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Les Trous Noirs

Un trou noir est un objet céleste, invisible, compact et encore très mal compris. Il empêche toutes formes de matière ou de rayonnements connu de s'en échapper, ce qui revient à dire qu'ils sont invisibles en astronomie. Grâce à la relativité générale on a pu définir qu'un trou noir était une singularité occultée par un horizon absolu. Mais d'après Stephen Hawking, on peut supposer que les trous noirs sont susceptibles de s'évaporer. Reportage au coeur d'un phénomène physique complexe.

Un trou noir est un objet céleste, invisible, compact et encore très mal compris. Il empêche toutes formes de matière ou de rayonnements connu de s'en échapper, ce qui revient à dire qu'ils sont invisibles en astronomie. Grâce à la relativité générale on a pu définir qu'un trou noir était une singularité occultée par un horizon absolu.

Mais d'après Stephen Hawking, on peut supposer que les trous noirs sont susceptibles de s'évaporer. Reportage au coeur d'un phénomène physique complexe.

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BOURGADE Alexis<br />

COLON Nathan<br />

1 ère S1 2017/2018<br />

LES TROUS NOIRS<br />

Lycée Simone WEIL<br />

Le Puy-en-Velay<br />

<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 1 sur 14


Ce travail est accompagné d’une animation vidéo<br />

entièrement réalisée par nos soins.<br />

https://goo.gl/EEUG1a<br />

<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 2 sur 14


SOMMAIRE<br />

Introduction<br />

«<br />

Un trou noir est un objet céleste, invisible, et compact, encore très<br />

mal compris […]<br />

Problématique<br />

«<br />

»<br />

Comment le trou noir Sagittarius A* affecte-t-il la matière ? Y a-<br />

t-il à cela des répercutions sur la Terre ?<br />

I. Création et évaporation<br />

1. | La création d'un trou noir<br />

2.| <strong>Les</strong> suites éventuelles<br />

»<br />

II. Sagittarius A* - Le trou noir de notre galaxie<br />

1. | Ces effets sur la matière<br />

2.| Un danger pour la Terre<br />

Conclusion<br />

<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 3 sur 14


<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 4 sur 14


Introduction<br />

<strong>Les</strong> trous noirs sont des objets célestes, invisibles et<br />

compacts, encore très mal compris. Comme Sagittarius A*, que<br />

nous prendrons comme exemple, ils empêchent toutes formes<br />

de matière ou de rayonnements connu de s'en échapper. Ne<br />

diffusant aucune lumière, ils sont donc « noir », ce qui revient à<br />

dire qu'ils sont invisibles en astronomie.<br />

Grâce à la relativité générale, nous savons qu'un trou noir<br />

est une singularité occultée par un horizon absolu. Mais d'après<br />

Stephen Hawking, on peut supposer que les trous noirs sont<br />

susceptibles de s'évaporer en s'appuyant sur la physique<br />

quantique. Ce qui nous aidera pour répondre à notre<br />

problématique.<br />

Problématique<br />

Comment le trou noir Sagittarius A* affecte-t-il la matière ? Y<br />

a-t-il à cela des répercutions sur la Terre ?<br />

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I. Création et évaporation<br />

1. | La création d'un trou noir<br />

► Fig. 1 : Possibilité de création d'un<br />

trou noir<br />

Un trou noir peut être créé par l'effondrement d'une<br />

étoile massive due à sa force gravitationnelle trop importante,<br />

ou par la fusion de deux étoiles à neutrons.<br />

Dans le cas où c'est une étoile massive, elle doit avoir une<br />

masse minimale de quarante masses solaires pour qu'un trou<br />

noir se forme. Pendant son effondrement, l'étoile voit sa masse<br />

solaire diminuer en passant de quarante à trois, le reste étant<br />

convertit en énergie sous forme de rayon. À ce moment l'étoile<br />

provoque une supernova voire, pour les plus énergétique une<br />

hypernova. De plus en se condensant, la densité du trou noir<br />

formé devient tellement importante que toute la matière<br />

s'approchant trop près de celui-ci est attirée.<br />

Dans le cas où ces deux étoiles à neutrons, ces étoiles sont<br />

appelées « un couple serré d'étoiles à neutrons ». Ces deux<br />

étoiles tournent l'un autour de l'autre à une vitesse extrêmement rapide de l'ordre du tiers de la vitesse<br />

de la lumière dans le vide aboutissant à une coalescence des deux étoiles formant un trou noir stellaire.<br />

