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uztaola (1)

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EUSKAL DIASPORA<br />

DIASPORA BASQUE<br />

UZTAOLA 2018


Préface<br />

Les élèves de sixième du collège Saint-François-Xavier, à l’occasion du second Uztaola,<br />

ont eu l’opportunité de traiter le thème “L’Autre et l’Ailleurs”.<br />

La diaspora basque pouvant être considérée comme “la huitième province du Pays<br />

Basque”, les élèves sont allés à la recherche de témoignages pour mieux comprendre<br />

comment les basques vivent leur identité et leur sentiment d’appartenance commun<br />

malgré des histoires et des trajectoires personnelles différentes.


Plus de 3 millions de personnes d’origine basque<br />

Plus de 1 million de personnes d’origine basque<br />

Plus de 500 000 personnes d’origine basque<br />

Plus de 100 000 personnes d’origine basque


SOMMAIRE<br />

-Amérique Latine et Centrale<br />

-Amérique du Nord<br />

-Europe<br />

-Afrique<br />

-Asie<br />

-Océanie


Sommaire<br />

Amérique Latine et<br />

Centrale


Augustin Barthélémy Erriest est né à Saint-Palais en 1818. Il a quitté le port de<br />

Bordeaux le 27 octobre 1849 pour aller à Buenos Aires. Il est arrivé le 16 décembre 1850<br />

avec son épouse et son premier enfant.<br />

Le couple est parti à Buenos Aires car ils étaient tous les deux des cadets et donc sans<br />

espoir d’hériter de terres à cultiver. En Argentine, Augustin était forgeron et serrurier.<br />

Il a eu 5 enfants. Il est décédé en 1883 à Saladillo en Argentine.<br />

ETCHART Lena, 6C


La personne que j’ai choisi qui est née au Pays Basque et qui est partie vivre ailleurs<br />

s’appelle Jean Migueltorena, le cousin de mon père.<br />

Il a vécu au Pays Basque jusqu’à 47 ans mais il voulait vivre ailleurs qu’au Pays Basque<br />

donc pendant 6 mois. Il a visité plusieurs pays dont la Colombie qui lui a beaucoup plu.<br />

Là-bas, il a rencontré une femme qui s’appelle Claudia qui l’a beaucoup aidé à monter<br />

son entreprise : un snack bar sur une plage. Cela fait 10 mois qu’il vit en Colombie.<br />

MIGUELTORENA Jérémy, 6A.


Mon frère qui s’appelle Pierre Duhalde, est parti en Argentine pendant 11 mois et demi<br />

avec 3 personnes. Ils sont partis dans un lycée argentin, et le week-end ils logeaient<br />

chez des élèves argentins.<br />

Ils ont visité des exploitations agricoles, et visité la ville. La dernière semaine, ils ont<br />

dormi dans un hôtel et ont eu la chance de visiter les chutes d’Iguazu.<br />

DUHALDE Arnaud, 6A


Témoignage de l’Abbé Olhagaray.<br />

Je suis né le 14 mai 1920 à Itxassou, je suis fils de paysans. Très tôt j’ai manifesté mon<br />

désir d’être prêtre.<br />

En 1963, j’entre à la mission de France qui m’autorise après un an d’études, à travailler<br />

en Argentine. A une réunion de prêtres se trouvant en Amérique Latine, je suis nommé<br />

visiteur du Chili, Argentine, Uruguay et Paraguay ce qui m’oblige, par exemple, à<br />

rester jusqu’à un mois entier au Chili.<br />

En 1974, menacé de mort, je quitte le pays grâce, particulièrement, à Monseigneur<br />

Mendiharat, qui est resté évêque 50 ans en Uruguay.<br />

A Paris, je suis nommé aumônier des prêtres étudiants en Amérique Latine.<br />

JUBERA-DUTHU Andoni, 6C


Luc Etcheverry est né le 15 novembre 1806 à Garris. Il est parti en Colombie. Arrivé<br />

là-bas, il fait la connaissance d’une jeune Colombienne, Ursula. Ils se marièrent et<br />

eurent des enfants. Il a travaillé comme agriculteur et éleveur de bétails. Il possédait<br />

plusieurs propriétés agricoles dont quelques unes sont encore aux descendants de Luc.<br />

ALZURI Tom, 6A.<br />

Alain Puyo vit au Pays Basque, à Hérauritz. Il est allé en Argentine pendant 2 ans, de<br />

2008 à 2010. Il y est allé chasser le canard et il y a fait fortune.<br />

DUHALDE Yohan, 6C


Entretien avec Annie Fort qui est parti du Pays Basque pour aller vivre en Guyane qui<br />

est un département français en Amérique du Sud. Entretien fait par Noa Fort.<br />

