EDF - Cyclone IRMA & MARIA

Cyclones 

IRMA & MARIA 

Solidarité, Mobilisation et Engagement du groupe EDF 

Septembre 2017 

SEI Archipel Guadeloupe

ÉDITO 

CYCLONES IRMA ET MARIA, 

BRAVO ET MERCI POUR VOTRE 

MOBILISATION 

Chers collègues, le 06 septembre 2017, 

Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient 

très durement frappées par le cyclone Irma, 

phénomène d’une violence inédite. Dès 

les premières heures qui ont suivi, votre 

mobilisation a été totale. Sur place vous 

avez réagi de façon remarquable, alors 

même que certains d’entre vous étaient 

personnellement affectés. Ainsi, 24 heures 

après le passage de l’ouragan, les sites vitaux 

des deux îles ont pu être réalimentés en 

électricité. 

Grâce à l’engagement total des équipes 

du centre Archipel Guadeloupe et à la 

mobilisation exceptionnelle du Groupe EDF, 

avec des salariés venus en renfort de toutes 

les Unités de SEI, de la FARN, d’ENEDIS et 

des autres directions ou filiales du Groupe, 

dans des conditions particulièrement 

difficiles, l’objectif que nous nous étions fixé 

de permettre un accès à l’électricité sous un 

mois pour l’ensemble des clients des Îles du 

Nord a pu être atteint. 

Dans le même temps, la Guadeloupe a 

dû faire face à partir du 18 septembre aux 

conséquences du cyclone Maria qui a eu 

également des répercussions importantes 

sur l’alimentation électrique de l’île, ouvrant 

ainsi un deuxième front de mobilisation. Là 

encore, nous avons collectivement su faire 

face, fidèles aux valeurs d’engagement et de 

solidarité qui fondent le service public auquel 

nous sommes tant attachés. 

Ce livre est pour vous. Il retrace les moments 

forts de cette mobilisation exceptionnelle. 

Il illustre l’immense travail que nous avons 

réalisé ensemble, entre collègues d’horizons 

et de métiers différents, et dont nous 

pouvons tous être fiers. La situation se 

normalisera évidemment dans les Îles du 

Nord, comme en Guadeloupe, et ce livre 

restera, je l’espère, comme un souvenir de 

cette extraordinaire aventure humaine qui 

nous a tous profondément marqués. 

Pour tout ce qui a été accompli, et pour 

votre engagement total face à ces deux 

événements climatiques exceptionnels, je 

vous adresse mes plus sincères félicitations et 

mes profonds remerciements. 

Sylvain Vidal 

Directeur d’EDF Archipel Guadeloupe

2 IRMA & MARIA 

Mobilisation du Groupe EDF.

SOMMAIRE 

Irma, la folle course 

d’un ouragan historique 

Les équipes d’EDF ARCHIPEL 

GUADELOUPE déjà mobilisées 

P05 

P06 

Témoignage d’Hervé CATOIR 

La solidarité continue 

Témoignage de Frédéric BUSIN 

P43 

P44 

P47 

Les Îles du Nord durement touchées 

EDF SEI mobilisé 

Solidarité avec Saint-Barthélemy 

et Saint-Martin 

P08 

P16 

P18 

Reconstruire le réseau : 

les techniciens à pied d’oeuvre 

Témoignage de Laurent NOMAL 

Maria, l’ouragan destructeur 

P48 

P49 

P57 

Témoignage de Gaston GUMBS 

Témoignage de Serge Beaurain 

P22 

P23 

80000 foyers privés d’électricité en 

Guadeloupe et dans les Îles du sud après le 

passage du cyclone Maria 

P59 

EDF rétablit une électricité d’urgence 

Témoignage de Patrick SPENO 

P26 

P27 

Arrivée de nouveaux renforts 

du Groupe EDF 

P63 

La mobilisation s’amplifie : 

arrivée de nouvelles cohortes 

Témoignage de Cédric BOISSIER 

Témoignage de Richard GASTIN 

Témoignage de Philippe DANAHO 

Témoignage de Eric GOLITIN 

Témoignage de Lise ZIEBEN 

Témoignage d’Élodie ARDIN 

P28 

P30 

P31 

P32 

P33 

P37 

P40 

Témoignage de Frédéric ETHEVE 

Cyclone Maria : 76% des clients 

impactés sont réalimentés 

en Guadeloupe et dans les Îles du sud 

Mobilisation de tous les services 

Communiqué de presse du 24/09/2017 

Communiqué de presse du 25/09/2017 

La reconstruction se poursuit 

en Guadeloupe et dans les Îles du nord 

P64 

P73 

P75 

P83 

P87 

P95 

Témoignage de Thierry URBINO 

P41 

Remerciements 

P102 


Mobilisation du Groupe EDF. 

3

L’ouragan IRMA au nord de l’arc antillais. 



IRMA 

LA FOLLE COURSE D’UN OURAGAN 

HISTORIQUE. 

RETOUR SUR LE PASSAGE D’IRMA. 

Le 30 août 2017 à 11 heures, le Centre 

Américain des ouragans, le National 

Hurricane Center, après avoir surveillé une 

onde tropicale sortie d’Afrique depuis le 

26 août, baptise celle qui a 

évolué en tempête tropicale, 

du nom d’Irma, avec une 

prévision de trajectoire 

incertaine au nord de l’arc 

antillais. 

Le lendemain, le 31 août, 

le phénomène devient un 

ouragan de catégorie 1 sur 

l’échelle de Saffir-Simpson, 

situé vers le 16° nord et le 

33° ouest. Il se déplace vers le nord ouest à 

une vitesse de 16km/h. Le même jour dans 

l’après-midi, l’ouragan atteint la catégorie 2 

puis la classe 3 avec des vents dépassant les 

155 km/h. 

Entre le 3 et le 4 septembre, Irma est 

désormais un ouragan majeur de catégorie 

Ses vents moyens 

flirtent avec 

les 295 km/h 

accompagnés de 

rafales autour 

des 365 km/h. 

4 qui se rapproche dangereusement de l’arc 

antillais et vise les Îles du Nord, avec des 

vents de 200 km/h. La vigilance jaune est 

déclenchée. 

Le 5 septembre, le phénomène atteint la 

catégorie 5, la plus élevée de l’échelle Saffir- 

Simpson. Ses vents moyens flirtent avec les 

295 km/h, accompagnés de 

rafales autour des 365 km/h. 

Sa trajectoire est sans appel, 

les Îles du Nord sont dans son 

collimateur : Saint-Barthélemy, 

Saint-Martin et Anguilla. Les 

vigilances cycloniques orange 

puis rouge sont déclenchées 

en Guadeloupe, et violette (le 

degré maximal imposant le 

confinement de la population, 

dans les Îles du Nord). 

Mercredi 6 septembre, après Barbuda et 

Antigua, l’ouragan dévaste Saint-Barthélemy 

puis Saint-Martin avec des vents dépassant 

les 300 km/h. La houle entrainant des 

creux compris entre 5 et 12 mètres. Les 

communications téléphoniques et la 

distribution de l’électricité sont interrompues. 

L’ouragan poursuit sa route vers les Îles 

Vierges Britanniques puis le nord de 

Porto Rico. Le lendemain Irma passe à 

une centaine de kilomètres d’Hispaniola, 

provoquant de nombreuses inondations en 

Haïti et à Saint-Domingue. 

Désormais, plus puissant qu’Hugo (1989), 

Luis (1995) ou Harvey (2017), l’ouragan Irma 

est resté plus de 35 heures en catégorie 5, 

soit l’intensité la plus élevée pour un cyclone 

situé dans l’Atlantique et est le 5 ème plus 

puissant à frapper des terres ces 80 dernières 

années. 

À partir du 9 septembre, le phénomène est 

rétrogradé en catégorie 3 avant de remonter 

partiellement en catégorie 4 à l’approche 

de la Floride. Irma terminera sa course 

folle entre la Georgie et l’Alabama au sud 

des Grands Lacs, laissant un bilan humain 

désastreux avec 112 morts sur l’ensemble de 

son parcours. 



5

LES ÉQUIPES 

D’EDF ARCHIPEL 

GUADELOUPE 

DÉJÀ MOBILISÉES 

Dès le 4 septembre, une cellule de crise a été 

activée afin de mettre en place un dispositif 

de suivi de l’évolution du cyclone et ce, en 

lien permanent avec la préfecture. 

Quinze agents volontaires se sont rendus 

aux côtés de leurs collègues des Îles du Nord, 

pour faire face aux conséquences sur le 

réseau électrique à l’approche du cyclone. 

