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1
Bonjour à tous,<br />
Sous les chauds rayons de Lug, voici notre nouveau <strong>Menhir</strong>.<br />
Nous partageons le compte-rendu de Philip Carr Gomm, ainsi que quelques photos …. Et quels beaux<br />
souvenirs !<br />
Le <strong>Menhir</strong> est votre journal, vous êtes donc les bienvenus pour étoffer l avec vos<br />
annonces, vos témoignages, pour contribuer à la avec photos, dessins, poésies, ainsi que<br />
les rubriques et (envoyez-moi vos contributions à<br />
obodfrance.tuteur@gmail.com).<br />
Redacteurs<br />
Traductrices des textes anglais: Dominique<br />
Goedert, Jody Mohammadioun,<br />
Philippe le Maréchal<br />
Le <strong>Menhir</strong> : Annick Jacq<br />
Notre carte du ciel : Myrdhin<br />
Dossier archéologie : Annick Jacq/ Jody<br />
Mohammadioun/Liz<br />
Dossiers : Dominique Goedert/Pascal<br />
Eloy/Jody mohammadioun/Pierre-Charles<br />
Fraysse/Eber/André/Aline segura<br />
Conte celtique et breton : Jody<br />
Mohammadioun/Philippe le<br />
Maréchal/Annick Jacq<br />
Botanique : Philippe Maugirard/Sylvie<br />
Honore<br />
Mise en page et graphisme : Annick Jacq<br />
Sommaire<br />
- Beltaine <strong>2017</strong> par PCG<br />
- Notre ciel<br />
- Époques épiques<br />
- Plume du barde<br />
- Promenons nous dans les bois …<br />
- Autour du Torque<br />
- Gemmothérapie<br />
- Bons mots<br />
- Sources divines de l’être<br />
- Archéologie : Orcades<br />
- Animaux sacrés<br />
- Site sacré : Brocéliande<br />
- Les échos des Clairières<br />
- Les Clairières de l’OBOD<br />
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2
Les druides sont vivants<br />
et bien en France<br />
Stephanie et moi sommes juste de retour d'une<br />
semaine organisée par Obod France en Bourgogne,<br />
et je voudrais partager avec vous quelques-uns des<br />
moments magiques que nous avons passés ensemble.<br />
Le rassemblement a été organisé pour les membres<br />
et les amis de l'ordre, et plus de 40 personnes sont<br />
venues ensemble, dont la plupart étaient membres<br />
de Obod. Mais nous avons également pu accueillir<br />
des membres d'un certain nombre d'autres groupes<br />
de druides en Belgique et en France. En outre, il y<br />
avait quatre d'entre nous d'Angleterre (deux déjà<br />
vivant en France) un membre de la Hollande, l'un<br />
originaire de Bulgarie, et son ami de la Russie.<br />
Quand je suis arrivé à la petite grappe de chalets en<br />
bois sur une colline dans la région du Charolais, je<br />
me demandais comment nous allons passer notre<br />
temps, mais les organisateurs avaient fait leur planification,<br />
et chaque jour était différent.<br />
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3<br />
Nous avons été entourés par le panorama le plus<br />
splendide de riches campagnes de laminage, une<br />
piscine chauffée a fourni une occasion de détente,<br />
et bien sûr les nombreux repas que nous avions<br />
ensemble offrait un terrain fertile<br />
pour le partage et la discussion.<br />
Mais c'est quand la<br />
synchronisation se produit que<br />
vous savez la magie est à pied,<br />
et sur une journée ensoleillée<br />
glorieuse, nous sommes partis<br />
pour visiter un site sacré: Dun<br />
(que beaucoup reconnaîtra<br />
comme un mot celtique).<br />
Après avoir visité l'église historique à son sommet,<br />
nous sommes allés chercher le printemps sacré qui<br />
était censé quelque part sur le côté de la colline,<br />
mais nous ne pouvions pas le trouver jusqu'à ce<br />
qu'une femme avec des yeux clairs, avec son fils<br />
animé, a proposé de nous montrer la voie, et<br />
comme nous étions autour du printemps, elle a
procédé à nous raconter l'histoire de la façon dont<br />
il a été présidé par le passé par le Druidess Joanna.<br />
Nous lui avons dit avec enthousiasme que nous<br />
étions des druides nous-mêmes, et l'invitait à nous<br />
rendre visite le lendemain. Quelles sont les chances<br />
qu'un tel événement se produise au hasard ?<br />
Le lendemain, nous avons découvert l'agriculteur<br />
local avait écrit un roman sur Joanna du printemps<br />
sacré- La dernière druidesse: légendaire montagne<br />
de Dun (Le dernier Druidess: la légendaire montagne<br />
de Dun()-et nous l'avons invité à nous rendre<br />
visite. Il est arrivé avec une boîte de ses livres, et à<br />
sa surprise et le plaisir se trouva vendre le lot entier<br />
en quelques minutes.<br />
Pendant notre temps ensemble, nous avons entendu<br />
des pourparlers, a tenu le rituel Beltane le plus<br />
glorieux sur la colline, et a fait une autre visite, cette<br />
fois-ci à Bibracte la ville où Julius César a écrit sa<br />
fameuse De Bello Gallico.<br />
Pendant les jours, nous avons eu des ateliers sur<br />
les trois chaudrons, avec des exercices développés<br />
par Hélène, sur la constellation des chamans avec<br />
Sabine et Annick, sur le «arbre intérieur» avec<br />
Dianann et Finn, sur «les sons primordiaux et la<br />
couleur» avec François, sur «vitalisation du chaudron<br />
de l'utérus» avec Fabienne, et sur l'astrologie<br />
de Beltane avec Myrddhin. Bran du donna une<br />
conférence sur ledruidisme, comme je l'ai fait, et<br />
nous avons également apprécié une discussion<br />
illustrée sur les déesses par Guy Lefrançois, et une<br />
comparaison des versets dorés de Pythagore avec les<br />
enseignements Druid, donnés par Roger et Raphaël.<br />
Vous pouvez imaginer ce qu'un festin riche<br />
tout cela a fourni !<br />
Johann des pays-bas nous a rejoint avec beaucoup<br />
d'enthousiasme, ayant fait un cycle tout le chemin,<br />
et il était très agréable de voir ces fils d'amitié et de<br />
lien entre les membres de différentes parties de la<br />
France et le monde, et différents groupes de druides,<br />
en cours de formation.<br />
Nos soirées étaient remplies de musique. Nous<br />
avons été bénis d'avoir le célèbre druide Breton<br />
HARPIST Myrddhin et sa partenaire ELISA avec<br />
nous, et leur bébé récemment née Diana, ce qui<br />
signifiait que les participants allaient de quelques<br />
mois à 84 ans. Il a été particulièrement chaleureux<br />
de voir les jeunes dans le rassemblement aussi, et<br />
J'avais pensé au début de notre séjour qu'une<br />
semaine était trop longue pour un tel événement,<br />
mais en fait, nous avons besoin d'une semaine<br />
pour être ensemble, à fondre graduellement nos<br />
inhibitions, jusqu'à ce que sur la dernière nuit,<br />
nous avons dansé jusqu'à deux heures du matin,<br />
comme Hélène et Matthieu, Bran du, Cédric,<br />
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4
Julien, marine, Fabrice, Sabine, Finn et Pascal<br />
jouaient avec tous leurs cœurs.<br />
Le lendemain, il a fallu beaucoup de temps pour<br />
que tout le monde se sépare. Personne ne voulait<br />
partir, et nous avons fini l'après-midi au beau<br />
vignoble de Philippe Greffet à Pouilly Fuissé, La<br />
source des fées (le printemps des fées) dégustation<br />
de vins différents, se prélasser au soleil. Quelle<br />
magie, quelle beauté, quelles profondes liens<br />
d'amour, d'amitié et de connexion !<br />
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5
Mes degres symboliques<br />
Brocéliande 1971. Une réunion de druides d'origines<br />
différentes dans une salle capitulaire du XIIè s.<br />
appelée "l'Enfer".<br />
C'est là que j'ai rencontré celle et ceux qui allaient<br />
quelques mois plus tard devenir mes "sangliers". La<br />
femme druide dont je me dois encore de taire le<br />
nom était aveugle et clairvoyante. Bretonne un<br />
temps à Paris, elle ne fut reçue par aucun astrologue<br />
de la capitale car ils la savaient d'un niveau<br />
supérieur. Elle avait reçu l'initiation druidique en<br />
1951 à proximité du Hôtié de Viviane. Elle aimait<br />
particulièrement aller se recueillir près de la fontaine<br />
de Barenton et des photos en témoignent. Si<br />
vous le voulez bien, je l'appellerai Viviane ; ce sera<br />
plus facile.<br />
Samhain 1955 : Viviane se rend en Brocéliande<br />
avec un compagnon confirmé, membre du Druid<br />
Order, qui s'était armé d'un agenda vierge de 360<br />
pages. Ils marchèrent en direction du Hôtié de<br />
Viviane et, le soleil étant au zénith, s'arrêtèrent sur<br />
la crête de schiste, dos du dragon rouge. Le disciple<br />
ouvrit son carnet au hasard sur un jour de l'année<br />
et répéta l'opération jusqu'à ce que les 360° du<br />
zodiaque aient été appréhendés. Pour chaque degré,<br />
une image surgissait devant les yeux aveugles de<br />
l'Initiée. Tout ceci pris corps en l'espace de quelques<br />
heures.<br />
Le plus étonnant est que l'étude attentive des<br />
symboles révèle une structure à la fois complexe et<br />
précise. De quel égrégore émanait cette "conscience"?<br />
Le disciple évoqua une confraternité occulte de<br />
l'antique Bretagne insulaire.<br />
Il nous saute aux yeux que les images révélées sont<br />
relativement modernes et strictement bretonnes<br />
dans bien des cas. On remarque aussi que les °<br />
symboliques réunissent en eux l'ésotérisme et le<br />
lieu commun ce qui nous invite à les envisager sur<br />
deux plans ; l'un étant archétypal et l'autre existentiel.<br />
Ils nous renvoient à la vie et au rêve.<br />
Les ° symboliques tels les runes, les oghams et les<br />
tarots nous mettent au défi d'intégrer le plan archétypal<br />
et le plan existentiel par le biais d'une image<br />
où ces deux plans fusionnent.<br />
Le symbole nous livre des messages qui peuvent<br />
paraître ambigus mais il est très important de les<br />
considérer comme des phases d'un enchaînement<br />
cyclique plutôt qu'isolément. Le processus est vital,<br />
graduel, par degrés.<br />
Il nous faut aussi avoir conscience que tout symbole<br />
peut s'interpréter et dans un sens positif et dans<br />
un sens négatif sachant qu'aucun d'entre eux est<br />
absolument négatif. Si l'image paraît lourde de sens<br />
négatif, on doit alors y voir un enseignement pour<br />
progresser. Les images symboliques ne désignent<br />
pas des événements réels mais des enseignements,<br />
des sujets de méditation.<br />
Prenons un ex : le 12° du Bélier : "Un vol d'oies<br />
sauvages dessine un triangle dans le ciel" . Mon<br />
"Sanglier" m'avait fait ce commentaire : "Confiance<br />
idéaliste en une image mentale de l'ordre universel."<br />
L'oie sauvage est bien l'oiseau mystique,<br />
