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OLIVIER DAHAN<br />

NOT MAKING A MOVIE<br />

Marcel Strouk<br />

Galerie Rive Gauche


Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition Not Making A<br />

Movie à la Galerie Rive Gauche Marcel Strouk du 7 juin<br />

au 6 juillet 2019.<br />

Vernissage le 6 juin 2019.<br />

This book has been published to mark the<br />

exhibition Not Making A Movie at the Galerie Rive Gauche<br />

Marcel Strouk, from June 7th to July 6th 2019.<br />

Opening on June 6th, 2019.<br />

Marcel Strouk - Galerie Rive Gauche<br />

23, rue de Seine-75006 Paris / +33 (0) 1 56 24 42 19<br />

art.rive.gauche@wanadoo.fr / www.galerie-strouk.fr<br />

OLIVIER DAHAN<br />

NOT MAKING A MOVIE<br />

©<strong>Olivier</strong> Dahan<br />

©Galerie Rive Gauche<br />

Préface: Théophile Pillault / <strong>Olivier</strong> Dahan<br />

Photographies des oeuvres : ©Thiphaine Popesco<br />

Photo portrait de l’artiste : ©Aisha Hamsassia.<br />

Première de couverture:<br />

« Motherboard disrupted 1.0 »,Technique mixte,100x200 cm, 2019.<br />

Quatrième de couverture: Détail «Nox 1.0»,Technique mixte,<br />

2 x 80 x 106 cm, 2019.<br />

GALERIE RIVE GAUCHE MARCEL STROUK<br />

23, RUE DE SEINE 75006 PARIS<br />

ART.RIVE.GAUCHE@WANADOO.FR<br />

+ 3 3 1 5 6 2 4 4 2 1 9<br />

www.galerie-strouk.com<br />

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Derrière le titre Not Making a Movie se cache une série d’œuvres à la<br />

croisée de la photographie, du dessin et de la peinture. Les images, qui<br />

ont servies de base préparatoire à ses pièces, sont issues des archives<br />

personnelles de l’artiste. Certaines remontent à 1987, mais la plupart<br />

sont signées de ses dix dernières années, passées entre autres à Los<br />

Angeles.<br />

Hybrides, acides et décentrées, ces visions narcotypes laissent entrapercevoir<br />

les images d’une histoire personelle. « Beaucoup des<br />

œuvres tirées de l’exposition sont présentées en diptyque. J’aime cette<br />

idée de séquence, d’interimage, l’idée que deux images en créent une<br />

troisième à priori invisible » Pour <strong>Olivier</strong> Dahan, « il existe, un rapport,<br />

très intime, entre cinéma et peinture ». L’artiste, planétarisé par la Môme<br />

pratique les deux disciplines, sans discontinuité, dans un geste mêlé :<br />

« j’ai toujours peint », confie <strong>Olivier</strong>. « Je peignais avant d’entrer aux<br />

Beaux-Arts à Marseille en 1987, et je continue de peindre, à ce jour,<br />

souvent caché, pour moi ou mes proches ».<br />

Une production hors-cimaise, que l’artiste développe même durant ses<br />

tournages : « ce n’est pas un travail subsidiaire au cinéma, mais un<br />

geste parallèle, qui a toujours été présent dans ma vie. Peinture et cinéma<br />

ont beaucoup en commun. Sur un plateau il y a quelque chose qui<br />

relève de la performance, sans possibilité de retour en arrière.<br />

En peinture, le temps compte lui-aussi beaucoup. Le séchage, l’application<br />

des matières ont leur propre rythme. Les accidents y laissent leurs<br />

marques ».<br />

Les marques et les accidents de vie, <strong>Olivier</strong> les porte depuis l’enfance.<br />

Atteint d’une maladie orpheline à l’âge de six ans, il a subi<br />

une rechute ces dernières années: « j’ai peins de façon encore plus<br />

assidue », explique-t-il. « La production de ces dernières années a<br />

été marquée par une altération de la réalité due à la chimie des prescriptions<br />

».<br />

Pourtant les images jaillissent. Cette nouvelle série est hallucinatoire,<br />

car liée à la prise de médicaments, mais également pop, cathartique<br />

aussi. « Ces médicaments altèrent la réalité, la production liée à cette<br />

période a à voir avec le rêve et l’enfance »<br />

Paillettes, matériels d’école, fournitures scolaires, collages...<br />

Certaines des œuvres d’<strong>Olivier</strong> présentent des techniques très<br />

enfantines : « l’enfance, sa fragilité, sa disparition, les mémoires qui<br />

s’estompent... Et nous échappent », souffle le plasticien.<br />

« Il s’agit ici d’un crash entre les souvenirs d’une enfance perturbée<br />

par la maladie, et les médecines que j’ai subies ces quatre années<br />

en tant qu’adulte ».<br />

Après avoir signé une production “cachée” durant de nombreuses<br />

années, <strong>Olivier</strong> Dahan donne à voir, pour la première fois, les cordes<br />

sensibles de sa mémoire – dupliquées, irradiées et saturées, dans<br />

des formats inédits jusqu’alors.<br />

Une plongée pop et onirique à expérimenter à partir du six juin deux<br />

mille dix-neuf, à la Galerie Rive Gauche Marcel Strouk, Paris 6ème.<br />

(Propos receuillis par Théophile Pillault.)<br />

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Dark Hollywood 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