Noa : Pourquoi avez-vous choisi ce pays?<br />

Annie : J’ai choisi ce pays car il y a beaucoup de communautés différentes et de<br />

cultures ( Asiatique, Indien, Haïtien,etc) mais aussi pour la faune et la flore qui est<br />

aussi très diversifiées.<br />

N : Y-a-t’il des moments connus?<br />

A : Oui, il y en a plusieurs : le Bagne à Saint-Laurent-du-Maroni, elle est connue pour<br />

être une ancienne colonie pénale, inauguré en 1958, le Centre Spatial guyanais sur la<br />

commune de Hourou et Sinnamary mise en service en 1968.<br />

N : Les avez-vous visités?<br />

A : Oui j’ai visité ces monuments.<br />

N : Combien de temps êtes-vous restée là-bas?<br />

A : J’y suis allée en 1988 et rentrée en 1993.<br />

FORT Noa, 6C


Ma grand-mère est allée en Argentine à 21 ans. Elle y est restée pendant 8 ans. Elle<br />

habitait à Zarautz, mais la vie était difficile à cause de la guerre civile. Elle habitait avec<br />

sa tante, il en était de même pour sa soeur et son frère. Au bout de 8 ans, quelqu’un de<br />

la famille devait retourner à Zarautz pour ne pas perdre les terrains qu’ils possédaient<br />

donc ma grand-mère a décidé de rentrer.<br />

ARANBURU Uxue, 6B<br />

C’est l’histoire de Lionel, mon beau-père, qui est parti vivre aux Caraïbes pendant 5 ans<br />

pour y travailler. Puis ensuite, il est revenu au Pays Basque.<br />

FRANCOIS Johann, 6C


C’est l’histoire de mon aitatxi Gratien qui habitait à Urepel et a voulu trouver mieux ailleurs.<br />

Donc il est parti aux Etats-Unis, plus exactement au Nouveau-Mexique, pour travailler dans un<br />

ranch pour un riche avocat. Il devait s’occuper du bétail.<br />

Dans ce ranch, il y avait aussi des employés émigrés, qui travaillaient autant que mon aitatxi, mais<br />

ils étaient moins payés. C’était injuste!!! Au Nouveau-Mexique, les hivers étaient très dur pour le<br />

travail.<br />

Un soir, mon aitatxi et son oncle ont été menacés par deux mexicains armés, ils voulaient de<br />

l’argent. Mon aitatxi et son oncle se sont échappés. Malheureusement, les mexicains ont tué<br />

l’oncle. Mon grand-père a contacté la police, ils ont été retrouvés et condamnés à la chaise<br />

électrique.<br />

Ecoeuré, mon aitatxi en avait assez de cette dure vie au Etats-Unis, il décide de rentrer à Urepel. Il<br />

avait comme seul héritage, un accordéon qui, par la suite, l’a troqué pour une belle radio noire et<br />

un meuble, qui est encore au grenier de mon amatxi.<br />

ERNAUT Alexia, 6C


C’est l’histoire de Mayi et Peio, un jeune couple de 20 ans, qui habitaient à Bayonne, et<br />

qui ont décidé de partir en Amérique pour devenir berger et faire des économies.<br />

Quand ils ont jugé avoir fait assez d’économies, au bout de 20 ans, ils sont revenus au<br />

pays, et ont acheté le bar de la Marine pour en faire une brocante.<br />

CASSEZ Argitxu, 6A<br />

Le frère de mon arrière-grand-mère, Jean Mogaburu, a quitté la petite ferme de ses<br />

parents pour se rendre dans le Colorado, en Amérique.<br />

Il devient gardien d’un très grand troupeau de vaches. Il revint 20 ans après, riche et il<br />

acheta une grosse ferme à Gabat.<br />

DELANNOY Damien, 6C


Julen a suivi toute sa scolarité dans le système scolaire basque immersif. Il a voulu aller<br />

aux Etats-Unis pour savoir parler anglais. Il a eu l’opportunité d’aller en Californie<br />

grâce à Mike Bidart (avocat d’origine basque). Il le connaissait du Pays Basque. Il lui a<br />

demandé s’il voulait faire un stage en Californie, il ne pouvait pas refuser.<br />

Il a rencontré beaucoup de Basques qui ont immigrés aux USA entre 1930 et 1980. Il<br />

dit qu’en Californie les gens sont adorables et amicaux. Il parlait basque en Californie.<br />

