Ma maison 42 OK

A l’inverse, des associations négatives perturbent la croissance
des plantes : par exemple, le fenouil ne doit pas
côtoyer les carottes et l’ail, l’oignon ou l’échalote contrarient
la croissance de légumineuses tels les haricots ou
les pois. Il est donc nécessaire de s’informer au préalable.
Ensuite, pour faciliter le travail du sol (labour, bêchage),
évitez de placer ensemble les plantes annuelles (la plupart
des plantes potagères) et les vivaces (ex : asperge,
rhubarbe, sauge, thym, ciboulette, fraisier, etc.). Il vaut
mieux disposer les vivaces en bordure ou sur une autre
parcelle du terrain.
Pour empêcher que les plantes potagères fassent ombrage
entre elles, établissez celles de grande taille et les
grimpantes (haricot, pois) au point du potager le plus
orienté au nord et les plus petites, vers le sud.
Préparer le terrain est une étape incontournable, car les
plantes potagères exigent un endroit fertile et bien drainé.
Evitez donc de faire votre potager sur une dépression
du terrain, car le sol y est moins bien drainé, se réchauffe
tardivement au printemps et la ventilation y est généralement
moins bonne.
Défrichez bien l’endroit que vous aurez choisi et aérezle
: enlevez les cailloux, enlevez aussi toutes les plantes
sauvages ou autres herbes folles. Vous laisserez ainsi
votre jardin bien défriché toute une nuit, et attendez
l’après-midi du lendemain avant de planter et semer vos
légumes. Arrosez-les abondamment cette première fois.
De quelle nature est votre terre ?
Les sols sont d’une grande variété et ont chacun leur
spécificité. Pour enrichir votre sol de la meilleure façon,
en fonction du type de terre que vous avez, demandez
conseil auprès de votre jardinerie. De toute façon la fertilisation
passe avant tout par le compost, la fermentation
organisée de résidus de récolte, de déchets de cuisine,
d’herbes sèches, permet d’obtenir d’excellent résultats.
Le compost retient très bien l’eau, l’air circule mieux et
donne à la plante une nourriture équilibrée et abondante.
Plus légère est la terre, plus la croissance est
rapide. Veillez également à assurer un bon arrosage et
arrosez toujours au pied et non au-dessus.
Le plan de votre potager
Pour une question d’organisation et de rentabilité maximum
de l’espace, il faut faire un plan. Pour débuter, il
vaut mieux voir petit (max 30m2), et viser la qualité plutôt
que la quantité. Vous aurez la possibilité de l’agrandir
une fois que vous aurez un peu plus d’expérience.
De plus, un bon entretien est un gage de réussite, et au
printemps, sachez que votre potager vous sollicitera en
permanence jusqu’à la fin de l’été !
Pour créer un potager gourmand mais aussi esthétique,
divisez l’espace en carrés ou en rectangles et plantez vos
rangs de légumes selon des axes différents. N’hésitez pas
à mélanger vos légumes aux fleurs et aromates, non seulement
pour optimiser l’espace mais également comme
protection contre certains parasites. Si vous disposez
d’un petit espace, faites grimper vos plants sur des structures
en canne, car certains légumes, les courgettes par
exemple, prennent beaucoup de place au sol.
On conseille en général, pour démarrer, d’opter pour
la solution du potager en ‘carrés’ que vous fabriquerez
vous-même à l’aide de planches (30 centimètres de large
sur 1,20 mètre de long), de ficelle et de clous, ou que
vous achèterez en version ‘prêt à l’emploi’.
Ces carrés seront subdivisés ensuite en plus petits carrés.
Leur hauteur varie selon votre volonté mais pensez que
plus la zone de culture sera en hauteur moins vous aurez
à vous baisser !