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Association du Festival International<br />
Issni N’Ourgh de Film Amazighe<br />
BP 20724 Av.My Abdellah<br />
Centre Ville - 80000 - Agadir<br />
www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />
festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>@gmail.com
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4<br />
Édito<br />
Rachid BOUKSIM<br />
Directeur du festival<br />
Tout a commencé en 2006. Une<br />
poignée de jeunes, garçons et filles,<br />
sans moyens, rêvaient de voir naitre un<br />
festival international dédié au cinéma<br />
amazighe. Il vient de naître et fait<br />
ses premiers pas, avec les moyens<br />
du bord. Petit à petit, le rêve devient<br />
réalité et l’idée d’une caravane de<br />
cinéma qui traversait les villages à pris<br />
forme. L’écran s’installe ainsi au sein<br />
des villages, accueilli chaleureusement<br />
par les villageois. La joie se voit dans<br />
les yeux des enfants, des femmes et<br />
des hommes qui rencontrent pour la<br />
première fois leurs acteurs préférés, qui<br />
parlaient leur langue, exclue jusqu’à lors<br />
de la télévision. Le cinéma peut faire<br />
des miracles. L’idée devient séduisante<br />
et quelques institutions l’encouragent :<br />
le Conseil communal d’Agadi, l’Institut<br />
royal de la culture amazighe,le<br />
Conseil régional de la région Souss<br />
Massa sans oublier le soutien de<br />
quelques acteurs économiques et le<br />
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5<br />
mouvement amazighe. C’est grâce<br />
à eux que nous sommes arrivés à la<br />
dixième édition. D’autres institutions<br />
étatiques concernées comme le<br />
Centre cinématographique marocain,<br />
le ministère de la Communication et<br />
le ministère de la Culture ne propose<br />
malheureusement que des miettes à<br />
ce Festival.<br />
Durant les dix ans passés des centaines<br />
de films des quatre coins du monde<br />
sont projetés, des centaines de réalisateurs<br />
de renommée internationale ont<br />
visité notre ville, des dizaines d’ateliers<br />
de formation sont organisés, plusieurs<br />
conférences et débats sont programmés,<br />
des livres sont édités et des films<br />
courts métrages sont produits par notre<br />
Festival.<br />
Le rêve de 2006 est enfin réalisé. Le cinéma<br />
amazighe n’a pas seulement<br />
son Festival international Issni n Ourgh,<br />
mais il est aussi invité à d’autres festivals<br />
mondiaux.<br />
Le départ était dur, mais l’avenir est<br />
prometteur…afous gh oufous.<br />
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6<br />
M. Malouki<br />
Président du conseil<br />
municipal d’Agadir<br />
C’est avec un grand honneur que j’assiste<br />
à la séance d’ouverture de la 10e édition<br />
du Festival Issni n Ourgh international du<br />
film amazighe. Je tiens tout d’abord à remercier<br />
tous les membres de l’association et du Comité<br />
d’organisation pour les efforts déployés afin<br />
que ce Festival soit un grand rendez-vous<br />
annuel qui fait de notre ville une destination<br />
des spécialistes internationaux du 7ème Art. De<br />
ce fait, ce Festival contribue au rayonnement<br />
touristique et culturel de notre ville.<br />
Le fait que le Festival Issni n Ourgh<br />
international du film amazigh arrive à sa 10e<br />
édition prouve le sérieux incontestable de<br />
l’association organisatrice, qui, à partir d’une<br />
petite idée de jeunes en 2006, a réussi à<br />
mettre en place un Festival international. Nous<br />
sommes contents au sein du Conseil communal<br />
d’avoir accompagné ce projet depuis plusieurs<br />
années. La convention de partenariat qui nous<br />
lie contribue à l’amélioration de ce projet<br />
cinématographique.<br />
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7<br />
Les 10 ans passés sont certes bénéfiques<br />
à notre ville, à sa jeunesse et à ses acteurs<br />
notamment via l’échange avec les différents<br />
spécialistes du domaine ou via les différents<br />
ateliers ou conférences organisés en marge<br />
des projections des films mais aussi grâce aux<br />
différents prix décernés chaque année.<br />
Cher(e)(e)s ami(e)s<br />
Je vous félicite d’avoir choisi le slogan<br />
« Agadir, capitale de la culture<br />
amazighe » car l’histoire et la réalité<br />
de notre ville le prouvent. Elle est<br />
également une ville d’ouverture et de<br />
métissage des cultures et je souhaite<br />
plein succès à votre Festival.<br />
Président du Conseil<br />
Municipal d’Agadir<br />
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8<br />
« Agadir, capitale de la culture amazighe »<br />
Va de paire avec « Agadir, capitale de la<br />
tolérance ». Dans cette ville cohabitent les trois<br />
cimetières (musulman, juif et chrétien) et les trois<br />
lieux de culte (mosquée, synagogue et église). Pour<br />
cela, la dixième édition du Festival Issni n Ourgh<br />
international du film amazighe appelle à la tolérance,<br />
à ‘‘zéro terrorisme’’, à la fraternité et à la lutte contre<br />
toute forme de violence et de discrimination.<br />
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l<br />
9<br />
i<br />
c a p<br />
t a<br />
l e<br />
d e<br />
agadir tamaÇunt n tussna tamazivt<br />
l a<br />
األمازيغية<br />
r<br />
c u<br />
i<br />
A g a d<br />
t u<br />
r e<br />
عاصمة الثقافة<br />
i g h e<br />
a m a z<br />
أكادير<br />
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10<br />
Invité d’honneur<br />
Iles canaries, « invité d’honneur »<br />
Les Iles canaries se trouvent à quelques centaines de<br />
km d’Agadir. Elles ne sont pas seulement notre « invité<br />
d’honneur », mais une partie de nous éloignée par l’histoire.<br />
C’est le prolongement culturel du Maroc au milieu de<br />
l’Océan atlantique. La toponymie, le carnaval bu-ilmawen,<br />
les gravures rupestres, la gastronomie et même les traits<br />
des visages le prouvent incontestablement. La culture peut<br />
rapprocher ce que l’histoire et la politique éloignent.<br />
AMAURY SANTANA<br />
Graduated in Audiovisual<br />
Communication and with a<br />
Degree in Cinema Studies in<br />
ESTC (Lisbon). He started his career in Madrid as video<br />
editor; afterwards he worked in the documentary area<br />
as assistant and documentalist. As filmmaker, he has<br />
directed documentaries, short films and advertising<br />
campaigns, his films have been selected and awarded<br />
several times in different festivals.<br />
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CON CUATRO CUERDAS<br />
A group of music teachers<br />
belonging to a project called<br />
“Barrios Orchestrados” set up<br />
a new group in the deprived<br />
neighborhood of Jinámar,<br />
on the Spanish island of Gran<br />
Canaria, in order to form<br />
an orchestra in which both<br />
youngsters and their parents<br />
can take part.
Invité d’honneur<br />
11<br />
Il nous restera toujours<br />
Juan Luis<br />
MARINE DISCAZEAUX<br />
Late and mostly self-taught formation,<br />
Oscar Santamariá divides his<br />
professional activity in multiple tasks<br />
such as photography, editing or direction. With «It all<br />
has its time», along with Marine Discazeaux, tries for<br />
the first time to work from both sides of the camera.<br />
TODO TIENE SU HORA<br />
OSCAR SANTAMARIÁ<br />
Passionate by both sides of the<br />
camera, Marine Discazeaux<br />
begins as an actress in music videos<br />
and shortfilms, then writes her first<br />
personal screenplay (La fenêtre)<br />
to start directing with «Jet Lag» .<br />
This year 2015 he has filmed «Julie»,<br />
her first featurefilm on a main role.<br />
ARMANDO RAVELO<br />
Dans les Canaries<br />
amazighes, une<br />
femme décide de<br />
se soulever contre le<br />
pouvoir d’un chef de tribu qui voulait<br />
imposer une loi anti-femmes.»<br />
MAH<br />
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12<br />
Invité d’honneur<br />
MELODRAMA<br />
Cris Noda<br />
et Cayetana H.Cuyás<br />
Cris Noda et Cayetana H.<br />
Cuyaś (C&C) coreálisent des<br />
courts métrages depuis 2012.<br />
Dans leur filmographie, on trouve des courts métrages varieś,<br />
où photographie et esthétique se confondent<br />
et ne font qu’un. Rien d’étonnant, puisque<br />
les deux sont spećialistes de ces disciplines<br />
cineḿatographiques: photographie pour Cris<br />
Noda, direction artistique pour Cayetana H.<br />
Cuyás.<br />
Meĺodrame est l’histoire de la relation entre<br />
un certain type d’individus et la société.<br />
Estrella Monterrey<br />
Estrella Monterrey is a sociologist and<br />
a filmmaker. Her first film was the<br />
documentary «Viudas Blancas», about<br />
women and migration, which she co-produced<br />
and co-directed. «AMAN» is her first fictional<br />
audiovisual work.<br />
AMAN<br />
La vie devient très dure pour le jeune Bentago,<br />
sa mère Nira et tous les habitants de Thein<br />
Cave de Tendal. Le bon Dieu semble leur a<br />
tourné le dos et leur situation devient de plus en<br />
plus désespérée. Taman, l’Homme magique,<br />
vient enfin à leur aide.<br />
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Invité d’honneur<br />
13<br />
JAIRO LOPEZ<br />
Jairo López (La Palma, Spain, 1980)<br />
is a filmmaker, a cultural agent, a<br />
cinema historian and one of the<br />
members of the film company Digital<br />
104. He has directed the short films<br />
‘Dreams of a Seagull’ (2003), ‘It dawns’<br />
(2006), ‘As Usual’ (2010) and ‘Rhythmus’<br />
(2011), and the documentaries ‘Barroque garden’ (2014, selected<br />
in film festivals of USA, Italy and Spain) and ‘Moderns. Avantgarde<br />
theatre in Canary Islasds’ (2015). Also, it is important his role<br />
as a producer, a work that has been developed in the short films<br />
‘Something to Learn’, ‘Ridiculous Woman’ and ‘Poison’ and as well<br />
as the documentary ‘The Green Wings of the Dragon. Drake on<br />
the Canarian Waters’ or the feature film ‘In the Rice Field’.<br />
Pendant les années 20 et les<br />
années 30 du 20e siècle,<br />
un groupe d’artistes et<br />
