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Street photography Exibition 2018

Présentation des auteurs du 7ème festival de la Street Photography de Courthézon

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courthézon<br />

FESTIVAL<br />

STREET PHOTOGRAPHY<br />

‘‘la photo de rue s’expose dans la rue’’<br />

Jean d’ALGER<br />

invité d’honneur de l’édition <strong>2018</strong><br />

du 29 juin au 26 août<br />

EXPOSITIONS<br />

www.photofeel.net<br />

Programme<br />

Edition <strong>2018</strong><br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 1


PhotOfeel <strong>2018</strong> page 2


Jean d’Alger,Invité d’honneur , France<br />

« Laisser moi sourire »<br />

Un portrait de l'artiste en lumière, Ou de la lumière sur le portrait de l'artiste.<br />

Sur sa fringale inassouvie d'images.<br />

Il bat le pavé inlassablement. Il se parcourt de nord en sud d'est en ouest.<br />

Dans le gris et le rose de la ville.Son regard comme une boussole.<br />

Il arpente l'asphalte avec son idée fixe. Instantanée. Saisir la scène au dehors.<br />

Du dehors au dedans cependant, pas de limites.<br />

Sa vie l'emporte dans la vie des autres.<br />

Anonyme ou accueillit ?<br />

Peu importe<br />

L'histoire est déjà saisie.<br />

Pamela ALVAREZ , Chili<br />

« Mirages »<br />

Ces photographies, qui nous montrent différentes formes de<br />

notre réalité, ont pour l’auteure un point de vue particulier.<br />

En effet, elle cherche à imiter sa propre vision de la ville, ce<br />

qu’elle voit de ses propres yeux. Ici, le but est de créer une<br />

nouvelle dimension au sein de la photographie.<br />

Cette dimension est créée grâce à l’architecture de la ville,<br />

et particulièrement grâce à l’utilisation de miroirs qui<br />

reBlètent des étrangers qui marchent dans les rues.<br />

Valoriser le quotidien de Paris et de ses habitants.<br />

Yves AUBOYER, France<br />

« Jeux de mains »<br />

Les lieux et les années passent, mais au fond, la condition<br />

humaine change-t-elle vraiment ?<br />

A chaque ville étape, son Leica capte ce qu’il voit et ce qu’il<br />

ressent, tant d’émotions, tant de sentiments traduits par<br />

des mots durs comme précarité, SDF, alcoolisme, drogue,<br />

mendicité, faim, petits boulots, handicap, dépendance,<br />

vieillesse, solitude…<br />

C’est le décor auquel nous sommes tous confrontés très<br />

fréquemment, voire en permanence, ce décor dans lequel<br />

nous ne faisons que passer, mais où certains vivent au<br />

quotidien.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 3


Gilles BERTOIA, France<br />

« (S)tefler »<br />

Le reflet est un sujet régulièrement utilisé en photographie.<br />

Il renvoie la lumière, la couleur, les formes, d’une manière différente. L’auteur<br />

a voulu y ajouter quelque chose de plus. Une histoire différente, un monde<br />

différent.<br />

A travers ses photos et ces reflets, il montre une autre vision de notre<br />

société, de notre monde. Les photos deviennent des portes vers une autre<br />

dimension.<br />

L’histoire change et l’imaginaire a toute sa place dans cette nouvelle<br />

construction.<br />

Daniel BESSON , France<br />

« Rue Clignancourt »<br />

Au pied nord de la Butte Montmartre, la rue Clignancourt.<br />

Un passage protégé pour piétons, créé du fait des travaux, est<br />

devenu le centre de gravité de cette animation. Zébrage jaune<br />

vif incontournable avec ses bornes fluorescentes, installé un<br />

beau matin, il a la particularité de sembler inviter les passants<br />

à faire un détour chez moi, en rez-de-chaussée sur la rue.<br />

Voilà ce qui m'a incité à pratiquer la "street <strong>photography</strong>"<br />

depuis ma chambre. Le "sujet" semble être venu à moi sans<br />

qu'il soit besoin de le solliciter.<br />

Jeff CHANE-MOUYE France<br />

« Hands tale »<br />

Cette série a été inspirée par le livre Human Fragment de<br />

Michael Ernest<br />

Sweet. L’auteur aime beaucoup sa vision très crue de New-<br />

York. Ses photos de parties de corps tronquées continuent de le<br />

hanter. Dans la rue, il est attiré par les<br />

gestuelles. Ces gestuelles sont souvent éphémères et<br />

disparaissent rapidement. Il voulait faire une série regroupant<br />

ces moments. Ce sera "Hands tale’’.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 4


