31.10.2016 Views

issni n ourgh 2016

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Association du Festival International<br />

Issni N’Ourgh de Film Amazighe<br />

BP 20724 Av.My Abdellah<br />

Centre Ville - 80000 - Agadir<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />

festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>@gmail.com


www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


4<br />

Édito<br />

Rachid BOUKSIM<br />

Directeur du festival<br />

Tout a commencé en 2006. Une<br />

poignée de jeunes, garçons et filles,<br />

sans moyens, rêvaient de voir naitre un<br />

festival international dédié au cinéma<br />

amazighe. Il vient de naître et fait<br />

ses premiers pas, avec les moyens<br />

du bord. Petit à petit, le rêve devient<br />

réalité et l’idée d’une caravane de<br />

cinéma qui traversait les villages à pris<br />

forme. L’écran s’installe ainsi au sein<br />

des villages, accueilli chaleureusement<br />

par les villageois. La joie se voit dans<br />

les yeux des enfants, des femmes et<br />

des hommes qui rencontrent pour la<br />

première fois leurs acteurs préférés, qui<br />

parlaient leur langue, exclue jusqu’à lors<br />

de la télévision. Le cinéma peut faire<br />

des miracles. L’idée devient séduisante<br />

et quelques institutions l’encouragent :<br />

le Conseil communal d’Agadi, l’Institut<br />

royal de la culture amazighe,le<br />

Conseil régional de la région Souss<br />

Massa sans oublier le soutien de<br />

quelques acteurs économiques et le<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


5<br />

mouvement amazighe. C’est grâce<br />

à eux que nous sommes arrivés à la<br />

dixième édition. D’autres institutions<br />

étatiques concernées comme le<br />

Centre cinématographique marocain,<br />

le ministère de la Communication et<br />

le ministère de la Culture ne propose<br />

malheureusement que des miettes à<br />

ce Festival.<br />

Durant les dix ans passés des centaines<br />

de films des quatre coins du monde<br />

sont projetés, des centaines de réalisateurs<br />

de renommée internationale ont<br />

visité notre ville, des dizaines d’ateliers<br />

de formation sont organisés, plusieurs<br />

conférences et débats sont programmés,<br />

des livres sont édités et des films<br />

courts métrages sont produits par notre<br />

Festival.<br />

Le rêve de 2006 est enfin réalisé. Le cinéma<br />

amazighe n’a pas seulement<br />

son Festival international Issni n Ourgh,<br />

mais il est aussi invité à d’autres festivals<br />

mondiaux.<br />

Le départ était dur, mais l’avenir est<br />

prometteur…afous gh oufous.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


6<br />

M. Malouki<br />

Président du conseil<br />

municipal d’Agadir<br />

C’est avec un grand honneur que j’assiste<br />

à la séance d’ouverture de la 10e édition<br />

du Festival Issni n Ourgh international du<br />

film amazighe. Je tiens tout d’abord à remercier<br />

tous les membres de l’association et du Comité<br />

d’organisation pour les efforts déployés afin<br />

que ce Festival soit un grand rendez-vous<br />

annuel qui fait de notre ville une destination<br />

des spécialistes internationaux du 7ème Art. De<br />

ce fait, ce Festival contribue au rayonnement<br />

touristique et culturel de notre ville.<br />

Le fait que le Festival Issni n Ourgh<br />

international du film amazigh arrive à sa 10e<br />

édition prouve le sérieux incontestable de<br />

l’association organisatrice, qui, à partir d’une<br />

petite idée de jeunes en 2006, a réussi à<br />

mettre en place un Festival international. Nous<br />

sommes contents au sein du Conseil communal<br />

d’avoir accompagné ce projet depuis plusieurs<br />

années. La convention de partenariat qui nous<br />

lie contribue à l’amélioration de ce projet<br />

cinématographique.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


7<br />

Les 10 ans passés sont certes bénéfiques<br />

à notre ville, à sa jeunesse et à ses acteurs<br />

notamment via l’échange avec les différents<br />

spécialistes du domaine ou via les différents<br />

ateliers ou conférences organisés en marge<br />

des projections des films mais aussi grâce aux<br />

différents prix décernés chaque année.<br />

Cher(e)(e)s ami(e)s<br />

Je vous félicite d’avoir choisi le slogan<br />

« Agadir, capitale de la culture<br />

amazighe » car l’histoire et la réalité<br />

de notre ville le prouvent. Elle est<br />

également une ville d’ouverture et de<br />

métissage des cultures et je souhaite<br />

plein succès à votre Festival.<br />

Président du Conseil<br />

Municipal d’Agadir<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


8<br />

« Agadir, capitale de la culture amazighe »<br />

Va de paire avec « Agadir, capitale de la<br />

tolérance ». Dans cette ville cohabitent les trois<br />

cimetières (musulman, juif et chrétien) et les trois<br />

lieux de culte (mosquée, synagogue et église). Pour<br />

cela, la dixième édition du Festival Issni n Ourgh<br />

international du film amazighe appelle à la tolérance,<br />

à ‘‘zéro terrorisme’’, à la fraternité et à la lutte contre<br />

toute forme de violence et de discrimination.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


l<br />

9<br />

i<br />

c a p<br />

t a<br />

l e<br />

d e<br />

agadir tamaÇunt n tussna tamazivt<br />

l a<br />

األمازيغية<br />

r<br />

c u<br />

i<br />

A g a d<br />

t u<br />

r e<br />

عاصمة الثقافة<br />

i g h e<br />

a m a z<br />

أكادير<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


10<br />

Invité d’honneur<br />

Iles canaries, « invité d’honneur »<br />

Les Iles canaries se trouvent à quelques centaines de<br />

km d’Agadir. Elles ne sont pas seulement notre « invité<br />

d’honneur », mais une partie de nous éloignée par l’histoire.<br />

C’est le prolongement culturel du Maroc au milieu de<br />

l’Océan atlantique. La toponymie, le carnaval bu-ilmawen,<br />

les gravures rupestres, la gastronomie et même les traits<br />

des visages le prouvent incontestablement. La culture peut<br />

rapprocher ce que l’histoire et la politique éloignent.<br />

AMAURY SANTANA<br />

Graduated in Audiovisual<br />

Communication and with a<br />

Degree in Cinema Studies in<br />

ESTC (Lisbon). He started his career in Madrid as video<br />

editor; afterwards he worked in the documentary area<br />

as assistant and documentalist. As filmmaker, he has<br />

directed documentaries, short films and advertising<br />

campaigns, his films have been selected and awarded<br />

several times in different festivals.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />

CON CUATRO CUERDAS<br />

A group of music teachers<br />

belonging to a project called<br />

“Barrios Orchestrados” set up<br />

a new group in the deprived<br />

neighborhood of Jinámar,<br />

on the Spanish island of Gran<br />

Canaria, in order to form<br />

an orchestra in which both<br />

youngsters and their parents<br />

can take part.


Invité d’honneur<br />

11<br />

Il nous restera toujours<br />

Juan Luis<br />

MARINE DISCAZEAUX<br />

Late and mostly self-taught formation,<br />

Oscar Santamariá divides his<br />

professional activity in multiple tasks<br />

such as photography, editing or direction. With «It all<br />

has its time», along with Marine Discazeaux, tries for<br />

the first time to work from both sides of the camera.<br />

TODO TIENE SU HORA<br />

OSCAR SANTAMARIÁ<br />

Passionate by both sides of the<br />

camera, Marine Discazeaux<br />

begins as an actress in music videos<br />

and shortfilms, then writes her first<br />

personal screenplay (La fenêtre)<br />

to start directing with «Jet Lag» .<br />

This year 2015 he has filmed «Julie»,<br />

her first featurefilm on a main role.<br />

ARMANDO RAVELO<br />

Dans les Canaries<br />

amazighes, une<br />

femme décide de<br />

se soulever contre le<br />

pouvoir d’un chef de tribu qui voulait<br />

imposer une loi anti-femmes.»<br />

MAH<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


12<br />

Invité d’honneur<br />

MELODRAMA<br />

Cris Noda<br />

et Cayetana H.Cuyás<br />

Cris Noda et Cayetana H.<br />

Cuyaś (C&C) coreálisent des<br />

courts métrages depuis 2012.<br />

Dans leur filmographie, on trouve des courts métrages varieś,<br />

où photographie et esthétique se confondent<br />

et ne font qu’un. Rien d’étonnant, puisque<br />

les deux sont spećialistes de ces disciplines<br />

cineḿatographiques: photographie pour Cris<br />

Noda, direction artistique pour Cayetana H.<br />

Cuyás.<br />

Meĺodrame est l’histoire de la relation entre<br />

un certain type d’individus et la société.<br />

Estrella Monterrey<br />

Estrella Monterrey is a sociologist and<br />

a filmmaker. Her first film was the<br />

documentary «Viudas Blancas», about<br />

women and migration, which she co-produced<br />

and co-directed. «AMAN» is her first fictional<br />

audiovisual work.<br />

AMAN<br />

La vie devient très dure pour le jeune Bentago,<br />

sa mère Nira et tous les habitants de Thein<br />

Cave de Tendal. Le bon Dieu semble leur a<br />

tourné le dos et leur situation devient de plus en<br />

plus désespérée. Taman, l’Homme magique,<br />

vient enfin à leur aide.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Invité d’honneur<br />

