SakMag édition 005

Quel est l’avenir de l’écriture aux Comores ?
L’avenir, c’est les jeunes. L’avenir, c’est les
slameurs car ils prônent une forme d’écriture plus
scénique, plus vivant. Les gens écoutent ce qu’ils
disent. Mais n’oublions pas qu’avant de déclamer
sur scène, ils écrivent.
Un dernier mot?
J’aimerai vivre assez longtemps pour voir des
évènements culturels sur les livres aux Comores,
genre festival de Cannes ; voir un film sur un
roman comorien réalisé pour nous intégrer dans
l’oralité dans la mesure où nous avons une société
orale et que nos grands-mères qui vivent à Jimlimé
et ailleurs ne lisent pas. Et un film, comme
celui qu’a réalisé Sembène Ousmane, permet de
voir l’aspect de la vie comorienne tel que les écrivains
l’ont vu et de pouvoir permettre à tous de
participer à la réflexion sur leur société.
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