FLAQUERT Julen, 6C


Dans les années 1900, beaucoup de Basques ont migré en Amérique, plus<br />

particulièrement en Californie (San Francisco), pour trouver du travail et gagner de<br />

l’argent ( berger, besoin de main d’oeuvre, etc).<br />

Mon arrière-grand-père était déjà en Amérique et il est revenu en France pour se<br />

marier avec mon arrière-grand-mère. Quelques mois plus tard, ils sont repartis en<br />

Amérique en laissant ma grand-mère ici, car elle était trop petite, pendant 10 ans. Lui<br />

était jardinier et elle femme de ménage.<br />

Entre temps, mon grand-oncle est né en Amérique et lorsqu’il a eu 7 ans, ils sont<br />

revenus chercher ma grand-mère qui ne voulait pas partir aux Etats-Unis.<br />

Pour cette raison et d’autres, ils n’y sont jamais plus retournés. Cependant, des cousins<br />

sont restés là-bas et y ont fait leur vie.<br />

SALLABERRY Baptiste, 6B


Sauveur, berger du Pays Basque, habitant à Hélette, a décidé de partir à 20 ans aux<br />

Etats-Unis pour y être berger. Il est parti pour gagner beaucoup d’argents dans un<br />

ranch car là-bas les bergers travaillaient dans un ranch.<br />

Il partait seul avec son troupeau à la montagne et revenait au ranch que 2 fois par an.<br />

Avec l’argent gagné, il s’est acheté des vignes et ensuite il a acheté des motels. Il est<br />

devenu millionnaire.<br />

SALGADO Candice, 6B


C’est l’histoire de Mattin Etchamendy parti à l’âge de 22 ans, en 1960 en Californie. A<br />

cette époque, les Basques sont nombreux à partir travailler aux Etats-Unis afin de<br />

mieux gagner leur vie.<br />

Mattin commence à travailler pour des agriculteurs, amène les troupeaux de brebis en<br />

montagne et les garde pendant 6 mois. Ces premiers salaires sont de 180 dollars par<br />

mois.<br />

Très vite, il réussit à mettre 5000 dollars de côté, et avec l’aide de son frère déjà<br />

immigré depuis quelques années, ainsi qu’une banque, il achète ses premiers 1000<br />

agneaux qu’il va engraisser et vendre.<br />

Il va alors gagner très bien sa vie, acheter des terres et il a aujourd’hui plusieurs<br />

employés.Il a fondé une famille là-bas. Il revient de temps en temps dans son village<br />

natal, Estérençuby.<br />

BLANCHARD Aines, 6C


Le frère de mon arrière-grand-mère, Jean Mogaburu, a quitté la petite ferme de ses parents pour se rendre dans<br />

le Colorado, en Amérique.<br />

Il devient gardien d’un très grand troupeau de vaches. Il revint 20 ans après, riche et il acheta une grosse ferme à<br />

Gabat.<br />

DELANNOY Damien, 6C<br />

Témoignage de Vinciane :<br />

Ma vie active se résume à des contrats à durée déterminée dans des administrations Françaises et donc je<br />

voulais évoluer. J’étais en recherche d emplois et c’est devenu de plus en plus difficile donc j’ai envoyé beaucoup<br />

de CV j’ai passé des entretiens et ils m’ont fait beaucoup de reproches notamment que je ne faisais pas assez de<br />

stages.Il manquait toujours quelque chose dans mon parcours.<br />

Donc j’ai immigré au Canada et c’est vraiment mes expériences extra professionnelles bénévoles qui m’ont<br />

beaucoup aidée .Donc je décroche un emploi assez rapidement mais pas du tout dans ce que je recherchais à ce<br />

moment là j'avais envie de travailler dans les arbres, les plantes, la Biologie.<br />

Mais Vinciane ne décrocha pas d emploi dans ce domaine donc retourna en France .<br />

TARASCON Florian, 6A


Voici le témoignage de Nicole Behotegi, qui habite mon village et qui connaît ma famille, je l’ai trouvé<br />

passionnant.<br />

“Je suis née au Pays Basque à Villefranque. J’ai immigré car j’avais un rêve d’enfance, de faire comme tante qui<br />

était cuisinière aux Etats-Unis, et aussi parce que nous ne gagnions pas assez d’argent.<br />

Nous avons immigré au Canada à Montréal. Nous avons choisi le Canada car la langue parlée est le français et<br />

cela nous a facilité la tâche. Le voyage c’est très bien passé. Mon mari est parti 20 jours avant moi pour trouver<br />

du travail et un logement. Je l’ai rejoins avec nos 2 enfants, et enceinte du troisième.<br />

