METTRE DES BOTTES AU BIM

METTRE DES BOTTES AU BIM
Le BCF, l’incontournable du BIM collaboratif
De l’information à la communication
L’ouverture d’une maquette numérique dans une application comme Revit commence par une expérience
incroyable : l’accès à l’information de chaque objet d’un bâtiment est presque immédiate. Il suffit de
naviguer vers un composant dans un environnement 3D convivial, de le sélectionner d’un clic, et de
lire les attributs regroupés en catégorie dans une fenêtre du logiciel. Viennent ensuite des questions :
comment a été utilisée cette maquette ? La collaboration entre les différents acteurs du projet a-t-elle
été considérablement améliorée ? Telle est une promesse du BIM : une communication simplifiée autour
d’une base de données partagée.
Par exemple, comment faire remonter au BIM Manager du projet un décalage de 1m dans la pose du
poteau PT03 du R+1 ? Existe-t-il une méthode plus souple que l’envoi du modèle complet avec les
modifications, dont les variations seront ensuite filtrées et analysées par le BIM manager ?
En d’autres termes, il convient simplement de s’interroger sur la façon dont l’information est communiquée.
Si le BIM est bien le nom de la nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) qui
bouleverse aujourd’hui le BTP, où le “C” se cache-t-il ?
Une idée simple et géniale
En 2010, les sociétés Solibri et Tekla proposent le premier format de fichier permettant d’échanger de
l’information d’une maquette vers une autre, sans avoir à passer par l’échange complet du modèle. Le
principe est d’épingler de l’information supplémentaire sur les “objets numériques” du bâtiment, à l’image
de ‘post-its’ sur une maquette réelle. Le format BCF (BIM Collaborative Format) est né.
Cette technologie a commencé par décrire l’information échangée en s’appuyant sur des fichiers
structurés XML. Depuis 2013, un groupe de travail intégré à BuildingSMART a travaillé sur une amélioration
de ce format. Le format bcfXML v2 est sorti en octobre 2014.
A l’heure des plateformes collaboratives, la manipulation de fichiers (le plus souvent échangés par email)
pour communiquer n’est pas une pratique satisfaisante. Aussi le développement du BCF ne s’arrête pas là.
Le groupe de travail BCF implémente en parallèle une API standardisée, la bcfAPI v1, sous la forme d’un
webservice RESTfull. Le déploiement d’une telle API permettra ainsi de collaborer selon un standard via
des applications web ou mobiles spécifiques.
Mais au fait, que trouve-t-on dans un fichier BCF ?
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METTRE DES BOTTES AU BIM - FINALCAD 2016