2 x 80 x 106 cm<br />

2018<br />

8<br />

9


Lux 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

106 x 160 cm<br />

2019<br />

10<br />

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Nox 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium ur aluminium<br />

2 x 80 x 106 cm<br />

2019<br />

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13


Eden 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

106 x 160 cm<br />

2019<br />

14<br />

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Motherboard disrupted 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

100 x 200 cm<br />

2019<br />

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17


Blue Room 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

2 x 60 x 80 cm<br />

2019<br />

Flower Dinner 1.0<br />

Technique mixte sur aluminium<br />

2 x 60 x 80 cm<br />

2019<br />

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Odometres<br />

30 x 40 cm<br />

editions de 3 ex sur papier coton<br />

1987<br />

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Safety bag<br />

Série de 7 Prints sur papier coton<br />

30 x 40 cm<br />

2019<br />

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« L’enfance, sa fragilité, sa disparition, les mémoires qui s’estompent... Et nous échappent... Il s’agit<br />

d’un crash entre les souvenirs d’une enfance perturbée par la maladie, et les médecines que j’ai<br />

subies ces quatre années en tant qu’adulte.» (<strong>Olivier</strong> Dahan)<br />

Not making a movie<br />

Dessin à l’encre de Chine<br />

80 x 100 cm<br />

2019<br />

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BIOGRAPHIE<br />

Après une enfance passée à La Ciotat, <strong>Olivier</strong> Dahan entre à vingt ans, en 1987, à l’École d’art de Marseille où il obtient en 1991 le diplôme national<br />

supérieur d’expression plastique. Entre 1988 et 2017 il réalise sept courts métrages, une centaine de clips pour IAM, MC Solaar, Raphael,<br />

J.Halliday, Mylène Farmer, Renaud, Cabrel, F.Gall, The Cranberries (...), participe à des expositions d’arts plastiques, travaille sur des films publicitaires<br />

pour Dior et Cartier et un film pour Amnesty International contre la violence domestique.<br />

En 1994, il met en scène pour la chaîne Arte son premier long métrage, FRERES. Le film est sélectionné dans une version longue par le festival<br />

de Berlin dans la Sélection Panorama. En 1998 sort en salles DEJA MORT un drame dans l’univers désespéré de jeunes niçois fortunés et mal<br />

dans leur peau. Parmi les interprètes : Benoit Magimel, Romain Duris, Clément Sibony.<br />

En 2001, il tourne une adaptation du conte LE PETIT POUCET, puis un film sombre en 2002 LA VIE PROMISE avec Isabelle Huppert dans le rôle<br />

d’une prostituée à la recherche de son ex-mari. En 2003, les producteurs Alain Goldman et Luc Besson, lui proposent de réaliser LES RIVIÈRES<br />

POURPRES 2 avec Jean Reno et Christopher Lee. Au début de 2004, il envisage de tourner un film sur la vie d’Edit Piaf qu’il réalise en 2007 avec<br />

Marion Cotillard dans le rôle de la chanteuse mythique. «LA MOME» (titré en anglais La Vie en rose), fait l’ouverture du Festival de Berlin 2007.<br />

WLe film obtient des césars, des Baftas et deux Oscars.<br />

En 2009 il met en scène le spectacle MOZART au Palais des sports. En 2010, il réalise MY OWN LOVE SONG avec Forest Wihitaker , Renée<br />

Zellweger. Bob Dylan compose la bande originale et les chansons.<br />

En 2014, il réalise le film GRACE OF MONACO avec Nicole Kidman et Tim Roth. Le film fait l’ouverture du Festival de Cannes.<br />

En 2016, il réalise RAGE, un film expérimental proche des Arts plastiques, avec Jude Law. En 2018 il finit l’écriture de trois nouveaux long métrages…<br />

Pendant toutes ces années, il ne cesse de photographier, peindre et dessiner.<br />

Détail « Dark Hollywood 1.0 », technique mixte, 2 x 80 x 106 cm, 2019.<br />

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Marcel Strouk<br />

Galerie Rive Gauche

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