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L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N E D E S A V I R O N S
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Michel Dennemont :
trente ans au service des Avironnais

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Michel Dennemont : trente ans au service
des Avironnais
Le 31 mai 2017, Michel Dennemont fêtait trente ans de mandature. Un temps long qui lui a
permis de mettre en œuvre une vision : celle d’une petite commune agricole qui deviendrait
une ville résidentielle de près de 12 000 habitants, dynamique et prisée.
« Je m’en souviens comme si c’était hier : j’ai été élu le
31 mai 1987 avec 1 602 voix. J’étais parti la fleur au fusil,
poussé par une équipe mais sans étiquette politique alors
que la droite et la gauche étaient contre moi. » Trente ans
plus tard, le goût de la victoire a toujours la même saveur.
Michel Dennemont avoue pourtant qu’il n’en menait pas
large à l’époque.
« Bien que j’ai été élu dès 1977 comme conseiller
municipal, le plus jeune et le dernier sur la liste, il
fallait que je m’habitue à ce monde politique que je ne
connaissais pas vraiment. Prendre la parole en public,
porter le costume-cravatte… je devais donner le change.
Mais aujourd’hui encore, j’ai toujours le trac avant de
prendre le micro. »
Pourtant, c’est au contact des Avironnais, dans le secret
de leur chambre, que le jeune infirmier libéral a construit
sa popularité. « Pour la compétence, on ne pouvait pas
encore savoir, mais j’avais la confiance des habitants,
et c’était l’essentiel », admet-il. Quand il démarre son
activité en 1972, il n’a que 23 ans et c’est le premier
infirmier de cette petite commune agricole. Ses tournées
démarrent tôt, très tôt. « Je me suis levé pendant 45
ans à 4h du matin pour être chez mon premier patient
à 4h30. Les piqures d’insuline n’attendent pas. » La
population s’habitue à voir ce jeune homme tous les jours
auprès d’eux et lui donne sa chance. Cette confiance, il
l’a cultivée tout au long de ses cinq mandats et demi.
« Dès le départ, j’ai souhaité donner un nouveau visage
aux Avirons, en m’inspirant de l’exemple du Tampon. Aller
vers une commune plus résidentielle, dans un cadre de
vie agréable et avec les infrastructures nécessaires.» Pour
gérer efficacement sa ville, le jeune maire peut compter
d’une part sur des élus motivés et d’autre part sur des
équipes administratives loyales et compétentes ainsi que
sur ses directrices de services successives Nelly CADET
et Marie-Josée DIJOUX. « Je me suis fixé une ligne de
conduite et je n’ai jamais été inquiété par la justice tout
au long de ces trente ans. Nous n’étions pas beaucoup
de maire dans ce cas », souligne Michel Dennemont. Une
probité qui a sans doute joué dans le choix du Président
de la République, Jacques Chirac, de se rendre à la mairie
des Avirons pour une visite officielle en 1996.
Un coup de pouce non négligeable vient aider au développement
de la commune : l’implantation du lycée Antoine
de Saint-Exupéry en 1993. « Ce lycée a été l’un des
éléments déclencheur de l’essor de la commune, comme
la quatre voies qui mène d’Etang-Salé à Saint-Pierre et
l’arrêt de l’élevage en centre-ville », souligne le maire.
Ainsi, à la fin des années 90, la commune a entamé sa
mue. « Mais en 2001, ma réélection a été plus difficile
que prévue. La population avait changé, ses attentes
avaient changé et je ne l’avais pas tout à fait compris. »
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Ce que Michel Dennemont perçoit alors, c’est que ses
administrés veulent plus de communication, plus de
social, plus de proximité et plus d’associations. « Je suis
parti à la reconquête des Avironnais, explique le maire.
Je pensais que ma profession suffisait, mais ce n’était
plus le cas. Je suis donc allé tous les samedis pendant
très longtemps à la rencontre des habitants, dans leur
quartier, avec trois questions : comment c’était hier,
comment cela se passe aujourd’hui et que voudriez-vous
pour demain. C’était souvent des besoins simples : un
ralentisseur, un miroir de virage, des éclairages publics.
Mon rôle était d’expliquer ce qui était possible et ce qui
ne l’était pas. »
Parallèlement, le nombre des associations est multiplié
par 4, passant à 80 et favorisant ainsi un dynamisme
culturel et sportif nécessaire et attendu par la population.