Geadh dans la tradition des druides. Elle symbolise<br />
notre âme transcendante. Ce vol en V caractéristique<br />
a en plus une nature saisonnière, donc<br />
assujettie aux rythmes planétaires. Philip Carr<br />
Gomm , dans l'Oracle des Druides nous rappelle<br />
que les passage des oies est lié à l'arrivée ou de<br />
Page<br />
6
l'hiver ou de l'été. Cet oiseau "solsticial" symbolise<br />
donc bien l'ordre cosmique.<br />
Philip conclut ainsi : "L'oie symbolise à merveille<br />
l'union du ciel et de la terre. Elle nous montre<br />
comment associer nos aspirations et quotidiennes<br />
et spirituelles."<br />
Ces symboles représentent en fait un enchaînement<br />
logique des 360 phases reliées entre elles. Le<br />
jeu réciproque entre la saison claire et la saison<br />
sombre s'articule selon les 2 équinoxes et les 2<br />
solstices. dans le zodiaque, ils correspondent au 1er<br />
° du Bélier, du Cancer, de la Balance et du Capricorne.<br />
Ils constituent des phases cycliques d'adaptation.<br />
Nos druides anciens, (mais nous aussi je<br />
l'espère) symbolisèrent ces quatre états par le Feu,<br />
l'Eau, l'Air et la Terre. Chaque 1er ° donne le ton<br />
pour l'ensemble des 30 ° du signe. Il faut toujours<br />
avoir cela présent à l'esprit. Les phases équinoxiales<br />
au sein du cycle annuel représentent le principe de<br />
conscience ; les 2 polarités qui agissent l'une sur<br />
l'autre ( Yang/Yin ou pour nous Force Jour et Force<br />
Nuit) sont d'égales intensité ; Aux solstices d'été et<br />
d'hiver, l'une des 2 forces exerce une domination<br />
quasi absolue.<br />
L'astrologie trouve toute sa dimension dans le fait<br />
qu'elle transforme le profane en sacré, et les données<br />
astronomiques en révélation d'un ordre cosmique<br />
présent, tant dans la petite personne humaine<br />
que dans le vaste système solaire.<br />
Est-ce à dire que ces 360° ont une valeur universelle<br />
? Stupéfiants, ils constituent un ferment riche de<br />
promesses pour qui saura les mettre à profit à bon<br />
escient. Pour l'Initié, toute la vie s'imprègne de la<br />
magie de l'éternité.<br />
Soyons sûrs que l'ordre, la beauté, l'échange rythmique<br />
et l'harmonie des contraires en perpétuel<br />
équilibre existent...ici et maintenant.<br />
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7
<strong>Lugnasad</strong> degres symboliques<br />
Pour une celebration le 1er aout <strong>2017</strong><br />
À 8° du Lion, Belenos maîtrise un feu d'où<br />
s'élèvent de hautes flammes, éclairant au milieu<br />
d'une auréole un triangle entouré de flammèches,<br />
un œil en son centre.<br />
° d'activite d'esprit<br />
À 30° de la Balance, Eskia, couchée sur sa robe<br />
usagée dans la clairière de Soganne. Elle observe un<br />
lièvre craintif sans voir ni un épervier planant<br />
au-dessus d'elle, ni un serpent prêt à l'assaillir.<br />
° de passivite inconsciente<br />
À 6° de la Vierge, Lug et son amie jouent au<br />
gouezpoell. Sur la table, bières et chouchen.<br />
° de gaite simple<br />
À 30° des gémeaux, En Brocéliande, le long de la<br />
sente de Hucheloup, Sirona conduit son chien<br />
tandis qu'un loup suit silencieusement un des<br />
moutons noirs du Tertre.<br />
° d'opportunite<br />
À 7° du Lion, Assis sur le dos d'un cerf 12 cors,<br />
Esus tient à la main son penn-baz au sommet<br />
duquel un diamant étincelle .<br />
° de superiorite<br />
À 17° de la Balance, Dans la vallée de l'Aff gît le<br />
moulin de Bave en ruine. Dans la porte cassée est<br />
encore fichée une hache. Sur le toit, allez savoir<br />
pourquoi, Taranis chante en semblant battre des<br />
ailes !<br />
° de forfanterie<br />
À 21° du Sagittaire, Un druide, coiffure sacerdotale<br />
sur la tête dirige son bâton vers deux triangles<br />
entrelacés surmontés d'un troisième. Geste occulte<br />
de conjuration.<br />
° de puissance psychique<br />
À 28° du Bélier, Debout, adossé au menhir,<br />
Borvo luxueusement vêtu esquisse un geste d'accueil.<br />
° de faveur<br />
À 13° des Poissons, Mananann Ab Lîr , ridiculement<br />
surchargé, vise un marsouin avec un trop<br />
lourd harpon. dans un autre coracle, Rhiannon se<br />
laisse dériver au gré du courant.<br />
° de veuleurie<br />
:<br />
Forte et brillante conjonction Soleil/ Mars<br />
Trigone Lune Vénus<br />
Belle position de Saturne<br />
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8
Epoques epiques<br />
Aneirin,Taliesin,Myrddin,<br />
les Quatre branches du Mabinogi:<br />
Pays de Galles, XIIIe -XIVe siècles<br />
La mythologie galloise, celle des Celtes brittoniques<br />
de la protohistoire, nous est parvenue de<br />
manière lacunaire et altérée via des manuscrits<br />
médiévaux tels que Le livre d’Aneirin, Le livre de<br />
Taliesin, Le livre rouge de Hergest, Le Livre blanc<br />
de Rhydderch, Le Livre noir de Carmarthen… Ces<br />
écrits du Moyen-Age reprennent donc des récits<br />
fort anciens.<br />
Y Gododdin d’Aneirin est le plus ancien poème<br />
gallois connu. Selon la tradition, Aneirin (ou Aneurin)<br />
aurait vécu au VIe siècle ; il aurait été barde<br />
dans un royaume du Nord. Y Gododdin est une<br />
suite élégiaque pour les membres de la tribu des<br />
Gododdin qui sont tombés à la bataille de Catraeth<br />
(peut-être Catterick dans le Yorkshire), habituellement<br />
située vers l’an 600. Les Gododdin, appelés<br />
par les Romains « Votadini » régnent sur une<br />
partie du Vieux-Nord dont la capitale est probablement<br />
Din Eidyn (l’actuel Edimbourg), assez loin du<br />
pays de Galles ! Leur roi, Mynyddog Mwynfawr,<br />
rassemble trois cents guerriers triés sur le volet dans<br />
sa ville de Din Eldyn pour préparer l’attaque de<br />
Catraeth, occupée par les Anglo-Saxons. Cette<br />
bataille peut constituer une tentative bretonne pour<br />
stopper la progression des Anglo-Saxons qui se<br />
sont déjà rendus maîtres du Bryneich, l’ancien<br />
territoire des Votadini. Mais les Gododdin sont<br />
défaits et, quelques années plus tard, ils perdent<br />
leurs terres, peut-être après la chute de Din Eidyn.<br />
La plupart des historiens contemporains s’accordent<br />
sur cet épisode. L’hommage rendu par Aneirin<br />
aux guerriers a été traduit du brittonique, voire<br />
du cambrien, en moyen-gallois au XIIIe siècle<br />
lorsqu’il a été manuscrit. A Catraeth, Aneirin aurait<br />
été fait prisonnier et libéré par un fils de Llywarch<br />
Hen.<br />
Page<br />
9<br />
Taliesin est une figure plus complexe : d’une part,<br />
c’est un poète historique qui a, sans doute, vécu au<br />
VIe siècle et dont nous avons conservé une douzaine<br />
de poèmes authentiques. D’autre part, c’est un<br />
poète légendaire, qui représente l’archétype du<br />
barde gallois. Il n’est pas toujours aisé de différencier<br />
l’un de l’autre, d’autant que le barde de la<br />
légende est quelquefois assimilé à Myrddin (Merlin)<br />
; Taliesin serait né vers 534 dans le Powys et<br />
mort vers 599. Il fait partie des Cynfeird, c’est-à-dire
des premiers bardes. Selon l’Historia Brittonum de<br />
Nennius (composée au IXe siècle), c’est un contemporain<br />
d’Aneirin et l’un des plus grands poètes de<br />
Bretagne. Il aurait effectué un voyage en Bretagne<br />
continentale puis, à son retour, aurait enseigné sa<br />
science à Merlin. Il figure dans le conte Kulhwch et<br />
Olwen, à côté du roi Arthur. Le Livre de Taliesin<br />
(manuscrit du XIVe siècle) comporte, entre autres,<br />
les poèmes du Taliesin historique : ce sont des<br />
louanges au roi de Powys et à Urien, roi de Rheged,<br />
qu’il appelle « Seigneur de Catraeth ». En ce qui<br />
concerne le héros de fiction parfois confondu avec<br />
Merlin, sa légende a été élaborée au XVIe siècle,<br />
dans un contexte chrétien ; elle décrit, à travers ce<br />
barde gallois emblématique, une évolution du druide<br />
celte, désormais interdit.<br />
Le cas de Myrddin est encore plus compliqué<br />
puisqu’il est à la fois un personnage de fiction et,<br />
sans doute, deux bardes historiques. Les triades<br />
galloises font état de Myrddin Wyllt (Merlin le<br />
Sauvage) et de Myrddin Emrys. Le Merlin sauvage<br />
n’a rien à voir avec Arthur ; il apparaît après la<br />
période supposément « arthurienne ». Après la<br />
mort de son seigneur Gwenddoleu, tué à la bataille<br />
d’Arfderydd, il mène une existence solitaire et<br />
misérable dans la forêt. Ce Merlin sauvage est<br />
parfois appelé Lailoken (dans le cas où Merlin finit<br />
par émigrer en Ecosse, après Arfderydd) ou Suibhne<br />
en Irlande (où Suibhne devient fou après la<br />
bataille de Magh Rath et se transforme en homme<br />
sauvage) : la Folie de Suibhne est anonyme et peu<br />
connu en France ; il raconte des faits qui sont<br />
censés se dérouler au Ve siècle et, par ses analogies<br />
avec le monde chamanique, il symbolise bien le<br />
versement du vieux fonds oral celtique à la littérature<br />
chrétienne. Les Annales de Cambrie mentionnent<br />
: «Année 129 : la bataille d’Arfderydd entre<br />
les fils d’Elifer et Gwendoleu fils de Keidau, durant<br />
laquelle bataille Gwendoleu tomba ; et Merlin<br />
devint fou ». Myrddin Emrys est le barde prophétique<br />
qu’introduit Geoffroy de Monmouth dans sa<br />
Vita Merlini, ainsi que dans les Prophetiae Merlini<br />
et dans l’Historia Regum Brittaniae. Dans ces<br />
livres, Merlin, enfant, rencontre, Vortigern, Aurelius<br />
Ambrosius et Uther Pendragon dont le règne<br />
précède immédiatement celui d’Arthur. Dans plusieurs<br />
œuvres ultérieures, Merlin devient un personnage<br />
de la légende arthurienne où il évolue<br />
toujours aujourd’hui (romans, bandes dessinées,<br />
films, séries télévisées…). Bien entendu, ce fou de<br />
la forêt n’est pas sans rappeler également l’Homme<br />
vert, l’Homme sauvage, les divinités sylvestres, Cernunnos…<br />
Page<br />
10<br />
On retrouve les Quatre branches du Mabinogi (dit<br />
Mabinogion) à la fois dans Le Livre blanc de<br />
Rhydderch (circa 1350) et dans Le Livre rouge de<br />
Hergest (1380-1410), dont les textes sont très<br />
proches : le second a peut-être été copié sur le<br />
premier avec quelques modernisations, omissions,<br />
additions. Ou bien ce sont deux transcriptions<br />
indépendantes des mêmes traditions orales. Au<br />
Moyen-Age, le terme « Mabinogi » désigne des
exploits d’enfance. « Mab » veut dire « jeune<br />