d’intellectuels a essayé d’apporter<br />
la modernité irradiée de l’Europe<br />
vers les îles Canaries. Ce sont les<br />
temps de révolution, de manifestes<br />
inflammatoires et des expériences<br />
à l’étape ayant pris fin dans trois<br />
pièces de théâtre d’avant-garde.<br />
Un seul d’entre eux était représenté.<br />
Les autres sont restés cachés<br />
pendant des décennies. C’est<br />
l’histoire d’une utopie échouée,<br />
celle des premiers «modernes».<br />
MODERNOS<br />
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14<br />
Invité d’honneur<br />
Domingo J.Gonzále<br />
Domingo J. González (Santa<br />
Cruz de Tenerife, 1979)<br />
est diplômé en Histoire<br />
des Arts et du journalisme. Il a<br />
coréalisé, avec Digital 104, les<br />
courts métrages «Off» (2006)<br />
et «femme Ridícule» (2011)<br />
et il a écrit le scénario du court métrage «Comme<br />
d’habitude» (2010). Il a également participé à plusieurs<br />
courts métrages collectifs.<br />
ridicula<br />
Pendant les années 20 et les<br />
années 30 du 20e siècle, un<br />
groupe d’artistes et d’intellectuels<br />
a essayé d’apporter la modernité<br />
irradiée de l’Europe vers les îles<br />
Canaries. Ce sont les temps<br />
de révolution, de manifestes<br />
inflammatoires et des expériences<br />
à l’étape ayant pris fin dans<br />
trois pièces de théâtre d’avantgarde.<br />
Un seul d’entre eux était<br />
représenté. Les autres sont restés<br />
cachés pendant des décennies.<br />
C’est l’histoire d’une utopie<br />
échouée, celle des premiers<br />
«modernes».<br />
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Invité d’honneur<br />
15<br />
Jose A. Alayón<br />
Il est né en 1980 à Ténérife,<br />
Espagne. Il a étudié la<br />
production et l’édition dans le<br />
Centre d’études CEV (Madrid,<br />
2000-01). En 2003, il se spécialise<br />
dans la direction à l’Ecole<br />
Internationale de Cinéma et<br />
Télévision de San Antonio de los<br />
Baños, Cuba, où il fait des ateliers internationaux sur la<br />
production exécutive, le script avancé, la production<br />
dans la direction du film et des acteurs.<br />
SLIMANE<br />
Représentation d’un<br />
groupe d’adolescents<br />
faisant face aux<br />
difficultés de survivre<br />
dans un pays étranger.<br />
Sans travail ni résidence<br />
stable, Slimane Moha se<br />
tourne vers ses amis en<br />
permanence. Mais un<br />
fait malheureux va les<br />
mettre à l’épreuve.<br />
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www.agadir.ma
www.ircam.ma
18<br />
Jury film documentaire<br />
Mylène SAULOY<br />
Présidente<br />
Née à Marrackech, armée à Paris<br />
d’un diplôme d’architecte et<br />
d’un doctorat en sociologie, Mylène<br />
Sauloy passe une vingtaine d’années<br />
en Colombie, d’où elle publie livres,<br />
chroniques et enquêtes. Elle assure<br />
la correspondance radio de RFI,<br />
réalise de nombreux reportages<br />
pour des magazines de télé et des<br />
documentaires pour plusieurs chaines<br />
sur les guerillas, les mouvements.<br />
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Charlotte Schiler<br />
Charlotte Schiler finance ses études<br />
d’actrice à London Academy of<br />
Music and Dramatic Art de Londres et<br />
au Conservatoire National Supérieur<br />
d’Art Dramatique de Paris en<br />
travaillant les étés comme la première<br />
femme garde-côte du littoral nord<br />
de son pays d’origine, le Danemark.<br />
Également danseuse, elle a intégré<br />
la Compagnie de la chorégraphie<br />
kényane Elsa Wolliaston à Paris et<br />
réalisé une vidéo pédagogique de<br />
60 minutes sur la danse africaine.
Jury film documentaire 19<br />
Ilham BOURIQUI<br />
Professeur de Communication/Médias<br />
à l’Ecole Nationale de Commerce<br />
et de Gestion, Université Ibn Tofail à<br />
Kénitra. Thèse nationale sur le Discours<br />
cinématographique dans le cinéma marocain en 2007. Plusieurs<br />
travaux de recherche et publications autour du cinéma et de la<br />
communication en entreprise.<br />
LUCA VULLO<br />
Luca Vullo is a writer, director and<br />
producer based between London<br />
and LA who has realized powerful<br />
documentaries well recognized internationally. The first<br />
successful documentary is “From Sulphur to Coal” released in<br />
2008, a social anthropological film on the consequences of<br />
the 1946 Italo- Belgian Pact, and the life of Sicilian miners in<br />
Belgium after WWII.<br />
SAID AOUBRAIM<br />
Marocain, né en 1959, Vit et<br />
travaille à Agadir, Enseignant<br />
des Sciences de la vie et de la terre<br />
et de la photographie à l’Institut de Journalisme d’Agadir.<br />
Artiste photographe, il est passionné d’anthropologie et de<br />
films documentaires et grand voyageur qui, accompagné<br />
de son appareil photo, a visité beaucoup de régions du<br />
monde. A son compte, une série d’exposition photo au<br />
Maroc et à l’étranger.<br />
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20<br />
Jury Fiction<br />
Mustapa Qadery<br />
Président<br />
Enseignant chercheur à l’Université<br />
Mohammed V à Rabat. Spécialiste de<br />
l’anthropologie historique, il a participé<br />
à un film fiction ainsi qu’au film documentaire à vocation<br />
historique, notamment sur la période coloniale.<br />
Sana Soleman Elmansouri<br />
Hinnaya Taminsurit) est la première<br />
présentatrice de télévision Tamazight<br />
de l’histoire de la Libye notamment comme<br />
reporter des nouvelles de la guerre contre<br />
Kadhafi à Adrar N Nafussa en 2011. Son émission portait<br />
le nom de « Abrid n tgrawla ». Lors de cette émission, elle<br />
donnait la parole pour la première fois aux Amazighs pour<br />
parler de leurs problèmes dans leur langue.<br />
Abdallah Dari<br />
Réalisateur, producteur, et concepteur<br />
de films et de programmes pour la<br />
télévision. Surtout connu en tant que<br />
réalisateur, sa filmographie compte plusieurs films dont<br />
« Les sept vagues d’Imouran » 2001 , « Touf Tanir’t » 2004 et<br />
des émissions de télévision dont « Amouddou, 2002 à 2004<br />
en tant que concepteur et réalisateur de l’émission et<br />
« Timitar n’Toudert » 2006-2007 en tant que réalisateur.<br />
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Jury Fiction 21<br />
Frédérique Devaux Yahi<br />
D<br />
’origine Franco-kabyle, elle est Maître<br />
de conférences et chercheuse à<br />
l’Université de Aix/Marseille et auteure<br />
de nombreux articles et ouvrages,<br />
notamment De la naissance du cinéma<br />
kabyle au cinéma amazigh (L’Harmattan, <strong>2016</strong>). Réalisatrice<br />
de plus de trente films de recherche et de documentaires<br />
depuis 1980, en tant qu’artiste indépendante et pour la<br />
télévision. Ses films acquis par diverses institutions dans le<br />
monde ont été montrés dans des festivals internationaux.<br />
Mohand Kacioui<br />
Né à Tigzirt en Kabylie où il a exercé<br />
comme avocat au barreau de<br />
Tizi Ouzou avant de rejoindre Paris. A<br />
L’université de Versailles, il obtiendra<br />
un master 2 en droit international. En<br />
2007, il devient journaliste et rejoint la chaine Berbère TV.<br />
Depuis cette date, il y anime plusieurs émissions politiques<br />
et culturelles. En 2012, il organise une rencontre sur le<br />
cinéma Amazigh dans les locaux de Brtv. Il est membre<br />
fondateur de l’association Culture B qui a organisé plusieurs<br />
manifestations culturelles et artistiques à Paris. Depuis<br />
2013, dans le cadre de son activité à Berbère Télévision, il<br />
participe à l’organisation du Festival international des films<br />
berbères qui se déroule à Paris chaque année.<br />
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22<br />
Film documentaire<br />
La guitare libre<br />
Retrace l’itinéraire<br />
personnel et artistique<br />
d’Ammouri M’barek.<br />
Un homme simple qui<br />
a su tirer avantage<br />
des conditions<br />
désavantageuses dans<br />
lesquelles il a vécu et qui<br />
a marqué de son propre<br />
sceau le chant et la<br />
musique marocaine.<br />
Ahmed Baidou<br />
Cinéaste né le 28<br />
septembre 1979 à<br />
Mirleft. Après une formation<br />
solide dans son domaine,<br />
il intègre, entre autres,<br />
l’équipe qui a réalisé :<br />
ammouddou. A son compte<br />
la réalisation de plusieurs<br />
films, dont le premier est<br />
intitulé «les poupées en<br />
roseaux» en 2006.<br />
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Film documentaire<br />
23<br />
Sergio Ghizzardi<br />
Né en 1964 à Liège. Monteur<br />
et Tv producteur, il<br />
collabore avec plus de 30 télévisions<br />
dans le monde BBC,<br />
RTE, RTBF, VRT, SVT, YLE, TVE,<br />
RTP, DR, Canal+, ETB, Televisa,<br />
TVP…) Il a été membre<br />
dans plusieurs commissions.<br />
Dossier de presse<br />
Centre interfédéral pour l’égalité des chances<br />
8 septembre 2014<br />
« Voyage sans retour » : pourquoi, comment et pour qui ?<br />
Pourquoi ?<br />
Pourquoi?<br />
Le documentaire « Voyage sans retour » se construit<br />
comme un voyage au cœur de la population<br />
Voyage sans retour<br />
immigrée et plus particulièrement auprès d’hommes<br />
et de femmes du troisième âge issus de la<br />
Ecommunauté st un marocaine film et turque. documentaire<br />
puis qui repartir. se construit<br />
Tous croyaient<br />
passer quelques printemps de l’autre côté de la<br />
méditerranée<br />
comme<br />
Cinquante ans plus<br />
un<br />
tard,<br />
voyage<br />
ces hommes et<br />
au<br />
leurs<br />
cœur<br />
femmes se sont installés<br />
de<br />
durablement<br />
la population<br />
de quitter mes immigrée enfants et mes petits et enfants plus pour<br />
en Belgique et<br />
y vivent leurs vieux jours. « c’est impossible pour moi<br />
refaire ma vie là-bas…J’ai perdu la place que j’ai laissé<br />
particulièrement auprès<br />
nous ouvrent d’hommes les portes des histoires et particulières, de<br />
là-bas… » Avec des témoignages forts, ces pionniers<br />
méconnues afin que nous puissions mieux percevoir<br />
femmes le présent et anticiper du l’avenir. troisième<br />
Leurs récits de vie<br />
