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Brochure 2019-2020

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saison<br />

<strong>2019</strong>/<strong>2020</strong>


Edito<br />

OUVRIR L’HORIZON<br />

Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs ; à l’inverse, c’est de<br />

l’isolement que meurent les civilisations<br />

Octavio Paz<br />

La fonction d’un théâtre c’est avant tout de<br />

raconter des histoires. Concevoir une saison<br />

artistique c’est parler d’aujourd’hui pour mieux<br />

inventer demain.<br />

La saison 19/20 propose une diversité de formes<br />

artistiques dans une ouverture au monde.<br />

Au cœur du projet artistique : la présence des<br />

artistes dans la ville au quotidien, mêlant création<br />

et proximité avec les habitants.<br />

Notre rêve collectif : offrir un espace de dialogue<br />

entre l’art et toutes les composantes de<br />

la société, activer un laboratoire d’expérimentation<br />

artistique et sociale face aux bouleversements<br />

de nos sociétés.<br />

Les artistes de la saison affirment un art qui<br />

contribue à moins de discriminations et plus de<br />

solidarité : Anarchy, Acoustique, Fúria, Pistes,<br />

Eldorado Dancing, La légende Bornéo…<br />

Ils nous transportent dans des imaginaires merveilleux<br />

: Cendres, Alors Carcasse, Lichens…<br />

Ils proposent une autre façon d’être spectateur,<br />

active et participative : Circuit, Reconstitution,<br />

Fake…<br />

Ils racontent le monde dans sa pluralité :<br />

La mémoire des arbres, Mahmoud & Nini,<br />

A land full of heroes, Monstres…<br />

Le théâtre c’est aussi un lieu de vie où la joie<br />

se partage, où la fête est célébrée, où l’horizon<br />

s’ouvre largement.<br />

Cette année, encore et toujours, venez vous<br />

élancer, vous rassembler, vous enlacer.<br />

Associez-vous à l’équipe du Théâtre Jean-Vilar<br />

car ce théâtre est le vôtre, c’est avec vous et les<br />

artistes que nous le faisons vivre.<br />

Nathalie Huerta<br />

Directrice<br />

3


Nos artistes compagnons<br />

« Voix d'Afrique »<br />

Des artistes auxquels le théâtre Jean-Vilar apporte<br />

un soutien pour la création, le répertoire et avec<br />

lesquels se construisent des projets de territoire<br />

autour de thématiques comme « Danse et identité<br />

» ou « Art et société».<br />

© Sylvain Lefeuvre<br />

Métie Navajo<br />

Résidence d'autrice / saison 2<br />

Dans le cadre de sa résidence au théâtre Jean-<br />

Vilar, initiée en 2018-19, Métie Navajo écrit<br />

une pièce en lien avec le Mexique autour de<br />

la question « Qu'est ce qui nous appartient ? »,<br />

et engagera cette saison une collaboration<br />

avec une jeune compagnie mexicaine. Venez<br />

partager ses questionnements, elle sera<br />

présente de façon hebdomadaire tout au long<br />

de la saison, autour de rendez-vous individuels<br />

ou collectifs.<br />

• Rencontres-débat autour des représentations de<br />

Eldorado Dancing (mars, page 56), au sein des<br />

lycées et collèges partenaires<br />

• Ateliers d’écriture et parcours autour du thème<br />

« Qu’est-ce qui nous appartient ? » avec des publics<br />

lycéens et adultes.<br />

© DR<br />

Collectif<br />

L'avantage du doute<br />

Nouvelle collaboration / phase exploratoire<br />

« La création de notre groupe répond d’abord<br />

à une nécessité, politique au sens large, celle<br />

d'appartenir à un collectif. Chacune de nos<br />

créations répond du même impératif : partir<br />

du monde d’aujourd’hui, pour en faire du<br />

théâtre, « à hauteur d’homme ».<br />

• La légende de Bornéo (mars, page 60)<br />

• Cette saison le collectif mènera sur le territoire des<br />

entretiens avec les habitants sur les thématiques qui<br />

animent sa prochaine création, en cours d’écriture :<br />

l'écologie et les relations homme-femme.<br />

• Projection de Tout ce qu'il me reste de la<br />

révolution, long-métrage de fiction réalisé par<br />

Judith Davis, membre du collectif, prix du jury<br />

au Festival d’Angoulême. Une comédie politique,<br />

optimiste, sans concession, où histoire personnelle<br />

et engagements collectifs se font écho, invitant avec<br />

humour le spectateur à (re)croire en son époque.<br />

En présence du collectif. Lundi 25 novembre 20h,<br />

entrée libre sur réservation.<br />

« Mufasa »<br />

Résidence chorégraphique / saison 2<br />

La chorégraphe Sandrine Lescourant alias<br />

« Mufasa » poursuit sa résidence autour de sa<br />

nouvelle création, Acoustique (décembre, page<br />

40).<br />

• Parcours artistiques avec des lycéens et adolescents<br />

des Centres de quartiers, et des jeunes mineurs isolés.<br />

Aristide Tarnagda, auteur, metteur en scène, directeur artistique du festival de<br />

théâtre Les Récréâtrales à Ouagadougou (Burkina Faso), met en perspective et<br />

accompagne depuis la saison dernière la programmation « Voix d’Afrique ».<br />

• Rencontres artistiques autour de la création de Pistes (novembre, page 30), une<br />

pièce de Penda Diouf mise en scène par Aristide Tarnagda et de Monstres on<br />

ne danse pas pour rien du chorégraphe Delavallet Bidiefono (mars, page 68).<br />

• « Soirées partage » : initiées en 2014 par Les Récréâtrales, les « Soirées partage »<br />

expérimentent une nouvelle forme participative de théâtre, pour construire une<br />

pensée critique et plurielle sur la société africaine contemporaine et son devenir. Orchestrées par Kouam<br />

Tawa, dramaturge et poète camerounais, entouré de comédiens et de musiciens, elles mettront à l’honneur<br />

une personnalité africaine. Samedis 18 janvier et 16 mai, en partenariat avec le Lycée Chérioux, le Centre<br />

social Balzac, le Foyer ADEF Manoukian, la Médiathèque Nelson Mandela, la librairie Les mots retrouvés et<br />

l’artiste plasticien Daniel Purroy.<br />

Nos artistes amis<br />

Des artistes accueillis régulièrement en création, qui questionnent la relation entre individu et collectif,<br />

art et société, et dont les écritures artistiques décloisonnent les schémas habituels du spectacle vivant.<br />

Des rencontres seront organisées autour des spectacles programmés cette saison.<br />

Wirikuta<br />

Autour du Raoul collectif (Rumeurs et petits jours,<br />

Le signal du promeneur), gravitent des projets satellites<br />

portés par chacun des acteurs qui le composent.<br />

C’est la constellation « Wirikuta », du nom d'un<br />

désert mexicain qui a inspiré leur dernier spectacle.<br />

Cette saison, nous soutenons la création de Paying<br />

for it de Jérôme de Falloise et son collectif La brute<br />

(mai, page 82).<br />

Fabrice Murgia<br />

Auteur, metteur en scène, réalisateur, directeur artistique<br />

de la Cie Artara, Fabrice Murgia dirige depuis<br />

2016 le Théâtre National Wallonie-Bruxelles.<br />

Après avoir accueilli Children of Nowhere et Sylvia,<br />

le théâtre Jean-Vilar coproduit sa nouvelle création,<br />

La mémoire des arbres (novembre, page 26).<br />

Lia Rodrigues<br />

Le théâtre Jean-Vilar a construit avec la chorégraphe<br />

brésilienne une longue histoire commune à partir de<br />

2004. Presque tous ses spectacles ont été accueillis,<br />

certains soutenus en production.<br />

Pour les 30 ans de la compagnie et marquer l'affinité<br />

profonde de nos démarches, nous l’accueillons en<br />

mars <strong>2020</strong> avec 3 pièces, dont sa dernière création,<br />

Fúria (mars, page 62).<br />

Karine Ponties<br />

Chorégraphe et interprète, Karine Ponties a créé<br />

une quarantaine de pièces, dont beaucoup ont été<br />

primées. Un répertoire marqué par son sens de l’absurde,<br />

son exploration de l’intimité, de l’organique et<br />

des relations humaines.<br />

Après Tyrans, Héro%, Luciola, Babil, Benedetto<br />

Pacifico et Havran, place cette saison à sa nouvelle<br />

création, Lichens (mars, page 58).<br />

5


Sylvain Levey<br />

Auteur et acteur<br />

Enfance et jeunesse<br />

Avec l'école, les familles et les associations, nous développons une réflexion créative sur la relation aux<br />

spectacles et aux artistes.<br />

Depuis 2004, année où parait Ouasmok ? aux<br />

éditions Théâtrales Jeunesse, Sylvain Levey a<br />

écrit près de 30 textes de théâtre très remarqués,<br />

aussi bien pour les enfants et adolescents qu’à<br />

destination d’un public adulte. Récompensé à<br />

de nombreuses reprises, il a reçu le prix de « La<br />

belle saison pour l'enfance et la jeunesse », pour<br />

l’ensemble de son œuvre jeune public.<br />

• Parcours avec des classes de primaire et collège<br />

autours de ses deux pièces, à découvrir en mars :<br />

Ouasmok ? par la Cie Akté (page 52) et L'endormi<br />

par le Théâtre du Rivage (page 70).<br />

• Parcours « Culture et lien social » avec des Centres<br />

de quartiers, des mineurs non-accompagnés et des<br />

jeunes en difficulté autour de L'endormi.<br />

© Béatrice Fumet<br />

© DR<br />

Le 1 er juin des écritures<br />

théâtrales jeunesse<br />

avec Scènes d'enfance - Assitej France<br />

Le 1 er juin <strong>2020</strong>, nous célèbrerons les écritures de théâtre<br />

pour la jeunesse. Petits et grands événements sont attendus<br />

à Vitry et ailleurs : lectures à voix haute ou chuchotées,<br />

à l’école, dans la rue, à la librairie ou en bas de chez vous.<br />

Tendez l’oreille, ouvrez les yeux !<br />

LA VALISE-THEATRE<br />

Elle sera en circulation dans les classes et centres de<br />

loisirs en parcours, à la découverte de pièces propres<br />

à éveiller l’imaginaire des enfants : lectures, jeux<br />

d’écriture, mise en voix et en espace…<br />

Lire et dire du théâtre en<br />

famille<br />

avec l'association Les scènes appartagées<br />

Le plaisir de la découverte, du jeu et de la lecture à<br />

voix haute se partage en famille !<br />

Cette saison, l’autrice Penda Diouf vient avec ses<br />

livres rencontrer des familles, pour découvrir et lire<br />

ensemble des textes de théâtre.<br />

Voyage au festival d’Avignon<br />

avec un groupe de jeunes et animateurs<br />

Claire Jenny<br />

chorégraphe<br />

Reconnue par un large réseau de scènes dédiées à<br />

l’enfance, Claire Jenny mène de nombreux projets de<br />

Danse à l’école reliant processus artistiques et enjeux<br />

de l’éducation. Accueillie début <strong>2019</strong> avec une petite<br />

forme danse/accordéon au sein des écoles maternelles<br />

de Vitry, elle revient créer pour la petite enfance,<br />

T'es qui toi ? (mai, page 85).<br />

Des spectacles avec l'école<br />

Ouverture des réservations scolaires dès le 3/09<br />

(formulaire en ligne sur theatrejeanvilar.com)<br />

• Pour la petite enfance (2-5 ans)<br />

Le Grand voyage d’Annabelle (octobre)<br />

En traits mêlés (19 mars)<br />

T’es qui toi ? (mai)<br />

L’échappée belle (mai)<br />

Rawums (juin)<br />

• à partir du CP<br />

Anarchy (novembre, CM2 > Lycée)<br />

Belladonna (novembre, CE2 > CM)<br />

Manque à l’appel (décembre, CE1 > Collège)<br />

Acoustique (décembre, CE2 > Lycée)<br />

L’agneau a menti (janvier, CE1 > Collège)<br />

Ouasmok ? (mars, CE2 > Collège)<br />

L’endormi (mars, CM2 > Collège)<br />

Duo(s) miroir (avril, CE2 > Collège)<br />

• 3 e et lycée<br />

Anarchy (novembre)<br />

Cendres (novembre)<br />

Pistes (novembre)<br />

Zoo (décembre)<br />

Ne laisse personne te voler les mots (janvier)<br />

Bérénice (février)<br />

Candide (mars)<br />

Eldorado dancing (mars)<br />

Lichens (mars)<br />

Mahmoud & Nini (avril)<br />

Ateliers parents-enfants<br />

• Atelier « Découverte de la marionnette »<br />

Autour de L’agneau a menti, découvrez la manipulation<br />

et expérimentez la mise en jeu, sur un temps<br />

ludique en famille, avec des marionnettes de la Cie<br />

Arnica. Samedi 25 janvier de 15h à 16h30<br />

Tous publics à partir de 8/9 ans. 5 € par personne.<br />

• Atelier « Jardin-maison-paradis »<br />

Comment adultes et enfants peuvent-ils inventer ensemble<br />

un monde habitable ? Par le jeu évidement !<br />

En explorant les mots : jardin-maison-paradis, venez<br />

créer du mouvement et de l'image. Avec Skappa ! &<br />

associés. Mardi 7 et mercredi 8 avril de 10h30 à<br />

15h30. Adultes et enfants à partir de 7 ans.<br />

Pratique amateure<br />

Cette saison les jeunes danseurs de Tryëma seront<br />

accompagnés par les chorégraphes marocains<br />

Khalid Bengrib et Taoufiq Izzediou, ainsi que par<br />

Bouziane Bouteldja, artiste compagnon du théâtre<br />

Jean-Vilar jusqu’en 2018. Ils partiront en résidence<br />

au Maroc en février, réaliser une vidéo-danse avec<br />

des danseurs marocains. Leur film sera présenté au<br />

festival On marche de Marrakech en mars. En partenariat<br />

avec l’Académie Municipale de danse de Vitry.<br />

ouvert à tous<br />

ATELIER DANSE<br />

« Et si on jouait avec nos sensations ? »<br />

Atelier avec la chorégraphe Karine Ponties. L'exploration<br />

et l'improvisation permettront de solliciter<br />

l'imaginaire de chacun, d'aller puiser dans ce que<br />

nous avons écouté, regardé, touché, goûté...<br />

Lundi 9 mars de 19h à 21h30<br />

5€ par personne sur réservation et conditionné à la<br />

venue à Lichens (page 58).<br />

Projets participatifs<br />

Contactez-nous par mail<br />

(contact@theatrejeanvilar.com)<br />

ou par téléphone (01 55 53 10 69/60) !<br />

Participation gratuite.<br />

• La mémoire des arbres (novembre, page 26)<br />

Le spectacle intègrera six enfants-figurants, entre<br />

8 et 12 ans. Répétitions le 19 et 20 novembre à<br />

partir de 16h30/17h.<br />

• Le Bal chorégraphique (juillet, page 89)<br />

Sur le plateau du Bal chorégraphique, une pièce<br />

participative et chorale, une vingtaine de danseurs<br />

amateurs s'infiltreront parmi des centaines de<br />

personnes ! Tous publics à partir de 16 ans, sans prérequis<br />

mais avec un fort désir de danser.<br />

6<br />

7


Danse<br />

Ouverture de saison<br />

les plateaux de la<br />

Briqueterie<br />

Vendredi 20 septembre 1§h et 17h<br />

Grand apéro de saison<br />

+ D-construction<br />

Dimanche 22 septembre 17h<br />

entrée libre, réservation impérative<br />

Les Plateaux de La Briqueterie, c’est l'évènement<br />

– incontournable – donné aux<br />

amoureux de la danse ! Trois jours durant,<br />

le Centre de développement chorégraphique<br />

national du Val-de-Marne vous<br />

invite à découvrir de nombreux spectacles<br />

aux esthétiques toujours nouvelles. Trois<br />

jours de danse dans les studios de La<br />

Briqueterie, au MacVal mais également au<br />

théâtre Jean-Vilar !<br />

© Andreroseta<br />

Écho, choc, conséquence, effet, réverbération,<br />

suite, son, réflexion, rebondissement… Nos actes semblent dictés par les répercussions de nos parcours.<br />

La danse d'Ana Pérez la décrit, la raconte bien mieux que des mots. Elle porte en elle un bagage<br />

génétique qui la dépasse et dont elle n'a pas conscience. Ses mouvements seraient-ils les simples<br />

répercussions de son histoire? Ces répercussions iraient-elles jusqu’à conditionner son attitude…<br />

jusqu'à parfois la contraindre ? Avec Répercussions, Ana Pérez refuse l’évident et crée une ode à la<br />

liberté, l’histoire d’un corps en quête de vérité.<br />

Dans Posare il tempo, création pour deux danseuses et un batteur, Claudia Catarzi s’attache au matériau,<br />

au volume et à la consistance du corps qu’elle cherche à modeler. Véritables sculptures en mouvement,<br />

les deux interprètes envisagent le plateau comme un espace de référence et observent les<br />

connexions que peut générer la rencontre de leur corps. Cette étude sur le mouvement se construit<br />

également autour du temps, élément central dans le travail de la chorégraphe italienne, qui a le pouvoir<br />

de métamorphose. Toutes les choses existent en temps et en espace, encore faut-il « poser le<br />

temps ».<br />

Les Plateaux – Journées professionnelles ouvertes au public<br />

Du 19 au 21 Septembre <strong>2019</strong> / Programme sur alabriqueterie.com / 01 46 86 17 61<br />

Le grand Apéro de saison c’est un rendezvous<br />

à goûter sans modération pour découvrir<br />

la saison 19-20. Dès votre arrivée,<br />

laissez-vous entrainer par la Cie Dyptik<br />

sur la place du théâtre.<br />

S’inspirant de la révolte des peuples, lorsque des<br />

hommes et des femmes s’unissent pour contester<br />

l’existant et construire un idéal, cette pièce est<br />

un écho artistique aux révolutions. Elle met en<br />

scène l’élan que le collectif donne à l’individu, la<br />

force que le mouvement confère à l’esprit parce<br />

que la libération des corps nous fait exister.<br />

Au centre de l’espace scénique, un mur à priori<br />

infranchissable se dresse, terrain de jeu de six<br />

formidables danseurs hip hop. Un show bouillonnant<br />

à découvrir en famille.<br />

« La chorégraphie, quasi parfaite, nous amène<br />

vers ce mouvement de masse où les individus<br />

puisent leurs forces. Au-delà du chaos se trouve la<br />

vie... Un régal ! » Le journal du festival Chalon<br />

dans la rue<br />

à 18h, laissez-vous guider dans les coulisses du<br />

théâtre. Les artistes et l’équipe vous réservent<br />

des surprises !<br />

Ana Pérez / Claudia Catarzi<br />

Répercussions : chorégraphie et interprétation Ana Pérez / accompagnement chorégraphique Andrés Marín, Christian Ben Aïm<br />

regard extérieur Patrick Servius / environnement sonore Aurélien Dalmasso / aide à la composition musicale Jérôme Boudin-Clauzel<br />

