Le mode de vie des Amérindiens (1)
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Comment le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong> se caractérise-t-il?<br />
>> MISE EN SITUATION<br />
Plusieurs milliers d’années avant l’arrivée <strong>de</strong>s Européens en Amérique du Nord, <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong> en provenance d’Asie s’installent<br />
sur ce territoire. <strong>Le</strong>ur nombre est difficile à déterminer : quelques dizaines <strong>de</strong> milliers d’individus habitent sur le territoire actuel<br />
du Québec. Ils se divisent en <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s familles linguistiques dont les <strong>mo<strong>de</strong></strong>s <strong>de</strong> <strong>vie</strong> diffèrent sensiblement : les Iroquoiens et<br />
les Algonquiens. <strong>Le</strong>s échanges qu’ils auront avec les Européens transformeront le fonctionnement <strong>de</strong> leur société.<br />
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AMORCE : La halte dans la forêt<br />
Cette sculpture <strong>de</strong> Louis-Philippe Hébert occupe une place<br />
d’honneur sur l’hôtel du Parlement <strong>de</strong> Québec. Elle est<br />
bien au centre, juste <strong>de</strong>vant la porte d’entrée principale.<br />
Selon toi, que représente cette œuvre d’art? Et pourquoi<br />
l’architecte du Parlement a-t-il commandé cette sculpture<br />
et lui a-t-il réservé un emplacement aussi central?<br />
Source <strong>de</strong> l’image : Louis-Philippe Hébert, La halte dans la<br />
forêt (1890), photo <strong>de</strong> Christian <strong>Le</strong>mire (2006), Ministère <strong>de</strong> la<br />
Culture et <strong>de</strong>s Communications. Licence : utilisation permise<br />
dans un contexte éducatif et non commercial.<br />
>> CONSIGNES<br />
Opération intellectuelle visée<br />
● Établir <strong>de</strong>s liens <strong>de</strong> causalité<br />
Consignes<br />
1. Dans ce dossier, tu <strong>de</strong>vras répondre à <strong>de</strong>ux questions et faire <strong>de</strong>s liens entre les documents.<br />
2. Pour répondre à ces questions, observe et lis les documents historiques ci-<strong>de</strong>ssous.<br />
2
3. En équipe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, sélectionnez les documents correspondant à chacune <strong>de</strong>s questions, et reliez-les à chacun <strong>de</strong>s sous-éléments <strong>de</strong>s<br />
questions.<br />
Question 1 : Quels sont les impacts du commerce <strong>de</strong>s fourrures sur le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong>? Pour répondre à cette question, vous<br />
<strong>de</strong>vez préciser chacun <strong>de</strong>s éléments ci-<strong>de</strong>ssous et les lier entre eux.<br />
a. <strong>Le</strong>s réseaux d’échanges amérindiens avant l’arrivée <strong>de</strong>s Européens en Amérique du Nord.<br />
b. <strong>Le</strong>s échanges économiques entre les Européens et les <strong>Amérindiens</strong> à partir du 16 e siècle.<br />
c. <strong>Le</strong>s impacts <strong>de</strong>s échanges avec les Européens sur le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> et d’échange <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong>.<br />
Question 2 : Quels sont les effets <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance sur le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong>? Pour répondre à cette <strong>de</strong>uxième question,<br />
tu dois préciser chacun <strong>de</strong>s éléments ci-<strong>de</strong>ssous et les lier entre eux.<br />
a. <strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance* <strong>de</strong>s Algonquiens et <strong>de</strong>s Iroquoiens.<br />
b. <strong>Le</strong>s différents <strong>mo<strong>de</strong></strong>s d’occupation du territoire.<br />
c. L’impact <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance sur la division <strong>de</strong>s tâches chez les Algonquiens et les Iroquoiens.<br />
4. Après avoir sélectionné vos documents, séparez-vous le travail. Répon<strong>de</strong>z chacun à l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux questions, puis présentez oralement le<br />
résultat <strong>de</strong> votre analyse à votre coéquipier. Après discussion, apportez les corrections nécessaires.<br />
* <strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance sont le moyen par lequel les <strong>Amérindiens</strong> se nourrissent.<br />
