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ÉDITO Olivier Gros-Chevallier Monts du lyonnais : Les transports, ça va pas fort… Comme vous le savez, ou pas, la “compétence transports” est passée sous la responsabilité de la Région depuis le 1er janvier 2017. En d’autres termes, c’est à Wauquiez and co, de gérer les transports en commun de Moulins à Montélimar et du Puy-en-Velay à Thonon-les-Bains… Alors, même si nous sommes à l’épicentre de cette belle région, autant vous dire que le vrombissement des deux cars - oui, oui, deux cars, il n’y a pas d’erreur - de la ligne 42 du week-end, entre Aveize et l’Arbresle, n'importune pas les oreilles du personnel de la Région à la Confluence. Pire, si cette ligne pouvait disparaître de façon à ce que les gens de la campagne restent à la campagne - ils l’ont bien cherché, quelle idée d’habiter au milieu des bouses - et les gens de la ville qui veulent aller voir les gens de la campagne et ben ils n’ont qu’à prendre leur voiture et puis c’est tout. C’est peu ou prou le résumé de la politique actuelle des transports… Et les habitants dans tout ça ? Pour la réponse : reprendre la phrase “ils l’ont bien cherché etc…” Heureusement, de bonnes âmes pétries de débrouillardise se secouent pour trouver des solutions, c’est ainsi que le réseau Entraide et solidarité a imaginé le covoiturage solidaire - voir la page juste en face - permettant à des personnes qui ne possèdent pas de véhicule - et oui, il y en a à la campagne aussi - ou qui ne peuvent pas se déplacer par leurs propres moyens, de profiter d’un service commun à coût mesuré. Quand les initiatives dépassent les prérogatives c’est le signe d’une société en pleine santé. Bonne lecture sont des titres déposés. Ils sont édités par : Les Éditions Thiat[e] Bureaux commerciaux : Parc d’activités Axone Croix Bayard 69930 Saint-Clément-les-Places Tél. 09 70 405 805 contact@les-editions-thiate.fr S.A.R.L. au capital de 6500 Euros RCS Lyon 790196836 Olivier Gros-Chevallier Directeur de la publication, Gérant Collaborent avec nous : Céline Giraud, Christine Cognat, Fatou Dame Gros-Chevallier, Aurélia Abdelbost, Hugo Dervissoglou, Lionel Meneghin, Marie- France David-Chevallier, Juliette Arnoux, Solène Gros-Chevallier, Aïda Dubourg, Michel Calard, Pascale Varlet-Pactol, Gaëlle Le Maréchal, Frédéric Pras, Pascal Bardier, Marie-Thérèse Granger-Thomas, André- Jacques Chausse, Kamel Badache, Élise Chaverot, Maritsa Boghossian, Sophie Nuguet. Impression : Rotimpres - Girona Mise en page et maquettes publicitaires réalisées par nos soins Distribution : Adrexo Dépôt légal à parution ISSN 2551-0630 Crédits photos : Olivier Gros-Chevallier - Fotolia La reproduction, même partielle, des articles, illustrations, photos et publicités parus dans le journal Autrefois est interdite, sauf autorisation écrite préalable de la direction. Sauf erreur typographique, les publicités sont passées sous la responsabilité des annonceurs. Source des chroniques : Lyon Républicain, Le Progrès, Le Progès Illustré, le Salut Public, L’Indépendant, Le Précurseur, Journal de Lyon et du midi - Bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu - Fonds ancien - Archives départementales du Rhône - Documentation Rhône-Alpes Sainte-Foy-l’Argentière LIVRES : la sélection d’Élise Coeur Naufrage Par Élise Chaverot, librairie “Mots et merveilles” Sainte-Foy-l’Argentière Auteure : Delphine Bertholon Éditeur : JC Lattès Pour les adultes À bientôt 34 ans, Lyla est tenaillée par le sentiment de passer à côté de l'existence. Mais un étrange message vient tout bouleverser et la ramène 17 ans en arrière. Cet été-là, sur la côte basque, tout allait basculer... Un très beau roman porté par une héroïne fragile et attachante qui interroge sur les choix qui nous conduisent vers la vie d'adulte. Comment maximiser (enfin) ses vacances Auteure : Anne Percin Éditeur : Éd. du Rouergue Pour les ados Maxime Mainard, le héros de la trilogie Comment (bien) rater ses vacances, est de retour en 4e saison. Il a bien eu son bac, raté son admission à Sciences Po… mais a trouvé un contrat sur la Côte Atlantique pour jouer avec son groupe de rock. Pour l’occasion, il embarque toute sa bande, petite copine et sœur comprises, pour quinze jours à l’océan. Des vacances à nouveau délirantes. Sea, sex and rock’n’roll pour les ados. On fait la taille Auteur : Émile Jadoul Éditeur : L'École des Loisirs Pour les enfants Avec ses longues oreilles, Lapin est grand. Il cherche des animaux qui ne soient pas trop petits pour jouer au ballon avec lui. Pas évident... Mais n'a t-on pas toujours besoin d'un plus petit que soi ? Un album plein de malice.