Tout au long de ces trente années, la ville des Avirons
a vu l’implantation d’infrastructures comme la salle de
spectacle Georges Brassens, la nouvelle médiathèque ou
le complexe sportif. Les cinq écoles et le collège ont été
rénovés, une usine de potabilisation a été créée – une
seconde est en cours de construction – et les services
techniques de la ville veillent en permanence à la
maintenance et à l’extension des réseaux (eaux, voirie,
électricité…). Suivant ce mouvement, la population
a doublé, passant de 6 000 à 12 000 en 30 ans.
Une évolution qui attire les acteurs économiques : un
hypermarché devrait voir le jour dans le courant de
l’année prochaine.
« Je viens de prendre ma retraite d’infirmier. Ma fille a
repris le flambeau. Je réfléchis tranquillement à l’échéance
de 2020.»
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Tous les samedis matin de 07h00 à 13h00

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Pas de vacances pour les services
techniques !
Alors que certains partent en vacances, les services techniques de la Ville s’activent pour moderniser, améliorer
et entretenir le cadre de vie des Avironnais.
Voirie :
• Les chemins La Brune et Belle Vue ont été livrés début mai. Agriculteurs et riverains bénéficient désormais d’une
chaussée confortable et la problématique de l’assainissement des eaux pluviales est réglée.
• Le cheminement des piétons entre le lotissement Cafarel et l’arrêt de bus a été sécurisé par la construction d’un trottoir d’une
soixantaine de mètres.
• L’élargissement de la sortie haute de la rue Pierre Cadet qui sécurise le croisement avec la rue de l’Eglise est achevé.
Ecoles :
• Les travaux d’extension de l’école du Ruisseau débuteront début 2018 et devraient durer six mois. Trois nouvelles classes
seront créées pour palier les besoins des sections de maternelles.
Avant cela et dès le mois de juin, les services techniques ont démarré les travaux sur le réseau d’irrigation de l’école pour
alimenter en eau les espaces verts.
• De nouveaux sols souples doivent être mis en place à l’école maternelle du Centre pour la rentrée d’août.
• La réfection des peintures extérieures de l’école du Tévelave sera réalisée pendant les vacances scolaires, de même
qu’une partie de l’étanchéité de l’école Thérésien Cadet.
• Les travaux du réfectoire de l’école Paul Hermann et la création de deux nouvelles classes ont démarré début juin pour
une livraison prévue en novembre 2017.
• Des travaux courants vont être programmés dans l’ensemble des écoles de la commune pendant les vacances scolaires
de juillet/août.
Les CE2 passent le permis piéton
Comme chaque année, les élèves de CE2 de la commune
ont travaillé sur les notions de sécurité routière avec leur
enseignant et le policier municipal de la ville, Arthur
Hoareau. « Ils sont tous confrontés au problème : certains
viennent à l’école à pied, d’autres en bus, d’autres sont
déposés par leurs parents en voiture et de façon parfois un
peu dangereuse. Il est donc nécessaire de les sensibiliser
à la sécurité et ce n’est que le début de leur parcours
puisqu’en CM1 ils passeront leur permis vélo, puis au collège,
le brevet de sécurité routière », explique le policier. Tous les
élèves ont obtenu leur premier permis.
Eau potable, eaux usées
et eaux pluviales :
• Le nouveau réservoir Cadet vient d’être achevé, avec
une capacité triplée atteignant 1 500 m 3 . Les travaux de
l’unité de potabilisation qui doit équiper ce réservoir ont
démarré et devraient durer un semestre.
• Les stations de relevage des eaux usées vont être
équipées d’un système de télégestion, afin de permettre
une intervention rapide en cas de problème.
La station de Bois Blanc est la première à être équipée
- en plus d’avoir bénéficié du remplacement d’une
pompe défaillante -.
• Les travaux d’extension des conduites d’assainissement
de la route du Tévelave, du chemin Bertin à la maison
Cadeau, devraient bientôt démarrer, après attribution
des marchés.
• Un caniveau d’une trentaine de mètres vient d’être livré
sur le Chemin Pavé pour améliorer l’écoulement des
eaux pluviales.
Cadre de vie :
• Les services techniques de la Ville ont réalisé en régie le pavage du parvis de l’église du Tévelave. Une centaine de mètres
carrés de dalettes colorées pour un espace chaleureux et convivial.
La toiture de l’église a également fait l’objet d’une reprise de peinture.
• L’éclairage public a récemment pâti de la défection de l’entreprise Cénergie. Une nouvelle entreprise, Stamelec, a été
mandatée en juin pour reprendre la maintenance du réseau. Tout devrait donc rentrer dans l’ordre.