Jean -Louis CROCHEPIERRE, France<br />

« Femmes sud coréennes »<br />

Seoul.Cette ville aux tours ultra modernes et ou les gens sont connectés en<br />

permanence a su conserver de vieux quartiers et ses « petits métiers ».<br />

Les marchés couverts, ou directement dans la rue, sont très populaires et<br />

très fréquentés. Ils sont quelques fois situés aux pieds des gratte-ciels.<br />

Les étals et les minuscules restaurants que l'on y trouve sont tenus très<br />

majoritairement par des femmes de tous les ages.<br />

L’auteur nous fait découvrir ces Femmes qui y travaillent durement, car<br />

Séoul est très froid en hiver. Celles qui sont à l’extérieur sont exposées à des<br />

températures qui atteignent régulièrement les -15°C ou -20°C, quelques fois<br />

les pieds dans la neige ou sur la glace qui recouvre les trottoirs.<br />

Véronique DANSAC-BON, France<br />

« Sans Toit »<br />

Dans la rue, leur «demeure», on les croise sans les voir ou sans vouloir<br />

les voir. Ils effraient car chacun sait que quiconque peut un jour se<br />

retrouver ainsi, sans domicile....Alors on tente de se cacher la vérité et de<br />

se détourner. Parfois ils partagent leur vie avec celui qui représente leur<br />

famille, leur frère, leur fils, leur ami... ce chien, seul complice, aimant,<br />

fidèle, protecteur...Ils vivent ensemble, à égalité...<br />

Essayant de surpasser ma timidité et ma crainte de les importuner ou de<br />

les blesser, j'ai tenté de témoigner, par une série de photographies, le seul<br />

moyen en ma possession, de ce fléau qui gangrène notre société.<br />

Alain DAUTY , France<br />

« Alter ego »<br />

Dans une société moderne envahie par les moyens de<br />

communication, et paradoxalement en mal de<br />

communication, la recherche désespérée de l'autre passe<br />

très souvent par la quête de cet "autre moi". Est-ce là une<br />

réalité plausible ou une sorte de miroir aux alouettes?<br />

Alter Ego est une série issue de multiples déambulations<br />

urbaines à la poursuite de cette altérité qui n'est peut être,<br />

au fond, qu'une recherche de soi.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 5


Philippe DESGRAUPES, France<br />

« Cheminots albanais »<br />

Vu depuis la France, le réseau férré albanais nest pas trés engageant: « les<br />

chemins de fer ne sont pas en bon état et il est fortement déconseillé de<br />

prendre le train », « Voyager sur les services HSH est une xpérience<br />

mémorable…… », « Vitesse maximum entre 35 et 50km/h….. »<br />

Tout cela a donner à l’auteur l’envie d’aller voir sur place.<br />

Certes les wagons et les gares sont d’un autre age, les horaires aléatoires,<br />

les train avancent à la vitesse d’un solex, mais les albanais sont tellement<br />

accueillants que l’auteur est tombé sous le charme, et s’est intérréssé aux<br />

cheminots passionnés par leur métier qu’ils exercent dans des conditions qui<br />

n’ont pas changé depuis la dictature.<br />

Philippe DURUISSEAU , France<br />

« Dans les vitrines»<br />

En ville, nous avons toujours l'impression que les personnages sur les affiches<br />

ou dans les vitrines nous regardent, c'est volontaire de la part des publicitaires,<br />

décorateurs, ou commerçants qui cherchent à interpeller, à attirer par un regard.<br />

Le but de l’auteur est de rendre "vivants" ces personnages et objets en les faisant<br />

interagir avec les passants et/ou le photographe. Une volonté de brouiller les<br />

pistes : oui, pour celui qui regarde l’image tout semble se mélanger, qui est vivant<br />

qui ne l’est pas ? Qui est dehors, qui est dedans ?<br />

Le photographe fait partie de la « trilogie interactive » mannequins, passants,<br />

photographe.<br />

Jean-Pierre DUVERGE, France<br />

« Cergy faces »<br />

Une image valant plus que de longs discours, j’ai décidé de montrer cette<br />

diversité humaine en photographiant des personnes anonymes qui pourraient<br />

être nos voisins, , le commerçant chez qui nous nous rendons quotidiennement,<br />

