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Magazine Municipal<br />
Novembre 2016<br />
//<strong>660</strong><br />
www.montlucon.com // @MontluconOff // Ville de Montluçon Officiel<br />
Dossier :<br />
Joan Busquets<br />
présente le<br />
projet de<br />
Montluçon<br />
Evènement :<br />
Les festivités<br />
de Noël
SOMMAIRE //<br />
4// On en parle<br />
Montluçon Communauté<br />
6-11//Dossier<br />
C Montluçon<br />
18// Evènement<br />
Les festivités de Noël<br />
20//Sport pour tous<br />
Interview de René Casilla<br />
22//Culture<br />
Lire en prison<br />
24// Théâtre<br />
Michel Bouquet, le fidèle<br />
// FOCUS //<br />
Les vice-présidents de la Région Auvergne - Rhône-<br />
Alpes poursuivent leurs visites des territoires. Le 26<br />
octobre, Nicolas Daragon, vice-président chargé du<br />
Tourisme a visité Montluçon et le MuPop : « C’est un<br />
site exceptionnel ! Le MuPop est une expérience et<br />
c’est ce qui marche dans le tourisme. On retrouve<br />
son histoire personnelle. La notoriété est à travailler<br />
et l’image viendra d’elle-même. Montluçon est une<br />
belle ville. Avec le Comité régional de tourisme, on<br />
va accompagner le MuPop dans sa promotion »,<br />
a-t-il confié à l’issue de la visite. Daniel Dugléry lui<br />
a expliqué les projets du Pays concernant « la mise<br />
en place d’offres touristiques pour que les visiteurs<br />
séjournent de 5 à 10 jours entre Montluçon, Moulins<br />
et Vichy ». « La Région apportera un soutien à<br />
l’investissement », a annoncé Nicolas Daragon.<br />
Nicolas Daragon découvre le MuPop.<br />
EP<br />
novembre2016//MNV//3
On en parle<br />
La CAM devient<br />
Montluçon Communauté<br />
Au 1er janvier 2017, le territoire de la communauté<br />
d’agglomération s’agrandira et accueillera<br />
la communauté de communes de Marcillat-en-Combraille.<br />
En effet, par arrêté du 8 juin<br />
2016, le Préfet de l’Allier a présenté un schéma<br />
départemental de coopération intercommunale<br />
qui se traduit pour notre territoire par la fusion<br />
des deux collectivités. EP<br />
Un nouveau territoire qui s’accompagne d’une nouvelle<br />
identité votée lors du Conseil communautaire du<br />
3 novembre dernier. « Montluçon Communauté » a été<br />
choisi à l’unanimité. Un nouveau nom pour le début<br />
d’une nouvelle histoire de nos territoires.<br />
« La loi NOTRe nous pousse à nous regrouper. D’ici le<br />
mariage officiel en janvier, nous avons des formalités<br />
à remplir et nous devons faire part de plusieurs points<br />
au Préfet. Montluçon Communauté est un nom court,<br />
simple qui permet de rassembler les collectivités qui<br />
rejoignent aujourd’hui Montluçon et celles qui seront<br />
amenées à le faire au fil des années », explique Daniel<br />
Dugléry, président.<br />
Quant à la gouvernance et à la répartition des élus<br />
par commune, le président a rappelé les formules<br />
possibles : « Nous avons deux possibilités, soit on applique<br />
la loi strictement soit on se met d’accord entre<br />
nous. Je demande à chaque commune de s’exprimer<br />
via son conseil municipal ».<br />
En accueillant la communauté de communes de Marcillat-en-Combraille,<br />
le territoire de Montluçon Communauté<br />
regroupera 21 communes soit au total 64 125<br />
habitants.<br />
Plus de 30 millions d’euros pour Montluçon Habitat<br />
« C’est un ballon d’oxygène qui va permettre de finaliser<br />
la remise à niveau du parc de logements sociaux<br />
après les 160 millions d’euros de l’ANRU », annonce<br />
Daniel Dugléry, président de Montluçon Habitat.<br />
Depuis des mois, Daniel Dugléry, président de Montluçon<br />
Habitat, défend le bailleur social auprès de la<br />
CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social)<br />
dans le but d’avoir un soutien financier pour accompagner<br />
le plan de restructuration.<br />
Le 8 novembre, le Président a accueilli le Préfet de<br />
l’Allier, Pascal Sanjuan, et la directrice de la CGLLS,<br />
Catherine Aubey-Berthelot à l’occasion de la signature<br />
du protocole d’aide au rétablissement de l’équilibre de<br />
Montluçon Habitat. Cela représente un programme de<br />
33 millions d’euros qui comprendra des opérations de<br />
réhabilitation et de déconstruction.<br />
Un protocole en faveur du plan de restructuration du bailleur social.<br />
4//MNV//novembre2016
La Caisse des Dépôts s’engage<br />
pour Montluçon<br />
Le 8 novembre, Daniel<br />
Dugléry et Philippe Jusserand,<br />
directeur de la<br />
délégation Auvergne-Loire-<br />
Drôme-Ardèche de la Caisse<br />
des Dépôts, ont signé une<br />
convention de partenariat<br />
pour accompagner les projets<br />
du territoire et la redynamisation<br />
du centre ville de Montluçon.<br />
Territoire<br />
Partenaire historique des acteurs<br />
locaux, la Caisse des Dépôts<br />
confirme son engagement auprès<br />
de la Ville et de la Communauté<br />
d’agglomération pour mettre ses<br />
moyens de financement au service<br />
de la collectivité.<br />
Outre les activités soutenues par<br />
la Caisse des Dépôts telles que les<br />
rénovations de logements sociaux,<br />
l’aide au développement de projets<br />
et à l’emploi dans les quartiers<br />
prioritaires, la réalisation de projets<br />
d’habitats spécifiques pour les<br />
populations vieillissantes, dépendantes<br />
et les jeunes travailleurs, la<br />
convention s’applique également à<br />
la redynamisation du centre ville de<br />
Montluçon.<br />
Des axes de développement et<br />
d’accompagnement prioritaires ont<br />
été définis :<br />
- Le projet « CMontluçon<br />
» qui prévoit l’aménagement des<br />
rives du Cher et des ponts, la revitalisation<br />
de l’avenue de la République,<br />
des études sur les déplacements,<br />
le commerce, l’habitat,<br />
l’éclairage public… et une réflexion<br />
Signature officielle du partenariat avec la Caisse des Dépôts<br />
sur le secteur de la Gare qui doit<br />
jouer un rôle majeur dans la dynamisation<br />
du centre de la Ville<br />
- La poursuite du développement<br />
économique pour l’accompagnement<br />
et le financement<br />
de la création d’entreprises.<br />
- La transition démographique<br />
: réflexion sur des équipements<br />
structurants (exemple : Maisons<br />
de santé).<br />
- Le tourisme et l’hébergement<br />
touristique : aménagement<br />
de l’étang de Sault, création d’hébergements<br />
qualitatifs en hôtellerie<br />
restauration…<br />
- La construction d’une<br />
nouvelle gendarmerie pour près<br />
de 7M€, financéepar la Caisse des<br />
Dépôts dans le cadre du Plan de<br />
Renouvellement Urbain,<br />
- La réhabilitation de la<br />
salle de spectacle Athanor : travaux<br />
de préservation du patrimoine,<br />
de mise aux normes et d’isolation<br />
thermique.<br />
- Habitat et Logement social<br />
: diagnostic énergétique du<br />
patrimoine privé, étude de positionnement<br />
territorial pour cibler l’offre<br />
en logement social et l’adapter aux<br />
besoins ;<br />
- Le développement des<br />
quartiers prioritaires : les quartiers<br />
de La Verrerie et Pierre Leroux,<br />
sur lesquels la Caisse des Dépôts<br />
pourra cofinancer les études programmées<br />
dans la convention pluriannuelle,<br />
et investir sur les opérations<br />
qui pourraient émerger.<br />
Ce partenariat permettra au groupe<br />
Caisse des Dépôts de mettre en<br />
place avec la Ville et l’Agglo, un<br />
groupe de travail spécifique.<br />
Il mettra en perspective l’élaboration<br />
concertée d’une convention<br />
« centre ville de demain ».<br />
Ce dispositif vise à déployer des<br />
moyens innovants afin de répondre<br />
et accompagner la redynamisation<br />
des villes de 15 000 à 100 000 habitants,<br />
les écarts de développement<br />
entre les centres des grandes métropoles,<br />
et les centres des agglomérations<br />
des villes intermédiaires.<br />
novembre2016//MNV//5
Dossier<br />
Quand<br />
un grand<br />
urbaniste<br />
international<br />
s’intéresse à<br />
Montluçon<br />
Qui est Joan Busquets ?<br />
Quelle réflexion a-t-il menée<br />
pour repenser la ville de<br />
demain ? MNV a rencontré celui,<br />
qui, accompagné de Michel<br />
Desvigne, va construire l’avenir<br />
de Montluçon.<br />
EP<br />
MNV : Pouvez-vous vous présenter<br />
aux Montluçonnais ?<br />
Je m’appelle Joan Busquets, je suis<br />
Barcelonais d’origine et j’ai étudié<br />
l’architecture et l’urbanisme à Barcelone<br />
et à Londres. J’ai travaillé à<br />
la préparation des Jeux olympiques<br />
de Barcelone en 1992 pour la Ville<br />
ainsi que sur la requalification des<br />
quartiers plus difficiles de l’agglomération.<br />
J’ai ensuite travaillé dans<br />
plusieurs villes européennes, notamment<br />
aux Pays-Bas, en Italie,<br />
en Suisse, en Espagne, en France<br />
et au Portugal. Les stratégies et projets<br />
urbains que j’y ai développés<br />
se sont implantés dans des villes<br />
de taille soit plutôt grande comme<br />
Lisbonne ou Amsterdam, ou encore<br />
de taille plus petite comme Tolède,<br />
Delft, Échirolles ou Trente. Je suis<br />
aussi enseignant et chercheur à<br />
l’École d’architecture GSD de l’Université<br />
Harvard depuis 2002.<br />
MNV : Vous avez réalisé de grands<br />
projets à travers le monde, pourquoi<br />
vous intéresser à une ville<br />
comme Montluçon ?<br />
En travaillant surtout sur le contexte<br />
urbain européen, on se rend<br />
compte que la qualité de vie en Europe<br />
est très liée aux villes. Il faut<br />
reconnaître que l’Europe est composée<br />
de systèmes urbains très différenciés<br />
mais aussi bien articulés<br />
entre eux : des villes énormes ou<br />
des mégalopoles, comme Paris ou<br />
Londres, avec une forte capacité<br />
concurrentielle intercontinentale,<br />
et des villes de taille moyenne qui,<br />
comme par exemple Montluçon, se<br />
caractérisent par leur intégration<br />
territoriale, ce qui fait de l’Europe<br />
un système très bien intégré.<br />
Toutefois, ces différents systèmes<br />
répondent à des demandes bien<br />
précises et comportent des potentialités<br />
différentes.<br />
Ainsi, dans ce second niveau – celui<br />
des villes moyennes –, le territoire<br />
est plus présent, comme nous<br />
l’avons constaté dans les projets<br />
déjà réalisés à Trente, en Italie, ou<br />
à Viseu au Portugal. Leur économie<br />
et leurs formes de vie sont différentes<br />
et, pour beaucoup de gens<br />
ainsi que pour certains secteurs de<br />
l’économie, cela peut conduire à un<br />
bon futur, ce qui, pour beaucoup<br />
de résidents, serait une voie intéressante<br />
à suivre. Mais il faut comprendre<br />
les deux systèmes et tirer<br />
profit des avantages de chacun.<br />
Notre expérience avec le projet urbain<br />
de Tolède, ville de 50 000 habitants<br />
près de Madrid, en Espagne,<br />
a été intéressante par le fait qu’il a<br />
apporté un complément à la ville<br />
de Madrid, qui a trouvé en Tolède<br />
un centre historique authentique et<br />
important, qu’elle n’avait pas ; la dynamique<br />
de la ville a changé, et le<br />
centre est attractif autant pour ses<br />
résidents que pour les visiteurs.<br />
6//MNV//novembre2016
Dossier<br />
Montluçon est une ville qui s’inscrit<br />
dans un système territorial très bien<br />
structuré par des chemins et des<br />
routes nationales, le Canal de Berry<br />
et le chemin de fer, ainsi que par les<br />
autoroutes actuelles. Ce système<br />
territorial combine l’exploitation ouverte<br />
du territoire non urbain avec<br />
un paysage d’une grande qualité<br />
; en même temps, le système urbain<br />
profite de conditions morphologiques<br />
et environnementales d’un<br />
grand intérêt. Grâce à ces qualités,<br />
il est possible de développer un futur<br />
intéressant pour la ville.<br />
S’inscrivant dans cette trajectoire<br />
de projets, Montluçon représente<br />
un « challenge » spécial : cette ville<br />
a des qualités qui, une fois déchiffrées,<br />
peuvent mieux articuler sa<br />
singularité et aider à construire un<br />
système régional puissant et complémentaire<br />
aux entités urbaines<br />
déjà consolidées dans la région.<br />
MNV : Quelle est la première<br />
chose que vous ayez faite pour<br />
vous renseigner sur Montluçon ?<br />
Tout d’abord, tenter de comprendre<br />
son histoire à travers le double système<br />
entre le centre historique – qui<br />
est né dans la roche de protection –<br />
et Ville Gozet, qui représente le paradigme<br />
de la ville industrielle ; tous<br />
deux ont une entité propre et sont<br />