Cie Dyptik<br />

Posare il tempo : chorégraphie Claudia Catarzi / dramaturgie Amina Amici / interprétation Claudia Caldarano et Claudia Catarzi<br />

direction artistique Souhail Marchiche et Mehdi Meghari / chorégraphie Mehdi Meghari / danseurs Elias Ardoin, Evan Greenaway,<br />

création musicale et dramaturgie sonore Bruno de Franceschi / percussions live Gianni Maestrucci / designer sonore Francesco Taddei<br />

Samir El Fatoumi, Yohann Daher, Katia Lharaig, Émilie Tarpin-Lyonnet / création musicale Patrick De Oliveira /<br />

régisseur général Massimiliano Calvetti<br />

création lumière Richard Gratas / scénographie Bertrand Nodet<br />

8 9


Théâtre<br />

L’enfance à l’œuvre<br />

© Raynaud de Lage<br />

Dimanche 6 octobre 16h<br />

durée 1h / à partir de 12 ans<br />

Robin Renucci, accompagné au piano par Nicolas Stavy, nous offre une plongée au<br />

cœur de l’enfance avec ce récital poétique tout en nuance et délicatesse. Un écrin propice<br />

à la rêverie, un voyage littéraire et musical sensible au cœur de l’enfance.<br />

Un piano à queue, une toile fleurie, une chaise géante telle que peut la percevoir un enfant. C’est dans<br />

ce décor épuré que résonnent les mots de Paul Valéry, Marcel Proust, Arthur Rimbaud et Romain<br />

Gary. Avec ce qu’il faut de l’étonnement et de la naïveté de l’enfance, Robin Renucci sonde le mystère<br />

de la création artistique. Des mots qui font immédiatement théâtre, des émotions prolongées et<br />

ponctuées par le pianiste Nicolas Stavy.<br />

« Le tour de force qu’accomplit Renucci ne relève ni tout à fait du jeu ni de la lecture ; plutôt un exercice<br />

de conteur, où il finit par donner à voir chaque personnage de ses différents récits comme si on y était,<br />

tant sa manière de dire est dense et vivante. » Le Monde<br />

ROMAin Gary, Marcel Proust, Arthur Rimbaud, Paul Valéry<br />

Robin Renucci et NiCOLAS StAVy<br />

avec Robin Renucci et Nicolas Stavy (Piano) / textes de Romain Gary, Marcel Proust, Arthur Rimbaud et Paul Valéry / musiques de Schubert,<br />

César Franck, Rachmaninov, Tchaïkovski, Scriabine, Schumann / un spectacle de Robin Renucci et Nicolas Stavy / collaboration artistique<br />

Nicolas Kerszenbaum / travail corporel Nicolas Martel / scénographie Samuel Poncet<br />

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Chanson / Festival de Marne - Les refrains des gamins<br />

Le grand voyage<br />

d’Annabelle<br />

Samedi 12 octobre 17h<br />

durée 1h<br />

5 ans<br />

et +<br />

Annabelle, une jeune hirondelle née<br />

dans la vallée de Chevreuse non loin de<br />

Paris, se casse une aile la veille de sa<br />

migration pour l'Afrique. Suite aux encouragements<br />

de Michel, un hérisson<br />

bienveillant, elle décide de rallier le<br />

Sénégal par ses propres moyens. C'est<br />

le point de départ d'une aventure riche<br />

en rencontres, en rebondissements et en<br />

chansons qui emmènera le spectateur de<br />

l'Île de France aux Pyrénées, des arènes<br />

de Séville au terrible désert andalou, de<br />

Gibraltar aux Canaries.<br />

Sur scène, trois musiciens-comédiens-chanteurs se<br />

partagent la narration, la musique et tous les rôles<br />

secondaires autour d’une Annabelle virtuelle qui<br />

aura la grande liberté d’occuper tout l’espace par<br />

l’illusion et la vidéo-projection. À la manière de<br />

Mary Poppins, le réel et le dessin animé mêlent<br />

leur force de narration, transportent le spectateur<br />

et parfois même s’amusent à le perdre.<br />

Pour cette représentation exceptionnelle les trois<br />

comédiens sont rejoints par des invités : Didier<br />

Wampas, Alexis HK, Adrienne Pauly, Simon<br />

Mimoun, Néry et Vincent Tirilly.<br />

Vincent Tirilly, Simon Mimoun, Franck Marty / Nery<br />

auteur Vincent Tirilly / musique Simon Mimoun et Frank Marty / illustrations Odile Hervois / narration Nery / mise en scène et scénographie<br />

Néry / son Pierre Tanguy / incrustations vidéo Aurélien Le Guerinel / lumière et vidéo Pierre Emile Soulié / animations Marielle Guyot /<br />

costumes Celia Canning / interprètes Angélique Zaini, Jean Baptiste Darosey, Simon Gallant<br />

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Théâtre d’objets / Création<br />

Alors Carcasse<br />

Vendredi 11 octobre 20h, Samedi 12 octobre 18h<br />

Dimanche 13 octobre 16h, Lundi 14 octobre 20h<br />

Mardi 15 octobre 20h<br />

Hors<br />

les murs<br />

au Studio-Théâtre de Vitry<br />

Mais qui est donc Carcasse, personnage<br />

aussi fragile qu'obstiné, qui se tient<br />

debout sur un seuil, dont on ne sait rien<br />

sauf qu'il voudrait le franchir et qu'il ne<br />

sait ni pourquoi ni comment le faire ?<br />

C'est comme s'il n'existait pas encore tout<br />

à fait et pourtant, comme on dit, « il se<br />

pose là », trouble, dérange, fait obstacle.<br />

Avec humour, par traits et mouvements<br />

successifs, Mariette Navarro peint un personnage<br />

hors-normes, aux prises avec le<br />

monde, avec les autres, avec l'époque.<br />

Poème en prose, Alors Carcasse met en scène un<br />

héros immobile. Carcasse pose le plus simple et<br />

le plus puissant des actes : il décide de s’arrêter,<br />

de dire non. Il refuse de continuer à participer<br />

au flux, et tente de se construire hors du regard<br />

des autres, hors du cadre. Avec cinq acteursmarionnettistes<br />

et une série de tiges de bois qui<br />

forment tour à tour des espaces ou des personnages,<br />

Bérangère Vantusso met en scène un<br />

spectacle d’une infinie poésie. A la manière des<br />

récitants du théâtre de marionnettes japonais,<br />

les artistes font résonner les images sans les incarner,<br />

ou seulement de manière fugace.<br />

Le spectacle se jouera au Studio-Théâtre, avenue<br />

de l’Insurrection à Vitry.<br />

Le Studio-Théâtre de Vitry et le théâtre<br />

Jean-Vilar sont nés il y a longtemps<br />

d’un même rêve de théâtre, d’une même<br />

aventure solidement ancrée dans Vitry.<br />

Structures de taille et de fonctionnement<br />

très différents, ils constituent, à l’échelle<br />

de la ville, un dispositif profondément<br />

complémentaire voué à la création et au<br />

partage.<br />

Mariette NAVARRO / Bérangère Vantusso<br />

texte Mariette Navarro (Cheyne éditeur, collection Grands fonds) / mise en scène Bérangère Vantusso<br />

avec Boris Alestchenkoff, Guillaume Gilliet, Christophe Hanon, Sophie Rodrigues, Stéphanie Pasquet / dramaturgie Nicolas Doutey<br />

collaboration artistique Philippe Rodriguez-Jorda / scénographie Cerise Guyon / costumes Sara Bartesaghi Gallo et Simona Grassano<br />

création sonore Géraldine Foucault / lumière Florent Jacob / assistanat à la mise en scène Laura Fedida / régie generale Philippe Hariga<br />

régie son Vincent Petruzzellis<br />

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FOCus mexique<br />

Théâtre / 1 ère tournée en France<br />

BañOS ROMA<br />

Lundi 14 octobre 20h<br />

durée 1h15<br />

spectacle en espagnol surtitré français<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

JORGE A. VARGAS / Teatro Línea de SombRA<br />

avec Zuadd Atala, Vianey Salinas, Gilberto Barraza, Alicia Laguna,<br />

Malcom Vargas / mise en scène Jorge A. Vargas<br />

création et conception Eduardo Bernal et Jorge A. Vargas<br />

textes Eduardo Bernal, Jorge A. Vargas, Gabriel Contreras,<br />

extraits du texte de Prometeo de Rodrigo García<br />

musique (saxophone et chant) Jesús Cuevas<br />

scénographie et création lumières Jesús Hernández<br />

création sonore et musique originale Jorge Verdín<br />

images et vidéo Marina España, Malcom Vargas<br />

assistante mise en scène Fabiola Mata<br />

C’est autour de la figure populaire<br />

mexicaine qu’est le champion du monde de<br />

boxe José Angel Napoles dit « Mantequilla »<br />

que s’organise Baños Roma. Référence au<br />

nom de la salle de gym de Ciudad Juarez<br />

dans laquelle le sportif s’entrainait dans sa<br />

jeunesse, le spectacle esquisse le portrait<br />

d’un homme aussi bien que celui d’une<br />

ville frappée par la violence et le trafic de<br />

drogue.<br />

Tout commence lorsque le Teatro Línea de<br />

Sombra découvre dans un journal l’histoire<br />

de cet ancien boxeur. Décidés à rencontrer<br />

ce personnage bien connu des mexicains,<br />

les membres de la compagnie entreprennent<br />

un voyage à Ciudad Juarez, ville frontalière<br />

longtemps considérée comme la plus dangereuse<br />

du monde. Là ils font la connaissance d’un<br />

homme mais doivent aussi faire face à la dure<br />

réalité d’une ville autrefois si joyeuse…<br />

Dirigé par Jorge Arturo Vargas, l’un des<br />

principaux metteurs en scène du théâtre<br />

contemporain mexicain, le Teatro Línea de<br />

Sombra est reconnu pour la qualité de ses<br />

créations et sa capacité à mélanger les genres.<br />

Visible pour la première fois en France, Baños<br />

Roma ouvrira ce focus dédié au théâtre mexicain.<br />

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FOCus mexique<br />

Théâtre<br />

Les Ménines<br />

(LAS Meninas)<br />

Samedi 19 octobre 20h<br />

durée 1h10 / à partir de 14 ans<br />

bilingue, en français et espagnol surtitré<br />

co-organisé avec la Casa España de Vitry<br />

Madrid, 1656. Il était une fois une Espagne<br />

catholique, raciste, décadente et répressive<br />

jusqu'au crime. À sa tête, une monarchie<br />

dégénérée et crépusculaire. Dans le Palais<br />

Royal déambulent une petite princesse, ses<br />

deux suivantes, une naine visionnaire et<br />

Velasquez, qui a renié la peinture depuis<br />

vingt ans.<br />

Tels des fauves en cage, ils se débattent pour<br />

survivre aux obsessions et aux perversions<br />

d'un monde à l'agonie. C'est un tableau qui<br />

va leur permettre de gagner l'éternité.<br />

Dans Les Ménines (Las Meninas), l’auteur mexicain<br />

Ernesto Anaya imagine avec un humour<br />

féroce les circonstances qui donnèrent naissance<br />

à l’un des tableaux le plus célèbres et les<br />

plus plagiés de l’Histoire de la peinture. Sylvie<br />

Mongin-Algan met en scène cette comédie<br />

baroque avec une efficace simplicité. Un spectacle<br />

enlevé, vivant, souvent très drôle. Une<br />

magistrale leçon de théâtre !<br />

« Travail de maître ! Parler de réussite collective<br />

n’est absolument pas réducteur pour la metteuse<br />

en scène Sylvie Mongin-Algan, véritable chef<br />

d’orchestre de cette remarquable adaptation des<br />

Ménines... » Les Trois Coups<br />

Ernesto Anaya / Sylvie MONGin-Algan<br />

texte Ernesto Anaya / mise en scène Sylvie Mongin-Algan / avec Gabriela Alarcon Fuentes, Ana Benito, Alizée Bingöllü, Jean-Philippe Salério,<br />

Cécilia Steiner / traduction et surtitrages Adeline Isabel / scénographie et lumière Yoann Tivoli<br />

compositions musicales et travail vocal Marie Nachury<br />

costumes Adeline Isabel-Mignot<br />

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Chanson / Festival de Marne<br />

La Rue Kétanou<br />

Mercredi 16 octobre 20h<br />

© Yannick Stephant<br />

« C’est pas nous qui sommes à la rue, c’est<br />

La Rue Kétanou ». Vingt ans déjà que ce<br />

trio fantasque brise les codes, parcourt la<br />

route avec ses chansons festives, réalistes<br />

et engagées. Vingt ans d’airs d’accordéon,<br />

d’harmonica et de percussions endiablées<br />

qui font danser les foules !<br />

Six albums au compteur et des chansons – La<br />

chance, Où je vais, Les hommes que j’aime ou<br />

l’inévitable La Rue Kétanou – que l’on fredonne<br />

encore. Florent, Mourad et Olivier, les trois<br />

joyeux drilles de La Rue Ketanou repartent à<br />

l’attaque de la scène, pour le bonheur de toutes<br />

celles et ceux qui aiment à se lover au creux<br />

d’une chanson libre, libertaire, poétique, profondément<br />

humaine. Généreux et indociles, le trio<br />

mêlera sur scène extraits de son nouvel album à<br />

paraître en janvier <strong>2020</strong> et titres anciens.<br />

En première partie, Leïla Huissoud présentera<br />

des extraits de son second album, Auguste. Bercée<br />

par Brassens, Moustaki, Barbara, émerveillée<br />

par la langue française, amoureuse des mots,<br />

Leïla Huissoud taquine la vie avec la pointe de<br />

son stylo. Une écriture comme un murmure et<br />

des mots matures servis par une musique simple,<br />

épurée, comme une nécessité de laisser pleinement<br />

la place à la plume.<br />

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Danse hip hop / Création<br />

Anarchy (L’harmonie du désordre)<br />

Vendredi 8 novembre 20h<br />

durée 1h / à partir de 10 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© DR<br />

© DR<br />

« Anarchie : n.f. État de trouble, de désordre dû à l’absence d’autorité politique, à la<br />

carence des lois. »<br />

Sous forme de ballet urbain, Anarchy explore les libertés et les limites du corps, de<br />

l’esprit et de l’espace. La nouvelle création de la compagnie Chute Libre revisite ce<br />

mouvement politique et intellectuel.<br />

Comment coexister sans dominer ? Dans une ambiance de révolte dansée, les chorégraphes Annabelle<br />

Loiseau et Pierre Bolo abordent ici, sous l’angle de la liberté et de l’égalité, la question de l’anarchie et<br />

du vivre-ensemble. Portée par neuf danseurs aux corps bruts et massifs, enveloppée d’une musique<br />

aux confins du hip hop et du rock atmosphérique, Anarchy a l’énergie des pièces de troupe.<br />

Anabelle Loiseau et Pierre Bolo / Cie Chute Libre<br />

chorégraphes Annabelle Loiseau et Pierre Bolo / avec Salem Mouhajir, Aida Boudriga, Gabriel Um Tegue, Clémentine Nirennold, Kevin Ferré,<br />

Patrick Flegeo, Andrege Bidiamambu, Mackenzi Bergile, Annabelle Loiseau ou Pierre Bolo / création lumière Véronique Hemberger<br />

costumes Annabelle Loiseau<br />

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Danse et magie<br />

Belladonna<br />

Mercredi 13 novembre 15h<br />

durée 1h<br />

8 ans<br />

et +<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Michel Petit<br />

© Michel Petit<br />

Les spectacles de Nathalie Pernette penchent souvent du côté de l’étrange et du<br />

fantastique. Souris, fantômes, illusions, peuplent ses créations destinées aux jeunes<br />

et moins jeunes, tout en gardant le sens de l’humour. Belladonna poursuit ce chemin,<br />

bifurquant vers la figure féminine de la sorcière.<br />

Nathalie Pernette<br />

chorégraphie Nathalie Pernette, assistée de Regina Meier / interprétation Nathalie Pernette, Nicole Pernette, Laure Wernly<br />

création musicale Franck Gervais / costumes Fabienne Desflèches / direction technique Stéphane Magnin<br />

création lumières et régie images Caroline Nguyen / création des images Guillaume Bertrand<br />

En Français, Belladonna signifie « Belle Dame » mais aussi la plante, la fleur magnifique qui est tout<br />

à la fois poison et remède ! Belladonna met à l’honneur la femme et la sorcière.<br />

Mêlant danse, musique, projection d’images et magie, cette chorégraphie se vit comme une sorte<br />

de sabbat hypnotique associant le mouvement des corps, spontané et intérieur, à une musique<br />

réjouissante conçue en nappes successives. à frissonner de plaisir en famille !<br />

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Humour / Stand-up<br />

Guillermo Guiz<br />

a un bon fond<br />

Dimanche 17 novembre 16h<br />

© Thomas Braut Olympia Prod<br />

durée 1h15<br />

Guillermo Guiz, c’est un style percutant<br />

sur les faits de société et les questions<br />

existentielles qu’il interroge sans relâche.<br />

Un humour qui, sous ses abords un peu<br />

noirs, bravaches et irrévérencieux, dévoile<br />

un artiste plein d’intelligence et de pertinence.<br />

C’est l’histoire d’un jeune trentenaire qui fait le<br />

point sur ce qu’il est devenu, alors qu’il était un<br />

chouette enfant, dans ses souvenirs. Quelqu’un<br />

de bien ou pas, au final ? Est-ce que ses actions,<br />

parfois glorieuses, parfois beaucoup moins,<br />

voire pas du tout, font de lui un chic type ou une<br />

ordure ? À moins que l’on puisse être les deux.<br />

Humoriste belge et chroniqueur radio sur France<br />

Inter, Guillermo Guiz nous livre un stand-up<br />

autobiographique attachant et décapant aux<br />

blagues ciselées. Un moment irrésistible durant<br />

lequel l’absurde n’est jamais bien loin.<br />

« Un stand up drôle, sincère et attachant, au texte et<br />

aux blagues ciselés. » Les Inrocks<br />

« Un spectacle confession irrésistible et un humoriste<br />

sur lequel il faut désormais compter. »<br />

Télérama<br />

Spectacle déconseillé aux moins de 12 ans,<br />

certains propos pouvant heurter la sensibilité<br />

des plus jeunes.<br />

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Théâtre, musique, cinéma / Création<br />

La mémoire des arbres<br />

(Cycle Ghost Road)<br />

Mercredi 20 novembre 20h<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Après avoir sillonné la mythique route 66 aux Etats-Unis et le désert d’Atacama au<br />