une personne qui passe dans la rue que vous regardez et qui vous regarde, un<br />

sourire parfois aussi. Je privilégie les visages parce qu’ils expriment l’être<br />

profond, le noir et blanc pour aller à l’essentiel et capter le regard, car c’est à<br />

travers lui que les humains communiquent : il est le portail de l’âme.<br />

Il ne s’agit plus de photogénie, mais de rendre compte de la beauté du genre<br />

humain à travers sa diversité.Si nous ressentons cette beauté, alors, en nous, se<br />

développe une éthique c’est-à-dire une morale libérée des contraintes sociales<br />

ou culturelles car comme le suggère François Cheng, « de l’émotion esthétique<br />

nait l’éthique » c’est-à-dire finalement la reconnaissance de l’Autre comme sujet.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 6


Gérad EYRAUD, France<br />

« Porte de Clignancourt »<br />

La Porte de Clignancourt est un quartier du 18 ème arrondissement de Paris<br />

où l’on rencontre une population d’origines très diverses. Sans doute parce<br />

qu’il est sensible aux différences, le photographe de rue que je suis aime<br />

mettre en images ces rencontres, tout comme on peut le faire en voyage<br />

dans un pays étranger. Mais plus qu’ailleurs la photographie de rue est ici<br />

délicate, d’autant que le quartier peut être le théâtre de petits commerces<br />

sans doute plus ou moins licites. Alors contrairement à ma pratique solitaire<br />

habituelle de la photographie de rue, dans un souci de discrétion, c’est en<br />

famille que je suis allé plusieurs fois à la Porte de Clignancourt sur le trajet<br />

des célèbres Puces de Saint-Ouen et la grande majorité des photos ont été<br />

faites sans visée.<br />

Denis FRESCHET, France<br />

« Massilia street»<br />

Les hasards de la vie m’on mené a Marseille , j’ai commencé a y faire quelques photos<br />

et passionné de streetphoto je suis tombé sous le charme de ce


Yoann HAUBOIS, France<br />

« Les gens qu’on ne voit pas »<br />

Journaliste-rédacteur pour le quotidien sportif L’Equipe, j’ai interviewé des<br />

inconnus, des célébrités, tendant le micro ou le crayon sans jamais trembler<br />

ou presque. Passionné de photographie depuis peu, j’ai totalement perdu<br />

cette assurance avec un appareil entre les mains et je me suis habitué à<br />

photographier, au Leica ou au Rolleiflex, la plupart du temps en noir et blanc,<br />

les ombres d’inconnus dans les rues de Paris, de Fès, de Bankgok, un bout<br />

de leur corps, un accessoire mais jamais leur visage… Ils me font penser à la<br />

chanson d’Anne Sylvestre, « Les gens qui doutent », ceux qu’on ne regarde<br />

pas toujours, qu’on oublie rapidement mais qui, au travers de leur silhouette<br />

en contre-jour, existent bel et bien. C’est en tout cas l’excuse que j’ai trouvée<br />

à ma timidité…<br />

Julie HIGOUNET, Etats-Unis<br />

« Tunels invisibles »<br />

Nous marchons en permanence sur un sol qui est en devenir, en transformation<br />

constante. Marquages, brisures, :issures, ornementations, nature qui tend à<br />

reprendre ses droits… les indices du passage du temps et de l’érosion de l’étoffe<br />

sous nos pas sont innombrables.<br />

Ces traces mémorielles de vie tout azimut peuplent notre champs de vision et<br />

semblent communiquer avec aisance d’un espace à l’autre, d’une rue à une autre,<br />

d’un pays à l’autre. Les liens qui unissent ces lieux, ces étoffes restent parfois i<br />

nvisibles au premier regard. Lors de mes passages intempestifs ici et là en<br />

Amérique du nord du sud et en Europe, je lie.. Je tisse et je réunie ce qui fait vie<br />

sous mes pieds. Ce qui me porte et me permet d’être au monde.<br />

Françis KODIA, Congo<br />

« Les petits métiers »<br />

Le social est la source de mon inspira1on, dans la rue chacun se<br />

débrouille pour gagner sa vie alors les pe1ts mé1ers qui ne<br />

demandent pas de spécialités sont pra1qués par la popula1on<br />

lambda.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 8


Gérard MATHIAS France<br />

«Surgir de l’ombre »<br />

L’objet de ce+e série est de saisir l’instant fragile où ombre et lumière hivernale se<br />