historiquement séparés par le Cher.<br />
Nous avons compris tout de suite<br />
les raisons et la particularité de ce<br />
grand contraste ; nous reconnaissons<br />
qu’aujourd’hui, ce contraste<br />
peut apporter une dimension urbanistique<br />
et sociale positive si celleci<br />
est activée de façon adéquate.<br />
Comme les activités qui ont créé<br />
cette grande différence entre ces<br />
systèmes n’existent plus, la situation<br />
actuelle nous paraît un bon moment<br />
pour comprendre de nouveau<br />
les deux villes dans leur ensemble,<br />
avec la rivière centrale, et pour les<br />
définir conjointement grâce à un<br />
véritable « centre urbain » pour développer<br />
le futur de cette complexe<br />
et intéressante réalité. Par conséquent,<br />
si on se réfère au roman de<br />
Dickens, Le conte de deux cités,<br />
le contraste entre les modèles de<br />
Monluçon et Gozet, qui représentaient<br />
d’abord des formes opposées<br />
de villes, peut désormais se convertir<br />
en un modèle intégré grâce au<br />
Cher, qui agirait comme de la colle,<br />
alliant le meilleur de chaque rive.<br />
De cette façon, un « centre urbain<br />
beaucoup plus grand » peut être<br />
consolidé, incluant les deux cités et<br />
la rivière, ainsi que les extensions<br />
qui sont apparues par la suite.<br />
MNV : Comment avez-vous orienté<br />
votre réflexion ?<br />
Nous avons orienté la réflexion de<br />
façon à bien comprendre les projets<br />
dans le temps qui ont produit la<br />
Ville en son ensemble : Ici Montluçon<br />
a une série de projets urbains<br />
qui expliquent la « consistance »<br />
de la Ville. C’est-à-dire, des projets<br />
urbains qui ont fait la Ville. Entre<br />
autres : l’urbanisation de la roche,<br />
les remparts et le château ; les boulevards<br />
; les quais et promenades ;<br />
le pont St Pierre et l’avenue de la<br />
République ; la formation de la Ville<br />
Gozet ; l’avenue Marx Dormoy et<br />
le quartier de la Gare, le Canal de<br />
L’AVENIR DE MONTLUÇON PASSE PAR LA RÉUNION<br />
DE LA VILLE GOZET ET LA VILLE HISTORIQUE<br />
Berry…ce sont ces projets qui ont<br />
fait la ville dans le passé et il faut<br />
travailler avec la même ambition<br />
pour le futur.<br />
La réflexion oblige un travail simultané<br />
sur « différentes échelles », ce<br />
qui permet, d’une part, d’adopter<br />
une stratégie plus flexible, de façon<br />
à prioriser la récupération urbaine<br />
dans un espace historique qui s’est<br />
quelque peu dévalué ; d’autre part,<br />
ce travail sur différentes échelles<br />
prépare aussi la discussion à des<br />
actions plus ambitieuses dirigées<br />
vers les infrastructures de la ville<br />
durable et la complémentarité économique.<br />
La réflexion se base sur des études<br />
poussées de la ville et de son territoire<br />
environnant afin de montrer les<br />
possibilités de sa mise en valeur,<br />
tant à court terme qu’avec une plus<br />
grande ambition que permet le long<br />
terme. Cette stratégie peut certainement<br />
être la meilleure pour « consolider<br />
» la ville et ses activités économiques,<br />
tout en explorant des voies<br />
de récupération qui puissent mobiliser<br />
de nouveaux développements<br />
dans la ville et dans son économie<br />
pour lui assurer un bon futur.<br />
>>><br />
novembre2016//MNV//7
Dossier<br />
MNV : Quels sont les axes de travail<br />
que vous avez proposés ?<br />
C’est un travail en équipe, ce qui<br />
signifie qu’on peut toucher plusieurs<br />
angles en même temps.<br />
En suivant cette logique, dans le<br />
« dialogue compétitif », on s’est<br />
concentré sur la lecture à partir de<br />
différentes échelles et disciplines<br />
– paysages, infrastructures, urbanisme,<br />
écologie, etc. – afin de comprendre<br />
la situation actuelle, ainsi<br />
que le paysage et territoire, avec la<br />
contribution de l’équipe de Michel<br />
Desvigne, qui ont fait un diagnostic<br />
territorial très complet. D’un autre<br />
coté, les études urbanistique et de<br />
la structure urbaine vont permettre<br />
d’orienter les solutions spécifiques<br />
à discuter avec la ville et ses acteurs<br />
sociaux et économiques, ainsi<br />
qu’avec l’administration régionale<br />
et/ou nationale.<br />
MNV : Diriez-vous que, au regard<br />
des équipements actuels et de<br />
sa configuration, Montluçon sera<br />
une ville « expérimentale » ? Elle<br />
pourra être un exemple pour les<br />
autres villes de sa taille ?<br />
Il faut faire un effort parce qu’au sein<br />
du maillage régional des villes de la<br />
Nouvelle Région Auvergne Rhone-<br />
Alpes, la ville de Montluçon souffre<br />
d’un déficit de positionnement clair<br />
sur sa fonction et son attractivité.<br />
D’autre part, sur Montluçon même,<br />
il existe de nombreuses activités<br />
qui rentrent dans la vision écologique<br />
recherchée, comme les programmes<br />
de « Green Economy »<br />
qui développe des formations en<br />
alternances existantes autour des<br />
thématiques liées au développement<br />
durable : Écoconception, Écoconstruction,<br />
Gestion des énergies<br />
électriques renouvelables, logistique<br />
collaborative et revalorisation<br />
des déchets. La formation professionnelle,<br />
l’offre des produits des<br />
artisans, producteurs et prestataires<br />
de service basé sur l’économie et<br />
l’écologie du Pays est sans aucun<br />
doute un atout pour l’agglomération.<br />
Mais, force est de constater que si<br />
le Pays existe avec sa richesse touristique<br />
à portée de main, ce pays<br />
n’est pas mis en valeur au plan touristique.<br />
Il manque une organisation<br />
forte pour la visite du Pays de Montluçon.<br />
Au-delà du simple aménagement<br />
des rives du Cher, le présent projet<br />
doit être le moteur d’un positionnement<br />
clair de la Ville au sein de la<br />
Nouvelle Grande Région, en cherchant<br />
à ajouter un propre profil –<br />
même expérimental- qui la place en<br />
bonne position concurrentielle avec<br />
les autres ainsi qu’au niveau européen.<br />
Bien sûr, cet effort pourra être<br />
un référent pour d’autres villes<br />
moyennes.<br />
MNV : Vous savez que le maire<br />
de Montluçon et les élus du bassin<br />
montluçonnais, mènent une<br />
dure bataille pour le rail, et pour<br />
sortir du désert ferroviaire. Pensez-vous<br />
que ce projet peut participer<br />
à défendre les intérêts du<br />
territoire ?<br />
Les axes de communication ont toujours<br />
été un élément primordial pour<br />
Montluçon ; que ce soit le Canal de<br />
Berry ou encore le chemin de fer<br />
par la suite, car ils ont permis un développement<br />
industriel d’envergure.<br />
Il faut aujourd’hui prendre aussi en<br />
considération le renouvellement de<br />
la ligne ferroviaire de Montluçon,<br />
qui faisait partie d’un grand réseau<br />
reliant les industries ; il faut choisir<br />
les tracés prioritaires et ceux de la,<br />
ou des gares. Mais, surtout, il faut<br />
bien le connecter avec le système<br />
national ferroviaire, de façon efficace<br />
et compétitive. On pourrait<br />
affirmer que les années 2000 ont<br />
amorcé une révolution du système<br />
ferroviaire, où la grande vitesse est<br />
devenue une priorité.<br />
Le 8 novembre, Joan Busquets (à droite), Michel Desvigne (au centre) et leur<br />
collaborateur, ont présenté le projet à la presse nationale et locale ainsi qu’aux élus.<br />
“<br />
Nous avons visité<br />
la ville et son<br />
territoire immédiat<br />
trois fois<br />
afin de tenter de<br />
comprendre la<br />
situation actuelle<br />
et de déchiffrer<br />
quelles peuvent<br />
être les pistes à<br />
suivre pour son<br />
amélioration à<br />
moyen terme.<br />
8//MNV//novembre2016
Dossier<br />
Maintenant, il faut faire le lien avec<br />
le système régional et l’échelle intermédiaire.<br />
C’est la seule méthode<br />
à adopter si on veut devenir une<br />
ville durable et si on veut réduire<br />
l’impact négatif de la voiture. Même<br />
si celle-ci existera toujours, il faut<br />
trouver un moyen efficace, avec le<br />
chemin de fer, de permettre la distribution<br />
des déplacements dans les<br />
distances moyennes et de faire le<br />
lien avec ceux de grande vitesse et/<br />
ou les circuits intercontinentaux. La<br />
disponibilité du sol ferroviaire et la<br />
position de la gare nous font penser<br />
à des solutions intéressantes pour<br />
élargir la centralité du centre ancien<br />
vers les faubourgs ; mais c’est un<br />
sujet qui a besoin d’être travaillé davantage.<br />
“<br />
Nous constatons que<br />
Montluçon est placé au<br />
cœur d’un vaste pays qui offre<br />
un potentiel très riche pour le<br />
tourisme et l’éco-tourisme, et<br />
les activités liées à l’écologie.<br />
MNV : En quoi l’urbanisme peut<br />
participer au développement économique<br />
du territoire ?<br />
L’urbanisme peut aider au développement<br />
comme on a fait dans<br />
l’histoire. Une nouvelle dynamique<br />
pourra aider à réutiliser l’habitat disponible,<br />
et certains projets sont capables<br />
d’attirer l’attention de la région<br />
et du pays. Il faut penser dans<br />
cette direction.<br />
Pour structurer ce processus, on<br />
pense avec un double système :<br />
A- Le Plan Guide comme stratégie<br />
de la Municipalité, qui prendra<br />
en compte l’espace naturel, les infrastructures<br />
(routières, ferroviaires<br />
et les modes doux), l’activité économique,<br />
les sous-centres dans la<br />
ville, etc.<br />
QUAI ROUGET DE LISLE. UN LIEU D’ANIMATIONS<br />
(image non contractuelle, équipe Busquets Desvigne<br />
B- Quelques actions pilote, comme :<br />
la stratégie sur les espaces centraux<br />
et le Cher qui traverse Montluçon.<br />
On sait que le Cher est de fait une<br />
rivière capricieuse et violente, qui<br />
change souvent de cours. Ce n’est<br />
qu’après le XIXe siècle que le fleuve<br />
est contrôlé avec différents dispositifs.<br />
Le projet a inclus de magnifiques<br />
murs inclinés en pierre et, normalement,<br />
une ou deux lignes de<br />
platanes. Sur la rive droite, la canalisation<br />
permet une promenade<br />
continue. Sur la rive gauche, deux<br />
tronçons de maisons existantes,<br />
construites dos au fleuve, sont<br />
conservés<br />
Aujourd’hui, le projet du Cher représente<br />
une grande opportunité pour<br />
configurer un espace majeur central<br />
de grande qualité et d’usage urbain,<br />
qui permettra d’articuler la relation<br />
entre les deux villes construites sur<br />
chaque rive et avec le territoire.<br />
MNV : En conclusion, le projet<br />
c’est aussi, pour les Montluçonnais,<br />
être fiers de leur environnement,<br />
être conscients des atouts<br />
de leur ville, comment faire pour<br />
qu’ils se réapproprient leur ville ?<br />
Il faut définir, de concert avec la<br />
mairie, les habitants et les entrepreneurs,<br />
la stratégie urbanistique<br />
principale en tenant compte du fait<br />
qu’elle devra évoluer dans le temps<br />
; la concertation permet de partager<br />
et de discuter les éléments généraux<br />
et les détails, tout en permettant<br />
d’introduire des initiatives qui<br />
n’étaient pas prévues à l’origine.<br />
Cette stratégie permet de définir<br />
les « principes urbanistiques » généraux<br />
qu’il faut mettre sur la table<br />
pour en discuter et ensuite les partager<br />
afin de les comprendre. Il faut<br />
ensuite activer un système « d’actions<br />
pilotes » comme sur les rives<br />
du Cher, dans le secteur de Pierre<br />
Leroux ou d’autres, qui permettront<br />
de « tester » leur capacité et leurs<br />
impacts, ainsi que de faire comprendre<br />
que la ville peut s’améliorer<br />
en partageant une logique qui va<br />
au-delà de chaque intervention indépendante.<br />
En travaillant avec une<br />
vision cohérente, on peut s’imaginer<br />
la ville en démontrant que l’ensemble<br />
est beaucoup mieux que la<br />
simple addition des différentes parties.<br />
novembre2016//MNV//9
Dossier<br />
Un projet d’envergure s’accompagne d’une identité. Mieux Vivre Sa Ville devient :<br />
© Graphéine<br />
Utilisation de la cédille<br />
La référence à la cédille souligne à la fois la singularité de la<br />
ville ainsi que le tracé de la rivière qui la traverse : le Cher.<br />
La cédille est un signe graphique placé sous un caractère<br />
pour indiquer qu’il doit être prononcé.<br />
Si le « C » représente le Cher, la cédille représente l’ambition<br />
et la volonté du projet d’urbanisation qui lui permettra d’exister<br />
et de vivre auprès des Montluçonnais.<br />