garçon » en gallois. L’étymologie pourrait remonter<br />
à Mabon, un héros de la mythologie celte, fils de la<br />
Boänd et du dieu Dagda. Assez absent du Mabinogion,<br />
il apparaît tout de même dans Kulhwch<br />
comme une sorte de demi-dieu, intermédiaire entre<br />
les Hommes et les puissances surnaturelles. Le<br />
destin de Mabon se rapproche de celui de Pryderi<br />
ou de celui de Lleu, deux héros du Mabinogion.<br />
Les contes du Mabinogion ont d’abord eu une<br />
existence orale assez longue avant d’être transcrits<br />
pour la première fois, probablement par un même<br />
lettré car il y a unité de style, récurrence de thèmes<br />
et certaines continuités chronologiques. Parmi ces<br />
thèmes : la souveraineté et la succession royale,<br />
l’alliance et la guerre avec l’Irlande voisine, les<br />
rapports du druide et du roi, l’exercice des métiers<br />
artisanaux en cas de besoin, soit, réunies autour du<br />
roi, les trois composantes de la société : les producteurs,<br />
les guerriers et les prêtres.<br />
(Myrddin : Livre Noir de Carmarthen. Les Pommiers.<br />
Stance III)<br />
q<br />
(Myrddin. Idem. Stance VI)<br />
q<br />
(Myrddin. Idem. Stance X)<br />
Le Mabinogion compile des contes, des histoires et<br />
des romans : Pwyll, prince de Dyved ; Branwen ;<br />
Manawydan, fils de Llyr ; Math, fils de Mathonwy ;<br />
Kulhwch et Olwen ; le Songe de Maxen, le conte<br />
de Lludd et Llewelys, le Songe de Rhonabwy,<br />
Owein, L’Histoire de Peredur (qui deviendra Perceval),<br />
le Conte de Gereint et l’Histoire de Taliesin ;<br />
ces derniers textes appartiennent ou font référence<br />
à la geste arthurienne sur laquelle nous aurons<br />
l’occasion de revenir longuement et en particulier.<br />
Certains poèmes comme le Combat des arbres,<br />
attribué à Taliesin mais en réalité plus tardif, et les<br />
célèbres triades galloises contiennent également des<br />
éléments mythologiques.<br />
Page<br />
11
J<br />
C d Goddeu<br />
(Taliesin)<br />
(Câd Goddeu : le Combat des Arbres, attribué à<br />
Taliesin, traduit par R.Graves)<br />
Page<br />
12
Le Chant de Cynfelyn<br />
(Aneirin. Le Chant de Cynfelyn, que j’ai traduit<br />
aussi bien que je le pouvais… L)<br />
Page<br />
13
L’Enfant qui caressait le ciel . . .<br />
Les marches de l’escalier reluisent sous la lumière diaphane de la terrasse.<br />
Un flux éthéré effleure leurs traits tel le galbe d’une guirlande en strass.<br />
Du bout des doigts, un petit garçon accroche la voûte sacrée de Mizrapur.<br />
Dans ses mains, les rênes d’un cerf-volant qu’il arrache aux eaux impures.<br />
D’un clin d’oeil, il sourit à son bonheur ainsi qu’au mien, en toute affinité.<br />
Il semble que tirer sur la robe de la Muse, qui s’en amuse, lui soit familier.<br />
En trois pas révérés, le verbe sacral tâte le pouls du village indien en fête.<br />
Dans le tamarinier de l’étrange, nichent en caste des oiseaux, pas si bêtes !<br />
Quel envoûtement ! Ses yeux ont la douceur toute florentine du miel.<br />
Maître des noeuds et des cordes, il hisse les bois de Pashupati au ciel.<br />
Les racines de cet arbre ceignent les débris du mal, sans nulle pitié latente.<br />
La vérité a le sourire de cet enfant innocent… Et voilà, la rivière qui chante !<br />
Page<br />
14
Liberte de rever<br />
La peur est là qui me taraude<br />
Et me prévient du danger qui rôde<br />
A l’écoute des mots dits<br />
Ce n’est pas mon rêve alors je le fuis.<br />
Ma quête de l’Absolu sera solitaire<br />
Car c’est le seul chemin sur Terre<br />
Qui m’y mènera pas à pas<br />
J’ai enfin compris ça.<br />
Certains croiseront ma route<br />
Et me mettront le coeur en déroute<br />
Mais toujours je continuerai cette quête<br />
C’est ainsi que je me sens complète.<br />
Je vis mon rêve au jour le jour<br />
Dévoilant toujours plus ce qu’est l’Amour<br />
Celui qui unit tous les êtres<br />
Celui qui fait disparaître<br />
La souffrance et ses illusions<br />
La peur et ses tourbillons.<br />
Je croiserai d’autres dangers<br />
Mais rien ne me fera renoncer<br />
A cette douce folie du Sage<br />
D’une âme libre en voyage<br />
Que rien ne peut emprisonner<br />
C’est ma liberté de rêver...<br />
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15
Vous etes-vous deja perdu dans le Val sans retour ?<br />
A la tombée du soir,<br />
Quand le soleil rougeoie,<br />
Quand de la terre émane une odeur de tourbe,<br />
Et que la brume, tel un manteau,<br />
Vous enveloppe et vous transporte,<br />
Vers un autre monde,<br />
Tout peut arriver.<br />
Les arbres menaçants s’écartent à votre passage,<br />
Le clapotis de la rivière devient rire cristallin :<br />
La Dame du Lac est toute proche.<br />
Des bruits furtifs vous entourent,<br />
Et vous semblez discerner dans la brume,<br />
Les chapeaux colorés des Korrigans malicieux .<br />
La forêt vous emporte,<br />
Dans une folle ronde,<br />
Où toutes les légendes deviennent réalité.<br />
Écoutez ses propos,<br />
Elle raconte son histoire.<br />
Et si dans le lointain,<br />
L’écho d’un gémissement<br />
Vient vous glacer le sang,<br />
Ne craignez rien, il vous appelle,<br />
De sa prison de verre, Merlin.<br />
Page<br />
16
Dianne chasseresse<br />
Où t’en vas-tu, belle Diane ?<br />
En cette nuit de pleine lune,<br />
ton teint se ravive - diaphane -<br />
autant que le poète et sa plume.<br />
Sous tes frivolis, ô ! nu ravissant,<br />
un visage s’entreperçoit au ciel !<br />
Les derniers rayons du couchant<br />
se distillent à la face de l’Éternel.<br />
Lunatique, tu fais feu de cristal et de tout bois !<br />
De ton sein - à découvert - jaillit du lait et du miel.<br />
Avec tes chiens fidèles : l’Actéon est aux abois…<br />
Dix mille flèches se déversent du carquois d’oriel !<br />
Harpe en bandoulière et allure sauvage,<br />
tu t’’imagines la muse de leurs pensées.<br />
Dilemme d’un autre âge… ô ! l’hommage,<br />
quand la poétesse se parfait en dulcinée !<br />
Joueuse et radieuse comme l’air,<br />
tu donnes un sourire au chasseur,<br />
qui à l’heure de son ultime affaire,<br />
s’en va mourir à sa quête d’ardeur.<br />
À quel jeu cruel, tu déjoues sans pitié ?<br />
S’il convient à l’amoureux d’avoir faim,<br />
ô ! combien de désireux à être châtiés ?<br />
Nul ne le sait, à part Jupiter et son nain.<br />
Le désir implacable ne te suffit point…<br />
Il ne te faut chercher même pas à plaire.<br />
Tonitruante et lascive, tu t’en vas au loin ;<br />
loin des hommes, dans ton élan solitaire.<br />
Épilogue : Si ton désir profond est de demeurer libre de jouir et de déjouir, alors il sera comblé comme<br />
étant parfait ! Sans objet, sans sujet, le désir est devenu totalement tien. Celui ou celle qui clarifie son<br />
désir traverse les mille royaumes, en toute Majesté !<br />
Page<br />
17
<strong>Lugnasad</strong><br />
Page<br />
18
Promenons nous dans les bois . . .<br />
Tout le monde connaît cette petite chanson enfantine,<br />
et elle me vient parfois à l'esprit lorsque je suis<br />
en forêt. Un jour que j'étais dans une belle hêtraie ;<br />
ces derniers m'ont inspiré cette histoire, un peu<br />
tirée par le bout des branches, quoi que…<br />
A cet endroit, une terrible guerre civile eu lieu, il y<br />
a environ 250 ans. Elle opposa deux familles<br />
cousines des fagacées (1), les chênes et les hêtres,<br />
avec leurs alliés et leurs ennemis visibles et invisibles.<br />
A cette époque vivait ici une grande famille de<br />
chênes pédonculés. Ils avaient établi leur suprématie<br />
au fil des décennies, d'une branche de fer, si je<br />
puis dire, en étouffant les plus faibles de leurs<br />
frères. Ils jouissaient de l'impunité des tyrans au<br />
pouvoir. Puis certains d'entre eux commencèrent à<br />
mourir de vieillesse, non sans avoir assuré leur<br />
descendance par de nombreuses et prolifiques<br />
glandées. Lorsque les derniers ancêtres partirent<br />
sous la hache des bûcherons, leurs rejetons étaient<br />
déjà passés au stade du fourré, puis à celui de<br />
gaulis, puis de perchis (2). Comme leurs parents,<br />
ils avaient déjà étouffé bon nombre de leurs frères<br />
plus faibles qu'eux. Leurs cimes commençaient à<br />
s'étaler au soleil : c'est à ce moment précis qu'un<br />
événement imprévu se produisit.<br />
Venant d'une parcelle voisine, d'innocents oiseaux<br />
déposèrent des graines de leurs cousins, les hêtres.<br />
Celles-ci germèrent. A la différence du chêne, le<br />
hêtre croît bien à mi-ombre dans sa jeunesse. Les<br />
frêles tiges de hêtres grandirent, s'insinuant au<br />
milieu des jeunes chênes. Les hêtres vivent moins<br />
longtemps que leurs cousins, mais ils poussent plus<br />
vite et deviennent aussi imposant qu'eux, avec le<br />
même besoin de lumière à l'âge adulte, alors il faut<br />
faire vite. La course pour la vie était engagée. Cette<br />
guerre sournoise et silencieuse ne s'est pas faite<br />
sans que chacun des deux camps aient leurs alliés<br />
et leurs ennemis, visibles et invisibles. Sous nos<br />
pieds, sans que nous le sachions, une guerre cruelle<br />
et sans pitié s'est déroulée, silencieusement, sournoisement,<br />
entre les alliés de chacun des deux<br />
camps. Bactéries, champignons microscopiques,<br />
mycorhizes (3), acariens et nématodes se sont entre<br />
dévorés, quand ils n'ont pas émis des composés<br />
chimiques, des antibioses, (4) actuellement plusieurs<br />
certaines d'antibiotiques ont été répertoriés<br />
visant à inhiber la croissance de l'autre si ce n'est à<br />
le détruire. Ne croyez surtout pas que ces armées<br />
soient quantité négligeable. Rien que les bactéries<br />
peuvent représenter dans un bon sol 2 000 kg à<br />
l'hectare, les protozoaires jusqu'à 1 000 kg à l'hectare.<br />
Si on ajoute tous les autres acteurs de ce drame<br />
alors là… ça castagne dure chez Hadès, ça en fait des<br />
soldats prêt à en découdre. Vous rendez-vous compte,<br />
lorsque vous marchez en forêt, d'un pas innocent,<br />
sous vos pieds une guerre meurtrière se<br />
déroule. Bien sûr tout cela ne s'est pas fait en un<br />
jour, chez les arbres on est pas pressé. On prend le<br />
temps de tuer ou mourir, de s'accrocher à la vie, on<br />
ne sait jamais, la foudre, le vent ou l'homme...<br />
Page<br />
19
Ouf, respirons un peu de cet air si pur après cet<br />
épisode guerrier, quoi que, oui, quoi que, nos<br />
arbres si calmes, en apparence, sont capables de<br />