Chili, Fabrice Murgia nous emmène pour cette troisième étape en Russie à la découverte<br />

d'une ville secrète, construite à la fin de la seconde guerre mondiale. Une ville<br />

dont même les habitants ne prononcent pas le nom...<br />

Oziorsk n'est pas une ville fantôme car la vie anime cette cité mystérieuse. Mais le silence enveloppe<br />

jusqu’à son nom, ses écoles, ses parcs, ses hôpitaux. Il s’étend à ses champs, à sa rivière, à ses<br />

rires d’enfants. Au cœur de ce lieu que nulle carte ne recense, des milliers de personnes nourrissent,<br />

contraintes et forcées, ce vaste secret. Et celles qui esquissent l’ombre d’une trahison le paient de leur<br />

vie. D’autres, manipulées, ont l’intime conviction de protéger le pays en cautionnant le mensonge.<br />

Ensemble, elles préservent une industrie d’État d’envergure et taisent une catastrophe environnementale<br />

inouïe. On pourrait croire cette histoire tout juste sortie d’un roman d’anticipation. Il n’en<br />

est rien.<br />

© Wynn Bullock, Child on Forest Road, 1958 © 1958_<strong>2019</strong> Bullock Family Photography LLC. All rights reserved<br />

L’équipe du spectacle a foulé cette terre, caméra à l'épaule, pour capter les visages, les témoignages,<br />

les rencontres. Elle en tire une œuvre mêlant théâtre, cinéma et musique. Avec Josse De Pauw (formidable<br />

comédien, reçu à Vitry avec An old monk) en conteur/historien, elle nous livre l’inavouable<br />

avec poésie et espoir.<br />

LOD & Cie ArtARA / Fabrice Murgia & DOMinique Pauwels<br />

conception, écriture et mise en scène Fabrice Murgia / avec Josse De Pauw / composition et musique live Dominique Pauwels<br />

traduction et assistanat en voyage Tatiana Mukhamediarova / assistanat à la traduction et mise en scène Olya Tsoraeva<br />

assistanat dramaturgie Nadezda Kutepova et Cécile Michel / création lumière Emily Brassier / création vidéo Giacinto Caponio<br />

recherches Virginie Demilier / décor et costumes Ateliers du Théâtre National Wallonie-Bruxelles / régie son Brecht Beuselinck<br />

régie lumière Jannes Dierynck / régie plateau Wim Piqueur / régie vidéo Mohamed Sassi<br />

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Théâtre visuel, marionnette et vidéo<br />

Cendres<br />

Dimanche 24 novembre 16h<br />

© Fanchon BilBille<br />

durée 1h / à partir de 14 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Fanchon BilBille<br />

À travers l’imaginaire et la matière, l’acteur et la marionnette, Yngvild Aspeli donne<br />

vie aux sentiments les plus enfouis. Avec Cendres, elle crée un spectacle énigmatique<br />

et incandescent.<br />

Cendres, c’est la collision de deux récits : dans le sud de la Norvège, à une génération d’écart, dans un<br />

petit village, l’histoire d’un jeune homme qui met le feu aux habitations, et l’histoire d’un écrivain<br />

qui s’en saisit comme matériau littéraire plusieurs décennies plus tard. Mêlant acteurs, marionnettes,<br />

vidéo et son avec une grande virtuosité technique, ce spectacle interroge les frontières entre normalité<br />

et folie. Un thriller émotionnel brûlant, d’où l’on ressort comme d’une plongée au cœur de ses<br />

propres pulsions et désirs d’amour.<br />

Cie Plexus Polaire / Yngvild Aspeli<br />

mise en scène Yngvild Aspeli / jeu et manipulation Viktor Lukawski, Aïtor Sanz Juanes (en alternance avec Laetitia Labre)<br />

et Andreu Martinez Costa / collaboration mise en scène Paola Rizza / conseils dramaturgie Pauline Thimonnier<br />

scénographie Charlotte Maurel & Gunhild Mathea Olaussen / création sonore Guro Moe Skumsnes et Ane-Marthe Sørlie Holen<br />

marionnettes Polina Borisova, Sebastian Puech, Yngvild Aspeli, Carole Allemand, Sophie Coëffic / costumes Sylvia Denais<br />

création lumières Xavier Lescat / création vidéo David Lejard-Ruffet / régie lumière Xavier Lescat et Vincent Loubière<br />

régie son-video Antony Aubert ou Simon Masson / regard extérieur Philippe Genty et Mary Underwood<br />

« Une œuvre hantée, fascinante. » The New York Times<br />

« Une œuvre à la beauté saisissante, aux images fortes, à la structure complexe, qui mérite la réputation<br />

qui la précède. A ne pas manquer .» Toute la Culture<br />

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Théâtre / Création [Voix d’Afrique]<br />

Pistes<br />

Vendredi 29 novembre 20h<br />

à partir de 14 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© DR<br />

Pistes, c’est un récit de courage. Celui<br />

de l’autrice Penda Diouf, qui décide à<br />

20 ans de partir seule à la découverte de<br />

la Namibie, pays éloigné de son histoire<br />

familiale tracée entre le Sénégal, la Côte<br />

d’Ivoire et la France. Pays qui a vu naître<br />

le coureur Frankie Fredericks, seul athlète<br />

namibien à remporter une médaille<br />

aux J.O et qu’elle admire depuis ses 14<br />

ans et ses premiers tours de piste.<br />

En quête de son identité, elle part à la découverte<br />

des grands espaces et du désert, à la façon d’un<br />

road movie. Sur place, elle découvre une terre<br />

magnifique, des lumières somptueuses et des<br />

dunes de sable rouge. Elle découvre également<br />

que l’un des génocides les plus terribles du XX e<br />

siècle s’est produit là, tout début 1900. Oublié des<br />

livres d’histoire, le massacre des Héréros et des<br />

Namas, perpétré par l’armée allemande, décimera<br />

près de 80% de la population.<br />

Pistes est une parole poétique, intime et politique,<br />

écrite et jouée par Penda Diouf. Sans artifices, sur<br />

un plateau nu, Aristide Tarnagda met en scène ce<br />

récit de voyage, véritable leçon d’humanité.<br />

© Penda Diouf<br />

Artistide Tarnagda en compagnonnage avec le<br />

cycle « Voix d'Afrique » depuis trois ans, orchestrera<br />

deux Soirées Partage, les 18 janvier et 16<br />

mai.<br />

Penda Diouf / Aristide Tarnagda<br />

texte et jeu Penda Diouf (commande d’écriture de la SACD) / mise en scène Aristide Tarnagda / régie lumière Mohamed Kaboré<br />

scénographie Yssouf Yaguibou<br />

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Danse et théâtre / Création<br />

© DR<br />

ZOO<br />

Mercredi 4 décembre 20h<br />

durée 55 mn / à partir de 14 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© DR<br />

Valeria Giuga / Cie Labkine<br />

une pièce de Valeria Giuga et Anne-james Chaton / chorégraphie Valeria Giuga / textes, voix live Anne-James Chaton<br />

danse Aniol Busquets, Rita Cioffi, Marie-Charlotte Chevalier / création musicale Alva Noto / création costumes Coco Petitpierre<br />

réalisation costumes Anne Tesson / lumières Sylvie Debare<br />

Valeria Giuga et Anne-James Chaton s’inspirent du roman de Georges Orwell, La Ferme<br />

des animaux, et créent une œuvre entre danse et poésie sonore. Un spectacle insolite où<br />

se dessine délicatement une réflexion sur le langage, de ses vertus émancipatrices à sa<br />

potentielle récupération totalitaire.<br />

Les animaux de la ferme décident un jour de mettre fin à leur asservissement. Et plus que le temps<br />

révolutionnaire, ce sont les évènements suivants qui doivent garantir la libération des animaux et la<br />

démocratie : l’apprentissage de la langue, l’accès à l’écriture, la formulation des lois collectives et leur<br />

inscription dans un texte. A partir d’un alphabet corporel très précis, et en s’appuyant sur le travail<br />

de la chorégraphe expressionniste allemande Mary Wigman, Valeria Giuga met en mouvement un<br />

bestiaire où se côtoient animaux réels et imaginaires.<br />

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Théâtre<br />

Perdu connaissance<br />

Dimanche 8 décembre 16h<br />

durée 1h30<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Vincent Arbelet<br />

© Kim Lan Nguyen Thi<br />

Entre réflexion sur la notion de « vérité »<br />

et enquête collective, le nouveau spectacle<br />

du metteur en scène Adrien Béal stimule<br />

notre imagination...<br />

La pièce se passe dans le modeste logement<br />

d’une gardienne d’école primaire ; un recoin avec<br />

une lucarne donne sur l’entrée de l’établissement.<br />

Alors que cette gardienne faisait ses courses dans<br />

un supermarché, elle a perdu connaissance et a<br />

chuté. Son absence va entraîner un dérèglement<br />

important dans la vie de l’établissement.<br />

Autour de cette absente, amis, collègues et<br />

famille se croisent. Sans cet accident ils ne se<br />

seraient jamais rencontrés. Leurs discussions<br />

nous entrainent dans le récit de situations à la<br />

fois connues et porteuses d’inconnu : le coma<br />

d’un proche, le partage de la garde d’un enfant,<br />

une sortie de prison… Dans le théâtre d’Adrien<br />

Béal, pas de héros, mais des êtres en quête de<br />

vérité qui tentent d’élaborer un langage commun.<br />

Dans ce théâtre le spectateur est considéré<br />

comme un partenaire et les questions posées<br />

deviennent étrangement les nôtres.<br />

Adrien Béal / Cie Théâtre Déplié<br />

création collective / mise en scène Adrien Béal / collaboration, production Fanny Descazeaux / avec Pierre Devérines, Boutaïna El Fekkak,<br />

Adèle Jayle, Julie Lesgages, Etienne Parc et Cyril Texier / dramaturgie Jérémie Scheidler / scénographie Kim Lan Nguyen Thi<br />

costumes Benjamin Moreau / lumières Jérémie Papin / son et régie générale Martin Massier / régie lumière Jean-Gabriel Valot<br />

« Pas de héros principaux, pas d’acteur vedette, mais une concentration d’énergie qui donne à chaque<br />

scène, ou plutôt séquence, une extrême densité. Passionnant. » Médiapart<br />

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Danse / Expérience sensorielle en solo<br />

Circuit<br />

© Coralie Bougier<br />

Mardi 10 décembre entre 18h30 et 21h<br />

et mercredi 11 décembre entre 17h30 et 20h<br />

durée 45 mn / à partir de 12 ans<br />

Vous choisirez, lors de votre réservation, le créneau qui vous convient<br />

© PY Chouin / J. Blin<br />

À l’instar de Happy Manif, accueilli en juin <strong>2019</strong> à Vitry, David Rolland nous invite une<br />

nouvelle fois à une immersion, casque sur les oreilles. Avec Circuit, conçu pour un seul<br />

spectateur, il convie chacun à un voyage avec soi-même, à une parenthèse méditative.<br />

Au cœur d’une architecture mobile et guidé par une bande sonore envoûtante, le spectateur part à la<br />

rencontre de danses d’ombres, sur les traces d’un partenaire réel ou imaginaire, se projette dans une<br />

vie d’artiste depuis les coulisses. Il suit des indications vocales et des repères spatiaux qui provoquent<br />

le déplacement, l’éveil des sens et la contemplation, tout en l’incitant à une écoute particulière de ses<br />

propres gestes. Une expérience inattendue, sensible et poétique !<br />

« (…) David Rolland a pensé à tout. Alors vous qui, peut-être, désespérez de retrouver l’adrénaline d’une<br />

création à couper le souffle, apprêtez-vous à retenir votre respiration lorsque vous écarterez en douceur<br />

le pan de toile qui vous entraînera dans l’univers incomparable de Circuit. » Light Zoom Lumière.fr<br />

David Rolland présente également cette saison « Au milieu d’un lac de perles » (voir page 88).<br />

DAVid ROLLAND<br />

conception et chorégraphie David Rolland / danseurs Valeria Giuga, Elise Lerat, Fani Sarantari, Anne Reymann (en alternance)<br />

scénographie Dominique Leroy / programmation, création et régie vidéo Claire Pollet et Adrien Fontaine<br />

composition musicale Roland Ravard / création lumières Michel Bertrand / régie plateau Pierre-Yves Chouin ou Chloé Seiller<br />

programmation robotique Jeff Rolez / programmation informatique Laurent Malys / construction Ping, Plateforme C, PCP, Métalobil<br />

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Concert-spectacle<br />

© DR<br />

Manque à l’appel<br />

Dimanche 15 décembre 16h<br />

durée 1h<br />

7 ans<br />

et +<br />

Manque à l’appel est une balade sonore<br />

et visuelle qui illustre, avec fantaisie<br />

et justesse, le thème de l’absence. Mise<br />

en scène par Marie Levavasseur (Cie<br />

Tourneboulé), c'est une création pleine<br />

de vie, de fantaisie et de surprises dans<br />

laquelle objets manipulés et machines<br />

animées donnent joyeusement la réplique<br />

aux chanteurs.<br />

Riches de leurs différences, l’un nourri au<br />

classique, l’autre à l’électro et aux machines en<br />

tout genre, jouant sur les décalages, les deux<br />

musiciens composent un spectacle qui mêle<br />

les paysages sonores, les écritures visuelles et<br />

poétiques.<br />

« Un bateau musical qui emmène le public, plus<br />

qu’enthousiaste, dans un voyage intérieur entre<br />

présence et absence. » TTT – Télérama<br />

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Tony Melvil, Usmar / Marie Levavasseur<br />

conception, interprétation Tony Melvil, Usmar / mise en scène, dramaturgie Marie Levavasseur / écriture, composition Tony Melvil, Usmar,<br />

Thibaud Defever / création lumière Vincent Masschelein, David Laurie / scénographie Jane Joyet / construction Alex Herman<br />

régie générale et lumière Vincent Masschelein ou Pascal Lesage / régie plateau Hammo Marzouk ou Lauriane Durix<br />

son Alexandre Debuchy ou Olivier Duchêne / costumes, accessoires Mélanie Loisy<br />

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Danse / Création<br />

Acoustique<br />

© Eye & Eye<br />

Mercredi 18 décembre 19h<br />

durée estimée 1h / à partir de 8 ans<br />

Au fil d’un triptyque sur les relations humaines, Sandrine Lescourant, alias « Mufasa »,<br />

compose une œuvre collective, entre danse hip hop et danse contemporaine. Après<br />

Parasite, qui jouait avec nos différences, puis Icône qui interrogeait nos influences et<br />

nos révoltes, Acoustique est une ode au rassemblement.<br />

Création pour six danseurs, Acoustique est un ballet inclassable, qui mêle à l’énergie du collectif la question<br />

de l’individu. Porté par la musique d’Abraham Diallo, le spectacle évoque des thématiques liées à<br />

l’exil, à l’espoir et au « vivre ensemble ». Une pièce organique, tribale et primitive, qui nous entraine dans<br />

une transe hypnotique.<br />

Sandrine Lescourant<br />

Danseuse remarquée dans les événements hip hop français et<br />

internationaux, Sandrine Lescourant dit « Mufasa » s’est initiée<br />

aux danses académiques, à la danse africaine et à la danse<br />

contemporaine pour se consacrer par la suite, en autodidacte,<br />

à la danse hip hop. Devenue interprète, elle enrichit son<br />

expérience auprès de plusieurs chorégraphes et metteurs en<br />

scène dont Thierry Surace, Pierre Rigal, Sébastien Lefrançois,<br />

Anthony Egéa et Amala Dianor. En parallèle, elle développe<br />

une pédagogie autour de l’improvisation qu’elle enseigne aujourd’hui<br />

en France et à l’étranger. Elle est artiste compagnon<br />

au théâtre Jean-Vilar depuis la saison 2018-<strong>2019</strong>.<br />

Sandrine Lescourant / Cie Kilaï<br />

chorégraphe Sandrine Lescourant / danseurs interprètes Jon Debande, Lauren Lecrique, Jade Fehlmann, Kwamé Ba, Yonas Perou,<br />

Kévin Moulin / compositeur Abraham Diallo / éclairagiste Esteban Loirat<br />

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Musique symphonique<br />

Musique / Création<br />

Années folles<br />

Samedi 30 novembre 20h<br />

L’Offrande musicale<br />

Vendredi 20 décembre 20h<br />

durée 1h10<br />

© Eric Laforgue<br />

© Paul Foster-Williams<br />

De toutes les œuvres tardives de Bach,<br />

L’Offrande musicale est certainement la<br />

plus célèbre. Cette notoriété auprès des<br />

mélomanes a précédé celle des Variations<br />

Goldberg ou de L’Art de la fugue.<br />

L’Ensemble Diderot invite à une (re)<br />

découverte de cette œuvre sublime. Une<br />

expérience sonore et visuelle complétée<br />

par l’astucieux dispositif scénographique<br />

et vidéo pensé par Damien Caille-Perret<br />

et Pierre Nouvel.<br />

L’Ensemble Diderot a été fondé en 2008 à<br />

Paris par le violoniste Johannes Pramsohler.<br />

Il se consacre à l’exécution et à la redécouverte<br />

du répertoire des sonates en trio baroques des<br />

XVII e et XVIII e siècles. Avec deux violons, un<br />

clavecin et un violoncelle, l’ensemble fait revivre<br />

sur des instruments d’époque la distribution la<br />

plus mélodieuse de la sonate en trio.<br />

Dans le Paris des Années folles, entre 1920 et 1929, Mozart aurait sans aucun doute<br />

captivé les publics autant que les artistes professionnels par sa virtuosité et son<br />

imagination sans borne ! Que ce soit au violon ou au clavier, ses concertos regorgent<br />

d’invention autant que d’émotion : auraient-ils été repris au « Bœuf sur le toit », le<br />

cabaret où se réunissaient artistes, gens de lettres ou parisiens fortunés ?<br />

Régulièrement acclamé pour la virtuosité et<br />

la vivacité de son interprétation, l’Ensemble<br />

Diderot est sans aucun doute l’une des<br />

formations actuelles de musique de chambre les<br />

plus brillantes et les plus originales d’Europe !<br />

Dirigé par Ruth Reinhard, l’une des cheffes d’orchestre les plus talentueuses de sa génération,<br />

l’Orchestre national d’Île-de-France nous invite à un voyage au cœur des années folles, en compagnie<br />

de Mozart, Milhaud ou Stravinski. Décalages rythmiques, trouvailles harmoniques et mélodies<br />

géométriques se croisent dans un programme mêlant le Concerto pour violon n°5 K219, Le Bœuf sur<br />

le toit et les Danses concertantes.<br />

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ORChestre natiONAL d’Île-de-France<br />

direction Ruth Reinhardt / violon Diana Tishchenko, Grand prix Concours Long-Thibaud-Crespin 2018<br />

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon n°5 K219 / Darius Milhaud Le Bœuf sur le toit / Igor Stravinski Danses concertantes<br />

Bach / Ensemble Diderot<br />

œuvres de Johann Sebastian Bach, François Francoeur, Michel Blavet, Jean-Marie Leclair, François-André Danican Philidor / création vidéo<br />