13<br />

JAIRO LOPEZ<br />

Jairo López (La Palma, Spain, 1980)<br />

is a filmmaker, a cultural agent, a<br />

cinema historian and one of the<br />

members of the film company Digital<br />

104. He has directed the short films<br />

‘Dreams of a Seagull’ (2003), ‘It dawns’<br />

(2006), ‘As Usual’ (2010) and ‘Rhythmus’<br />

(2011), and the documentaries ‘Barroque garden’ (2014, selected<br />

in film festivals of USA, Italy and Spain) and ‘Moderns. Avantgarde<br />

theatre in Canary Islasds’ (2015). Also, it is important his role<br />

as a producer, a work that has been developed in the short films<br />

‘Something to Learn’, ‘Ridiculous Woman’ and ‘Poison’ and as well<br />

as the documentary ‘The Green Wings of the Dragon. Drake on<br />

the Canarian Waters’ or the feature film ‘In the Rice Field’.<br />

Pendant les années 20 et les<br />

années 30 du 20e siècle,<br />

un groupe d’artistes et<br />

d’intellectuels a essayé d’apporter<br />

la modernité irradiée de l’Europe<br />

vers les îles Canaries. Ce sont les<br />

temps de révolution, de manifestes<br />

inflammatoires et des expériences<br />

à l’étape ayant pris fin dans trois<br />

pièces de théâtre d’avant-garde.<br />

Un seul d’entre eux était représenté.<br />

Les autres sont restés cachés<br />

pendant des décennies. C’est<br />

l’histoire d’une utopie échouée,<br />

celle des premiers «modernes».<br />

MODERNOS<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


14<br />

Invité d’honneur<br />

Domingo J.Gonzále<br />

Domingo J. González (Santa<br />

Cruz de Tenerife, 1979)<br />

est diplômé en Histoire<br />

des Arts et du journalisme. Il a<br />

coréalisé, avec Digital 104, les<br />

courts métrages «Off» (2006)<br />

et «femme Ridícule» (2011)<br />

et il a écrit le scénario du court métrage «Comme<br />

d’habitude» (2010). Il a également participé à plusieurs<br />

courts métrages collectifs.<br />

ridicula<br />

Pendant les années 20 et les<br />

années 30 du 20e siècle, un<br />

groupe d’artistes et d’intellectuels<br />

a essayé d’apporter la modernité<br />

irradiée de l’Europe vers les îles<br />

Canaries. Ce sont les temps<br />

de révolution, de manifestes<br />

inflammatoires et des expériences<br />

à l’étape ayant pris fin dans<br />

trois pièces de théâtre d’avantgarde.<br />

Un seul d’entre eux était<br />

représenté. Les autres sont restés<br />

cachés pendant des décennies.<br />

C’est l’histoire d’une utopie<br />

échouée, celle des premiers<br />

«modernes».<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Invité d’honneur<br />

15<br />

Jose A. Alayón<br />

Il est né en 1980 à Ténérife,<br />

Espagne. Il a étudié la<br />

production et l’édition dans le<br />

Centre d’études CEV (Madrid,<br />

2000-01). En 2003, il se spécialise<br />

dans la direction à l’Ecole<br />

Internationale de Cinéma et<br />

Télévision de San Antonio de los<br />

Baños, Cuba, où il fait des ateliers internationaux sur la<br />

production exécutive, le script avancé, la production<br />

dans la direction du film et des acteurs.<br />

SLIMANE<br />

Représentation d’un<br />

groupe d’adolescents<br />

faisant face aux<br />

difficultés de survivre<br />

dans un pays étranger.<br />

Sans travail ni résidence<br />

stable, Slimane Moha se<br />

tourne vers ses amis en<br />

permanence. Mais un<br />

fait malheureux va les<br />

mettre à l’épreuve.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


www.agadir.ma


www.ircam.ma


18<br />

Jury film documentaire<br />

Mylène SAULOY<br />

Présidente<br />

Née à Marrackech, armée à Paris<br />

d’un diplôme d’architecte et<br />

d’un doctorat en sociologie, Mylène<br />

Sauloy passe une vingtaine d’années<br />

en Colombie, d’où elle publie livres,<br />

chroniques et enquêtes. Elle assure<br />

la correspondance radio de RFI,<br />

réalise de nombreux reportages<br />

pour des magazines de télé et des<br />

documentaires pour plusieurs chaines<br />

sur les guerillas, les mouvements.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />

Charlotte Schiler<br />

Charlotte Schiler finance ses études<br />

d’actrice à London Academy of<br />

Music and Dramatic Art de Londres et<br />

au Conservatoire National Supérieur<br />

d’Art Dramatique de Paris en<br />

travaillant les étés comme la première<br />

femme garde-côte du littoral nord<br />

de son pays d’origine, le Danemark.<br />

Également danseuse, elle a intégré<br />

la Compagnie de la chorégraphie<br />

kényane Elsa Wolliaston à Paris et<br />

réalisé une vidéo pédagogique de<br />

60 minutes sur la danse africaine.


Jury film documentaire 19<br />

Ilham BOURIQUI<br />

Professeur de Communication/Médias<br />

à l’Ecole Nationale de Commerce<br />

et de Gestion, Université Ibn Tofail à<br />

Kénitra. Thèse nationale sur le Discours<br />

cinématographique dans le cinéma marocain en 2007. Plusieurs<br />

travaux de recherche et publications autour du cinéma et de la<br />

communication en entreprise.<br />

LUCA VULLO<br />

Luca Vullo is a writer, director and<br />

producer based between London<br />

and LA who has realized powerful<br />

documentaries well recognized internationally. The first<br />

successful documentary is “From Sulphur to Coal” released in<br />

2008, a social anthropological film on the consequences of<br />

the 1946 Italo- Belgian Pact, and the life of Sicilian miners in<br />

Belgium after WWII.<br />

SAID AOUBRAIM<br />

Marocain, né en 1959, Vit et<br />

travaille à Agadir, Enseignant<br />

des Sciences de la vie et de la terre<br />

et de la photographie à l’Institut de Journalisme d’Agadir.<br />

Artiste photographe, il est passionné d’anthropologie et de<br />

films documentaires et grand voyageur qui, accompagné<br />

de son appareil photo, a visité beaucoup de régions du<br />

monde. A son compte, une série d’exposition photo au<br />

Maroc et à l’étranger.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


20<br />

Jury Fiction<br />

Mustapa Qadery<br />

Président<br />

Enseignant chercheur à l’Université<br />

Mohammed V à Rabat. Spécialiste de<br />

l’anthropologie historique, il a participé<br />

à un film fiction ainsi qu’au film documentaire à vocation<br />

historique, notamment sur la période coloniale.<br />

Sana Soleman Elmansouri<br />

Hinnaya Taminsurit) est la première<br />

présentatrice de télévision Tamazight<br />

de l’histoire de la Libye notamment comme<br />

reporter des nouvelles de la guerre contre<br />

Kadhafi à Adrar N Nafussa en 2011. Son émission portait<br />

le nom de « Abrid n tgrawla ». Lors de cette émission, elle<br />

donnait la parole pour la première fois aux Amazighs pour<br />

parler de leurs problèmes dans leur langue.<br />

Abdallah Dari<br />

Réalisateur, producteur, et concepteur<br />

de films et de programmes pour la<br />

télévision. Surtout connu en tant que<br />

réalisateur, sa filmographie compte plusieurs films dont<br />

« Les sept vagues d’Imouran » 2001 , « Touf Tanir’t » 2004 et<br />

des émissions de télévision dont « Amouddou, 2002 à 2004<br />

en tant que concepteur et réalisateur de l’émission et<br />

« Timitar n’Toudert » 2006-2007 en tant que réalisateur.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Jury Fiction 21<br />

Frédérique Devaux Yahi<br />

D<br />

’origine Franco-kabyle, elle est Maître<br />

de conférences et chercheuse à<br />

l’Université de Aix/Marseille et auteure<br />

de nombreux articles et ouvrages,<br />

notamment De la naissance du cinéma<br />

kabyle au cinéma amazigh (L’Harmattan, <strong>2016</strong>). Réalisatrice<br />

de plus de trente films de recherche et de documentaires<br />

depuis 1980, en tant qu’artiste indépendante et pour la<br />

télévision. Ses films acquis par diverses institutions dans le<br />

monde ont été montrés dans des festivals internationaux.<br />

Mohand Kacioui<br />

Né à Tigzirt en Kabylie où il a exercé<br />

comme avocat au barreau de<br />

Tizi Ouzou avant de rejoindre Paris. A<br />

L’université de Versailles, il obtiendra<br />

un master 2 en droit international. En<br />

2007, il devient journaliste et rejoint la chaine Berbère TV.<br />

Depuis cette date, il y anime plusieurs émissions politiques<br />

et culturelles. En 2012, il organise une rencontre sur le<br />

cinéma Amazigh dans les locaux de Brtv. Il est membre<br />

fondateur de l’association Culture B qui a organisé plusieurs<br />

manifestations culturelles et artistiques à Paris. Depuis<br />

2013, dans le cadre de son activité à Berbère Télévision, il<br />

participe à l’organisation du Festival international des films<br />

berbères qui se déroule à Paris chaque année.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


22<br />

Film documentaire<br />

La guitare libre<br />

Retrace l’itinéraire<br />

personnel et artistique<br />

d’Ammouri M’barek.<br />

Un homme simple qui<br />

a su tirer avantage<br />

des conditions<br />

désavantageuses dans<br />

lesquelles il a vécu et qui<br />

a marqué de son propre<br />

sceau le chant et la<br />

musique marocaine.<br />

Ahmed Baidou<br />

Cinéaste né le 28<br />

septembre 1979 à<br />

Mirleft. Après une formation<br />

solide dans son domaine,<br />

il intègre, entre autres,<br />

l’équipe qui a réalisé :<br />

ammouddou. A son compte<br />

la réalisation de plusieurs<br />

films, dont le premier est<br />

intitulé «les poupées en<br />

roseaux» en 2006.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Film documentaire<br />