>> TECHNOLOGIE<br />
Afin <strong>de</strong> compléter ta réponse et <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce les liens entre les documents, tu peux utiliser l’application Prezi et compléter le<br />
schéma qui se trouve ICI. Pour cela, réalise une copie du schéma.<br />
Lien du corrigé : http://prezi.com/khupdqjnrkza/?utm_campaign=share&utm_medium=copy<br />
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TABLEAU<br />
Question 1 : Quel est l’impact du commerce <strong>de</strong>s fourrures sur le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong>?<br />
Éléments Numéro du document Résumé<br />
a. <strong>Le</strong>s réseaux d’échanges amérindiens avant<br />
l’arrivée <strong>de</strong>s Européens en Amérique du Nord<br />
b. <strong>Le</strong>s échanges économiques entre les<br />
Européens et les <strong>Amérindiens</strong> à partir du 16 e<br />
siècle<br />
c. <strong>Le</strong> <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> et d’échange <strong>de</strong>s<br />
<strong>Amérindiens</strong> après l’arrivée <strong>de</strong>s Européens en<br />
Amérique du Nord<br />
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Question 2 : Quels sont les effets <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance sur le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong> ?<br />
a. <strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> subsistance <strong>de</strong>s<br />
Algonquiens et <strong>de</strong>s Iroquoiens.<br />
Éléments Numéro du document Résumé<br />
b. <strong>Le</strong>s différents <strong>mo<strong>de</strong></strong>s d’occupation du<br />
territoire.<br />
c. L’organisation <strong>de</strong>s tâches chez les<br />
Algonquiens et les Iroquoiens.<br />
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Documents historiques<br />
Document 1 : La nature du commerce<br />
À l’époque <strong>de</strong> la Nouvelle-France, les échanges<br />
commerciaux entre les Européens et les <strong>Amérindiens</strong><br />
se déroulent généralement <strong>de</strong> manière similaire. <strong>Le</strong>s<br />
Européens ven<strong>de</strong>nt aux <strong>Amérindiens</strong> :<br />
● <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> métal (hache, fers <strong>de</strong> flèches,<br />
épées, couteaux, chaudières, marmites);<br />
● <strong>de</strong>s produits textiles (couvertures, chapeaux,<br />
chemises, draps);<br />
● <strong>de</strong>s produits alimentaires (pruneaux, raisins,<br />
pois, biscuits, galettes);<br />
● <strong>de</strong>s perles polychromes (décoratives) et <strong>de</strong>s<br />
armes à feu.<br />
Contre tous ces produits, les Européens ne veulent<br />
qu’une seule chose : <strong>de</strong>s fourrures.<br />
Source <strong>de</strong> l’image : C. W. Jefferys, Champlain échangeant<br />
avec <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong> (1911), Bibliothèque et Archives<br />
Canada, C-103059, MIKAN 2837451. Licence : image du<br />
domaine public.<br />
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Document 2 : La division <strong>de</strong>s tâches<br />
« À moins <strong>de</strong> circonstances exceptionnelles, jamais on ne voyait les hommes<br />
participer aux travaux <strong>de</strong>s femmes, ni les femmes partager ceux <strong>de</strong>s hommes<br />
[dans les tribus iroquoiennes]. <strong>Le</strong>s tâches exigeant <strong>de</strong>s déplacements<br />
importants revenaient aux hommes, tandis que les activités plus sé<strong>de</strong>ntaires<br />
étaient réservées aux femmes. Plus fondamentalement, les activités polarisées<br />
symboliquement par la <strong>vie</strong> sont propres aux femmes tandis que celles qui se<br />
rattachent à la mort sont masculines. Ainsi, les femmes sèment, cultivent,<br />
cuisinent, cousent, entretiennent les maisons, font la cueillette et éduquent<br />
les enfants alors que les hommes abattent les arbres, pêchent, chassent,<br />
commercent et construisent les canots, les maisons et les fortifications, et font<br />
la guerre. »<br />
Chez les tribus algonquiennes qui ne se livrent pas à l’agriculture, la division<br />
<strong>de</strong>s tâches est légèrement différente. <strong>Le</strong>s femmes prennent en charge la<br />
préparation <strong>de</strong> la nourriture et <strong>de</strong>s vêtements, l’éducation <strong>de</strong>s jeunes enfants,<br />