Montluçon, c’est un ensemble de lieux et d’éléments singuliers.<br />
Par cette astuce il en revient à dire que ces personnes, ces<br />
lieux, ce projet, tout cela « c’est Montluçon », dans la diversité<br />
des choses que la ville a à offrir, aujourd’hui comme<br />
demain.<br />
« Partageons + qu’une ville »<br />
Que ce soit partage de lieux, ou de moments agréables,<br />
cette notion est essentielle dans ce projet.<br />
Plus impactant visuellement, le signe + projette l’idée d’une<br />
réelle amélioration dans le quotidien des Montluçonnais,<br />
mais également le principe de lien entre les habitants et leur<br />
ville.<br />
10//MNV//novembre2016
Dossier<br />
PLACE LOUIS BAVAY (image non contractuelle, équipe Busquets Desvigne)<br />
QUAI TURGOT (image non contractuelle, équipe Busquets Desvigne<br />
novembre2016//MNV//11
Actualité<br />
Le Centre technique municipal s’agrandit<br />
Situé sur le secteur<br />
de Blanzat, le Centre<br />
Technique Municipal<br />
se déploie sur plus de<br />
39 000 m2. En parcourant ce<br />
lieu atypique, on découvre<br />
une multitude de services<br />
comme la voirie, le garage, la<br />
signalisation, la manutention.<br />
Dernièrement, les agents<br />
du service CTM Bâtiment<br />
ont intégré de nouveaux<br />
locaux sur le site de<br />
Blanzat. Environ 100 agents<br />
œuvrent au quotidien pour<br />
le bon fonctionnement des<br />
services municipaux mais<br />
aussi pour le bien-être des<br />
Montluçonnais.<br />
Nouveaux locaux<br />
Initialement situés avenue du 8 mai<br />
1945, plusieurs services ont intégré<br />
le pôle de Blanzat en juin dernier<br />
suite à l’acquisition par la ville de<br />
locaux situés à proximité.<br />
Le transfert sur place des équipes,<br />
soit environ 40 agents a nécessité<br />
en amont une phase de préparation<br />
importante.<br />
Les bâtiments ont été rénovés du<br />
sol au plafond, en grande partie<br />
par les équipes. Chaque corps de<br />
métiers a apporté son savoir-faire<br />
(Construction des murs, installation<br />
complet des équipements électriques…).<br />
De nombreux matériaux récupérés<br />
sur les anciens locaux comme<br />
des portes, des équipements de<br />
chauffage et de ventilation ont été<br />
réinvestis pour la réhabilitation des<br />
nouveaux bâtiments. Cette stratégie<br />
a permis de faire une économie<br />
d’environ 50 000 €.<br />
En parallèle, certaines interventions<br />
ont été effectuées par des<br />
entreprises privées.<br />
Sur une durée totale de 15 mois,<br />
les travaux ont permis de réhabiliter<br />
tout d’abord un local de 1000 m2<br />
qui regroupe à la fois l’administration,<br />
différents ateliers et des<br />
services déjà présent à Blanzat<br />
comme le service signalisation/feux<br />
tricolores.<br />
La deuxième phase de travaux a<br />
permis de rénover les anciens locaux<br />
du service signalisation, environ<br />
600 m 2 pour l’installation du<br />
magasin.<br />
« Avec plus de 8500 heures, l’ensemble<br />
des agents a réalisé une<br />
opération remarquable pour obtenir<br />
au final un espace de travail<br />
bien aménagé et aux normes pour<br />
les équipes », souligne Emmanuel<br />
Pasquier, directeur Bâtiment.<br />
Fonctionnement<br />
« Avec en moyenne 4500 interventions<br />
par an, tout secteur confondu,<br />
il a été nécessaire de mettre<br />
en œuvre une procédure pour répondre<br />
aux demandes » , explique<br />
Emmanuel Pasquier.<br />
Une plate forme CTM permet de<br />
centraliser l’ensemble des demandes<br />
d’interventions. En fonction<br />
de l’objet, elles sont réparties<br />
et enregistrées dans un logiciel<br />
informatique qui permet au magasin<br />
de préparer le matériel pour<br />
les agents. Les interventions sont<br />
planifiées en fonction du degré de<br />
priorité.<br />
Assurer les interventions sur des<br />
lieux qui accueillent du public est la<br />
priorité (écoles ou sur un bâtiment<br />
comme la cuisine centrale qui prépare<br />
les repas pour les cantines).<br />
Il existe aussi une équipe d’astreinte<br />
qui intervient 24 heures sur<br />
24, 7 jours sur 7 en dehors des<br />
heures de travail classique.<br />
Enfin, si l’ensemble des agents,<br />
grâce à leurs savoir-faire et leur<br />
polyvalence, réalise au quotidien<br />
un travail considérable, la ville de<br />
Montluçon sollicite également tout<br />
au long de l’année différentes entreprises<br />
locales pour accompagner<br />
les services.<br />
12//MNV//novembre2016
Actualité<br />
Une vraie entreprise !<br />
C’est l’entreprise multi-services par excellence qui assure l’entretien au quotidien des 200 bâtiments municipaux.<br />
On peut rencontrer sur place différents métiers.<br />
Du côté du magasin<br />
Florent Piette<br />
Menuisier/Peintre<br />
« Je travaille depuis 20<br />
ans à la Ville. On travaille<br />
sur l’entretien des locaux,<br />
comme les écoles mais<br />
on est aussi sollicité<br />
par les services comme<br />
la Communication qui<br />
nous commande du<br />
sur-mesure pour la<br />
foire exposition. Je me<br />
souviens d’avoir réalisé<br />
des éléments de la ville<br />
à grande échelle comme<br />
le passage du Doyenné,<br />
la fontaine de la place<br />
Jean-Jaurès ».<br />
Denis Gervais<br />
Serrurier<br />
« Mon travail consiste<br />
à réaliser les clés pours<br />
les 200 bâtiments<br />
communaux. J’en réalise<br />
environ 1 200 par an ! Je<br />
peux réaliser 95 % des<br />
doubles des serrures.<br />
Aujourd’hui, dans les<br />
constructions neuves, on<br />
fait en sorte d’avoir un<br />
minimum de clés car sur<br />
des bâtiments anciens<br />
comme l’école Paul<br />
Lafargue, on a trois gros<br />
trousseaux ! »<br />
Du simple boulon au tournevis, en passant par la peinture, le magasin<br />
centralise plus de 4 600 références sur une surface de 600 m2.<br />
Dernièrement installé à Blanzat, les magasiniers ont réalisé un inventaire<br />
complet des stocks, et mis en place une nouvelle organisation<br />
car si la gestion des matériaux est déjà gérée par informatique,<br />
l’équipe centralise désormais les données grâce à un système de<br />
codes barres pour chaque pièce référence. L’objectif est de créer<br />
un magasin technique général permettant de diminuer les stocks qui<br />
représentent un coût pour la collectivité. L’endroit est sécurisé, sous<br />
surveillance 24h/24, 7 jours/7.<br />
Anthony Costa<br />
Fontainier<br />
« Je fais partie l’équipe<br />
des Plombiers/Fontainiers/<br />
Couvreurs. Tous les<br />
jours, nous faisons le<br />
tour des 12 fontaines. On<br />
vérifie l’état de propreté<br />
car beaucoup de gens<br />
prennent les fontaines<br />
pour des poubelles ! Les<br />
fontaines place Jean-<br />
Jaurès et avenue Marx-<br />
Dormoy ont chacune un<br />
local technique souterrain<br />
qui permet de nettoyer les<br />
filtres, contrôler la qualité<br />
de l’eau et intervenir sur le<br />
fonctionnement général ».<br />
Jonathan Allegret<br />
Electricien<br />
« J’ai intégré l’équipe<br />
d’électriciens au début des<br />
travaux du nouveau local<br />
du CTM Bâtiment. L’étude<br />
avait déjà été faite par mes<br />
collègues mais j’ai participé<br />
à la construction. C’était<br />
un gros chantier. Nous<br />
avons aussi participer à<br />
l’installation des tableaux<br />
interactifs dans les écoles.<br />
C’était intéressant de<br />
travailler avec l’entreprise.<br />
Nous gérons aussi au<br />
quotidien les interventions<br />
dans tous les bâtiments,<br />
surtout dans les écoles ».<br />
EP & LG<br />
novembre2016//MNV//13
Agglo<br />
Dernière ligne droite<br />
pour l’usine de production d’eau potable<br />
Depuis fin 2013, le rythme<br />
des travaux n’a cessé<br />
de s’accélérer pour<br />
réhabiliter l’usine.<br />
La Communauté d’agglo<br />
a plusieurs objectifs :<br />
moderniser les filières de<br />
traitement, améliorer encore<br />
la qualité de l’eau et anticiper<br />
l’évolution des normes.<br />
L’eau distribuée par l’usine est<br />
conforme aux limites de qualité,<br />
mais présentait avant la réhabilitation,<br />
des dépassements sur certaines<br />
références de qualité, d’où la<br />
nécessité d’apporter des améliorations<br />
au traitement.<br />
Au travers de ce projet de rénovation,<br />
des solutions efficaces vont<br />
permettre de respecter ces références<br />
de qualité.<br />
Aujourd’hui, les deux filières de<br />
traitement sont complètement réhabilitées.<br />
Les ouvrages existants<br />
conservés ont été entièrement rénovés.<br />
L’ouvrage de désinfection a,<br />
quant à lui, été détruit et reconstruit.<br />
Enfin, un nouveau bâtiment appelé<br />
« Actiflo carb » a été construit sur<br />
le site pour permettre d’optimiser<br />
le traitement de l’eau. L’équipe de<br />
l’usine a relevé un challenge de<br />
taille, car au-delà des différentes<br />
phases de travaux réalisées sur<br />
site, les agents ont su assurer la<br />
production d’eau potable.<br />
Et si les travaux sont toujours en<br />
cours sur le site, les abonnés bénéficient<br />
déjà de la production de l’eau<br />
avec les nouveaux traitements sur<br />
les deux filières depuis juin dernier.<br />
Pour les travaux, il reste une phase<br />
importante à réaliser, le remplacement<br />
des 3 conduites de distribution<br />
d’eau en sortie d’usine, qui permettent<br />
d’alimenter la ville.<br />
Cette opération d’envergure sera<br />
effectuée fin novembre. L’usine<br />
sera alors complètement à l’arrêt<br />
pendant deux semaines.<br />
Pendant cette période, la population<br />
sera toujours alimentée en eau<br />
potable. En effet, la Communauté<br />
d’Agglomération Montluçonnaise a<br />
adhéré en 2013 au Syndicat Mixte<br />
des Eaux de l’Allier (SMEA). Cette<br />
adhésion a permis de réaliser courant<br />
2015/2016 les travaux d’interconnexion<br />
pour sécuriser l’alimentation<br />
en eau potable des habitants.<br />
Il restera ensuite à réaliser sur le<br />
site l’ensemble des aménagements<br />
extérieurs. L’usine sera complètement<br />
terminée et inaugurée en<br />
2017.<br />
Montant de l’opération : 8 840 961 HT<br />
Cet investissement est subventionné à<br />
hauteur de 1 250 000 € HT et bénéficie<br />
d’une avance de 3 800 000 € à taux 0<br />
par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne.<br />
L’eau du robinet<br />
à boire sans modération<br />
En France, nous pouvons boire<br />
l’eau du robinet en toute sécurité.<br />
Elle peut être consommée tous<br />
les jours sans risque pour la santé.<br />
L’eau est le produit alimentaire<br />
le plus contrôlé par les services<br />
de Santé. Présente à faible dose,<br />
la javel ne présente aucun risque<br />
et détruit les germes et les bactéries.<br />
Eau du robinet,<br />
un petit goût chloré ?<br />
Petite astuce, laissez l’eau du robinet<br />
s’aérer quelques minutes et<br />
mettez-la une 30 minutes au réfrigérateur<br />
avant de la consommer.<br />
En cas d’absence prolongée,<br />
veillez à faire couler l’eau du robinet<br />
quelques minutes pour évacuer<br />
l’eau qui a stagné dans les<br />
tuyaux. Évitez le gaspillage en utilisant<br />
cette eau pour vos plantes.<br />
14//MNV//novembre2016
Solidarité<br />
Banque Alimentaire<br />
De nouveaux locaux à Montluçon<br />
Le 18 octobre, les bénévoles de la Banque Alimentaire inauguraient le nouveau local, rue<br />
Pierre-Troubat en présence de Daniel Dugléry, Hubert Renaud, adjoint aux affaires sociales,<br />
Christian Tschann, président de la Banque Alimentaire Auvergne, leurs partenaires et de nombreuses<br />
personnalités.<br />
Comme l’a expliqué Marie-france<br />
Ozouf, responsable de l’antenne,<br />
la Banque Alimentaire était auparavant<br />
installée à Commentry. Ce dispositif<br />
d’aide alimentaire rayonne<br />
sur un large territoire de Montvicq<br />
à Domérat en passant par Estivareilles,<br />
Montluçon, Commentry et<br />
Saint-Victor.<br />
« Depuis<br />
2008, avec<br />
une équipe<br />
de bénévoles<br />
courageux,<br />
dévoués<br />
et compétents,<br />
nous<br />
avons vu le<br />
dispositif de<br />
la banque<br />
alimentaire<br />
progresser. Nous sommes passés<br />
de 80 tonnes distribuées en 2008<br />
à 178 tonnes en 2015 ». Avec des<br />
locaux à Commentry de 110 m2, le<br />
manque de place est devenu inévitable.<br />
Grâce à l’intervention de Daniel<br />
Dugléry et Hubert Renaud, la Municipalité<br />
a proposé une mise à<br />
disposition de locaux plus grands<br />
(450 m2) permettant à la Banque<br />
Alimentaire de remplir leur mission<br />
dans des conditions plus confortables.<br />
« Nous avons proposé les<br />