23<br />

Sergio Ghizzardi<br />

Né en 1964 à Liège. Monteur<br />

et Tv producteur, il<br />

collabore avec plus de 30 télévisions<br />

dans le monde BBC,<br />

RTE, RTBF, VRT, SVT, YLE, TVE,<br />

RTP, DR, Canal+, ETB, Televisa,<br />

TVP…) Il a été membre<br />

dans plusieurs commissions.<br />

Dossier de presse<br />

Centre interfédéral pour l’égalité des chances<br />

8 septembre 2014<br />

« Voyage sans retour » : pourquoi, comment et pour qui ?<br />

Pourquoi ?<br />

Pourquoi?<br />

Le documentaire « Voyage sans retour » se construit<br />

comme un voyage au cœur de la population<br />

Voyage sans retour<br />

immigrée et plus particulièrement auprès d’hommes<br />

et de femmes du troisième âge issus de la<br />

Ecommunauté st un marocaine film et turque. documentaire<br />

puis qui repartir. se construit<br />

Tous croyaient<br />

passer quelques printemps de l’autre côté de la<br />

méditerranée<br />

comme<br />

Cinquante ans plus<br />

un<br />

tard,<br />

voyage<br />

ces hommes et<br />

au<br />

leurs<br />

cœur<br />

femmes se sont installés<br />

de<br />

durablement<br />

la population<br />

de quitter mes immigrée enfants et mes petits et enfants plus pour<br />

en Belgique et<br />

y vivent leurs vieux jours. « c’est impossible pour moi<br />

refaire ma vie là-bas…J’ai perdu la place que j’ai laissé<br />

particulièrement auprès<br />

nous ouvrent d’hommes les portes des histoires et particulières, de<br />

là-bas… » Avec des témoignages forts, ces pionniers<br />

méconnues afin que nous puissions mieux percevoir<br />

femmes le présent et anticiper du l’avenir. troisième<br />

Leurs récits de vie<br />

suscitent de nombreuses questions qui nous font<br />

âge d’origine marocaine<br />

et sur une certaine ou forme turque.<br />

de reconnaissance à avoir<br />

réfléchir sur nous-mêmes, sur l’histoire de la Belgique<br />

à<br />

l’égard de ces vieux immigrés de l’ombre, arrivés<br />

avec des rêves plein la tête qui nous ouvrent<br />

aujourd’hui leur histoire avec pudeur et lucidité.<br />

L’année 2014 marque les 50 ans des accords de la Belgique avec le Maroc et la Turquie sur la « migration de<br />

travail », des accords bilatéraux conclus pour combler le manque de main d’œuvre dans notre économie en<br />

plein essor. Des hommes d’abord, rejoint progressivement par leur famille, redessinant les contours de notre<br />

société. Ces accords ont marqué notre pays tout comme ils ont marqué la Turquie et le Maroc.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


24<br />

Film documentaire<br />

Abderrazak<br />

Larbi-Cherif<br />

Né le 29 mars 1970 dans<br />

la région de Maâtkas en<br />

haute kabylie (Algérie), Abderrazak<br />

Larbi-Cherif obtient<br />

sa licence de journalisme de<br />

luniversité. Après 7 ans de<br />

service à Berbère Télévision<br />

comme présentateur du journal<br />

télévisé et d’une émission<br />

de débat politique, puis réalisateur<br />

et directeur technique,<br />

il rejoint France 24 où il exerce à ce jour en qualité de<br />

journaliste et réalisateur.<br />

De la maison blanche à l’océan bleu<br />

Le film raconte l’histoire<br />

de Cheikh El Hasnaoui (Si<br />

Mouh n Aâmar u Mouh, c’est<br />

son nom en kabyle). C’est un<br />

monument de la chanson<br />

algérienne en exil. Son histoire<br />

épouse parfaitement celle,<br />

tourmentée et tortueuse<br />

de sa terre. L’Algérie sous la<br />

colonisation.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Film documentaire<br />

25<br />

Pacheco Iborra<br />

W<br />

as born in Valencia in 1974. He<br />

is He graduated as a producer<br />

by the ECAM. He has been TV<br />

director in TeleMadrid, RTVv (C9) and TVE. This is<br />

his Third job.<br />

Longer Ifni Spanish province in<br />

1969, when it was ceded to<br />

Morocco. In 1965, the Franco<br />

regime enacted a law that<br />

will prevent, to many of the<br />

staff widows Moroccan former<br />

colony, drawing their pensions<br />

for widows.<br />

Las Viudas de Ifni<br />

AYARIE JIHENE<br />

e film racontre l’histoire des habitants<br />

Ldu village amazighe Zrawa, d’une<br />

architecture authentique au sud tunisien,<br />

délaissé par ses habitants qui étaitent<br />

obligés de le quitter en 1986 à l’époque<br />

de Bourguiba pour s’installer dans un<br />

autre présenté comme plus moderne.<br />

La belle architecture du village tombe<br />

petit-à-petit en ruine. Tamathiw<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


26<br />

Film documentaire<br />

Ali Reggane<br />

Né en 1982 à Ouadhias<br />

dans les montagnes de<br />

Kabylie. Après une formation<br />

dans le domaine du cinéma<br />

(photographe, caméramen,<br />

cadreur…), il réalise et produit<br />

son premier film «Justice<br />

rendue», avant de créer sa<br />

propre boite.<br />

Ifri N’teriel<br />

Démystification du mystère<br />

qui entoure la grotte<br />

appelée localement Ifri-<br />

N’teriel située au dessous<br />

du village relique Ait El Kaid<br />

de la commune Agouni<br />

Gueghrane à quelques<br />

encablures de la ville de<br />

Ouadhias. La grotte véhicule<br />

une légende insolitement<br />

partagée tel un leitmotiv par<br />

les habitants d’une curiosité<br />

euristique.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Film documentaire<br />

27<br />

Ayoub Ait Bihi<br />

Agé de 22ans et poursuit<br />

ses études en licence<br />

professionnelle de la<br />

gestion de production<br />

cinématographique et<br />

audiovisuelle. A son compte<br />

les courts métrages ‘’ BLOK<br />

NOTES’’,’’BIDAYA’’ et “En<br />

Mémoire”.<br />

Soulima Ino<br />

Le film Soulima-ino raconte<br />

l’histoire du cinéma Salam<br />

comme lieu historique,<br />

populaire qui fait la fierté<br />

des habitants d’Agadir.<br />

Attachés à ce monument<br />

d’histoire et de mémoire,<br />

Ait Ugadir s’opposent à<br />

sa destruction et à toute<br />

tentative d’annihiler son<br />

rôle symbolique.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


28<br />

Film documentaire<br />

OUDJEDI LARBI<br />

Né le 24/05/1982 à Sidi-Aich,<br />

en Algérie. ayant une bonne<br />

formation dans le domaine<br />

du cinéma, dont un Master 2<br />

PRO, Arts du spectacle Cinéma<br />

et audiovisuel, Réalisation et<br />

création à l’université de Paris VIII, il a joué le rôle<br />

principal dans un film long métrage en kabyle<br />

« La Malédiction » de Bellili Saïd, sorti en 2008 (France<br />

/ Algérie) et réalisé d’autres films et clips dont le<br />

documentaire « Fatiha et … le gaz », 26 minutes qui<br />

a eu le 1er prix Concours BRTV 2005.<br />

France-Algérie, histoire d’un soldat<br />

Le documentaire relate l’histoire d’un conscrit<br />

de l’armée française mobilisé durant la guerre<br />

d’Algérie, Monsieur MEYNARDIE Jean Louis. Il est<br />

devenu instituteur en Kabylie (Akfadou) dès 1960<br />

jusqu’à son retour définitif en France en 1975. Son<br />

épouse l’a rejoint en 1963 pour enseigner dans la<br />

même école.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Film documentaire<br />

29<br />

Ithri Irhoudane<br />

Née à Almis Marmoucha<br />

au Moyen Atlas, elle<br />

est scénariste, chercheure<br />

en littérature et critique de<br />

cinéma. Elle était membre<br />

de plusieurs commissions<br />

des festivals du film et a des<br />

écrits dans ce domaine.<br />

Tisseuse de rèves<br />

Une poignée de femmes<br />

berbères du Moyen-<br />

Atlas marocain, tisseuses de<br />

tapis à leurs heures de nuit,<br />

s’interrogent sur leurs savoirs,<br />

leurs traditions, leurs vies et<br />

leur devenir. Elles nourrissent<br />

en elles quantité de rêves<br />

dont elles laissent parfois<br />

entrevoir les lumières.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


30<br />

Court métrage<br />

Make Life From Death<br />

C<br />

’est l’histoire d’un petit<br />

enfant qui consacre<br />

son temps et sa réflexion<br />

pour sauver la nature et<br />

pour notre bien commun.<br />

Planter une semence,<br />

arroser une plante c’est<br />

aussi donner naissance à<br />

une planète qui meurt de soif.<br />

Lorsque l’amour de la nature est enraciné dans<br />

le cœur d’un enfant, tout son regard cible un<br />

objectif noble et universel «Sauver la planète».<br />

Et toute son inspiration vient pour prouver sa<br />

conviction.<br />

Enfin, le sérum d’un arbre est venu pour nous<br />

faire rappeler que la planète n’est pas héritée<br />

de nos ancêtres, mais prêtée aux générations<br />

futures.<br />

«Sauvons la planète».<br />

Abderrahman EL ABDI<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Court métrage<br />

31<br />

ALLEGORIA-TUGNA<br />

Est avant tout un Poème<br />

Cinématographique<br />

qui met en paroles une<br />

représentation allégorique<br />

d’une très ancienne<br />

construction historique qui<br />

est devenue un monument<br />

et auquel nous avons donné une conscience<br />

humaine pour en faire le protagoniste principal<br />

du film. Ce monument qui apparaît dès les<br />

premières images nous parle à propos d’un<br />

texte poétique que nous a écrit le poète et<br />

auteur de plusieurs livres Noufel Bouzeboudja.<br />

ALLEGORIA est en plus un appel à la protection<br />

de nos cieux nocturnes qui sont mis en danger<br />

par les humains faisant un mauvais usage de<br />

l’éclairage urbain qui gaspille énormément<br />

d’énergie et contamine le ciel nocturne et sa<br />

voûte céleste, patrimoine de tous les humains.<br />

Nobilis Bellator<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


32<br />

Court métrage<br />

AMAN<br />

La vie devient très dure<br />

pour le jeune Bentago,<br />

sa mère Nira et tous les<br />

habitants de Thein Cave<br />

de Tendal. Le bon Dieu<br />

semble leur a tourné le dos<br />

et leur situation devient de<br />

plus en plus désespérée.<br />

Taman, l’Homme magique,<br />

vient enfin à leur aide.<br />

Estrella Monterrey<br />

Dans notre maison<br />

C<br />

’est juste une histoire de<br />

chez nous à propos de<br />

la culture, dans l’espace et<br />

dans le temps.<br />

Amar Amarni<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Court métrage<br />