suscitent de nombreuses questions qui nous font<br />
âge d’origine marocaine<br />
et sur une certaine ou forme turque.<br />
de reconnaissance à avoir<br />
réfléchir sur nous-mêmes, sur l’histoire de la Belgique<br />
à<br />
l’égard de ces vieux immigrés de l’ombre, arrivés<br />
avec des rêves plein la tête qui nous ouvrent<br />
aujourd’hui leur histoire avec pudeur et lucidité.<br />
L’année 2014 marque les 50 ans des accords de la Belgique avec le Maroc et la Turquie sur la « migration de<br />
travail », des accords bilatéraux conclus pour combler le manque de main d’œuvre dans notre économie en<br />
plein essor. Des hommes d’abord, rejoint progressivement par leur famille, redessinant les contours de notre<br />
société. Ces accords ont marqué notre pays tout comme ils ont marqué la Turquie et le Maroc.<br />
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24<br />
Film documentaire<br />
Abderrazak<br />
Larbi-Cherif<br />
Né le 29 mars 1970 dans<br />
la région de Maâtkas en<br />
haute kabylie (Algérie), Abderrazak<br />
Larbi-Cherif obtient<br />
sa licence de journalisme de<br />
luniversité. Après 7 ans de<br />
service à Berbère Télévision<br />
comme présentateur du journal<br />
télévisé et d’une émission<br />
de débat politique, puis réalisateur<br />
et directeur technique,<br />
il rejoint France 24 où il exerce à ce jour en qualité de<br />
journaliste et réalisateur.<br />
De la maison blanche à l’océan bleu<br />
Le film raconte l’histoire<br />
de Cheikh El Hasnaoui (Si<br />
Mouh n Aâmar u Mouh, c’est<br />
son nom en kabyle). C’est un<br />
monument de la chanson<br />
algérienne en exil. Son histoire<br />
épouse parfaitement celle,<br />
tourmentée et tortueuse<br />
de sa terre. L’Algérie sous la<br />
colonisation.<br />
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Film documentaire<br />
25<br />
Pacheco Iborra<br />
W<br />
as born in Valencia in 1974. He<br />
is He graduated as a producer<br />
by the ECAM. He has been TV<br />
director in TeleMadrid, RTVv (C9) and TVE. This is<br />
his Third job.<br />
Longer Ifni Spanish province in<br />
1969, when it was ceded to<br />
Morocco. In 1965, the Franco<br />
regime enacted a law that<br />
will prevent, to many of the<br />
staff widows Moroccan former<br />
colony, drawing their pensions<br />
for widows.<br />
Las Viudas de Ifni<br />
AYARIE JIHENE<br />
e film racontre l’histoire des habitants<br />
Ldu village amazighe Zrawa, d’une<br />
architecture authentique au sud tunisien,<br />
délaissé par ses habitants qui étaitent<br />
obligés de le quitter en 1986 à l’époque<br />
de Bourguiba pour s’installer dans un<br />
autre présenté comme plus moderne.<br />
La belle architecture du village tombe<br />
petit-à-petit en ruine. Tamathiw<br />
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26<br />
Film documentaire<br />
Ali Reggane<br />
Né en 1982 à Ouadhias<br />
dans les montagnes de<br />
Kabylie. Après une formation<br />
dans le domaine du cinéma<br />
(photographe, caméramen,<br />
cadreur…), il réalise et produit<br />
son premier film «Justice<br />
rendue», avant de créer sa<br />
propre boite.<br />
Ifri N’teriel<br />
Démystification du mystère<br />
qui entoure la grotte<br />
appelée localement Ifri-<br />
N’teriel située au dessous<br />
du village relique Ait El Kaid<br />
de la commune Agouni<br />
Gueghrane à quelques<br />
encablures de la ville de<br />
Ouadhias. La grotte véhicule<br />
une légende insolitement<br />
partagée tel un leitmotiv par<br />
les habitants d’une curiosité<br />
euristique.<br />
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Film documentaire<br />
27<br />
Ayoub Ait Bihi<br />
Agé de 22ans et poursuit<br />
ses études en licence<br />
professionnelle de la<br />
gestion de production<br />
cinématographique et<br />
audiovisuelle. A son compte<br />
les courts métrages ‘’ BLOK<br />
NOTES’’,’’BIDAYA’’ et “En<br />
Mémoire”.<br />
Soulima Ino<br />
Le film Soulima-ino raconte<br />
l’histoire du cinéma Salam<br />
comme lieu historique,<br />
populaire qui fait la fierté<br />
des habitants d’Agadir.<br />
Attachés à ce monument<br />
d’histoire et de mémoire,<br />
Ait Ugadir s’opposent à<br />
sa destruction et à toute<br />
tentative d’annihiler son<br />
rôle symbolique.<br />
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28<br />
Film documentaire<br />
OUDJEDI LARBI<br />
Né le 24/05/1982 à Sidi-Aich,<br />
en Algérie. ayant une bonne<br />
formation dans le domaine<br />
du cinéma, dont un Master 2<br />
PRO, Arts du spectacle Cinéma<br />
et audiovisuel, Réalisation et<br />
création à l’université de Paris VIII, il a joué le rôle<br />
principal dans un film long métrage en kabyle<br />
« La Malédiction » de Bellili Saïd, sorti en 2008 (France<br />
/ Algérie) et réalisé d’autres films et clips dont le<br />
documentaire « Fatiha et … le gaz », 26 minutes qui<br />
a eu le 1er prix Concours BRTV 2005.<br />
France-Algérie, histoire d’un soldat<br />
Le documentaire relate l’histoire d’un conscrit<br />
de l’armée française mobilisé durant la guerre<br />
d’Algérie, Monsieur MEYNARDIE Jean Louis. Il est<br />
devenu instituteur en Kabylie (Akfadou) dès 1960<br />
jusqu’à son retour définitif en France en 1975. Son<br />
épouse l’a rejoint en 1963 pour enseigner dans la<br />
même école.<br />
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Film documentaire<br />
29<br />
Ithri Irhoudane<br />
Née à Almis Marmoucha<br />
au Moyen Atlas, elle<br />
est scénariste, chercheure<br />
en littérature et critique de<br />
cinéma. Elle était membre<br />
de plusieurs commissions<br />
des festivals du film et a des<br />
écrits dans ce domaine.<br />
Tisseuse de rèves<br />
Une poignée de femmes<br />
berbères du Moyen-<br />
Atlas marocain, tisseuses de<br />
tapis à leurs heures de nuit,<br />
s’interrogent sur leurs savoirs,<br />
leurs traditions, leurs vies et<br />
leur devenir. Elles nourrissent<br />
en elles quantité de rêves<br />
dont elles laissent parfois<br />
entrevoir les lumières.<br />
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30<br />
Court métrage<br />
Make Life From Death<br />
C<br />
’est l’histoire d’un petit<br />
enfant qui consacre<br />
son temps et sa réflexion<br />
pour sauver la nature et<br />
pour notre bien commun.<br />
Planter une semence,<br />
arroser une plante c’est<br />
aussi donner naissance à<br />
une planète qui meurt de soif.<br />
Lorsque l’amour de la nature est enraciné dans<br />
le cœur d’un enfant, tout son regard cible un<br />
objectif noble et universel «Sauver la planète».<br />
Et toute son inspiration vient pour prouver sa<br />
conviction.<br />
Enfin, le sérum d’un arbre est venu pour nous<br />
faire rappeler que la planète n’est pas héritée<br />
de nos ancêtres, mais prêtée aux générations<br />
futures.<br />
«Sauvons la planète».<br />
Abderrahman EL ABDI<br />
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Court métrage<br />
31<br />
ALLEGORIA-TUGNA<br />
Est avant tout un Poème<br />
Cinématographique<br />
qui met en paroles une<br />
représentation allégorique<br />
d’une très ancienne<br />
construction historique qui<br />
est devenue un monument<br />
et auquel nous avons donné une conscience<br />
humaine pour en faire le protagoniste principal<br />
du film. Ce monument qui apparaît dès les<br />
premières images nous parle à propos d’un<br />
texte poétique que nous a écrit le poète et<br />
auteur de plusieurs livres Noufel Bouzeboudja.<br />
ALLEGORIA est en plus un appel à la protection<br />
de nos cieux nocturnes qui sont mis en danger<br />
par les humains faisant un mauvais usage de<br />
l’éclairage urbain qui gaspille énormément<br />
d’énergie et contamine le ciel nocturne et sa<br />
voûte céleste, patrimoine de tous les humains.<br />
Nobilis Bellator<br />
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32<br />
Court métrage<br />
AMAN<br />
La vie devient très dure<br />
pour le jeune Bentago,<br />
sa mère Nira et tous les<br />
habitants de Thein Cave<br />
de Tendal. Le bon Dieu<br />
semble leur a tourné le dos<br />
et leur situation devient de<br />
plus en plus désespérée.<br />
Taman, l’Homme magique,<br />
vient enfin à leur aide.<br />
Estrella Monterrey<br />
Dans notre maison<br />
C<br />
’est juste une histoire de<br />
chez nous à propos de<br />
la culture, dans l’espace et<br />
dans le temps.<br />
Amar Amarni<br />
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Court métrage<br />
33<br />
Chaâbano<br />
La grande douleur, est d’être<br />
séparé. Nous portons en nous<br />
avec la joie d’être vivant, de<br />
nous sentir animalement existant,<br />
l’amer regret de non-être. La<br />
mère qui nous a nourris de sa<br />
chaire, la terre maternelle qui<br />
nous recevra, sont les corps qui<br />
nous rattachent au non-être, ou si l’on veut, à l’origine<br />
ineffable, au tout dont nous nous sentons cruellement<br />
séparés…<br />
« Jean Amrouche, chants berbères de Kabylie »<br />
Chaabano, bon citoyen, père de famille. Quitte sa<br />
maison à la recherche de ce que son destin lui réserve.<br />
Pour nourrir ses enfants, mais le malheur est toujours sur<br />
son chemin. là où il va, il est chaque fois rejeté. C’est<br />
aussi le sort de tout simple individu écarté et écrasé<br />
dans sa propre société.<br />
Un film muet qui raconte des passages vrais, dans<br />
notre société, avec de la comédie gestuelle et du<br />
symbolisme.<br />
Mourad Bouamrane<br />
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34<br />
Court métrage<br />
Honey and old cheese<br />
Hassan a obtenu son visa<br />
et se prépare à quitter<br />
son village Tizi n ouchen au<br />
Maroc pour rejoindre son<br />
père aux Pays-Bas. En quittant<br />
son pays natal, il sera immigré<br />
et étranger dans le pays des<br />
autres. L’histoire retrace les<br />
moments de départ dans un<br />
style à la fois émouvant et<br />
comique.<br />
YASSINE EL IDRISSI<br />
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Court métrage<br />
35<br />
2 Faces Pour 1 Vie<br />
Chaque soir, après avoir<br />
fait sa prière, Abbas<br />
se met à boire en plein air<br />