s'envoyer, innocemment, ce que l'on appelle des<br />
composés volatiles, tel que de l'anhydride carbonique<br />
(5), de l'éthylène (6), qui leur servent aussi à<br />
communiquer, des terpènes (7) et parfois aussi de<br />
produire de l'acide cyanhydrique (8). Ce sont des<br />
experts en guerre biologique, chimique et bactériologique.<br />
Ah ! Quelle merveilleuse perversité, quelle<br />
ingéniosité dans l'art des poisons, auraient-ils un<br />
esprit un peu macabre ? Par exemple, le noyer, ce<br />
si bel arbre qui nous donne cette merveille de la<br />
nature, la noix qui nous régale. Il nous distille,<br />
ainsi qu'à ses congénères, du juglon (9 ) : ce gaz est<br />
émis par les racines principalement. Il incommode<br />
l'homme qui fait la sieste sous ses fraîches frondaisons,<br />
ainsi que les plantes qui voudraient lui voler<br />
de l'espace. Quant à l'if, chez lui tout est toxique,<br />
sauf la drupe (10) qui entoure la graine : je vous<br />
déconseille de faire la sieste dessous. Même nos<br />
chers arbres fruitiers ne sont pas en reste dans l'art<br />
des poisons. Ils peuvent même, par excès de zèle,<br />
finir par s'auto-empoisonner. Ceci est du à l'accumulation<br />
d'excrétions auto toxiques d'origine racinaire,<br />
sans doute composées de cyanés dans le cas<br />
du pêcher, de l'amandier, et du cerisier. Pour le<br />
pommier, il s'agit de phloridzine (12) et de la<br />
patuline. Après une culture de ces arbres, il est<br />
difficile de replanter au même endroit une de ces<br />
essences. C'est également le cas de certains peuplements<br />
forestiers qui s'acheminent vers la non-régénération<br />
pour faire place à une autre essence.<br />
Même votre jardin a ses composés volatiles présentant<br />
des risques. Les bonnes odeurs de la pelouse<br />
que l'on vient de tondre. Les tontes entassées<br />
dégages des coumarines (13) ; quant aux feuilles de<br />
tomates, elles ne sont pas en reste : elles sont des<br />
toxiques redoutables. Finalement, nous vivons dangereusement<br />
sans le savoir.<br />
Vu d'en haut, ce petit jeu de massacre se voit aussi.<br />
Les insectes avec leur vue infrarouge repèrent immédiatement<br />
ces chétifs en sursis. Certains qu'ils<br />
offrirons moins de résistance à leurs attaques, ils<br />
lancent l'assaut. Ils pondent leurs œufs dans le<br />
bois, qui se transforment pour certains en larves<br />
xylophages qui les dévorerons de l'intérieur. Pour<br />
d'autres, le bois n'est qu'un support, une agréable<br />
Page<br />
20<br />
maison : elles ne feront que des galeries, mais dans<br />
lesquelles se développent de méchants champignons.<br />
Mais les arbres ne sont pas sans réagir. Dès<br />
qu'il y a une attaque, de savants signaux d'alarme<br />
se mettent en place. Les cellules attaquées préviennent<br />
leurs voisines. La défense s'organise. Chez<br />
certains arbres, des cellules se suicident par fragmentation<br />
de leur ADN. L'arbre pratique la politique<br />
de la terre brûlée en entourant l'ennemi dans<br />
des tissus mourants. D'autres ont des réponses<br />
chimiques en produisant des enzymes de défense.<br />
Dans le domaine des petits inconvénients pour<br />
l'homme, je ne vous dit pas tout, je fais court pour<br />
employer une expression courante. Je ne vous parle<br />
pas, pour le moment, mais ça viendra, de certaines<br />
petites bêtes comme la simulie, la cantaride, les<br />
frelons, les tiques avec la maladie de lyme, l'echinoccose<br />
alvéolaire, la méningo encéphalite, la fièvre<br />
boutonneuse et de toutes les plantes toxiques,<br />
sinon vous seriez tenté de venir me rejoindre dans<br />
mon placard, bien aseptisé et bien clos.<br />
Mais revenons à nos hêtres, laissés un peu plus<br />
haut. D'après les estimations sur 2 000 germinations,<br />
un seul arrivera à l'âge adulte, c'est beau<br />
l'esprit de famille ! Après bien des batailles et des<br />
épreuves, ils ont grandi et éliminé les chênes ainsi<br />
que les plus faibles d'entre eux ; au bas mot, sur un<br />
hectare et sur une centaine d'années cette guerre a<br />
fait au moins 300 000 morts chez les arbres, chez<br />
leurs amis, nul ne peut le dire. Si, tous les nécrophages,<br />
mais ils sont encore plus discrets que les
employés des Pompes Funèbres Générales, c'est<br />
tout dire.<br />
Aujourd'hui nous avons de magnifiques arbres,<br />
majestueux, de véritables œuvres d'art de la nature.<br />
Mais regardez bien, l'histoire n'est pas finie, aucun<br />
règne n'est éternel. Ce vieux hêtre est mourant, ces<br />
champignons sur son tronc indiquent que son<br />
temps est compté. Son voisin, regardez sa cime<br />
clairsemée et descendante, ses bouts de branches<br />
secs, lui aussi est sénescent et va doucement vers sa<br />
mort. Regardez au sol, ils ont failli à leur rôle, pas<br />
le moindre semi, ils n'ont pas de descendance, que<br />
s'est il passé ? Ceci est une autre histoire. Rien n'est<br />
joué. Qui va venir les remplacer ? Peut-être les<br />
saules, les trembles ou les bouleaux qui sont des<br />
essences pionnières, spécialisées pour occuper les<br />
places laissées libres. Elles prépareront le terrain<br />
pour d'autres essences dites sciaphiles (14) et plus<br />
longévives. Quelles vont être à nouveau les guerres<br />
qui vont se dérouler, qui va en sortir vainqueur ?<br />
Pour le savoir, il suffit de revenir d'ici un siècle. Ah,<br />
mince, dans un siècle… Je me demande parfois si<br />
les arbres n'ont pas inspiré quelques idées meurtrières<br />
à Agatha Christie et inspiré Carol Smith pour<br />
« Petit meurtre en famille » ?<br />
« Promenons nous dans les bois pendant... » Non,<br />
Noonn, Nonnnnnn !<br />
Petit et succinct glossaire dont certains noms pourrons<br />
par la suite donner lieu à un article.<br />
1) La famille des fagacées regroupe les chênes, les<br />
hêtres et le châtaignier.<br />
2) La forêt après une coupe à blanc étoc passe par<br />
différents stades de croissance, ceci dans le cas<br />
d'une forêt de chênes dite équienne, c'est dire où<br />
tous les sujets ont le même âge. Si le sylviculteur<br />
opte pour le semis nous aurons : le semis, puis le<br />
fourré les arbres ont entre 1 à 2 m de hauteur la<br />
parcelle est difficilement pénétrable, ensuite le<br />
gaulis : les arbres ont une quarantaine d'années et<br />
une quinzaine de cm de diamètre à 1,30 m du sol.<br />
Puis vient ensuite le perchis : les fûts dépassent une<br />
Page<br />
21<br />
vingtaine de cm de diamètre et atteignent 7 à 8 m<br />
de haut. Enfin arrive la futaie qui, elle aussi, a<br />
différents noms. De plusieurs milliers d'arbres à<br />
l'ha au moment du semis, il n'en restera que 200 à<br />
250 au moment de la coupe finale.<br />
3) Les Mycorhizes sont une association symbiotique<br />
entre certains champignons et les parties souterraines<br />
de diverses plantes.<br />
4) Les antibioses sont une interaction biologique<br />
entre deux ou plusieurs organismes qui portent<br />
préjudice à au moins l'un d'entre eux ou bien une<br />
association antagoniste entre un organisme et les<br />
substances métaboliques produites par un autre. La<br />
relation générale entre un antibiotique et un organisme<br />
infectieux est une forme d'antibiose.<br />
5) Anhydride carbonique ou CO2 a un rôle très<br />
important dans la vie des plantes. Le sujet est vaste,<br />
trop, pour en parler en quelques lignes et pourra<br />
faire l'objet d'un prochain article.<br />
6) Ethylène gaz incolore et inodore, très réactif,<br />
constitué de 2 atomes de carbone et 4 atomes<br />
d'hydrogène. C'est un hydrocarbure insaturé.<br />
7) Terpènes, c'est une importante classe de composés<br />
organiques naturels. Ils résultent de la condensation<br />
de plusieurs molécules d'isoprène. Ils sont<br />
des constituants de senteur présents dans les huiles<br />
essentielles. Ce sont également des hydrocarbures<br />
avec de nombreux dérivés.<br />
8) Acide cyanhydrique extrêmement toxique ; il est<br />
produit naturellement par certains végétaux du<br />
genre Prunus comme dans les amandes amères, les<br />
noyaux de pêches, les feuilles de cerisier, de laurier<br />
cerise. Il peut être mortel par anoxie.<br />
9) Juglone composé aromatique que l'on trouve<br />
naturellement dans les feuilles, racines et écorces<br />
des plantes de la famille des juglandaceae, et particulièrement<br />
dans le noyer noir. Faire la sieste<br />
dessous les frondaisons d'un noyer peut donner<br />
des maux de tête<br />
10) La drupe est un fruit charnu à noyau ; dans le<br />
cas de l'if la chaire du fruit est comestible pour les<br />
oiseaux. La graine très toxique et très dure est<br />
rejetée sans être digérée. Ainsi les oiseaux contribuent<br />
à la propagation de l'if.<br />
11) Phloridzine et patuline, la phloridzine est présente<br />
dans l'écorce des arbres de la famille des
osaceae. Elle sert à faire des colorants jaunes et elle<br />
a une saveur sucrée intense. Sa toxicité persiste 2 à<br />
3 ans. Les vieilles racines en place libèrent de la<br />
phlorétine, du phloroglucinol et divers acides toxiques<br />
comme la patuline qui sont agressifs vis-à-vis<br />
des jeunes arbres.<br />
12) Coumarines : produit cristallin c'est une huile<br />
volatile qui a une analogie avec le camphre. Cette<br />
substance organique aromatique à odeur de foin<br />
fraîchement coupé. Elle est contenue dans des<br />
plantes inoffensives sauf en cas de récolte dans de<br />
mauvaises conditions où il y a prolifération de<br />
moisissures. La dicoumarine produite par l'action<br />
de ces organismes est un puissant anticoagulant<br />
provoquant des hémorragies internes sur la bétail<br />
et peut provoquer des hépatites aigus chez l'homme.<br />
Moralité : ne faites pas la sieste sur des tontes<br />
de gazon.<br />
13) Une essence sciaphile préfère les situations<br />
ombragées (gr.scia, ombre ; philos, ami).<br />
Pour aller plus loin, voir beaucoup plus loin...<br />
- Ecologie des peuplements structure et dynamique<br />
de la biodiversité de R. Barbaut éd. Masson<br />
- Ecologie forestière de Hans Jürgen Otto éd. Institut<br />
pour le développement forestier<br />
- Sylviculture T 2 la gestion des forêts irrégulières et<br />
mélangées de Jean-Philippe Schütz éd. Presse polytechniques<br />
et universitaires romandes<br />
- Dictionnaire de botanique de Bernard Boullard<br />
éd. Ellipses<br />