33<br />

Chaâbano<br />

La grande douleur, est d’être<br />

séparé. Nous portons en nous<br />

avec la joie d’être vivant, de<br />

nous sentir animalement existant,<br />

l’amer regret de non-être. La<br />

mère qui nous a nourris de sa<br />

chaire, la terre maternelle qui<br />

nous recevra, sont les corps qui<br />

nous rattachent au non-être, ou si l’on veut, à l’origine<br />

ineffable, au tout dont nous nous sentons cruellement<br />

séparés…<br />

« Jean Amrouche, chants berbères de Kabylie »<br />

Chaabano, bon citoyen, père de famille. Quitte sa<br />

maison à la recherche de ce que son destin lui réserve.<br />

Pour nourrir ses enfants, mais le malheur est toujours sur<br />

son chemin. là où il va, il est chaque fois rejeté. C’est<br />

aussi le sort de tout simple individu écarté et écrasé<br />

dans sa propre société.<br />

Un film muet qui raconte des passages vrais, dans<br />

notre société, avec de la comédie gestuelle et du<br />

symbolisme.<br />

Mourad Bouamrane<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


34<br />

Court métrage<br />

Honey and old cheese<br />

Hassan a obtenu son visa<br />

et se prépare à quitter<br />

son village Tizi n ouchen au<br />

Maroc pour rejoindre son<br />

père aux Pays-Bas. En quittant<br />

son pays natal, il sera immigré<br />

et étranger dans le pays des<br />

autres. L’histoire retrace les<br />

moments de départ dans un<br />

style à la fois émouvant et<br />

comique.<br />

YASSINE EL IDRISSI<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Court métrage<br />

35<br />

2 Faces Pour 1 Vie<br />

Chaque soir, après avoir<br />

fait sa prière, Abbas<br />

se met à boire en plein air<br />

célébrant la fortune héritée<br />

de son père. Mais la vie<br />

d’Abbas a deux faces.<br />

Mohamed<br />

BOUZAGGOU<br />

J’ai Envie<br />

C<br />

’est l’histoire d’un<br />

handicapé qui reste<br />

toujours près de chez lui. Un<br />

beau jour il voit trois jeunes<br />

garçons qui jouent<br />

avec des bicyclettes sans pouvoir<br />

jouer avec eux. L’un des trois trouve<br />

la solution.<br />

KAMAL SEHAKI<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


36<br />

Court métrage<br />

LYDIA<br />

Jeune femme kabyle,<br />

rejoint son mari en<br />

France. Mais est-ce<br />

l’endroit dont elle rêvait ?<br />

Anita<br />

LEWTON-MOUKKES<br />

MAH<br />

Dans les Canaries<br />

amazighes, une femme<br />

décide de se soulever<br />

contre le pouvoir d’un chef<br />

de tribu qui voulait imposer<br />

une loi anti-femmes.»<br />

Armando Ravelo<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Court métrage<br />

37<br />

Je te promis...<br />

Sur les chemins qui montent<br />

vers les lieux de sa jeunesse,<br />

et au long des sentiers escarpés<br />

et sinueux, Allili arpente en<br />

silence le cheminement de ses<br />

pensées, dévoilant peu à peu<br />

l’histoire de sa sœur Baya et<br />

le fardeau qu’il porte depuis<br />

l’enfance et qui le lie à cette<br />

dernière.<br />

MOHAMED YARGUI<br />

Ça, c’est l’espoir<br />

Un<br />

hommage<br />

symbolique pour la<br />

femme kabyle, militante<br />

et défendatrice de la<br />

langue et la culture<br />

Amazighes<br />

RIDA AMRANI<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


38<br />

Court métrage<br />

TINZERT<br />

L<br />

’apparence est u n obstacle<br />

insurmontable. Souvent,<br />

il prend le dessus sur<br />

l’essence, les qualités humaines.<br />

Mokrane ne fait<br />

pas l’exception. Mécanicien<br />

de métier, il vit seul, accablé par son<br />

allure physique. Il se mure dans le silence et<br />

étouffe son souhait d’approcher sa dulcinée.<br />

Mais un jour, il décide de se révolter et franchir<br />

son angoisse. Verra-t-il son courage se transformer,<br />

devant ses yeux fanés, en un sentiment<br />

de dépit et de naïveté?<br />

Mourad Khan<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


40<br />

Jury Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

DRISS AZDOUD<br />

Président<br />

Directeur de recherche arts,<br />

littérature et audivisuel.<br />

Enseignant des arts visuels.<br />

Président et membre dans de<br />

nombreux jurys de sélection ou<br />

de compétition dans des festivals<br />

de cinéma.<br />

SALLOU MHEMMED<br />

Directeur des Etudes Artistqiues<br />

et des Expréessions Littéraires<br />

et de la Production audiovusuel<br />

à l’IRCAM, A travaillé au Ministère<br />

de la Culture dans la Direction du<br />

patrimoine culturel. Membre de<br />

la commission du jury du Festival<br />

National du Film de Tanger, session de 2008, Membre du Prix<br />

National de la Presse, sessions de 2009 et 2011, Membre de<br />

la commission de séléction des films du Festival National du<br />

Court Métrage, session de 2009, Membre de la commission<br />

du Cahier blanc sur le cinéma.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Jury Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

41<br />

BRAHIM HASNAOUY<br />

Enseignant Chercheur à I<br />

‘Institut Royal de la Culture<br />

Amazighe, Docteur en<br />

genres artistiques et littéraires<br />

modernes. Plusieurs articles sur<br />

le cinéma, la télévision et la publicité. Enseignent<br />

l’initiation au cinéma à la faculté des lettres et des<br />

sciences humaines D’Agadir. Membre de jurys de<br />

plusieurs festivals de cinéma.<br />

ALI MOURYF<br />

Chercheur à l’Institut Royal<br />

de la Culture Amazighe<br />

(IRCAM). Titulaire d’un Doctorat<br />

en Sciences de l’Éducation<br />

à l’Université Mohammed V<br />

de Rabat. Ses travaux de recherche portent sur<br />

l’enseignement de l’histoire et la construction de<br />

l’identité nationale ainsi que les fonctions éducatives<br />

et sociales du discours scolaire au Maroc.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


42<br />

Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

Chaque année, le Festival Issni n Ourgh international du<br />

film amazighe organise le prix national de la culture<br />

amazighe, catégorie film, décerné à l’occasion de la<br />

commémoration du discours royal d’Ajdir du 17 octobre<br />

2001, par l’Institut royal de la culture amazighe, au meilleur<br />

film en compétition. Ce prix a pour objectif d’encourager<br />

la production cinématographique amazighe et d’instaurer<br />

la culture du 7ème Art chez les jeunes.<br />

HASSAN OUBRAHIME<br />

Le film raconte le quotidien des<br />

petits enfants scolarisés, dans le<br />

Haut Atlas, qui se lancent dans<br />

un périple à hauts risques. Les<br />

paysages périlleux, les neiges, les<br />

pluies et les crues, qui menacent<br />

la vie de ces petits enfants en tout<br />

temps, notamment en hiver, rendent<br />

l’accès à l’école difficile, et parfois<br />

impossible.<br />

Seule l’envie d’accéder au savoir et la soif de s’instruire<br />

leur donnent le courage de surmonter tous les risques et<br />

toutes les souffrances.<br />

PRIX DU SAVOIR<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Prix national de la culture Amazighe 2015 43<br />

AZLARABE ALAOUI<br />

Dans une province reculée<br />

au pied de l’Atlas, vit<br />

une famille amazighe<br />

modeste de charbonniers.<br />

Le père Ouchen, arrogant<br />

et rustre exerce le métier de<br />

charbonnier qu’il a hérité<br />

de ses ancêtres et désire<br />

léguer cet héritage à son<br />

fils mais malheureusement<br />

le destin le prive de garçon qui serait apte à lui<br />

succéder, et décide alors de changer sa fille<br />

aînée, en garçon Androman.<br />

Androman qui revit<br />

les mutations de son<br />

corps adolescent et<br />

les attitudes féminines<br />

que trahissent sa<br />

fausse apparence<br />

masculine, sera<br />

réticente à sa volonté.<br />

Hantée par l’envie de<br />

redevenir femme, elle<br />

tombera amoureuse.<br />

ANDROMAN<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


44<br />

Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

Oussaih Abdelaziz est réalisateur<br />

et producteur,<br />

né en Belgique en 1972. Il a<br />

fait ses débuts en tant qu’acteur avec des rôles<br />

de théâtre au sein de la troupe Tifawine. La première<br />

de ses réalisations, «Talalite», qui a été tourné<br />

en Belgique est suivie de «Ammi moussa», la<br />

série pour enfants qui a rencontré un franc succès<br />

auprès du grand public. D’autres films vont voir le<br />

jour «lhilte touf lâar», «Talouht lwalidayn», «Tirroukzza<br />

n Tmghart» et le téléfilm «Tiniguite» avec le quel<br />

il entame une filmographie fructueuse .<br />

ASIGGL<br />

Dans un village du Souss, les<br />

gens vivent dans une routine<br />

ennuyeuse. Une vie où règne<br />

le désespoir total à cause de<br />

la dictature d’un « Amghar »,<br />

chef du village qui les<br />

exploite, exproprie leurs terres,<br />

gaspille l’eau et provoque<br />

quotidiennement les habitants.<br />

Tout le village rentre dans un<br />

tourbillon, les événements se<br />

succèdent et des stratégies<br />

individuelles se mettent en place pour trouver la<br />

clé et se rapprocher de l’amghar. Un seul couple<br />

a une autre position et pense à sauver leur village.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />

OUSSAIH ABDELAZIZ


Prix national de la culture Amazighe 2015 45<br />

ISMEIL LAOUEJ<br />

Tanzruft et Idir sont<br />

deux jeunes sahraouis<br />

qui s’aiment. Après<br />

l’enlèvement du père,<br />

leur enfant, Idir, grandit<br />

avec sa maman. Malgré<br />

l’éloignement de son mari et la solitude dans la<br />

quelle elle vit, et pour exprimer son attachement<br />

au Sahara, elle garde les traces de ses pieds<br />

et celles des pieds de son fils sur le sable en les<br />

protégeant avec des feuilles de palmier.<br />

LA TRACE<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


46<br />

Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

HASSAN AMARIR<br />

Nul ne peut nier l’importance<br />

que notre société<br />

d’aujourd’hui accorde<br />

aux apparences surtout<br />

au niveau des entretiens.<br />

Notre court métrage «lkompli» traite ce sujet<br />

dont les jeunes d’aujourd’hui souffrent ; en guise<br />

d’exemple Hicham : un jeune marocain cultivé,<br />

ayant des compétences scientifiques qui normalement<br />

pouvaient lui assurer un travail.<br />

LKOMPLI<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

47<br />

Ahmed Baidou<br />

Cinéaste né le 28 septembre<br />

1979 à Mirleft. Après une<br />

formation solide dans son<br />

domaine, il intègre, entre<br />

autres, l’équipe qui a réalisé :<br />

«ammouddou». A son compte,<br />

la réalisation de plusieurs films,<br />

dont le premier est intitulé « les<br />

poupées en roseaux » en 2006.<br />

La guitare libre<br />

Retrace l’itinéraire personnel<br />

et artistique d’Ammouri<br />

M’barek. Un homme simple<br />

qui a su tirer avantage des<br />

conditions désavantageuses<br />

dans lesquelles il a vécu et<br />

qui a marqué de son propre<br />

sceau le chant et la musique<br />

marocaine.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


48<br />

Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

REDOUAN HARBAL<br />

L<br />

e personnage principal de ce film<br />

a pris la décision d’aller en prison<br />

même si réellement il n’était pas<br />

impliqué dans l’affaire de possession<br />

du cannabis. Cette décision est<br />

elle même un geste héroïque, Zaïmi<br />

avant de jouer le rôle du héros il l’est déjà dans<br />

la réalité. Cette expérience et tout ce que Zaïmi<br />

a vécu en prison l’ont beaucoup marqué et ont<br />

impacté sa vie personnelle et professionnelle. Il a<br />

décidé de laisser tomber son travail et de risquer<br />

sa vie pour renoncer à l’emprisonnement de son<br />

père. Zaïmi est un acteur<br />

qu’on a pu découvrir<br />

grâce aux ateliers de<br />

cinéma organisés en<br />

prison.<br />

ZAÏMI LE HÉROS<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

49<br />

MOHAMED ELMOUAAINE<br />

Une aventure vécue par<br />

KAR-ISK, une personnalité<br />

virtuelle portant les valeurs<br />

morales et culturelles d’un<br />

élève qui s’appelle KARIM et<br />

celles des lettres amazighes<br />

(ISKKILN) nommés « tifinagh »<br />

LA MÉMOIRE D’UN SOULIER<br />

Le film traite les<br />

conditions de la<br />

scolarisation de la fille<br />

en milieu rural et celles<br />

en milieu urbain. sontce<br />

toujours les bonnes<br />

conditions matérielles<br />

et morales qui sont le<br />

secret du succès ?<br />

LA VIE DE KAR-ISK<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Prix national de la culture Amazighe 2015<br />

51<br />

MASSOUD BOUGARN<br />

LALLA TAWALLAT<br />

Un film<br />

historique<br />

qui raconte<br />

l’histoire de<br />

la Sainte<br />

‘’TAALLAT’’<br />

ayant vécue au 13 ème siècle<br />

de l’hégire. Son mausolée<br />

est situé à Tasagdalt (Ilalen<br />

Souss)<br />

ABDESLAM ELMANNANI<br />

Le film raconte l’histoire d’un<br />

couple qui découvre qu’il<br />

aura un bébé handicapé ce qui<br />

menace leur foyer.<br />

Est-ce que le couple<br />

pourra dépasser<br />

cette situation ?<br />

LA MEME CHOSE<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


52<br />

Long mètrage<br />

TAWSSNA<br />

C<br />

’est l’histoire de<br />

trois filles orphelines<br />

dés leurs bas âge qui<br />

se trouvent sous la<br />

responsabilité de leur<br />

oncle. Les filles quittent le village et s’installent dans un<br />

village où gouverne un homme sage et juste. Par leur<br />

intelligence les filles sont connues dans tout le village<br />

et le gouverneur convoqué leur oncle. Du coup c’est<br />

la grande surprise…<br />

O ussaih Abdelaziz<br />

est réalisateur et<br />

producteur, né en<br />

Belgique en 1972. Il a<br />

fait ses débuts en tant<br />

qu’acteur avec des<br />

rôles de théâtre au sein<br />

de la troupe Tifawine. La<br />

première de ses réalisations, «Talalite», qui a été<br />

tourné en Belgique est suivie de «Ammi moussa»,<br />

la série pour enfants qui a rencontré un franc<br />

succès auprès du grand public. D’autres films vont<br />

voir le jour «lhilte touf lâar», «Talouht lwalidayn»,<br />

«Tirroukzza n Tmghart» et le téléfilm «Tiniguite» avec<br />

le quel il entame une filmographie fructueuse .<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Sahel Sounds, L’improbable,<br />

and Tenere Films present<br />

Akounak Tedalat Taha Tazoughai<br />

Long<br />

“Rain the<br />

mètrage<br />

Color Blue with a Little Red in it” 53<br />

directed by Christopher Kirkley<br />

in collaboration with Mdou Moctar and Jerome Fino<br />

A revolutionary story of one musicians struggle to make it, against all<br />

odds, in the winner takes all Tuareg guitar scene of Niger.<br />

AKOUNAK<br />

Akounak<br />

Raconte<br />

l’histoire universelle<br />

d’un musicien<br />

touarègue appelé<br />

Running Time: 75 minutes<br />

Format: HD 16:9 STEREO<br />

Exhibition Format: Blu-Ray PAL<br />

Language: Tamashek<br />

Mdou Moctar. Ce film ethnographique raconte<br />

Subtitles: English, French, and Spanish available<br />

les nouvelles techniques de collaboration interculturelle.<br />

Contact<br />

Christopher Kirkley - SAHELSOUNDS, Portland - sahelsounds@gmail.com<br />

Jerome Fino - L’improbable, Marseille - jer.jrm@gmail.com<br />

Christopher Kirkley est<br />

directeur et producteur.<br />

Il est fan de la musique<br />

et de ses archives<br />

au Sahel et à Ouest Africa.<br />

Il s’intéresse à la musique<br />

populaire contemporaine<br />

et les traditions<br />

locales.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


54<br />

Long mètrage<br />

AWHID<br />

L<br />

’exploration d’un lourd<br />

secret de famille et<br />

l’histoire d’un enfant<br />

(Asalas) qui a perdu ses<br />

parents dans les inondations<br />

d’Alger de 2001.<br />

Une cousine lointaine<br />

(Haluma)aisée et sans<br />

héritier s’organise pour<br />

enlever l’enfant à sa<br />

grand mère (NnaAldjia).<br />

Djamal Guenif est réalisateur,<br />

né en avril 1973 en<br />

Kabylie, Algérie. Il a fait des<br />

études supérieures en audiovisuel,<br />

option image. A son<br />

compte la réalisation de plusieurs<br />

films courts métrages<br />

«Swav I3awjen» (2004), «le<br />

planton» (2005) et un Long<br />

Métrage «AWHID» (2015).<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Long mètrage 55<br />

MALAK<br />

Le film traite de l’histoire<br />

d’une fille qui<br />

s’appelle Malak qui<br />

guette Youssef, jeune<br />

entrepreneur. En cachant<br />

son identité, elle<br />

a réussi à décrocher<br />

un poste à son entreprise.<br />

Une relation d’amour entre les deux s’installe<br />

avant qu’elle pense à maintes reprises à le tuer<br />

pour se venger de sa sœur, qui ce serait suicidée<br />

à cause de son amour pour Youssef.<br />

Boubakdy Fatima est un nom<br />

incontestable dans le domaine<br />

du cinéma marocain.<br />

Elle est réalisatrice et scénariste<br />

d’une grande expérience<br />

avec une série de films, téléfilms<br />

et courts métrages en<br />

arabe classique, arabe dialectal<br />

et en amazighe depuis<br />

1999. Parmi ses films en amazighe<br />

: «Kabran Hmad» (1999),<br />

«ran kullu ddunit» (2000),<br />

«Hemmou u Namir» (2001) et<br />

«Malak» (<strong>2016</strong>).<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


56<br />

Long mètrage<br />

ISEGMI-N-TAYRI<br />

Arrêt de bus! C’est<br />

là où le destin a<br />

dessiné le chemin de<br />

la relation de Idir un<br />

jeune homme médecin,<br />

orphelin de père,<br />

issu d’une famille<br />

pauvre. il vit avec sa<br />

maman Taous qui<br />

souffre de problèmes<br />

de santé, et Amel<br />

la fille gâtée de son<br />

papa chef de chantier…<br />

Medjnah lounes est un<br />

jeune producteur et<br />

réalisateur kabyle algérien,<br />

né 13/01/1983 à Larbaa n<br />

Ath Irathen. Il est Directeur de<br />

production et comédien dans<br />

le film « Imttawen n lefraq ». Son<br />

premier film est intitulé « Tagara »<br />

en 2013, le deuxième « Tikillax »<br />

en 2014 et une émission intitulée<br />

« La vie d’un artiste » en <strong>2016</strong>.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Long mètrage 57<br />

LES CORDES DE LA VIE<br />

Assim, le pauvre et<br />

Mina la bourgeoise<br />

s’aiment. Un accident de<br />

la route va tout changer.<br />

Mohamed BOUZAGGOU est scénariste,<br />

directeur d’écriture, romancier,<br />

coréalisateur et Producteur exécutif. Mises à<br />

part ses œuvres littéraires, il a à son compte,<br />

plusieurs œuvres «Le Mardi» et «Fakansi» (2012),<br />

«Début de la fin» (2014), «2 faces pour une vie»<br />

(2015) et «Stop» (2014), «Politika» et «les cordes<br />

de la vie» (<strong>2016</strong>), et un clip vidéo de la troupe<br />

In u Mazigh en 2015 et une série de productions<br />

audiovisuelles de téléfilms, de sitcoms, et de<br />

longs métrages.<br />

K<br />

halid Maadour est acteur, réalisateur et<br />

scénariste Franco-Marocain, Remarqué<br />

en 1993 par le réalisateur Jean Marbœuf «film<br />

Pétain», Khalid Maadour débute sa carrière<br />

dans la série «Madame le Proviseur». Il travaille<br />

sous la direction de réalisateurs comme Bertrand<br />

Blier, Jean-Jacques Zilbermann «Les Fautes<br />

d’orthographe», Michel Hazanavicius «OSS 117:<br />

Le Caire, nid d’espions», Albert Dupontel ,Jean<br />

Dujardin ainsi que Raja Gosnell.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