Pierre Nouvel / scénographie Damien Caille-Perret / musiciens de l’Ensemble Diderot Johannes Pramsohler, violon et direction artistique,<br />

Kristen Huebner, flûte traversière, Roldán Bernabé, violon-alto, Gulrim Choi, violoncelle, Philippe Grisvard, clavecin<br />

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Festival Sons d’hiver<br />

Théâtre<br />

Fred Frith<br />

«Composer pour l'image»<br />

Dimanche 19 janvier 15h - Après-midi en 3 parties<br />

Hors<br />

les murs<br />

au MacVal<br />

Ne laisse personne te<br />

VOLer les mots<br />

Samedi 1 er février 19h<br />

durée 1h<br />

à partir de 13 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Hors<br />

les murs<br />

au Centre social<br />

Balzac<br />

• Projection de Leaning into the wind, documentaire de Thomas Riedelsheimer sur Andy<br />

Goldsworthy, Bande originale Fred Frith (durée 1h30)<br />

• Rencontre-conférence avec Fred Frith sur le thème « Composer pour l'image » (durée 1h)<br />

• Drawing Sound, performance musicale et dessinée de Fred Frith et Heike Liss (durée 50mn)<br />

© Heike Liss<br />

Guitariste électrique et expérimentateur horspair,<br />

Fred Frith reste aujourd’hui inclassable.<br />

Pionnier musical incontournable, il affûte<br />

d’abord son propre univers sonore en fondant<br />

Henry Cow, groupe mythique anglais où le rock<br />

se confond avec la musique contemporaine.<br />

Depuis son arrivée à New York en 1978, Frith a<br />

très souvent laissé son champ d’expérimentation<br />

venir tutoyer le cinéma, la danse, le théâtre et les<br />

arts plastiques.<br />

De son rapport à l’image cinéma et au mouvement,<br />

Fred Frith fait naturellement découler<br />

son rapport à l’image vivante, issue de la performance<br />

plastique. C’est ce qu’il remet en jeu<br />

aux cotés de l’artiste Heike Liss, improvisatrice,<br />

elle aussi, d’images sonores. Leur performance<br />

commune, Drawing Sound, voit Liss tracer ce<br />

qui pourrait être une forme concrète du paysage<br />

sonore inventé par Frith, mu à son tour par le<br />

mouvement d’exécution de la plasticienne.<br />

Faute d’Histoire, on se raconte des histoires<br />

et ça finit par faire des histoires.<br />

Rachid Benzine<br />

À seize ans, Selman Reda est mis à la porte<br />

par un père « tombé en religion », qui lui<br />

impose une lecture littérale du Coran. Ce<br />

marseillais d’origine marocaine fait de<br />

cette douloureuse expérience personnelle<br />

le point de départ d’un spectacle, qui,<br />

entre conte, biographie et conférence,<br />

s’attache à replacer le Coran dans son<br />

contexte de création, qu’il soit historique,<br />

social ou culturel.<br />

Nourri des recherches de Rachid Benzine, figure de proue de l'Islam libéral francophone, son récit<br />

nous conduit au VII e siècle jusque dans le désert d’Arabie occidentale, là où l’islam est né. Avec finesse<br />

et pédagogie, Selman Reda remonte aux prémices du livre sacré, décortique les mots, revient sur leur<br />

étymologie et désamorce leur teneur négative. Et sa parole, didactique et vivante, transmet, une heure<br />

durant, l’envie irrésistible de savoir et de dialoguer. Un spectacle d’utilité publique, adressé avant tout<br />

à la jeunesse.<br />

« Selman Reda, Coran en main, en fait une lecture expliquée qui laisse les adolescents bouche bée.<br />

Souligné, le paradoxe d’une traduction erronée devient évident. » Le Monde<br />

Spectacle joué au Centre social Balzac, 7 rue Olympe de Gouges à Vitry.<br />

Réservations auprès du Festival Sons d'hiver. Le billet donne accès à l'exposition Nil Yalter le<br />

jour-même. En coréalisation avec le théâtre Jean-Vilar, le MacVal et le festival Sons d'hiver.​<br />

Théâtre La Cité<br />

écriture Selman Reda avec la collaboration de Rachid Benzine / mise en scène Michel André / jeu Selman Reda et Djamila Lebdiri (Oud)<br />

scénographie Mariusz Grygielewicz / vidéos Florence Lloret / costumes Aude Amedeo / livret pédagogique Sandrine Delrieu<br />

médiatrices débat Soukaïna Sentissi ou Cécile Mininno / création lumière Guillaume Parmentelas et Séverine Monnet<br />

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Théâtre de marionnettes<br />

L’agneau a menti<br />

Samedi 25 janvier 17h<br />

durée 45 mn<br />

7 ans<br />

et +<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Hors<br />

les murs<br />

au Studio-Théâtre<br />

de Vitry<br />

© Maud Dreano<br />

© Maud Dreano<br />

Un matin, sur un morceau de pâture :<br />

plantes, tiques, vautours, patou et<br />

troupeau de moutons. Arrive un agneau,<br />

« jeune mineur isolé ». Il s’est enfui du<br />

camion qui les emmenait, lui et ses frères,<br />

vers l’abattoir. Il est seul, il est sale, il<br />

a peur, et il cherche l’hospitalité d’un<br />

nouveau troupeau. Mais les moutons ne<br />

sont pas prêts à entendre son drame. Pour<br />

se faire accepter et échapper au vautour<br />

qui rôde, il faudra arranger l’histoire.<br />

Au cœur d’un castelet-paysage, une marionnettiste<br />

donne à voir un écosystème où évoluent<br />

marionnettes d’animaux et de végétaux, personnages<br />

de cette fable écrite par Anaïs Vaugelade.<br />

L’occasion pour petits et grands de s’interroger<br />

sur les notions d’accueil, d’hospitalité et de vérité.<br />

Spectacle joué au Studio-Théâtre, avenue de<br />

l’Insurrection à Vitry.<br />

Anaïs Vaugelade / Cie Arnica<br />

écriture Anaïs Vaugelade / mise en scène Emilie Flacher / actrice-marionnettiste Faustine Lancel /<br />

marionnettes et univers plastique Emilie Flacher, Emmeline Beaussier, Florie Bel / construction et régie générale Pierre Josserand<br />

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Théâtre / Création<br />

Bérénice<br />

Jeudi 6 et vendredi 7 février 20h<br />

© Olivier Pasquiers<br />

durée 2h / à partir de 14 ans<br />

Hors<br />

les murs<br />

Salle Auber<br />

Robin Renucci explore pour la première fois la tragédie « racinienne ». Il met en scène<br />

une Bérénice épurée : au cœur d’un espace quadri-frontal, sur un plateau nu, les spectateurs<br />

font face aux comédiens pour entrer au plus près du désespoir de l’héroïne.<br />

C’est toute l’incandescence des sentiments qui se joue devant nous.<br />

Titus ne pourra épouser Bérénice, et Bérénice ne pourra épouser Titus, et personne n’épousera finalement<br />

personne. Dans le texte de Racine, toute l’intrigue est déjà résolue dès le premier vers : chacun,<br />

sur scène comme dans le public, sait que le conflit ne saura se dénouer. Et pourtant…<br />

Robin Renucci s’entoure de jeunes comédiens pour mettre en scène avec une grande simplicité la<br />

langue de Racine, bien loin de la pompe classique. Une langue soudain redevenue familière, portée<br />

par des corps fragiles dans l’urgence absolue de dire le plus poétiquement possible les brûlures de<br />

l’amour.<br />

« Sur Titus et sur moi réglez votre conduite :<br />

Je l’aime, je le fuis ; Titus m’aime, il me quitte.<br />

Titus aime Bérénice. Bérénice aime Titus.<br />

Antiochus aime Bérénice. Bérénice apprécie Antiochus.<br />

Titus respecte Antiochus. Antiochus estime Titus. »<br />

Spectacle joué Salle Auber, 18 rue Auber à Vitry.<br />

RACine / Robin Renucci / Les Tréteaux de France<br />

avec Tariq Bettahar, Thomas Fitterer, Solenn Goix, Julien Leonelli, Sylvain Méallet, Amélie Oranger, Henri Payet / mise en scène Robin<br />

Renucci dramaturgie Nicolas Kerszenbaum / scénographie et lumière Samuel Poncet / costumes Jean-Bernard Scotto<br />

assistante à la mise en scène Karine Assathiany<br />

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Théâtre immersif / Création<br />

Reconstitution –<br />

Le procès de Bobigny (1972)<br />

Vendredi 28 février 20h<br />

durée 2h30 / à partir de 14 ans<br />

© DR<br />

Dans un dispositif totalement inhabituel,<br />

Emilie Rousset met en scène archives et<br />

témoignages issus d'un événement crucial<br />

pour l’avancée des droits des femmes.<br />

En cheminant parmi quinze interprètes,<br />

chaque spectateur construit son propre<br />

parcours de réflexion sur le sujet et ses<br />

ramifications actuelles.<br />

Avec Reconstitution : Le Procès de Bobigny,<br />

Emilie Rousset et Maya Boquet s’emparent<br />

d’un événement historique : le procès, tenu le<br />

8 novembre 1972, de Marie-Claire Chevalier et<br />

de sa mère pour l’avortement de la jeune fille<br />

suite à un viol. Ce procès, mené par la célèbre<br />

avocate Gisèle Halimi, cristallise les réflexions et<br />

combats féministes de l’époque, avec notamment<br />

les contributions de Simone de Beauvoir, de<br />

médecins prix Nobel, de Delphine Seyrig ou<br />

Michel Rocard.<br />

En offrant aux spectateurs la possibilité d’une<br />

mise en perspective, la pièce interroge la notion<br />

même de reconstitution et du décalage entre<br />

un événement, les documents produits et leur<br />

représentation. Une expérience de spectateur<br />

résolument singulière !<br />

Spectacle lauréat de l’appel à projets du Groupe<br />

des 20 théâtres en Ile-de-France.<br />

© Martin Argyroglo<br />

Emilie Rousset<br />

Metteuse en scène au sein de la compagnie<br />

John Corporation, elle explore différents<br />

modes d’écriture théâtrale et performative.<br />

Elle utilise l’archive et l’enquête documentaire<br />

pour créer des pièces, des installations ou<br />

des films. Elle collecte des vocabulaires,<br />

des idées, observe des mouvements de<br />

pensée. Ensuite elle les déplace et invente<br />

des dispositifs ou des acteurs incarnent ces<br />

paroles. Une superposition se crée entre<br />

le réel et le fictionnel, entre la situation<br />

originale et sa copie.<br />

Emilie Rousset / Cie John CORporatiON<br />

conception, écriture Emilie Rousset et Maya Boquet / mise en scène et dispositif Emilie Rousset / avec quinze interprètes<br />

vidéo Louise Hemon / régie son et vidéo Romain Vuillet / régie lumière et générale Jérémie Sananes<br />

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Théâtre<br />

Ouasmok ?<br />

© Marianne Digonnet<br />

Dimanche 1er mars 16h<br />

durée 50 mn<br />

8 ans<br />

et +<br />

© Marianne Digonnet<br />

C’est l’histoire de la rencontre entre une<br />

fille et un garçon… « Ouasmok ?» ça veut<br />

dire « comment tu t’appelles ? » en arabe.<br />

C’est de cette façon que Pierre, à peine<br />

plus de 10 ans, aborde Léa, 12 ans. En une<br />

seule journée, on assiste à la naissance, la<br />

vie et la fin de leur histoire d’amour ! Un<br />

spectacle qui s’adresse aux plus jeunes<br />

avec humour et tendresse.<br />

Pierre et Léa font connaissance un jour<br />

d’automne, à la sortie du collège. Mais là, tout<br />

va très vite, trop vite : ils tombent amoureux,<br />

se marient, font des projets d’avenir, ont des<br />

enfants, se disputent puis se séparent. La pièce<br />

repose sur un jeu d’enfants qui veulent grandir et<br />

vivre vite. Ensemble, ils font un apprentissage à<br />

la fois drôle et cruel de la vie à deux. Essayer de<br />

se construire aussi, sur les repères vacillants qui<br />

leur ont été donnés.<br />

Dans cette histoire d’amour en accéléré, l’écriture<br />

fine, drôle et émouvante de Sylvain Levey va à<br />

l’essentiel et nous embarque dans un tourbillon<br />

surprenant. Tout cela n'est-il qu’un rêve d’enfants<br />

qui veulent grandir et vivre vite ?<br />

Découvrez « L’endormi » (voir page 72), autre<br />

texte signé Sylvain Levey – auteur compagnon<br />

pour la jeunesse (voir page 5).<br />

Sylvain Levey / Cie Akté<br />

mise en scène Anne-Sophie Pauchet / avec Nadir Louatib et Manon Rivier / scénographie et collaboration artistique Arnaud Troalic<br />

régie Générale Maximilien Sautai / création lumière Grégoire Lerat / musique Family Tree / régie lumière Philippe Ferbourg<br />

régie son Laurent Gruau / construction décor Joël Cornet / éléments graphiques Edith<br />

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Théâtre / Création<br />

Candide<br />

Vendredi 6 mars 20h<br />

© Sonia Barcet<br />

durée estimée 2h / à partir de 15 ans<br />

Conte philosophique, Candide rapporte les tribulations d’un personnage ingénu et<br />

crédule, sensible et généreux. Poussé à l’errance, il traverse le monde, de l’Allemagne<br />

à la France, du Portugal à l’Espagne, de Venise à Bordeaux... A travers ce voyage<br />

rocambolesque, se multiplient pour Candide et ses compagnons des événements<br />

inattendus : guerres, tremblement de terre, naufrage ou condamnation par l'Inquisition.<br />

Arnaud Meunier s’empare du texte de Voltaire, véritable comédie acide sur les puissants, les religions,<br />

la bêtise humaine et l’égoïsme de tout un chacun. Pour faire (ré)entendre aujourd’hui la langue somptueuse<br />

et l’esprit libre et sarcastique du philosophe, il réunit au plateau une joyeuse bande composée<br />

de huit acteurs-conteurs qui endossent un ou plusieurs personnages et deux musiciens délicieusement<br />

déjantés. Toutes les idées des Lumières se déploient dans ce voyage initiatique revisité en un<br />

chant à la fois enthousiasmant, débridé et salutaire.<br />

VOLtaire / Arnaud Meunier / La COMédie de Saint-étienne<br />

de Voltaire / mise en scène Arnaud Meunier / collaboration artistique Elsa Imbert / adaptation, dramaturgie et assistanat à la mise en scène<br />

Parelle Gervasoni / avec Tamara Al Saadi, Cécile Bournay, Philippe Durand, Gabriel F., Romain Fauroux, Nathalie Matter, Stéphane Piveteau,<br />

Frederico Semedo / musiciens Matthieu Desbordes et Matthieu Naulleau / scénographie et vidéo Pierre Nouvel / lumières Aurélien Guettard<br />

costumes Anne Autran / perruques et maquillage Cécile Kretschmar / construction décor et costumes Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne<br />

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Théâtre / Création<br />

Eldorado Dancing<br />

Dimanche 8 mars 16h<br />

durée 1h30 / à partir de 14 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Luc Marechaux<br />

Sofiane se voit interdire l’entrée de<br />

l’Eldorado, une boîte de nuit ringarde<br />

perdue dans le périurbain, à quelques<br />

stations d’une inaccessible capitale.<br />

Sous le regard muet de la caméra de<br />

surveillance, il rencontre Salomé, héroïne<br />

du célèbre reality virtual webshow « Fête<br />

dans Ta Tête », en quête de sensations<br />

et de « vues ». Sous l’œil des followers<br />

affamés d’événements, la possibilité<br />

d’entrer dans le dancing devient peu à<br />

peu une question politique, une action<br />

collective et symbolique de résistance.<br />

Porté par l’écriture incisive de Métie Navajo,<br />

Eldorado Dancing est un spectacle d’une justesse<br />

redoutable, qui décortique le réel et fait voler<br />

en éclats les stéréotypes sur la jeunesse dans un<br />

univers où la frontière entre le virtuel et la réalité<br />

devient insaisissable.<br />

Passionnant, souvent glaçant, Eldorado Dancing<br />

ouvre de nombreuses pistes de réflexion sur le désarroi d'une jeunesse obsédée par la communication.<br />

Cécile Arthus signe une mise en scène nerveuse et poétique, où les comédiens irradient par leur<br />

sincérité, leur humour et leur énergie.<br />

« C’est fort et brillant, indéniablement pertinent. » Froggy’s delight<br />

Métie Navajo est autrice en résidence cette saison (voir page 3).<br />

Métie NAVAJO / Cécile Arthus<br />

texte Métie Navajo / mise en scène Cécile Arthus / scénographie Estelle Gautier / chorégraphie Aurélie Gandit<br />

musique et son Clément Bouvier / costumes Chantal Lallement / lumières Maëlle Payonne / régie son Vincent Petruzzellis<br />

régie lumière Vincent Urbani / avec Issam Rachyq-Ahrad, Clémentine Billy, Lucie Digout, Ghislain Decléty<br />

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Danse / Création<br />

Lichens<br />

Vendredi 13 mars 20h<br />

durée 55 mn<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© DR<br />

« Fascinée depuis toujours par l’animation<br />

en tant qu’art du mouvement, Karine<br />

Ponties s’inspire du Conte des contes, film<br />

d'animation russe de Youri Norstein,<br />

véritable condensé de poésie. Elle crée<br />

ainsi, avec Lichens, un voyage physique<br />

et métaphorique, vibrant et désordonné.<br />

Embarquement immédiat !<br />

Le Conte des contes n’est pas seulement un film<br />

d’animation, c'est un poème, un ovni, un rêve qui<br />

nous emporte, nous englobe, nous envoie loin<br />

au fond de nous-même et de l'humanité. C’est<br />

également le point de départ de cette pièce pour<br />

six danseurs qui se présente comme le miroir de<br />

l’homme du XXI e siècle, un homme distrait par<br />

la surabondance des mots et des images.<br />

Un paysage diaphane, un minotaure, une petite<br />

fille et sa corde à sauter, un coin terreux : Karine<br />

Ponties donne vie à un monde tout à la fois obscur<br />

et radieux. Inclassable.<br />

« La danse de Karine Ponties refuse la gratuité<br />

esthétique et exacerbe des histoires souvent<br />

bizarres sans les illustrer lourdement. Assurément<br />

une expédition à entreprendre en biffant tous les<br />

clichés.» Rosita Boisseau, Télérama<br />

Karine Ponties a remporté de nombreux prix<br />

avec ses créations. Golden Mask (Russie)<br />

pour Every Direction is North et Mirliflor, prix<br />

Mimos (France) pour Havran et Fidèle à l'éclair,<br />

ou meilleur spectacle de danse au Prix de la<br />

critique 2007 pour Holeulone.<br />

Karine Ponties / Cie Dame de Pic<br />

chorégraphe Karine Ponties / interprètes Ares D'Angelo, Eric Domeneghetty, Vera Gorbacheva, Liesbeth Kiebooms, Nilda Martinez,<br />