- Dictionnaire essentiel d'écologie de Jean Touffet<br />
éd. Ouest France<br />
- Dictionnaire étymologique de botanique de François<br />
Coulplan éd. Delachaux et Niestlé<br />
- Tous les livres de Jean-Marie Pelt<br />
Page<br />
22
Autour du torque<br />
Autour du torque pour ne pas parler à torque et à<br />
travers. Cette réflexion n’est qu’un point de départ<br />
où les sujets et les pistes s’enchaînent et s’entremêlent.<br />
ne sont pas toujours heureux. L'emploi de toute<br />
méthode avec un port d'objet demande une recherche<br />
approfondie, mais ce n'est pas le but de ce texte.<br />
Il y a quelques années, au journal télévisé de la 2,<br />
on nous révélait que l'hôpital de Rambouillet, dans<br />
un but de réduire les maladies nosocomiales, se<br />
mettait à l'utilisation du cuivre pour ses rampes<br />
d'appui, prises de courant, etc. Je remarquai au<br />
passage qu'en France nous avons toujours une<br />
guerre de retard par rapport à d'autres pays, puisqu'en<br />
Grande Bretagne et en Irlande cela fait<br />
plusieurs années que des essais concluants ont été<br />
réalisés.<br />
Le cuivre est connu depuis l'antiquité pour ses<br />
vertus médicinales et thérapeutiques. Je rappelle<br />
qu'il est antifongique (bouillie bordelaise), bactériostatique,<br />
qu'il favorise la mémoire, le sommeil,<br />
qu'il est bon pour les articulations, les muscles, les<br />
ligaments, contre l'arthrose, qu'il détruit les staphylocoques<br />
dorés et j'en oublie sûrement. Il est bon<br />
conducteur de la chaleur et de l'électricité.<br />
Pour la radiesthésie j'utilise des baguettes (rad<br />
master), une en laiton (alliage de cuivre et de zinc),<br />
c'est encore le cuivre pour sa conductibilité, et une<br />
en fer doux. Deux métaux différents pour augmenter<br />
la différence de potentiel, cela après avoir repéré<br />
leur polarité pour les accorder avec celle de mes<br />
mains, mais là, c’est une autre histoire.<br />
Pour certains maux, il peut être utile d'employer<br />
des colliers, des bracelets ou des ceintures faits de<br />
tresses de fils de différents métaux, mais surtout de<br />
cuivre. Un collier ou une ceinture agit sur tout<br />
l'être. Cela a donné lieu à certains commerces qui<br />
Page<br />
23<br />
Ces colliers, bracelets et ceintures sont en fait des<br />
circuits oscillants, et l'on en revient aux travaux de<br />
Georges Lakhovsky entre autre. Ces circuits ont<br />
pour effet de régulariser le champ oscillatoire et de<br />
rétablir un équilibre des polarités aussi bien à<br />
l'intérieur qu'à proximité. L'oscillant est également<br />
un régulateur d'énergie, libérant celle en excès et en<br />
captant lorsqu'il en manque. De par ses constituants<br />
il joue un rôle d'antenne. Ces objets étant<br />
ouverts ou reliés par diélectrique dans certains cas,<br />
ils font automatiquement penser à nos torques.<br />
Nos glorieux aïeux Druides, fins observateurs et<br />
radiesthésistes, n'auraient-ils pas vu dans le torque<br />
en bronze (alliage de cuivre à 60 % minimum et<br />
d'étain) plus qu'un objet de prestige ? D'autre part,<br />
chaque forme étant « informante », par tous les<br />
atomes, tout est en relation avec tout. Donc le port<br />
en conscience du torque manifestera une convergence<br />
électromagnétique avec toutes les ondes qui<br />
en émanent et une mise en relation avec les nôtres.<br />
Les ondes de forme émises ont leur importance,<br />
ainsi que les gravures faites sur les objets et les
ondes générées par les artisans lors de la fabrication<br />
de ces objets. Si un objet est consacré par un rituel<br />
d'autres ondes viennent l'imprégner. Des torques<br />
bouletés ou à tampons diffuseront mieux l'énergie<br />
que ceux avec une tête de loup et sans avoir une<br />
onde de forme agressive.<br />
Porter un Torque n’est pas si anodin qu’il y<br />
paraisse à première vue. Hors la symbolique, la<br />
tradition, l’objet sacerdotal et de prestige, le Torque<br />
est un circuit oscillant. Qu’il soit acheté dans un<br />
magasin ou fait maison avec un câble d’alimentation<br />
électrique en cuivre torsadé et des embouts de<br />
tringle à rideaux en laiton, son fonctionnement<br />
reste identique. Alors pourquoi et comment cela<br />
fonctionne-t-il ? Pourquoi peut-il être bénéfique<br />
pour le porteur ?<br />
Nous avons déjà quelques indications en regardant<br />
le Dieu Cernunos sur le chaudron de Gundestrup.<br />
Il lève son Torque vers le ciel, comme une<br />
antenne, il est ainsi émetteur et récepteur. Il est en<br />
prise avec les ondes cosmiques et l’Ether. Les<br />
animaux présents à ses côtés n’ont-ils pas un double<br />
sens ? Des animaux sauvages, certes, dont il est<br />
le Dieu, mais aussi ne représentent-ils pas les<br />
anciens noms celtes des étoiles et constellations<br />
(voir le livre de Raimonde Reznikov). Il peut ainsi<br />
se recharger, mais aussi envoyer. Quant à sa main<br />
tenant le serpent, ne serait-ce pas une représentation<br />
et une maîtrise du magnétique, donc du tellurique,<br />
de la vouivre ? Les deux extrémités de son<br />
Torque son terminées par une boule ou boule<br />
aplatie, ce qui permet à l’énergie de se diffuser plus<br />
largement. Pour ceux et celles qui savent mettre en<br />
vibration des menhirs ou des églises (celles qui sont<br />
bien construites), à partir de là, bien des voies sont<br />
ouvertes… Mais cela demande une expérience certaine.<br />
Page<br />
24<br />
Nous pouvons diviser cette réflexion en deux<br />
principaux chapitres. En premier, l’objet, les matériaux,<br />
la symbolique, les gravures, l’histoire.<br />
En second, l’étude du corps humain en partant de<br />
l’atome et des différentes ondes qui sont émises et<br />
reçues par le corps, donc les informations qu’elles<br />
véhiculent et comment elles se transmettent.<br />
Chacun de ces chapitres pouvant facilement être<br />
divisé en sous-chapitres.<br />
Il me paraît intéressant de souligner que tous corps<br />
ou toute forme étant polarisé + et –, le torque l’est<br />
également. Donc avant de le porter, il est intéressant<br />
de repérer celles du torque pour les accorder<br />
avec les siennes. Dans le cas d’un torque multi<br />
brins de fabrication « maison », il est important de<br />
repérer les dites polarités, afin que lors de l’assemblage<br />
tout soit en accord et la torsion doit se faire<br />
dans le bon sens, solaire bien sûr.<br />
Selon l’état vibratoire, ou la et les, pathologies du<br />
porteur des fils de différents métaux, de différentes<br />
longueurs et de différents diamètres peuvent être<br />
assemblés et la, nous faisons un pas vers la métallothérapie.<br />
Un tel objet ayant une action sur le vivant,<br />
il faut également rechercher le temps pendant<br />
lequel cet objet doit être porté et les heures optimales.<br />
Tous ces objets, qu’ils soient fabriqués pour un<br />
porteur précis ou acheté dans le commerce, sont<br />
strictement personnels. Toutes ces recherches se<br />
font par radiesthésie et avec un contrôle régulier du<br />
porteur afin d’éviter des effets secondaires gênants.<br />
En plaçant un petit sachet contenant un médicament<br />
ou son témoin sur le pôle positif du torque,<br />
celui-ci émet sur la longueur d’onde du médicament.<br />
L’information se propage sur le porteur et<br />
doit agir comme une prise normale. Là aussi, il y a<br />
lieu de faire les recherches nécessaires avant de<br />
mettre en place ce dispositif. Ce type de pratique,<br />
comme d’autres en radiesthésie, nous amène au<br />
théorème de Bell (peut-être) et aux travaux de bien<br />
des chercheurs, physiciens, biologistes, neurologues<br />
etc. Ces circuits peuvent être utilisés également<br />
sur des plantes ou des animaux. Mais comme le<br />
torque est un émetteur-récepteur et que nous baignons<br />
dans une multitude d'ondes, téléphonie,<br />
radio etc., il est important de voir quel est le<br />
bénéfice réel du porteur. Il faut vérifier le taux
vibratoire avant le port et pendant. Des planches de<br />
radiesthésie, issues du livre « Circuits oscillants et<br />
forces magnétiques » des éditions Servranx sont<br />
particulièrement intéressantes. Deux petites expériences<br />
:<br />
1) Prenez le taux vibratoire d'une pierre par exemple,<br />
puis prenez votre torque dans la main droite<br />
dans la même position que Cernunnos. Posez votre<br />
main gauche sur la pierre. Au bout de quelques<br />
secondes vous allez sentir votre torque « vivre » dans<br />
votre main droite, pousser, puis s'abattre. L'énergie<br />
est passée, reprenez le taux vibratoire de la pierre…<br />
La même chose est possible sur une douleur pour<br />
la diminuer.<br />
2) Debout, votre torque en main comme indiqué<br />
plus haut, la main gauche en antenne vers le bas,<br />
avancez. Dès que vous passerez sur un courant<br />
d'eau il s'abaissera.<br />
Pour ne pas être trop long sur le sujet, permettezmoi<br />
de vous renvoyer aux travaux de Jean Charon<br />
sur la mémoire du passé localisée dans les électrons,<br />
du biologiste R. Sheldrake sur les champs<br />
informationnels, les travaux d’Einstein, Podolski et<br />
Rosen sur la résonance des ondes porteuses, ainsi<br />
que les travaux d’E. Pinel, de J. Bousquet chercheur<br />
honoraire au CNRS et de bien d’autres.<br />
Vous trouverez des informations très intéressantes<br />
reprenant en partie leurs travaux et d’autres sur<br />
deux sites : www.amessi.org et www.arsitra.org .<br />
Si ce type de recherche vous intéresse, je suis prêt<br />
à collaborer ou à échanger des informations.<br />
Et si le torque était bientôt vendu en<br />
pharmacie ?<br />
Tout ceci pour vous dire qu'il y a encore beaucoup<br />
de choses à découvrir à propos du torque.<br />
Tout dans l’univers étant constitué de vibrations,<br />
d’énergie, et nous ne faisons pas exception à la<br />
règle. Nous sommes conçus comme des émetteursrécepteurs.<br />
Page<br />
25
Gemmotherapie<br />
Thérapie par les bourgeons, jeunes pousses et<br />
radicelles.<br />
Le terme de gemmothérapie provient du latin "gemmae"<br />
qui signifie à la fois "bourgeon" et "pierre<br />
précieuse". C'est pour cela que ce terme est utilisé à<br />
la fois pour la thérapie par les pierres et minéraux<br />
et pour la thérapie par les bourgeons, jeunes pousses<br />
et radicelles (tissus embryonnaires végétaux).<br />
