SakMag édition 003

Et quel style musical adoptez-vous ?
Notre base musicale est le reggae. A cela, nous mélangeons des sonorités
de jazz, blues, rock et africaines. Cette diversité est le puits de notre
créativité. Bien sûr, j’ai aussi un répertoire de musique avec des rythmes
comoriens.
Aimez-vous ce que vous faites ?
C’est ma profession et j’en suis fier. Je vis de ma musique et il y a énormément
d’opportunités au Maroc dans ce domaine pour se faire connaître.
Nous participons à beaucoup de festival au Maroc et dans d’autres pays
comme la Côte d’Ivoire ou l’Espagne. Nous jouons également dans des
hôtels et des pub, ce qui aide à développer davantage l’image du groupe.
Pensez-vous que les musiciens ont un rôle social à jouer aux Comores ?
On retrouve la musique dans toutes les sociétés. Autant la société
influence l’artiste engagé, autant l’artiste influence la société. Cela dépend
de la situation dans laquelle se trouve la société. L’artiste influence notamment
les jeunes et joue un rôle dans leur socialisation de manière plus
ou moins importante. Il apporte une réponse aux crises sociétales qu’ils
traversent. Alors oui, les musiciens ont un rôle social à jouer.
Comment voyez-vous l’avenir de la musique aux Comores ?
Très prometteur bien que je pense que l’on devrait élargir davantage
son champ d’action dans les villages et pas qu’elle reste uniquement centrer
à la capitale. Je pense que chaque ville, village et quartier devraient avoir
un accès à cette culture.
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