Jaro Vinarsky / collaborateur artistique et créateur lumières Guillaume Toussaint Fromentin / collaborateur artistique<br />

et régisseur plateau Quentin Simon / compositeur musique originale David Monceau / scénographe Valérie Perin / costumière Gaëlle Marras<br />

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Théâtre<br />

La légende de Bornéo<br />

Dimanche 15 mars 16h<br />

durée 1h20<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Pierre grosbois<br />

© Pierre grosbois<br />

Il y a une légende à Bornéo qui dit que les orangs-outans savent parler mais qu’ils<br />

ne le disent pas pour ne pas avoir à travailler… À partir d’une matière brute, nourrie<br />

de témoignages et de lectures, le collectif L’Avantage du doute dissèque le monde du<br />

travail. Du grinçant au burlesque, le spectacle avance à une allure débridée au fil de<br />

dialogues percutants et de répliques assassines.<br />

La Légende de Bornéo questionne cet endroit de nos vies de plus en plus tendu : le travail. Le spectacle,<br />

où le rire maintient une distance salutaire, est constitué d’une série de séquences mettant en jeu différentes<br />

situations. Du stage de recyclage d’un comédien à la retraite au surmenage d’une employée de<br />

Pôle Emploi, ce sont de nombreuses visions du travail qui s’opposent. Jubilatoire !<br />

COLLECtif L’AVANtAGE du doute<br />

conception, écriture et interprétation Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand<br />

lumière Wilfried Gourdin / construction Jérôme Perez assisté de Julien Chavrial et Raoul Demans<br />

« Les textes sont soignés, les répliques claquent. Voilà un grand bol d’air frais. » Le Canard Enchaîné<br />

« Une réelle puissance se dégage dans la proposition théâtrale du Collectif. Ce regard décalé et plein<br />

d’humour sur le monde du travail dans et sur lequel on ne cesse de parler n’y est pas pour rien. »<br />

Rue du Théâtre<br />

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30 ans Cie Lia Rodrigues<br />

© Sammi Landweer<br />

Danse<br />

Fúria<br />

Vendredi 20 mars 20h<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

S’il est une artiste qui bouscule aujourd’hui<br />

la place du spectateur et son rapport au<br />

monde d’une manière brute et puissante,<br />

c’est bien Lia Rodrigues. A l’occasion<br />

des 30 ans de sa compagnie, le théâtre<br />

Jean-Vilar vous invite à (re)découvrir<br />

trois de ses pièces et à retrouver celle qui<br />

a, de nombreuses années durant, été en<br />

compagnonnage avec le théâtre Jean-Vilar.<br />

La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues<br />

remet au travail la question de l’altérité avec<br />

sa palpitante nouvelle création, Fúria. D’écarts<br />

solitaires en éclats collectifs, les danseurs nous<br />

entraînent au cœur d’un univers de f(r)iction<br />

en perpétuelle mutation, qui entre en résonance<br />

profonde avec notre monde.<br />

Pour Lia Rodrigues, le groupe est une entité à<br />

part entière : une matière malléable capable de<br />

traverser différents états, au même titre qu’un<br />

élément liquide ou solide. Au fil de pièces<br />

comme sa trilogie soutenue et accueillie par<br />

le théâtre Jean-Vilar – Pororoca, Piracema et<br />

Pindorama –, elle façonne des expériences à la<br />

frontière du rite, de la danse, de la performance<br />

et de l’installation plastique. Qu’est-ce qu’avoir<br />

un corps ? Une bouche pour parler, crier, des<br />

membres pour saisir, frapper, agripper un autre<br />

corps ?<br />

Un groupe de neuf danseurs part à l’aventure,<br />

transformant la scène en territoire fragile<br />

et fluctuant. Tantôt meute tantôt somme<br />

d’individus livrés à la solitude de leur chair, ce<br />

collectif renoue avec ses énergies primitives pour<br />

réinventer un corps social et créer des mondes,<br />

traversé de paradoxes, soulevé par des images<br />

qui déchirent le voile de la réalité familière.<br />

« Fúria comme d’autres créations de Lia Rodrigues<br />

montre les corps sans détour, aborde les thèmes de<br />

la domination tout en étant gorgé de références au<br />

Brésil dans sa diversité. Un véritable livre ouvert<br />

sur le monde qui l’entoure. » Les Inrockuptibles<br />

« Corps dominés, révoltés, en transe… la troupe<br />

brésilienne, en partie issue d’une favela, dénonce<br />

de manière fracassante la brutalité de sa société. »<br />

Télérama<br />

Lia RODRigues COMpanhia de Danças<br />

création Lia Rodrigues / assistante à la création Amalia Lima / dansé et créé en étroite collaboration par Leonardo Nunes, Felipe Vian, Clara<br />

Cavalcante, Carolina Repetto, Valentina Fittipaldi, Andrey Silva, Karoll Silva, Larissa Lima, Ricardo Xavier / dramaturgie Silvia Soter /<br />

collaboration artistique et images Sammi Landweer / création lumières Nicolas Boudier / régie Générale Magali Foubert /<br />

musique morceaux de chants traditionnels et de danses des Kanaks de Nouvelle-Calédonie<br />

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Danse<br />

Ce dont nous<br />

SOMMES FAITS<br />

Dimanche 22 mars 16h<br />

© Sammi Landweer<br />

durée 1h20<br />

Lia Rodrigues recrée Ce dont nous sommes<br />

faits, le spectacle qui l'a révélée en France,<br />

dans lequel elle explore d'insolites motifs<br />

corporels. Chorégraphe engagée, elle<br />

participe au mouvement de la danse<br />

contemporaine au Brésil dans les années<br />

70. Après dix ans en Europe, elle retourne<br />

à São Paulo, crée sa compagnie et s’installe<br />

en 2004 dans la favela de Maré. Lia<br />

Rodrigues revendique une danse militante,<br />

Ce dont nous sommes faits en est la parfaite<br />

démonstration !<br />

Lia RODRigues COMpanhia de Danças<br />

création et direction chorégraphique Lia Rodrigues<br />

création chorégraphique Marcela Levi, Micheline Torres,<br />

Marcele Sampaio, Amália Lima / musique Zeca Assumpção<br />

lumières Milton Giglio / programmation visuelle Monica Soffiatti<br />

Que les corps soient nus ou vêtus, que les<br />

mouvements soient lents ou vifs, que les<br />

danseurs évoluent sur de la musique ou dans le<br />

silence, qu'importe. Ce dont nous sommes faits<br />

est une création qui révèle au public les idées, les<br />

convictions enfouies dans l’imaginaire collectif.<br />

D'étonnantes sculptures humaines prennent<br />

vie devant les yeux du public. Un équilibre sur<br />

le fil, où le corps peut être brisé avant d'être<br />

reconstruit, dans une recherche toujours plus<br />

intense des rapports entre l'homme et son corps.<br />

Une création qui met à l'honneur une<br />

communauté en mouvement, explosive,<br />

flamboyante, libre et communicative.<br />

« Le titre est aussi simple et beau que l’humanité<br />

déchirée dont il raconte l’histoire. Une pièce<br />

sculpturale et formidablement vivante qui se<br />

déroule au plus près du spectateur. » Télérama<br />

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© Helge Hansen<br />

Danse / Création<br />

nonoroca<br />

Mardi 24 mars 20h<br />

durée 1h<br />

Quand la compagnie nationale norvégienne<br />

de danse contemporaine, Carte Blanche,<br />

rencontre la chorégraphe Lia Rodrigues,<br />

cela donne un échange culturel passionnant<br />

entre le Brésil et les pays nordiques, qui<br />

aboutit à la création de Nororoca.<br />

Le ballet Nororoca est directement inspiré de<br />

Pororoca, pièce de Lia Rodrigues créée en 2009.<br />

« Pororoca » vient de la langue tupi « poro’rog »,<br />

et désigne un puissant phénomène de marée à<br />

contre-courant qui se produit lorsque l’eau salée<br />

rencontre l’eau douce à l’embouchure du fleuve<br />

Amazone.<br />

Lia RODRigues / Carte Blanche, ballet<br />

NAtiONAL de NORVège<br />

chorégraphie et costumes Lia Rodrigues<br />

assistante à la chorégraphie Amália Lima<br />

lumière Nicolas Boudier<br />

interprètes Adrian Bartczak, Aslak Aune Nygård, Caroline Eckly,<br />

Daniel Mariblanca, Dawid Lorenc, Guro Rimeslåtten,<br />

Irene Vesterhus Theisen, Karen Lynne Bjerknesli,<br />

Mathias Stoltenberg, Noam Eidelman Shatil, Ole Martin Meland,<br />

Sebastian Biong, Tilly Sordat, Timothy Bartlett<br />

directrice artistique de Carte Blanche Annabelle Bonnéry<br />

Véritable compagnie de création, Carte Blanche,<br />

aujourd’hui dirigée par Annabelle Bonnéry,<br />

s’engage dans un voyage chorégraphique au<br />

long cours avec Lia Rodrigues. Nororoca, réunit<br />

quatorze interprètes et s’appuie sur des principes<br />

d’improvisation développés par la chorégraphe<br />

pour sa pièce Pororoca, métaphore de la collision<br />

des différences.<br />

Répété dans la favéla de Maré, à Rio, puis à<br />

Bergen en Norvège, Nororoca est un dialogue<br />

entre les cultures. Lia Rodrigues aime travailler<br />

sur l’altérité et le vivre-ensemble. Cette pièce,<br />

comme Pororoca à sa création en 2009, porte un<br />

regard fort et sensible sur l’autre. Et, au-delà, sur<br />

nous.<br />

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Danse [Voix d’Afrique]<br />

Monstres, on ne danse<br />

pas pour rien<br />

Dimanche 29 mars 16h<br />

durée 1h10<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Christophe Pean<br />

© Christophe Pean<br />

DeLaVallet Bidiefono<br />

création DeLaVallet Bidiefono / textes Rébecca Chaillon et Armel Malonga<br />

dramaturgie Aurelia Ivan / collaboratrice artistique Carine Piazzi / danseurs DeLaVallet Bidiefono, Destin Bidiefono, Fiston Bidiefono,<br />

Aïpeur Foundou, Ella Ganga, Mari Bède Koubemba, Cognès Mayoukou, Lousinhia Simon / musiciens Francis Lassus, Armel Malonga,<br />

Raphaël Otchakowski / performeuse Rébecca Chaillon / création lumière Stéphane Babi Aubert / création son Jean-Noël Françoise<br />

scénographie Hafid Chouaf et Caroline Frachet / construction, régie plateau et jeu Hafid Chouaf / régie générale Martin Julhès<br />

régie lumière Cléo Konongo<br />

Une danse énergique et fédératrice, un brassage musical du jazz au funk ! Monstres,<br />

on ne danse pas pour rien est une pièce inspirée et puissante. Une histoire de résistance<br />

et d’espoir dans laquelle les danseurs sont empreints d’une rage et d’une révolte salutaires<br />

desquelles se dégage un élan vital.<br />

Dans un impressionnant décor de chantier aux allures d’arène, portés par un texte décapant, entraînés<br />

par trois musiciens multi-instrumentistes à l’énergie débordante, huit danseurs et une performeuse<br />

jettent leur corps dans la bataille. Ils opposent aux « Monstres » de la dictature en place au<br />

Congo-Brazzaville une pièce de groupe hautement physique, fougueuse et rédemptrice.<br />

« Un spectacle ambitieux et puissant. » Le Monde Afrique<br />

« Tout en dressant le portrait d'une population mal en point et détruite, Bidiefono brandit l'étendard de<br />

la liberté et de l'espoir. » Télérama sortir<br />

70 71


Théâtre et rap / Création<br />

L’endormi<br />

Mercredi 1 er avril 19h<br />

10 ans<br />

et +<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Jeanne Roualet<br />

© Clément Bergounhe<br />

Victoire a dix ans. Son frère Isaac quinze.<br />

Isaac c’est le « boss » du quartier, celui qui<br />

cogne et ne rate jamais sa cible. Joséphine<br />

c’est la mamie câline de Victoire et<br />

d’Isaac, celle avec qui ils regardent des<br />

vieux films. Jusqu’ici tout va à peu près<br />

bien. Mais depuis quelques jours il paraît<br />

qu’Isaac se repose. Les bastons ça épuise<br />

pense Victoire. Mais Victoire ne sait pas<br />

que son frère est entre la vie et la mort, la<br />

dernière baston a mal tourné...<br />

« Je l’appelle l’endormi.<br />

Il me manque mon ainé.<br />

Cinq jours déjà qu’il se repose.<br />

Quelque part.<br />

Ailleurs.<br />

Après l’école, je m’allonge sur son lit.<br />

Je disparais sous son oreiller. »<br />

L'endormi est un récit rap contemporain pour la<br />

jeunesse et toute la famille. C’est aussi l’histoire<br />

d’une collaboration entre trois artistes : Marc<br />

Nammour, rappeur et poète français membre<br />

du groupe La Canaille à l’écriture des chansons,<br />

Sylvain Levey à celle du récit et Valentin Durup<br />

à celle de la musique. Avec le réel comme point<br />

de départ, le trio compose une ode à la vie et<br />

au bonheur, une œuvre pleine de tendresse,<br />

d’humour et de second degré, entrecoupée de<br />

plages musicales 100% hip hop.<br />

Découvrez « Ouasmok ? » (voir page 54), signé<br />

Sylvain Levey, auteur compagnon cette saison<br />

(voir page 5).<br />

Sylvain Levey / Marc NAMMOur / théâtre du rivage<br />

texte Sylvain Levey / texte, chant Marc Nammour / musique Valentin Durup / mise en scène Pascale Daniel-Lacombe<br />

72 73


Danse / Création<br />

Moving Alternatives<br />

Vendredi 3 avril 20h<br />

durée 1h20<br />

© Strauss-Peyton © Samsul Alam<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Avec Moving alternatives, Anne Collod se<br />

plonge dans l’œuvre luxuriante de Ruth<br />

Saint-Denis et Ted Shawn. Précurseurs au<br />

début du XX e siècle d’une danse à la fois<br />

sensuelle et spirituelle, nourrie par les<br />

apports des danses d’Inde et d’Asie, ils<br />

créent ensemble une œuvre prolifique traversée<br />

par la notion d’altérité et d’exotisme.<br />

Comment manifester la puissance d’évocation et<br />

d’invention de Ruth Saint-Denis et Ted Shawn<br />

tout en portant un regard problématisé sur ces<br />

danses, notamment sur leur dimension « exoticisante<br />

» ?<br />

© Myriam Boulos<br />

Les Transversales<br />

festival des arts mélangés de Méditerranée / 5 e édition<br />

#01<br />

Jeudi<br />

Musique<br />

Trio JOUBRAN<br />

The long March<br />

30 avril 20h<br />

Palestine<br />

Voilà plus de quinze ans que le Trio<br />

Joubran parcourt le monde, ouds à la<br />

main. De l’Olympia au Carnegie Hall, les<br />

célèbres frères palestiniens réinventent<br />

sans cesse leur instrument ancestral,<br />

symbole de la subtilité et de la poésie de<br />

la culture musicale arabe.<br />

À partir de la recréation de solos et de pièces de<br />

groupe de ces derniers, les six excellents danseurs<br />

venus de plusieurs pays – Inde, Brésil, Maroc... –<br />

proposent une pluralité d’interprétations de ces<br />

danses et activent les multiples enjeux de leurs<br />

relectures aujourd’hui.<br />

Trio JoubRAN<br />

oud Samir, Wissam et Adnan Joubran / percussions Youssef Hbeisch<br />

et Habib Meftah Boushehri / violoncelle Valentin Mussou<br />

Issu d’une longue lignée de luthiers, le trio brille<br />

par sa virtuosité et son originalité. Accompagné<br />

sur scène de leur compatriote percussionniste<br />

Youssef Hbeisch, le Trio Joubran bouleverse<br />

par la grande diversité de ses compositions<br />

musicales. Sa dernière collaboration en date,<br />

The Long March, croise le créateur des Pink<br />

Floyd, Roger Waters, et les mots combattants du<br />

poète Mahmoud Darwich, figure de proue de la<br />

poésie palestinienne.<br />

74<br />

Anne COLLOD / … & Alters<br />

cconception, direction artistique Anne Collod / chorégraphie Anne Collod en collaboration avec les interprètes à partir des œuvres de Ruth<br />

Saint-Denis & Ted Shawn / interprétation Sherwood Chen, Ghyslaine Gau, Nitsan Margaliot, Calixto Neto, Pol Pi, Shantala Shivalingappa<br />

création sonore Prieur de la Marne / création lumière Florian Leduc / création costumes La Bourette<br />

collaboration artistique Matthieu Doze, Cécile Proust<br />

« Musiciens brillants adoubés par Pink Floyd,<br />

la fratrie Joubran mêle depuis dix ans le fond<br />

et la forme, avec des concerts d’une renversante<br />

vitalité. Héros facétieux et pleins de fougue de<br />

cette fresque orientale épique, Samir, Wissam et<br />

Adnan Joubran sont de parfaits showmen, dont<br />

le récital envoie des bourrasques de fraîcheur. »<br />

Télérama<br />

75


#02<br />

Clea Petrolesi / Cie Amonine<br />

texte Clea Petrolesi, d’après l’article de Lucie Soullier Dans le<br />

téléphone d’une migrante syrienne paru dans les grand formats du<br />

Monde.fr / mise en scène Clea Petrolesi / assistant mise en scène<br />

Yoann Josefsberg / interprètes Najda Bourgeois, Caroline Gervay,<br />

Benoît Lahoz / création vidéo et vidéo live Benoît Lahoz / création<br />

lumière et son Carla Silva / photographie Caroline Gervay / travail<br />

corporel Lilou Robert / scénographie Agathe Zavaro<br />

© Caroline Gervay<br />

Théâtre / Création<br />

Enterre-moi<br />

mon AMOUR<br />

Lundi 20 avril 20h<br />

Syrie / France<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Décembre 2015. Clea Petrolesi découvre<br />