Au moment où le trou noir se forme, nous pouvons apercevoir une expulsion d'énergie pure due à<br />

l'effondrement d'une étoile ou d'une collision de deux étoiles à neutrons. Comme vu si dessus, ces<br />

expulsions sont nommées « Sursaut gamma » et sont perpendiculaire au disque d'accrétion, cette énergie<br />

est équivalente à l'énergie de 100 milliards d'étoiles. Nous pouvons aussi apercevoir un disque d'accrétion<br />

se situant autour des trous noirs. <strong>Les</strong> disques d'accrétions sont constitués de gaz surchauffé et quelque<br />

fois de poussières en orbite autour de celui-ci que ce soit un trou noir stellaire ou supermassif, et ils sont<br />

visibles sur beaucoup d'autres astres dans l'univers.<br />

De plus la force gravitationnelle d'un trou noir est si élevé qu'elle provoque une distorsion de l'espacetemps<br />

ce qui empêche la matière de sortir de ce gouffre sans fin, et va dévier tous les rayonnements.<br />

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2. | Leurs suites éventuelles<br />

L'évaporation des trous noirs est une théorie de<br />

l'astrophysicien Stephen Hawking qui cherchait à démontrer qu'à<br />

partir d'un certain stade, les trous noirs finiront par « s'évaporer ».<br />

S. Hawking démontre que les trous noirs peuvent aidés au<br />

processus de formation des photons, en absorbant de la matière.<br />

Cette matière étant composée d’électrons, de noyaux ; supposant<br />

qu'un électron virtuel et son antiparticule s'approche trop près<br />

d'un trou noir, l'électron sera très vite absorbé par celui-ci mais<br />

que son antiparticule réussisse à s'en échapper. Dans le cas<br />

présent l’antiélectron qui aura abandonné son partenaire qui était<br />

avec lui, celui-ci devra donc errer pendant un temps indéfini pour<br />

retrouver un nouvel électron avec qui il se liera. Ces deux<br />

particules formeront des photons qui une fois proche du trou noir,<br />

absorberont une faible quantité d'énergie grâce à la gravitation<br />

de celui-ci, et qui finit par se traduire par une diminution de la<br />

masse, d'où le terme « évaporation » utilisé par S. Hawking.<br />

De plus, on peut retenir que cette évaporation s’accompagne<br />

d'émission de photons, donc des rayonnements électromagnétiques. S. Hawking utilise comme exemple<br />

un résidu stellaire d'une masse solaire. Celui-ci a une température d'environ 60 milliardièmes du degrés<br />

zéro absolu soit environ une température de -273,149°C. Cette température est inversement<br />

proportionnelle à la masse de celle-ci. Donc plus les trous noirs deviennent massifs, plus ils deviennent<br />

froids. Cette température est un acteur majeur sur l'évaporation d'après S. Hawking, car seul une<br />

différence de température, d'un corps chaud dans un milieu froid, peut provoquer une évaporation. Or,<br />

même si les trous noirs étaient complètement isolés dans le vide intergalactique, les trous noirs actuels<br />

seraient encore plongés dans le rayonnement fossile ce qui inhibe cette évaporation. C'est la raison pour<br />

laquelle aucun potentiel trou noir stellaire ou supermassif n'a pu s'évaporer à l'heure actuelle, car il faudrait<br />

que l'un d'entre eux atteigne une température supérieure à 2,7K soit -270,45°C ; ou alors que le<br />

rayonnement fossile qui les entoures perde une grande majorité de sa chaleur, pour désinhiber ce<br />

processus d'évaporation. <strong>Les</strong> premiers trous noirs devront voir ce processus d'ici cent milliard de milliard<br />

d'années pour les trous noirs stellaire ainsi que pour les résidus, pour les plus gros d'entre eux cela s’estime<br />

en milliards de milliard de milliards de milliards d'années.<br />

► Fig. 2 : Stephen Hawking,<br />

explorateur des trous noirs et du Big<br />

Bang, dans les années 1980.<br />

Mais bien qu’extrêmement lent, ce processus d'évaporation ne durera pas éternellement. Avec le temps,<br />

la masse diminue et la température augmente, donc le taux d'évaporation s’accentuera en prime. Quand<br />

la masse commence à devenir très faible, la température d'un trou noir augmente plus rapidement et<br />