anciens locaux de Diamantine qui<br />
servaient de garde meuble pour les<br />
services municipaux. La Banque<br />
Alimentaire a réalisé l’ensemble<br />
des travaux nécessaires », précise<br />
Daniel Dugléry. « Je ne peux que<br />
constater que la chaîne des cœurs<br />
se poursuit à Montluçon. La solidarité<br />
est quelque chose d’essentiel<br />
dans notre société et je suis heureux<br />
de voir que dans notre ville il y<br />
a des gens généreux. Je remercie<br />
l’ensemble des bénévoles ».<br />
Neuf partenaires sont concernées<br />
par l’aide alimentaire : SOLAL<br />
Commentry, la maison familiale de<br />
Montvicq, le FJT de Commentry,<br />
le foyer AGAT, la maison de la solidarité,<br />
Viltaïs, l’épicerie sociale de<br />
Domérat et le CCAS d’Estivareille.<br />
« C’est une petite entreprise qui<br />
œuvre au quotidien pour organiser<br />
l’aide alimentaire », confie<br />
Marie-France Ozouf. « Si des<br />
personnes ont envie de s’investir,<br />
donner un peu de temps, elles<br />
peuvent venir nous rencontrer ». Le<br />
président Auvergne de la Banque<br />
Alimentaire, Christian Tschann, n’a<br />
pas manqué de remercier la Municipalité<br />
pour son soutien.<br />
PRATIQUE<br />
Collecte nationale dans<br />
les grandes surfaces<br />
partenaires les 25 et 26<br />
novembre.<br />
Rens. 04 70 09 22 86<br />
novembre2016//MNV//15
En bref<br />
PERMANENCES<br />
CITOYENNES<br />
Diabète : l’AFADB poursuit ses actions<br />
Les permanences citoyennes vous<br />
permettent de rencontrer vos élus et<br />
vos correspondants citoyens qui se<br />
chargent de transmettre vos idées,<br />
remarques et suggestions à la Municipalité.<br />
Centre ville - Forges : 5/12 de 17h<br />
à 18h (Hôtel de Ville).<br />
Montluçon Est : 6/12 de 18h à 19h<br />
(École Lamartine, avenue du 8 Mai<br />
1945).<br />
Rimard - Nerdre : 14/12 de 18h à<br />
19h (centre d’accueil Henri-Wallon,<br />
rue de Rimard).<br />
Saint-Jean - Chantoiseau -<br />
Les Ilets : 7/12 de 17h30 à 18h30<br />
(salle Saint-Jean, route de Villebret).<br />
Buffon - Les Iles - Guineberts :<br />
7/12 de 17h30 à 18h30 (école primaire<br />
J. Renoir, av. des Guineberts<br />
- accès extrémité impasse).<br />
Fontbouillant : 7/12 de 18h à 19h<br />
(Cuisine centrale, avenue Léon-<br />
Blum).<br />
Bien-Assis - Fours à Chaux : 12/12<br />
de 16h à 17h (Espace Yannick-Paul).<br />
Pierre-Leroux : 5/12 de 18h à 19h<br />
(Espace Pierre-Leroux).<br />
Marais - Villars - Viviani - Dunlop -<br />
La Loue : 13/12 de 18h à 19h (CRR<br />
A-Croizat, rue Mazagran)<br />
Ville-Gozet - République - Blanzat<br />
: 7/12 de 17h30 à 18h30 (école<br />
Jean-Racine, 135, av. de la République).<br />
L’Association Française d’Aide<br />
aux Diabétiques du Bourbonnais<br />
(AFADB) poursuit son action<br />
au plus près de la population<br />
en organisant des campagnes<br />
de sensibilisation tout au long<br />
de l’année avec des temps<br />
forts en novembre lors de la<br />
journée mondiale du diabète.<br />
Dernièrement, Patrick Aufrère, le<br />
président et des bénévoles ont<br />
sillonné avec le véhicule itinérant,<br />
les quartiers montluçonnais<br />
comme la Verrerie, ou encore<br />
Bien-Assis où nous les avons<br />
rencontrés : « C’est en partenariat<br />
avec l’Etat via la Politique de la<br />
Ville que nous avons organisé<br />
ces permanences d’informations<br />
au cœur des quartiers prioritaires.<br />
Il s’agit là d’un public qui ne viendra<br />
pas spontanément vers nous.<br />
Il faut leur parler, leur expliquer<br />
les causes et conséquences du<br />
diabète. Nous avons rencontré<br />
des jeunes, à notre écoute,<br />
d’autres habitants et surtout nous<br />
avons décelé, grâce aux tests de<br />
glycémie, des cas de diabétiques.<br />
Notre rôle est de les guider<br />
vers leurs médecins traitants »,<br />
explique Patrick Aufrère.<br />
Depuis sa création en 2001,<br />
l’AFADB a aussi développé des<br />
partenariats notamment avec le<br />
Centre hospitaier et intervient<br />
également en milieu scolaire.<br />
« Avec 80 adhérents sur l’Allier,<br />
et grâce au travail des bénévoles<br />
l’AFADB est aujourd’hui reconnue<br />
par l’Etat. Nous avons d’autres<br />
projets avec la grande Région<br />
pour poursuivre notre action »,<br />
confie le président.<br />
EP<br />
En famille ou entre amis, sortez, parlez, échangez !<br />
LES MARDIS SPORTIFS<br />
15 novembre de 9h00 à 11h, Espace<br />
Yannick Paul<br />
6 décembre de 9h00 à 11h, Espace<br />
Pierre Leroux<br />
CAFÉS RENCONTRES<br />
Rencontres conviviales autour d’un<br />
café avec pour objectif de constituer<br />
des groupes d’activités et d’informer<br />
les habitants des différents projets<br />
concernant le quartier.<br />
Mercredi 23 novembre de 9h à 11h à<br />
l’espace Pierre Leroux<br />
STAGE PARENTS ENFANTS<br />
Les parents et les enfants créeront<br />
une histoire, l’écriront, l’illustreront à la<br />
façon d’un théâtre animé. Spectacle de<br />
clôture.<br />
Lundi 19, mardi 20, mercredi 21, jeudi<br />
22 et vendredi 23 décembre de 14h à<br />
16h, à l’Espace Yannick-Paul.<br />
Renseignements et inscriptions 04 70 03 17 94<br />
16//MNV//novembre2016
En bref<br />
L’APAJH s’installe à l’école M. Carême<br />
La Ville a officiellement cédé les<br />
locaux de l’ancienne école Maurice-<br />
Carême de Bien-Assis à l’association<br />
pour adultes et jeunes handicapés le<br />
26 octobre dernier lors de la signature<br />
de l’acte de vente.<br />
L’association prévoit de mutualiser<br />
en un même lieu ses services.<br />
Jacky Laville, président, l’explique :<br />
« nos services sont dispersés, nous<br />
avons l’opportunité de rassembler<br />
les fonctions de l’association ». Le<br />
président évoque également des<br />
projets qui pourront être mis en œuvre<br />
comme « une unité de socialisation et<br />
une unité de vieillissement ».<br />
« Je suis satisfait que cette ancienne<br />
école accueille désormais, au cœur<br />
du quartier de Bien-Assis, un acteur<br />
// FOCUS<br />
Un lieu de mémoire en hommage<br />
aux donneurs d’organes et de tissus<br />
a été inauguré au centre hospitalier<br />
en présence de Daniel Dugléry, des<br />
représentants de l’association des<br />
greffés du 03, des donneurs. C’est<br />
un projet collectif mené par Claudie<br />
Létève, infirmière coordinatrice avec la<br />
participation de plusieurs partenaires<br />
pour le financer. « Ce lieu de mémoire<br />
doit à la fois permettre le recueillement<br />
des receveurs qui le souhaitent mais<br />
aussi susciter la réflexion sur le don ».<br />
Ateliers informatiques<br />
L’accès aux ateliers requiert une adhésion<br />
annuelle à la médiathèque ou à la<br />
Cyberbase et une inscription pour chaque<br />
atelier.<br />
A la médiathèque Boris-Vian<br />
8/12, de 9h30 à 11h30 :<br />
se familiariser avec le PC<br />
15/12 de 14h à 16h :<br />
préparer ses vacances avec internet.<br />
Rens. 04 70 05 54 45<br />
important du réseau social de<br />
Montluçon », souligne Daniel Dugléry.<br />
EP<br />
A la Cyberbase, Espace Yannick-Paul<br />
22 et 29/11, de 9h30 à 11h30 : initiation<br />
Skype<br />
6 et 13/12, de 15h30 à 17h30 : initiation<br />
internet<br />
Rens. 04 70 02 27 37<br />
PRATIQUE<br />
La Cyberbase est ouverte en accès libre<br />
les lundis, mercredis, jeudis de 15h30<br />
à 17h30 et les mardis et vendredis de<br />
9h30 à 12h30. Accueil individuel sur rendez-vous<br />
(04 70 02 27 37).<br />
CAP SUP<br />
30 NOVEMBRE, ATHANOR<br />
Le CIO organise le salon des<br />
formations supérieures de<br />
13h30 à 18h. L’orientation postbac<br />
ou comment construire son<br />
avenir.<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
Marché gourmand<br />
26 & 27 NOVEMBRE<br />
Cimexpo organise le premier<br />
marché gourmand. Partez à<br />
la découverte des produits du<br />
terroir de toute la France.<br />
Ouvert de 10h à 21h (19h le 27).<br />
Rens. 04 70 05 25 25<br />
Séjour Jeunesse<br />
Lyon fait son show<br />
26 AU 28 DÉCEMBRE<br />
La Ville organise un séjour pour<br />
les 15 - 17 ans et leur propose<br />
de partir à la découverte de<br />
la ville de Lyon : le musée<br />
du cinéma, un spectacle<br />
café-théâtre, le musée des<br />
Confluences et la visite du vieux<br />
Lyon. Hébergement en auberge<br />
de jeunesse. Tarifs en fonction<br />
du quotient familial. Inscription<br />
à l’EMJ, rue des Forges. Prévoir<br />
avis d’imposition 2014.<br />
Un jouet = Un sourire<br />
JUSQU’AU 9 DÉCEMBRE<br />
Chaque année les membres<br />
du Conseil Municipal Jeunes<br />
collectent des jouets au profit<br />
des associations caritatives<br />
montluçonnaises. Participez en<br />
déposant à l’Espace Montluçon<br />
Jeunesse, rue des Forges, des<br />
jouets, peluches, livres, crayons<br />
etc...<br />
Rens. 04 70 02 27 10<br />
novembre2016//MNV//17
Evènement<br />
Joyeuses<br />
FÊTES<br />
Le 3 décembre, Montluçon mettra son habit de lumière pour que la magie de Noël rayonne<br />
sur toute la ville. Une nouvelle fois, la Municipalité met tout en œuvre pour proposer de nombreuses<br />
animations pour petits et grands pendant toute la période des fêtes de fin d’année.<br />
David Lantin, animateur TV inaugurera l’édition 2016 du village de Noël et la patinoire, le 3 décembre<br />
à 18 heures et dédicacera ses photos. Interview avec celui qui vient de fêter ses 5 ans à<br />
la présentation de « Absolument Stars» sur M6.<br />
Aurélien Faidy<br />
Salut David. Tu es actuellement<br />
animateur sur M6 mais aussi W9.<br />
Mais tu as déjà une belle carrière...<br />
Qui es-tu vraiment ?<br />
Je suis animateur depuis mes 14<br />
ans. J’ai commencé à la radio après<br />
avoir fait une école de journalisme<br />
une fois le bac en poche. J’ai donc<br />
débuté sur Europe 2 puis Chérie<br />
FM ou j’ai interviewé bon nombre<br />
d’artistes français et internationaux.<br />
Pendant 3 ans, j’étais aussi sur<br />
FUN TV pour présenter une émission<br />
en direct chaque jour. J’ai aussi<br />
été chroniqueur sur France 2 dans<br />
« C’est au programme » et j’ai animé<br />
18//MNV//novembre2016<br />
des jeux sur M6. J’ai créé ma boîte<br />
de prod en 2006 et aujourd’hui je<br />
suis donc sur M6 et W9 avec « Absolument<br />
Stars » sur l’actu people<br />
et « les Marseillais....», une émission<br />
suivie par plus de 2 millions de<br />
téléspectateurs.<br />
Vu ce parcours débuté jeune, je<br />
suppose que c’est un rêve de<br />
gosse ?<br />
Je voulais être animateur TV et participer<br />
à Fort Boyard : mes 2 rêves<br />
sont réalisés.<br />
Tu es en direct tous les dimanches<br />
matins pour parler cinéma, musique,<br />
spectacle et donner la parole<br />
aux nouveaux jeunes talents,<br />
comme on aime ici d’ailleurs !<br />
Comment ressens-tu la pression<br />
du direct ?<br />
J’aime cette adrénaline et ce que<br />
procure le « 3, 2, 1 : antenne ! ». Il y a<br />
toujours quelque chose de magique<br />
de savoir que vous entrez dans le<br />
foyer de milliers de personnes en<br />
une fraction de seconde…<br />
Tu es plutôt « Absolument Stars »<br />
ou télé réalité, en fait ?<br />
Les deux car ce sont deux exercices<br />
très différents et avec deux publics<br />
bien différents à séduire. L’une est<br />
une émission en plateau et en direct,<br />
l’autre est un jeu enregistré qui<br />
demande 6 semaines de tournage à<br />
l’étranger. Les deux exercices sont<br />
vraiment excitants !<br />
A quand un « Bienvenue Chez les<br />
Montluçonnais » ?<br />
Chiche ! Je signe tout de suite ! Mais<br />
à toi de me dire quelles sont les particularités<br />
des Montluçonnais ! Cela<br />
me laisse un peu de temps pour en<br />
apprendre plus sur vous !<br />
Tu es très suivi sur les réseaux<br />
sociaux, comment vis-tu cela ?<br />
Je suis très chanceux et privilégié<br />
d’avoir ce rapport avec mes fans !<br />
Je suis constamment connecté avec<br />
eux ! Je ne vais d’ailleurs pas tarder<br />
à passer la barre des 100 000<br />
abonnées sur mon Instagram. Ils<br />
me gâtent beaucoup par leur présence,<br />
messages et réactivité et à<br />
mon tour je tente de les gâter par<br />
des photos et vidéos de coulisses<br />
et même régulièrement de beaux<br />
cadeaux que je leur fais gagner en<br />
live.<br />
Alors les Montluçonnais qui ne te<br />
connaîtraient pas encore vont te<br />
suivre.... Et on attend d’y voir les<br />
photos du 3 décembre.<br />
Avec plaisir. On devrait même faire<br />
une vidéo...<br />
Propos recueillis par Jean-Michel Tinet
Village de Noël<br />
DU 2 AU 24 DÉCEMBRE<br />
PLACE JEAN-JAURÈS<br />
Plus de 20 chalets proposeront de nombreux mets, gourmandises<br />