C'est donc cette branche de la phytothérapie que<br />
je vous invite à découvrir ici.<br />
La phytothérapie nous permet d'accéder à une<br />
multitude de propriétés thérapeutiques des plantes<br />
mais la gemmothérapie a cet aspect particulier de<br />
s'intéresser aux tissus embryonnaires végétaux.<br />
Alors, on peut se demander quels intérêts renferment<br />
ses "bébés cellules" qui justifient que l'on en<br />
ait fait une discipline particulière...<br />
Les bourgeons, jeunes pousses et radicelles contiennent<br />
des cellules indifférenciées qui correspondent<br />
en quelque sorte aux cellules souches chez<br />
l'animal. Après différenciation, elles peuvent donner<br />
naissance à une plante entière et sont capables<br />
de se différencier suivant les besoins. Elles sont<br />
donc riches de tout le potentiel thérapeutique de la<br />
plante mais aussi d'une énergie vitale fantastique<br />
qui leur permet de faire grandir la plante.<br />
Ces cellules contiennent une grande quantité d'information<br />
génétique, des minéraux, des oligo-éléments,<br />
des vitamines, des enzymes, des facteurs de<br />
croissance ou hormones végétales. Elles sont capables<br />
de s'adapter à leur environnement et suivant<br />
les conditions extérieures, la plante grandira différemment<br />
(s'il y a plus de vent, les racines et les<br />
branches seront plus fortes par exemple).<br />
La gemmothérapie reprend donc des aspects d'évolution<br />
et d'adaptation qui sont très intéressants du<br />
point de vue thérapeutique.<br />
La gemmothérapie, plus encore que la phytothérapie<br />
reprend la globalité des principes actifs de la<br />
plante qui forment un message complexe qui agira<br />
sur les plans physique, métabolique et émotionnel.<br />
C'est un moyen thérapeutique qui permet de nous<br />
rapprocher du monde végétal et de son interdépendance<br />
avec nous. Les hommes et les végétaux sont<br />
en relation subtile mais profonde. Quand la nature<br />
crée un trouble, elle nous donne souvent le remède<br />
végétal dans notre environnement proche, ainsi, là<br />
où vous trouverez des orties, vous trouverez aussi le<br />
plantain qui soulage des piqûres d'orties. C'est<br />
pour cela qu'il serait préférable de fabriquer nous-<br />
Page<br />
26
mêmes nos remèdes avec les plates qui poussent<br />
près de chez nous !<br />
Pour conserver toutes les propriétés des tissus<br />
embryonnaires avec suffisamment de subtilité, il est<br />
important de soigner la préparation des remèdes.<br />
Cueillette et préparation :<br />
La gemmothérapie utilise des bourgeons frais juste<br />
cueillis. Pesez-les et placez-les dans un bocal. Les<br />
bourgeons peuvent être remplacés par des jeunes<br />
pousses ou des radicelles suivant les plantes utilisées.<br />
Pour 100g de plante fraîche, comptez 400g de<br />
mélange contenant un tiers d'eau, un tiers d'alcool<br />
et un tiers de glycérine (il faut que le mélange<br />
couvre le volume des bourgeons, donc il sera<br />
parfois nécessaire d'en mettre un peu plus)<br />
Mettez à macérer à température ambiante pendant<br />
20 jours en remuant régulièrement.<br />
Choisissez une eau pure, si possible de source ou<br />
filtrée correctement. Faites au mieux pour trouver<br />
une eau de qualité mais sachez que c'est elle qui est<br />
le support de l'information vibratoire contenue<br />
dans le produit final.<br />
L'alcool doit être de bonne qualité, logiquement à<br />
96°. S'il est moins titré (puisque la vente d'alcool à<br />
90° est interdite en France), vous équilibrerez en<br />
apportant moins d'eau. Vous pouvez choisir une<br />
eau de vie ou tout autre alcool fort.<br />
La glycérine se trouve en pharmacie, sa vente est<br />
libre mais réglementée.<br />
Lorsque cette préparation a macéré 20 jours, filtrezla<br />
pour obtenir un Macérât glycériné.<br />
Utilisation :<br />
Comptez une goutte par année d'âge jusqu'à l'âge<br />
de quinze ans. Quinze gouttes par jour suffisent<br />
pour un adulte (fractionnées en deux ou trois prises<br />
par jour).<br />
Le Dr Pol Henry a développé la notion de phytosociologie<br />
végétale, c'est à dire qu'il respectait dans ses<br />
prescriptions la notion d'isolement ou de sociabilité<br />
des arbres dans la nature. Ainsi, pour lui, l'exemple<br />
du noyer qui est un arbre vivant isolé, se prescrit de<br />
préférence seul. On donc retrouve cette notion de<br />
cohérence avec le règne végétal jusque dans l'utilisation<br />
des remèdes.<br />
Quelques exemples :<br />
Les propriétés de quelques remèdes de gemmothérapie<br />
seront résumées ici, le but n'est pas de faire<br />
un document exhaustif puisqu'il faudrait un livre<br />
entier mais plutôt de vous donner une synthèse<br />
avec quelques exemples . Pour de plus amples<br />
informations, consultez un ouvrage tel que "La<br />
phytoembryothérapie" du Dr Ledoux et G. Guéniot<br />
aux éditions Amyris.<br />
- Sapin (jeunes pousses) : solidité de l'os, croissance,<br />
stimule la formation des globules rouges, verticalité,<br />
fidélité, amitié.<br />
- Genévrier commun (jeunes pousses) : dépuratif du<br />
rein, détoxifie le foie, il fait baisser l'urée, l'acide<br />
urique et le cholestérol, il est protecteur et purificateur<br />
aussi sur le plan mental.<br />
- Pommier (bourgeons) : il a une action progestérone-like<br />
et est protecteur vasculaire, il régule le<br />
cholestérol, favorise l'introspection et l'utilisation<br />
de l'intellect au service de l'intuition.<br />
- Houx (jeunes pousses) : Combat la sclérose et les<br />
spasmes digestifs et nerveux, il apporte résistance et<br />
courage.<br />
- Saule blanc (bourgeons) : troubles de l'estomac,<br />
hypersexualité, stimule la fabrication des globules<br />
rouges, permet de sortir du désespoir.<br />
- Aulne glutineux (bourgeons) : anti-infectieux des<br />
muqueuses, circulatoire, aide aux grandes étapes de<br />
la vie, communication, échange avec soi-même.<br />
Page<br />
27
- Bouleau verruqueux (bourgeons) : Articulation,<br />
acidose, fait baisser le cholestérol, stimule le foie, il<br />
donne la force de démarrer et éclaire le chemin.<br />
- Chêne (bourgeons) : Soutient le système hormonal<br />
masculin, sénescence, donne la force de vie, la<br />
droiture, la tranquillité et l'enracinement.<br />
- Noyer (bourgeons) : Stimule les défenses naturelles,<br />
l'intestin, les muqueuses, la peau et le pancréas,<br />
aide à ouvrir la porte qui sépare la vie et la mort,<br />
apporte persévérance.<br />
- Tilleul (bourgeons) : calme le système nerveux et<br />
l'inflammation chronique digestive nerveuse, détoxifiant,<br />
éveille à la fidélité et à la clémence.<br />
- Peuplier (bourgeons) : protecteur artériel, prévient<br />
les thromboses, apporte la souplesse mentale.<br />
- Frêne (bourgeons) : agit sur les articulations et le<br />
rein en augmentant la diurèse, diminue l'excès<br />
d'acide urique, apporte la volonté et la capacité de<br />
choisir pour agir.<br />
- Sorbier (bourgeons) : Circulation lymphatique,<br />
congestion, circulation cérébrale, aide à l'adaptabilité,<br />
au service.<br />
- Aubépine (jeunes pousses) : régule le se système<br />
nerveux végétatif et le système cardiovasculaire,<br />
hypocoagulante, elle apporte l'adaptation, la protection<br />
et la capacité à l'amour.<br />
- Eglantier (jeunes pousses) : stimule l'immunité,<br />
grand remède pédiatrique de la sphère ORL et<br />
pulmonaire, donne la force pour se protéger de<br />
l'environnement aussi bien physiquement que<br />
mentalement.<br />
- Noisetier (bourgeons) : prévient les scléroses des<br />
systèmes respiratoire et circulatoire, fait baisser le<br />
cholestérol, hypocoagulant, stimule la production<br />
de globules rouges, apporte la sagesse, l'ouverture<br />
aux autres et la capacité d'aimer.<br />
- Cassis (bourgeons) : Anti-inflammatoire majeur,<br />
anti-allergique, cible les muqueuses et les séreuses,<br />
aide à se défendre, permet d'aller au combat. Il<br />
soutient également de nombreux autres remèdes de<br />
gemmothérapie dans leur action.<br />
- Vigne (bourgeons) : Inflammations articulaires et<br />
inflammations chroniques (peau, côlon, vasculaire),<br />
fait baisser le cholestérol, apporte la sagesse.<br />
- Bruyère (jeunes pousses) : soutient la fonction<br />
rénale et prévient l'acidose, purifie la pensée, aide à<br />
finaliser les choix.<br />
Page<br />
28
La nature, mais qu’est ce que c’est ?<br />
Peut être tout simplement tout ce qui vit, tout ce qui est, tout ce qui peut exister sans l’intervention de<br />
l’homme. Arbres, ruisseaux, insectes, animaux… et nous. Est-ce que l’air, le vent, les nuages sont<br />
vivant… en tout cas, ils sont importants. En plus d’être magnifique, la nature est vitale. Elle nous offre<br />
sa beauté permanente et nous permet de nous ressourcer. Une balade dans les bois, le contact d’un<br />
arbre, sont les meilleurs des réconforts. Tout comme les coccinelles, les alligators ou les châtaigniers,<br />
nous faisons partie de ce tout, de ce délicat et fragile équilibre.<br />
Juin<br />
Les jours sont longs, la nature profite de cette<br />
chaleur encore agréable pour se transformer en<br />
terrain de jeux. Partout, dans les prairies, au bord<br />
des étangs, la vie est à son apogée. Les linottes<br />
mélodieuses et les alouettes, en pleine période<br />
amoureuse, croquent dans les cerises, tandis que<br />
le faisan fait une dernière tentative pour assurer<br />
sa descendance, en s’aidant de son magnifique<br />
plumage. Autour des cours d’eau, les odonates<br />
sont de retour et n’ont rien à envier à leur<br />
cousines les libellules. Les chevreuils sont déjà en<br />
train de pouponner ; pendant ce temps, les<br />
insectes jouent à cache-cache autour des fraises et<br />
des groseilles ; les abeilles jettent leur dévolu sur<br />
la lavande, sans toutefois bouder les iris, les<br />
hortensias et les lauriers roses. Dans les champs<br />
les mulots jouent en sautillant, ils n’ont pas<br />
besoin de chercher les chenilles et mille-pattes,<br />
qui se multiplient à foison, mais attention à la<br />
belette qui veille ! Si d’aventure vous trouvez le<br />
temps de vous évader quelques instants dans un<br />
bois, asseyez vous pour profiter du silence… en<br />
fermant les yeux, vous serez surpris car ce silence<br />
n’est que légende, vous entendrez très vite les<br />
oiseaux dans les branches, les lézards se faufiler,<br />