Des entreprises habilitées à agir sur 

le réseau se tenaient également prêtes afin 

d’intervenir en renfort des équipes d’EDF. 





7

LES ÎLES DU NORD 

DUREMENT TOUCHÉES 





9





11

Vue aérienne de l’agence de Concordia. 





13



Vue aérienne des dégâts sur la Centrale EDF de Galisbay. 



15

EDF SEI 

MOBILISÉ 

POUR RÉTABLIR AU PLUS VITE L’ÉLECTRICITÉ 

À LA SUITE DU PASSAGE DE L’OURAGAN IRMA 

Le 7 septembre, EDF affirme sa profonde 

solidarité envers la population des îles suite au 

passage de l’ouragan IRMA. Ses équipes ont 

été pleinement mobilisées pour apporter leur 

aide et rétablir au plus vite l’électricité. 

En Guadeloupe, les principaux moyens 

de production d’électricité fonctionnent 

normalement. Au plus fort de l’ouragan, 8 000 

clients ont connu des coupures d’électricité. 

La fourniture d’électricité est désormais 

rétablie. Sur les îles de Saint-Martin et de 

Saint-Barthélemy, l’électricité est coupée. 

Les deux centrales thermiques (fioul), de 56 

MW à Saint-Martin et de 34 MW à Saint- 

Barthélemy, ont subi des dommages et sont 

arrêtées. Le diagnostic de la situation est 

rendu particulièrement difficile en raison des 

mauvaises conditions d’accès sur place. 

Dès le 4 septembre, EDF avait envoyé sur 

les deux îles des équipes supplémentaires afin 

d’agir au plus vite après le passage 

de l’ouragan. 

Elles interviennent en complément de la 

centaine de salariés d’EDF basés de manière 

permanente. 

En outre, 65 salariés spécialisés dans la 

production et les réseaux électriques se 

tiennent prêts à se rendre sur place dès que 

les conditions de transport et d’accueil seront 

réunies. 

EDF est également prête à envoyer 140 

tonnes de matériel, majoritairement des 

groupes électrogènes et des moto-pompes en 

provenance d’Enedis. Le groupe suit de très 

près l’évolution de la situation sur place. 





17

Réunions de briefing et préparation de groupe électrogène. 



SOLIDARITÉ AVEC 

SAINT-BARTHÉLEMY 

ET SAINT-MARTIN 

Suite au passage du cyclone Irma sur les Îles 

du Nord dans la nuit du mardi 5 au mercredi 

6 septembre 2017, l’ensemble des agents 

de SEI Guadeloupe tient à exprimer sa 

solidarité envers les collègues et leurs familles 

sévèrement touchés par ce phénomène 

cyclonique. 

La direction remercie tous les collègues des 

Îles du Nord et de Guadeloupe mobilisés lors 

du passage de l’ouragan, le plus fort jamais 

enregistré dans la Caraïbe. 

La direction de SEI a activé sa cellule de crise 

nationale à Paris, afin d’apporter tout l’appui 

nécessaire aux équipes locales et organiser 

l’acheminement aérien des renforts matériels 

qui seront nécessaires. 

Des équipes de monteurs et techniciens 

de Guadeloupe, de Guyane et de Corse se 

tiennent prêtes à se rendre sur place si besoin, 

pour épauler les collègues sur le terrain. 

Les conseillers clientèle ont été mobilisés à 

l’agence de Bergevin dès le 6 septembre pour 

répondre aux appels de la clientèle. 

Les centrales de production d’électricité 

exploitées par EDF sur les deux îles sont à 

l’arrêt, en raison des effets combinés de la 

houle, des vents et des précipitations suite 

au passage de l’ouragan. Par conséquent, la 

totalité des clients est coupée. 



19

L’effervescence pour l’acheminement des groupes électrogènes, couchages et denrées alimentaires. 





21

TÉMOIGNAGE 

Gaston GUMBS 

ASSISTANT PRODUCTION À LA CENTRALE DE SAINT-BARTHÉLEMY 

« Je suis venu en renfort sur la centrale de 

Saint-Barthélemy. 

Tout allait bien jusqu’à 3 heures du matin. 

Nous avons commencé à subir les rafales de 

vents et ensuite tous les déclenchements des 

départs. On contrôle les ouvertures des IPT, la 

fermeture, les dépannages. Mais avec la force 

des vents, il ne nous restait plus qu’un moteur 

G3. 

J’étais avec Francis, et pendant l’œil du 

cyclone, nous avons décidé de sortir. Nous 

avons fait une petite ronde, mais il y avait 

comme une sorte de brume, on arrivait tout 

de même à voir les premiers dégâts. Il était 

6 heures du matin, j’ai donc dit à l’équipe 

que nous allions nous réfugier dans le 

réfectoire. Ensuite, il y a eu beaucoup d’eau, 

nous étions complètement inondés. J’ai eu 

quelques craintes car l’eau atteignait 40 cm 

de profondeur dans la centrale. Le bruit, les 

dégâts, les impacts sur la centrale, tout cela 

était vraiment très impressionnant. Nous 

avons également retrouvé un bateau dans 

la centrale. Nous étions ensemble mais tous 

surpris par l’intensité du phénomène. » 



Serge BEAURAIN 

CONTREMAÎTRE D’EXPLOITATION, 

AGENCE RÉSEAU CLIENTÈLE DE SAINT-MARTIN 

TÉMOIGNAGE 

« Dès le lever du soleil, après le passage 

du cyclone IRMA, nous avons constaté 

l’étendue des dégâts et l’état désastreux des 

habitations. J’ai pensé au passage de Luis 

en 1995, et je me suis dit que nous étions 

vraiment très mal mais qu’il fallait agir vite. 

Dans le cadre du plan ADELE sur Saint- 

Martin, je suis à la fois chargé d’exploitation 

et de conduite. Quand il y a un souci sur le 

réseau, les agents doivent prendre contact 

avec moi. Dès les premières heures, pendant 

le passage du cyclone, nous avons perdu 

des départs HTA mais nous n’avons pas 

tenté de les remettre car le phénomène était 

si puissant que cela ne servait plus à rien 

d’essayer de réalimenter pendant le passage 

du cyclone. 

Ma mission était d’assurer la continuité tant 

que nous le pouvions. Nous avons donc 

perdu les derniers départs un peu avant 

6 heures du matin, à ce moment toute la 

partie française de Saint-Martin était plongée 

dans le noir. 

Ce n’était pas mon premier cyclone, car 

j’avais déjà vécu Luis. Par contre, mon 

rôle était complètement différent puisque 

j’étais basé à la centrale de production. 

J’ai également connu les cyclones Marilyn, 

Lenny, pour lesquels les dégâts étaient 

nettement moins importants. 

L’ouragan Irma était très violent. Avec mes 

enfants et mon épouse, nous avons tenté 

de nous mettre à l’abri, la toiture de notre 

maison s’est envolée mais nous avons tenu le 

coup pour les enfants. Nous ne devions pas 

craquer. 

Ce qui a également été difficile, c’est 

de voir les rues totalement encombrées, 

avec des débris et surtout l’insécurité qui 

régnait avec les pillages. On a vraiment eu 

l’impression d’être ailleurs qu’à Saint-Martin. 

Nous prenions des risques tant au niveau 

professionnel que personnel. Le soir, après 

notre journée de travail, nous faisions 

des tournées de garde pour surveiller les 

habitations et protéger nos familles. 

J’ai eu beaucoup d’échanges avec la 

population car nous étions sur le terrain. 

Nous devions établir un diagnostic qui était 

finalement facile : tous les postes étaient 

tombés. Mais les gens comprenaient. On a 

ensuite eu des renforts de la Guadeloupe, 

la Martinique, puis de l’hexagone. Puis les 

gens ont commencé à changer, à devenir 

impatients. Ils nous demandaient pourquoi 

certaines maisons, certains quartiers avaient 

de l’électricité, et pourquoi cela n’avançait 

pas pour eux…Ce n’était pas évident, mais 

je profite pour remercier toutes les personnes 

qui nous ont apporté leur aide. Nous, agents 

EDF, étions vraiment très soutenus par la 

Guadeloupe, puis par la Martinique, la 

Guyane, l’hexagone et la Réunion. 