Je suis arrivée au Québec où il neigeait encore. J’ai été un peu déçue, car je trouvais les rues un peu sales à cause<br />

de la neige fondue. Le transport a été l’un de nos problèmes car ne nous connaissions ni le métro, ni les autobus<br />

mais nous nous sommes très vite adaptés. Bien que la langue parlée était le français, ils utilisent des termes bien<br />

différents des nôtres” (une bouilloire=une bombe, voiture=char, plateau=cabaret, débardeur=camisole,<br />

maîtresse = ma tante)<br />

“Mais les Français qui partaient au Canada qui travaillaient dans le bâtiment étaient obligés d’apprendre<br />

l’anglais, pour pouvoir mesurer car ils utilisent les pieds et les pouces au lieu du mètre et du<br />

centimètre.L’intégration a été facile, le peuple québécois est très accueillant. Les Québ2cois sont très attachés à<br />

leur origine française.<br />

GOUTENEGRE Claire, 6B


Denise Bessonart, née à Espelette en 1956, est partie approfondir son anglais aux<br />

Etats-Unis en 1977. Elle avait 2 oncles qui habitaient sur la côte californienne, à<br />

Bakersfield, au nord de Los Angeles. L’un d’eux pouvant l’héberger, elle décide de<br />

s’inscrire là-bas à l’université.<br />

Elle y rencontre totalement par hasard un étudiant basque, comme elle, dont elle<br />

tombe amoureuse et qui deviendra son mari. Ce qui est incroyable, c’est qu’il venait<br />

d’un village voisin (Itxassou) et qu’ils ne s’étaient jamais rencontrés auparavant.<br />

Ils s’installèrent à Bakersfield pour leur travail et eurent 2 filles.<br />

Aujourd’hui, ils vivent toujours là-bas et leurs deux filles, Michèle et Maider, vivent à<br />

San Diego et ne parlent pratiquement pas le français mais parlent couramment le<br />

basque et l’anglais.<br />

LAURIAC DUBOE Camille, 6A


C’est l’histoire de Jean-Bernard, né à Itxassou dans une ferme. A 18 ans, il est parti aux<br />

Etats-Unis, pour être berger dans le Nevada pendant 15 ans. Puis, il est allé en<br />

Californie, où il rencontré sa femme (Denise) qui venait d’Espelette. Ils se sont<br />

installés à Bakersfield où il a rencontré sa femme qui venait d’Espelette. Ils se sont<br />

installés à Bakersfield où ils ont créé une entreprise de jardinage. Et ils ont eu 2 filles et<br />

vivent là-bas.<br />

MICHELENA Eva, 6C


A l’aube de ses 25 ans Stéphanie, Bayonnaise de naissance, son diplôme de juriste en<br />

poche, à décidé de partir au canada ( à MONTREAL) pour quelques mois.<br />

Pourquoi le Canada? Pays anglophone et ouvert à la jeunesse qui aime l’aventure mais<br />

surtout le travail facile à trouver.<br />

Elle a découvert un pays où tout est possible quand on a la volonté de ses ambitions et<br />

une population attachante et serviable.<br />

Dix ans ont passé, Stéphanie est toujours au Canada avec un très bon poste dans la<br />

finance et elle prend toujours le temps de découvrir les régions Canadienne et d’autre<br />

pays.<br />

BARTHEZ Alexia, 6C


Je vais vous présenter le petit-frère de mon arrière-grand-mère, il s’appelle Armand. Il<br />

est parti du Pays Basque pour aller en Californie, car après la guerre, il était dur de<br />

trouver du travail.<br />

Avant il travaillait comme technicien de maintenance dans des hôtels. Il a vu des<br />

basques travaillaient en Californie, maintenant il a 75 ans donc il est à la retraite mais<br />

là-bas il n’y a pas d’âge pour travailler. Il a visité Hollywood, le pont du Golden Gate<br />

ou Dysneyland.<br />

Un de ses frères était parti également aux Etats-Unis. Malheureusement je peux le voir<br />

qu’une fois par an.<br />

BARBE-LAFITTE Timéo


Bere izena Terexa da. Bizi zen Euskal-Herrian. Herrian, ezagutu zuen gizon bat Michel<br />

deitzen zena. Hura ere Euskal herrian sortu zen bainan Ameriketan bizi da eta jina zen<br />

bakantzentzat. Terexa zerbitzari bat zen eta Michel laborari bat. Michelek nahi zuen<br />

berriz Amerikarat sartu, beraz Terexak segitu zuen. Geroztik, han bizi dira, ezkondu<br />

dira eta urte guziz etortzen dira familia ikusteko.<br />

BURGHOFFER Mathieu, 6B


Joseph, enfant d’une grande-famille né à Ainhoa, décide de partir aux Etats-Unis à 17 ans. Il consulte l’agence de<br />