58<br />

Long mètrage<br />

AMOUR & ARGENT 2<br />

Sabrina, mère de deux filles<br />

et samir. père d’un garço;<br />

les enfants, aujourd’hui<br />

adultes, se rencontrent, mais<br />

ils ignorent tous du passé<br />

jusqu’à ce que la vérité se<br />

révèle…<br />

Djamel kacher est un jeune réalisateur, né le 06<br />

décembre 1981 à Larbâa-Nath-Irathen, à Tizi-<br />

Ouzou, Algérie, Il a fait ses études de cinéma et de<br />

photographe à l’école *elhatamia* à Tizi Ouzou<br />

Algérie. Scénariste et réalisateur, il signe plusieurs<br />

films documentaires comme celui sur le chanteur<br />

kabyle Dali Omar.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Long mètrage 59<br />

LE COMBAT DU COEUR<br />

Sarah est une fille issue<br />

d’une famille berbère<br />

pauvre et réservée. Elle<br />

vit l’enfer à la maison.<br />

Après avoir eu son<br />

BAC, on lui a interdit de<br />

rejoindre l’université.<br />

Elle décide alors de se<br />

suicider. Le jeune Wassim,<br />

fils unique d’une famille<br />

riche et moderne, la<br />

sauve miraculeusement.<br />

Rahal Mohamed est né le<br />

19 février 1980 à Béchloul.<br />

Formé en matière de théâtre<br />

et de cinéma, il a une<br />

expérience professionnelle<br />

importante dans le domaine<br />

cinématographique et de<br />

ce fait il a eu le 2e prix au<br />

festival d’Oum Elbouaqi<br />

(2011).<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


60<br />

Cinéma à Thème<br />

Femmes ! Vie ! Liberté ! »... De Paris à<br />

Kobane, du Kurdistan de Turquie au<br />

Sinjar en Irak - qu’elles viennent tout juste<br />

d’arracher à la barbarie de Daesh - des<br />

centaines de femmes scandent le même<br />

slogan à l’unisson.<br />

Kalachnikov dans une main, contrat social<br />

dans l’autre, de jeunes combattantes aux<br />

sourires éclatants paradent dans leurs<br />

jeeps et redonnent espoir aux femmes<br />

de la région, victimes des atrocités djihadistes, mais aussi d’un<br />

patriarcat misogyne et oppressant. Au Rojava – le Kurdistan de<br />

Syrie – elles vivent une révolution des femmes au sein d’une<br />

révolution sociale.<br />

Ces combattantes ne surgissent pas là par hasard. Elles sont les<br />

héritièrès d’un mouvement créé il y a bientôt 30 ans en Turquie<br />

et renforcé dans les montagnes du Qandil au nord de l’Irak : « le<br />

parti des femmes libres ». Sa fondatrice, Sakine Cansiz, devenue<br />

une icône, a été assassinée à Paris en janvier 2013. D’abord inité<br />

au sein du PKK (le parti des travailleurs<br />

du Kurdistan), ce mouvement radical<br />

rassemble aujourd’hui des centaines de<br />

femmes venues de France, d’Allemagne,<br />

de Suède qui ont rejoint des compagnes<br />

syriennes, irakiennes, iraniennes ou turques<br />

Et tandis que de jeunes Europééns<br />

rallient Daesh et son califat barbare, elles<br />

poursuivent un objectif ambitieux : changer<br />

l’histoire du Moyen Orient en mettant en<br />

place – les armes à la main - une société<br />

démocratique, écologique, basée sur<br />

l’égalité hommes/femmes. Une société où<br />

les femmes constitueraient bien une moitié<br />

réjouissante de l’humanité.<br />

MYLENE SAULOY<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com<br />

GIRLS WAR


Cinéma à Thème<br />

61<br />

NIQUAB NI SOUMISE<br />

Babette, une jeune femme obsédée<br />

par la peur de se faire avoir dans<br />

sa recherche d’un appartement à<br />

Paris, mesure méticuleusement tous<br />

les appartements visités. Un jour, elle<br />

se rend dans un appartement au point<br />

chaotique qu’elle ne parvient pas à<br />

le mesurer. Son aventure prend une<br />

tournure insolite quand elle se déguise<br />

sous un niquab afin de ne pas se faire<br />

reconnaître.<br />

SCHIOLER CHARLOTTE<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


62<br />

Cinéma à Thème<br />

TIMBUKTU<br />

Avertissement : des<br />

scènes, des propos<br />

ou des images peuvent<br />

heurter la sensibilité des<br />

spectateurs<br />

Non loin de Tombouctou<br />

tombée sous le joug des<br />

extrémistes religieux,<br />

Kidane mène une vie<br />

simple et paisible dans<br />

les dunes, entouré de sa<br />

femme Satima, sa fille<br />

Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.<br />

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de<br />

terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la<br />

musique et les rires, les cigarettes et même le football…<br />

Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de<br />

résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent<br />

chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques.<br />

Kidane et les siens semblent un temps épargnés par<br />

le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule<br />

le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le<br />

pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée.<br />

Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces<br />

occupants venus d’ailleurs…<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Cinéma à Thème 63<br />

ABDERRAHMANE<br />

SISSAKO<br />

Abderrahmane<br />

Sissako<br />

(également crédité sous<br />

le nom de Dramane Sissako)<br />

est un cinéaste et producteur<br />

mauritanien, né le 13 octobre<br />

1961 à Kiffa.<br />

Le thème principal de son œuvre<br />

est l’exil, le déplacement. Il<br />

peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En<br />

2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le<br />

César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.<br />

Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali,<br />

où il suit une partie de ses études primaires et secondaires.<br />

Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en<br />

Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK<br />

(Institut fédéral d’État du Cinéma) de 1983 à 1989.<br />

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe<br />

en France. En 1994, Il obtient, lors du 4e Festival du cinéma<br />

africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son<br />

film «Octobre». En 1999, lors de la 9e édition de ce même<br />

festival, il reçoit le Prix du meilleur long métrage pour «La<br />

Vie sur terre», tourné l’année précédente.<br />

Il est également conseiller culturel pour le chef de l’état<br />

mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz1.<br />

Abderrahmane Sissako est aussi président de la Ciné<br />

Fabrique, une école de cinéma et de multimédia basée à<br />

Lyon.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


64<br />

Cinéma à Thème<br />

Icon Entertainment<br />

en collaboration avec<br />

l’Ambassade des Etats-Unis<br />

présente<br />

TALIBÉ<br />

<br />

TALIBÉ<br />

Raouf, un talibé, vit avec son<br />

maitre coranique qui lui fait<br />

observer les préceptes et les<br />

recommandations religieuses<br />

qui sont basées sur l’oralité, la<br />

mémorisation des versets et de la<br />

science coranique ; la mendicité<br />

et la soumission. Ali, étant un<br />

homme d’esprit viril et terroriste qui<br />

profite de l’ignorance des enfants<br />

pour se venger de la population,<br />

va convaincre enfin Raouf de fuir son maitre pour venir vivre avec<br />

lui. Le paradis, la belle vie sont les promesses qui vont changer la<br />

psychologie de Raouf pour rejoindre le grand terroriste.<br />

Mais sa vision de mener une vie de riche et de se faire garantir<br />

une place au paradis connaitra un échec très décevant.<br />

OLIVIER MEDJIGBODO<br />

& TIBURCE BOCOVO<br />

Est un jeune réalisateur béninois. Il a<br />

fait ses études de cinéma à l’Institut<br />

supérieur des métiers de l’audiovisuel<br />

(ISMA-BENIN). Il a réalisé un court<br />

métrage intitulé «AVO-le rituel». Ce<br />

court métrage qui a fait de lui le<br />

meilleur réalisateur de sa promotion<br />

et gagne 4 prix pour les meilleurs films<br />

d’école organisé par isma. Il est réalisateur et scénariste<br />

au sein du groupe ICON-ENTERTAINMENT. Il prend part à<br />

la formation Américan Film Showcase (AFS) organisée par<br />

l’Ambassade des Etats-Unis près le Bénin.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Off<br />

65<br />

Programme Dcheira<br />

Programme Faculté<br />

Programme Tarasst<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Hors Compétition<br />

67<br />

TIZGUI<br />

Ce film est un canevas qui retrace le patrimoine immatériel du<br />

pays, au coeur du Maroc et plus précisément au sud Est, où<br />

les nomades cohabitent avec les Amazighs dont les traditions et<br />

les mœurs les réunissent depuis la nuit des temps.<br />

IBRAHIM AKHDIM<br />

Né à Meknès en 1987,<br />

est Lauréat du BTS<br />

audiovisuel ayant une Licence<br />

professionnelle en cinéma et<br />

un Master spécialisé en cinéma<br />

documentaire de création à<br />

Tétouan.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


68<br />

Hors Compétition<br />

LHAJ EZZWI<br />

Le film raconte l’histoire de Haj Izwi,<br />

commerçant tricheur du miel.<br />

Malgré son intelligence, une bande<br />

de voleur lui vole des bouteilles de<br />

miel, préparées à la vente. Dans sa<br />

quête pour trouver ses bouteilles, il<br />

rencontre Sara, qu’il croyait riche,<br />

et elle accepte de se marier avec<br />

lui tout en croyant également que<br />

lui aussi est riche. En découvrant<br />

la réalité, Haj Izwi quitte Sara et<br />

revient à sa première femme, qui,<br />

en découvrant le deuxième mariage de son mari, décide de<br />

l’embêter. L’histoire est racontée dans style comique.<br />

SATOURI OUADIA<br />

Est un jeune réalisateur passionné<br />

de théâtre et du cinéma. Après<br />

une série de formations dans ces<br />

domaines depuis 2004, il se lance<br />

dans des expériences professionnelles<br />

fructueuses. Il a à son compte des<br />

participations comme metteur en<br />

scène des pièces théâtrales, réalisation<br />

de films ou assistant réalisateur de clips<br />

est films vidéos.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Colloque<br />