<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 7 sur 14


l'évaporation atteint une vitesse foudroyante. Le processus se termine par une explosion extrêmement<br />

énergétique qui marquera la mort du trou noir. La durée totale du phénomène d'évaporation est<br />

déterminée par la masse du trou noir. Donc on peut déterminer que, plus un trou noir est massif, plus sa<br />

température sera basse et la vitesse d'évaporation sera lente. La durée de vie est estimée, pour les trous<br />

noirs stellaires à 10 65 ans, les trous noirs supermassifs à 10 90 ans et les trous noirs les plus massifs dans 10 100<br />

ans.<br />

II. Sagittarius A*, le trou noir de notre galaxie<br />

► Fig. 3 : Sagittarius A*<br />

Sagittarius A* est un trou noir<br />

supermassif qui se situe au centre de notre<br />

galaxie, la Voie Lactée. Ce trou noir a une<br />

masse de quelques millions de masses<br />

solaires, plus précisément 4 millions, qui<br />

aurait été créé il y a 13 milliards d'années<br />

soit 900 millions d'années après le Big Bang.<br />

1. | Ces effets sur la matière<br />

Sagittarius A* est le trou noir au centre de notre galaxie ; la Voie Lactée, à l'échelle spatial,<br />

Sagittarius A* ce trouve à 26 000 Années-Lumière de la Terre. Il déplace donc toute la matière de notre<br />

galaxie dans un mouvement uniforme. Ainsi tout ce qui compose la Voie Lactée est attiré par celui-ci,<br />

aussi bien les particules comme les poussières en passant par les météores jusqu'aux planètes et aux<br />

étoiles. Toute la matière à donc principalement une utilité pour ce mastodonte de l'espace, lui servir de<br />

garde mangé.<br />

Cependant, comment la matière est-elle attirée par Sagittarius A* ?<br />

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Comme dit précédemment, Sagittarius A* a une masse d'environ 4 millions de masses solaires, ce qui a<br />

une grande importance sur son attractivité. En effet, plus un objet est massif, plus son rayon d'attraction<br />

est immense et colossal. On pourra donc se poser la question<br />

suivante : Comment cela fonctionne-t-il ? On peut expliquer ce<br />

fonctionnement grâce à la relativité générale. Cette théorie<br />

relativiste de la gravitation prédit des effets absents de la théorie<br />

newtonienne, comme l'expansion de l'univers, les ondes<br />

gravitationnelles et ce qui, ici, nous intéresse, les trous noirs.<br />

Développée par Albert Einstein, cette relativité montre que le<br />

mouvement d'un corps n'est pas déterminé par des forces<br />

comme le prétendais Newton, mais par la configuration de<br />

l'espace-temps. C'est donc une perturbation de l'espace-temps<br />

introduite par la masse d'un corps céleste, comme Sagittarius A*<br />

est donc à l'origine de ce mouvement qui l'entoure.<br />

Notre système solaire est lui aussi régit par cette loi, le soleil pèse<br />

environ deux milliards de milliards de milliards de tonnes, et son ► Fig. 4 : Albert EINSTEIN<br />

rayon est d'environ 700 000 km. Pour que celui-ci devienne un<br />

trou noir, il faudrait que cette masse soit contenu dans un diamètre inférieur à 6km et rien ne pourrait<br />

s'en échapper à moins de 3 km. Donc si notre soleil se transformait en trou noir, on serait certes plongé<br />

dans une nuit sans fin avec une température glaciale sur Terre variant entre 2 et 10 kelvin, soit une<br />

température allant de -271,15°C à -261,15°C, mais l'orbite des planètes de notre système solaire resteront<br />

identique à celle d'aujourd'hui. Ainsi, on peut conclure que Sagittarius A* et la Voie Lactée ont un<br />

fonctionnement similaire à celui de notre système solaire.<br />

Sauf qu'à la différence de notre Soleil, Sagittarius A* est un trou noir, et par conséquence, il attire la<br />

matière qui se trouve trop proche de celui-ci. Mais que devient-elle, cette matière ?<br />