célébrant la fortune héritée<br />
de son père. Mais la vie<br />
d’Abbas a deux faces.<br />
Mohamed<br />
BOUZAGGOU<br />
J’ai Envie<br />
C<br />
’est l’histoire d’un<br />
handicapé qui reste<br />
toujours près de chez lui. Un<br />
beau jour il voit trois jeunes<br />
garçons qui jouent<br />
avec des bicyclettes sans pouvoir<br />
jouer avec eux. L’un des trois trouve<br />
la solution.<br />
KAMAL SEHAKI<br />
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36<br />
Court métrage<br />
LYDIA<br />
Jeune femme kabyle,<br />
rejoint son mari en<br />
France. Mais est-ce<br />
l’endroit dont elle rêvait ?<br />
Anita<br />
LEWTON-MOUKKES<br />
MAH<br />
Dans les Canaries<br />
amazighes, une femme<br />
décide de se soulever<br />
contre le pouvoir d’un chef<br />
de tribu qui voulait imposer<br />
une loi anti-femmes.»<br />
Armando Ravelo<br />
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Court métrage<br />
37<br />
Je te promis...<br />
Sur les chemins qui montent<br />
vers les lieux de sa jeunesse,<br />
et au long des sentiers escarpés<br />
et sinueux, Allili arpente en<br />
silence le cheminement de ses<br />
pensées, dévoilant peu à peu<br />
l’histoire de sa sœur Baya et<br />
le fardeau qu’il porte depuis<br />
l’enfance et qui le lie à cette<br />
dernière.<br />
MOHAMED YARGUI<br />
Ça, c’est l’espoir<br />
Un<br />
hommage<br />
symbolique pour la<br />
femme kabyle, militante<br />
et défendatrice de la<br />
langue et la culture<br />
Amazighes<br />
RIDA AMRANI<br />
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38<br />
Court métrage<br />
TINZERT<br />
L<br />
’apparence est u n obstacle<br />
insurmontable. Souvent,<br />
il prend le dessus sur<br />
l’essence, les qualités humaines.<br />
Mokrane ne fait<br />
pas l’exception. Mécanicien<br />
de métier, il vit seul, accablé par son<br />
allure physique. Il se mure dans le silence et<br />
étouffe son souhait d’approcher sa dulcinée.<br />
Mais un jour, il décide de se révolter et franchir<br />
son angoisse. Verra-t-il son courage se transformer,<br />
devant ses yeux fanés, en un sentiment<br />
de dépit et de naïveté?<br />
Mourad Khan<br />
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40<br />
Jury Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
DRISS AZDOUD<br />
Président<br />
Directeur de recherche arts,<br />
littérature et audivisuel.<br />
Enseignant des arts visuels.<br />
Président et membre dans de<br />
nombreux jurys de sélection ou<br />
de compétition dans des festivals<br />
de cinéma.<br />
SALLOU MHEMMED<br />
Directeur des Etudes Artistqiues<br />
et des Expréessions Littéraires<br />
et de la Production audiovusuel<br />
à l’IRCAM, A travaillé au Ministère<br />
de la Culture dans la Direction du<br />
patrimoine culturel. Membre de<br />
la commission du jury du Festival<br />
National du Film de Tanger, session de 2008, Membre du Prix<br />
National de la Presse, sessions de 2009 et 2011, Membre de<br />
la commission de séléction des films du Festival National du<br />
Court Métrage, session de 2009, Membre de la commission<br />
du Cahier blanc sur le cinéma.<br />
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Jury Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
41<br />
BRAHIM HASNAOUY<br />
Enseignant Chercheur à I<br />
‘Institut Royal de la Culture<br />
Amazighe, Docteur en<br />
genres artistiques et littéraires<br />
modernes. Plusieurs articles sur<br />
le cinéma, la télévision et la publicité. Enseignent<br />
l’initiation au cinéma à la faculté des lettres et des<br />
sciences humaines D’Agadir. Membre de jurys de<br />
plusieurs festivals de cinéma.<br />
ALI MOURYF<br />
Chercheur à l’Institut Royal<br />
de la Culture Amazighe<br />
(IRCAM). Titulaire d’un Doctorat<br />
en Sciences de l’Éducation<br />
à l’Université Mohammed V<br />
de Rabat. Ses travaux de recherche portent sur<br />
l’enseignement de l’histoire et la construction de<br />
l’identité nationale ainsi que les fonctions éducatives<br />
et sociales du discours scolaire au Maroc.<br />
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42<br />
Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
Chaque année, le Festival Issni n Ourgh international du<br />
film amazighe organise le prix national de la culture<br />
amazighe, catégorie film, décerné à l’occasion de la<br />
commémoration du discours royal d’Ajdir du 17 octobre<br />
2001, par l’Institut royal de la culture amazighe, au meilleur<br />
film en compétition. Ce prix a pour objectif d’encourager<br />
la production cinématographique amazighe et d’instaurer<br />
la culture du 7ème Art chez les jeunes.<br />
HASSAN OUBRAHIME<br />
Le film raconte le quotidien des<br />
petits enfants scolarisés, dans le<br />
Haut Atlas, qui se lancent dans<br />
un périple à hauts risques. Les<br />
paysages périlleux, les neiges, les<br />
pluies et les crues, qui menacent<br />
la vie de ces petits enfants en tout<br />
temps, notamment en hiver, rendent<br />
l’accès à l’école difficile, et parfois<br />
impossible.<br />
Seule l’envie d’accéder au savoir et la soif de s’instruire<br />
leur donnent le courage de surmonter tous les risques et<br />
toutes les souffrances.<br />
PRIX DU SAVOIR<br />
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Prix national de la culture Amazighe 2015 43<br />
AZLARABE ALAOUI<br />
Dans une province reculée<br />
au pied de l’Atlas, vit<br />
une famille amazighe<br />
modeste de charbonniers.<br />
Le père Ouchen, arrogant<br />
et rustre exerce le métier de<br />
charbonnier qu’il a hérité<br />
de ses ancêtres et désire<br />
léguer cet héritage à son<br />
fils mais malheureusement<br />
le destin le prive de garçon qui serait apte à lui<br />
succéder, et décide alors de changer sa fille<br />
aînée, en garçon Androman.<br />
Androman qui revit<br />
les mutations de son<br />
corps adolescent et<br />
les attitudes féminines<br />
que trahissent sa<br />
fausse apparence<br />
masculine, sera<br />
réticente à sa volonté.<br />
Hantée par l’envie de<br />
redevenir femme, elle<br />
tombera amoureuse.<br />
ANDROMAN<br />
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44<br />
Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
Oussaih Abdelaziz est réalisateur<br />
et producteur,<br />
né en Belgique en 1972. Il a<br />
fait ses débuts en tant qu’acteur avec des rôles<br />
de théâtre au sein de la troupe Tifawine. La première<br />
de ses réalisations, «Talalite», qui a été tourné<br />
en Belgique est suivie de «Ammi moussa», la<br />
série pour enfants qui a rencontré un franc succès<br />
auprès du grand public. D’autres films vont voir le<br />
jour «lhilte touf lâar», «Talouht lwalidayn», «Tirroukzza<br />
n Tmghart» et le téléfilm «Tiniguite» avec le quel<br />
il entame une filmographie fructueuse .<br />
ASIGGL<br />
Dans un village du Souss, les<br />
gens vivent dans une routine<br />
ennuyeuse. Une vie où règne<br />
le désespoir total à cause de<br />
la dictature d’un « Amghar »,<br />
chef du village qui les<br />
exploite, exproprie leurs terres,<br />
gaspille l’eau et provoque<br />
quotidiennement les habitants.<br />
Tout le village rentre dans un<br />
tourbillon, les événements se<br />
succèdent et des stratégies<br />
individuelles se mettent en place pour trouver la<br />
clé et se rapprocher de l’amghar. Un seul couple<br />
a une autre position et pense à sauver leur village.<br />
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OUSSAIH ABDELAZIZ
Prix national de la culture Amazighe 2015 45<br />
ISMEIL LAOUEJ<br />
Tanzruft et Idir sont<br />
deux jeunes sahraouis<br />
qui s’aiment. Après<br />
l’enlèvement du père,<br />
leur enfant, Idir, grandit<br />
avec sa maman. Malgré<br />
l’éloignement de son mari et la solitude dans la<br />
quelle elle vit, et pour exprimer son attachement<br />
au Sahara, elle garde les traces de ses pieds<br />
et celles des pieds de son fils sur le sable en les<br />
protégeant avec des feuilles de palmier.<br />
LA TRACE<br />
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46<br />
Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
HASSAN AMARIR<br />
Nul ne peut nier l’importance<br />
que notre société<br />
d’aujourd’hui accorde<br />
aux apparences surtout<br />
au niveau des entretiens.<br />
Notre court métrage «lkompli» traite ce sujet<br />
dont les jeunes d’aujourd’hui souffrent ; en guise<br />
d’exemple Hicham : un jeune marocain cultivé,<br />
ayant des compétences scientifiques qui normalement<br />
pouvaient lui assurer un travail.<br />
LKOMPLI<br />
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Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
47<br />
Ahmed Baidou<br />
Cinéaste né le 28 septembre<br />
1979 à Mirleft. Après une<br />
formation solide dans son<br />
domaine, il intègre, entre<br />
autres, l’équipe qui a réalisé :<br />
«ammouddou». A son compte,<br />
la réalisation de plusieurs films,<br />
dont le premier est intitulé « les<br />
poupées en roseaux » en 2006.<br />
La guitare libre<br />
Retrace l’itinéraire personnel<br />
et artistique d’Ammouri<br />
M’barek. Un homme simple<br />
qui a su tirer avantage des<br />
conditions désavantageuses<br />
dans lesquelles il a vécu et<br />
qui a marqué de son propre<br />
sceau le chant et la musique<br />
marocaine.<br />
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48<br />
Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
REDOUAN HARBAL<br />
L<br />
e personnage principal de ce film<br />
a pris la décision d’aller en prison<br />
même si réellement il n’était pas<br />
impliqué dans l’affaire de possession<br />
du cannabis. Cette décision est<br />
elle même un geste héroïque, Zaïmi<br />
avant de jouer le rôle du héros il l’est déjà dans<br />
la réalité. Cette expérience et tout ce que Zaïmi<br />
a vécu en prison l’ont beaucoup marqué et ont<br />
impacté sa vie personnelle et professionnelle. Il a<br />
décidé de laisser tomber son travail et de risquer<br />
sa vie pour renoncer à l’emprisonnement de son<br />
père. Zaïmi est un acteur<br />
qu’on a pu découvrir<br />
grâce aux ateliers de<br />
cinéma organisés en<br />
