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BIENVENUE PLACE BEAUVAU

Bcp parle de "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat" Alors les choniqueurs politiciens et meme facebookers qui parlent de ce qui ne connaissent pas (surtout que c'est en rupture de stock) on maitrise son sujet ou on ferme da gueule :)))) on ferme sa gueule.

Bcp parle de "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat"

Alors les choniqueurs politiciens et meme facebookers qui parlent de ce qui ne connaissent pas (surtout que c'est en rupture de stock) on maitrise son sujet ou on ferme da gueule :)))) on ferme sa gueule.

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coupe de l'Intérieur les gendarmes qui dépendaient, jusque-là, du ministère<br />

de la Défense. Il leur a fallu, dans la douleur, s'adapter à cette étrange<br />

cohabitation. Désormais, ce qu'ils craignent par-dessus tout, c'est la<br />

prochaine étape : une sorte de fusion-acquisition, comme on dit dans le Cac<br />

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Nicolas Sarkozy, qui adore les flics mais n'aime pas les militaires, a pris<br />

un malin plaisir à maltraiter les gendarmes. Ne les a-t-il pas cantonnés à la<br />

« délinquance ordinaire », mis sur la touche pour l'anti-terro, exclus du<br />

renseignement intérieur dévolu à la police, réduits au rôle de « force<br />

supplétive » dans la lutte contre le crime organisé ? Et en matière<br />

d'intelligence économique, ils ont été consignés à la protection des petites<br />

entreprises... Bref, Sarko les considérait comme des godillots et voulait<br />

faire d'eux des gardes champêtres améliorés.<br />

En 2010, il a même viré comme un malpropre leur patron. Le général<br />

Roland Gilles est prévenu à 17 heures qu'il sera limogé le lendemain en<br />

Conseil des ministres et expédié ambassadeur en Bosnie. À sa place, le<br />

chef de l'État nomme un affidé, Jacques Mignaux, son ancien conseiller<br />

sécurité à Beauvau. Un jour, face à des colonels et généraux médusés, ce<br />

militant aurait affiché la couleur : « Je suis là pour faire réélire Nicolas<br />

Sarkozy. » Pour beaucoup de gendarmes qui se sentent alors vendus à<br />

l'ennemi, Mignaux est devenu patron avec pour mission de préparer la<br />

liquidation.<br />

C'est donc par calcul que les bleus misent sur la gauche pour sauver leur<br />

peau. Ils recherchent des généraux compatibles. Deux noms sortent du képi.<br />

David Galtier et Denis Favier. Le premier hissé au rang de numéro trois de<br />

la gendarmerie en 2011 a comme atout sa proximité avec le maire de Dijon,<br />

François Rebsamen, intime de Hollande et persuadé, en cas de victoire du<br />

PS d'empocher le portefeuille de l'Intérieur. Galtier et Rebsamen ont un<br />

point commun : Pierre Joxe. « Rebs » en a été le conseiller à Beauvau,<br />

tandis que le gendarme fut son aide de camp à la Défense. « Avoir servi<br />

Joxe un jour, c'est appartenir à une même famille, au même réseau, décrypte<br />

un de ses membres éminents 2 . C'est pourquoi les réseaux de Pierre dans le<br />

monde de la défense, de la justice et de la sécurité lui survivent. » Avec<br />

Favier, la gendarmerie joue la carte Urvoas qui, après avoir porté la<br />

bannière de DSK, a choisi de défendre les couleurs de Valls. Un an avant la<br />

présidentielle, Denis Favier est donc mis en réserve à la tête de la<br />

gendarmerie d'Île-de-France. Un tremplin hiérarchique mais pas trop<br />

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