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BIENVENUE PLACE BEAUVAU

Bcp parle de "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat" Alors les choniqueurs politiciens et meme facebookers qui parlent de ce qui ne connaissent pas (surtout que c'est en rupture de stock) on maitrise son sujet ou on ferme da gueule :)))) on ferme sa gueule.

Bcp parle de "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat"

Alors les choniqueurs politiciens et meme facebookers qui parlent de ce qui ne connaissent pas (surtout que c'est en rupture de stock) on maitrise son sujet ou on ferme da gueule :)))) on ferme sa gueule.

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ecaser son conseiller sécurité. Les discussions ont été tendues. J'ai<br />

maintenu mon point de vue, Falcone est très clivant », précise Bauer, qui<br />

prend plaisir à choisir ses mots comme un gamin sélectionne un bonbon<br />

dans sa boîte.<br />

Des flics frangins, Bauer en compte aussi en Sarkozie. L'actuel secrétaire<br />

national des Républicains sur les questions de sécurité est un intime qui a<br />

fait de Bauer le parrain de l'un de ses cinq enfants. Avant d'entrer en<br />

politique, le frère Bruno Beschizza a longtemps dirigé le syndicat Synergie-<br />

Officiers. Est-ce cette « protection » qui a permis après l'alternance à ce<br />

commandant nommé sous-préfet par Sarkozy de conserver pendant deux ans<br />

un bureau place Beauvau ? Un privilège qui ne lui sera retiré, par la gauche,<br />

qu'une fois élu maire d'Aulnay-sous-Bois. La rumeur court aussi qu'un autre<br />

Sarkoboy, qui lui n'est pas franc-maçon, a été un temps « protégé » par<br />

Bauer. Avec l'arrivée de Hollande, le patron de la police Frédéric<br />

Péchenard ne fait pas tout de suite les frais de l'alternance. Durant dix-huit<br />

mois, il devient délégué ministériel de la sécurité routière. Une<br />

bienveillance qui peut s'expliquer : lorsque Péchenard était DGPN, il a<br />

rendu service à Alain Bauer en sauvant un de ses protégés.<br />

Un businessman de gauche<br />

Outre la franc-maçonnerie, Bauer et Valls ont en commun d'avoir effectué<br />

leurs classes politiques grâce à Michel Rocard. L'ex-ministre de l'Intérieur<br />

se prétend l'héritier du social-démocrate. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard<br />

s'il a amené dans ses bagages de Beauvau à Matignon l'ancien chef de cab'<br />

de Rocard devenu son conseiller spécial, le très fidèle Yves Colmou, par<br />

ailleurs membre du Grand Orient de France.<br />

À la fac de Tolbiac, ils sont trois jeunes rocardiens inséparables, attisant<br />

la révolte contre la loi Devaquet sur l'Université. Valls en agitateur<br />

d'amphi, Bauer qui arrondit les angles avec les RG de la Préfecture de<br />

police et Stéphane Fouks, le futur patron de Havas WorldWide qui s'initie à<br />

la communication politique.<br />

Le 5 mai 2012, la veille du second tour de l'élection présidentielle, les<br />

trois amis fêtent leurs trois fois cinquante ans, au Drouant, le restaurant<br />

parisien, entre Palais-Royal et Opéra, où chaque année le Goncourt est<br />

décerné. Fine gueule, Alain Bauer savoure avec d'autant plus de plaisir son<br />

gâteau préféré – le fraisier – que le lendemain, si Hollande l'emporte<br />

comme attendu, Manuel sera ministre de l'Intérieur. Le troisième larron,<br />

Stéphane Fouks, n'est guère apprécié par le futur chef de l'État. Hollande<br />

considère les communicants comme des vendeurs de lessive.<br />

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