prison.<br />
ZAÏMI LE HÉROS<br />
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Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
49<br />
MOHAMED ELMOUAAINE<br />
Une aventure vécue par<br />
KAR-ISK, une personnalité<br />
virtuelle portant les valeurs<br />
morales et culturelles d’un<br />
élève qui s’appelle KARIM et<br />
celles des lettres amazighes<br />
(ISKKILN) nommés « tifinagh »<br />
LA MÉMOIRE D’UN SOULIER<br />
Le film traite les<br />
conditions de la<br />
scolarisation de la fille<br />
en milieu rural et celles<br />
en milieu urbain. sontce<br />
toujours les bonnes<br />
conditions matérielles<br />
et morales qui sont le<br />
secret du succès ?<br />
LA VIE DE KAR-ISK<br />
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Prix national de la culture Amazighe 2015<br />
51<br />
MASSOUD BOUGARN<br />
LALLA TAWALLAT<br />
Un film<br />
historique<br />
qui raconte<br />
l’histoire de<br />
la Sainte<br />
‘’TAALLAT’’<br />
ayant vécue au 13 ème siècle<br />
de l’hégire. Son mausolée<br />
est situé à Tasagdalt (Ilalen<br />
Souss)<br />
ABDESLAM ELMANNANI<br />
Le film raconte l’histoire d’un<br />
couple qui découvre qu’il<br />
aura un bébé handicapé ce qui<br />
menace leur foyer.<br />
Est-ce que le couple<br />
pourra dépasser<br />
cette situation ?<br />
LA MEME CHOSE<br />
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52<br />
Long mètrage<br />
TAWSSNA<br />
C<br />
’est l’histoire de<br />
trois filles orphelines<br />
dés leurs bas âge qui<br />
se trouvent sous la<br />
responsabilité de leur<br />
oncle. Les filles quittent le village et s’installent dans un<br />
village où gouverne un homme sage et juste. Par leur<br />
intelligence les filles sont connues dans tout le village<br />
et le gouverneur convoqué leur oncle. Du coup c’est<br />
la grande surprise…<br />
O ussaih Abdelaziz<br />
est réalisateur et<br />
producteur, né en<br />
Belgique en 1972. Il a<br />
fait ses débuts en tant<br />
qu’acteur avec des<br />
rôles de théâtre au sein<br />
de la troupe Tifawine. La<br />
première de ses réalisations, «Talalite», qui a été<br />
tourné en Belgique est suivie de «Ammi moussa»,<br />
la série pour enfants qui a rencontré un franc<br />
succès auprès du grand public. D’autres films vont<br />
voir le jour «lhilte touf lâar», «Talouht lwalidayn»,<br />
«Tirroukzza n Tmghart» et le téléfilm «Tiniguite» avec<br />
le quel il entame une filmographie fructueuse .<br />
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Sahel Sounds, L’improbable,<br />
and Tenere Films present<br />
Akounak Tedalat Taha Tazoughai<br />
Long<br />
“Rain the<br />
mètrage<br />
Color Blue with a Little Red in it” 53<br />
directed by Christopher Kirkley<br />
in collaboration with Mdou Moctar and Jerome Fino<br />
A revolutionary story of one musicians struggle to make it, against all<br />
odds, in the winner takes all Tuareg guitar scene of Niger.<br />
AKOUNAK<br />
Akounak<br />
Raconte<br />
l’histoire universelle<br />
d’un musicien<br />
touarègue appelé<br />
Running Time: 75 minutes<br />
Format: HD 16:9 STEREO<br />
Exhibition Format: Blu-Ray PAL<br />
Language: Tamashek<br />
Mdou Moctar. Ce film ethnographique raconte<br />
Subtitles: English, French, and Spanish available<br />
les nouvelles techniques de collaboration interculturelle.<br />
Contact<br />
Christopher Kirkley - SAHELSOUNDS, Portland - sahelsounds@gmail.com<br />
Jerome Fino - L’improbable, Marseille - jer.jrm@gmail.com<br />
Christopher Kirkley est<br />
directeur et producteur.<br />
Il est fan de la musique<br />
et de ses archives<br />
au Sahel et à Ouest Africa.<br />
Il s’intéresse à la musique<br />
populaire contemporaine<br />
et les traditions<br />
locales.<br />
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54<br />
Long mètrage<br />
AWHID<br />
L<br />
’exploration d’un lourd<br />
secret de famille et<br />
l’histoire d’un enfant<br />
(Asalas) qui a perdu ses<br />
parents dans les inondations<br />
d’Alger de 2001.<br />
Une cousine lointaine<br />
(Haluma)aisée et sans<br />
héritier s’organise pour<br />
enlever l’enfant à sa<br />
grand mère (NnaAldjia).<br />
Djamal Guenif est réalisateur,<br />
né en avril 1973 en<br />
Kabylie, Algérie. Il a fait des<br />
études supérieures en audiovisuel,<br />
option image. A son<br />
compte la réalisation de plusieurs<br />
films courts métrages<br />
«Swav I3awjen» (2004), «le<br />
planton» (2005) et un Long<br />
Métrage «AWHID» (2015).<br />
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Long mètrage 55<br />
MALAK<br />
Le film traite de l’histoire<br />
d’une fille qui<br />
s’appelle Malak qui<br />
guette Youssef, jeune<br />
entrepreneur. En cachant<br />
son identité, elle<br />
a réussi à décrocher<br />
un poste à son entreprise.<br />
Une relation d’amour entre les deux s’installe<br />
avant qu’elle pense à maintes reprises à le tuer<br />
pour se venger de sa sœur, qui ce serait suicidée<br />
à cause de son amour pour Youssef.<br />
Boubakdy Fatima est un nom<br />
incontestable dans le domaine<br />
du cinéma marocain.<br />
Elle est réalisatrice et scénariste<br />
d’une grande expérience<br />
avec une série de films, téléfilms<br />
et courts métrages en<br />
arabe classique, arabe dialectal<br />
et en amazighe depuis<br />
1999. Parmi ses films en amazighe<br />
: «Kabran Hmad» (1999),<br />
«ran kullu ddunit» (2000),<br />
«Hemmou u Namir» (2001) et<br />
«Malak» (<strong>2016</strong>).<br />
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56<br />
Long mètrage<br />
ISEGMI-N-TAYRI<br />
Arrêt de bus! C’est<br />
là où le destin a<br />
dessiné le chemin de<br />
la relation de Idir un<br />
jeune homme médecin,<br />
orphelin de père,<br />
issu d’une famille<br />
pauvre. il vit avec sa<br />
maman Taous qui<br />
souffre de problèmes<br />
de santé, et Amel<br />
la fille gâtée de son<br />
papa chef de chantier…<br />
Medjnah lounes est un<br />
jeune producteur et<br />
réalisateur kabyle algérien,<br />
né 13/01/1983 à Larbaa n<br />
Ath Irathen. Il est Directeur de<br />
production et comédien dans<br />
le film « Imttawen n lefraq ». Son<br />
premier film est intitulé « Tagara »<br />
en 2013, le deuxième « Tikillax »<br />
en 2014 et une émission intitulée<br />
« La vie d’un artiste » en <strong>2016</strong>.<br />
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Long mètrage 57<br />
LES CORDES DE LA VIE<br />
Assim, le pauvre et<br />
Mina la bourgeoise<br />
s’aiment. Un accident de<br />
la route va tout changer.<br />
Mohamed BOUZAGGOU est scénariste,<br />
directeur d’écriture, romancier,<br />
coréalisateur et Producteur exécutif. Mises à<br />
part ses œuvres littéraires, il a à son compte,<br />
plusieurs œuvres «Le Mardi» et «Fakansi» (2012),<br />
«Début de la fin» (2014), «2 faces pour une vie»<br />
(2015) et «Stop» (2014), «Politika» et «les cordes<br />
de la vie» (<strong>2016</strong>), et un clip vidéo de la troupe<br />
In u Mazigh en 2015 et une série de productions<br />
audiovisuelles de téléfilms, de sitcoms, et de<br />
longs métrages.<br />
K<br />
halid Maadour est acteur, réalisateur et<br />
scénariste Franco-Marocain, Remarqué<br />
en 1993 par le réalisateur Jean Marbœuf «film<br />
Pétain», Khalid Maadour débute sa carrière<br />
dans la série «Madame le Proviseur». Il travaille<br />
sous la direction de réalisateurs comme Bertrand<br />
Blier, Jean-Jacques Zilbermann «Les Fautes<br />
d’orthographe», Michel Hazanavicius «OSS 117:<br />
Le Caire, nid d’espions», Albert Dupontel ,Jean<br />
Dujardin ainsi que Raja Gosnell.<br />
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58<br />
Long mètrage<br />
AMOUR & ARGENT 2<br />
Sabrina, mère de deux filles<br />
et samir. père d’un garço;<br />
les enfants, aujourd’hui<br />
adultes, se rencontrent, mais<br />
ils ignorent tous du passé<br />
jusqu’à ce que la vérité se<br />
révèle…<br />
Djamel kacher est un jeune réalisateur, né le 06<br />
décembre 1981 à Larbâa-Nath-Irathen, à Tizi-<br />
Ouzou, Algérie, Il a fait ses études de cinéma et de<br />
photographe à l’école *elhatamia* à Tizi Ouzou<br />
Algérie. Scénariste et réalisateur, il signe plusieurs<br />
films documentaires comme celui sur le chanteur<br />
kabyle Dali Omar.<br />
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Long mètrage 59<br />
LE COMBAT DU COEUR<br />
Sarah est une fille issue<br />
d’une famille berbère<br />
pauvre et réservée. Elle<br />
vit l’enfer à la maison.<br />
Après avoir eu son<br />
BAC, on lui a interdit de<br />
rejoindre l’université.<br />
Elle décide alors de se<br />
suicider. Le jeune Wassim,<br />
fils unique d’une famille<br />
riche et moderne, la<br />
sauve miraculeusement.<br />
Rahal Mohamed est né le<br />
19 février 1980 à Béchloul.<br />
Formé en matière de théâtre<br />
et de cinéma, il a une<br />
expérience professionnelle<br />
importante dans le domaine<br />
cinématographique et de<br />
ce fait il a eu le 2e prix au<br />
festival d’Oum Elbouaqi<br />
(2011).<br />
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60<br />
Cinéma à Thème<br />
Femmes ! Vie ! Liberté ! »... De Paris à<br />
Kobane, du Kurdistan de Turquie au<br />
Sinjar en Irak - qu’elles viennent tout juste<br />
d’arracher à la barbarie de Daesh - des<br />
centaines de femmes scandent le même<br />
slogan à l’unisson.<br />
Kalachnikov dans une main, contrat social<br />
dans l’autre, de jeunes combattantes aux<br />
sourires éclatants paradent dans leurs<br />
jeeps et redonnent espoir aux femmes<br />
de la région, victimes des atrocités djihadistes, mais aussi d’un<br />
patriarcat misogyne et oppressant. Au Rojava – le Kurdistan de<br />
Syrie – elles vivent une révolution des femmes au sein d’une<br />
révolution sociale.<br />
Ces combattantes ne surgissent pas là par hasard. Elles sont les<br />
héritièrès d’un mouvement créé il y a bientôt 30 ans en Turquie<br />
et renforcé dans les montagnes du Qandil au nord de l’Irak : « le<br />
parti des femmes libres ». Sa fondatrice, Sakine Cansiz, devenue<br />
une icône, a été assassinée à Paris en janvier 2013. D’abord inité<br />
au sein du PKK (le parti des travailleurs<br />