Cela reste une expérience 

psychologiquement difficile. J’ai tout de 

même souffert car nous avons dû nous 

séparer de nos deux garçons en faisant le 

choix de les rapatrier en Guadeloupe pour 

leur scolarité, les écoles de Saint-Martin 

n’étant pas prêtes à ouvrir. Et là encore, 

l’accueil fut chaleureux, l’aide et le soutien 

au rendez-vous. » 



23





25

EDF RÉTABLIT 

UNE ÉLECTRICITÉ 

D’URGENCE 

Grâce au rétablissement progressif des 

télécommunications, nos collègues d’EDF 

à Saint-Barthélemy et Saint-Martin ont pu 

donner des informations sur les actions qu’ils 

ont menées après le passage du cyclone 

Irma, dans le but de rétablir au plus vite une 

alimentation électrique pour les services 

vitaux. Les agents ont réussi à redémarrer 

un moteur de la centrale électrique de Saint- 

Martin et deux moteurs dans celle de 

Saint-Barthélemy, et à établir des 

branchements qui permettent de fournir 

du courant aux hôpitaux. 

La remise en route de ces moteurs constitue 

un exploit technique de la part de ces 

derniers. 

Depuis jeudi soir, quatre experts de la 

production thermique, dépêchés en renfort 

par le Groupe, aident les équipes locales à 

consolider leurs diagnostics sur l’état des 

installations et sur les travaux prioritaires 

qui seront à engager pour la remise en état 

pérenne des centrales. 



TÉMOIGNAGE 

Patrick SPENO 

CHEF DU GROUPE RESPONSABLE DE L’EXPLOITATION 

ET LA CONDUITE DE LA CENTRALE PEI DE POINTE JARRY. 

« Je suis arrivé à Saint-Martin le lendemain 

du cyclone avec un avion militaire. Nous 

avons atterri dans la nuit vers 1 h du matin. 

J’y ai travaillé pendant trois ans, et ce qui m’a 

choqué à l’approche de l’île c’est que j’avais 

l’habitude de la voir totalement éclairée. Là, il 

n’y avait que quelques petits points lumineux 

disparates. Et puis en arrivant à l’aéroport, 

apercevoir des militaires, un bâtiment aux 

vitres cassées, on a l’impression que l’île est 

passée dans une machine à laver, c’est le 

chaos. Une fois sur la route, pour aller vers 

la centrale, on a du mal à comprendre le 

paysage : des amas de déchets, des maisons 

totalement rasées, des bâtiments détruits, 

des containers en bord de route. Le paysage 

nous a surpris. 

Mon équipe avait comme mission de réaliser 

un état des lieux des installations : partir du 

pipe qui est l’arrivée combustible jusqu’à 

l’alternateur en passant par les bâtiments et 

ce pour les 3 centrales : la centrale ESM, la 

centrale actuelle EDF et sa nouvelle tranche 

équipée de moteurs Hyundai. Après ces 

états des lieux, il fallait mettre en service les 

installations et s’assurer que les moteurs 

puissent démarrer quand le réseau en aurait 

besoin. Nous sommes donc intervenus 

sur les trois centrales ce qui a permis un 

redémarrage des trois installations. 

C’était la première fois de ma carrière 

que j’intervenais sur un site sinistré par le 

passage d’un cyclone. On est arrivé sur 

une île sans électricité, sans eau et où la 

modernité que l’on connaît dans la vie 

quotidienne n’existe plus. Il n’y avait plus de 

moyens de communication, plus d’interface 

technologique, ce qui nous obligeait à 

être tout le temps dans l’échange verbal et 

humain. L’optimisme des gens m’a aussi 

marqué. On avait des collègues qui ont 

tout perdu et pourtant ils étaient là à nos 

côtés, très tard, sans jamais se plaindre. Il y 

a eu également des moments difficiles où 

nous n’avions pas suffisamment de repas 

pour tout le monde mais nous partagions. 

Toutes les valeurs humaines ont été mises 

en exergue, c’est aussi ce qui nous a permis 

d’être plus efficaces dans nos missions. 

Lors de la mise en service de la centrale EDF, 

nous avions un problème de ressources. 

Mon équipe était sur le contrôle commande, 

à chercher les pannes électriques et nous 

avions un autre risque qui était le risque 

incendie car il y avait une pollution de 

combustibles au niveau de la galerie des 

câbles. Pour accélérer la mise en service des 

moteurs d’EDF, j’ai mis mon équipement, je 

suis descendu dans la fosse avec une cuve 

de 3 m 3 et il fallait pomper au plus vite pour 

faire démarrer le groupe. Je n’ai pas eu 

beaucoup de contacts avec la population 

car nous passions notre temps dans la 

centrale. Et puis j’ai eu l’occasion de sortir 

et d’aller aux environs du front de mer 

vers Sandy Ground : j’ai vu des enfants qui 

réapprenaient à jouer comme avant, sans 

internet, sans téléphone et sans électricité. » 



27

LA MOBILISATION 

S’AMPLIFIE : 

ARRIVÉE DE NOUVELLES COHORTES 

Les renforts humains et matériels continuent 

d’arriver de Martinique, de Guyane et de 

l’hexagone. Ils se tiennent prêts à partir dès 

que les conditions techniques et météo le 

permettront. 

Dans le même temps, des moyens aériens 

exceptionnels sont mis en œuvre par le 

groupe EDF pour faire acheminer plus de 

100 tonnes de matériel qui sont arrivées le 

10 septembre. 

Des barges sont aussi en attente de départ 

pour les Iles du Nord. 





29

TÉMOIGNAGE 

Cédric BOISSIER 

DIRECTEUR RÉGIONAL DÉLÉGUÉ ENEDIS 

« Jeudi 7 septembre, je reçois les appels 

de C. Gosse et B. Castille me demandant 

si je suis prêt à rejoindre la Guadeloupe : 

je pars le lendemain. J’ai 44 ans ce jour-là. 

Message touchant de Frédéric Busin : 

« Joyeux anniversaire. Tu t’en souviendras ». 

Je voyage avec Hervé Catoir, mon successeur 

en Guadeloupe et qui le deviendra aussi sur la 

gestion de crise de Saint-Martin. 

Arrivés à l’aéroport de Grand-Case avec 

Errol Nuissier, nous décidons de rejoindre 

l’hôtel. Des agents de la Générale des Eaux 

nous transportent à l’arrière d’un de leurs 

pick-up. Nous avons des vivres et l’équipe 

guadeloupéenne d’EDF envoyée avant le 

passage d’Irma n’a pas mangé depuis 24 

heures. 

Quelle joie de voir des visages connus ! 

C. Jury, J. Edom, M. Picord et les autres. Puis 

mon camarade Régis. Grâce à la décision, 

(prise par Sylvain), de projeter une équipe 

d’exploitants de Guadeloupe avant le passage 

d’Irma, les premiers diagnostics sur le réseau 

HTA ont pu être engagés et quelques points 

étaient réalimentés dès le lendemain du 

cyclone. EDF a eu de l’avance sur tous les 

opérateurs. 

Départ pour la centrale et première vision 

des dégâts sur l’île, échanges avec les agents 

pour essayer de comprendre ce qu’ils ont 

vécu. Côté production, la situation est moins 

grave, grâce à l’engagement des équipes de 

la Centrale, à l’appui de Jean-Marie, Patrick et 

Calvin, mais aussi des prestataires, les premiers 

moteurs ont pu redémarrer rapidement : la 

capacité à produire de l’électricité ne sera plus 

un « problème » majeur. Outre la sécurité 

des agents et de leurs familles, l’enjeu est 

la logistique et la venue des cohortes. Elio 

Gumbs est l’homme de la situation. 

Les renforts ENEDIS et SEI arrivent avec 

le matériel et nous passerons à un mode 

beaucoup plus industriel. Je salue les équipes 

d’ENEDIS et SEI, qui, dans des conditions de 

vie pourtant très précaires, ont fait preuve 

d’un état d’esprit irréprochable. 

Les conseils de la cellule de Pointe-à-Pitre 

ont été précieux, néanmoins, la situation 

si particulière de Saint-Martin exigeait 

une gestion in-situ. J’ai donc mis en place 

une organisation de crise avec différentes 

cellules (de la logistique au réseau au soutien 

psychologique et base vie FARN). 

L’hélicoptère nous apportait régulièrement 

ce dont nous avions besoin, et nous amenait 

aussi Sylvain ou Frédéric Busin en renfort. 

Il avait aussi pour mission de rapatrier les 

agents et leurs familles vers la Guadeloupe, 

scène que nous regardions avec beaucoup 

d’émotion. À chaque décollage, c’était très 

douloureux de voir ces personnes durement 

touchées s’élever au-dessus de nous puis 

quitter leur île. 

