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CONFÉRENCES
Conférences 61
En complément à sa programmation musicale,
Arte Musica propose une série de conférences qui permettent
aux mélomanes d’approfondir leurs connaissances et de
mieux apprécier les concerts présentés à la salle Bourgie.
Autour des cantates de Bach
Mardi 25 septembre –– 17 h 30
François Filiatrault
Usage et symbolique
des instruments chez Bach
L’orchestre moderne s’élabore dès la fin du
XVII e siècle : au groupe des cordes se joindront
les bois et les cuivres. À l’époque de Bach, toutefois,
chaque instrument renvoie à un élément ou à
un domaine particulier par diverses associations
liées à sa sonorité, sa facture, sa forme ou ses
origines. Dans ses cantates, le Cantor fait un large
usage de cette dimension symbolique pour
exprimer avec plus de force le message
théologique des textes.
Auditorium Maxwell-Cummings,
sauf si indiqué autrement.
Durée : 90 minutes
Mercredi 28 novembre –– 17 h 30
Gilles Cantagrel
Cantate, que me veux-tu ?
••
ADMISSION GÉNÉRALE
VIP DU MBAM : ENTRÉE LIBRE
GRAND PUBLIC : 10 $
Souvent ignorées il y a un demi-siècle encore,
les cantates de Bach sont de nouveau à l’ordre
du jour. Mais quand, comment et où les
entendait-on à l’époque baroque ? Quel en
était l’usage ? Et que disent leurs textes ?
Tout un monde à découvrir !
Mercredi 27 mars –– 17 h 30
Georges Leroux
Les cantates de Bach et la
communauté : le rôle des chorals
Journées Couperin
Vendredi 19 octobre –– 17 h 30
Salle Bourgie
Sylvain Caron
François Couperin et
l’art du tableau musical
Avec des exemples musicaux au clavecin
par LUC BEAUSÉJOUR
Détails p. 24
Présenté en collaboration avec l’Observatoire interdisciplinaire
de création et de recherche en musique
•• Tarif spécial : 20 $ • VIP 17 $
Samedi 20 octobre –– 16 h
Salle Bourgie
Entretien de Christophe Rousset
animé par Natalie Michaud
Détails p. 25
•• ENTRÉE LIBRE
Mardi 23 octobre –– 17 h 30
Edward Higginbottom
Les motets de François Couperin,
ou l’art de retoucher les outrages
du temps.
François Couperin, surnommé « le Grand », est
surtout célèbre pour ses pièces de clavecin.
Mais sa musique vocale sacrée est tout aussi
remarquable. Bien que ses grands motets soient
perdus, il existe toujours de lui quelques petits
motets, sans compter les incomparables Leçons
de ténèbres. Edward Higginbottom explique son
travail de reconstitution de trois motets écrits
pour le roi et la Chapelle royale, qui n’ont survécu
que partiellement.
En lien avec l’exposition
Lumineuses enluminures
Samedi 10 novembre –– 14 h
Dujka Smoje
Les anges musiciens
(XIII e -XVI e siècle)
Musicien, messager d’un autre monde, gardien
des âmes, l’ange, seul ou en chœur, joue
une variété d’instruments et accompagne
la célébration céleste. Les anges habitent des
manuscrits enluminés aux couleurs or et azur
ornant les partitions de leurs contemporains
humains. Dufay, Binchois et Ockeghem sont les
plus inspirés d’entre eux. Sans doute étaient-ils
les favoris des anges…
Les cantates de Bach répondent à un double
impératif : d’une part, l’intégration de chacune
dans le cycle liturgique, et d’autre part
la contribution à l’édification pieuse de la
communauté. Bach a confié aux chorals
la tâche d’harmoniser ces finalités, ce qui
explique leur richesse musicale et spirituelle.
En lien avec le concert
Le Vent du Nord
Samedi 2 février –– 14 h
Nicolas Boulerice
Turlutage, pierre angulaire
de la transmission orale
La turlute est une forme d’expression musicale
propre au folklore québécois qui consiste
à chanter des onomatopées sur des airs
traditionnels. De ses ancêtres italiens à
l’inventivité de Madame Bolduc, de la simple
imitation des reels à un savoir-faire empreint
de virtuosité, redécouvrez cette pratique bien
de chez nous.
Festival Palazzetto
Bru Zane Montréal
Samedi 9 mars –– 14 h
Alexandre Dratwicki
Voir la musique :
la mise en scène d’opéra français
à l’époque romantique
Si l’opéra semble avant tout un genre vocal
centré sur la prouesse des chanteurs, il devient,
dans la France romantique, un objet d’art total
dans lequel danses, décors, costumes et mise
en scène revêtent la même importance que la
partie musicale. On découvrira la complexité
d’un genre qui aspirait à être tout autant
historique, moral et politique que purement
artistique.
Présenté dans le cadre du Festival Palazzetto Bru Zane
Montréal (voir p. 37)