du Kurdistan), ce mouvement radical<br />
rassemble aujourd’hui des centaines de<br />
femmes venues de France, d’Allemagne,<br />
de Suède qui ont rejoint des compagnes<br />
syriennes, irakiennes, iraniennes ou turques<br />
Et tandis que de jeunes Europééns<br />
rallient Daesh et son califat barbare, elles<br />
poursuivent un objectif ambitieux : changer<br />
l’histoire du Moyen Orient en mettant en<br />
place – les armes à la main - une société<br />
démocratique, écologique, basée sur<br />
l’égalité hommes/femmes. Une société où<br />
les femmes constitueraient bien une moitié<br />
réjouissante de l’humanité.<br />
MYLENE SAULOY<br />
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GIRLS WAR
Cinéma à Thème<br />
61<br />
NIQUAB NI SOUMISE<br />
Babette, une jeune femme obsédée<br />
par la peur de se faire avoir dans<br />
sa recherche d’un appartement à<br />
Paris, mesure méticuleusement tous<br />
les appartements visités. Un jour, elle<br />
se rend dans un appartement au point<br />
chaotique qu’elle ne parvient pas à<br />
le mesurer. Son aventure prend une<br />
tournure insolite quand elle se déguise<br />
sous un niquab afin de ne pas se faire<br />
reconnaître.<br />
SCHIOLER CHARLOTTE<br />
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62<br />
Cinéma à Thème<br />
TIMBUKTU<br />
Avertissement : des<br />
scènes, des propos<br />
ou des images peuvent<br />
heurter la sensibilité des<br />
spectateurs<br />
Non loin de Tombouctou<br />
tombée sous le joug des<br />
extrémistes religieux,<br />
Kidane mène une vie<br />
simple et paisible dans<br />
les dunes, entouré de sa<br />
femme Satima, sa fille<br />
Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.<br />
En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de<br />
terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la<br />
musique et les rires, les cigarettes et même le football…<br />
Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de<br />
résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent<br />
chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques.<br />
Kidane et les siens semblent un temps épargnés par<br />
le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule<br />
le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le<br />
pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée.<br />
Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces<br />
occupants venus d’ailleurs…<br />
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Cinéma à Thème 63<br />
ABDERRAHMANE<br />
SISSAKO<br />
Abderrahmane<br />
Sissako<br />
(également crédité sous<br />
le nom de Dramane Sissako)<br />
est un cinéaste et producteur<br />
mauritanien, né le 13 octobre<br />
1961 à Kiffa.<br />
Le thème principal de son œuvre<br />
est l’exil, le déplacement. Il<br />
peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En<br />
2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le<br />
César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.<br />
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali,<br />
où il suit une partie de ses études primaires et secondaires.<br />
Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en<br />
Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK<br />
(Institut fédéral d’État du Cinéma) de 1983 à 1989.<br />
Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe<br />
en France. En 1994, Il obtient, lors du 4e Festival du cinéma<br />
africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son<br />
film «Octobre». En 1999, lors de la 9e édition de ce même<br />
festival, il reçoit le Prix du meilleur long métrage pour «La<br />
Vie sur terre», tourné l’année précédente.<br />
Il est également conseiller culturel pour le chef de l’état<br />
mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz1.<br />
Abderrahmane Sissako est aussi président de la Ciné<br />
Fabrique, une école de cinéma et de multimédia basée à<br />
Lyon.<br />
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64<br />
Cinéma à Thème<br />
Icon Entertainment<br />
en collaboration avec<br />
l’Ambassade des Etats-Unis<br />
présente<br />
TALIBÉ<br />
<br />
TALIBÉ<br />
Raouf, un talibé, vit avec son<br />
maitre coranique qui lui fait<br />
observer les préceptes et les<br />
recommandations religieuses<br />
qui sont basées sur l’oralité, la<br />
mémorisation des versets et de la<br />
science coranique ; la mendicité<br />
et la soumission. Ali, étant un<br />
homme d’esprit viril et terroriste qui<br />
profite de l’ignorance des enfants<br />
pour se venger de la population,<br />
va convaincre enfin Raouf de fuir son maitre pour venir vivre avec<br />
lui. Le paradis, la belle vie sont les promesses qui vont changer la<br />
psychologie de Raouf pour rejoindre le grand terroriste.<br />
Mais sa vision de mener une vie de riche et de se faire garantir<br />
une place au paradis connaitra un échec très décevant.<br />
OLIVIER MEDJIGBODO<br />
& TIBURCE BOCOVO<br />
Est un jeune réalisateur béninois. Il a<br />
fait ses études de cinéma à l’Institut<br />
supérieur des métiers de l’audiovisuel<br />
(ISMA-BENIN). Il a réalisé un court<br />
métrage intitulé «AVO-le rituel». Ce<br />
court métrage qui a fait de lui le<br />
meilleur réalisateur de sa promotion<br />
et gagne 4 prix pour les meilleurs films<br />
d’école organisé par isma. Il est réalisateur et scénariste<br />
au sein du groupe ICON-ENTERTAINMENT. Il prend part à<br />
la formation Américan Film Showcase (AFS) organisée par<br />
l’Ambassade des Etats-Unis près le Bénin.<br />
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Off<br />
65<br />
Programme Dcheira<br />
Programme Faculté<br />
Programme Tarasst<br />
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Hors Compétition<br />
67<br />
TIZGUI<br />
Ce film est un canevas qui retrace le patrimoine immatériel du<br />
pays, au coeur du Maroc et plus précisément au sud Est, où<br />
les nomades cohabitent avec les Amazighs dont les traditions et<br />
les mœurs les réunissent depuis la nuit des temps.<br />
IBRAHIM AKHDIM<br />
Né à Meknès en 1987,<br />
est Lauréat du BTS<br />
audiovisuel ayant une Licence<br />
professionnelle en cinéma et<br />
un Master spécialisé en cinéma<br />
documentaire de création à<br />
Tétouan.<br />
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68<br />
Hors Compétition<br />
LHAJ EZZWI<br />
Le film raconte l’histoire de Haj Izwi,<br />
commerçant tricheur du miel.<br />
Malgré son intelligence, une bande<br />
de voleur lui vole des bouteilles de<br />
miel, préparées à la vente. Dans sa<br />
quête pour trouver ses bouteilles, il<br />
rencontre Sara, qu’il croyait riche,<br />
et elle accepte de se marier avec<br />
lui tout en croyant également que<br />
lui aussi est riche. En découvrant<br />
la réalité, Haj Izwi quitte Sara et<br />
revient à sa première femme, qui,<br />
en découvrant le deuxième mariage de son mari, décide de<br />
l’embêter. L’histoire est racontée dans style comique.<br />
SATOURI OUADIA<br />
Est un jeune réalisateur passionné<br />
de théâtre et du cinéma. Après<br />
une série de formations dans ces<br />
domaines depuis 2004, il se lance<br />
dans des expériences professionnelles<br />
fructueuses. Il a à son compte des<br />
participations comme metteur en<br />
scène des pièces théâtrales, réalisation<br />
de films ou assistant réalisateur de clips<br />
est films vidéos.<br />
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Colloque<br />
69<br />
Consciente de l’importance des débats intellectuels et<br />
des réflexions scientifiques pour promouvoir la culture<br />
cinématographique dans notre région, l’association organise<br />
un colloque national les 30 et 31 Octobre <strong>2016</strong> autour de « cinéma<br />
et société », en présence de chercheurs et de spécialistes de<br />
domaine : Mohammed Chouika, Bouchta Frkzaid, Houssni Mbark,<br />
Ammeur Cherqui, Hamid Tbatou, Rachid Najib, Ilham Bouriqui,<br />
Jawad Redouani, Driss Azdoud et Abdelâli Talmensour.<br />
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70<br />
Présentation et dédicace d’ouvrage<br />
Frédérique Devaux<br />
Yahi<br />
L’ouvrage «Naissance du cinéma<br />
kabyle au cinéma amazigh»<br />
prend appui sur les trois premiers<br />
films kabyles, «La Colline oubliée»,<br />
Abderrahmane Bougermouh (1996),<br />
«Machaho», Belkacem Hadjadj<br />
(1996), «La Montagne de Baya», Azzedine Meddour (1997), et<br />
se poursuit avec le premier film «chaoui», «La maison jaune» de<br />
Amor Hakkar (2008), avant de faire un détour vers le cinéma<br />
berbère marocain, aux côtés de son initiateur Mohamed<br />
Merniche.<br />
L’auteur s’intéresse tout naturellement au contexte politique<br />
et social ayant accompagné la naissance des œuvres, et aux<br />
requêtes des Imazighen les ayant précédée.<br />
Il semblerait que cet essai soit le premier ouvrage à mettre en<br />
perspective ces baptistaires d’une possible cinématographie<br />
Tamazight.<br />
«C’est (…) une manière de parler<br />
positivement de la «Berbérie», à<br />
l’encontre de tout ce que l’on<br />
entend ou avons entendu et<br />
qui tend à minorer les luttes et<br />
les réalisations des Imazighen,<br />
en les cantonnant à des<br />
revendications sans lendemain.<br />
Oui, la Kabylie peut être, peut<br />
avoir été et sera sans doute le<br />
berceau d’œuvres importantes<br />
pour le 7ème art.» Entretien avec<br />
Aomar MOHELLEBI, L’Expression<br />
DZ, 30 avril <strong>2016</strong>.<br />
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Présentation et dédicace d’ouvrage<br />
71<br />
Le Festival Issni n Ourgh international du film amazighe<br />
encourage la recherche scientifique sur le cinéma<br />
amazighe. A côté des colloques organisés chaque édition,<br />
il encourage la publication des livres. Dans ce sens, le Festival<br />
publie cette année 3 livres : -1Les représentations des juifs<br />
dans le cinéma amazighe (en anglais) -2 Actes du colloque<br />
cinéma et société -3 ,<strong>2016</strong> Le cinéma amazighe, tatouage du<br />
mémoire et interrogation sur soi (en arabe).