Je retiens de cette très belle aventure 

humaine, des rencontres extraordinaires. » 



Richard GASTIN 

ANIMATEUR TECHNIQUE AU GROUPE TECHNIQUE 

CLIENTÈLE DU GTC DE BERGEVIN 

TÉMOIGNAGE 

« Nous sommes partis sur Saint-Martin 

avant le passage de l’ouragan et en arrivant 

sur place, j’ai eu l’impression que les gens 

n’avaient pas encore pris la mesure du 

phénomène qui se profilait. Ils étaient 

calmes, posés. Les magasins n’étaient pas 

pris d’assaut. Les collègues semblaient plutôt 

sereins, du moins pour le moment. 

Nous devions être présents avant le 

phénomène, afin d’accompagner nos 

collègues de Saint-Martin qui ne sont 

pas nombreux, pour établir un diagnostic 

immédiat des dégâts. Nous devions évaluer 

les moyens techniques, logistiques et 

humains dont nous aurions besoin. 

Nous avons donc subi cet ouragan qui était, 

d’une force incroyable. Ensuite, nous avons 

pu constater les premiers dégâts. 

La première difficulté rencontrée était de 

pouvoir se rendre à l’agence : les rues étaient 

totalement inondées, pleines de détritus 

et nous avions subi également quelques 

dommages. 

Pas de communication, pas de distribution 

d’eau et pas d’électricité ! 

Dès que nous avons eu la possibilité de sortir 

de notre logement, nous nous sommes 

rendus à l’agence clientèle de Saint-Martin, 

à Concordia, où nous avons pu constater 

l’étendue des ravages sur le trajet. Quand 

nous sommes arrivés à l’agence, nous 

avons vu nos collègues, puis la peine et la 

tristesse dans leurs yeux. Nous nous sommes 

réconfortés, encouragés, pour voir comment 

nous allions faire face à tout cela. 

C’était la première fois que j’intervenais sur 

un cyclone dans les Îles du Nord, même si j’ai 

déjà géré des interventions en Guadeloupe. 

Cette expérience est une vraie leçon de vie : 

on voit que la nature reprend ses droits. 

Nous devons faire avec, mais surtout essayer 

de préserver notre environnement de façon 

à éviter au maximum les conséquences de 

ce type de phénomène. Ensuite, il est aussi 

important d’en tirer les enseignements à titre 

professionnel, afin d’améliorer également 

notre façon de travailler. 

La population était dans la détresse, mais 

nous avons toujours eu de très bons contacts 

avec elle. Aujourd’hui, l’électricité est 

devenue vitale donc les gens étaient contents 

de voir les agents d’EDF à pied d’œuvre. 

Je repense aussi au jour où nous avons 

partagé notre premier repas chaud servi 

par un traiteur de Saint-Martin, après avoir 

rétabli l’électricité, cela a ressoudé nos liens, 

on a eu chaud au cœur et à l’estomac ! 

Je voudrais remercier mes collègues de Saint- 

Martin qui ont vraiment fait tout ce qu’il 

fallait pour que nous allions au plus vite pour 

rétablir l’électricité dans les lieux de vie. » 



31

TÉMOIGNAGE 

Philippe DANAHO 

TECHNICIEN AGENCE DE TRAITEMENT DES ANOMALIES CLIENTÈLE 

« Je suis parti 15 jours à Saint-Barthélemy 

et ma toute première image fut celle d’un 

désastre total. J’étais venu quelques mois 

auparavant, en juin, pour une mission de 

repérage sur les compteurs en fraude. Et là, 

revenir pour secourir au maximum, dépanner 

les clients… C’était l’effroi. Toute l’île était 

ravagée. 

Ma mission consistait à réaliser un repérage 

et un recensement de tous les compteurs 

abimés ou détruits. C’est la première fois que 

j’intervenais après un cyclone donc ce n’était 

pas évident. Mais une fois sur place, on se 

doit d’agir et vite, car la population compte 

sur nous. 

D’ailleurs les gens ont été très 

reconnaissants, à nous féliciter, nous 

remercier. J’étais content d’être à leur service. 

Ensuite je suis parti à Saint-Martin pendant 

deux semaines pour le même type de 

mission. Et là le choc ! J’ai vraiment été 

touché car l’île était dévastée. 

Je me souviendrais toujours de l’accueil 

chaleureux de la population, des 

encouragements, puis les remerciements 

qu’elle nous adressait à chacune de nos 

interventions. » 



TÉMOIGNAGE 

Eric GOLITIN 

CHEF DE LA COHORTE GUYANAISE EN RENFORT À SAINT-BARTHÉLEMY 

« Nous sommes arrivés le dimanche 10 

septembre sur l’île de Saint-Barthélemy, une 

des deux îles de l’archipel de Guadeloupe 

dévastées par Irma. Les dégâts sont très 

importants. Ce qui choque le plus, c’est 

l’absence d’arbres, on a l’impression de 

ne voir que des rochers et des maisons 

cassées. Les voitures ont été projetées un 

peu partout, à des endroits improbables. 

Les habitants font preuve d’une grande 

solidarité, nous sommes très bien accueillis. 

Nous logeons dans une grande maison avec 

des agents EDF Corse venus eux aussi en 

renfort. Nos conditions de vie sont précaires 

mais satisfaisantes au vu de la situation sur 

place. Nous mangeons surtout des boîtes 

de conserve et nous avons un stock de 

bouteilles d’eau suffisant. Nous avons pu 

aménager un coin nuit avec des matelas 

récupérés sur place. Tous les soirs, nous 

marchons vers un point haut de l’île qui est 

couvert par le réseau télécom pour appeler 

nos familles et leur donner des nouvelles. 

Nous sommes très motivés et le moral 

est bon. 

Notre équipe est composée de 10 agents 

guyanais volontaires, des électriciens, des 

mécaniciens, un spécialiste sécurité et moimême, 

chef de la cohorte. Notre journée 

commence à 7 heures, avec un briefing sur 

les chantiers de la journée programmés par 

le poste de commandement de crise EDF, 

pour finir à 18 heures. La première priorité 

a été de faire un diagnostic du réseau 

électrique qui est très endommagé. Depuis 

le début de la semaine, nous travaillons à 

réalimenter les points de vie essentiels pour 

la population comme l’hôpital, le port, les 

écoles, etc. Cela avance bien de ce côté. 

Nous commençons aussi à réalimenter les 

populations mais c’est un vrai travail de 

fourmi. 

L’électricité est fournie en partie par la 

centrale EDF, mais nous devons aussi poser 

des groupes électrogènes à certains endroits 

car les poteaux électriques ont carrément 

disparu. Nous devons rester très vigilants, 

pour notre sécurité et le risque électrique 

sur nos chantiers. » 



33



Deux énormes avions de type Iliouchine et Antonov, affrétés 

spécialement par EDF, ont livré à Pointe-à-Pitre 140 tonnes de 

matériels : 50 groupes électrogènes ainsi que du câble électrique et des 

petits équipements. Ces matériels ont immédiatement été conditionnés 

sur des barges maritimes à destination des Îles du Nord. 

Déchargement des groupes électrogènes des cargos Iliouchine et Antonov. 



35

Arrivée des cohortes d’agents volontaires de Martinique, Guyane, Corse et de l’hexagone. 



TÉMOIGNAGE 

Lise ZIEBEN 

CADRE APPUI RH GÉNÉRALISTE 

« En tant qu’officier de liaison, j’ai eu en 

charge la coordination des cohortes et 

membres en appui des cellules de crise, dès 

leur arrivée sur le sol Guadeloupéen, et donc 

avant leur transfert vers leur destination 

finale. 

Venir sur une île inconnue, pour la plupart 

des agents et dans de pareilles circonstances, 

nécessitait un accueil de bienvenue et de 

remerciement anticipés de SEI Archipel 

Guadeloupe. 

À Saint-Martin, la mission s’est un peu 

corsée avec d’innombrables problèmes 

techniques liés à la lourde problématique de 

l’après IRMA ; Il fallait sans cesse que je me 

glisse tour à tour dans la peau du caméléon, 

de l’aigle et de l’aveugle… 

J’ai ainsi vu arriver plus de 250 collègues et, 

dans le cadre de la visite du président d’EDF, 

j’ai eu une mission de communication où la 

difficulté résidait dans la réussite des actions. 

Dans ce contexte dégradé, une vigilance 

orange s’est rajouté le jour J. 

Ce n’est pas la première fois que j’intervenais 

après le passage d’un cyclone, car j’ai occupé 

le poste de responsable clientèle lors d’un 

précédent épisode cyclonique. Dans ce 

cadre, j’ai été missionnée sur des actions 

ponctuelles, lors de tempêtes. Rien de 

comparable à cette désolation humaine. 

