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L’exemple des attentats dans le monde
Malgré ces nombreux avantages, le
numérique peut aussi avoir un rôle
dans le système terroriste. Il
contribue à la préparation d’attentats
car Internet abrite des plateformes de
messagerie instantanée avec des
groupes de conversations où se
retrouvent les membres de Daesh ou
Al-Qaida.
Ces applications sont un réel outil
puisqu’elles sont dotées d’une grande
rapidité et les messages s’effacent
régulièrement.
Internet abrite des sites et des
comptes sur les réseaux sociaux qui
peuvent influencer ses utilisateurs et
même participer au processus de
radicalisation. La radicalisation en
ligne est de plus en plus répandue sur
Internet. La facilité à communiquer
permet des échanges de convictions.
Les jeunes sont vulnérables aux
discours djihadistes et aux arguments
trouvés sur Internet qui sont pourtant
très subjectifs et ne présentent pas la
réalité. Ils se laissent convaincre par
ces idéologies car ils sont attirés par
l'idée d'appartenir à un groupe et par
le sentiment de reconnaissance qu'ils
trouvent au sein de ce groupe.
Les médias permettent le suivi des
évènements lors d’attaques
terroristes. Sur Facebook grâce des
applications comme « SafetyCheck »
et les systèmes de localisation du
smartphone, les personnes à
proximité des zones d’attentats
signalaient à leurs proches qu’elles
étaient en sécurité.
Lors des attentats de janvier 2015 à
Paris, seulement quelques heures
plus tard, une vague de messages de
soutien et de solidarité se diffusait sur
les réseaux sociaux reliés par des
hashtags comme #JeSuisCharlie.