et cadeaux parmi lesquels des nouveautés à découvrir.<br />
Ouvert du dimanche au jeudi de 14h à 19h, vendredi et samedi<br />
de 11h à 21h.<br />
Prolongation jusqu’au 31 décembre pour certains commerçants.<br />
Patinoire<br />
DU 2 DÉCEMBRE AU 31 DÉCEMBRE<br />
PLACE JEAN-JAURÈS<br />
Ouverte du dimanche au jeudi de 14h à 19h.<br />
Vendredi et samedi de 14h à 21h<br />
Fermée le 1er janvier.<br />
Tarifs pour une heure de patinage, patins inclus :<br />
Adulte 4 €<br />
Enfant (-12 ANS) 3 €<br />
Animations<br />
DU 2 DÉCEMBRE AU 24 DÉCEMBRE<br />
PLACE JEAN-JAURÈS<br />
La Ville a concocté un programme d’animations<br />
pendant toute la durée du village de Noël.<br />
Tous les jours, le Père Noël viendra à la rencontre<br />
des enfants.<br />
Concours de dessins, jeux concours pour les plus<br />
grands, manège...<br />
Train du Père Noël<br />
10 ET 17 DÉCEMBRE<br />
L’Amicale des anciens et amis de la traction<br />
vapeur Montluçon Auvergne, organise avec<br />
la participation des Amis des viaducs du val<br />
de Bouble, le train du Père Noël les 10 et 17<br />
décembre. Animations à bord du train, présence<br />
du Père Noël sur tout le parcours. Un goûter<br />
sera servi en gare de Louroux. Aller : Départ<br />
Montluçon 14h10, arrivée Louroux de Bouble<br />
15h22. Retour : Départ Louroux de Bouble<br />
16h31, arrivée Montluçon 17h44.<br />
Tarifs : Adultes 15 euros, enfants de 4 à 12 ans 10<br />
euros, enfants de moins de 4 ans gratuit.<br />
Réservation Office du Tourisme de Montluçon,<br />
boulevard de Courtais. Tél. 04 70 05 11 44<br />
Programme complet à paraître dans<br />
l’Agenda Montluçonnais début décembre.<br />
novembre2016//MNV//19
Sport<br />
Le sport pour tous<br />
Telle est la ligne de conduite<br />
de la Municipalité en matière<br />
de politique sportive. René<br />
Casilla, adjoint chargé des<br />
sports explique cette démarche<br />
et les orientations de<br />
la collectivité.<br />
MNV : Parlez-nous du futur complexe<br />
sportif Paul-Constans.<br />
René Casilla : C’est une véritable<br />
opportunité pour la Ville car grâce à<br />
un montage financier partagé avec<br />
la Région, les Montluçonnais vont<br />
bénéficier d’un équipement neuf.<br />
Ce projet était à l’étude depuis deux<br />
ans car le lycée, qui accueille environ<br />
1700 élèves, ne pouvait utiliser<br />
son gymnase pour des raisons de<br />
sécurité. La Région avait donc décidé<br />
de reconstruire le gymnase et la<br />
Ville souhaitait saisir cette opportunité<br />
pour enrichir ses installations et<br />
bénéficier du complexe en dehors<br />
du temps scolaire. Hélas, le dossier<br />
était en panne jusqu’à l’arrivée de la<br />
nouvelle équipe régionale.<br />
MNV : Comment se traduit ce<br />
montage financier ?<br />
René Casilla : C’est Daniel Dugléry,<br />
en qualité de conseiller régional,<br />
qui a impulsé une répartition 2/3<br />
pour la Région et 1/3 pour la Ville. Il<br />
a également obtenu pour notre collectivité<br />
un coût de 206 000 € par an<br />
réparti sur dix ans. C’est une utilisation<br />
intelligente de l’argent public<br />
qui bénéficie aux deux collectivités.<br />
MNV : Quels sont les clubs qui<br />
disposeront de créneaux ?<br />
René Casilla : L’ISM Gym est à<br />
l’étroit à Boris-Vian et nous demande<br />
depuis longtemps un nouvel<br />
espace. Ils utiliseront donc ce complexe.<br />
Ensuite, nous avons imaginé<br />
que d’autres disciplines pourraient<br />
avoir un créneau comme le badminton.<br />
En fait, les clubs qui s’entraînent<br />
au gymnase Jules ferry seront<br />
redirigés vers Paul-Constans.<br />
MNV : Quels sont les axes de travail<br />
de la Municipalité en matière<br />
de sport ?<br />
René Casilla : Vous savez, à Montluçon,<br />
30 % de la population est<br />
licenciée dans un club. C’est un<br />
chiffre important pour une ville de<br />
la taille de la nôtre. Depuis 2001, la<br />
Municipalité a fait un travail considérable<br />
pour la rénovation des équipements<br />
et la construction de nouvelles<br />
infrastructures. Nous avons<br />
84 sections sportives qui reçoivent<br />
une aide financière en subvention<br />
de fonctionnement. La Ville met à<br />
disposition gratuitement ses équipements,<br />
stades et gymnases. La<br />
Commission des sports attribue des<br />
aides à la performance, à la formation,<br />
à l’animation, pour les équipements<br />
des Clubs. Notre volonté est<br />
de contribuer au développement du<br />
sport en compétition mais aussi en<br />
loisir. Daniel Dugléry attache une<br />
grande importance à la pratique<br />
sportive et à ses valeurs, au lien<br />
social que cela représente dans la<br />
cité.<br />
MNV : Justement, un premier<br />
fitness Park a été installé l’année<br />
dernière dans le parc des Ilets,<br />
avez-vous un retour des utilisateurs<br />
?<br />
René Casilla : Oui positif, nous savons<br />
que beaucoup de Montluçonnais<br />
le fréquentent régulièrement en<br />
individuel mais aussi en groupe car<br />
des clubs et structures s’en servent<br />
dans le cadre des préparations physiques<br />
et d’actions sport/santé avec<br />
le Centre de médecine du sport.<br />
Le prochain sera un « street work<br />
out » aménagé dans le quartier de<br />
Bien-Assis, près de l’espace Yannick-Paul.<br />
MNV : En matière d’investissement,<br />
quels sont les projets ?<br />
René Casilla : Nous avons mis en<br />
place une réflexion depuis un an<br />
avec les clubs de tennis locaux car<br />
il y a un manque de structures couvertes<br />
qui stoppe le développement<br />
de la pratique du tennis. Sept clubs<br />
sont concernés et travaillent sur<br />
le projet de création d’un nouveau<br />
complexe. Le Comité de l’Allier<br />
nous accompagne. La recherche de<br />
financement est en cours, la baisse<br />
actuelle des dotations de l’Etat ne<br />
favorise pas nos démarches.<br />
Nous souhaitons également rénover<br />
les locaux de l’ancienne piscine<br />
Saint-Jean et réutiliser l’emprise<br />
des bassins, là encore la recherche<br />
de financement est incontournable.<br />
MNV : Une politique sportive<br />
n’est pas seulement basée sur<br />
des investissements, qu’en est-il<br />
des évènements et de la promotion<br />
du sport ?<br />
René Casilla : Le sport concerne<br />
20//MNV//novembre2016
Sport<br />
beaucoup de monde, toutes générations<br />
confondues. Il est un vecteur<br />
du lien social. La Municipalité<br />
accompagne dans l’organisation de<br />
nombreuses manifestations avec<br />
l’intervention de ses services, sport<br />
et logistique, pour préparer l’évènement,<br />
installer et retirer le matériel nécessaire.<br />
L’engagement des agents<br />
est important et représente une aide<br />
indirecte non négligeable pour les<br />
clubs. Nous voulons donner envie<br />
aux Montluçonnais de se déplacer<br />
dans les stades et gymnases pour<br />
voir les compétitions. D’ailleurs, depuis<br />
la refonte du site internet de la<br />
ville il y a un an, nous mettons en ligne<br />
chaque semaine le calendrier sportif<br />
du week-end. Chacun y trouvera un<br />
rendez-vous sportif qui lui plaira.<br />
MNV : Vous avez relancé l’organisation<br />
du circuit des boulevards<br />
en 2015, qu’allez-vous proposer en<br />
2017 ?<br />
René Casilla : Nous attachons une<br />
grande importance à l’organisation de<br />
manifestations sportives dans la Ville,<br />
c’est l’occasion de se retrouver tous<br />
ensemble. Dans quelques semaines,<br />
nous terminerons l’année avec la Corrida<br />
de Noël qui mêle à la fois sport et<br />
convivialité. En 2017 nous allons organiser<br />
un week-end nautique sur le<br />
Corrida 2016 : inscrivez-vous !<br />
Cher avec les clubs de canoë-kayak,<br />
d’aviron et le cercle de voile qui proposeront<br />
des initiations. La promotion<br />
du sport passe aussi par la mise à<br />
l’honneur de celles et ceux qui portent<br />
haut et loin les couleurs de notre ville.<br />
A travers cette réception « officielle »,<br />
nous mettons à l’honneur les athlètes<br />
mais également leurs entraîneurs et<br />
dirigeants et les bénévoles qui participent<br />
pleinement au développement<br />
du sport. Je tiens vivement à les remercier<br />
pour leur implication et leur<br />
volonté de transmettre aux jeunes générations.<br />
Nous allons également avec le Vélo<br />
Sport Montluçonnais lancer le premier<br />
tour de la Vallée de Montluçon en mai<br />
prochain, une course de 3 jours qui débutera<br />
par un contre la montre en nocturne<br />
sur l’avenue de la République et<br />
fera étape à Marcillat-en-Combraille.<br />
Ce parcours concocté par Florian Vachon<br />
passera par les Communes du<br />
nouveau territoire de notre Communauté<br />
d’Agglomération.<br />
Les sports de combats, le paratriathlon,<br />
la pétanque, la gymnastique,<br />
la natation… proposeront également<br />
des manifestations d’envergures nationales<br />
et la Ville les accompagnera<br />
car ces rendez-vous entraînent des<br />
retombées économiques non négligeables<br />
pour nos commerçants locaux.<br />
L’un des grands évènements de fin d’année est bien-sûr la Corrida de Noël qui se déroulera<br />
le 26 décembre. Au programme 5 circuits. Départs place Jean-Jaurès à partir<br />
de 15h30 pour le circuit de 400 m (enfants nés de 2010 à 2012), 16h pour le circuit de<br />
800 m (2007 à 2009), 16h30 pour le circuit de 1,5 km (de 2005 et 2006), 17h pour le<br />
circuit de 2,6 km (de 2002 à 2004) et 17h45 pour le circuit de 5,2 km (à partir de 2001).<br />
Inscriptions gratuites. Bulletin à retirer à la Cité administrative ou via le site de la Ville<br />
montlucon.com et à retourner jusqu’au 23 décembre (prévoir certificat médical ou<br />
licence) par mail à j.bauchet@mairie-montlucon.fr ou à déposer à la Cité administrative.<br />
6/12<br />
Tennis de table<br />
L’ASPTT Tennis de table<br />
organise le Ping Challenge<br />
le 6 décembre à la Halle des<br />
sports avec au programme :<br />
badminton, tennis de table<br />
et initiation fitness. Ouvert<br />
à tous, licenciés ou non,<br />
enfants et adultes avec<br />
récompenses pour les vainqueurs.<br />
Inscriptions de 17h<br />
à 17h45.<br />
Gratuit<br />
Rens. 04 70 29 59 39<br />
Jusqu’au 11/12<br />
Tennis<br />
Le grand prix de tennis de<br />
la Ville de Montluçon se déroule<br />
jusqu’au 11 décembre<br />
au centre de tennis municipal<br />
Roger Tariant.<br />
Rens. 04 70 06 44 86<br />
10 & 11/12<br />
Escrime<br />
Le cercle d’escrime salle<br />
Lafoucrière organise un<br />
tournoi épée des cadets<br />
aux vétérans les 10 et 11<br />
décembre prochain au gymnase<br />
des Guineberts.<br />
Rens. 04 70 09 06 75<br />
7 & 8/01<br />
Pétanque<br />
L’amicale des Marais<br />
organise le 5e régional en<br />
doublette au Boulodrome<br />
Christian-Fazzino le 7 janvier.<br />
Règlement FFPJP, licence<br />
2017 obligatoire.<br />
Inscriptions jusqu’au 4 janvier.<br />
Le lendemain championnat<br />
départemental en doublette.<br />
Rens. 06 98 83 01 20<br />
CM<br />
@<br />
Chaque semaine<br />
découvrez l’agenda<br />
sportif du week-end sur<br />
montlucon.com rubrique<br />
Sport.<br />
novembre2016//MNV//21
Culture<br />
Lire en prison<br />
La séance de contes à la bibliothèque de la maison d’arrêt est un des temps<br />
forts du partenariat avec la médiathèque de Montluçon.<br />
La lecture n’est pas la<br />
seule pratique culturelle<br />
à la maison d’arrêt de<br />
Montluçon. Loin s’en faut.<br />
Mais parmi le théâtre avec le<br />
Centre dramatique national,<br />
la musique avec le 109, les<br />
ateliers d’écriture avec les<br />
enseignants… la lecture<br />
tient une place particulière<br />
dans la vie des détenus qui<br />
fréquentent la bibliothèque.<br />
La culture en prison est considérée<br />
officiellement comme un outil<br />
participant à la réinsertion des<br />
personnes détenues au même titre<br />
que l’enseignement ou la formation<br />
professionnelle. L’existence<br />
d’une bibliothèque au sein des<br />
établissements pénitentiaires est<br />
obligatoire. Obligation qui fait écho<br />
au droit d’accès à la lecture inscrit<br />
dans le Code de procédure pénale<br />
depuis 1985. Si l’introduction du<br />
livre en prison a été longue et<br />
difficile, il est aujourd’hui perçu<br />
comme un support de formation et<br />
un moyen d’évasion essentiel et<br />
indispensable.<br />
Depuis 1999 le partenariat<br />
entre la ville de Montluçon et sa<br />
médiathèque et l’administration<br />
pénitentiaire se poursuit. Deux<br />
bibliothécaires professionnels de la<br />