Chamousset ACTUALITÉ Auteure Aurélia Abdelbost Covoiturage solidaire, le nouveau projet du Réseau d’entraide et de solidarité Le résau d'entraide et de solidarité de Saint-Laurent-de-Chamousset existe depuis 27 ans et met en place toujours plus de projets. Pour la rentrée, c'est le covoiturage solidaire qui se construit. C'est un projet de la Communauté de communes des monts du lyonnais et de la MSA avec quatre associations : le Réseau d’entraide et de solidarité, l’association ETAIS (Ressourcerie De Fil à Fil) à Chazelles-sur-Lyon et les centres sociaux du Forez en lyonnais et des Hauts du lyonnais. Le principe est le suivant : chauffeur et bénéficiaire devront être adhérents à l'une des associations, une liste de chauffeurs disponibles sera établie et chaque bénéficiaire devra participer à hauteur de 50 % des frais engagés. Le prix du kilomètre devrait s'élever à 0,50 € environ soit 0,25 € du kilomètre pour le bénéficiaire explique Marie-Claude Terrier, la présidente de l'association. Elle souligne que plusieurs éléments sont encore à déterminer. L'objectif est de pouvoir soutenir des personnes qui ne possèdent pas de véhicule ou des personnes âgées qui ne peuvent pas se déplacer, par exemple. En milieu rural, les moyens de locomotion sont d'autant plus nécessaires. “On essaie de dépanner les gens et de créer du lien social pour ne pas les laisser seuls” souligne Marie-Claude Terrier. 9h30 à 10h30, vêtements, jouets, meubles, etc, sont vendus à un prix solidaire. Une activité primordiale pour financer l'association : “Sans les dons, sans les achats, on ne pourrait pas continuer”, poursuit Marie-Claude Terrier. Christian Segura est le seul salarié de l'association grâce à un contrat aidé de 25h par semaine. Il “donne un coup de main” à la vingtaine de bénévoles pour la vente d'objets ainsi que pour leur récupération : “les gens nous sollicitent quand ils déménagent, par exemple. S'ils ont la possibilité de nous apporter leurs meubles pendant les permanences c'est mieux, sinon nous disposons d'un utilitaire et d'une remorque. On peut aller récupérer des meubles dans un rayon de 30-35 km”. Toutefois, l'association ne dispose pas d'une grande superficie de stockage : “Nous sommes limités en place donc il faut sélectionner les meubles en bon état” précise M. Segura. L'association collabore aussi avec Le Tri d'Emma, association de friperie solidaire située à Roanne. DES SCOOTERS SOLIDAIRES “On possède 17 scooters dont 15 sont loués actuellement” explique le salarié de l'association. Après les mobylettes, ce sont des scooters que nous mettons à disposition. Ils sont destinés aux personnes en réinsertion professionnelle ou aux chercheurs d'emplois qui n'ont pas de moyens pour se déplacer, par exemple. Ce service n'est pas ouvert à tous, un travailleur social doit orienter la personne vers le Réseau d'entraide et de solidarité. Le p r i x de la location est de 70 € par mois, prix qui comprend scooter, casque, antivol et assurance. Une caution de 210 €, l'équivalent de trois mensualités est demandée. M. Segura précise que l'association ne fait pas de bénéfices sur ce service. “Les scooters sont plus utilisés à l'arrivée des beaux jours, comme pour les saisonniers agricoles. On les loue souvent pour une durée qui va au-delà de deux mois” précise-t-il. LE BESOIN PERDURE Le Réseau d'entraide et de solidarité peut assister des familles qui ont besoin d'un complément, par le biais de chèques alimentaires voire grâce à un prêt sous certaines conditions. Elles doivent notamment être suivies par un travailleur social. L'association existe depuis presque trois décennies et le besoin est toujours aussi fort. Christian Segura, qui la connaît depuis 2010, témoigne : “Il y a un vrai besoin. Les gens qui sont dans la difficulté ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Il faut être vigilant, à l'écoute”. Il remarque également que de plus en plus de parents seuls viennent s'installer dans les Monts du lyonnais avec leurs enfants du fait du prix exorbitant des loyers dans les grandes villes : “Ils se retrouvent dans un milieu qu'ils ne connaissent pas, sans famille à proximité et sont souvent isolés”. Afin que l'activité de l'association perdure, les bénévoles jouent un rôle essentiel, “hélas, les bénévoles se renouvellent peu. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux bénévoles et adhérents. Nombre d’entre eux ont au-dessus de la soixantaine”, déplore le salarié de l'association. La friperie • Crédit photo : Réseau entraide VENTE DE MEUBLES, DE VÊTEMENTS ET DE JOUETS Le Réseau d’Entraide et de solidarité propose déjà de multiples services. Tous les lundis et samedis, à l'espace Juge Pascal, de Le mag (local) n°37 - Juin 2017 03
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