Le voyage d’une migrante syrienne à travers<br />

son fil WhatsApp, un article de Lucie<br />

Soullier paru dans Le Monde. Il restitue et<br />

met en forme les 250 captures d’écran que<br />

la jeune Dana, migrante syrienne alors<br />

en route vers l’Allemagne, lui a confiées.<br />

Elles témoignent, à travers le fil de cette<br />

conversation, de son voyage vers l’asile.<br />

Clea Petrolesi s’empare de cette histoire<br />

et nous entraine dans un voyage numérique<br />

et théâtral.<br />

Accompagnée de la photographe Caroline<br />

Gervay et de l’artiste numérique Benoît Lahoz,<br />

Clea Petrolesi mêle images, couleurs, mots et<br />

corps. Ensemble, ils numérisent, interrogent,<br />

développent et portent sur scène les messages<br />

échangés entre Dana et sa famille. Ils « tordent »<br />

WhatsApp dans tous les sens et nous proposent<br />

une écriture transversale pour raconter l’exil<br />

vécu par Dana, ses doutes, ses espoirs et ses<br />

peines, son Europe fantasmée et l’amour qui n’a<br />

pas de frontière.<br />

#03<br />

Mardi<br />

La CONquesta del Pol Sud<br />

mise en scène Carles Fernández Giua / scénographie et vidéo Eugenio Szwarcer<br />

sound design Damien Bazin / éclairage Luis Marti<br />

Théâtre / Création<br />

A land full<br />

OF HEROES<br />

28 avril 20h<br />

Espagne-Catalogne / Roumanie<br />

durée 1h20<br />

en anglais surtitré français<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Spécialistes du théâtre documentaire, les<br />

artistes de la compagnie barcelonaise La<br />

Conquesta del Pol Sud mêlent sur scène<br />

témoignages et enquêtes journalistiques,<br />

questionnant en permanence le rapport<br />

entre l’individu et le collectif. Dans cette<br />

droite ligne, ils créent A land full of heroes,<br />

une œuvre de fiction où le réel a toute sa<br />

place.<br />

Témoignage de l’expérience de Carmen<br />

Francesca Banciu, écrivaine roumaine exilée en Allemagne après la révolution roumaine, A land full<br />

of heroes parle des transformations et des bouleversements − politiques, économiques, sociaux − qui<br />

suivirent la chute de l’Union Soviétique. Courts dialogues, textes poétiques, interviews, fragments<br />

de chorégraphies, morceaux de musique, projections d’images documentaires… Tous ces matériaux<br />

se succèdent et interagissent sur scène. Faisant ainsi dialoguer deux récits parallèles : l’itinéraire de<br />

Carmen Francesca Banciu et le road-trip de la compagnie au cœur de notre continent, sur les pas de<br />

l’Histoire européenne.<br />

« Dans nos spectacles Il n’y a jamais d’intermédiaires, pas de comédiens donc, incarnant les émotions<br />

et les propos de personnages de fiction. On construit les pièces sur la matière brute que sont le réel et le<br />

vécu de personnes. »<br />

Spectacle lauréat de l’appel à projets Le Réel Enjeu.<br />

76 77


© Olivier Guillemain<br />

#04<br />

Danse et arts visuels / création<br />

Duo(s) Miroir<br />

Mercredi 22 avril 15h<br />

Egypte / Liban / France<br />

durée 1h10<br />

8 ans<br />

et +<br />

Atelier parents-enfants<br />

les 7 et 8 avril<br />

#<br />

© Fred Kihn05<br />

Théâtre / Avignon <strong>2019</strong><br />

Mahmoud & Nini<br />

Samedi 25 avril 18h30<br />

Egypte / France<br />

durée 1h / à partir de 14 ans<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Hors<br />

les murs<br />

entrée libre<br />

à l'Exploradôme<br />

Isabelle Hervouët / Skappa ! & associés<br />

avec Mohamed Shafik et Mohamed Fouad (Le plus faible des deux)<br />

avec Aurélien Zouki et un adolescent (Espèces)<br />

vidéo Olivier Guillemain<br />

musique Mohamed Shafik<br />

mise en scène Isabelle Hervouët<br />

lumière et son Christophe Bruyas<br />

Peut-être qu'un monde habitable est<br />

celui où un adulte et un enfant peuvent<br />

avancer ensemble en toute confiance.<br />

Imaginer un futur. Dans les deux duos<br />

créés par Isabelle Hervouët, un adulte et<br />

un enfant évoluent ensemble sur scène,<br />

en symbiose totale, dans un même espace<br />

de jeu : habité par l'ombre d'objets et<br />

la vidéo dans le duo égyptien, et par un<br />

dialogue danse et marionnette dans le<br />

libanais.<br />

« Le plus faible des deux » (duo égyptien)<br />

Suspendu au regard de l'homme, le petit<br />

apprend à marcher et découvre le monde. Ils<br />

jouent et dansent ensemble. Mais l'attachement<br />

d'un enfant est parfois lourd à porter. Pour qu'il<br />

sache éviter les dangers, l'homme lui offre son<br />

costume « d'animal sauvage ». Un héritage bien<br />

encombrant ! A sa façon, haut comme trois<br />

pommes, l'enfant devient alors le guide du duo.<br />

« Espèces » (duo libanais / création)<br />

Un adolescent et un homme se rencontrent. Ils<br />

ont plusieurs langues en commun : la peinture,<br />

l'arabe, le mouvement. L'homme se souvient de<br />

quelques pas de dabké, cette danse libanaise pour<br />

tasser la terre sur les toits après la pluie. Alors ils<br />

inventent ensemble un dabké imaginaire.<br />

Cie Haraka Baraka<br />

texte Henri Jules Julien à partir d'improvisations de Virginie Gabriel<br />

et Mahmoud El Haddad / mise sur scène Henri Jules Julien<br />

avec Virginie Gabriel et Mahmoud El Haddad<br />

dramaturgie Youness Anzane, Sophie Bessis<br />

traductions Mireille Mikhail, Mahmoud El Haddad, Criss Niangouna<br />

Virginie (Nini), une femme française dans<br />

la cinquantaine, rencontre Mahmoud,<br />

jeune égyptien. Elle ne parle que le<br />

français, lui que l'arabe : ils dialoguent<br />

par l'intermédiaire d'une traduction<br />

automatique. Mais aussi à travers des<br />

couches d’à priori, stéréotypes et clichés<br />

que l'une porte sur l'autre, l'autre sur<br />

l'une. Incompréhensions, maladresses,<br />

ambiguïtés se multiplient. Pourtant ils<br />

veulent bien faire... Mais il ne suffit pas de<br />

simplement vouloir pour s'émanciper de<br />

siècles de visions biaisées. Une rencontre<br />

impossible ?<br />

Henri Jules Julien (De la justice des poissons, accueilli en 2018) met en scène une « comédie de mœurs<br />

orientalistes ». Accompagné de deux comédiens, il nous offre une plongée à la fois cruelle et drôle<br />

dans les pages d’un cahier d’images floues ou recoloriées par l’empreinte du temps.<br />

« Ponctuée de silences et d’éclats de rire impromptus, Mahmoud et Nini interroge non seulement le poids<br />

des stéréotypes orientalistes, mais aussi la relation que les mots entretiennent avec le réel. » Sceneweb.fr<br />

Spectacle à l’Exploradôme, 18 avenue Henri Barbusse à Vitry, dans le cadre de l’exposition<br />

« En quête d’égalité. Sur les traces du racisme », action co-financée par le FSE.<br />

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Marco Da Silva Ferreira<br />

conception et chorégraphie Marco Da Silva Ferreira<br />

assistante direction artistique Mara Andrade<br />

avec Anaisa Lopes, Cristina Planas Leitao, Duarte Valadares,<br />

Marco Da Silva Ferreira, Vitor Fontes, Filipe Caldeira<br />

et Max Makowski<br />

lumières Wilma Moutinho / musique Rui Lima et Sergio Martins<br />

© José Caldeira<br />

Danse<br />

BROTHER<br />

Vendredi 24 avril 20h<br />

Portugal<br />

durée 1h<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Avec Brother, Marco Da Silva Ferreira<br />

donne vie à une pièce à l’énergie fiévreuse<br />

et contagieuse. Une pièce pleine de finesse<br />

où le groupe évolue dans un effort commun<br />

et parvient à toucher du doigt la fragilité<br />

de l’humanité.<br />

Hu(r)mano, sa précédente création, avait déjà<br />

marqué les esprits. Brother en est la suite logique,<br />

qui vient prolonger son travail sur la généalogie.<br />

Dans cette création, le chorégraphe portugais<br />

cherche les affinités ancestrales et les similarités<br />

qui réunissent un groupe d’êtres humains et se<br />

transmettent d’une génération à l’autre. Marco<br />

Da Silva Ferreira s’est ici inspiré de vidéos de<br />

danses ethniques, avant de mettre à contribution<br />

ses danseurs et danseuses pour sculpter le mouvement,<br />

en dialogue avec la musique live de Rui<br />

Lima et de Sérgio Martins.<br />

« Difficile de résister à cette transe puisant aux<br />

danses traditionnelles et aux styles urbains. »<br />

Les Inrocks<br />

« Chorégraphe à suivre, Marco Da Silva Ferreira<br />

impose avec Brother une écriture du mouvement<br />

à l'ardente énergie. » Les Echos<br />

#<br />

© DR07<br />

KHALID BENGHRIB<br />

conception et chorégraphie Khalid Benghrib<br />

avec Mouad Aissi, Nabil Najihi, Yassine Aboulakoul<br />

son et lumière Zouheir Atbane / vidéo Youness Atbane<br />

Danse / Création<br />

Q-a /<br />

QUOTIDIEN aliéné<br />

Dimanche 26 avril 16h<br />

Maroc<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

Enfant de la médina de Casablanca, le<br />

chorégraphe Khalid Benghrib a assisté<br />

depuis son plus jeune âge aux fameuses<br />

« lilas », ces nuits rituelles d'invocation<br />

des génies, de guérison et de transe,<br />

qu'organisaient ses deux grands-mères<br />

héritières de grandes traditions soufies<br />

marocaines : les Gnawa et les Hamadcha.<br />

La jubilation de ces nuits d'extase ne l'a jamais<br />

quitté... Arrivé à maturité de son art, il renoue<br />

avec cet héritage vivant et ouvre un grand chantier<br />

chorégraphique sur les gestuelles (parades,<br />

danses, transes) Gnawa et Hamadcha. Après<br />

L'Haal, Q-a / Quotidien Aliéné est la deuxième<br />

réalisation de ce chantier : une méditation sur<br />

la perte de soi à travers la figure de Hachimo,<br />

l'errant Gnawa polychrome.<br />

Pour ce spectacle, Khalid Benghrib a bénéficié<br />

d'un laboratoire de recherche à Vitry en avril<br />

<strong>2019</strong>.<br />

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Une expérience électro-contée<br />

Fake (tout est faux, tout est fou)<br />

Mercredi 6 mai 20h<br />

durée 1h<br />

© Christophe Raynaud de Lage<br />

Une déambulation libre qui convoque l’histoire de Peer Gynt en nous amenant à<br />

réinterroger les notions de réel et d’identité. Fake, c’est une bulle fantasque et mouvante<br />

qui vous fera déambuler, casque sur les oreilles, dans et hors du théâtre...<br />

En interaction avec l’espace qu’elle investit, cette proposition de La Muse en Circuit et du conteur<br />

Abbi Patrix nous plonge dans un univers de flânerie onirique et poétique. Libres de se déplacer à<br />

leur guise, les auditrices et auditeurs suivent de près ou de loin les mouvements du conteur, tandis<br />

que sonne, au creux de l’oreille, la musique électroacoustique crée en direct par Wilfried Wendling et<br />

Linda Esjö. Une expérience sonore inouïe et déroutante.<br />

« Le conteur est drôle, captivant, passionnant. Une forme inhabituelle, on ne peut plus étonnante et<br />

intéressante. » De la cour au jardin.com<br />

Abbi Patrix / La Muse en Circuit<br />

conception et musique électronique live Wilfried Wendling / conteur Abbi Patrix / percussionniste Linda Edsjö<br />

avec la participation d’Anne Alvaro, Julien Desprez, Louis Laurain et de musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France<br />

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Théâtre / Création<br />

Paying for it<br />

Vendredi 15 mai 20h<br />

Rencontre<br />

après spectacle<br />

© Wim Lots<br />

© Wim Lots<br />

COLLECtif La Brute<br />

mise en scène La Brute (Jérôme De Falloise, Raven Ruëll, Anne-Sophie Sterck, Aline Mahaux, Wim Lots et Nicolas Marty)<br />

comédiens Jérôme De Falloise, Raven Ruëll, Anne-Sophie Sterck, Aline Mahaux, Martin Panel, Ninuccia Berthet, Julie Peyrat, Gabriel Bideau,<br />

Marion Gabelle / création et régie son Wim Lots / création lumière, régie générale et lumière Nicolas Marty<br />

assistanat à la mise en scène Coline Fouquet<br />

Le Collectif belge La Brute se penche sur<br />

le tabou de la prostitution. Par le biais<br />

du théâtre documentaire, il questionne le<br />

marché du service sexuel et au-delà, la<br />

place du sexe dans notre société. « Paying<br />

for it », c’est littéralement « payer pour<br />

baiser » mais aussi « en payer le prix »<br />

moral, économique et social.<br />

Fruit d’un travail d’écriture de plateau et<br />

d’investigation de terrain, Paying for it aborde<br />

différentes réalités de la prostitution. L’équipe<br />

artistique a multiplié les rencontres auprès<br />

des prostituées, des policiers de la brigade des<br />

mœurs, des clients, des associations de défense<br />

des travailleurs du sexe et d’une de leur porteparole.<br />

En tentant de percer les secrets d’un monde<br />

obscur, Paying for it cherche à lever le stigmate<br />

qui écrase ces femmes. Et loin de vouloir faire<br />

l’apologie de la prostitution, le spectacle souligne<br />

que vouloir l’abolir, c’est la rendre pire…<br />

Le collectif La Brute se compose notamment<br />

des talentueux Jérôme de Falloise (Money, Ceux<br />

que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, Le<br />

signal du promeneur ou Rumeur et petits jours)<br />

et Anne-Sophie Sterck (Ceux que j’ai rencontrés<br />

ne m’ont peut-être pas vu, Des caravelles et des<br />

batailles).<br />

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Théâtre de traits, de fils et d’ombres<br />

Danse / Création<br />

En traits mêlés<br />

Mercredi 18 mars 15h<br />

T’es qui toi ?<br />

Dimanche 17 mai 16h et mercredi 20 mai 10h30<br />

durée 30 mn / de 1 à 4 ans<br />

Hors<br />

les murs<br />

dans un lieu de la petite enfance<br />

2 ans<br />

et +<br />

© Th‚ƒtre d‚saccord<br />

© Patrick Berger<br />

Au sein d’une boîte blanche, espace scénique<br />

tout aussi sculptural qu'intime, une<br />

danseuse explore différentes émotions : la<br />

joie, la tristesse, la colère, la peur ou la<br />

surprise. Dans la continuité de ses deux<br />

dernières créations, la compagnie Point<br />

Virgule pose avec T’es qui toi ? un questionnement<br />

sensible sur la construction<br />

du jeune enfant.<br />

En Traits Mêlés nous plonge dans l’énergie<br />

picturale du tout petit, celle qui précède<br />

les premières figurations, les premières<br />

représentations. Un voyage imaginaire au<br />

pays des gribouillis.<br />

Dans un premier temps, chaque enfant est invité à<br />

saisir un crayon. Il trace un trait, le laisse trouver<br />

sa place au milieu d’autres traits et s’y mêler. Arrive<br />

une spécialiste de la « Traitologie », qui emporte<br />

enfants et adultes dans un voyage archéologique<br />

étonnant parmi les « gribouillons ».<br />

Dans l’obscurité, la scène se transforme. On<br />

découvre ce que les traits racontent. Les yeux<br />

prennent le relais des mains. L’imaginaire poursuit<br />

ce que le crayon a commencé.<br />

« Une petite pièce délicate comme une plume qui<br />

laisse le public bouche bée devant les aventures<br />

d’un minuscule personnage tiré par un fil qui se<br />

balade grâce à un inventif castelet à hauteur d’enfants<br />

dans un monde de cabosses, de boucles et de<br />

rêves en couleur. » Zibeline<br />

En mêlant danse et vidéo, T’es qui toi ? tente<br />

de questionner ce qu'est une image dans cette<br />

époque d’exposition massive et précoce des<br />

jeunes enfants à tous types d’écrans. En prenant<br />

appui sur les origines de l'image cinématographique,<br />

Claire Jenny et Ludivine Large-Bessette<br />

créent une image non invasive, qui donne les clés<br />

pour prendre du recul. Avec ses jeux de reflets,<br />

ses ombres et ses projections sur des formes en<br />

volume, T’es qui toi ? est un véritable poème<br />

visuel à savourer en famille.<br />

Théâtre Désaccordé<br />

conception, écriture Rémi Lambert, Sandrine Maunier et Philippe Guillot / mise en scène Rémi Lambert<br />

scénographie Sandrine Maunier et Philippe Guillot / jeu Sonia Pintor i Font et Rémi Lambert / musique Addie / création sonore Gilles Daumas<br />

86<br />

Claire Jenny / Cie Point Virgule<br />

chorégraphie Claire Jenny / interprètes Marie Barbottin ou Laurie Giordano, Olivier Bioret ou Yoann Hourcade<br />

vidéo et lumières Ludivine Large-Bessette / scénographie Pascal Dibilio et Claude Bourgeron<br />

87


Chanson<br />

Théâtre d’objets<br />

L’échappée belle<br />

(chansons pour embouteillages)<br />

Mercredi 27 mai 10h30<br />

durée 40 mn<br />

3 ans<br />

et +<br />

Rawums<br />

Mercredi 24 juin 15h et samedi 27 juin 17h<br />

durée 30 mn<br />

2 ans<br />

et +<br />

© Marie-Clémence David<br />

© Thomas Ernst<br />

Entre borborygmes, sons inventés, chansons et mots empruntés aux poètes français<br />

du XX e siècle, les voix d'Aimée de la Salle et Serena Fisseau dansent et glissent au gré<br />

de leur imagination et des mots de Raymond Queneau ou Jacques Charpentreau. Les<br />

deux chanteuses-musiciennes s’inventent des mondes parallèles, et l’habitacle de leur<br />

voiture devient alors bulle de rêverie, ludique et envoûtante.<br />

Deux amies sont enfermées à bord de leur véhicule près d’un passage piéton. Avec la régularité<br />

d’un métronome, le petit bonhomme du feu tricolore les nargue, passe du rouge au vert sans que<br />

les voitures avancent d’un pouce… Seul le ballet incessant des essuie-glaces vient rythmer leur<br />

impatience. Mais voilà que l’oiseau perché sur un arbre, le pas des piétons mêlé au tam-tam de la<br />

pluie, le glissement d’un doigt sur les vitres embuées, la mouche emprisonnée qui vibrionne, les<br />

néons colorés des vitrines, deviennent tour à tour prétexte à imaginer, à chanter, à s’échapper…<br />

« Les deux interprètes, Aimée de La Salle et Serena Fisseau, jouent avec les mots de quelques poètes<br />

qu'elles ont merveilleusement mis en musique. De quoi s'émerveiller en famille. » TTT – Télérama<br />

Un œuf peut-il voler ? Et une chaise ? Et une maison ? Et une motte de glaise ? Que<br />

fait-on avec une motte de glaise ? La compagnie allemande Florschütz & Döhnert<br />