médiathèque se rendent deux jeudis<br />
matin par mois à la bibliothèque de<br />
la prison. « Au départ, il a fallu faire<br />
un gros travail sur les collections »<br />
se souviennent Hélène et Michel.<br />
Tout informatiser, classer, proposer<br />
des acquisitions pour renouveler le<br />
fond répondant aux besoins comme<br />
des livres bilingues ou en langues<br />
étrangères, introduire de nouveaux<br />
supports comme les CD. « Notre<br />
tâche, poursuit Violaine qui a<br />
depuis quelques mois pris le relais,<br />
consiste aussi dans la formation,<br />
le conseil et l’accompagnement du<br />
détenu-bibliothécaire volontaire.<br />
Notre aide va des petites<br />
réparations avec Michel en passant<br />
par la cotation, l’équipement des<br />
documents en vue du prêt… jusqu’à<br />
la formation sur le logiciel de<br />
gestion des collections sans oublier<br />
nos temps d’échanges avec les<br />
détenus ». Des tâches remises sur<br />
le métier à chaque départ puisque<br />
les maisons d’arrêt sont des lieux<br />
d’exécution de courtes peines (< 2<br />
ans). « C’est parfois une source de<br />
Paroles de...<br />
UN DÉTENU<br />
« Je viens à la bibliothèque parce<br />
que c’est le seul lieu où il n’y a pas de<br />
caméra. C’est un endroit où l’on peut<br />
se retrouver avec ceux de l’atelier, où<br />
il y a de la bonne humeur. Cela permet<br />
de sortir de la cellule, de lire le journal,<br />
de s’évader... J’apprécie quand il y a<br />
des animations, des gens qui viennent<br />
de l’extérieur, comme des conteurs...<br />
J’aimerais qu’il y en ait davantage ! »<br />
LE DÉTENU-BIBLIOTHÉCAIRE<br />
« M’occuper de la bibliothèque, c’est<br />
une façon d’être payé et aussi de<br />
profiter d’une petite remise de peine.<br />
Mais, c’est surtout le contact avec les<br />
autres qui m’a attiré. Il est difficile de<br />
conseiller quand on n’est là que de<br />
passage. En tout cas c’est agréable<br />
parce qu’il y a du monde qui passe et<br />
pas d’embrouille. Ce que je réutiliserai<br />
quand je serai sorti ? Sans doute,<br />
des qualités d’organisation. »<br />
BENJAMIN, LE CONSEILLER DU<br />
SPIP<br />
« Les interventions culturelles sont<br />
multiples, elles ne concernent pas<br />
que le livre : théâtre, musique,<br />
graph…. Je m’appuie beaucoup sur la<br />
présence des professionnels dans la<br />
bibliothèque pour faire vivre l’activité<br />
lecture et dans l’accompagnement du<br />
détenu-bibliothécaire ».<br />
22//MNV//novembre2016
Culture<br />
découragement car la formation<br />
prend du temps mais au final c’est<br />
toujours très valorisant pour eux et<br />
pour nous aussi ».<br />
Les surveillants participent à<br />
ces missions sous la conduite<br />
du directeur de l’établissement<br />
en accompagnant, un à un, les<br />
détenus qui souhaitent se rendre<br />
à la bibliothèque. Sur les 20 à 35<br />
détenus selon les moments, une<br />
dizaine d’entre eux en font, chaque<br />
jour, la demande. La bibliothèque<br />
fonctionne, du lundi au vendredi, de<br />
9h à 10h et de 14h à 15h. Pour la<br />
plupart, c’est avant tout un lieu de<br />
passage, de discussion. Un moyen<br />
de prolonger le temps hors de sa<br />
cellule. On y vient autant pour être<br />
tranquille, rompre l’enfermement,<br />
que pour lire une BD, feuilleter<br />
l’Equipe ou La Montagne… « Ils<br />
sont friands des informations<br />
locales mais surtout des faits<br />
divers, une manière d’entretenir<br />
un lien avec l’extérieur » souligne<br />
Benjamin, le conseiller du Service<br />
pénitentiaire d’insertion et de<br />
probation (SPIP) chargé de veiller<br />
à l’ensemble des actions culturelle,<br />
sportive ou d’enseignement qui<br />
sont proposées…. « Nous devons<br />
faire preuve de volontarisme<br />
dans nos choix d’activités… Nous<br />
faisons appel à des partenaires<br />
ou des prestataires extérieurs qui<br />
sont bien appréciés des détenus.<br />
HISTORIQUE<br />
A la fin du Second Empire, il existe peu de bibliothèques de prison.<br />
On y trouve des ouvrages religieux, moraux ou instructifs. Cette vision<br />
moralisatrice de la lecture évolue mais reste cantonnée à un rôle<br />
occupationnel. Jusqu’à la fin des années 1970, le livre demeure la<br />
seule forme de loisirs. En 1986, les ministères de la Justice et de la<br />
Culture entendent développer les différentes formes de pratique culturelle<br />
pour la population carcérale avec des objectifs de réinsertion<br />
sociale notamment par la lecture avec la création de bibliothèque accessible<br />
à tous les détenus. En 1992, leur rôle est renforcé. La bibliothèque<br />
doit être un appui pour les actions de lecture, d’enseignement,<br />
de formation pour personnes incarcérées les plus fragilisées. Ainsi,<br />
des conventions sont signées dans les régions entre les ministères,<br />
les directions régionales des affaires culturelles et des services pénitentiaires.<br />
La région Auvergne officialisera cet engagement en 1998.<br />
Cette volonté nationale aboutira en 1999 au premier partenariat entre<br />
la ville de Montluçon et sa médiathèque et la Maison d’arrêt.<br />
C’est vraiment la prévention de<br />
la récidive qui motive l’essentiel<br />
de notre travail ». Des temps forts<br />
ponctuent également le partenariat<br />
avec la médiathèque comme par<br />
exemple, la séance de contes avec<br />
le festival Dire, lire et conter qui est<br />
organisée à la maison d’arrêt. « Une<br />
bulle d’oxygène dans ce milieu clos<br />
très rude où l’émotion doit toujours<br />
être contenue et pour oublier le<br />
temps qui ne passe pas » confie<br />
le conteur Jacques Bourgarel qui<br />
racontait pour la première fois en<br />
milieu pénitentiaire.<br />
Lire en prison n’est pas chose facile.<br />
Il s’agit vraiment d’un engagement<br />
personnel qui demande des efforts<br />
comme peuvent en témoigner les<br />
enseignants ou les bibliothécaires.<br />
Le taux d’illettrisme de la population<br />
carcérale est en effet de 11%, chiffre<br />
supérieur de 4 points à la moyenne<br />
nationale. La Maison d’arrêt de<br />
Montluçon ne fait pas exception.<br />
Cet éclairage donne tout son sens<br />
aux actions mises en place autour<br />
de la parole, l’écriture, la lecture...<br />
pour que les détenus puissent<br />
s’inventer un autre futur. CLB<br />
(1) Le détenu-bibliothécaire classé<br />
reçoit un modeste pécule de l’administration<br />
pénitentiaire pour cet engagement qui peut<br />
s’accompagner d’une remise de peine.<br />
CLB<br />
JEAN-MARC, UN DES INSTITUTEURS<br />
« Avec les détenus, je travaille sur l’écrit et la lecture. Les<br />
relations avec la bibliothèque sont donc évidentes. Pour<br />
beaucoup, ils doivent apprendre ou réapprendre à lire. Le<br />
journal mensuel « La vie de château » que l’équipe d’instituteurs<br />
réalisent avec eux est disponible à la bibliothèque<br />
ou dans les cellules. Il est très difficile de les amener à la<br />
lecture. Mais certains viennent chercher à la bibliothèque<br />
des sources d’information pour approfondir une question,<br />
pour la rédaction d’article dans le journal ou pour trouver<br />
des recueils de poésie qu’ils utilisent souvent pour leur<br />
courrier. La bibliothèque est un lieu de rencontre et de<br />
discussions.»<br />
JACQUES BOURGAREL, CONTEUR<br />
« Il y avait 8 détenus sur la vingtaine présente à ce moment-là,<br />
une bonne participation. Il faut toujours s’adapter<br />
à l’auditoire, particulièrement pour les personnes empêchées<br />
qui vivent dans un milieu clos : hôpital, maison de<br />
retraite… Pour moi, c’est plus une rencontre qu’un spectacle.<br />
Au début, j’ai trouvé qu’ils avaient un peu le frein à<br />
main levé, du mal à se lâcher. Ils sont dans un univers où<br />
ils n’ont pas intérêt à partir dans les émotions, c’est un milieu<br />
rude. J’ai vraiment ressenti de l’émotion chez certains<br />
avec l’histoire du loup blanc et du loup noir. Un détenu m’a<br />
dit en sortant : « Ici, il y a longtemps que le loup blanc a<br />
été mangé ».<br />
novembre2016//MNV//23
Sortir<br />
Michel Bouquet, le fidèle<br />
Le 14 décembre, Michel<br />
Bouquet revient sur<br />
la scène du théâtre<br />
Gabrielle-Robinne dans une<br />
représentation de « A tort<br />
et à raison», une pièce de<br />
Ronald Harwood. En tant que<br />
parrain, il en profitera pour<br />
rendre visite aux élèves de<br />
la section d’art dramatique<br />
du conservatoire André-<br />
Messager que dirige Mouss<br />
Zouheyri, son ancien élève.<br />
C’est en janvier 2011 qu’il avait<br />
accepté de donner son nom à la<br />
salle d’art dramatique confiant,<br />
avec beaucoup d’humour, à son<br />
ancien élève, Mouss Zouheyri, « en<br />
plus je ne suis pas mort avant ».<br />
« Je ne suis pas prof, je suis un acteur<br />
qui vient partager » précise Mouss<br />
Zouheyri qui a donc été son élève<br />
au conservatoire national supérieur<br />
d’art dramatique de Paris. Il parle<br />
de Michel Bouquet avec beaucoup<br />
de passion et de tendresse à l’égard<br />
de celui qu’il considère comme<br />
son papa de théâtre. « J’étais<br />
animateur télé sur la 2. En 1983,<br />
j’ai passé le concours d’entrée au<br />
conservatoire. Michel Bouquet<br />
faisait partie du jury. L’admission<br />
se déroulait en deux temps. Je me<br />
rappelle de la question du directeur<br />
qui me demandait pourquoi je<br />
voulais rentrer au conservatoire.<br />
Pour la bourse ! ai-je répondu en<br />
blaguant. Ils avaient tous la tête<br />
baissée. Et là, j’ai vu une personne<br />
relever la tête en esquissant un<br />
sourire. C’était Michel Bouquet.<br />
Le 2e tour, j’ai repris le rôle de<br />
Sganarelle. Une réplique a suffi.<br />
J’étais pris ». Mouss suit alors sa<br />
première année, puis, il doit choisir<br />
son maître pour la suivante. Ce<br />
sera Michel Bouquet qu’il aura<br />
également - fait exceptionnel - en<br />
3e année.<br />
24//MNV//novembre2016<br />
Est-ce l’élève qui a choisi son prof<br />
ou le prof qui a choisi l’élève ?<br />
Aucun des deux ne se posera<br />
vraiment la question car au-delà<br />
d’un choix, il y a une rencontre voire<br />
une révélation. « Un jour il m’a dit :<br />
« veux-tu faire une bonne carrière<br />
ou une longue carrière ? » ce qui<br />
veut dire pour lui, savoir dire non à<br />
la facilité ».<br />
« Monter sur scène ce<br />
n’est pas n’importe quoi.<br />
J’essaie de le transmettre<br />
à mes élèves. Il y a une<br />
transmission évidente de ce<br />
que Michel m’a appris ».<br />
Tout au long de son parcours,<br />
Michel Bouquet garde un œil<br />
bienveillant sur lui. « Quelques<br />
fois, je l’appelais pour qu’il m’aide<br />
dans mes rôles et un jour il m’a<br />
dit « il faut que tu laisses place au<br />
personnage, un soir, il viendra, te<br />
prendra la main et t’emmènera ».<br />
Michel Bouquet est un artisan. Il<br />
a le sens pour donner la clé d’un<br />
rôle ».<br />
Depuis 2010, Mouss Zouheyri<br />
dirige la classe d’art dramatique,<br />
des plus jeunes aux plus grands<br />
soit près de 70 élèves.<br />
Quand l’élève parle du prof, les<br />
anecdotes s’enchaînent, toutes<br />
plus passionnantes, les unes que<br />
les autres. La transmission est<br />
faite et autant dire que les artistes<br />
en herbe montluçonnais ont une<br />
double chance, celle d’avoir Michel<br />
Bouquet, parrain de leur section<br />
et en chef d’orchestre, Mouss<br />
Zouheyri.<br />
Histoire de donner envie de<br />
réserver des places pour assister<br />
à la représentation de « A tort et à<br />
raison » le 14 décembre prochain<br />
au théâtre Gabrielle Robinne….<br />
Mouss nous donne son impression :<br />
« Je l’ai vu à Paris dans « A tort et à<br />
raison », il est un miracle sur scène.<br />
On sent que la scène le sublime ».<br />
Quand Mouss ne transmet pas son<br />
art, il le pratique au cinéma comme<br />
dans un prochain film avec Isabelle<br />
Huppert, ou sur les scènes de<br />
théâtre avec toujours dans un coin<br />
de sa tête un bon conseil de son<br />
maître « le choix ce n’est pas de<br />
dire oui mais dire non ».<br />
Rens. 04 70 02 27 28<br />
www.montlucon.com<br />
EP
Sortir<br />
24 novembre<br />
Arno<br />
20h30, Athanor<br />
Rock, ballade, blues et son<br />
électro, il s’affiche définitivement<br />
comme un homme libre.<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
27 novembre<br />
Arme ancienne, chasse<br />
et militaria<br />
9h à 17h, Athanor<br />
27e salon organisé à Athanor<br />
avec des exposants professionnels<br />
et particuliers proposant un<br />
large choix d’armes, uniformes,<br />