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Trois jours à Cilaos pour les élèves de l’ULIS
La classe ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire)
de l’école Paul Hermann travaille depuis 4 ans avec le
Parc National des Hauts sur la géographie, l’histoire et la
culture de l’île de La Réunion. Après être partis en classe
de découverte aux Makes en 2014, à la Saline en 2015, au
volcan en 2016, ils ont choisi cette année de travailler sur
un cirque : Cilaos.
Nous avons été reçus par les élèves de CM1/CM2 de
l’école Notre-Dame-des-Neiges. Nous avons pu faire de
la randonnée, du bateau sur la Mare à Joncs, partir à la
découverte d’îlet Chicot et faire de l’accrobranche. Les
élèves de l’ULIS et Mme Pontalba
Apprentis peintres au Tévelave
Les élèves de grande section de l’école du Tévelave, sous
la houlette de leur maîtresse Julie Frantz, ont rendu visite
au peintre Jean-Marie Cathelain le 8 juin dernier. Une visite
bien remplie qui a enchanté l’artiste autant que ses petits
élèves. Installé au Tévelave depuis 8 ans, juste au-dessus
de la mairie annexe, Jean-Marie Cathelain est « tombé
dans le pot » depuis tout petit. « Je passais mes jeudis
libres à peindre et à dessiner », se souvient-il. Après avoir
longtemps fait du figuratif, traitant les paysages de sa
région d’origine (la Picardie) et ceux de son île d’adoption
(La Réunion), le peintre se consacre désormais à des
créations plus abstraites utilisant peintures et collages.
A voir sur galerie-jean-marie-cathelain.blogspot.com.
Tél : 0692 21 85 60.
250 élèves sur la scène
Du chant, de la danse et du théâtre : les élèves de l’école
Thérésien Cadet de Ravine Sèche s’en sont donnés à cœur joie
les 4 et 5 mai dernier sur la scène de la salle Georges Brassens.
Devant leurs parents, ils ont concrétisé le travail d’une année à
la croisée des arts sur le thème du grand voyage. Pour le grand
final, toute l’école s’est retrouvée pour chanter Ousanousava.
Equi Aimer : aller mieux grâce aux chevaux
Alice Lauret a créé l’association Equi Aimer en 2015 pour
promouvoir la médiation équine. « Mon projet s’articule
autour de celui de mes parents, qui ont été parmi les
premiers à monter une ferme équestre à La Réunion, ici
aux Avirons : la ferme équestre du Pont Neuf, explique
la jeune femme. J’ai grandi avec les chevaux mais j’avais
besoin de trouver un lien plus personnel avec eux, et
c’est passé par l’équicie. » Après deux ans de formation
en métropole, Alice est rentrée aux Avirons et a lancé
son activité pour accompagner les personnes qui en ont
besoin, à travers la construction d’une relation hommecheval.
Les structures médico-sociales et les particuliers
font appel à elle dans le cadre de projets éducatifs,
thérapeutiques ou de loisirs.
equiaimer@gmail.com. Tél. : 0692 09 59 85.
Une Avironnaise plaide à la cour
européenne des droits de l’homme
Virginie Pucet, jeune Avironnaise de 23 ans et étudiante en master 2 Droit Public, a
plaidé en mars dernier à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg.
Elle participait, avec deux autres étudiantes de La Réunion, à un concours de plaidoirie
et s’est hissée à la neuvième place du podium, surclassant au passage toutes les
universités parisiennes. « J’avais envie de travailler l’oralité car on n’a pas vraiment
l’occasion de le faire à la fac », explique la jeune femme. C’était un challenge
personnel mais aussi une façon de représenter avec force La Réunion et prouver que
notre université n’est pas une fac cocotier. » Toute l’année les trois étudiantes se sont
retrouvées chaque lundi pour travailler sur ce dossier complexe d’atteinte aux droits
fondamentaux des populations dans un contexte d’épidémie mondiale. Elles avaient
à défendre les victimes. « Ces deux jours de plaidoiries intensives à Strasbourg ont
été très enrichissants, notamment parce qu’ils nous ont permis d’échanger avec des
étudiants venus de toutes la France et même d’Europe. »
Espace de l'opposition
L’article L 2121-27-1 du CGCT stipule qu’un espace destiné à l’expression de chaque groupe de conseillers
n’appartenant pas à la majorité municipale est réservé dans le magazine municipal. La délibération du Conseil
du 11 avril 2014 fixe cet espace à une demie page.
École du Ruisseau : la kermesse fait le plein !