les écureuils gambader, les insectes se<br />
disputer…dans un doux capharnaüm…et là,<br />
vous serez vraiment avec eux sur leur terrain de<br />
jeux.<br />
Juillet<br />
Toute la nature s’est mise au rythme des vacances.<br />
Seuls les tournesols travaillent. Ils sont prêts<br />
dès le premier rayon du soleil, le suivent toute la<br />
journée, jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière la<br />
colline ; le lendemain matin, ce seront les<br />
premiers au garde à vous pour une nouvelle<br />
journée de labeur, avec une rigueur militaire.<br />
Juste à côté, les petites fleurs roses des trèfles<br />
donnent l’impression d’avoir dansé toute la nuit,<br />
et ne daignent s’ouvrir qu’en début d’après midi;<br />
sans doute que les fées joueuses et les lutins<br />
facétieux les accompagnent sous la lune.<br />
Comment ne pas avoir envie de suivre ce rythme,<br />
quand on voit le chat dormir toute la journée et<br />
les lézards à la recherche du moindre rayon de<br />
soleil !<br />
Les grands arbres comme le chêne, veillent, tels<br />
les anciens de la forêt, ils arbitrent les querelles<br />
et conseillent les plus jeunes ; leur sagesse est<br />
une invitation à la méditation.<br />
Page<br />
29
Août<br />
Toute la nature est en sommeil, attendant le<br />
départ de la chaleur et l'arrivée des pluies. Les<br />
arbres souffrent de la sécheresse mais continuent<br />
à fournir notre oxygène quotidien, quoi qu'il<br />
arrive. Seule la cigale continue ses efforts inconsidérés<br />
pour enchanter notre été ; malgré sa vie<br />
éphémère, elle a à cœur d'accompagner le soleil<br />
sans relâche, pour notre plus grand bonheur.<br />
Les tomates aussi souffrent et demandent une<br />
attention de chaque instant ; les jardiniers ne<br />
peuvent que partager leur temps entre le jeu de<br />
cache cache avec le soleil et le travail demandé<br />
par leur plantation.<br />
Les insectes et les animaux ne s'éloignent pas<br />
beaucoup des cours d'eau ; à la nuit tombée,<br />
quand les cigales s'endorment, les petits et<br />
grands êtres vivants, à 4, 6 ou 8 pattes, à poils ou<br />
à plumes, se retrouvent au bord de la rivière et<br />
observent une trêve pacifique ; le mulot s'abreuve<br />
à côté du rapace. Pendant la nuit, les habitants<br />
de la forêt sortent de leur torpeur pour profiter<br />
de la fraîcheur nocturne.<br />
Les cigales<br />
Nous devrions être incollables sur la vie des<br />
cigales, et pourtant … focus sur la cigale !<br />
La cigale est un insecte de couleur brune ou<br />
verte, de 5 à 9 cm ; elle se nourrit de la sève<br />
d'arbres ou d'arbustes, qu'elle prélève avec sa<br />
longue trompe ; elle a 4 longues ailes transparentes<br />
avec des traits ou des points noirs.<br />
Les œufs sont pondus en été ; à la fin de l'été des<br />
larves en sortent et vont s'enfouir dans le sol<br />
pendant plusieurs années, jusqu'à 17 ans !<br />
La nymphe sort alors de terre et se fixe sur un<br />
tronc ou une pierre et commence sa dernière<br />
mue (mue imaginale) ; elle se transforme en<br />
insecte adulte (dit « parfait ») et abandonne sa<br />
chrysalide ; elle peut se reproduire pendant 1<br />
mois et demi avant de mourir.<br />
A partir de 25 degrés nous pouvons entendre le<br />
chant des mâles (la cymbalisation) qui attire les<br />
femelles.<br />
Dans nos contrées, la cigale représente les vacances,<br />
l'insouciance et la Provence ; en chine, on<br />
place dans la bouche des morts une cigale en<br />
jade, symbole de vie éternelle et de résurrection<br />
dans l'au-delà. La Grèce antique avait fait de la<br />
cigale le symbole de la musique et de la poésie,<br />
elle est l'attribut d'Apollon, dieu des arts. Platon,<br />
quant à lui, raconte dans Phèdre comment la<br />
cigale a été crée par les muses.<br />
Et bien, chantez maintenant !<br />
Joke<br />
- Panoramix, tu sais pourquoi les druides ne sont pas des<br />
adeptes du co-voiturage ?<br />
- Non ?<br />
- Parce que les Druides sacerdotaux<br />
Page<br />
30
La Source Divine de l tre :<br />
comment envoie-t-on la lumiere ?<br />
Tout simplement en la diffusant : pour bien<br />
répondre à cette question, il faut comprendre ce<br />
qu’est la lumière, quelle est la source de cette<br />
lumière. en s’interrogeant à savoir comment envoyer<br />
et diffuser cette lumière. Il faut déjà comprendre<br />
que nous sommes cette source de lumière. Tout<br />
ce que l’on diffuse, émane, partage, pense, crois etc.<br />
fait partie de notre lumière. Ce que nous émettons<br />
nous revient, c’est la loi de l’attraction.<br />
Il est important d’adhérer à cette juste vérité : tout<br />
est lumière, tout est la source divine de l’être. Ce<br />
qui veut dire en cet instant si vous êtes sous<br />
l’emprise de votre personnalité et Ego, vous émanez<br />
une lumière qui fait référence à ce que vous croyez<br />
et pensez être : ce monde est en réalité votre miroir.<br />
Quelle que soit la forme de conscience individualisée,<br />
celle-ci émet une lumière, envoie de l’information<br />
et, selon le niveau de cette conscience, celle-ci<br />
vit conformément à une réalité qui lui est propre.<br />
Tout provient de la source divine de l’Être, cette<br />
conscience divine Mère-Terre ; tout prend son<br />
Page<br />
31<br />
origine dans cette source créatrice, tout est orchestré<br />
par son intelligence divine. Vous croyez être cette<br />
conscience individualisée, mais en fait vous êtes<br />
cette Conscience Divine Mère-Terre qui se manifeste<br />
dans votre conscience actuelle en train de concrétiser<br />
son Plan divin, celui de transcender cette<br />
dualité pour vivre l’Unité dans l’aspect Mère-Terre.<br />
Quoi que vous pensiez ou croyez être, et peu<br />
importe votre conscience de cet instant présent,<br />
vous êtes la concrétisation de la source divine de<br />
l’Être. Si vous êtes sous l’emprise de votre personnalité<br />
et de l’Ego, c’est que vous êtes en train de<br />
vivre une transition. Ce message vous aidera à<br />
atteindre un autre niveau de conscience, vous permettant<br />
de vivre l’Unité tout en vous libérant des<br />
fausses croyances dues à la personnalité et l’Ego.<br />
Peu importe le nombre de vies, d’incarnations que<br />
vous avez vécues depuis cet instant présent, toutes<br />
ces expériences, tout ces apprentissages, toutes ces<br />
leçons, tout ces karmas, n’avaient qu’un but – celui<br />
de transcender votre Ego pour enfin prendre connaissance<br />
de votre véritable source de lumière, celle<br />
de l’Être.
Comme je vous le disais, vous n’êtes pas juste une<br />
forme, ayant une conscience dominée par l’Ego et<br />
la personnalité. Comprenez-vous que la lumière<br />
que vous émanez fait votre réalité, est le contenu de<br />
votre conscience, comprend ces mots : un esprit<br />
saint dans un corps sain. Lâchez prise de toute cette<br />
dualité, tout fait UN. Ce que vous faites à votre<br />
prochain, vous vous le faites à vous aussi. Prenez<br />
conscience que l’Être est la manifestation et la<br />
concrétisation de tout ce qui est, il est dans toutes<br />
les dimensions universelles, dans tous les Univers,<br />
rien n’y échappe car tout est sa conscience, tout est<br />
sa création.<br />
source de l’Être, juste ÊTRE. Juste Être dans la<br />
lumière de l’Un, tout et chacun évoluant tous<br />
ensemble dans le même vaisseau Mère-Terre. Vivez<br />
l’Unité, l’Éveil, découvrir la lumière qui libère de la<br />
dualité.<br />
Ouvrez-vous à cette source divine de l’Être, abandonnez-vous<br />
à sa Divine Conscience, dont sont<br />
issus les Divinités, comprenant tous et toutes qui<br />
ont transcendé leurs consciences individualisées<br />
dans la Divine Conscience, ayant tous la même<br />
lumière commune, mais exprimée selon la couleur<br />
de chacun.<br />
Vous, qui lisez ce texte en cet instant, vous avez<br />
votre propre couleur, votre propre vibration sonore<br />
: déjà vous êtes en train d’envoyer votre lumière.<br />
Rien ne vous empêche d’accéder à la source divine<br />
de l’Être et d’émettre cette lumière d’Unité et de<br />
l’Amour Absolu. N’oubliez pas que tout est votre<br />
miroir : élevez vos pensées, contentez-vous de voir<br />
ce tout comme un seul et même Être, et diffusez<br />
tout votre amour. Utilisez votre imagination et<br />
voyez que ce tout est baigné en permanence dans<br />
l’amour et l’abondance, qu’il n’y a plus de dualité,<br />
que tous et toutes vivent le parfait bonheur.<br />
Ainsi votre esprit baignera dans cette haute<br />
fréquence où tout est Unité et Amour. Cela<br />
changera votre façon de voir cette réalité, la façon<br />
de vous voir, c’est ainsi que vous diffuserez,<br />
illuminerez tout de votre lumière, vous montrant le<br />
vrai miroir de ce que vous êtes, la source divine de<br />
l’Être, cette Conscience Christique Mère-Terre.<br />
Regardez-vous dans un miroir et cela vous en dira<br />
long sur votre lumière émise. Si vous êtes dans<br />
l’amour, vous ne verrez que la perfection. Sinon,<br />
vous êtes en train de faire cette transition : c’est que<br />
vous ne l’avez pas encore intégré. Quoi qu’il en<br />
soit, vous êtes la Source Divine de l’Être et vous êtes<br />
sur le chemin pour y parvenir. Tout retourne à la<br />
Page<br />
32
Les anciens temples dans les Orcades<br />
Est-ce ici que tout a commence, il y a 5000 ans ?<br />
Neil Oliver explore la découverte d’un temple<br />
vieux de 5000 ans dans les Orcades.<br />
Érigé 500 ans avant Stonehenge, le temple a<br />
donné lieu à des pensées nouvelles quant aux<br />
croyances des populations néolithiques, mettant la<br />
carte de la Grande-Bretagne de l’antiquité sens<br />
dessus-dessous.<br />
l'Anneau de Brodgar, les Pierres de Stennes, et le<br />
tombeau de Maes Howe - étaient "<br />
".<br />
Le site immense est resté intacte jusqu’aujourd’hui,<br />
serti dans un des paysages anciens les plus<br />
importants du monde.<br />
Il y a eu quelques<br />
trouvailles incroyables,<br />
dont la découverte d’un<br />
décor pariétal peint du<br />
Néolithique, voire des<br />
pigments et des pots de<br />
peinture utilisés par les<br />
artistes d’alors.<br />
Alors qu'une vaste collection d'objets anciens<br />
reflètent une société complexe et culturellement<br />
riche, les archéologues ont également découvert que<br />
les trois grandes structures monumentales de l'île -<br />
Page<br />
33
