Geographie Histoire Magazine

Pendant le Guerre Froide, les relations entre les États-
Unis et l'URSS étaient marquées par de fortes
tensions générées par deux systèmes totalement
différents: le capitalisme et le communisme. Cette
rivalité a été retrouvée lors des Jeux Olympiques.
Le président Américain Jimmy Carter a lancé une opération de boycott, qui a réduit
le nombre des pays participants à 80, le chiffre le plus faible jamais enregistré depuis
1956. Ce boycott a été organisé pour protester contre l'invasion de l'Afghanistan
par les troupes soviétiques, en décembre 1979.
Certains gouvernements, comme ceux de la Grande-Bretagne et de l’Australie,
appuyèrent le boycott mais laissèrent leurs athlètes libres de décider s’ils
souhaitaient ou non se rendre à Moscou. Une telle liberté de choix ne fut pas
accordée aux athlètes américains, Carter ayant menacé de retirer son passeport à
tout sportif qui tenterait de se rendre en URSS.
En dehors de l'interdiction des athlètes américains à l’Olympiade du 1980, le
président Carter a également demandé à un total de 30 entreprises américaines à
renoncer volontairement aux exportations de 20-30 millions dollars correspondant
aux jeux. Le Président Carter a ensuite signé un embargo sur l'exportation des
produits afférents aux Jeux Olympiques, affectant des sociétés comme Levi-Strauss,
Pepsi-Cola et NBC-TV. L’administration de Carter a fait tout le possible pour
rendre l’Olympiade du 1980 la plus rentable et la moins insignifiante.
67 pays étaient absents, dont 45 à 50 probablement en raison du boycott américain.
Un évènement de substitution a été organisé à Philadelphie où 29 pays qui
boycottaient ont participé. Cet évènement est intitulé le « Liberty Bell Classic », ou
souvent désigné comme les «Jeux boycottés Olympiques».
Władysław Kozakiewicz, un perchiste
polonais médaillé d’or, a effectué un
bras d’honneur, geste obscène au
public soviétique moqueur,
engendrant un scandale international.
Ce geste lui vaudra presque sa
médaille.
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