L’aspect humain a été d’être à l’écoute des 

collègues et leur garantir au mieux une 

qualité de vie sur la « base vie » installée à la 

centrale pour ceux qui y séjournaient. Cela a 

pris toute sa dimension une fois que je suis 

arrivée à Grand-Case. 

À distance, difficile d’imaginer les situations 

auxquelles tout un chacun a dû faire face. 

J’ai soutenu avec multiples accolades 

des collègues qui ont tout perdu, ou ont 

vécu une nuit atroce mais qui désormais 

reprennent force auprès des leurs et de la 

famille EDF. 

Dans les rues, les hommes en bleus d’EDF 

ont été omniprésents. Il étaient attendus et 

acclamés par la population. Saint-Martin : 

l’île de la fierté au travail…. 

Des images sont restées gravées : de la part 

de cette population, des sourires retrouvés 

d’enfants, grâce à notre solidarité humaine, 

matérielle, alimentaire et l’apport de la 

lumière. 

J’ai été le seul maillon féminin du PC de 

crise. Pas si simple, face à ces hommes qui 

ne parlent que postes, coffrets, isolants, 

consignations… 

Cependant, avec notre directeur adjoint 

en charge des opérations (l’éclaireur), nous 

sommes vite devenus complémentaires, 

assidus et respectueux les uns envers les 

autres. 

Cette aventure humaine m’a vraiment fait 

grandir. » 



37



OURAGAN IRMA 

IRMA : la mobilisation du groupe EDF 

LA MOBILISATION DU GROUPE EDF. 

700 hommes en renfort 

(EDF ENEDIS et prestataires) 

Base vie pour 150 personnes 

2 hélicoptères 

Des km de câbles et des moyens 

lourds de levage et transport 

Fort-de-France 

90 salariés 

locaux 

Redémarrage d’un moteur de la centrale 

thermique de Saint-Martin et deux 

moteurs dans celle de Saint-Barthélemy 

Marigot 

ST-MARTIN 

17 000 clients 

1 centrale thermique 

330 km de réseau (HTA et BT) 

dont 75% souterrains 

95 salariés EDF en renfort 

140 tonnes d’équipements 

électriques de secours 

49 salariés EDF 

en renfort 

St-Denis 

MARTINIQUE 


Groupes électrogènes 

Véhicules 

Matériels électriques 

Cayenne 

Gustavia 

ST-BARTHÉLEMY 

5 000 clients 

1 centrale thermique 

165 km de réseau (HTA et BT) 

dont 75% souterrains 

17 salariés EDF 

en renfort 

LA RÉUNION 

GUYANE 


Aide au diagnostic de l’état 

des réseaux électriques 

Pointe-à-Pitre 

GUADELOUPE 


Groupes électrogènes 

(de 60 Kva à 160 Kva) 

Motopompes 

Kits inondations 



39

Élodie ARDIN 

CHEF DU PÔLE ACHAT ENERGIE À EDF EN GUADELOUPE 

TÉMOIGNAGE 

« Je suis arrivée fin septembre à Saint- 

Barthélemy, et j’ai découvert une île qui 

n’était pas aussi atteinte que Saint-Martin, 

donc j’ai eu l’impression qu’il y avait déjà 

pas mal de choses qui étaient organisées et 

mises en place. 

Je m’occupais de la logistique sur place, 

dans l’équipe de la base travaux. La mission, 

c’était de penser à tout : l’hébergement des 

différentes FIRE qui arrivaient, la nourriture. 

Il y avait beaucoup d’hôtels fermés donc 

c’était un point qui était assez sensible. Nous 

avions deux sites d’hébergements prioritaires 

où nous pouvions loger les agents et un 

troisième site où nous avions parfois de la 

place. Il fallait jongler avec les disponibilités 

et l’arrivée des renforts, assurer les repas des 

agents, sachant qu’il y avait des départs et 

des arrivées tous les jours. 

Je suis à la cellule Achats d’énergie, donc 

je n’étais pas impactée en première ligne 

après le passage d’Irma ou de Maria. C’était 

tout de même compliqué de poursuivre son 

quotidien sachant qu’il y avait des choses 

à faire, des personnes dans le besoin, sans 

électricité. C’est pour cela que je suis partie 

sur Saint-Barthélemy, dans l’idée d’apporter 

une contribution et de me rendre utile. 

Il y avait des personnes sur place, qui ont 

vécu le cyclone, et puis les FIRE qui arrivaient 

aussi dans des conditions difficiles, donc il 

fallait pouvoir quand même écouter, prendre 

en compte leurs demandes, faire la part des 

choses entre ce qui relevait peut-être de 

l’affect et les besoins vraiment réels. 

Entre les personnes du centre de Saint- 

Barthélemy et les agents qui venaient de 

Guyane, de la Corse et de toute la France 

finalement sur les FIRE Enedis, c’était une 

expérience riche en rencontres avec des 

personnes d’horizons divers. Chacun avait 

sa manière de faire et il fallait que tout le 

monde arrive à aller dans le même sens. 

La population était bienveillante visà-vis 

des agents EDF. Nous avions des 

encouragements, des personnes s’arrêtaient 

pour nous indiquer des choses. 

Je me souviens d’un chantier où il y avait une 

dame qui manifestait son mécontentement, 

parce que cela faisait plusieurs jours qu’elle 

n’avait pas d’électricité alors que dans son 

voisinage, il y en avait. Elle avait mis une 

pancarte au bord du chemin en indiquant 

« cinq maisons sans électricité ». Et quand 

elle a vu, finalement, les équipes arriver, et 

le temps qu’elles ont passé sur le chantier 

pour pouvoir alimenter cinq maisons, elle a 

compris que cela prenait du temps, qu’on 

n’était pas là à ne rien faire. Elle nous a 

apporté à boire sur le chantier, elle nous a 

invités à venir chez elle après, et nous a dit : 

« Je vous aurais bien proposé de rester dîner, 

bon, je n’ai rien encore préparé ». On a vu le 

changement dans sa perception. 

J’ai été la première femme à arriver à Saint- 

Barthélemy au sein des équipes de renfort 

sur la cellule de crise. Quand mon collègue 

dont je prenais la relève m’a dit : « Bon, pour 

ton hébergement, il faut qu’on te trouve 

une chambre seule », c’était la seule petite 

anecdote ; mais sinon, cela s’est très bien 

passé. Je n’ai eu aucun souci d’intégration 

dans ce milieu masculin. » 



Thierry URBINO 

CHARGÉ D’AFFAIRES À EDF EN GUADELOUPE 

TÉMOIGNAGE 

« Je suis arrivé à Saint-Martin le 23 

septembre, donc cela faisait pratiquement 

15 jours que l’ouragan était passé et 

j’avais l’impression que cela venait de se 

produire, c’était vraiment quelque chose 

d’impressionnant. 

J’ai connu Luis en 1995 et pour moi, cela 

n’avait pratiquement rien à voir, parce que 

pour Luis, on avait déjà eu beaucoup de 

dégâts. On pouvait le comparer à Hugo, 

mais là, cette fois, je ne savais pas quoi dire 

parce qu’il y avait une grosse différence, 

c’était pratiquement deux fois pire. 

Ma mission principale était de faire un 

diagnostic sur le réseau. Par rapport au 

métier que j’exerce, je devais réaliser un 

pointage des entreprises, car, lorsque je suis 

arrivé, les entreprises travaillaient déjà et 

avaient leur propre fonctionnement. Cela 

n’a pas été évident : il fallait revoir certaines 

choses rapidement pour que le travail se 

fasse d’une façon plus adaptée et surtout 

plus efficace. 

Je suis intervenu bien des fois après les 

passages d’ouragans. En 1995, je travaillais 

à Saint-Martin : on a connu Luis, un cyclone 

qui a fait beaucoup de dégâts. En 1996, 

j’ai connu Bertha aussi à Saint-Martin. Puis 

Lenny, José, c’était une époque où il y avait 

beaucoup d’ouragans. Georges ! On nous 

prédisait pratiquement l’apocalypse. Je 

me rappelle, c’était en 1998, parce qu’il 

devait être de classe 5, mais à l’approche de 

Saint-Martin, il s’est désorganisé. J’ai connu 

aussi les tempêtes de 1999, début 2000, en 

métropole. Je suis parti aider les collègues de 

métropole, parce que c’est vrai que lorsqu’on 

a des ouragans chez nous, ils viennent nous 

aider, donc pour moi, c’était logique de me 

retrouver là-bas. 