69<br />

Consciente de l’importance des débats intellectuels et<br />

des réflexions scientifiques pour promouvoir la culture<br />

cinématographique dans notre région, l’association organise<br />

un colloque national les 30 et 31 Octobre <strong>2016</strong> autour de « cinéma<br />

et société », en présence de chercheurs et de spécialistes de<br />

domaine : Mohammed Chouika, Bouchta Frkzaid, Houssni Mbark,<br />

Ammeur Cherqui, Hamid Tbatou, Rachid Najib, Ilham Bouriqui,<br />

Jawad Redouani, Driss Azdoud et Abdelâli Talmensour.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


70<br />

Présentation et dédicace d’ouvrage<br />

Frédérique Devaux<br />

Yahi<br />

L’ouvrage «Naissance du cinéma<br />

kabyle au cinéma amazigh»<br />

prend appui sur les trois premiers<br />

films kabyles, «La Colline oubliée»,<br />

Abderrahmane Bougermouh (1996),<br />

«Machaho», Belkacem Hadjadj<br />

(1996), «La Montagne de Baya», Azzedine Meddour (1997), et<br />

se poursuit avec le premier film «chaoui», «La maison jaune» de<br />

Amor Hakkar (2008), avant de faire un détour vers le cinéma<br />

berbère marocain, aux côtés de son initiateur Mohamed<br />

Merniche.<br />

L’auteur s’intéresse tout naturellement au contexte politique<br />

et social ayant accompagné la naissance des œuvres, et aux<br />

requêtes des Imazighen les ayant précédée.<br />

Il semblerait que cet essai soit le premier ouvrage à mettre en<br />

perspective ces baptistaires d’une possible cinématographie<br />

Tamazight.<br />

«C’est (…) une manière de parler<br />

positivement de la «Berbérie», à<br />

l’encontre de tout ce que l’on<br />

entend ou avons entendu et<br />

qui tend à minorer les luttes et<br />

les réalisations des Imazighen,<br />

en les cantonnant à des<br />

revendications sans lendemain.<br />

Oui, la Kabylie peut être, peut<br />

avoir été et sera sans doute le<br />

berceau d’œuvres importantes<br />

pour le 7ème art.» Entretien avec<br />

Aomar MOHELLEBI, L’Expression<br />

DZ, 30 avril <strong>2016</strong>.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Présentation et dédicace d’ouvrage<br />

71<br />

Le Festival Issni n Ourgh international du film amazighe<br />

encourage la recherche scientifique sur le cinéma<br />

amazighe. A côté des colloques organisés chaque édition,<br />

il encourage la publication des livres. Dans ce sens, le Festival<br />

publie cette année 3 livres : -1Les représentations des juifs<br />

dans le cinéma amazighe (en anglais) -2 Actes du colloque<br />

cinéma et société -3 ,<strong>2016</strong> Le cinéma amazighe, tatouage du<br />

mémoire et interrogation sur soi (en arabe).


www.regionsmd.com


Exposition<br />

73<br />

Dr. Ahmed Oudades<br />

Docteur Ahmed Oudades<br />

est médecin généraliste<br />

à Aghbala n Ait Sokhman<br />

depuis les années 90. Il a effectué<br />

des études de médecine en<br />

Russie. Il est passionné par la<br />

photo. Depuis son installation<br />

comme médecin, il a immortalisé<br />

de nombreuses cérémonies et<br />

paysages de la région en toutes<br />

saisons, ainsi que de nombreuses<br />

personnes qui racontent l’histoire<br />

de la conquête coloniale. Il a<br />

exposé à plusieurs reprises lors<br />

des rencontres des associations<br />

culturelles à Aghbala, Meknès,<br />

Khénifra, Lqsiba....<br />

Cette exposition autour de<br />

la lumière et des ombres<br />

est une nouvelle voie dans<br />

sa carrière. Entre image réelle et<br />

fictive, l’artiste laisse s’exprimer les<br />

émotions profondes de l’humain<br />

dans la nature.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


74<br />

Ajmil / Hommage<br />

Le Prix Solidarité Issni n Ourgh, appelé Ajmil, est une<br />

initiative lancée par le Festival Issni n Ourgh international<br />

du film amazighe en guise de reconnaissance aux<br />

efforts menés par des artistes de la région Souss Massa en<br />

faveur de la culture cinématographique amazighe.<br />

AHMED BADOUJ<br />

Est acteur, cinéaste et<br />

réalisateur autodidacte. Sa<br />

longue expérience dans<br />

le domaine du théâtre et du<br />

cinéma a fait de lui un nom<br />

incontournable du théâtre<br />

et de cinéma amazighes. En<br />

1975, il intègre l’association<br />

Coumidiana à Inezgane avant<br />

qu’il la quitte en 1978 pour<br />

adhérer à l’association Chouâla<br />

dans la même ville. Conscient<br />

de son identité amazighe depuis<br />

les années 1980, il n’arrête<br />

pas de produire dans ses<br />

domaines préférés, le théâtre<br />

et le cinéma, notamment après<br />

la fondation de l’association<br />

Tifawine. Aujourd’hui, et depuis<br />

sa participation distinguée au<br />

premier film amazighe «Tamghart<br />

n wurgh», il est l’une des figures<br />

les plus connues du cinéma<br />

amazighe.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Ajmil / Hommage<br />

75<br />

Rendre hommage à Lounès Maatoub, assassiné en<br />

1998, c’est rendre hommage à la force de la parole,<br />

à l’engagement d’un artiste et à la liberté de penser.<br />

Maatoub était la voix de tout un peuple, une cause, la voix<br />

de l’amazighité et de la démocratie.<br />

MATOUB LOUNÈS<br />

Matoub Lounès, poète,<br />

musicien, chanteur<br />

engagé kabyle, est<br />

né le 24 janvier 1956 à Taourirt<br />

Moussa en Kabylie. Auteur,<br />

compositeur, interprète de<br />

génie, il devient rapidement<br />

l’une des plus grandes<br />

figures de la chanson kabyle.<br />

Chanteur engagé en faveur du combat identitaire<br />

amazigh et de la démocratie, Matoub Lounès sera<br />

victime d’une tentative d’assassinat perpétrée par un<br />

gendarme le 9 octobre 1988. La Kabylie est touchée<br />

dans sa chair et un élan de solidarité et de soutien<br />

l’entourera dans cette épreuve terrible tant sur le plan<br />

physique que moral. Matoub Lounès a chanté entre<br />

autres l’histoire de Tamazgha, la guerre d’Algérie, les<br />

souffrances de l’orphelin et de l’exilé, l’amour, etc.<br />

Témoin de son temps et visionnaire, il alertera sur le<br />

danger de l’islamisme tant sur la scène nationale<br />

qu’internationale. À cause de ses prises de position<br />

contre l’obscurantisme islamiste et son corolaire le<br />

terrorisme, il sera kidnappé par les GIA le 25 septembre<br />

1994. La formidable mobilisation du peuple kabyle.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


76<br />

Ajmil / Hommage<br />

l’extirpera d’une mort certaine 15 jours plus tard. Loin<br />

d’avoir été anéanti, il se relève de cette épreuve,<br />

plus fort encore dans ses convictions et devient le<br />

symbole de la résistance, le chef de file d’un peuple<br />

opprimé dans son identité par un pouvoir totalitaire<br />

qui a organisé la société de telle sorte que l’islamisme<br />

prospère. Le 25 juin 1998, Matoub Lounès fut assassiné<br />

en plein coeur de la Kabylie. Sa femme, Nadia et<br />

ses deux belles soeurs qui l’accompagnaient furent<br />

grièvement blessées. La nouvelle a provoqué une<br />

onde de choc en Kabylie, des émeutes ont éclaté<br />

et trois jeunes furent assassinés par les forces de<br />

répression. Son assassinat reste à ce jour non élucidé.<br />

18 ans après, l’engagement populaire en faveur d’une<br />

véritable enquête ne faiblit point. Matoub Lounès est<br />

devenu l’emblème du combat amazigh en Afrique du<br />

Nord, le symbole de tous les peuples qui luttent pour<br />

leur liberté confisquée.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Ajmil / Hommage<br />

77<br />

ABDALLAH AOURIK<br />

Le parcours de l’artiste<br />

Abdallah Aourik est<br />

fort intéressant : il est<br />

né en 1946 à Agadir dont<br />

il est l’un des survivants du<br />

tremblement de terre de<br />

1960.<br />

Il a quitté le Maroc à l’âge de<br />

14 ans pour la Belgique où il<br />

est accueilli par une famille<br />

belge de la région liégeoise.<br />

Là, il a fait ses études<br />

secondaires avant d’aller à<br />

l’université de Cambridge<br />

où il a étudié l’histoire de<br />

l’art et l’astrophysique, puis<br />

à l’université d’Umeå en<br />

Suède où il a suivi les cours © PH: SAID AOUBRAIEM<br />

de sociologie et d’anthropologie. Ensuite il a étudié la<br />

sculpture et le dessin d’art moderne contemporain à<br />

l’école des Beaux-arts de Berlin (ouest) et à l’académie<br />

des Beaux-arts de Rome où il a approfondi ses études en<br />

art classique gréco-romain.<br />

Il est journaliste, fondateur du périodique « Agadir o’flla»,<br />

dédié à la recherche sur les Beaux-arts, les Belles-Lettres et<br />

l’Histoire, dont il est l’éditeur et qu’il finance par la vente<br />

de ses tableaux. Il est également photographe et a joué<br />

dans de nombreux films notamment dans le film amazighe<br />

«Tizza O’oul» de Hicham Ayouch<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