Lanimal dans la tradition druidique<br />
Les figurations animales sont nombreuses dans la<br />
tradition druidique. En aborder le sens et la portée<br />
est un travail complexe de reconstitution. C’est<br />
néanmoins ce que nous tenterons de faire dans les<br />
articles qui suivront. Ces derniers se présenteront<br />
sous forme de « fiches » abordant un à un les<br />
animaux qui semblent avoir une fonction majeure<br />
dans notre voie.<br />
Se pose dés lors la question du choix de ceux-ci.<br />
Pour éviter le hors sujet, nous ne prendrons en<br />
considération que les animaux dont la représentation<br />
est attestée dans les artefacts : par exemple la<br />
numismatique , la statuaire ou encore sur les objets<br />
anciens .. Nous aborderons également ceux qui<br />
sont présents dans les textes du mythe qui nous<br />
sont parvenus.<br />
Donc point d’éléphant ou de kangourou !<br />
Un certain nombre de difficultés se présentent<br />
néanmoins.<br />
La première est sans doute celle liée à la nomenclature,<br />
la culture et la langue. Selon certains spécialistes<br />
du sujet il semblerait que le mode de<br />
désignation des espèces animales ait été différent de<br />
celui qui nous est familier aujourd’hui .<br />
Ainsi là où nous percevons une différence entre<br />
des cervidés et des bovins, on nous suggère que les<br />
anciens celtes désignaient ces deux espèces comme<br />
« » . par exemple nous<br />
invite à considérer comme spécifique la nature de<br />
l’animal, son âge, sa taille, le fait qu’il soit sauvage<br />
ou domestique … chacun de ces attributs ayant un<br />
sens spécifique dans les dialectes celtiques ( indoeuropéens)<br />
. Termes spécifiques donc sens particuliers.<br />
Introduction<br />
Page<br />
34<br />
L’interprétation des symboles, images, analogies,<br />
devra, si nous souhaitons affiner notre compréhension<br />
des présupposés anciens, tenir compte de cette<br />
donnée. Dans le cas précité à titre d’exemple, nous<br />
devrions supposer un lien analogique entre l’image<br />
d’un cerf et celle d’un taureau. En revanche nous<br />
devrons peut être souligner dans un texte le caractère<br />
distinct entre un jeune animal et un animal<br />
mature. Cela met en lumière la difficulté à aborder<br />
une spiritualité ancienne sur la base de la pensée<br />
moderne. Difficulté d’interprétation qui ne vaut pas<br />
que pour la symbolique animale.<br />
Il faudra sans doute et pour les mêmes raisons<br />
remettre en question, (sous peine de mésinterprétation<br />
) les attributs et fonctions que nous attribuons<br />
à ces animaux. A titre d’exemple, il est probable<br />
que le moderne verra dans le chien un animal<br />
fidèle, obéissant, loyal. Dire de quelqu’un qu’il est<br />
chien aura sans doute des connotations péjoratives.<br />
Loin de là, le celte ancien y trouvera tous les<br />
attributs du guerrier ( ).<br />
Ainsi l’évocation traditionnelle de l’animal ne peut<br />
se faire qu’en référence à un contexte culturel,<br />
mythologique, linguistique.<br />
Nous verrons que la métaphore ou le symbolisme<br />
animal s’emploie à définir plusieurs fonctions.<br />
C’est l’animal auxiliaire, l’animal psychopompe,<br />
l’animal avatar divin, l’animal comme substitut du<br />
Dieu ou du héros, l’animal comme symbole « autonome<br />
» ou encore l’animal lié aux rites comme le<br />
seront les animaux désignés pour le sacrifice ou la<br />
divination chez les anciens . Mais aussi les symboles<br />
animaux que nous utilisons dans nos rites pour<br />
désigner les « orients » de notre cercle.
L’image animale comme personnification de principes<br />
élémentaires et psychologiques sera habituellement<br />
le premier contact du druidisant actuel.<br />
Sans constituer pour autant une pratique universelle<br />
il est acquis dans nos rites de désigner un<br />
symbole animal à chaque quadrant et partant de là,<br />
de construire plus ou moins consciemment un<br />
système d’analogies et de correspondance qui lui<br />
sera inféodé.<br />
Il sera néanmoins profitable de nous interroger sur<br />
le sens et le bien fondé de ces symboles.<br />
Ainsi, si le saumon lié à l’eau, le faucon lié à l’air<br />
sont des objets métaphoriques dont nous percevons<br />
facilement le bien fondé. Ne serait ce qu’en<br />
lien avec le milieu où évoluent ces animaux. L’attribution<br />
de l’Ours à la Terre et au nord demandera<br />
à être médité. Pourquoi l’ours au nord ? Pourquoi<br />
le Nord lié à la Terre ?<br />
Pour mémoire, cet automatisme que nous partageons<br />
n’est pas universel. Certains collèges druidiques<br />
désignent les résonances « Terre » à l’Ouest,<br />
et les résonances « Eau » au nord. Et ils ont de<br />
bonnes raisons ( balance des éléments) pour le<br />
faire. De même que ceux qui se basent sur l’influence<br />
des « vents dominants « ou de la « Lumière » ont<br />
de bonnes raisons pour faire ce qu’ils font. L’intelligence<br />
du sens permet d’éviter les guerres de<br />
chapelle. Mais pourquoi l’Ours ? Ou l’Ourse ?<br />
Nous pourrions justifier cela en référence à la<br />
constellation de l’Ourse … Référence astronomique<br />
et astrologique qui à nouveau s’appuie sur un cadre<br />
culturel précis. L’imagerie liée aux constellations,<br />
bien que millénaire et presque universellement<br />
partagée de nos jours est une projection culturelle<br />
qui attribue une forme et une cohérence à une suite<br />
de points lumineux dans le ciel qui eux mêmes<br />
désignent une topique de sens ou d’influences.<br />
Ainsi nous pourrions imaginer que le Saumon, le<br />
cerf, le faucon désignent pour leur part une suite<br />
astrologique ancienne dont nous avons perdu les<br />
clefs (<br />
).<br />
latitudes, à l’expression cyclique de la lumière qui<br />
oscille entre cosmique et tellurique. Nous touchons<br />
du doigt la difficulté de l’interprétation de nos<br />
symboles.<br />
A tout cela une approche de type chamanique<br />
viendra apporter son pesant d’informations. L’influence<br />
animale y est perçue comme agissante. Ce<br />
sont les auxiliaires ou « alliés » que nous évoquions<br />
plus avant. La rencontre avec l’Esprit animal, porteuse<br />
d’émotion, d’intuitions et de force viendra un<br />
peu plus troubler notre rationnel. Mais après tout<br />
est ce que le rationnel constitue l’axe de cette<br />
approche ? Sans doute non. Il est possible d’aborder<br />
l’esprit animal de cette manière. C’est une<br />
approche qui porte ses propres cohérences mais<br />
qu’il conviendra d’aborder avec la plus extrême<br />
lucidité notamment en ce qui concerne nos propres<br />
projections, elles même liées au terrain culturel.<br />
Une certaine prudence s’imposera, non sur le fait<br />
de la rencontre qui est factuelle, comme le serait la<br />
rencontre au décours d’un rêve, mais dans l’analyse<br />
que nous en ferons.<br />
C’est tenant compte de ces difficultés et préalables,<br />
que nous aborderons la question de l’animal<br />
dans la tradition celtique.<br />
Aborder ces questions c’est aborder la question du<br />
symbole. Polysémique par essence. Il n’est pas licite<br />
quoique nous y inclinent nos habitudes de réduire<br />
le symbolique dans un signifiant figé.<br />
La figure animale restera toujours complexe, riche<br />
et sans doute fortement ancrée dans notre structure<br />
psychique. Ce Monde là est à découvrir sans cesse<br />
car il parle de nos profondeurs, de nos instincts, de<br />
nos forces et faiblesses.<br />
Nous y verrons les liens du vivant et peut être<br />
reprendrons nous conscience de notre propre animalité.<br />
La désignation du cerf comme porteur du Feu peut<br />
nous interroger tout autant. Pourquoi le cerf ?<br />
Certes il semble acquis d’en faire un principe<br />
solaire. Mais il est aussi, et de facto lié sous nos<br />
Page<br />
35
Broceliande<br />
André Goudin, ami né en Brocéliande, va nous présenter<br />
au fil de nos <strong>Menhir</strong>s, les différents lieux notés sur cette<br />
carte.<br />
Page<br />
36
Après ces moments inoubliables partagés lors de notre rencontre de Beltaine, La Clairière Sterenn ar<br />
Rho-Du vous propose de nous retrouver en Bretagne pour partager quelques jours autour de Samain.<br />
Nous vous proposerons entre autre :<br />
- Découverte de lieux sacrés associés aux 4 dragons<br />
- Atelier géobiologie<br />
- Atelier Feng Shui<br />
- Conférence Energie de l'Eau et rite de purification<br />
- Rite de Samain<br />
- Rite aux ancêtres de nos lignées par Bran Du<br />
+ .......<br />
Le programme n'est pas encore totalement bouclé, ne sachant pas encore qui sera présent.<br />
Concernant les hébergements, il y a sur Bieuzy les Eaux un gîte de 8 personnes et un rando-plume,<br />
d'autres gîtes et chambres d'hôtes sont aussi dans le secteur et je pourrai vous en communiquer les adresses.<br />
Pour les repas, vous trouverez sur Melrand de quoi vous préparer le repas du midi. Nous ferons appel à<br />
un traiteur et louerons une salle. Je ne peux donc pas vous donner immédiatement un coût. Mais nous<br />
ferons en sorte que le budget soit aussi serré que possible.<br />
L'important aujourd'hui est de savoir quels seront les participants potentiels afin de me lancer dans cette<br />
organisation et pouvoir vous communiquer le plus rapidement possible les coûts et un programme définitif.<br />
Merci de me contacter à jacq.annick.bzh@gmail.com si vous êtes intéressé.<br />
Fraternellement, Dianann<br />
Page<br />
37
Le Souffle de l’Ourse<br />
Calendrier des célébrations en forêt de<br />
Mormal (59)<br />
Lughnassad<br />
Alban Elfed<br />
Samain<br />
Les Etoiles d’Artio<br />
Calendrier des célébrations en Alsace :<br />
<strong>Lugnasad</strong><br />
Alban Elfed<br />
Samain<br />
Bugale Lou<br />
Calendrier des célébrations en Bretagne<br />
<strong>Lugnasad</strong><br />
Sterenn ar Rho Du<br />
Calendrier des célébrations en Bretagne<br />
<strong>Lugnasad</strong><br />
Alban Elfed<br />
Samain<br />
Le Chene et le Cerf<br />
Calendrier des célébrations en Alsace<br />
<strong>Lugnasad</strong><br />
Alban Elfed<br />
Samain<br />
La Source aux Fees<br />
Calendrier des célébrations en Bourgogne<br />
Page<br />
38
Les Etoiles d’Artio<br />
Sterenn ar Rho Du<br />
Le Souffle de l’ourse<br />
Bugale Lou<br />
Source aux Fees<br />
Le chene et le Cerf<br />
Riviere Chantante<br />
Contact au Quebec<br />
Page<br />
39