Saint-Jean-Pied-de-Port et fait les démarches pour s’en aller.<br />

Le 11 novembre 1964 c’est le grand départ!<br />

Il arrive à Huron (Fresno) comme berger, il vit dans une roulotte à surveiller ses moutons, accompagné de ses fidèles<br />

chiens pendant 4 ans. Puis il vient à Chino dans un ranch pour traire des vaches. Ensuite Joseph va à Bakersfield en<br />

temps que cuisinier, il goûte à plusieurs métiers.<br />

Il se fait des amis, participe aux fêtes basques, et visite un peu, mais travaille beaucoup.<br />

Il revient au Pays Basque, revoir sa famille, et rencontre sa fiancée, il se marie et retourne en Californie. De là naît leur<br />

fils.<br />

Au bout de 13 ans de vie américaine, le retour en France s’annonce, il a 30 ans. Ici il créé son entreprise de Travaux<br />

Publics. Aujourd’hui il est à la retraite, avec sa femme, ses enfants, et ses petits-enfants.<br />

Mais Joseph pense tous les jours à ce pays lointain, à ceux qu’il a laissé, à ces belles villes, ces terres, etc.<br />

Il est retourné en Californie, pour y passer des vacances, retrouver ses connaissances, revoir les lieux où il a vécu. Mais il<br />

est toujours plein de nostalgie pour cette Amérique qu’il a beaucoup aimé.<br />

Histoire de mon grand-oncle<br />

DEGERT Baptiste, 6C


Il est parti en 1956 à l’âge de 21 ans pour être berger en Californie. Au bout de 2 ans, il<br />

a créé une entreprise de paysagistes. Il a rencontré une américaine qui est devenue sa<br />

femme, et ils ont eu 3 garçons. Ayant le mal du pays, ils ont créé avec d’autres Basques<br />

une association basque pour continuer à parler basque et faire vivre les traditions<br />

basques.<br />

Il revient au Pays Basque tous les 7-8 ans pour revoir sa famille mais il n’envisage pas<br />

de revenir définitivement.<br />

Temoignage recueilli auprès de son neveu<br />

CERVEAU LAFOURCADE Bertrand, 6C


Sommaire<br />

Europe


Nire amari gertatuko historiak kontatuko dizkizuet :<br />

Nire amak, 17 urte zituenean bere lagun bat erran zion Frantziara joan ahal zela<br />

berarekin abuztuan, familia baten umeak zaintzeko. Nire amak baietz esan zuen.<br />

Azkenean bere laguna ez zen joan bainan nire ama bai. Familia hori Parisekoak ziren,<br />

bainan abuztuan bere aitonaren etxera joaiten ziren : Marseillatik hurbil.<br />

Nire ama treinarekin joan zen aitonaren etxera, bainan trena atzeratu zen, eta nire ama<br />

berandu iritsi zen. Treinatik jeitsi zenean ez zegoen iñor. Orduan, taxi bat hartu eta<br />

aitonaren etxera joan zen. Bainan ez zuten aurkitu, orduan gidariak toki batera eraman<br />

zuen . Han, aitonaren mugikorraren zenbakia aurkitu ahal zuten. Orduan aitonari deitu<br />

zioten eta elgarratu ziren geltokian.<br />

Nire amak erraiten du etxea oso haundia zela, eta igeri lekua bazela. Gainera mendi<br />

batean zegoen. Nire amari gustatu zaio oporraldi hori, gainera bere urtebetetzea han<br />

ospatu zuen.<br />

ANDUEZA Uxue, 6B


Frantzia ondotik, Londresera joan zen ingelesa ikasteko urte oso batean. Treinaz joan<br />

zen eta itsasoa zegoenean, ferry batean sartu zen. Londresera iritsi zenean, familia<br />

horren aita jina zen bere bila. Bere etxean etorri eta, presentatu zizkion 2 alabak. Nire<br />

amak ez zuen oso ongi hitz egiten ingelesez, orduan familiako burrasoak ingeleseko<br />

kurtsoak eman zizkioten.<br />

Nire amak, lagun bat egin zuen han, frantsesa zen. Londresen zen lagun baten etxean,<br />

supermerkatu batean lan egiten zuen. Beste lagun bat egin zuen, Londresekoa zen, eta<br />

nire ama bezala lan egiten zuen. Beti ikusten ziren parke batean.<br />

Aste buru libreak zituen, orduan 3-ak elkartzen ziren eta Londresen paseatzen ziren.<br />

Nire amari biziki gustatzen zitzaio Londreseko merkatuak.<br />

ANDUEZA Uxue, 6B


Un cousin de ma mère s’appelle Ramuntxo, il a 22ans. Il a fait des études de commerce<br />