Samedi 3 juin, l’école du Ruisseau a fêté la fin de l’année scolaire en présence des élèves, de leurs parents, de toute
l’équipe éducative et de l’équipe municipale. Une belle fête qui a ravi petits et grands.
Une médaille
bien méritée
Mesdames Marie Jeanine Ferrere
et Suzy Lepinay ont reçu le
23 mai dernier la médaille de la
famille française. Cette distinction
récompense depuis 1920 des femmes
exemplaires qui ont eu plusieurs
enfants, les ont accompagnés jusqu’à
l’âge adulte en leur assurant à la fois la stabilité et l’amour nécessaires
à leur épanouissement personnel et en leur transmettant les valeurs
fondamentales de la vie. Elles ont élevé respectivement 5 et 7 enfants et
ont le bonheur de voir grandir 6 et 9 petits-enfants.
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Les enfants aiment le jazz !
Vendredi 2 juin, les 50 élèves des classes de CM1 et
CM2 de l’école Paul Hermann donnaient deux concerts
exceptionnels à la salle Georges Brassens. Accompagnés
des musiciens du Wallo Quartet (Luc Joly, Nicolas Beaulieu,
David Félix et Eric Lucilly), ils ont chanté le répertoire qu’ils
ont travaillé tout au long de l’année avec leur professeur et
les musiciens professionnels. Ce projet intitulé « Les p’tits
waloo chantent in ti gazon d’jazz », initié par l’Académie de
La Réunion, la DAC-OI, le Théâtre Luc Donat et les collectivités,
s’inscrit dans le cadre des Rencontres académiques
des chorales du 1 er degré 2017. « C’est un projet qui
réunit des objectifs artistiques et pédagogiques, souligne
Dominique Perrin, porteur du projet. Pour les artistes, il
s’agit de mettre leur compétence au service des élèves, pour
les élèves et les enseignants, c’était une très grande
découverte car le jazz reste une musique assez mal connue. »
Découverte et plaisir ont jalonné cette année marquée par
la musique. Les enfants ont appris un répertoire varié, allant
des standards du jazz américain à la musique du film Le
magicien d’Oz en passant par des morceaux de musique
réunionnaise adaptés par le Waloo Quartet.
350 personnes au forum de la formation,
de l’orientation et de la mobilité !
La classe de CE2 de monsieur Morin peut être fière d’elle :
elle a réussi a transformer l’étude d’un texte à l’école en une
belle aventure collective. « Les élèves ont tellement accroché
sur ce texte, Qui a volé le sac de madame Choumpette, qu’ils
ont souhaité la jouer, raconte le professeur. Je leur ai dit ok,
mais à condition de le faire devant un vrai public, dans une
vraie salle. » Trois mois de travail ont été nécessaires pour
travailler le texte, la mise en scène, les décors, les affiches.
« Cela m’a permis de travailler sur la lecture, l’oral, les arts
visuels, le lien social… Tous les élèves avaient un rôle, sur
scène ou en coulisse. »
Une première pour tous. Certainement pas la dernière !
Porté ppar le CCAS des Avirons et par le relais de l’Insertion,
le forum de la formation, de l’orientation et de la mobilité
organisé le 3 mai dernier dans le gymnase du centre ville
a pour objectif d’aider à l’insertion professionnelle des
demandeurs d’emploi, jeunes et moins jeunes. Pour ce faire,
il réunit l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation
en un lieu et sur une journée pour que tous les visiteurs
intéressés –et notamment les lycéens et collégiens - trouvent
des réponses à leurs questions sur le monde du travail.
Vive le théâtre avec
les CE2 de Paul Hermann !
Expo : l’amour
en 10 chansons
Pour célébrer la musique cette année, la médiathèque a
choisi de faire la part belle aux chansons d’amour française
et à leurs auteurs. Dix auteurs - Edith piaf, Barbara,
Gainsbourg…- sont donc à l’honneur à travers dix portraits
et dix biographies exposés sur les murs de la médiathèque.
Les chansons d’amour, sous toutes ses formes (rétros,
contemporaines, françaises et internationales) a également
été le thème de la fête de la musique du 21 juin avec un
atelier de chant et une conférence chanté, sous la houlette
du groupe « les Vieux Amants ».
Les Avirons / Magazine Municipal de la Commune des Avirons / Juillet 2017, n° 80 / Directeur de la publication : Michel Dennemont
Conception - Réalisation :
/ Photographies : Mairie des Avirons, 18 Editions / Rédaction : Astrid Bourdais
Impression : Ah-Sing / Impression sur papier PEFC / FSC - Tirage 4700 exemplaires / Dépôt légal :