la cueillette et le ramassage du bois <strong>de</strong> chauffage alors que les hommes<br />
chassent, pêchent et coupent les arbres nécessaires à la construction <strong>de</strong>s<br />
tentes. Ce sont également eux qui commercent et font la guerre.<br />
Source : Denys Delâge, <strong>Le</strong> pays renversé. <strong>Amérindiens</strong> et Européens en Amérique du<br />
Nord-Est (1600-1664), Montréal, Boréal, 1991, p. 63.<br />
Source <strong>de</strong> l’image : Huronne, Huron (vers 1750), Archives <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Montréal, CA<br />
M001 BM007-2-D27-P003. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).<br />
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Document 3 : Sé<strong>de</strong>ntaires ou noma<strong>de</strong>s?<br />
<strong>Le</strong> <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s Algonquiens diffère <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s Iroquoiens.<br />
<strong>Le</strong>s Algonquiens sont noma<strong>de</strong>s, c’est-à-dire qu’ils se déplacent au<br />
rythme <strong>de</strong>s saisons, tandis que les Iroquoiens sont sé<strong>de</strong>ntaires.<br />
<strong>Le</strong> wigwam est très pratique pour <strong>de</strong>s noma<strong>de</strong>s comme les<br />
Algonquiens parce qu'il est facile à monter, à démonter et à<br />
transporter. Lorsqu'une ban<strong>de</strong> a choisi l'emplacement <strong>de</strong> son<br />
campement, les femmes sont capables <strong>de</strong> monter le wigwam en<br />
une heure environ. Lorsque la tribu change d'endroit, ses membres<br />
emportent seulement les peaux et l'écorce qui sont assez légères.<br />
Ils trouveront d'autres perches au prochain endroit où le camp sera<br />
établi.<br />
<strong>Le</strong>s Iroquoiens vivent dans <strong>de</strong>s maisons longues et cultivent la terre<br />
pour se nourrir. <strong>Le</strong>s peuples sé<strong>de</strong>ntaires restent sur place durant<br />
dix, quinze ou vingt ans, tant que la terre produit suffisamment <strong>de</strong><br />
nourriture. Lorsqu’elle s’appauvrit, il faut déménager tout le village<br />
ailleurs sur leur territoire, là où le sol sera à nouveau fertile. <strong>Le</strong><br />
village doit aussi être près d’une source d’eau potable, et d’une forêt<br />
pour s’approvisionner en bois.<br />
Source <strong>de</strong>s images : Fre<strong>de</strong>rick Arthur Verner, Tipis (1890), Bibliothèque<br />
et Archives du Canada, C-094103, MIKAN 2897993. Licence : image du<br />
domaine public. Vidéanthrop, Un village iroquoïen vers 1500, Banque<br />
d’images du Récitus. Licence : utilisation permise dans un contexte éducatif<br />
seulement.<br />
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Document 4 : <strong>Le</strong>s effets <strong>de</strong>s échanges<br />
<strong>Le</strong>s échanges commerciaux avec les Européens ont <strong>de</strong>s effets importants sur<br />
le <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong>. Ainsi, <strong>de</strong> nombreuses tribus amérindiennes<br />
utilisent <strong>de</strong>s marmites en fer pour cuire leurs aliments plutôt que <strong>de</strong> recourir aux<br />
contenants d’écorce traditionnels. Plusieurs cessent même <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la poterie.<br />
<strong>Le</strong>s Autochtones se vêtent <strong>de</strong> plus en plus d’étoffes européennes et s’équipent<br />
<strong>de</strong> haches et d’autres outils <strong>de</strong> métal. Comme ils ne possè<strong>de</strong>nt pas le savoirfaire<br />
nécessaire à la fabrication <strong>de</strong> ces objets, ils <strong>de</strong><strong>vie</strong>nnent dépendants <strong>de</strong>s<br />
Européens.<br />
Pour se procurer les objets européens, les <strong>Amérindiens</strong> accor<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus en plus<br />
<strong>de</strong> temps et d’énergie à la chasse <strong>de</strong>s animaux à fourrures. Ils ne se contentent<br />
plus d’assurer leur subsistance et <strong>de</strong> combler leurs besoins essentiels grâce au<br />
commerce, mais cherchent à se procurer <strong>de</strong>s objets qui facilitent leurs conditions<br />
<strong>de</strong> <strong>vie</strong>.<br />
Enfin, l’intégration <strong>de</strong>s nations autochtones aux réseaux d’échanges<br />