Prenons l'exemple suivant : Imaginons ce qui se passerait si quelqu'un était attiré dans un trou noir. Tout<br />

d'abord, on imagine un trou noir sans disque d'accrétion comme vu précédemment qui mettrait vite fin<br />

à son expédition. En premier lieu, il franchirait l'horizon du trou noir, une zone immatérielle accompagné<br />

d'un point de non-retour autrement appelé « rayon de Schwarzschild » duquel on ne peut s'en échapper,<br />

en le traversant, il ne ressentira rien, cette zone n'étant pas visible, il la traverserait sans s'en rendre compte.<br />

Mais une fois cette zone passée, une fin tragique l'attend : une « longue » chute l'attendra, vers le centre<br />

du trou noir, longue pour le spectateur, de plusieurs millions d'années mais pour lui, cela durerait<br />

seulement quelque minute car le centre de Sagittarius A* est estimé à 11 millions de kilomètres de son<br />

horizon, cette distance paraît immense sauf qu'après avoir franchis le rayon de Schwarz Schild, il<br />

s'approchera du centre de Sagittarius A*, plus sa vitesse va augmenter. Sauf que cette vitesse d'approche<br />

s'accélérera finissant par être équivaux à la vitesse de la lumière ; et où la gravité sera tellement forte que<br />

<strong>Les</strong> <strong>Trous</strong> <strong>Noirs</strong> (TPE) Alexis BOURGADE, Nathan COLON Page 9 sur 14


les bras de son corps descendront plus vite que sa tête, ce qui va provoquer l'élongation de tout son<br />

corps, aussi appelée la « spaghettification » ou l'effet de nouille, effet remarquable sur Terre avec le<br />

mouvement des marrées à cause de la Lune.<br />

Il finira par s'étirer de plus en plus avant de finir disloquer en particule élémentaire car, bien qu'un trou<br />

noir soit un objet exceptionnel, seul trois paramètres le caractérise : sa masse, sa vitesse de rotation ainsi<br />

que sa charge électrique, ce qui veux dire qu'il est à la fois l'astre le plus complexe que l'on connaisse<br />

mais aussi l'astre le plus simple à décrire.<br />

Mais qu'en est-il de nos restes ?<br />

Si on regardait « tomber » depuis l’extérieur du<br />

trou noir, très vite, on finirait par voir la<br />

personne statique : cet effet de ralentissement<br />

n'est qu'une illusion due à la distorsion de<br />

l'espace-temps par la gravité du trou noir qui<br />

est composée de quatre dimensions : trois<br />

dimensions spatiales et une dimension<br />

temporelle. Cette illusion est la conséquence<br />

du franchissement de l'horizon des<br />

événements, car, comme la lumière est déviée,<br />

l'image nous paraît figé.<br />

Ainsi, comme le temps est distordus, pour lui,<br />

les siècles deviennent des heures puis des<br />

minutes et fini par devenir des secondes ; et<br />

► Fig. 5 : Gel temporel<br />

pour la personne à l’extérieur, le temps est<br />

désynchronisé. Mais attention à ne pas rester<br />

trop près du trou noir, car même sans avoir traversé l'horizon, la gravité nous affecte et l'on pourrait<br />

remarquer la désynchronisation avec le temps sur Terre.<br />

Ainsi, les trous noirs qui nous entourent sont capables de ralentir le temps de tous types de matières<br />

connues.<br />

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2. | Un danger pour la Terre ?<br />

Tout d'abord, il est très, voire totalement improbable que Sagittarius A* provoque des catastrophes<br />

sur Terre, car en étant le trou noir au centre de la Voie Lactée, il se situe à environ 26 000 années-lumière.<br />