médailles, livres, gravures...<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
27 novembre<br />
Bourse toutes collection<br />
9h à 17h, Athanor<br />
La traditionnelle bourse toutes<br />
collections Michel-Lebon ravira<br />
les curieux ou collectionneurs<br />
avisés !<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
27 novembre<br />
Concert de Sainte-Cécile<br />
15h, Théâtre G. Robinne<br />
Musique classique par l’Orchestre<br />
d’Harmonie de Montluçon<br />
Rens. 04 63 02 01 16<br />
© Bérengère Vallet<br />
29 nov. au 2 déc.<br />
Aglaé<br />
29 et 30/11à 20h30<br />
1er et 2/12 à 19h30<br />
Théâtre des Ilets<br />
Texte et mise en scène de<br />
Jean-Michel Rabeux.<br />
Rencontre « Art de l’acteur »<br />
le 2/12 à 21h avec Claude Degliame,<br />
interprète d’Aglaé.<br />
Rens. 04 70 03 86 18<br />
30 novembre<br />
Lecture<br />
19h, théâtre des Ilets<br />
« Putains ! » extraits de textes<br />
de Nelly Arcan et Grisélidis Réal<br />
par Valérie Schwarcz et Carole<br />
Thibaut.<br />
2 € - Gratuit abonnés<br />
Rens. 04 70 03 86 18<br />
1er au 4 décembre<br />
« Pas si bêtes »<br />
Les 1er, 2, 3/12 à 18h et le<br />
4/12 à 16h, théâtre G. Robinne<br />
Arbre de Noël du personnel du<br />
centre hospitalier. Un spectacle<br />
à partager en famille<br />
Rens. 04 70 02 78 49<br />
2 décembre<br />
Hyphen Hyphen +<br />
Boys in Lilies<br />
20h30, Embarcadère - Le 109<br />
Hyphen Hyphen ou le groupe<br />
français pop rock qui monte et<br />
qui offre un véritable show sur<br />
scène.<br />
8 à 20 euros.<br />
Rens. 04 70 08 35 69<br />
4 décembre<br />
Les chœurs de l’Armée<br />
Russe<br />
15h, Athanor<br />
Des chants de Noël et traditionnels<br />
merveilleusement interprétés<br />
par les voix graves et puissants<br />
du Chœur des hommes<br />
accompagné par des instruments<br />
du folklore Russe.<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
8 décembre<br />
Keen’v + Guest<br />
20h, Athanor<br />
Keen’v se classe parmi les artistes<br />
les plus populaires en<br />
France et mettra le feu à Athanor<br />
!<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
9 décembre<br />
Kunbe<br />
20h30, Le Guingois<br />
Le fruit de plusieurs années<br />
d’échanges et coopération entre<br />
musiciens maliens et français.<br />
8 à 15 euros.<br />
Rens. 04 70 05 88 18<br />
CM<br />
MuPop : L’objet du mois<br />
La guitare Selmer de Jean Pepe<br />
Cette guitare Selmer n°709 est l’un des objets des<br />
collections du MuPop parce qu’elle témoigne des tous<br />
premiers pas de la guitare électrique en France.<br />
C’est en effet ce même modèle qu’ «électrifia» Django<br />
Reinhardt à la fin des années 40 en lui associant<br />
un micro et un ampli Stimer ouvrant ainsi la voie de<br />
l’électro amplification aux jazzmen, musiciens de bal<br />
ou de variété français. Ce fut le cas de Jean Pepe,<br />
musicien montluçonnais, qui utilisa cette Selmer durant<br />
les années 50 notamment au «Lion d’Or». Une guitare<br />
doublement précieuse donc que Jean Pepe avait<br />
acquise chez Selmer en 1948 et dont il souhaita faire<br />
don au MuPop en 2002.<br />
©Michèle Schmitt<br />
EB<br />
novembre2016//MNV//25
Sortir<br />
10 décembe<br />
City Kay+Flox<br />
10 décembre<br />
Drôle de cirque<br />
14 au 16 décembre<br />
Alcool, un petit coin<br />
de paradis<br />
17 décembre<br />
Rover<br />
! !<br />
Reporté<br />
au 16 février 2017<br />
20h30, Embarcadère - Le 109<br />
City Kay dévoile ce son pop<br />
roots urbain d’influence anglo<br />
saxonne, affranchi de l’iconographie<br />
classique, alliant l’électro et<br />
le son des productions inspirés<br />
de James Blake, Kendrick Lamar<br />
et Little Dragon.<br />
8 à 16 euros.<br />
Rens. 04 70 08 35 69<br />
9 décembre<br />
Sur les rochers naissent<br />
des fleurs<br />
20h30, Théâtre G.Robinne<br />
Spectacle contemporain, à l’occasion<br />
des 50 ans de l’IME du<br />
Rocher Fleuri<br />
Rens. 04 70 02 24 24<br />
Metzz’art<br />
A découvrir du 2 au 31 décembre<br />
à la librairie des<br />
Ecoles, 41, avenue Marx-Dormoy<br />
avec les artistes Henri<br />
Ecolivet, Georges Rigondet<br />
Grim et Yo.<br />
Expositions de peintures et<br />
calebasses gravées.<br />
Isabelle Alonso<br />
26//MNV//novembre2016<br />
14h30, 17h30, 20h30, Athanor<br />
Animaux, clown, équilibristes,<br />
un grand spectacle pour petits<br />
et grands avec la venue du père<br />
Noël en fin de séance.<br />
Rens. 04 70 08 14 40<br />
La Communauté d’Agglomération<br />
Montluçonnaise propose dans le<br />
cadre de ses actions culturelles, une<br />
conférence avec Isabelle Alonso, en<br />
partenariat avec le Collectif pour la<br />
mémoire de la seconde république<br />
espagnole, jeudi 24 novembre à<br />
18h au centre municipal Albert<br />
Poncet à Domérat.<br />
Portée par Laurent Ruquier à ses débuts de chroniqueuse,<br />
Isabelle Alonso n’en est pas à son premier roman. Après<br />
« Fille de rouge » en 2009 et « Maman » en 2010, la féministe<br />
engagée donne vie à un nouveau grand roman<br />
espagnol. « Je mourrai une autre fois » est un mémorial à<br />
cette guerre civile d’Espagne. Sous des allures de conte<br />
initiatique, ce roman est le récit d’un monde fracassé par<br />
un coup d’état et la guerre qui s’ensuit, où seul l’amour<br />
inébranlable de la liberté vaut pour ne pas sombrer.<br />
©Daniel Aime<br />
20h30, le 14/12<br />
19h30 les 15 & 16/12<br />
Théâtre des Ilets<br />
Texte, jeu et mise en scène de<br />
Nadège Prugnard.<br />
Rencontre - dialogue le 15 décembre<br />
à 21h avec Nadège<br />
Prugnard, Carole Thibaut et<br />
l’association de prévention en<br />
alcoologie et addictologie.<br />
Rens. 04 70 03 86 18<br />
Bénédicte Piat<br />
professeure de<br />
violoncelle au<br />
Conservatoire<br />
20h30, Embarcadère - Le 109<br />
Stature imposante, voix aérienne,<br />
instrumentation élégante,<br />
il y a chez Rover quelque<br />
chose de singulier, comme un<br />
croisement inédit entre Interpol<br />
et les Beach Boys.<br />
8 à 18 euros<br />
Rens. 04 70 08 35 69<br />
18 décembre<br />
« L’île de Tulipatan » et<br />
« Monsieur Choufleuri<br />
restera chez lui »<br />
15h, Théâtre G. Robinne<br />
Opérettes en un acte proposées<br />
par le Groupe Symphonia.<br />
Rens. 04 70 28 06 16<br />
André Taupin, professeur de<br />
violoncelle au Conservatoire<br />
depuis une trentaine d’années<br />
a pris sa retraite bien méritée.<br />
Bénédicte Piat, lui succède<br />
depuis peu. Avec un parcours<br />
musical qui commence très<br />
tôt – à 3 ans – avec l’apprentissage<br />
du piano puis très vite<br />
du violoncelle, Bénédicte Piat enchaîne les prix et diplômes.<br />
Elle est notamment titulaire d’un prix de virtuosité à la Schola<br />
Cantorum (Paris 5e) et du diplôme d’Etat au Cefedem de Dijon.<br />
Elle a travaillé dans des établissements à rayonnement<br />
départemental (Nevers, Thiers, Bourges, Blois) et communaux<br />
(Lempdes, Le Cendre, Romoranttin-Lanthenay). Bénédicte<br />
aime la scène et le partage avec le public. Elle joue<br />
dans diverses formations aux esthétiques très variées : de la<br />
chanson française avec Cécile Devautour au Trio jazz dans la<br />
suite de Claude Bolling mais aussi avec le duo des Dômes...<br />
et intègre désormais l’Ensemble Instrumental de Montluçon,<br />
formation musicale de l’agglomération, composée d’enseignants<br />
du Conservatoire mais également du département et<br />
de la région.<br />
CM
Montluçon fête ses étudiants<br />
En images<br />
Avec pas moins de 1 700 étudiants et des<br />
formations d’avenir, Montluçon est la 2e<br />
ville d’Auvergne à accueillir un grand<br />
nombre de jeunes.<br />
Il paraît donc naturel pour la Municipalité,<br />
de bien accueillir ceux qui participent<br />
à la vie locale. « Montluçon fête ses<br />
étudiants » est le rendez-vous de rentrée<br />
des étudiants !<br />
Loisirs, culture, sports étaient au rendezvous<br />
lors de la dernière édition du 10 au<br />
16 octobre.<br />
Olympiades à la Halle des Sports<br />
« Nous sommes étudiantes<br />
infirmières, nous<br />
étions reçues à Clermont<br />
mais nous avons choisi<br />
l’IFSI de Montluçon qui est<br />
mieux noté ».<br />
Nadia (Clermont), Karine<br />
(Aurillac)<br />
« Nous sommes à<br />
l’IFAG, en alternance,<br />
c’est sympa de se<br />
retrouver<br />
entre étudiants »<br />
Coralie (Montluçon) et<br />
Jérôme (Vichy)<br />
Challenge inter-établissements//tournoi de pétanque<br />
avec la participation de Christian Fazzino<br />
« La taille moyenne de Montluçon est<br />
parfaite. Il y a tout ce qu’il faut.<br />
L’IUT est un peu loin du centre ville, je<br />
n’ai pas de voiture. J’aime participer<br />
aux évènements comme la fête des<br />
étudiants ! J’attends le prochain ! »<br />
Eve -Anne (Macon)<br />
« J’ai choisi l’IUT de Montluçon<br />
pour éviter d’avoir trop de dépenses,<br />
la vie est moins chère<br />
que dans une grande ville »<br />
Céline (Moulins)<br />
Le trophée du challenge inter-établissements a été<br />
remis aux étudiants du lycée Paul Constans<br />
EP<br />
novembre2016//MNV//27
En images<br />
©Jean Christophe<br />
Semaine Bleue // rencontre inter-générationnelle<br />
Miss Auvergne élue à Montluçon// 21 octobre<br />
Croqu’en fruits // Les Réaux // 16 octobre<br />
50 ans de la MJC // 19 octobre<br />
// FOCUS<br />
Le 4 octobre, l’ouragan Matthew, l’un des plus violents<br />
qu’aient connus les Caraïbes depuis une<br />
décennie, s’est abattu sur Haïti, faisant plusieurs<br />
centaines de morts et des dégâts considérables.<br />
Emmanuel Pasquier, Montluçonnais, ancien pompier<br />
de Paris, aujourd’hui, directeur du service Bâtiment<br />
à la mairie, s’est rendu sur place dans le cadre<br />
de l’ONG Pompiers de l’Urgence Internationale.<br />
Une mission pour évaluer les dégâts (sanitaires,<br />
médicaux, bâtiments) qu’il a mené avec trois autres<br />
personnes pendant huit jours. « Nous avons aussi<br />
porté secours à la population car nous étions, dans<br />
certains villages, les premiers à intervenir trois jours<br />
après l’ouragan. Nous avons soigné des enfants,<br />
dégagé des routes, recouvert des maisons. Le but<br />
de notre intervention est d’évaluer les besoins en<br />
matériel pour aider à la reconstruction. PUI organise<br />
maintenant des envois de matériels, médicaments,<br />
outils, des palettes d’eau », explique Emmanuel<br />
Pasquier. Un appel au don est lancé : Pompiers<br />
de l’Urgence Internationale, 2 avenue du président<br />
Vincent Auriol 87 100 Limoges (un chèque à l’ordre<br />
de PUI).<br />
Emmanuel Pasquier (à gauche), Laëtitia Tillard (Infirmière<br />
SP à Nantes), Arnaud Lidoreau (Expert potabilisation d’eau<br />
à Blois) et Dominique Lissandre (Chef de mission PUI à Limoges)<br />
sur la base américaine.<br />
Une école dévastée par l’ouragan<br />
©E.Pasquier<br />
28//MNV//novembre2016
Services<br />
MANGER + BOUGER = SANTÉ<br />
MONTLUÇON, VILLE PNNS<br />
Formation des animateurs municipaux, ateliers et informations publics…<br />
“Ville active du PNNS”, Montluçon s’engage pour la santé publique au sein<br />
du Programme national nutrition santé !<br />
LUNDI 21 NOVEMBRE<br />
Concombre à la crème, crêpe au<br />
fromage, bœuf en daube, poêlée<br />
lyonnaise, fromage, gâteau de semoule.<br />
MARDI 22 NOVEMBRE<br />
Salade de betteraves, frisée, parmentier<br />
de canard, fromage, fruit.<br />
MERCREDI 23 NOVEMBRE<br />
Radis beurre, pâté de foie, rôti de<br />
veau, haricots verts, fromage blanc<br />
de campagne, tarte aux pommes.<br />
JEUDI 24 NOVEMBRE<br />
Salade de lentilles, mâche, potée<br />
auvergnate, fromage, fruit.<br />
VENDREDI 25 NOVEMBRE<br />
Jambon blanc, rosette, pâté aux<br />
pommes de terre, salade cœurs de<br />
laitue, yaourt, fruit.<br />
LUNDI 28 NOVEMBRE<br />
Salade de betteraves, sardine à la<br />
tomate, sauté de porc, macaroni au<br />
beurre, yaourt nature, fruit.<br />
MARDI 29 NOVEMBRE<br />
Carottes râpées, salade de cervelas,<br />
lasagne bolognaise, fromage,<br />
compote de pommes et fraises.<br />
MERCREDI 30 NOVEMBRE<br />
Salade strasbourgeoise, mâche,<br />
émincé de volaille, brocolis, fromage,<br />
fruit.<br />
JEUDI 1ER DÉCEMBRE<br />
Bœuf forestière, petits pois à la<br />
française, fromage, crème brûlée.<br />
VENDREDI 2 DÉCEMBRE<br />
Pizza, endives vinaigrette, crêpe<br />
roulée saumon/épinards, fromage<br />
blanc individuel, fruit.<br />
LUNDI 5 DÉCEMBRE<br />
Betterave en dés, saucisson cuit,<br />
parmentier de canard, fromage,<br />
fruit.<br />
MARDI 6 DÉCEMBRE<br />
Salade cœurs de laitue, sardine à<br />
l’huile, rôti de porc orloff, cardes<br />