à Bordeaux.<br />

Pendant ces études, il a étudié 6 mois à Madrid. Il a bien aimé la ville, il y avait<br />

beaucoup d’animations, mais il faisait très chaud.<br />

L’année d’après il a été 6 mois à Londres. La vie était différente de Madrid, mais il a<br />

trouvé un club de Soka-Tira dans une petite ville à côté. Il s’est fait de bons copains et<br />

s’est très bien entraîné avec eux.<br />

Maintenant, il a fini ses études et cherche du travail. Avec l’équipe de soka-tira de<br />

Souraïde, il a été aux Championnats du monde en Chine.<br />

CAZAUX Rémi, 6B


Frédérik Wallard est né le 21 décembre 1963 à Saint-Jean-de-Luz. C’est le demi-frère de<br />

mon père et de mes oncle, il a grandi avec eux.<br />

Après ses études, il est devenu charcutier-traiteur. Il a été Meilleur Ouvrier de France.<br />

Ensuite, il a intégré la marine pendant 1 an, il était fusilier marin.<br />

A ses 20 ans, il a travaillé avec mon grand-père jusqu’à ses 45 ans. Après, il a rejoint sa<br />

compagne en Bretagne. Depuis, il travaille dans des abattoirs et cela fait 10 ans qu’il a<br />

quitté le Pays Basque.<br />

VOLPERT Lydie, 6B<br />

J’ai interrogé mon voisin qui a vécu toute son enfance au Pays Basque qui a dû aller au<br />

Portugal à cause de son travail. Il est parti là-bas à l’âge de 27 ans et n’a pu revenir au<br />

Pays Basque à 65 ans.<br />

MERARD Léa, 6A


Ma marraine est née à Bayonne mais elle ne trouvait pas de travail puisqu'elle n’avait<br />

pas de diplôme. Donc elle est partie en Angleterre chercher du travail. Elle y est restée<br />

plusieurs années. Au bout d’un certain temps, elle est revenue au Pays Basque.<br />

ETCHEGOYEN Cloé, 6B<br />

Mon père est parti au mois de Juillet 2005, faire un tour de France avec des forains. Il<br />

tenait un stand de bonbons et de sandwichs. Il a pu visiter pleins de villes tel que Paris,<br />

Nantes, Strasbourg, La Rochelle ou Marseille.<br />

Il dormait dans une caravane, il aidait à monter et à démonter les manèges. Il a appris à<br />

faire des pralines, de la barbe à papa, du nougat, des pommes d’amour, des churros, etc.<br />

Il est reparti au Pays Basque en 2010, il a rencontré ma mère. S’il n’était pas parti, il se<br />

serait engagé dans la Légion Etrangère.<br />

MEILLAN-PERONNY Lukas, 6C


Marie, née en 1985 à Bayonne, vit à Ascain jusqu’à 2010. Elle a fait ses études à<br />

l’Université de Montaury à Anglet, elle a un master en écologie aquatique. Elle ne<br />

trouvait pas de travail au Pays Basque donc en 2010, elle est partie travailler en région<br />

parisienne. Elle est ingénieure d’études, elle travaille dans l’environnement aquatique.<br />

Sa mission est de :<br />

- surveiller l’état de l’eau et la qualité<br />

- faire des analyses<br />

- noter l’état de l’eau<br />

- chercher comment éviter la pollution<br />

Elle pourra peut-être revenir un jour travailler au Pays Basque mais pour le poste<br />

qu’elle vise, elle n’a pas assez d’expérience.<br />

Depuis, elle s’est mariée avec un jeune homme qu’elle a rencontré au travail.<br />

ETCHEVERRY Elena, 6B


En 1980, Jean-Jacques Ichouribehere part à Paris pour être titulaire à la Poste. Là-bas, il<br />

retrouve ses amis du Pays Basque, qui était aussi facteur. Trompettiste amateur, il<br />

ambiançait les soirées.<br />

Jean-Jacques n’aimait pas les grandes villes surtout les immeubles quand il devait poser<br />

les courriers, il préférait la campagne où il repartit vite. A son retour à Bayonne, il<br />

retrouva sa femme et sa fille 2 ans (ma mère).<br />

Il resta plus de 6 mois à Paris. Sa femme venait le voir tous les 15 jours en avion.<br />