combinent dans une harmonie et une géométrie éphémères révélant au mieux ,non<br />

seulement les a>tudes et expressions des passants,mais aussi les couleurs et<br />

textures de l’environnement urbain dans lequel ils évoluent.<br />

Dans mes photos,ce sont souvent les ombres qui sculptent un visage,un corps,ou<br />

qui me perme+ent de souligner la texture d’une porte,d’un vieux mur ou de tout<br />

autre élément du décor urbain.<br />

Certains lieux chargés d’histoire se sont parCculièrement bien prêtés à la réalisaCon<br />

de ce+e série,comme les quarCers du Marais et du Palais Royal à Paris,ou les vieilles<br />

rues d’AnCbes et de Grasse,ou encore certaines places emblémaCques<br />

Eric MONVOISIN France<br />

« Dous solitaires »<br />

Tic tac, Cc tac, Cc tac…<br />

Marche, cours, avance, ne te retourne pas.<br />

Tu crois prendre de l’avance, Son mouvement est immuable<br />

Tu crois le maîtriser, Tu ne fais que le perdre. Tu crois le mesurer, le Cen est compté.<br />

Beau, sombre, ombrageux, ses humeurs te donnent des rides. Tu le crois ton allié, dans un<br />

duo improbable,<br />

Mais tu es solitaire, laisse le filer.<br />

On parle souvent de sa fin, la Cenne est proche.<br />

Quoi qu’il arrive, tu disparaîtras dans son souffle.<br />

Tic tac, Cc tac, Cc tac…..<br />

Ziad NAITADI Maroc<br />

« Mélancolies »<br />

Capter et aller au plus profond de l’âme humaine, c’est la seule chose qu’il<br />

cherche à atteindre en tant que photographe. Dans cette série de photos noires<br />

et brumeuses, il essaye d’exprimer son état d’âme en photographiant des<br />

personnages à qui il s’identi?ie et qui lui ressemblent émotionnellement –<br />

mélancoliques, seuls et isolés. En essayant de s’éloigner, d’éviter de montrer<br />

les expressions de visages et les portraits mais s’approchant d’eux et<br />

exprimant ces mondes intérieurs en plans très larges tout en se servant de<br />

l’atmosphère du paysage, la lumière et la composition<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 9


Cathy PAIN France<br />

«Under my window »<br />

L’idée de ce)e série s’est imposée naturellement à moi au cours d’une longue<br />

convalescence.<br />

Je n’étais, par la force des choses, plus pressée par le temps. Ce temps si précieux qui nous<br />

échappe dans la frénésie du quo?dien.<br />

Les journées passées à ma fenêtre à observer les gens qui défilent sous mes yeux. Imagier<br />

leur vie, leurs préoccupa?ons immédiates.<br />

Regarder chaque pas posés sur le sol, les rythmes, les couleurs, les ombres…<br />

Prendre le temps de regarder, tout simplement.<br />

Vincent PEAL , Belgique<br />

« La jungle de Calais »<br />

Le lundi 24 octobre 2016, commence le démantèlement de la "jungle". Plus de 1 250<br />

policiers et gendarmes sont déployés et plus de 280 nouveaux centres d’accueil et<br />

d’orienta?on ont été ouverts sur l’ensemble du territoire français.<br />

Le but : fournir une solu?on de relogement aux quelques 6 500 migrants qui vivent<br />

dans le bidonville pour leur perme)re, dans un second temps, de demander l’asile en<br />

France.<br />

Soudain le mercredi 26 octobre, scènes d'apocalypse, la Jungle de Calais s'est<br />

embrasée. Explosions, flammes impressionnantes, colonnes de fumées……….<br />

Christian PETER France<br />

« <strong>Street</strong> solitude »<br />

Les sta?s?ques tendent à démontrer qu’il y aurait cinq millions de français en situa?on<br />

de solitude en 2016.<br />

Pour autant, la solitude que l’on peut observer dans la rue n’est pas forcément synonyme<br />

d’isolement.<br />

J’ai moi-même dans mes errements photographiques, besoin de solitude pour m’aider à<br />

me concentrer sur l’écoute visuelle, ce qui me conduit sans doute à être plus sensible aux<br />

aspects de la solitude de mon environnement du moment.<br />

Qu’elle soit ou non liée à des situa?ons d’isolement social, force est de constater que la<br />

solitude est présente dans les rues, ce n’est pas forcément un phénomène nouveau mais<br />

peut-être inquiétant si le pourcentage est croissant…….<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 10