évoque le désir de s’élever et de s’affranchir des lois de la gravitation. Un spectacle,<br />

créé en 2007, qui fait désormais figure de classique.<br />

Deux clowns tendres défient avec malice les effets de la pesanteur. Une plume virevolte tandis qu'un<br />

sac s'écrase lourdement sur le sol. Entre le haut et le bas, le ciel et la terre, bien des choses sont possibles<br />

et il est certain que la poésie donne des ailes pour prendre son envol ! Un joyau de spectacle à<br />

partager délicatement.<br />

« Beauté, simplicité du propos, grande maîtrise du geste : Rawums est un modèle de spectacle tout-public,<br />

au meilleur sens du terme : poésie pour tout le monde ! » Théâtre-enfants.com<br />

Prix IKARUS Jeune Public 2008 à Berlin, primé en 2009 au festival Augenblick Mal.<br />

88<br />

SERENA Fisseau et Aimée de La salle<br />

voix, compositions et petits instruments Serena Fisseau et Aimée de La Salle / mise en scène Olivier Prou / création lumière Flore Dupont<br />

création sonore et régie Alan Le Dem<br />

Cie florschütz & döhnert<br />

regard extérieur Werner Hennrich / conception visuelle et sonore, interprétation Melanie Florschütz et Michael Döhnert<br />

89


Balade philosophique en duo<br />

Pièce participative, chorale et chorégraphique<br />

Au milieu<br />

d’un lac de perles<br />

Dimanche 7 juin entre 14h et 17h<br />

Bal chorégraphique<br />

Jeudi 2 juillet 20h<br />

durée 2h<br />

durée 50 mn / à partir de 12 ans<br />

départ du cimetière ancien (46 rue du général de Gaulle à Vitry),<br />

vous choisirez votre horaire au moment de la réservation.<br />

© Laurent Guizard<br />

Après nous avoir fait danser avec Happy<br />

Manif, David Rolland nous convie à une<br />

balade philosophique à savourer en<br />

duo. Une expérience rare, dans un cadre<br />

vraiment pas commun !<br />

Casque audio sur la tête, embarquez à deux<br />

pour un voyage étonnant, dans les travées... d’un<br />

cimetière. Il est ici question de s’interroger sur la<br />

mort et les différents rites qui l’accompagnent.<br />

Rien de morbide, de triste ou de grave, bien au<br />

contraire. Car Au milieu d'un lac de perles autorise<br />

tout un chacun à flâner au gré du parcours<br />

participatif et sonore que l’artiste nantais a<br />

composé avec toute la sensibilité, la générosité<br />

et l’humour qu’on lui connaît. Une fois de plus, il<br />

nous amène à décaler nos points de vue comme<br />

notre regard sur nos comportements et sur le<br />

monde.<br />

« La gravité du sujet n’empêche pas d’en sourire.<br />

On s’amuse en apprenant l’épitaphe figurant sur<br />

la tombe de Francis Blanche : Laissez-moi dormir,<br />

j’étais fait pour ça. » Le Monde<br />

© Frederique Iovino<br />

Acte rassembleur et léger, Le Bal<br />

chorégraphique invite les foules à entrer<br />

dans la danse le temps d'une soirée, à la<br />

manière d’un bal populaire ! Entraînés<br />

par Sylvain Groud et trois danseurs, les<br />

participants sont invités à entrer dans le<br />

rythme des chorégraphies.<br />

Après un échauffement collectif et pop, une<br />

chorégraphie contagieuse envahit la foule à<br />

l'écoute de plusieurs tubes incontournables<br />

et iconiques, mixés par un DJ. Les amateurs<br />

complices entraînent le public dans un happening<br />

chorégraphique festif, où l'on s'éprouve par la<br />

danse un lâcher prise collectif !<br />

Le chorégraphe Sylvain Groud développe depuis<br />

des années une incroyable capacité à transmettre<br />

tout ce que la danse contient de possibilité de<br />

partage. Il en est ainsi du Bal chorégraphique,<br />

performance live de trois danseurs professionnels<br />

et d’une trentaine d’amateurs qui souhaitent<br />

partager leur amour de la danse.<br />

Vous souhaitez faire partie des amateurs qui transmettront les chorégraphies du spectacle ?<br />

Pour vous inscrire, contactez-nous (voir page 5).<br />

Vous souhaitez venir seul.e ? Nous vous trouverons un binôme sur place ! David Rolland présente<br />

également cette saison « Circuit » (voir page 34).<br />

90<br />

DAVid ROLLAND<br />

conception et écriture David Rolland / composition musicale et montage sonore Roland Ravard<br />

Sylvain Groud / Ballet du NORD<br />

chorégraphie Sylvain Groud / interprètes danse et transmission Sergio Diaz, Lauriane Madelaine, Julien-Henri Vu Van Dung<br />

ou Zoranne Serrano, Jean David, Mathilde Devoghel / set électro d'un-e DJ invité-e intégrant un remix de Major Lazer, Rihanna,<br />

The White Stripes<br />

91


Productions<br />

92<br />

D-CONSTRUCTION : Production Compagnie Dyptik, CNAR l’Abattoir / Chalon-sur-Saône, Quelques p’Arts… Centre National des Arts de la Rue – Scène<br />

Rhône-Alpes / Boulieu-lès-Annonay, Groupe des 20 Rhône-Alpes – Auvergne, Centre culturel de La Ricamarie, Le Tobbogan – Scène conventionnée Plateau<br />

pour la danse / Décines. Aide à la création Conseil Départemental de la Loire, Ville de St Etienne, ADAMI, SPEDIDAM. Avec le soutien du Théâtre de Tardy<br />

(Saint-Etienne), École nationale du cirque de Shems’y (Rabat, Maroc), les ville du Chambon-Feugerolles, l’Horme, St Chamond et St Hilaire de Riez.<br />

L’ENFANCE A L’ŒUVRE : Production Tréteaux de France – centre dramatique national. LE GRAND VOYAGE D’ANNABELLE : Production Eric Ghenassia<br />

– 3C. ALORS CARCASSE : Production Compagnie trois-six-trente. Coproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, Studio-Théâtre de Vitry,<br />

NEST-CDN de Thionville-Lorraine, Théâtre du Nord CDN Lille-Tourcoing, Festival Mondial des Arts de la Marionnettes de Charleville-Mézières, Le Manège –<br />

scène nationale de Reims. Avec le soutien de la SPEDIDAM et du Théâtre Jean Arp, Scène conventionnée pour les Arts de la marionnette. La compagnie troissix-trente<br />

est conventionnée avec la DRAC GRAND EST et le Conseil Régional GRAND EST. BAÑOS ROMA : Production Teatro Línea de Sombra, Production<br />

exécutive Alicia Laguna. Coordination de production (Mexique) Patricia Díaz. Assistant de production Moisés Flores. Production déléguée Association Sens<br />

Interdits. Jorge A. Vargas est membre du Sistema Nacional de Creadores de Arte. Projet financé par le Fondo Nacional par la Cultura y las Artes (FONCA).<br />

Remerciements amis et famille de Jose Ángel “Mántequilla” Nápoles, habitants de la ville de Juarez, Fédération Mondiale de Boxe, ICHICULT, Cleto Reyes,<br />

Manuel Laguna, la Fondation Gin, le Festival International Cervantino, Juan Melia et Bertha Navarro. LES MENINES : Production Les Trois-Huit au NTH8 /<br />

Nouveau Théâtre du 8e. ANARCHY : Production Cie Chute Libre. Coproduction et soutiens DRAC Pays de la Loire, Région Pays de la Loire, Département de<br />

Loire-Atlantique, Ville de Nantes, CCN de la Rochelle / Kader Attou Cie Accrorap, CNDC d’Angers / Robert Swinston, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur- Seine,<br />

CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig. BELLADONNA : Production et accueils en résidence Association NA / Compagnie Pernette ; Le<br />

Théâtre - Scène nationale de Saint-Nazaire ; Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon ; Centre Chorégraphique National de Nantes ; Espace Germinal – Scène<br />

de l’Est Valdoisien à Fosses ; Le Rive Gauche – Scène conventionnée pour la danse à Saint-Etienne-du-Rouvray ; Scènes Vosges - Scène conventionnée à Epinal<br />

; Communauté de communes du Pays de Falaise et Ville de Falaise ; La Minoterie - Scène conventionnée Art, enfance, jeunesse à Dijon ; Ville de Dijon - résidence<br />

à l'école Les Coteaux du Suzon ; Résidence à l’Espace Sarah Bernhardt de Goussainville ; Résidence à l’école d’Arènes de Besançon ; Saisons c@p25 résidences<br />

d’artistes, initié par le département du Doubs. LA MEMOIRE DES ARBRES : Production LOD muziektheater & Cie Artara. Coproduction Théâtre<br />

National Wallonie-Bruxelles, KVS - Koninklijke Vlaamse Schouwburg, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Théâtre L’Aire Libre Saint-Jacques de La Lande,<br />

création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien de la mesure Tax Shelter du gouvernement fédéral belge. Grâce à Gilani Dambaev, Garifulla<br />

Habibulin, Gulshara Ismagilova, Gosman Kabirov, Fatima Kobzhasarova, Lubov Lebzina, Natalia Manzurova, tba. CENDRES : Production intitiale Cie<br />

Philippe Genty. Coproduction Figurteatret i Nordland, MCNN – Centre de Création et de production, Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette à<br />

Paris. Soutiens Théâtre du fil de l’eau – Pantin, Théâtre de la Girandole – Montreuil, La Nef Manufacture d’utopies – Pantin, Nord-Trøndelag Teater, Norsk<br />

Kulturråd, Nordlands Fylkeskommune, Direction des Affaires Culturelles -DRAC Bourgogne, Fritt Ord, Fond For Lyd og Bilde, FFUK, Collectif Grand réservoir.<br />

Avec l’aide d’Arcadi Ile de France, dispositifs d’accompagnement et de la SPEDIDAM pour la diffusion à l’international. Ce projet bénéficie du soutien du<br />

Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre d’un projet en réseau avec les acteurs culturels du territoire autour de la marionnette. Remerciements Réseau<br />

Quint’Est. piSTES : Production Théâtre Acclamations. Coproduction Théâtre Jean-Vilar de Vitry, Les Récréâtrales Ouagadougou. ZOO : Production Labkine.<br />

Coproductions Le Musée de la danse, CCN de Rennes et de Bretagne - accueil studio, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, CCN Viadanse de Franche-Comté<br />

à Belfort, CCN de Nantes, CDCN La Place de la danse, Toulouse, Nouveau Studio Théâtre de Nantes, Lebeau & associés. Valeria Giuga bénéficie de l'aide à<br />

l'écriture chorégraphique de la Fondation Beaumarchais-SACD. Ce projet est réalisé grâce au soutien de l’Adami Copie Privée. Labkine est subventionnée par la<br />

DRAC Occitanie au titre de l'aide au projet. Valeria Giuga est artiste associée au CCN Viadanse de Belfort-H. Fattoumi & E. Lamoureux de <strong>2019</strong> à 2021. Partenaires<br />

Théâtre le Vent des signes – Toulouse, Le Centquatre, Carreau du temple, Montpellier danse, Maison de la musique- Cap Découverte, Passage Sainte Croix<br />

à Nantes. PERDU CONNAISSANCE : Production Compagnie Théâtre Déplié. Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne – CDN, T2G – Théâtre de Gennevilliers,<br />

Les Subsistances – Lyon, Théâtre de Lorient – Centre dramatique national, Espace des Arts – SN Chalon-sur-Saône, Comédie de Béthune. Avec le soutien<br />

de L’Atelier du Plateau. Avec l’aide à la création de la Région Ile-de-France. La Compagnie Théâtre Déplié est associée au Théâtre Dijon Bourgogne, CDN et au<br />

T2G – Théâtre de Gennevilliers, et conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile de France. CIRCUIT : Production Association ipso facto danse<br />

(David Rolland Chorégraphies). Coproduction Les Quinconces-L'espal - scène conventionnée danse Le Mans, Pôle Sud – Centre de développement chorégraphique,<br />

Strasbourg, CCNN - Centre Chorégraphique National de Nantes. Avec le soutien de Scènes et Cinés - établissement public intercommunal (Istres,<br />

Miramas). Accueils en résidence Stéréolux – scène de musiques actuelles et recherche numérique à Nantes, Le lieu unique - scène nationale de Nantes, Capellia<br />

– théâtre de La Chapelle-sur-Erdre, Ateliers PCP à Saint-Nazaire, Le Cargo – Théâtre de Segré, TU-Nantes, Le Théâtre scène nationale de Saint-Nazaire.<br />

MANquE A L’APPEL : Production Cie illimitée. Coproduction Le Grand Bleu – Scène Conventionnée Art, Enfance et Jeunesse – Lille, Culture Commune –<br />

Scène Nationale du bassin minier – Loos-en-Gohelle, La Cave Aux Poètes – Scène conventionnée – Roubaix, La Méridienne – Scène Conventionnée de Lunéville.<br />

Avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France, de la Région Hauts-de-France, de la Ville de Lille, de la SACEM, du Collectif Jeune Public Hauts-de-France,<br />

du Palais du Littoral – Grande Synthe, du Centre Arc-en-Ciel – Liévin, de la Maison Folie Beaulieu – Lomme, du Nautilys – Comines, de la Salle Allende –<br />

Mons-en-Baroeul, de la Maison Folie Wazemmes – Lille. Diffusion Le Terrier. ACOUSTIQUE : Une création de la Cie Kilaï. Production Garde Robe. Coproducteurs<br />

Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines - La Villette, Théâtre Louis Aragon Tremblay-en-France, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine. Avec le soutien<br />

de la DRAC Ile-de-France, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Sandrine Lescourant est en résidence au Théâtre Louis Aragon dans le cadre de<br />

«Territoire(s) de la Danse» 2018 et <strong>2019</strong>, soutenue par le Département de la Seine-Saint-Denis. Elle sera également en résidence au Théâtre Jean-Vilar de Vitry<br />

pour la saison <strong>2019</strong>-20. L’OFFRANDE MUSICALE : L’Ensemble Diderot est en résidence au Théâtre d’Herblay. Il bénéficie de l’aide au projet de la DRAC Ilede-France<br />

et du mécénat de la Fondation Orange. L’Ensemble Diderot remercie son cercle de partenaires et notamment David Leppan et la société Billionaire.<br />

Le label Audax est adhérent de la SCPP. L’AGNEAU A MENTI : Production Compagnie ARNICA. Remerciements aux enseignants et aux élèves de CM2 de<br />

l’école des Vennes de Bourg-en-Bresse qui ont contribué à la réflexion sur le processus de création pour la fable 1, L’agneau a menti. Avec le soutien de la DRAC<br />

Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (FIACRE médiation), de la Ville de Bourg en Bresse, du Contrat de Ville et du réseau Canopé. La<br />

Cie Arnica est en convention triennale avec la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Ain et la Ville de Bourg<br />

en Bresse. Elle est artiste associée au Théâtre de Bourg-en-Bresse, scène conventionnée d’intérêt national création marionnette et cirque, de 2017 à <strong>2019</strong>. La<br />

compagnie Arnica est adhérente de Themaa, Assitej, HF Auvergne-Rhône-Alpes, Synavi et à Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle vivant. NE LAISSE PERSONNE<br />

TE VOLER LES MOTS : Production – Diffusion Théâtre La Cité. Soutiens financiers Fonds du 11 Janvier, Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance<br />

et de la Radicalisation, Préfecture des Bouches du Rhône, Conseil régional PACA (culture), Conseil Départemental des Bouches du Rhône. Remerciements<br />

à la Scène nationale de Sète et aux professeurs et élèves des lycées Colbert (Marseille 7e), Frédéric Mistral (Marseille 8e) et les Eucalyptus (Nice) pour<br />

l’accueil en résidences de création. Le Théâtre La Cité est soutenu par La Ville de Marseille (culture), le Conseil Départemental des Bouches du Rhône (culture),<br />

la Région PACA (culture) et la DRAC PACA (politique de la ville et éducation artistique et culturelle). BERENICE : Production Tréteaux de France – centre<br />

dramatique national. DANS TON CŒUR : Production Association AKOREACRO. Coproduction Le Volcan, Scène nationale – Le Havre ; Maison de la Culture<br />

de Bourges ; CIRCA, Pôle national des arts du cirque – Auch ; AGORA PNC Boulazac Aquitaine ; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; EPCC Parc de la<br />

Villette/Paris ; Fonds de Dotation du Quartz, Brest ; CREAC Cité Cirque de Bègles ; Théâtre Firmin Gémier, La Piscine, Pôle National Cirque d’Ile-de-France.<br />

Accueil en residence Circa, Pôle national des arts du cirque, Auch, Gers, Midi-Pyrénées ; AGORA PNC Boulazac Aquitaine ; Cheptel Aleikoum à St AGIL ; Le<br />

Volcan, Scène nationale Le Havre ; Maison de la Culture de Bourges ; Le Sirque – Pôle national cirque de Nexon. Soutiens financiers La Compagnie AKO-<br />

REACRO est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Centre – Val de Loire) ainsi que par la Région Centre – Val de Loire.<br />

Akoreacro reçoit le soutien de la DGCA (aide à la création), de la Région Centre Val de Loire (création et investissement), de l’ADAMI et de la la SPEDIDAM<br />

(aides à la création). RECONStitutiON, LE PROCES DE BObiGNY : Production JOHN CORPORATION. Coproduction Festival d’Automne à Paris, T2G<br />

- Théâtre de Gennevilliers, Groupe des 20 Théâtres en Ile-de-France. OUASMOK : Production Compagnie Akté. Coproduction Le Volcan - Scène Nationale du<br />

Havre. Soutiens Le Passage - Scène Conventionnée de Fécamp, DSN - Scène Nationale de Dieppe, La Chapelle Saint-Louis à Rouen et l'Eclat à Pont-Audemer.<br />

La compagnie Akté est conventionnée par la Ville du Havre, la Région HauteNormandie et le Ministère de la Culture/Drac Haute-Normandie. Avec le soutien<br />

financier du Conseil Général de Seine-Maritime. CANDIDE : Production La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national. Avec le soutien du DIESE<br />

# Auvergne – Rhône-Alpes | dispositif d’insertion de L’École de la Comédie de Saint-Étienne. ELDORADO DANCING : Eldorado Dancing est lauréat de la<br />

bourse d’Aide à l’écriture théâtrale de l’Association Beaumarchais-SACD et du label Jeunes textes en liberté. Le texte est édité aux éditions Espaces 34. Production<br />

Oblique Compagnie. Coproduction Centre Culturel Pablo Picasso, Homécourt, Nest-CDN Transfrontalier de Thionville Grand-Est, ACB – Scène Nationale de<br />

Bar-Le-Duc, le réseau La vie devant soi (La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, Le Théâtre Antoine-Vitez d’Ivry-sur-scène, le Théâtre de Chatillon, le<br />

Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, le Théâtre Paris-Villette). Soutiens en résidence Cie du Jarnisy | Théâtre-Maison d’Elsa, Jarny, en partenariat avec le<br />

Centre Culturel Pablo Picasso, Homécourt, Nest – Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville Grand Est, La Ferme de Bel Ébat – théâtre de<br />