Cette expérience a été une grande fierté 

humainement parlant. Je connais assez bien 

Saint-Martin pour y avoir travaillé. Il y avait 

comme de la désolation, l’île était dévastée, 

donc c’est avec une grande volonté que 

je me suis attelé à la tâche pour pouvoir 

remettre l’électricité, afin de donner un peu 

de baume au cœur à cette population. 

J’ai remarqué que la population saintmartinoise 

était très fière, puisque certaines 

personnes sont restées pratiquement un 

mois sans électricité ; et le matin lorsque je 

les voyais je leur disais « Je pense que cette 

semaine, ce sera bon ! » Pour elles, il n’y 

avait aucun problème. Elles avaient déjà 

attendu un certain temps, donc elles me 

disaient qu’elles attendraient le temps qu’il 

faudrait. Elles étaient contentes de nous voir. 

Les choses se passaient très bien. 

Je dois préciser que les gens nous ont 

beaucoup attendu. Nous avions des 

chantiers assez particuliers à gérer et ces 

personnes s’organisaient pour faire un peu 

la circulation par exemple. Je me rappelle 

également d’un petit quartier que nous 

avions commencé à alimenter et finalement, 

nous n’avions pas pu terminé le travail. On 

a dû partir sur quelque chose d’un peu plus 

urgent. Quand nous sommes revenus, les 

gens du quartier nous ont bien reçus et 

quelques jours après ils ont organisé une fête 

en notre honneur parce que nous les avions 

aidés, alors qu’il s’agissait juste de notre 

travail. C’est un très bon souvenir. » 



41



TÉMOIGNAGE 

Hervé CATOIR 

DIRECTEUR ADJOINT EN CHARGE DES OPÉRATIONS 

« C’est une situation dramatique et terrible 

pour les habitants et nos agents de l’île. Et 

c’est un honneur pour moi de participer à 

cette opération tant sur le plan humain que 

sur le plan technique. J’ai à coeur de pouvoir 

mener cette opération en toute sécurité pour 

que chacun de nos agents et prestataires 

puissent rentrer chaque soir en bonne santé 

physique et psychologique. Il en va de notre 

responsabilité individuelle et collective. Je 

profite également pour remercier nos agents, 

ceux durement touchés par les cyclones, 

pour leur courage et leur abnégation. Dès 

le lendemain, ils étaient là, malgré leurs 

difficultés, pour porter les valeurs du service 

public et de l’entreprise pour nos clients. 

C’est remarquable. Merci de tout coeur et 

bravo ! » 



43

LA SOLIDARITÉ 

CONTINUE 



Chargement et déchargement de matériels, affrètement de matériels héliportés. 



45



TÉMOIGNAGE 

Frédéric BUSIN 

DIRECTEUR EDF SEI 

Quelles sont vos premières 

impressions de votre déplacement 

à Saint-Martin et 

Saint-Barthélemy? 

« La situation que j’ai découverte peut 

difficilement s’expliquer sans l’avoir vue. 

Les dégradations sont indescriptibles 

et notre réseau électrique est en grande 

partie détruit. Nos collègues mobilisés sur 

place font preuve d’un courage remarquable, 

dans un environnement dégradé et des 

conditions de vie difficiles. 

Les agents venus en renfort de Martinique, 

Guyane, Corse et de métropole, associés 

à leurs collègues en poste à Saint-Martin 

et Saint-Barthélemy, forment un collectif 

exemplaire et efficace. Je tiens à saluer leur 

engagement qui est à la hauteur des valeurs 

de service public portées par l’entreprise, 

sans oublier toutes celles et tous ceux 

qui œuvrent, au sein du Groupe EDF, à la 

réussite de leur mission ». 

Quelles sont les actions prioritaires 

menées par les équipes d’EDF 

pour les populations sinistrées? 

« La tâche qui nous attend est immense. 

Au vu de l’état des infrastructures, la 

reconstruction du réseau électrique passe 

par une première phase cruciale : réalimenter 

les sites vitaux et collectifs des deux îles, en 

coordination avec les services de l’État et les 

autorités locales. Pour cela, nous mobilisons 

les moyens de productions disponibles de 

nos centrales thermiques ainsi que des 

groupes électrogènes de forte puissance, 

répartis sur ces sites prioritaires. Cette 

première phase permettant de faire face aux 

besoins fondamentaux en électricité, sera 

terminée dans une semaine. La deuxième 

phase pourra alors débuter avec comme 

objectif de donner un accès à l’électricité 

à 100% de la population sous quatre 

semaines. Le Groupe EDF met tout en œuvre 

pour réussir ce défi humain et technique ». 



47

RECONSTRUIRE 

LE RÉSEAU : 

LES TECHNICIENS À PIED D’ŒUVRE 



TÉMOIGNAGE 

Laurent NOMAL 

ANIMATEUR À LA CELLULE DE PILOTAGE CENTRALISÉE 

« En débarquant à l’aéroport de Grand- 

Case, j’ai d’abord été choqué par toute 

la désolation, tout était détruit… J’ai 

immédiatement pensé que la mission serait 

difficile mais que nous devions y arriver. 

J’avais pour tâches de réaliser le suivi 

des entreprises et de piloter le projet de 

réhabilitation. Autrement dit je suis arrivé 

sur un site qui était entièrement détruit, du 

poste HTA aux réseaux BT. Nous avons réussi 

à tout réalimenter en dix jours. Malgré les 

difficultés rencontrées pour obtenir toute 

la logistique nécessaire au quotidien. Nous 

changions d’équipe et, en même temps, 

de matériel donc c’était compliqué mais 

avec l’appui logistique du groupe EDF et 

les collègues de la Réunion nous avons pu 

mener à bien cette mission sur le secteur de 

Coralita. En 25 ans d’expérience chez EDF, 

je suis déjà intervenu sur le terrain suite au 

passage de six cyclones. Pour les tempêtes 

de 1999, je suis parti à Saint-Martin puis 

en Charente-Maritime. D’ailleurs la Force 

d’Intervention Rapide Electricité (FIRE) 

regroupant des agents volontaires, est née 

en 2000 après le passage des tempêtes de 

1999. 

À Saint-Martin, il a fallu être assez fort 

mentalement car voir au quotidien toutes 

ces personnes en détresse, seules parfois 

avec leurs enfants, cela n’était pas évident. 

Mais humainement, j’ai partagé beaucoup 

notamment en travaillant avec des collègues 

que l’on ne connaît pas afin de se mettre 

au service de la population. » 



49

Les équipes d’EDF à pied d’œuvre pour donner l’accès à l’électricité aux habitants de Saint-Barthélemy. 





51

Affrètement de matériels héliportés, visite de reconnaissance des dégâts sur les réseaux et installations électriques. 





53





55



TANDIS QU’IRMA 

POURSUIT SA ROUTE...

MARIA, 

L’OURAGAN DESTRUCTEUR 

Moins de deux semaines après le passage 

du cyclone Irma, le Centre Américain des 

Ouragans surveille à nouveau une dépression 

tropicale née le 16 septembre. C’est à 21 

heures alors qu’elle se situe à 1 000 km à 

l’est-sud-est des Petites Antilles 

qu’elle se transforme en tempête 

tropicale du nom de Maria. 

Le 17 septembre, dans l’aprèsmidi 

elle devient un ouragan 

de catégorie 1 sur l’échelle de 

Saffir-Simpson qui se dirige directement vers 

le nord des Petites Antilles. Le lendemain, 

elle atteint la catégorie 2, puis la catégorie 3 

avec des vents avoisinant les 195-200 km/h. 

Les vents 

atteignent 

215 km/h. 

La Martinique passe en alerte violette et la 

Guadeloupe au niveau en dessous, l’alerte 

rouge. 

Dans la soirée du 18 septembre, c’est 

désormais un ouragan de catégorie 4. 

Les vents atteignent 215 km/h. 

La Martinique puis la Guadeloupe 

s’apprêtent alors à être touchées 

par le cyclone réévalué en 

catégorie 5. Maria ralentit sa course 

quand elle atteint la Guadeloupe, et 

touche le sud ouest de la Basse-Terre vers 2h 

heures du matin le 19 septembre. 

C’est donc en grande partie le sud Basse- 

Terre qui a été dévasté par l’ouragan, 

notamment les îles des Saintes et de 

Marie-Galante laissant une grande 

partie de la population privée d’eau et 

d’électricité, causant notamment des dégâts 

considérables au niveau de l’agriculture et 

deux pertes humaines. 