Ce qui fait que les observations d'aujourd'hui datent pour Sagittarius A* d'il y a 26 000 ans, or les deux<br />

trous noirs les plus proches connus sont A0620-00 se situant à 2 800 années-lumière de la Terre, et<br />

Cygnus X-1 étant à une distance de 6 000 années-lumière, tous deux appartenant à des sources X binaires,<br />

ayant aucun effet négatif sur la Terre. Tout cela étant bien sûr confirmé par Jean-Pierre Luminet. Donc<br />

pour qu'un trou noir est un impact catastrophique sur Terre, il faudrait tout d'abord qu'il soit à une distance<br />

assez proche de la Terre voire même du système solaire.<br />

Dans le cas où ce trou noir viendrai à naître près de la Terre et du système<br />

solaire, les sursauts gamma apparaissant à sa naissance, détruiraient la quasitotalité,<br />

voire l’entier-ter du système solaire, et pour la Terre, cela<br />

commencerai par la destruction de la couche d’ozone, la disparition de toutes<br />

les espèces vivantes sur Terre, ainsi que tous les végétaux, plus aucune espèce<br />

quel qu’elle soit ne résistera à une telle puissance ; car comme vu<br />

précédemment les sursauts gamma ont une puissance énergétique<br />

immensément grande.<br />

Mais si celui-ci venait à être un trou noir libre dans l'espace, seules les<br />

émissions de rayon X, infrarouge, radio etc.… pourraient avoir un effet<br />

destructeur pour la Terre. Si le trou noir entrait dans notre système solaire,<br />

il attirait toute la matière qui compose notre système en comprenant toutes<br />

les planètes, les astéroïdes, les gazes, etc...<br />

► Fig. 6 : Jean-Pierre<br />

Luminet, Directeur de<br />

recherche au CNRS,<br />

astrophysicien, écrivain et poète.<br />

Par conséquent cela signifie que le trou noir Sagittarius A* ne peut être un danger pour la Terre pour le<br />

moment, car certes il émet toutes sortes de rayonnements pouvant être très destructeur pour la Terre,<br />

mais la distance qui nous sépare de lui est tellement important que ces rayonnements n'ont presque, voire<br />

aucun effet sur notre Terre.<br />

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Conclusion<br />

Comme nous l’avons vu durant tout notre dossier,<br />

Sagittarius A* se situe au centre de notre galaxie. Celui-ci étant<br />

un trou noir supermassif, il a donc une force gravitationnelle<br />

tellement importante, qu'il fait tourner tout autour de lui la<br />

galaxie. Pour toute la matière se trouvant trop proche de lui,<br />

elle sera attirée pour finir en particule élémentaire. De plus, on<br />

sait que Sagittarius A* comme les autres trous noirs, qu'ils soient<br />

stellaires ou bien supermassifs, émet des rayonnements de tous<br />

types ce qui à, par conséquence, un effet sur la Terre. Mais<br />

insuffisant pour l'endommager ou la détruire, car on sait qu'il<br />

se trouve à 26 000 années-lumière de nous. Suite à la<br />

découverte de ces astres invisibles, beaucoup d'hypothèses<br />

sont nées comme par exemple, la possibilité qu'un trou noir<br />

abrite un trou de ver permettant de se déplacer plus vite dans<br />

l'espace, voire, la possibilité de contenir un monde parallèle au<br />

notre.<br />

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Remerciements<br />

Nous tenions à remercier tout d'abord Messieurs Capel et Gazet, professeurs respectivement de Physique-<br />

Chimie et de Science et Vie de la Terre, de nous avoir épaulé pour ce travail.<br />

Nous remercions sincèrement Jean-Pierre Luminet, Directeur de recherche au CNRS, qui nous a fournis<br />

des documents pour réaliser notre travail.<br />

Nous tenions finalement à remercier nos proches et nos camarades pour nous avoir soutenu dans ce<br />

projet.<br />

Sources<br />

Universalis Encyclopaedia<br />

Futura-sciences<br />

NASA<br />

Astronomes et Astronomie<br />

YouTube<br />

Centre Nationale de Recherche Scientifique<br />

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