provençales, fromage blanc individuel,<br />
tarte au chocolat.<br />
MERCREDI 7 DÉCEMBRE<br />
Chou fleur vinaigrette, salade de<br />
museau, quenelle de volaille, riz<br />
cantonnais, fromage, fruit.<br />
JEUDI 8 DÉCEMBRE<br />
Salade coleslaw, salade de penne,<br />
goulash, haricots beurre, fromage,<br />
gâteau de semoule.<br />
VENDREDI 9 DÉCEMBRE<br />
Tarte aux 3 fromages, scarole, cordon<br />
bleu de volaille, pommes vapeur,<br />
yaourt nature bio, fruit.<br />
LUNDI 12 DÉCEMBRE<br />
Salade cœurs de laitue, pâté de<br />
foie, émincé de volaille, purée, fromage,<br />
crème renversée.<br />
MARDI 13 DÉCEMBRE<br />
Salade de pommes de terre, rosette,<br />
bœuf bourguignon, carottes<br />
vichy, fruit.<br />
MERCREDI 14 DÉCEMBRE<br />
Macédoine de légumes, maquereau<br />
au vin blanc, palette de porc ½<br />
sel, lentilles au jus, fromage, fruit.<br />
JEUDI 15 DÉCEMBRE<br />
(repas de Noël)<br />
Pâté en croûte, terrine océane au<br />
saumon, moelleux de poulet farci<br />
foie gras et figues, pommes noisettes,<br />
fagot de haricots verts, fromage,<br />
sapin de noël au chocolat,<br />
fruit.<br />
VENDREDI 16 DÉCEMBRE<br />
Taboulé, salade de cervelas, saucisse<br />
de toulouse, épinards au jus,<br />
fromage, fruit.<br />
LUNDI 19 DÉCEMBRE<br />
Mélange tricolore, crêpe au fromage,<br />
bœuf forestière, carottes à<br />
la crème, fromage, gâteau de riz.<br />
MARDI 20 DÉCEMBRE<br />
Betteraves cuites en dés, rillettes,<br />
émincé de volaille, riz cantonnais,<br />
fromage, fruit.<br />
MERCREDI 21 DÉCEMBRE<br />
Céleri rémoulade, cœurs de palmier,<br />
sauté de veau, brocolis persillés,<br />
petit suisse, éclair au chocolat.<br />
JEUDI 22 DÉCEMBRE<br />
Salade scarole, quiche lorraine, rôti<br />
de porc aux herbes, poêlée campagnarde,<br />
fromage, fruit.<br />
VENDREDI 23 DÉCEMBRE<br />
Carottes râpées, pâté de foie, pâtes<br />
à la carbonara au thon, fromage,<br />
fruit.<br />
CM<br />
Montluçon Notre Ville<br />
N° <strong>660</strong> - Novembre 2016<br />
Tirage : 25 000 exemplaires<br />
Mairie de Montluçon<br />
Cité administrative<br />
Esplanade Georges-Pompidou -<br />
CS 13249 - 03106 Montluçon cedex<br />
Directeur de la publication :<br />
Isabelle Troubat.<br />
Directrice de la Communication :<br />
Isabelle Giqueaux<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
Elise Perrin (coordination),<br />
Corinne Moussier, Isabelle Giqueaux.<br />
Photographies : Catherine Senotier<br />
(sauf mention)<br />
Impression : Typocentre Color<br />
Distribution : Adrexo.<br />
Pour connaître les points de dépôt à<br />
proximité de votre domicile, contactez-le<br />
04 70 02 55 42.<br />
MNV à lire en ligne sur<br />
www.montlucon.com<br />
novembre2016//MNV//29
Services<br />
Repas des retraités 2017 :<br />
à vos inscriptions !<br />
Les 18 et 25 janvier 2017 la Municipalité donne rendez-vous<br />
aux retraités montluçonnais à l’occasion du<br />
traditionnel repas dansant. Deux dates programmées<br />
et pour lesquelles les inscriptions sont ouvertes !<br />
Chaque convive se verra attribuer un n° de table. Les<br />
tables seront complétées jusqu’à 8 personnes. Elles<br />
pourront donc être communes avec d’autres convives.<br />
Par précaution, les personnes qui souhaitent être regroupées<br />
sur une même table doivent se faire inscrire<br />
ensemble ou via une personne déléguée pour la table<br />
entière.<br />
Attention ! Aucune inscription ne sera effectuée<br />
sans les justificatifs et les paiements pour chaque<br />
place. Une table de 8 personnes sera attribuée<br />
dans la mesure où tous les documents et paiements<br />
seront fournis.<br />
Conditions d’inscriptions :<br />
- Etre retraité ou pré-retraité de 55 ans et plus,<br />
- Etre domicilié à Montluçon,<br />
Se munir d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile<br />
(quittance de loyer, facture d’électricité, de gaz<br />
Etat Civil<br />
ou téléphone fixe), justificatif de retraite obligatoire<br />
pour les moins de 60 ans.<br />
Montant du repas : 20 € (paiement par chèque à l’ordre du Trésor<br />
Publlic ou en espèces).<br />
Inscriptions uniquement au Pôle Michelet du 21 novembre au<br />
2 décembre 2016, salle de réunion, rez-de-chaussée, porte n°6,<br />
de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30, munis de tous les justificatifs.<br />
Les personnes ayant déjà participé doivent également fournir tous<br />
les documents.<br />
Au-delà de ces dates et jusqu’au 9 décembre 2016, inscriptions<br />
en fonction des places disponibles au service Solidarité Handicap<br />
Personnes Agées – porte n° 2 (heures d’ouverture : 8h à 12h /<br />
13h15 à 17h sauf mercredi ouverture à 9h30) munis de tous vos<br />
justificatifs et du montant de votre participation.<br />
Rens. 04 70 09 79 30 ou 04 70 09 79 32<br />
Naissances<br />
Kyllian Chasseng Vignaud, Liam<br />
Lesbre, Ciara Ruffroy, Jules Sciare<br />
Desnoyers, Alice Baranger, Nino<br />
Billaud Ribérieux, Mathias Thomas,<br />
Chloé Béra, Dania Chikh, Deyvin-Mila<br />
Crescence, Kélicia Dupont,<br />
Jonas Fernandes, Antoine Gontard,<br />
Nolan Matherion Vaury, Kenzo Saura,<br />
Timéo Saura, Kélyanna Soumaïla,<br />
Sacha Ademi, Hana Arthus, Romane<br />
Lagriffoul, Hakim Mohamed,<br />
Aaron Brocal,<br />
Mariages<br />
Atmane Bouabid et Fatiha Ait Messaoud,<br />
Frédéric Brunet et Françoise<br />
Cussac, Abdelmjid Lotfi et Kltouma,<br />
Masumi Murakami et Bastien<br />
Nowak, Fabrice Pénot et Brigitte<br />
Maison, Alexandra Regnault et Sylvain<br />
Lecouet, Judurtha Loudahi et<br />
Laetitia Escalmel,<br />
Décès<br />
Andrée Lainat Vve Pressoir, Adelina<br />
Simoes de Fretas Vve Fontao<br />
de Araujo, William Lafon, Fabrice<br />
Boyer, Roger Allart, Marcelle Tessier<br />
Vve Ducourthial, Chistian Guibert,<br />
Simone Nadaus Vve Aupetit, Jean<br />
Ballanger, Louissette Courroux, Dominique<br />
Grenier Epse Ostopinka,<br />
Jean Noël, Joséba Tardivon, Simone<br />
Boulade, Ferdinant Gazui,<br />
Albert Auclair, Ginette Gillard Epse<br />
Mouton, Pascal Lascaud, Thierry<br />
Vermeersch, Georges Beauregard,<br />
Victor Robert, Ahmed Eddoukali,<br />
Nicole Gérome Vve Emile, Léa<br />
Gorbinet Vve Paliot, Henri Lubeau,<br />
Rose Guillot Vve Lafon, Claudette<br />
Petit Epse Martin, Jeannine Sauvanet<br />
Vve Raynal, Claude Chaulet,<br />
Jean Kozdeba, Joseph Bouton,<br />
René Francioli, Daniel D’Oliveira,<br />
Paul Pradillon, Geneviève Stuglik<br />
Vve Chrapek, Jeannine Galle Vve<br />
Melsen,<br />
CM<br />
Réception TNT<br />
La 4G se déploie dans les quartiers mais cela peut engendrer des perturbations sur la réception des<br />
chaînes de télévision. Un seul numéro pour les signaler : 0 970 818 818 (appel non surtaxé).<br />
30//MNV// novembre2016
« Il ne suffit pas d’être bien pensant pour penser juste » (Michel Rocard).<br />
Il serait grand temps que les socialistes tant au niveau national qu’à Montluçon s’inspirent de cette formule<br />
frappée au coin du bon sens.<br />
En effet, l’opposition socialiste montluçonnaise a enfin trouvé un remède miracle pour remplir les logements vides<br />
de Montluçon : accueillir des migrants.<br />
Une telle désinvolture et une telle démagogie face à la situation tragique que vivent ces milliers de familles jetées<br />
sur les routes par la guerre ne peuvent que décontenancer.<br />
Proposer, à ces personnes meurtries qui ont dû quitter leur maison, leur travail, leurs amis pour fuir la guerre et<br />
la misère, de repeupler une ville moyenne du centre de la France où hélas le chômage est très élevé, pour se<br />
reconstruire manque singulièrement de sérieux.….<br />
Nous n’avons pas besoin de donneurs de leçons qui, faute d’avoir de vraies solutions ou de vrais programmes,<br />
font de la philosophie de comptoir autour des problèmes douloureux qui frappent la société française.<br />
A Montluçon, ces donneurs de leçons d’aujourd’hui appartiennent aux mêmes partis que ceux qui hier par idéologie<br />
ont contribué à la perte de 20.000 habitants en moins de trois décennies et qui avant 2001 ont laissé :<br />
> l’OPHLM sombrer dans des difficultés financières,<br />
> le parc HLM se délabrer avec l’absence de plan pluriannuel d’investissement,<br />
> l’hôpital s’enliser dans une restructuration sur site avec des surcoûts élevés. Comment ferions-nous<br />
aujourd’hui si nous avions créé les fameux 127 postes exigés à l’époque par la gauche alors que le ministère de<br />
la Santé nous ordonne à présent de supprimer 40 postes et de fermer 35 lits de médecine ? Triste incohérence !<br />
La majorité municipale n’a donc aucune leçon à recevoir ni sur la manière de gérer la ville, ni sur son positionnement<br />
face au problème des réfugiés.<br />
Les Montluçonnais qui savent se montrer solidaires et généreux n’ont aucune leçon à recevoir non plus ; chacun<br />
sait ce qu’il a à faire et ce qu’il peut faire en fonction de ses possibilités pour venir en aide aux réfugiés.<br />
Bien sûr, la France a le devoir de donner asile, de manière concertée et rigoureuse avec les élus locaux, à ces<br />
hommes, femmes et enfants meurtris par la guerre. Mais nous savons tous que le chemin de l’enfer est pavé de<br />
bonnes intentions et qu’il serait stupide et dangereux d’accueillir massivement dans nos appartement vides des<br />
populations qui ne trouveraient aucune possibilité d’intégration et d’épanouissement dans notre cité.<br />
Le problème des réfugiés doit être traité au niveau national, mais malheureusement, nous devons constater qu’une<br />
fois de plus le président F. Hollande et son gouvernement sont incapables de proposer des solutions adaptées,<br />
tout comme ils ont été incapables depuis 4 ans de mener la moindre réforme en faveur du redressement national.<br />
Les élus de la majorité municipale<br />
Guerres, bouleversements climatiques, catastrophes naturelles, délits d’opinions … c’est ainsi que migrants et réfugiés sont<br />
poussés à l’exil.<br />
La France, historiquement Terre de refuge, leur doit assistance.<br />
Par le passé, Montluçon a accueilli nombre de ces migrants, et à leur manière, ils ont façonné la ville.<br />
Aujourd’hui, devant les innombrables logements vides et les classes qui ferment, face à l’inexorable diminution de la population,<br />
ils peuvent être un nouvel atout pour notre ville.<br />
Avec une volonté politique forte, l’arrivée et l’intégration de nouvelles populations serait une chance pour la vitalité de la ville.<br />
Nous regrettons que la majorité de Droite et le groupe « Montluçon dès Demain » aient refusé le vœu que nous avons présenté<br />
avec le Front de Gauche.<br />
Qu’attendons-nous ? N’ayons pas peur et agissons, en allant plus loin que les initiatives individuelles dont nous saluons la<br />
générosité.<br />
Juliette Werth, Nicolas Brien, Frédéric Kott (PS), Philippe Buvat (EE- Les Verts)<br />
https://www.facebook.com/montluconvotreville<br />
Parmi nos sujets d’inquiétudes et de mécontentements (hausses des loyers à Montluçon Habitat, toujours plus d’efforts demandés<br />
à l’hôpital,<br />
étiolement des dessertes ferroviaires, même par les cars Macron ( !)…),il y a aussi la question de la défense de l’enseignement<br />
public. Le Président de Région M. Wauquiez augmente les subventionnements aux lycées privés sous contrat ; même<br />
politique à Montluçon : l’école maternelle publique Elsa Triolet fermera à la fin de l’année scolaire, sans concertation avec<br />
l’Education Nationale, le Maire se félicitant même d’avoir obtenu du Président de Région d’y installer une filière privée en Hôtellerie<br />
Restauration (alors que le lycée public Geneviève Vincent souhaite accueillir cette section dans ses locaux) .<br />
Nelly DEPRIESTER - Pierre MOTHET - frontdegauchemontlucon2014@ laposte.net<br />
Notre 5ème réunion thématique tentera de répondre à cette question : « comment assurer la pratique du sport pour tous, tout<br />
en accompagnant l’émergence d’un sport d’élite ? ». Pour la préparer, nous avons adressé à tous les clubs un questionnaire<br />
dont l’exploitation nous permettra de discuter de leurs préoccupations quotidiennes dans un premier temps. Ensuite, un jeune<br />
montluçonnais nous présentera des pistes de réflexion issues de son analyse de la politique sportive d’une ville d’Espagne<br />
après un séjour d’une année dans ce pays. Nous comptons sur votre participation car pour nous, une vraie politique sportive<br />
ne peut donner de bons résultats que si tous les acteurs concernés y contribuent.<br />
Rdv : le 1er décembre à partir de 19h à l’amphithéâtre du lycée Paul Constans.<br />
Abdou Diallo – Sylvie Sartirano – Montluçon Dès Demain