Rapport d'activité - Sidaction 2016
Rapport d'activité Sidaction 2016
Rapport d'activité Sidaction 2016
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Checkpoint-Paris :<br />
un modèle à la pointe<br />
Paris compte dans le quartier du Marais un<br />
centre de santé sexuelle unique en son genre.<br />
Le Checkpoint, qui bénéficie du soutien de<br />
<strong>Sidaction</strong>, propose un accompagnement global.<br />
« L’enjeu essentiel est d’élargir l’offre et de la penser en termes de<br />
santé sexuelle globale en démultipliant les opportunités de dépistage »,<br />
affirme Nelly Reydellet, la directrice adjointe du Checkpoint, qui a<br />
accueilli plus de 15 000 gays depuis son ouverture en 2010. C’est tout<br />
naturellement que la structure s’est saisie de la réforme des CDAG<br />
et des Ciddist pour devenir, en <strong>2016</strong>, l’un des sites de consultation du<br />
CeGIDD du groupe hospitalier Saint-Louis – Lariboisière – Fernand-<br />
Widal.<br />
« Nous offrons aux patients [file active de 15 000 personnes, NDLR] des<br />
prestations identiques, quelle que soit la porte d’accès obtenue par<br />
la mise en réseau : dépistage, consultations en addictologie, sexologie,<br />
gynécologie ciblant les lesbiennes et les transgenres, psychologie,<br />
suivi social ou accompagnement à la PrEP. Nous pouvons adresser<br />
les patients dans les 24 heures en vénérologie ou en infectiologie,<br />
car nous sommes adossés à des services hospitaliers reconnus pour<br />
leur expertise. » Grâce à ces liens renforcés dans le cadre de cette<br />
nouvelle structure, la directrice adjointe se réjouit que le Checkpoint-<br />
Paris puisse désormais offrir « une offre de santé sexuelle complète ».<br />
DAS : parce que<br />
la santé est un droit<br />
Selon l’Onusida, l’objectif<br />
d’atteindre une réduction des<br />
nouvelles infections par<br />
le VIH au sein des populations<br />
clés d’ici à 2020 repose en<br />
grande partie sur « la création<br />
d’un environnement social et<br />
juridique propice ».<br />
C’est une des ambitions du programme<br />
Droit à la santé (DAS), lancé en 2013<br />
pour trois ans dans cinq pays d’Afrique<br />
subsaharienne. Cofinancé par <strong>Sidaction</strong>, le<br />
fonds de dotation Pierre Bergé et l’Agence<br />
française de développement, il a permis<br />
de soutenir une douzaine de structures<br />
associatives déployant des actions auprès<br />
des populations les plus stigmatisées, à<br />
hauteur de 2,5 millions d’euros.<br />
Les structures accompagnées ont bénéficié<br />
de l’appui technique de <strong>Sidaction</strong>, à travers<br />
le suivi réalisé à distance ou sur place lors<br />
de missions, des formations sur site, la<br />
production d’outils pédagogiques, l’achat de<br />
matériel médical et de laboratoire ou encore<br />
l’aide à la participation aux conférences<br />
internationales. Ce programme mobilise un<br />
vaste réseau d’experts et de partenaires<br />
techniques. Il a par exemple permis de<br />
financer une formation certifiante mise en<br />
place par l’Institut national de formation<br />
sociale (INFS), en Côte d’Ivoire, à destination<br />
des conseillers communautaires qui<br />
travaillent auprès des personnes vivant<br />
avec le VIH.<br />
Ce programme se prolongera en 2017 dans<br />
un cadre élargi baptisé « Perspectives ».<br />
SIDACTION <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2016</strong><br />
p.26