économiques européens intensifie les guerres entre <strong>Amérindiens</strong> rivaux,<br />
particulièrement entre les Hurons et les Iroquois. Cela provoque la quasidisparition<br />
<strong>de</strong>s Hurons <strong>de</strong> la vallée du Saint-Laurent, les Iroquois étant beaucoup<br />
mieux équipés en armes à feu que leurs adversaires.<br />
Source <strong>de</strong> l’image : Amérindien à la chasse (19 e siècle), Archives <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Montréal,<br />
BM99,S1,D1. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).<br />
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Document 5 : <strong>Le</strong> commerce dans la nation huronne<br />
L’exemple <strong>de</strong>s Hurons illustre bien le fonctionnement<br />
<strong>de</strong>s échanges amérindiens avant l’arrivée <strong>de</strong>s Européens<br />
en Amérique du Nord. À cette époque, les <strong>Amérindiens</strong><br />
commercent d’abord et avant tout pour assurer leur<br />
subsistance.<br />
« Ce que les Hurons ne peuvent produire chez eux, ils<br />
l’obtiennent en commerçant avec <strong>de</strong>s tribus voisines ou<br />
éloignées. Un réseau <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> pied ou sentiers <strong>de</strong><br />
terre battue relie sur une distance <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 300 kilomètres<br />
tous les villages hurons. [...]<br />
<strong>Le</strong>s Hurons vendaient leurs produits aux peuples voisins<br />
(farine <strong>de</strong> blé d’In<strong>de</strong>, filets, cor<strong>de</strong>s) mais servaient aussi<br />
d’intermédiaires : achetés <strong>de</strong>s Neutres, <strong>de</strong>s Ériés et <strong>de</strong>s<br />
Pétuns, le silex, le tabac et les peaux d’écureuils noirs<br />
étaient en partie revendus aux Algonquiens du Nord. De<br />
même, à l’inverse pour les fourrures, les fruits séchés, les<br />
nattes <strong>de</strong> roseaux et les médicaments du Nord. »<br />
Source <strong>de</strong> l’image : Service national du RÉCIT, domaine <strong>de</strong> l’univers social. Licence :<br />
Creative Commons (BY-NC-SA).<br />
Source : Denys Delâge, <strong>Le</strong> pays renversé. <strong>Amérindiens</strong> et Européens<br />
en Amérique du Nord-Est (1600-1664), Montréal, Boréal, 1991, p.<br />
65-66.<br />
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Document 6 : L’alimentation <strong>de</strong>s <strong>Amérindiens</strong><br />
La chasse, la pêche et la cueillette sont les moyens <strong>de</strong> subsistance <strong>de</strong>s<br />
Algonquiens. Grâce à ces activités, ils se procurent <strong>de</strong> la nourriture et<br />
<strong>de</strong>s matériaux pour fabriquer leurs vêtements et leurs habitations. <strong>Le</strong>s<br />
Algonquiens pêchent surtout l’été, lorsqu’ils établissent leur camp sur<br />
le bord <strong>de</strong> l’eau pour plusieurs semaines.<br />
Une bonne partie <strong>de</strong> la nourriture <strong>de</strong>s Algonquiens <strong>vie</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
cueillette. Selon les saisons, ils cueillent différents fruits, légumes et<br />
herbes comme l’ail <strong>de</strong>s bois, le riz sauvage, la quenouille et divers<br />
petits fruits.<br />
<strong>Le</strong>s Iroquoiens pratiquent aussi la chasse et la pêche, mais une chose<br />
importante les distingue <strong>de</strong>s Algonquiens : ils pratiquent l’agriculture.<br />
C’est d’ailleurs ce qui les a amenés à se sé<strong>de</strong>ntariser, c’est-à-dire à<br />
<strong>de</strong>meurer au même endroit. Cultiver nécessite beaucoup <strong>de</strong> travail,<br />
du printemps jusqu’à l’automne. Il faut donc une présence constante<br />
dans les champs. <strong>Le</strong>s principaux produits <strong>de</strong> l’agriculture sont le<br />
maïs, le haricot et la courge, qui forment les principales sources <strong>de</strong><br />
l’alimentation <strong>de</strong>s Iroquoiens.<br />
Source <strong>de</strong> l’image : Samuel <strong>de</strong> Champlain, La chasse aux cerfs chez les Hurons<br />
(1632), Bibliothèque et Archives du Canada, C-113066, MIKAN 2953318.<br />
Licence : image du domaine public.<br />
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<strong>Le</strong> contenu <strong>de</strong> ce document, sauf mention contraire, est sous licence Creative Commons<br />
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