Maria touchera également de plein fouet 

l’île voisine de la Dominique, faisant de 

nombreux dégâts humains et matériels, 

dévastant notamment la résidence du 

premier ministre. L’ouragan Maria est le 

dixième plus intense des cyclones connus 

dans l’atlantique. 



57



80 000 

FOYERS PRIVÉS 

D’ÉLECTRICITÉ 

EN GUADELOUPE APRÈS LE PASSAGE DU CYCLONE MARIA 

Le cyclone Maria, de catégorie 5, qui est 

passé sur la Guadeloupe et les Îles du Sud 

dans la nuit du 18 au 19 septembre 2017, 

a provoqué de nombreux dégâts sur le 

réseau électrique. 

Les principaux sites de production sont quant 

à eux opérationnels. 

En Guadeloupe et dans les Îles du Sud, 

à cette heure, le diagnostic complet du 

réseau n’a pas pu être réalisé en raison des 

conditions de circulation encore difficiles, 

mais on chiffre à environ 80 000 le nombre 

de clients impactés sur toute la Guadeloupe 

principalement sur les zones du sud Basse- 

Terre, des Saintes, de Marie-Galante et de la 

Désirade. 

80 techniciens d’EDF se tiennent prêts à 

intervenir dès que les conditions extérieures 

le permettront pour lancer le diagnostic et 

les premières opérations de réalimentation 

en électricité. 



59

Préparation du matériel et acheminement de groupes électrogènes et de poteaux. 





61



ARRIVÉE 

DE NOUVEAUX 

RENFORTS 

DU GROUPE EDF 

EDF est engagée dans une course contre 

la montre dans tout l’archipel de la 

Guadeloupe afin de rétablir au plus vite le 

service public de l’électricité pour tous ses 

clients. 

Les équipes de terrain d’EDF ont rebranché 

en moins de 48 heures plus de la moitié des 

foyers impactés par le cyclone Maria. 

Comme pour les Îles du Nord, le Groupe EDF 

est totalement solidaire de la Guadeloupe et 

des Îles du Sud. 140 salariés de l’Hexagone, 

de l’île de La Réunion et de Corse sont 

envoyés en renfort : une cinquantaine est 

arrivée aujourd’hui, les autres demain. 

Dès leur arrivée, ces équipes seront réparties 

sur la Guadeloupe continentale, sur Marie- 

Galante et sur les Saintes, doublant partout 

la capacité d’intervention des équipes 

guadeloupéennes. 

L’objectif d’EDF est de rétablir, sous une 

semaine, une situation normale pour 95% 

des clients. 



63

TÉMOIGNAGE 

Frédéric ETHEVE 

CHEF COHORTE SEI ILE DE LA RÉUNION 

« Aujourd’hui, nous sommes plutôt satisfaits 

d’être là pour porter les valeurs d’EDF, 

notamment le partage. Il y a aussi cette 

notion d’entraide et de solidarité. Je crois 

que le fait de voir plusieurs unités, aussi bien 

SEI par le biais donc de la Corse, la Réunion 

et aussi la métropole au travers des membres 

de Enedis, c’est pour nous la démonstration 

de ce que nous sommes capables de faire 

à EDF. 

C’est que du bonheur, voilà, c’est ce qui 

nous motive encore plus. » 



Cohortes de SEI Corse, SEI île de La Réunion, ENEDIS. 



65

Opérations de manutention de poteaux, travaux de raccordement sur une jonction pour un poteau moyenne tension. 





67

Inspection aérienne des lignes en région sud Basse-Terre. 



Réunions de préparation des équipes et centre d’accueil téléphonique. 



69

Travaux d’élagage à Pointe-à-Pitre. 



Sourires d’agents, site de Petit-Pérou. 



71



CYCLONE MARIA : 

76% DES CLIENTS IMPACTÉS SONT RÉALIMENTÉS 

Nos équipes poursuivent leurs interventions 

sur le terrain. Plusieurs chantiers importants 

sont enclenchés sur l’ensemble du territoire, 

notamment sur la Basse Terre (Doyon 

Goyave, Gourbeyre, Trois-Rivières La Savane 

Chemin Neuf et la Plaine…), Marie-Galante 

ou encore Petit-Canal. Des opérations sont 

également prévues par hélicoptère au niveau 

de la Citerne à Saint-Claude. 

Les renforts arrivés hier sont à pied d’œuvre, 

mobilisés pour rétablir l’électricité dans tous 

les foyers. 



73

Centre d’appels en charge de l’accueil téléphonique et du dépannage. 



MOBILISATION DE 

TOUS LES SERVICES 

Pour faire face aux dégâts occasionnés par 

ces cyclones, une organisation de gestion 

de crise a été mise en place sur notre 

unité. 

Structurée pour gérer l’organisation 

des interventions sur plusieurs fronts, 

et affecter les ressources internes et en 

renfort, cette cellule est divisée en cinq 

structures opérationnelles : 

- Une cellule de décisions à Bergevin : 

elle coordonne la gestion des opérations 

avec la préfecture, les mairies et SEI 

à Paris, notamment pour l’envoi des 

renforts matériels et humains en 

provenance de Martinique, de Guyane, 

de Corse, de La Réunion, et d’Enedis ; 

- Une cellule de crise communication et 

collectivités locales : elle répond aux 

sollicitations des médias, valorise les 

interventions des agents sur le terrain, 

réalise une veille des réseaux sociaux. 

Elle assure la coordination avec les élus, 

la préfecture afin de gérer les priorités ; 

- Une cellule de crise technique : elle 

coordonne l’action et la préparation et 

la priorisation des chantiers HTA et BT 

en lien avec les bases opérationnelles 

de Guadeloupe, des Saintes, de Marie- 

Galante, de Saint-Martin et de Saint- 

Barthélemy ; 

- Une cellule de crise logistique et RH : 

elle permet de gérer l’approvisionnement 

et le transport de matériels sur les sites 

d’intervention, l’accueil et l’hébergement 

des FIRE, l’affrètement d’avions, de 

barges, de bateaux… ; 

- Une cellule clientèle : elle gère l’accueil 

téléphonique et dépannage, et répond 

aux clients afin de remonter les urgences 

à traiter par les techniciens sur le réseau 

électrique pour la sécurisation et les 

branchements. 



75





77





79





81



COMMUNIQUÉ 

DE PRESSE 

90 % DES CLIENTS RÉALIMENTÉS 

GRÂCE À LA TRÈS FORTE 

MOBILISATION DES ÉQUIPES 

EDF DÉPLOYÉES SUR LE TERRAIN 

TOUT LE WEEK-END ! 

Point de situation à 20 h : 

La très forte mobilisation des équipes 

déployées par EDF durant tout le week-end 

sur l’ensemble de la Guadeloupe, a permis 

de réalimenter 90 % des foyers touchés par 

le cyclone Maria. À 20 h il ne reste plus que 

8 000 clients privés d’électricité. 

Les techniciens en renfort ont permis 

une forte progression des chantiers ce 

week-end : 

Les quelques 192 techniciens arrivés en 

renfort, ont épaulé les équipes d’EDF 

Guadeloupe pour finaliser un maximum 

d’interventions sur le terrain ce week-end. 

L’ensemble du réseau moyenne tension est 

aujourd’hui pratiquement opérationnel. 

Les zones encore à traiter pour les jours à 

venir sont concentrées sur le Sud Basse-Terre, 

la Côte-sous-le-vent et les Îles du Sud. 

Programme des chantiers à venir : 

C’est un travail de fourmis qui va s’engager 

pour les prochains jours. La dernière phase 

d’intervention consiste à intervenir sur le 

réseau basse tension, parfois dans des 

zones isolées et pas toujours accessibles. Les 

techniciens d’EDF vont ainsi intervenir rue 

par rue, client par client pour les dernières 

réparations. 

EDF restera mobilisée jusqu’au bout : les 

renforts seront redéployés sur les zones 

encore non alimentées, notamment sur les 

Îles du Nord. 



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COMMUNIQUÉ 

DE PRESSE 

CYCLONE MARIA : 96 % 

DES CLIENTS RÉALIMENTÉS 

Les 270 agents d’EDF Guadeloupe, 

les 192 techniciens en renfort et les 

97 salariés d’entreprises partenaires 

poursuivent sans relâche les travaux 

et les manœuvres de réalimentation : 

4 800 foyers supplémentaires ont été 

réalimentés aujourd’hui. L’objectif 

est toujours de dépanner le plus 

rapidement possible les foyers encore 

privés d’électricité, soit désormais un peu 

moins de 3 200 clients. 