www.regionsmd.com
Exposition<br />
73<br />
Dr. Ahmed Oudades<br />
Docteur Ahmed Oudades<br />
est médecin généraliste<br />
à Aghbala n Ait Sokhman<br />
depuis les années 90. Il a effectué<br />
des études de médecine en<br />
Russie. Il est passionné par la<br />
photo. Depuis son installation<br />
comme médecin, il a immortalisé<br />
de nombreuses cérémonies et<br />
paysages de la région en toutes<br />
saisons, ainsi que de nombreuses<br />
personnes qui racontent l’histoire<br />
de la conquête coloniale. Il a<br />
exposé à plusieurs reprises lors<br />
des rencontres des associations<br />
culturelles à Aghbala, Meknès,<br />
Khénifra, Lqsiba....<br />
Cette exposition autour de<br />
la lumière et des ombres<br />
est une nouvelle voie dans<br />
sa carrière. Entre image réelle et<br />
fictive, l’artiste laisse s’exprimer les<br />
émotions profondes de l’humain<br />
dans la nature.<br />
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74<br />
Ajmil / Hommage<br />
Le Prix Solidarité Issni n Ourgh, appelé Ajmil, est une<br />
initiative lancée par le Festival Issni n Ourgh international<br />
du film amazighe en guise de reconnaissance aux<br />
efforts menés par des artistes de la région Souss Massa en<br />
faveur de la culture cinématographique amazighe.<br />
AHMED BADOUJ<br />
Est acteur, cinéaste et<br />
réalisateur autodidacte. Sa<br />
longue expérience dans<br />
le domaine du théâtre et du<br />
cinéma a fait de lui un nom<br />
incontournable du théâtre<br />
et de cinéma amazighes. En<br />
1975, il intègre l’association<br />
Coumidiana à Inezgane avant<br />
qu’il la quitte en 1978 pour<br />
adhérer à l’association Chouâla<br />
dans la même ville. Conscient<br />
de son identité amazighe depuis<br />
les années 1980, il n’arrête<br />
pas de produire dans ses<br />
domaines préférés, le théâtre<br />
et le cinéma, notamment après<br />
la fondation de l’association<br />
Tifawine. Aujourd’hui, et depuis<br />
sa participation distinguée au<br />
premier film amazighe «Tamghart<br />
n wurgh», il est l’une des figures<br />
les plus connues du cinéma<br />
amazighe.<br />
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Ajmil / Hommage<br />
75<br />
Rendre hommage à Lounès Maatoub, assassiné en<br />
1998, c’est rendre hommage à la force de la parole,<br />
à l’engagement d’un artiste et à la liberté de penser.<br />
Maatoub était la voix de tout un peuple, une cause, la voix<br />
de l’amazighité et de la démocratie.<br />
MATOUB LOUNÈS<br />
Matoub Lounès, poète,<br />
musicien, chanteur<br />
engagé kabyle, est<br />
né le 24 janvier 1956 à Taourirt<br />
Moussa en Kabylie. Auteur,<br />
compositeur, interprète de<br />
génie, il devient rapidement<br />
l’une des plus grandes<br />
figures de la chanson kabyle.<br />
Chanteur engagé en faveur du combat identitaire<br />
amazigh et de la démocratie, Matoub Lounès sera<br />
victime d’une tentative d’assassinat perpétrée par un<br />
gendarme le 9 octobre 1988. La Kabylie est touchée<br />
dans sa chair et un élan de solidarité et de soutien<br />
l’entourera dans cette épreuve terrible tant sur le plan<br />
physique que moral. Matoub Lounès a chanté entre<br />
autres l’histoire de Tamazgha, la guerre d’Algérie, les<br />
souffrances de l’orphelin et de l’exilé, l’amour, etc.<br />
Témoin de son temps et visionnaire, il alertera sur le<br />
danger de l’islamisme tant sur la scène nationale<br />
qu’internationale. À cause de ses prises de position<br />
contre l’obscurantisme islamiste et son corolaire le<br />
terrorisme, il sera kidnappé par les GIA le 25 septembre<br />
1994. La formidable mobilisation du peuple kabyle.<br />
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76<br />
Ajmil / Hommage<br />
l’extirpera d’une mort certaine 15 jours plus tard. Loin<br />
d’avoir été anéanti, il se relève de cette épreuve,<br />
plus fort encore dans ses convictions et devient le<br />
symbole de la résistance, le chef de file d’un peuple<br />
opprimé dans son identité par un pouvoir totalitaire<br />
qui a organisé la société de telle sorte que l’islamisme<br />
prospère. Le 25 juin 1998, Matoub Lounès fut assassiné<br />
en plein coeur de la Kabylie. Sa femme, Nadia et<br />
ses deux belles soeurs qui l’accompagnaient furent<br />
grièvement blessées. La nouvelle a provoqué une<br />
onde de choc en Kabylie, des émeutes ont éclaté<br />
et trois jeunes furent assassinés par les forces de<br />
répression. Son assassinat reste à ce jour non élucidé.<br />
18 ans après, l’engagement populaire en faveur d’une<br />
véritable enquête ne faiblit point. Matoub Lounès est<br />
devenu l’emblème du combat amazigh en Afrique du<br />
Nord, le symbole de tous les peuples qui luttent pour<br />
leur liberté confisquée.<br />
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Ajmil / Hommage<br />
77<br />
ABDALLAH AOURIK<br />
Le parcours de l’artiste<br />
Abdallah Aourik est<br />
fort intéressant : il est<br />
né en 1946 à Agadir dont<br />
il est l’un des survivants du<br />
tremblement de terre de<br />
1960.<br />
Il a quitté le Maroc à l’âge de<br />
14 ans pour la Belgique où il<br />
est accueilli par une famille<br />
belge de la région liégeoise.<br />
Là, il a fait ses études<br />
secondaires avant d’aller à<br />
l’université de Cambridge<br />
où il a étudié l’histoire de<br />
l’art et l’astrophysique, puis<br />
à l’université d’Umeå en<br />
Suède où il a suivi les cours © PH: SAID AOUBRAIEM<br />
de sociologie et d’anthropologie. Ensuite il a étudié la<br />
sculpture et le dessin d’art moderne contemporain à<br />
l’école des Beaux-arts de Berlin (ouest) et à l’académie<br />
des Beaux-arts de Rome où il a approfondi ses études en<br />
art classique gréco-romain.<br />
Il est journaliste, fondateur du périodique « Agadir o’flla»,<br />
dédié à la recherche sur les Beaux-arts, les Belles-Lettres et<br />
l’Histoire, dont il est l’éditeur et qu’il finance par la vente<br />
de ses tableaux. Il est également photographe et a joué<br />
dans de nombreux films notamment dans le film amazighe<br />
«Tizza O’oul» de Hicham Ayouch<br />
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78<br />
Ajjmil / Homage<br />
Abdallah Aourik est sculpteur de formation, peintre<br />
et dessinateur, paysagiste et portraitiste. Il n’a<br />
pratiquement jamais cessé de peindre même<br />
durant ses voyages.<br />
Déjà exposé<br />
Turku Åbu Finland-1967 -Berlin, Germany-1969. -Rome,<br />
ltaly-1970. -Agadir, Morocco-1972, 1974, 1975, 1976, 1978,<br />
1980, 1989, 1990,1991, 1992, 1993, 1996, 1999, 2005, 2008 (2x),<br />
2009, 2010 -Kabul, Afghanistan-1972. -New Delhi, India-1972.<br />
-Katmandu, Népal-1973. -Laâyoune, Morocco-1977.<br />
-Kragero, Norway-1980. -Reykjavik, Iceland-1980. -Iles<br />
Feroe, Danemark-1980. -New Orléans, Louisiane, USA-1982.<br />
-Seward, Alaska, USA-1982. -Santa Cruz, California, USA-<br />
1985. -San Diego, California, USA-1985.<br />
