Côté Jean
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COTÉ JEAN<br />
AMICO MIO<br />
Si tu avais été villeruptien tu te serais appelé “Gianni”. Mais nul n’est<br />
parfait. Tu ne t’appelles que <strong>Jean</strong>. Tant pis. Allez, aujourd’hui on va<br />
faire comme si et je vais t’appeler Gianni.<br />
Notre première rencontre s’est faite dans les années 86 – 87.<br />
Tu étais chez MK2 et je programmais le Rio à Villerupt. A chaque fois<br />
que je commandais un film, tel un rital tu m’en vendais trois.<br />
Tu m’as raconté la rencontre entre ton patron d’alors, Marin Karmitz,<br />
et l’ancien maire de Villerupt, Armand Sacconi, à la salle Maurice<br />
Thorez où les débats furent houleux.<br />
En 1989, tu es au Jury du Festival du Film Italien de Villerupt, et ce<br />
fut rocambolesque. Nous avions dû en dernière minute déprogrammer<br />
un film et le remplacer par un autre qui n’était pas sous-titré. Il<br />
fût présenté en traduction simultanée. Et le jury d’alors le plébiscita<br />
et “Vado a riprendermi il gatto” (Je vais rechercher mon chat) remporta<br />
le prix du jury. C’est le seul film non sous-titré à ce jour qui a<br />
reçu un prix lors de ces trente-neuf éditions.<br />
Toujours pendant ce Festival, lors d’une soirée bien animée, tu<br />
nous chantes à la grande stupéfaction de l’équipe d’alors : A la fiera<br />
dell’est de Angelo Branduardi, chanson qui était à ce moment-là<br />
l’hymne de la manifestation. Tu entrais dans l’histoire.<br />
Festival du Film Italien de Villerupt 2016, jury de l’Amilcar des exploitants : Thierry Duchêne, Antoine Compagnone, Philipe Gigot,<br />
Frédéric Perrin, Eric Meyniel, Alain Odorico, <strong>Jean</strong> Walker, Lucie Chen, Marie-Christine Désandré, Anne Juliette Jolivet, Sylvain Vuong<br />
Tu revins quelques années plus tard avec notre ami Nicolas Charret<br />
et cette soirée-là fût inoubliable. Vous avez avez fait la fête avec les<br />
bénévoles jusqu’à l’aube. Votre retour fut très compliqué ainsi que<br />
la journée de travail qui a suivi.<br />
En 1992, je t’envoie l’affiche de Baru (15 ème édition) et là tu m’apprends<br />
que tu es un fan de l’auteur et que tu me cites quelquesunes<br />
de ses BD que tu as lu.<br />
Tu étais plus Villeruptien qu’un Villeruptien.<br />
Et depuis nous nous sommes croisés tant de fois : Festival de<br />
Cannes, Congrès, Intersyndicale... et surtout lors des matchs de<br />
foot entre distributeurs et exploitants (Nous étions fort impressionnés<br />
par tes gambettes).<br />
Et en 2009 tu m’as incité à créer le jury des exploitants du Festival<br />
de Villerupt, qui aujourd’hui est bien ancré dans la manifestation.<br />
<strong>Jean</strong> “Gianni”, pendant toutes ces années tu as été une personne<br />
pleine de conseils, extrêmement sympathique, aimable, toujours à<br />
l’écoute, serviable et surtout très humoristique.<br />
Grazie “Gianni”, je t’en suis plus que reconnaissant et je t’attends<br />
cette année à Villerou lors de la 40 ème édition et bien sûr au mythique<br />
Macoumba.<br />
Antoine Compagnone<br />
TU VEUX DEVENIR BRETON<br />
J’avais bien aimé, il y a une dizaine d’années, quand tu m’avais<br />
chanté une chanson de ton cru lors de ma cessation d’activité, accompagné<br />
de Michel Ardissone et de JMD. Cela reste une des meilleures<br />
soirées de ma vie professionnelle.<br />
Fidèle au poste, tu es toujours là, écrivant, photographiant pour un<br />
magazine que tu as cofondé et qui nous est devenu indispensable.<br />
Nous apprenons que tu souhaites devenir Breton, toi le fidèle Alsacien,<br />
mais sais-tu vraiment ce que signifie le fait qu’en Bretagne il<br />
fait beau plusieurs fois par jour et qu’entre temps : il pleut.<br />
Sache, <strong>Jean</strong> que nous t’attendons de pied ferme et parapluie ouvert,<br />
les huîtres et les crustacés sont prévenus.<br />
Alain Durand<br />
photo associée à un texte.<br />
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