Point de situation à 17h30 : 

Cyclone Maria 

Les équipes interviennent en ce moment 

sur le réseau « basse tension » (230 Volts), 

quartier par quartier, rue par rue, habitation 

par habitation. Ce travail nécessite un 

nombre très important de techniciens 

répartis simultanément sur plus de 400 

chantiers, dans de nombreuses communes. 

Ces interventions, sont complexes et 

peuvent prendre du temps. 

Il ne reste plus que 3 200 clients privés 

d’électricité, principalement sur : 

• Basse-Terre : 2 200 clients 

• Grande-Terre : 900 clients 

• Quelques dizaines de clients sur l’archipel 

des Saintes et Marie-Galante. 

Tous les efforts seront engagés pour tenir 

l’objectif de réalimenter la quasi-totalité 

des foyers guadeloupéens avant la fin de la 

semaine. 

EDF précise que les travaux réalisés ces 

derniers jours sont des travaux d’urgence. 

Ils ont permis à la population de retrouver 

au plus vite une alimentation électrique. 

Néanmoins le réseau a subi des dégâts 

importants. Il faudra envisager une phase 

de consolidation, voir de reconstruction des 

réseaux électriques. D’ici là des situations 

à risque peuvent encore subsister ; par 

exemple : un câble à terre ou suspendu à la 

végétation à hauteur d’homme. 

Cyclone Irma 

Sur les Îles du Nord la situation progresse, 

malgré l’ampleur des dégâts occasionnés par 

Irma et Maria : 

• Sur Saint-Martin : 145 techniciens ont 

réalimenté 10 000 clients 

• Sur Saint-Barthélemy : 60 techniciens ont 

réalimenté 3 800 clients 

35 groupes électrogènes ont été raccordés 

pour alimenter les points prioritaires établis 

par les autorités locales, et permettre la 

reprise des activités économiques. Une 

équipe de renfort en provenance de Marie- 

Galante sera redéployée mercredi sur les Îles 

du Nord pour accentuer la mobilisation sur 

ces territoires durement touchés. 



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LA RECONSTRUCTION 

SE POURSUIT EN 

GUADELOUPE 

ET DANS LES 

ÎLES DU NORD 

LA RÉALIMENTATION D’URGENCE 

EST TERMINÉE. JEAN-BERNARD 

LÉVY, PDG DU GROUPE EDF, SE 

REND DANS LES ÎLES DU NORD. 

Jean-Bernard Lévy, Président Directeur 

Général d’EDF s’est rendu dans les Îles du 

Nord, le week-end du 14 et 15 octobre, à 

la rencontre des salariés du Groupe. Depuis 

plus d’un mois, ces agents sont sur le terrain 

7 jours sur 7 dans le but de rétablir le service 

public de l’électricité à Saint-Barthélemy et 

Saint-Martin. À cette occasion, Jean-Bernard 

Lévy a salué « la mobilisation sans faille 

des salariés et notamment celle des 200 

volontaires venus en renfort» ainsi que la 

« performance collective remarquable du 

service public de l’électricité au service du 

territoire ». 

Conformément aux engagements 

pris par EDF devant le président de la 

République, la phase de réalimentation 

provisoire permettant de redonner accès à 

l’électricité à l’ensemble des habitants de 

l’île est désormais achevée. Cette première 

étape sera suivie, dans les semaines qui 

viennent, d’une phase de sécurisation et de 

consolidation des réparations provisoires. 

Lors de sa visite, Jean-Bernard Lévy a 

également rencontré Bruno Magras et 

Daniel Gibbs, respectivement, présidents 

des collectivités de Saint-Barthélemy et de 

Saint-Martin. Il a confirmé la mobilisation 

et du soutien total du Groupe ainsi que son 

engagement à participer activement à la 

reconstruction des Îles du Nord. 

Un grand chantier qui permettra au Groupe 

d’améliorer la résilience des réseaux et des 

ouvrages face aux aléas climatiques, mais 

aussi d’amorcer la transition énergétique 

des îles. 

Avant son retour en France hexagonale 

le dimanche 15 octobre, Jean-Bernard 

Lévy a reçu et échangé avec le Préfet, 

les représentants de la Région et du 

Département, les députés et sénateurs, ainsi 

que le président du SyMEG. 



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REMERCIEMENTS 

Bonjour à toutes et à tous, 

J’ai le plaisir de vous transmettre le message 

de Jean-Bernard LEVY rédigé suite à sa visite 

dans les Îles du Nord ce week-end. 

Il s’adresse à tous les agents EDF et ENEDIS 

mobilisés pour assurer la réalimentation de 

nos clients suite au passage d’IRMA et de 

MARIA, et plus particulièrement à tous les 

agents du centre. 

Lors de sa visite, il a été particulièrement 

impressionné par notre engagement, notre 

organisation et la satisfaction sur l’action 

d’EDF exprimée par les représentants de 

l’Etat et des collectivités territoriales. 

Nous pouvons être fiers du travail 

accompli : après avoir redonné l’accès à 

l’électricité à l’ensemble des Saint-Martinois, 

Saint-Barths et Guadeloupéens, nous 

abordons maintenant, avec les mêmes 

valeurs d’engagement et de solidarité, les 

étapes de sécurisation, consolidation puis 

reconstruction. 

Encore bravo à tous. 

Sylvain VIDAL 

Directeur d’EDF Archipel Guadeloupe 

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Chers collègues, 

Je reviens de deux jours à Saint-Barthélemy, 

Saint-Martin, et en Guadeloupe où je me 

suis rendu afin de me rendre compte de 

la situation dans ces territoires durement 

touchés, sans oublier bien évidemment la 

Martinique, par les violents ouragans Irma 

et Maria qui ont traversé l’arc antillais en 

septembre. 

Le premier constat que j’ai fait, est que les 

engagements pris auprès de la population et 

des pouvoirs publics ont été tenus : tous les 

clients de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin, 

de la Guadeloupe et de la Martinique ont de 

nouveau accès à l’électricité, dans les délais 

annoncés pour chaque île. 

Compte-tenu de l’ampleur inégalée des 

dégâts provoqués par l’ouragan Irma 

dans les Îles du Nord, des conditions 

particulièrement difficiles qui ont suivi, de la 

multiplication des fronts avec le passage de 

Maria sur la Guadeloupe et la Martinique, 

c’est une vraie prouesse ! 

Cela n’aurait jamais été possible sans la 

mobilisation massive de tout le Groupe 

EDF, et de la vôtre en particulier. Près de 

650 salariés du Groupe ont contribué en 

se portant volontaires de façon spontanée 

et totalement engagée, certains en appui, 

beaucoup dans l’action sur le terrain ; 

pour toutes les situations rencontrées, et 

particulièrement pour le cas des interventions 

sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy, vous 

avez fait preuve d’une très forte générosité 

dans l’action et d’une grande capacité 

d’adaptation dans des conditions très 

éloignées de votre quotidien. 

Pour cela, je tiens à remercier chacune 

et chacun d’entre vous. Vous incarnez 

individuellement et collectivement le service 

public auquel je suis tant attaché. L’électricité 

est un bien vital ; des événements 

climatiques comme les ouragans nous 

rappellent douloureusement que ce n’est 

pas un acquis et que notre engagement de 

service public doit être sans cesse renouvelé. 

Je n’oublie pas que les actions de 

sécurisation, de consolidation et de 

reconstruction du réseau vont se poursuivre 

dans les prochaines semaines et les 

prochains mois et qu’elles mobiliseront 

encore beaucoup d’entre vous. 

Mais, dès à présent, vous pouvez être 

réellement fiers de ce que vous avez 

accompli. Personnellement, je suis 

extrêmement fier et honoré d’être à la tête 

d’une entreprise qui compte des salariés 

aussi engagés que vous, et qui donnent du 

sens au service public. 

Encore une fois, merci et bravo ! 

Bien à vous, 

Jean-Bernard LÉVY 

Président Directeur Général du Groupe EDF 



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SEI Archipel Guadeloupe 

Rue Euvremont Gène - BP 85 Bergevin 

97153 Pointe-à-Pitre 

Capital de 1 443 677 137 euros 

552 081 317 R.C.S. Paris 

www.edf.gp 

Directeur de publication : Sylvain VIDAL 

Coordinateur du projet : Service Intégration Territoriale 

Textes et légendes : DSEI. 

Crédit photos : Guillaume Aricique, DSEI, ENEDIS, Gérald Tessier. 

Edité par : SEI Archipel Guadeloupe à 800 exemplaires 

Impression : Grand Large Immeuble Socogar A - Z.I. de Jarry - 97122 BAIE-MAHAULT

EDF - Cyclone IRMA & MARIA

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