Le P'tit Zappeur - Bretagnesud #462

ZAPACTU
THE WALL : FACE AU MUR
Vertigineux
et hypnotique !
DIVERT
THE WALL
DU LUN AU VEN 19H00
© Laurent Vu / Shine / TF1 / Bureau 233
Une folle réussite aux États-Unis, le nouveau jeu, spectaculaire et intense,
que diffuse, saura-t-il fidéliser le public français ? Christophe Dechavanne
est aux commandes de ce nouveau jeu. Interview.
Quel est le concept de ce nouveau jeu ?
Grâce à sa mécanique et à son décor gigantesque avec ce
mur de plus de 12 mètres de haut - du jamais vu - The Wall :
face au mur est un jeu de culture générale radicalement différent
! Seulement 3 manches pour accumuler la plus
grande cagnotte possible ; des boules de différentes couleurs
: des vertes pour gagner de l’argent, des rouges qui
peuvent en faire perdre et des blanches qui se transforment
en fonction des réponses ! Ce mur est
diabolique puisqu’il peut très vite faire
grimper la cagnotte, mais aussi la faire
chuter en une seconde. Il faut avoir les
nerfs solides, je vous le garantis !
Qu’est-ce qui vous a séduit ? C’est un
jeu vertigineux, voire hypnotique :
décor, musique, mise en situation,
stress, excitation… Toutes les émotions
sont à leur maximum ! Ce format est un
vrai blockbuster qui fait un carton d‘audience
sur la chaîne américaine NBC.
Les téléspectateurs connaissent bien votre humour dans la
«Roue de la fortune» ou «Une famille en or». Mais dans «The
Wall», quel est votre rôle auprès des candidats ? Dans ce jeu,
l’enjeu est différent avec un gain qui peut aller jusqu’à 1,5
million d’euros ! C’est une grande première en France ! Mon
rôle est évidemment de les soutenir, de les aider parfois,
mais toujours dans l’empathie, c’est ma marque de fabrique.
Avec cette pression, il faut se sentir à l’aise !
Quelles qualités les candidats doivent-ils avoir ? Ça ne serait
“Un carton d‘audience sur
la chaîne américaine NBC”
la complémentarité et une confiance démesurée, c’est indispensable
dans ce jeu puisqu’à un moment le duo est séparé
! Il faut avoir de la chance, c’est sûr, mais aussi des
connaissances solides pour remporter le plus de boules vertes.
Dans ce jeu, le hasard peut tout changer d’un moment
à l’autre, je leur conseille d’avoir un certain goût du risque !
Vous êtes animateur, mais aussi producteur. Avez-vous des
projets pour TF1 ou d’autres chaînes ?
Depuis 1989, avec mon équipe de
Coyote, nous avançons avec la modernité
de la télévision, avec une nouvelle
écriture et un savoir-faire qui est
reconnu. Nous avons un projet, pour
l’instant en cours, qui fonctionne sur
le relationnel, l’humain, le regard l’un
vers l’autre… En ce moment, vu l’ambiance
de la société, avoir des sentiments
positifs ne ferait pas de mal.
Et un peu plus d’impertinence et de
folie à la télévision, vous qui en étiez
l’un des spécialistes ? La plupart des gens que je croise
m’évoquent la télé d’avant et celle d’aujourd’hui. Pour eux
comme pour moi, le constat est clair : maintenant, il me serait
impossible de faire « Ciel mon mardi ! ». Est-ce regrettable,
je ne sais pas. Depuis que je fais ce métier, je n’essaie
pas d’avoir de posture, mais d’être simplement moi-même.
Un peintre peut changer de couleur ou un chanteur de
style… Pourquoi pas moi ? Je pense que je suis, aujourd’hui,
celui que je crois devoir être dans la situation actuelle. Et
puis bon, on ne peut pas plaire à tout le monde…