78<br />

Ajjmil / Homage<br />

Abdallah Aourik est sculpteur de formation, peintre<br />

et dessinateur, paysagiste et portraitiste. Il n’a<br />

pratiquement jamais cessé de peindre même<br />

durant ses voyages.<br />

Déjà exposé<br />

Turku Åbu Finland-1967 -Berlin, Germany-1969. -Rome,<br />

ltaly-1970. -Agadir, Morocco-1972, 1974, 1975, 1976, 1978,<br />

1980, 1989, 1990,1991, 1992, 1993, 1996, 1999, 2005, 2008 (2x),<br />

2009, 2010 -Kabul, Afghanistan-1972. -New Delhi, India-1972.<br />

-Katmandu, Népal-1973. -Laâyoune, Morocco-1977.<br />

-Kragero, Norway-1980. -Reykjavik, Iceland-1980. -Iles<br />

Feroe, Danemark-1980. -New Orléans, Louisiane, USA-1982.<br />

-Seward, Alaska, USA-1982. -Santa Cruz, California, USA-<br />

1985. -San Diego, California, USA-1985.<br />

-Hilo, Hawaii, USA-1986. -Zurich, Switzerland-1993. -Imsouane,<br />

Morocco-1994. -Safi, Morocco-1995. -Ifni, Morocco-1995.<br />

-Aït Melloul, Morocco-1997, 2014. -Tafira, Canarias,<br />

Spain-1997. -Lyon, France-1999. -Casablanca, Morocco-<br />

2002. -Mogador, Morocco-2002. -Arad, Roumania-2003.<br />

-Tamri, Morocco-2006. -Rabat, Morocco-2007. -Los<br />

Angeles, USA-2009. -Paso Robles, Ca. USA-2009 -Entrevaux,<br />

Provence, France-2009 -Montreuil, Paris, France-2009<br />

-Clichy, Paris, France-2009. - Liège Belgium 2012,2014. -<br />

Aywaille Belgium 2013, 2015-Sausses-Provence France<br />

2014. -Taghazout Maroc 2015.<br />

Aujourd’hui, Abdallah Aourik ouvre son Atelier Galerie<br />

Aourikart à Talborjt où il expose et crée tout en préparant<br />

la sortie de ses ouvrages littéraires, notamment Où étiezvous<br />

le 29 février 1960 ? qui va paraître sous peu.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


80<br />

WorkShop<br />

Atelier de formation<br />

Chaque édition le festival met en<br />

place des ateliers de formation<br />

encadrés par des professionnels du<br />

cinéma. Cette année, le festival, en<br />

partenariat avec l’Ambassade des<br />

Etats Unis au Maroc et LA SKINS FEST<br />

à Los Angeles, a organisé un atelier<br />

intitulé « de l’idée au film » aux profit<br />

des jeunes amoureux du cinéma. La<br />

moisson a donné une dizaine de courts<br />

métrages et des reportages qui seront<br />

projeté lors de la 10ème édition et à LA<br />

SKINS FEST de Los Angeles.<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


GPS<br />

81<br />

SALLE<br />

IBRAHIM RADI<br />

JAMAL DORA<br />

LA FACULTES<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


82<br />

Programme Salle Jamal Dora<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Programme Salle Ibrahim Radi 83<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


84<br />

Club Issni N’Ourgh<br />

Abdelatif AATIF<br />

Abdelatif Ajerar<br />

Abdellah Hitous<br />

Abdellah M’zali<br />

Abdellah Tidrarine<br />

Abdelouahab BELFKIH<br />

Abdellah Elmaintaguy<br />

Abdellatif Ouammou<br />

Abdelmajid Tagoulla<br />

Abdelkhalek JAYED<br />

Abdelwahab<br />

Bouchtarte<br />

Abderahman<br />

Amezloug<br />

Abdollah Harguil<br />

Afoulay Aboulkassim<br />

Ahmed Adghirni<br />

Ahmed Aassid<br />

Ahmed BELKADI<br />

Ahmed Boughaba<br />

Ahmed Boukous<br />

Ahmed Boumzgou<br />

Ahmed oudades<br />

Feu Ahmed Moutchou<br />

Ahmed Qasimi<br />

Ahmed Rami<br />

Ahmed RAQBI<br />

Ahmed Saâdi<br />

Ahmed Saber<br />

Ahmed Zahid<br />

Aicha Saadan<br />

Aissa DERHAM<br />

Ali Bouhouf<br />

Ali El Moussaoui<br />

Ali Essafi<br />

Ameur Chérqui<br />

Antoni Verdaguer<br />

Assma OUBOU<br />

Aziz NACER<br />

Az-zeddine Bounit<br />

Bouakhaden Brahim<br />

Brahim Akhiat<br />

Brahim BELFKIH<br />

Brahim Hafidi<br />

Brahim Labari<br />

Brahim Oufary<br />

Brahim Oudada<br />

Carles Castellanos i<br />

Llorens<br />

Chadia Derkaoui<br />

Dan Falchou<br />

Daniel CLING<br />

Dibi Elmoustapha<br />

Djamela Amzal<br />

Driss Azdod<br />

Elbachir Benhmad<br />

Faouzi Saichi<br />

Farida Bouachraoui<br />

Farida Outtouhaj<br />

Fatima Banou Tihihit<br />

Fatima Matouss<br />

Fatima Tabaâmrant<br />

Feu Achraf Nihadi<br />

Feu Mohamed Mernich<br />

Gadi Mehdi<br />

Hafid Achafi<br />

Hanan Bennoudi<br />

Hassan Akioud<br />

Hassan Amsrouy<br />

Hassan ALIOUI<br />

Hassan Aourid<br />

Hassan Benhalima<br />

Hassan Boufous<br />

Hassan Bouhdma<br />

Hassan Elomari<br />

Hassan HMAIZ<br />

Hassan Jabbar<br />

Hassan Selouani<br />

Hassan Mounaazil<br />

Hawad Hélène<br />

Claude Hawad<br />

Hélène Haguen<br />

Houban Mohamed<br />

Houcine Amri<br />

Tayeb Amri<br />

Houcine Boujja<br />

Houssein Ait Bahcine<br />

Houssein Jouhadi<br />

Houssein EL Moujahid<br />

Ian Skorodin Inouraz<br />

Isabel Marcenaro<br />

Ilham BOURIQUI<br />

Jamila BERGACHE<br />

Isona Passola<br />

Jalal AARAB<br />

Jawad Faraji<br />

Jennefer Bullog<br />

Khadija Elbenaoui<br />

Khalid Alaioud<br />

Khalil Mano<br />

Keltouma Bakrimi<br />

Lahcen Boumehdi<br />

Lahcen Gahmou<br />

Latifa Mezig<br />

Latifa Yaakoubi<br />

Lbachir Bahmad<br />

Maud MYRES<br />

Madghis Oumadi<br />

Mimoun Ikharaz<br />

Mina ACHAFI<br />

Mohamed Ajaâjaâ<br />

Mohamed AFAKIR<br />

Mohamed Amzil<br />

Mohamed Anjar<br />

Mohamed Bajalat<br />

Mohamed Bellouch<br />

Mohamed Biguenzi<br />

Mohamed Bizgarn<br />

Mohamed Boudhan<br />

Mohamed Bouzaggou<br />

Mouhammed<br />

CHOUIKA<br />

Mohamed Elmoukh<br />

Mohamed Elrhédani<br />

Mohamed Mamad<br />

Mohamed Mounib<br />

Mohamed Moustaoui<br />

Mohamed Saad chibani<br />

Mohamed Sallou<br />

Mohamed Sallout<br />

Mohamed Sguenfel<br />

Mouhamed BIZZRAN<br />

Harrochi Mohand<br />

Assadi<br />

Feu Moulay M’hand<br />

Zaitit<br />

Moussa Ag Attaher<br />

Mustapha Sebti<br />

Mustapha Yacoubi<br />

My Elhassan Achehaifi<br />

Mylene SAULOY<br />

Myriem Demnati<br />

Nacer Idrissi<br />

Nouzha AKEL<br />

Omar Halli<br />

Naima EL FETHAOUI<br />

Pascal Cesaro<br />

Pascal Hajaali<br />

Patricia Gomes<br />

Pierre Vermeren<br />

Qéhie Jasari<br />

Rachid Niny<br />

Rachid Razqoullah<br />

Rachid Sadik<br />

Saad SOLATAN<br />

Saleh EL MALOUKI<br />

Saleh AIT SALEH<br />

Said AL MOUTIA<br />

Salem USSALASSS<br />

El Hachemi Assad<br />

Sidi Ali Maelainin<br />

Slimane Tir<br />

Tahar Houchi<br />

Taher Hamma<br />

Tarik Laafou<br />

Tariq Kabbage<br />

Vicenç Villatoro<br />

Violeta Ayala<br />

Younes Razouki<br />

Youssef Agouri<br />

Zaid Ouchna<br />

Zohra Makach<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Équipe Issni N’Ourgh 85<br />

Rachid Bouksim<br />

Directeur<br />

Rachid Moutchou<br />

Directeur Artistique<br />

Mohamed Oufari<br />

Coordinateur Général<br />

Lahoucine Oublih<br />

Responsable communication<br />

Nadia Soussi<br />

Animatrice<br />

Majid Tagoula<br />

Conseiller<br />

Hafid Achafi<br />

Conseiller<br />

Said Aadil<br />

Régisseur Général<br />

Lahoucine Bouyaakoubi<br />

Brahim Rouibaa<br />

Résponsable Technique<br />

Abderahim Essalhi<br />

Régisseur (Salle B.Radi)<br />

Mohamed Saili<br />

Coffret & Trophée<br />

Hassan Mazouz<br />

Projectionniste<br />

Mohamed Al Khoutari<br />

Boudra Noure-Eddine<br />

Régisseur (Salle Jamal Dora)<br />

Hicham Eddahbi<br />

Résponsable Technique (Salle<br />

B.Radi)<br />

Hassan Kharraz<br />

Graphic Designer<br />

Khalid Laktif<br />

Technicien (Salle B.Radi)<br />

Brahim Errami<br />

Coordinateur<br />

Aicha El Hardoum<br />

Régie (FLASH)<br />

Hamid Achtouk<br />

Animateur (SJD)<br />

Mbark Idmouloud<br />

Animateur (Salle B.Radi)<br />

Leila Ben Diab<br />

Issni OFF<br />

Brahim El Mouden<br />

Animateur (Plein air Dcheira)<br />

Maryam ASHOURI<br />

Accueil et transfer<br />

Abdelouahab Bouchtart<br />

Massoud Bougarn<br />

Mise en page et<br />

conception des livres<br />

Mohammed Aheddane<br />

Webmaster<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Bloc Note<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com


Bloc Note<br />

www.festival<strong>issni</strong>n<strong>ourgh</strong>.com

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!