Alain POGGI France<br />

«Reflets impressionnistes »<br />

Depuis longtemps, je cherche à retrouver la vibra7on des impressionnistes<br />

dans la phpotographie. En 2000 je découvre le reflet. Et depuis, j’ai crée une<br />

série ou je ne photographie que le reflet de la réalité.<br />

Il me faut donc, une ville, un canal ou une rivière, et je croque ces situa7ons.<br />

quoi de plus éphémère qu’un reflet?<br />

Et pourtant durant un bref instant la réalité est représentée sur une surface<br />

réfléchissante.<br />

le but ets de fixer cet instant, de piéger le lumière.<br />

une façon de refléter la réalité avec ma propre sensibilité.<br />

Pascal RIVIERE France<br />

« Une bréve histoire de couple »<br />

Cette série raconte brièvement (en 10 photos) une histoire de couple,<br />

comme tant peuvent en vivre.<br />

J’ai cherché à réaliser une série montrant des moments de vie pleins<br />

d’émotions malgré l’absencede visage.<br />

Ces images ont été prises sur le vif, sans mise en scène ni complicité<br />

aucune de la part des « sujets», ceux-ci ignorant même ma présence<br />

Je n’ai pas non plus utilisé de drone ou autre « artifice ». Par contre, trouver<br />

des points de vue enplongée sur des scènes intéressantes m’a demandé<br />

des heures de repérage.<br />

Cédric SURLES France<br />

« Contres-jour »<br />

Arpenter les rues avec un appareil photo, c'est avoir les yeux bien<br />

ouverts, regarder différemment, attendre le bon moment, être<br />

toujours prêt à fixer l’instant.<br />

J'aime cette attente, en étant à l'affût, l'oeil aux aguets.<br />

On dit que photographier c'est écrire la lumière.<br />

La lumière ne peut exister qu'en s'opposant à l'obscurité.<br />

Dans la rue, les silhouettes qui se dessinent et témoignent de cet<br />

éternel combat entre ces deux forces.<br />

Cette série est donc essentiellement dédiée aux ombres mais aussi<br />

aux silhouettes.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 11


Michel Alain LOÜIS et Han WANG Chine<br />

« La capitale des décombres »<br />

Nuit du 18 novembre 2017. Xinjian, arrondissement de Daxing, Banlieu de<br />

Pékin.<br />

Un incendie ravage une pension des travailleurs migrants venus de<br />

l’intérieur du pays et qui sont employés dans des ateliers textiles proches.<br />

le bilan ets de 19 morts et 8 bléssés.<br />

le surlendemain du drame, les autorités invoquent des raisons de sécurité<br />

pour lancer dans toute la ville une grande campagne de 40 jours contre ce<br />

type de logement qui prétenduement ne respectent pas les normes.<br />

sous prétexte d’être expulsés de force, les familles n’ont que quelques<br />

heures à quelques jours à peine pour quitter leur logement ou l’eau et<br />

l’électrité sont rapidement coupés…………<br />

Courth’échelle<br />

« Photos de rue »<br />

Pendant les vacances d’hiver, du 26 février au 9 mars,<br />

chaque groupe du centre de loisirs de la pe?te sec?on au Cm2,<br />

a travaillé sur le projet « photo de rue ».A travers ce projet ils<br />

ont pu aborder la photographie de différentes manières :<br />

photomontage, le portrait, les ombres, la photo noir et blanc….<br />

Ils ont également fait un travail pour « PhotOfeel » avec<br />

différents thèmes comme : les fontaines et les statues<br />

de Courthézon, les ballons, le sport de rue et la fleur.<br />

Tout ce travail a été exposé et présenté aux parents lors du<br />

final des vacances d’hiver.»<br />

Accueil Jeunes<br />

« Art de rues »<br />

Les ados de l’ accueil jeunes ont choisi de mePre en avant le thème de la<br />

rue par l’intermédiaire d’un art qui ne laisse personne indifférent : le<br />

street art.<br />

Considéré par certains comme du vandalisme, par d’autres comme un art<br />

moderne, on le trouve partout : du pe?t village à la grande ville.<br />

Les sor?es proposées par l’accueil jeunes nous leurs permis de découvrir<br />

des œuvres anonymes mais accessibles à tous.<br />

Les photos choisies transmePent des messages et des émo?ons qu’ils ont<br />

voulu faire partager.<br />

PhotOfeel <strong>2018</strong> page 12

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