-Hilo, Hawaii, USA-1986. -Zurich, Switzerland-1993. -Imsouane,<br />
Morocco-1994. -Safi, Morocco-1995. -Ifni, Morocco-1995.<br />
-Aït Melloul, Morocco-1997, 2014. -Tafira, Canarias,<br />
Spain-1997. -Lyon, France-1999. -Casablanca, Morocco-<br />
2002. -Mogador, Morocco-2002. -Arad, Roumania-2003.<br />
-Tamri, Morocco-2006. -Rabat, Morocco-2007. -Los<br />
Angeles, USA-2009. -Paso Robles, Ca. USA-2009 -Entrevaux,<br />
Provence, France-2009 -Montreuil, Paris, France-2009<br />
-Clichy, Paris, France-2009. - Liège Belgium 2012,2014. -<br />
Aywaille Belgium 2013, 2015-Sausses-Provence France<br />
2014. -Taghazout Maroc 2015.<br />
Aujourd’hui, Abdallah Aourik ouvre son Atelier Galerie<br />
Aourikart à Talborjt où il expose et crée tout en préparant<br />
la sortie de ses ouvrages littéraires, notamment Où étiezvous<br />
le 29 février 1960 ? qui va paraître sous peu.<br />
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80<br />
WorkShop<br />
Atelier de formation<br />
Chaque édition le festival met en<br />
place des ateliers de formation<br />
encadrés par des professionnels du<br />
cinéma. Cette année, le festival, en<br />
partenariat avec l’Ambassade des<br />
Etats Unis au Maroc et LA SKINS FEST<br />
à Los Angeles, a organisé un atelier<br />
intitulé « de l’idée au film » aux profit<br />
des jeunes amoureux du cinéma. La<br />
moisson a donné une dizaine de courts<br />
métrages et des reportages qui seront<br />
projeté lors de la 10ème édition et à LA<br />
SKINS FEST de Los Angeles.<br />
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GPS<br />
81<br />
SALLE<br />
IBRAHIM RADI<br />
JAMAL DORA<br />
LA FACULTES<br />
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82<br />
Programme Salle Jamal Dora<br />
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Programme Salle Ibrahim Radi 83<br />
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84<br />
Club Issni N’Ourgh<br />
Abdelatif AATIF<br />
Abdelatif Ajerar<br />
Abdellah Hitous<br />
Abdellah M’zali<br />
Abdellah Tidrarine<br />
Abdelouahab BELFKIH<br />
Abdellah Elmaintaguy<br />
Abdellatif Ouammou<br />
Abdelmajid Tagoulla<br />
Abdelkhalek JAYED<br />
Abdelwahab<br />
Bouchtarte<br />
Abderahman<br />
Amezloug<br />
Abdollah Harguil<br />
Afoulay Aboulkassim<br />
Ahmed Adghirni<br />
Ahmed Aassid<br />
Ahmed BELKADI<br />
Ahmed Boughaba<br />
Ahmed Boukous<br />
Ahmed Boumzgou<br />
Ahmed oudades<br />
Feu Ahmed Moutchou<br />
Ahmed Qasimi<br />
Ahmed Rami<br />
Ahmed RAQBI<br />
Ahmed Saâdi<br />
Ahmed Saber<br />
Ahmed Zahid<br />
Aicha Saadan<br />
Aissa DERHAM<br />
Ali Bouhouf<br />
Ali El Moussaoui<br />
Ali Essafi<br />
Ameur Chérqui<br />
Antoni Verdaguer<br />
Assma OUBOU<br />
Aziz NACER<br />
Az-zeddine Bounit<br />
Bouakhaden Brahim<br />
Brahim Akhiat<br />
Brahim BELFKIH<br />
Brahim Hafidi<br />
Brahim Labari<br />
Brahim Oufary<br />
Brahim Oudada<br />
Carles Castellanos i<br />
Llorens<br />
Chadia Derkaoui<br />
Dan Falchou<br />
Daniel CLING<br />
Dibi Elmoustapha<br />
Djamela Amzal<br />
Driss Azdod<br />
Elbachir Benhmad<br />
Faouzi Saichi<br />
Farida Bouachraoui<br />
Farida Outtouhaj<br />
Fatima Banou Tihihit<br />
Fatima Matouss<br />
Fatima Tabaâmrant<br />
Feu Achraf Nihadi<br />
Feu Mohamed Mernich<br />
Gadi Mehdi<br />
Hafid Achafi<br />
Hanan Bennoudi<br />
Hassan Akioud<br />
Hassan Amsrouy<br />
Hassan ALIOUI<br />
Hassan Aourid<br />
Hassan Benhalima<br />
Hassan Boufous<br />
Hassan Bouhdma<br />
Hassan Elomari<br />
Hassan HMAIZ<br />
Hassan Jabbar<br />
Hassan Selouani<br />
Hassan Mounaazil<br />
Hawad Hélène<br />
Claude Hawad<br />
Hélène Haguen<br />
Houban Mohamed<br />
Houcine Amri<br />
Tayeb Amri<br />
Houcine Boujja<br />
Houssein Ait Bahcine<br />
Houssein Jouhadi<br />
Houssein EL Moujahid<br />
Ian Skorodin Inouraz<br />
Isabel Marcenaro<br />
Ilham BOURIQUI<br />
Jamila BERGACHE<br />
Isona Passola<br />
Jalal AARAB<br />
Jawad Faraji<br />
Jennefer Bullog<br />
Khadija Elbenaoui<br />
Khalid Alaioud<br />
Khalil Mano<br />
Keltouma Bakrimi<br />
Lahcen Boumehdi<br />
Lahcen Gahmou<br />
Latifa Mezig<br />
Latifa Yaakoubi<br />
Lbachir Bahmad<br />
Maud MYRES<br />
Madghis Oumadi<br />
Mimoun Ikharaz<br />
Mina ACHAFI<br />
Mohamed Ajaâjaâ<br />
Mohamed AFAKIR<br />
Mohamed Amzil<br />
Mohamed Anjar<br />
Mohamed Bajalat<br />
Mohamed Bellouch<br />
Mohamed Biguenzi<br />
Mohamed Bizgarn<br />
Mohamed Boudhan<br />
Mohamed Bouzaggou<br />
Mouhammed<br />
CHOUIKA<br />
Mohamed Elmoukh<br />
Mohamed Elrhédani<br />
Mohamed Mamad<br />
Mohamed Mounib<br />
Mohamed Moustaoui<br />
Mohamed Saad chibani<br />
Mohamed Sallou<br />
Mohamed Sallout<br />
Mohamed Sguenfel<br />
Mouhamed BIZZRAN<br />
Harrochi Mohand<br />
Assadi<br />
Feu Moulay M’hand<br />
Zaitit<br />
Moussa Ag Attaher<br />
Mustapha Sebti<br />
Mustapha Yacoubi<br />
My Elhassan Achehaifi<br />
Mylene SAULOY<br />
Myriem Demnati<br />
Nacer Idrissi<br />
Nouzha AKEL<br />
Omar Halli<br />
Naima EL FETHAOUI<br />
Pascal Cesaro<br />
Pascal Hajaali<br />
Patricia Gomes<br />
Pierre Vermeren<br />
Qéhie Jasari<br />
Rachid Niny<br />
Rachid Razqoullah<br />
Rachid Sadik<br />
Saad SOLATAN<br />
Saleh EL MALOUKI<br />
Saleh AIT SALEH<br />
Said AL MOUTIA<br />
Salem USSALASSS<br />
El Hachemi Assad<br />
Sidi Ali Maelainin<br />
Slimane Tir<br />
Tahar Houchi<br />
Taher Hamma<br />
Tarik Laafou<br />
Tariq Kabbage<br />
Vicenç Villatoro<br />
Violeta Ayala<br />
Younes Razouki<br />
Youssef Agouri<br />
Zaid Ouchna<br />
Zohra Makach<br />
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Équipe Issni N’Ourgh 85<br />
Rachid Bouksim<br />
Directeur<br />
Rachid Moutchou<br />
Directeur Artistique<br />
Mohamed Oufari<br />
Coordinateur Général<br />
Lahoucine Oublih<br />
Responsable communication<br />
Nadia Soussi<br />
Animatrice<br />
Majid Tagoula<br />
Conseiller<br />
Hafid Achafi<br />
Conseiller<br />
Said Aadil<br />
Régisseur Général<br />
Lahoucine Bouyaakoubi<br />
Brahim Rouibaa<br />
Résponsable Technique<br />
Abderahim Essalhi<br />
Régisseur (Salle B.Radi)<br />
Mohamed Saili<br />
Coffret & Trophée<br />
Hassan Mazouz<br />
Projectionniste<br />
Mohamed Al Khoutari<br />
Boudra Noure-Eddine<br />
Régisseur (Salle Jamal Dora)<br />
Hicham Eddahbi<br />
Résponsable Technique (Salle<br />
B.Radi)<br />
Hassan Kharraz<br />
Graphic Designer<br />
Khalid Laktif<br />
Technicien (Salle B.Radi)<br />
Brahim Errami<br />
Coordinateur<br />
Aicha El Hardoum<br />
Régie (FLASH)<br />
Hamid Achtouk<br />
Animateur (SJD)<br />
Mbark Idmouloud<br />
Animateur (Salle B.Radi)<br />
Leila Ben Diab<br />
Issni OFF<br />
Brahim El Mouden<br />
Animateur (Plein air Dcheira)<br />
Maryam ASHOURI<br />
Accueil et transfer<br />
Abdelouahab Bouchtart<br />
Massoud Bougarn<br />
Mise en page et<br />
conception des livres<br />
Mohammed Aheddane<br />
Webmaster<br />
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Bloc Note<br />
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