JAFFLIN Iban, 6B


C’est l’histoire d’Amélie Gogni qui, dans les années 30, est partie à Paris à la fois pour<br />

des raisons familiales et pour ses études. Elle travailla dans un casino mais cela lui<br />

déplaisait donc elle quitta cet emploi. Pendant 1 an, elle travailla dans un cinéma en<br />

tant qu’ouvreuse.<br />

Elle resta 3 ans à Paris mais elle dut redescendre pour faire sa vie, se marier et avoir des<br />

enfants.<br />

LASSALLE Matthieu, 6B


Ma grand-mère est partie en Angleterre pour mieux parler l’Anglais et ensuite pour<br />

partir en Australie. Elle est restée d’abord à Sutton (au sud-ouest de Londres) et<br />

ensuite à Croydon.<br />

En rentrant de son voyage, elle a rencontré mon grand-père, et ils se sont mariés, du<br />

coup elle n’est pas partie en Australie.<br />

HERAUD Alexandre, 6A


Mon arrière-grand-père, Carmelo Martinez habitait à Corella en Navarre. Il a décidé de<br />

partir aux Etats-Unis au tout début du XXème siècle.<br />

Arrivé à Bordeaux, il a rencontré sa femme Marie, qui venait du même village. Ils se<br />

sont mariés et finalement Carmelo n’a pas pris le bateau en direction des Etats-Unis.<br />

Ils se sont installés dans une maison à St André de Cubzac et a cultivé ses vignes jusqu’<br />

à sa mort dans les années 70.<br />

Il n’est jamais revenu en Espagne sous le régime de Franco car il avait peur de rentrer,<br />

car ses soeurs avaient dénoncé l’un de ses frères qui a ensuite été fusillé car il était<br />

contre le régime.<br />

MARTINEZ Nathan, 6B


Sommaire<br />

Afrique


En 1952, mon grand-père Joseph Arburu est parti au Maroc pour effectuer son service<br />

militaire obligatoire. Il a passé 18 mois sur une base de l’armée de l’air à Ben-Guerin au<br />

pied de l’Atlas. Puisqu’il était menuisier et charpentier, il s’occupait de la construction<br />

de dortoirs et d’abris. Il a pu visiter plusieurs villes du Maroc.<br />

Un jour dans un souk, il achète une valise avec ses copains et en sortant du souk, ils se<br />

font menacer par un groupe de marocains armés de couteaux. Pour se défendre, il prit<br />

sa valise et bouscula un de ses agresseurs pour s’enfuir à toute vitesse avec ses copains.<br />

ARBURU Andoni, 6C


Malheureusement, mon grand-père n’a pas pu me raconter cette guerre mais je me suis<br />

quand même intéressé à ce sujet.<br />

En 8 ans de guerre, il y a eu, 400 000 Algériens tués selon la France, 1,5 million selon<br />

l'État Algérien. Près de 30 000 appelés du contingent tombés sur le sol algérien, 30 à 90<br />

000 harkis abattus, des dizaines de milliers mutilés, 4 000 à 6 000 civils européens tués.<br />

Alors que le 19 mars sonne les cinquante ans des accords d’Evian qui instaurent le<br />

cessez-le-feu sur le territoire algérien et ont abouti à l’indépendance de l’Algérie.<br />

Il avait à 20 ans lorsqu’il a embarqué de Marseille pour Alger, alors qu’il était acquis à<br />

la cause de l’indépendance de l’Algérie<br />

TURNACO Aitor, 6C


Mon papi est parti faire la guerre en Algérie, en Afrique. Il partait en bateau à 17h et<br />

arrivait vers 6h ou 7h du matin. Il avait 19 ans quand il est parti faire la guerre. Le<br />

voyage durait toute la nuit.<br />

En arrivant, il faisait nuit mais vite après il faisait jour. Il est resté 2 ans en Algérie, au<br />

bout de 18 mois il est rentré pour rester 15 jours et pour repartir en bateau.<br />

Ils sont arrivés dans une ville, Alger, capitale de l’Algérie. A Noël, ils mangeaient des<br />

escargots. Ils ont beaucoup circulé dans le désert. Ils appelaient la montagne la plus<br />

dangereuse : Louarsonice, c’est là que se cachaient les ennemis.<br />

Ils étaient 10 personnes du Pays Basque à partir.<br />

OYHARCABAL-CAZALON Mikel, 6C


Je vais vous présenter Peio Etchegaray, né à Bayonne le 15 avril 1975 et habite à<br />

Souraïde. Sa mère s’appelle Mirentxu, elle était professeur des écoles et son père, Jules,<br />

était comptable.<br />

Peio est journaliste international, ce qui l’a poussé à faire de nombreux voyages.<br />

Il a fait des safaris en Afrique, en prenant des photos d’animaux. Ses passions sont le<br />

surf, les animaux ou encore le sport. Il est également pompier volontaire.<br />

ENGRAND Paul, 6A<br />

Mon grand-père est allé au Maroc pendant 2 ans, en 1985. Il a travaillé en tant que chef<br />

de chantier au Maroc. Il était le chef de chantier de l’ambassade de France à Rabat.<br />

Après deux ans passés là-bas, il est revenu en France, pour ensuite aller en Malaisie.<br />

VINAZZA Carla, 6A


A 20 ans, mon papi Peio est parti à l’armée en Algérie pendant 27 mois. Durant cette<br />

période, il a fait 4 mois de classe et 23 mois à la Grande Kabyle étant opérationnelle.<br />

Ca s’est passé en 1957 jusqu’en 1959.<br />

Au retour de l’armée, il est parti avec 3 copains en Amérique dans l’Utah comme<br />

berger pendant 6 ans.<br />

Au bout de ces 8 ans et demie, il est revenu au Pays Basque, il a travaillé à Biarritz<br />

pendant 40 ans.<br />

Aujourd’hui, il a 81 ans et vit à Arneguy avec sa femme.<br />

PARIS Luna, 6C.


Sommaire<br />

Asie


Betty Jimenez, ancienne étudiante d’école de commerce nous raconte son exode en<br />

Irlande ainsi qu'à Singapour.<br />

“Après avoir eu mon diplôme, j’ai emménagé en Irlande car j’ai obtenu un poste en<br />

intérim au sein du groupe Facebook. Ce travail me permettait de vivre mais en même<br />

temps j’étais chargée d’organiser des festivals de musique pour un autre employeur. Ce<br />

poste me permettait d’appliquer ce que j’ai appris en école de commerce.<br />

Il y a quelques mois, on m’a proposé un travail, au sein du groupe Twitter. Très vite,<br />

j’ai eu l’occasion de postuler pour un poste de manager de Singapour. Après cinq<br />

entretiens, j’ai été choisie et j’ai emménagé là-bas. Depuis mon installation en février, je<br />

vais régulièrement à San Francisco ainsi qu’à Tokyo pour y rencontrer mon supérieur.<br />

PEREZ Manon, 6A


Sommaire<br />

Océanie


Elle s’appelle Joana, elle est née au Pays Basque, et est partie en Australie. Quand elle<br />

est partie là-bas, elle parlait déjà bien l’anglais et maintenant au bout de 5 mois, elle le<br />

parle couramment.<br />

Joana est jeune fille au pair avec une famille très gentille. Ce métier consiste à garder<br />

des enfants, les amener à l’école, leur donner à manger, etc. Elle a déjà plein d’amis.<br />

Elle est partie pour un an environ. Vu qu’elle a un peu de temps libre, elle est serveuse<br />

dans un bar. Quand il lui reste un peu de temps, elle part visiter l’Australie avec ses<br />

copines Australiennes. Lorsque Joana a candidaté auprès des agences pour être jeune<br />

fille au pair, elle a dû faire un book et ma famille y a participé.<br />

ROOSE Haize, 6C


La cousine de ma mère, habitait à Saint-Jean-Pied-de-Port, et est partie en<br />

Nouvelle-Calédonie avec son mari et ses enfants.<br />

Depuis, elle vient voir mon arrière-grand-père qui habite également à<br />

Saint-Jean-Pied-de-Port.<br />

ETCHEVERRY Mattin, 6B<br />

Mon témoignage est celui d’un garçon qui s’appelle Mathieu Mozzichonachi. Il est<br />

parti en Australie pour des raisons professionnelles. Il a maintenant 32 ans, et cela fait<br />

10 ans qu’il est en Australie. Il est directeur d’un restaurant à Sydney. Il avait<br />

commencé comme serveur à l’Hôtel du Palais à Biarritz.<br />

Maintenant, il s’est marié avec une Australienne.<br />

DUVIGNON Enzo, 6C


Valérie est partie à Canberra en Australie, comme serveuse au restaurant Sage Dining<br />

Rooms en 2012, elle y est restée 2 ans.<br />

Valérie nous parle de la vie là-bas.<br />

La vie y est totalement différente au niveau de la nourriture, les gens mangent salé le<br />

matin et ils dînent le soir à 17h30-18h pour après profiter de leurs enfants. Les gens<br />

finissent le travail à 17h. Le week-end, ils font du sport et ils vont au lac mais toujours<br />

en compagnie des enfants.<br />

Ce que Valérie a préféré à Canberra, c’est que la culture est différente, la vie est plus<br />

zen mais tout est plus cher. Les gens travaillent dur mais ils profitent de tout leur<br />

temps de repos.<br />

OXARANGO Alexandre, 6C

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