Guyancourt. Soutiens financiers La Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, Le Conseil Régional Grand Est, l’Association Beaumarchais-SACD<br />

au titre de l’aide à la production, La Spedidam. Avec la participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA et du Jeune Théâtre National. LICHENS : Production<br />

Dame de Pic / Cie Karine Ponties En coproduction avec Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Les Brigittines, Théâtre Victor Hugo de Bagneux, Charleroi<br />

Danse, La Coop asbl et Shelter Prod Avec le soutien de Théâtre des Doms, Cango, HYPERLINK "http://taxshelter.be" taxshelter.be, ING et du tax-shelter du<br />

gouvernement fédéral belge. Dame de Pic / Cie Karine Ponties est conventionnée avec le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles et reçoit le<br />

soutien de Wallonie Bruxelles International. LA LEGENDE DE BORNEO : Production L’Avantage du doute. Coproduction Le Bateau Feu, Scène Nationale de<br />

Dunkerque, le Théâtre de la Bastille et le Théâtre de la Commune, Centre dramatique National d’Aubervilliers, avec le soutien du Théâtre-Studio d’Alfortville.<br />

Le spectacle bénéficie du soutien de l’aide à la production et la diffusion du Fonds SACD, de la DRAC Ile-de-France, de la CCAS et de l’ADAMI. EN TRAITS<br />

MÊLES : Production Théâtre Désaccordé en partenariat avec le Théâtre Massalia et la Ville d’Aubagne. Coréalisation Festival Théâtr’enfant Avignon 2016.<br />

FúRIA : Production Chaillot - Théâtre national de la Danse. Soutiens Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, Festival<br />

d’Automne, Centquatre Paris, MA scène nationale Pays de Montbéliard, Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt am Main,dans le cadre du festival “Frankfurter<br />

Position <strong>2019</strong>” – une initiative du BHF-Bank-Stiftung”, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Teatro Municipal do Porto / Festival DDD - dias de dança, Theater<br />

Freiburg (Allemagne), Les Hivernales - CDNC, Muffatwerk München, Lia Rodrigues Companhia de Danças et le soutien de Redes da Maré e Centro de Artes<br />

da Maré. Remerciements Zeca Assumpçao, Inês Assumpçao, Alexandre Seabra, Mendel. Lia Rodrigues est Artiste associée à Chaillot-Théâtre national de la<br />

Danse et au Centquatre Paris. CE DONT NOUS SOMMES FAITS : Coproduction Compagnie Maguy Marin et Centre Chorégraphique National de Rillieuxla-Pape.<br />

Réalisation RODRIGUES & ASSUMPÇÃO PRODUÇÕES ARTISTICAS. PAYING FOR IT : Production La Brute ASBL. Coproduction Théâtre Jean<br />

Vilar de Vitry-sur-Seine, Théâtre National de Bruxelles. MONSTRES, ON NE DANSE PAS POUR RIEN : Production Cie Baninga. Coproduction La Villette<br />

Paris, CDN de Normandie-Rouen, Théâtre de Choisy-le-Roi, scène conventionnée pour la diversité linguistique, TANDEM scène nationale, Halle aux Grains,<br />

scène nationale de Blois, La Faïencerie - Théâtre de Creil, Les Salins, scène nationale de Martigues, Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique, Nantes, Le grand R,<br />

scène nationale La Roche-sur-Yon, Châteauvallon scène nationale. Avec le soutien à la création de l’Espace Baning’Art (Brazzaville) et du Festival des Francophonies<br />

en Limousin (Limoges). Avec le soutien de la DRAC Île-de-France - ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Île-de-France au titre<br />

du dispositif de soutien à la création, d’Arcadi Île-de-France, de l’Institut Français, du Conseil départemental du Val-de-Marne pour l’aide à la création, de<br />

l’ADAMI, de la SPEDIDAM et du Groupe Caisse des Dépôts. Avec le soutien de l'Onda - Office national de diffusion artistique. L’ENDORMI : Production Les<br />

Scènes du Jura. MOVING ALTERNATIVES : Production association …& alters. Coproduction Festival Montpellier Danse <strong>2019</strong>, EPPGHV La Villette Paris,<br />

Théâtre de Nîmes, Le Vivat – Scène conventionnée d’Armentières, La Maison - CDCN Uzès Gard Occitanie, Le Gymnase - CDCN de Roubaix Hauts-de-France,<br />

CCN de Nancy - Ballet de Loraine, CCN de Caen en Normandie, La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie. Avec le soutien du Théâtre Jean Vilar -<br />

Vitry, du Théâtre de Vanves et de Buda-Courtrai dans le cadre des accueils en résidence. Avec le soutien d’Arcadi Ile-de-France. Remerciements au Jacob’s Pillow,<br />

école de danse et centre d’archives - Becket, Etats-Unis. La compagnie …& alters est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication au titre de<br />

l’aide à la structuration des compagnies de danse. Pour cette création, Anne Collod a été accueilli en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse avec le<br />

soutien de la Fondation BNP Paribas. Ce spectacle a reçu le soutien du Fondoc, fond de soutien à la création contemporaine en Occitanie et de la SPEDIDAM.<br />

TRIO JOUBRAN : Production 3 PomProd. ENTERRE-MOI MON AMOUR : Production Théâtre Paris-Villette, Compagnie Amonine. Soutiens Le Grand<br />

Parquet, Théâtre des Quartiers d’Ivry-Manufacture des Œillets, L’espace 1789 (St-Ouen), Théâtre de l’Escabeau (Briare). Projet lauréat de l’Aide à l’écriture à la<br />

mise en scène Beaumarchais-SACD. DUO(S) MIROIR : Coproduction Théâtre Massalia, scène conventionnée pour la création jeune public tout public, La<br />

Friche la Belle de Mai, Marseille, Lycée Français du Caire, Ecole d'Arts Al Darb AL Ahmar du Caire, Le Théâtre El Genaina, Festival Nassim El Raqs à<br />

Alexandrie,l’InstitutFrançais du Caire, Studio Nasibian Theatre Cairo, Le Collectif Kahraba de Beyrouth et Hammana Artist House, Institut Français de Beyrouth.<br />

Skappa ! & Associés reçoit le soutien de la DRAC PACA, du Conseil régional PACA, du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, de la Ville de<br />

Marseille. BROTHER : Production Pensamento avulso. Producteurs délégués Célia Machado et Marco Da Silva Ferreira. Accueil en résidence Jazzy Dance<br />

Studio; Feira Viva; o espaco do tempo; Teatro Virginia. Coproduction Materiais Diversos and Teatro Municipal de Campo Alegre. Avec le soutien du Gouvernement<br />

du Portugal, Secretario de Estado da Cultura, DGArtesDireçao Geral. FAKE : Production déléguée La Muse en Circuit, Centre national de création<br />

musicale. Coproduction La Compagnie du Cercle, direction Abbi Patrix, Lieux publics – Centre national de création en espace public. T’ES QUI TOI ? Production<br />

Compagnie Point Virgule. Avec les soutiens de la DRAC Centre, de La Pléiade à La Riche, de L’Espace André Malraux à Joué-lès-Tours, du Théâtre Jean<br />

Vilar de Vitry-sur-Seine, des Organismes vivants (coproduction dans le cadre de l'Aide à la Permanence Artistique et Culturelle Région Ile- de-France), de La<br />

Lisière à Bruyères-le-Châtel, de la Ville de Maisons-Laffitte, de La Ville de La Norville. L’ECHAPPEE BELLE : Coproduit par Victorie Music, la compagnie<br />

Gado Gado, le Centre des Arts du récit en Isère, en partenariat avec le Carré Belle-Feuille à Boulogne-Billancourt. AU MILIEU D’UN LAC DE PERLES :<br />

Production Association ipso facto danse (David Rolland Chorégraphies). Coproduction Les Tombées de la Nuit. La compagnie est soutenue par la DRAC des<br />

Pays de la Loire (aide à la structuration), le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Départemental de Loire-Atlantique, la Ville de Nantes. RAWUMS<br />

: Production florschütz & döhnert. Coproduction Theater o.N. /ZINNOBER et SCHAUBUDE BERLIN. Soutien : Fonds Darstellende Künste. Remerciements<br />

Andrea Kilian. BAL CHOREGRAPHIQUE : Production Ballet du Nord - Centre Chorégraphique National de Roubaix Hauts-de-France. Commande Philharmonie<br />

de Paris.<br />

= salle +<br />

= salle + spectacle x Alfortville<br />

93


BILLETTERIE<br />

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Places à l’unité<br />

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M me M. NOM :<br />

ADRESSE :<br />

CP VILLE :<br />

tél : Courriel :<br />

PRÉNOM :<br />

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tARif « En famille » 7 €<br />

tARifs spéciaux<br />

Les plateaux de la Briqueterie 10 €<br />

La Rue Ketanou 20 € (TP) et 12 € (TR)<br />

Le grand voyage d'Annabelle 6 €<br />

Alors Carcasse 10 € (TP) et 5 € (TR)<br />

L’agneau a menti 10 € (TP) et 5 € (TR)<br />

Ne laisse personne te voler les mots 5 €<br />

En traits mêlés 5 €<br />

Tarif jeune<br />

En<br />

Famille<br />

Pour les 12-25 ans, c'est 8 € sur tous les spectacles de<br />

la saison (hors tarifs spéciaux).<br />

Petits et grands<br />

En<br />

Famille<br />

Tarif unique 7 € pour les adultes et les enfants, sur les<br />

spectacles à voir « En famille ».<br />

Profitez par ailleurs :<br />

• d’une invitation aux Plateaux de la Briqueterie<br />

(voir page 6).<br />

• d’une invitation + un tarif réduit sur le spectacle<br />

de votre choix pendant le festival Les Transversales<br />

(pages 75 à 81).<br />

• de tarifs préférentiels dans les théâtres partenaires<br />

(Paul-Eluard à Choisy-le-Roi, le POC à Alfortville,<br />

Antoine-Vitez et le TQI à Ivry-sur-Seine, Romain-<br />

Rolland à Villejuif).<br />

« Le Pass »<br />

3 billets pour 45 €<br />

Il s’utilise seul ou à plusieurs. Valable tout au<br />

long de la saison, il permet de bénéficier de tarifs<br />

avantageux sans engagement. Une alternative à<br />

l’abonnement, souple et sympa !<br />

À offrir ou à s’offrir.<br />

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1 – Découpez cette page et remplissez un bulletin par personne.<br />

2 – Ci-dessus, indiquez vos coordonnées complètes.<br />

3 – Choisissez 4 spectacles ou plus et entourez les dates de spectacles choisis et le tarif dont vous bénéficiez<br />

(voir ci-contre). Vous pouvez également réserver en même temps des billets 12-25 ans et moins de 12 ans.<br />

4 – Le règlement s’effectue en espèces, par chèque à l’ordre de Régie du théâtre Jean-Vilar ou par CB.<br />

calendrier <strong>2019</strong>-20<br />

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DATE SPECTACLE T PLEIN T REDUIT T UNIQUE 12-25 ANS -12 ANS<br />

6/10 L'ENFANCE A L'ŒUVRE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

11/10 ALORS CARCASSE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

12/10 ALORS CARCASSE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

13/10 ALORS CARCASSE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

14/10 ALORS CARCASSE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

15/10 ALORS CARCASSE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

Billets solidaires en partenariat avec Cultures du Coeur 94 (cdc94.free.fr/).<br />

(*Demandeurs d’emploi, intermittents, retraités, étudiants, familles nombreuses, personnes en situation de handicap<br />

et accompagnateur, groupes de 10 personnes, abonnés théâtre partenaires).<br />

Où ACHeter mes places ?<br />

Sur le site theatrejeanvilar.com / Abonnement possible en ligne.<br />

Sur place ou par téléphone au 01 55 53 10 60 (de septembre à décembre, du mardi au samedi de 14h à 18h30 et<br />

une heure avant la représentation. De janvier à juin, du mardi au vendredi de 14h à 18h30 et une heure avant la<br />

représentation. Pendant les vacances scolaires, du mardi au vendredi de 14h à 17h).<br />

Auprès de revendeurs spécialisés (Fnac, theatreonline, Billetreduc…).<br />

Règlement par carte bancaire, chèque ou espèces.<br />

14/10 BAÑOS ROMA 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

16/10 LA RUE KETANOU 12 € … x 12 € … x 12 €<br />

19/10 LES MENINES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

8/11 ANARCHY 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

17/11 GUILLERMO GUIZ 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

20/11 LA MEMOIRE DES ARBRES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

24/11 CENDRES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

29/11 PISTES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

30/11 ANNEES FOLLES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

4/12 ZOO 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

8/12 PERDU CONNAISSANCE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

10/12 CIRCUIT 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

11/12 CIRCUIT 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

18/12 ACOUSTIQUE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

20/12 L'OFFRANDE MUSICALE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

Les billets ne sont ni échangeables ni remboursables.<br />

Par respect envers les autres spectateurs et les artistes, l’accès en salle peut être refusé aux retardataires.<br />

94<br />

✂<br />

6/2 BERENICE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

7/2 BERENICE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €


DATE SPECTACLE T PLEIN T reduit T unique 12-25 ANS -12 ANS<br />

28/2 RECONSTITUTION - PROCES DE BOBIGNY 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

6/3 CANDIDE 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

8/3 ELDORADO DANCING 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

13/3 LICHENS 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

15/3 LA LEGENDE DE BORNEO 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

20/3 FúRIA 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

22/3 CE DONT NOUS SOMMES FAITS 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

24/3 NONOROCA 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

29/3 MONSTRES, ON NE DANSE PAS POUR RIEN 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

3/4 MOVING ALTERNATIVES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

20/4 ENTERRE-MOI MON AMOUR 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

24/4 BROTHER 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

26/4 Q-a / (Quotidien aliéné) 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

28/4 a land full of heroes 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

30/4 TRIO JOUBRAN 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

6/5 FAKE (tout est faux tout est fou) 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

15/05 PAYING FOR IT 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

7/6 AU MILIEU D'UN LAC DE PERLES 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

2/7 Bal Chorégraphique 12 € 9 € … x 8 € … x 7 €<br />

Présidente de la Régie Fatmata Konaté<br />

Directrice Nathalie Huerta<br />

Secrétaire générale Christine Malard<br />

Responsable de l’administration<br />

Claire Meneguzzer<br />

Assistante administrative et de direction, accueil<br />

des artistes Patricia Bertrand<br />

Secrétaire-comptable Anna Heimburger-Réa<br />

Régisseuse-comptable Nadia Bellamy<br />

Chargé de production Jacques-Philippe Michel<br />

SOUS-TOTAL … € … € … € … € … €<br />

HORS ABONNEMENT<br />

20/9 les PLATEAUX DE LA BRIQUETERIE Entrée libre Entrée libre Entrée libre<br />

22/9 D-CONSTRUCTION + APERO DE SAISON Entrée libre Entrée libre Entrée libre<br />

12/10 LE GRAND VOYAGE D'ANNABELLE 6 € … x 6 € … x 6 €<br />

13/11 BELLADONNA 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

15/12 MANQUE A L'APPEL 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

25/1 L'AGNEAU A MENTI 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

25/1 ATELIER DÉCOUVERTE DE LA MARIONNETTE 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

1/2 NE LAISSE PERSONNE TE VOLER LES MOTS 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

1/3 OUASMOK 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

9/3 ATELIER DANSE « SENSATIONS » 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

18/3 EN TRAITS MÊLES 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

1/4 L'ENDORMI 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

7&8/4 ATELIER « JARDIN-maison-paradis » 5 € … x 5 € … x 5 €<br />

22/4 DUO(s) MIROIR 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

25/4 Mahmoud & Nini Entrée libre Entrée libre Entrée libre<br />

17/5 T'ES QUI TOI ? 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

20/5 T'ES QUI TOI ? 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

27/5 L'ECHAPPEE BELLE 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

24/6 RAWUMS 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

27/6 RAWUMS 7 € … x 7 € … x 7 €<br />

Responsable des relations avec les publics et du<br />

réseau jeune public Béatrice Fumet<br />

Responsable des actions éducatives et artistiques<br />

Catherine-Élise Behr<br />

Chargée du développement des publics<br />

Elsa Poissonnet<br />

Chargé de communication et d’information<br />

Olivier Vandeputte<br />

Billetterie, assistante relations avec les publics<br />

Sabrina Malanda<br />

Bar, restauration Julien Flament<br />

Graphiste Sophie Auvin<br />

Service de presse Zef – Isabelle Muraour et<br />

Emily Jokiel<br />

Vidéaste Michael Constant – Pixel Prod<br />

Directeur technique Laurent Barry<br />

Régisseur général Philippe Jouy<br />

Équipe technique Patrick Bouretz,<br />

Jean-Philippe Bouretz, Franck Cochard,<br />

Gilbert Delanoue, Pascal Dibilio, Rachel<br />

Dufly, Vincent Fischer, Clémentine Gaud,<br />

Alexis Gautier, Lucas Gégout, Florent<br />

Hindson, Clément Janvier, William Lepape,<br />

Brendan Martin, Nicolas Miravette, Benoit<br />

Noiret, Nicolas Prigent, Jean-Marc Roubault,<br />

Clio Verrin, Alexandre Viala<br />

Nous remercions les équipes d’accueil, de sécurité<br />

et de nettoyage qui nous accompagnent tout au<br />

long de la saison.<br />

SOUS-TOTAL … € … € … € … € … €<br />

Direction de la publication Nathalie Huerta<br />

Rédaction Olivier Vandeputte, Béatrice Fumet<br />

Relecture Béatrice Fumet, Nathalie Huerta, Christine Malard,<br />

Olivier Vandeputte<br />

Design graphique Mélina Faget – Atelier Pascal Colrat<br />

Visuel de couverture Vincent Bousserez<br />

Modèle couverture Mahassine Fournel<br />

96<br />

TOTAL … €<br />

✂<br />

Impression Imprimerie Grenier, Gentilly<br />

Licences d’entrepreneur du spectacle 1-1079402 / 2-1079403 / 3-1079404


infos pratiques<br />

nouveauté au Bar !<br />

Julien vous accueille pour une pause gourmande.<br />

Cuisine maison et de saison, vins bio et bières artisanales<br />

vous sont proposés. Ouverture une heure avant<br />

et après le spectacle et lors des soirées « Relâche ».<br />

librairie<br />

Retrouvez régulièrement dans le hall les librairies<br />

Les mots retrouvés, L'établi, Livres en lutte et Envie<br />

de lire, pour découvrir l’univers des auteurs et des<br />

ouvrages en lien avec les thématiques des spectacles.<br />

QUAND VOUS<br />

N’ÊTES PAS<br />

AU THÉÂTRE<br />

DÉCOUVREZ NOTRE SÉLECTION<br />

venir au théâtre<br />

En transports en commun<br />

M° 7 Porte de Choisy + bus 183<br />

M° 7 Villejuif - Louis Aragon<br />

terminus + bus 180<br />

M° 8 Liberté + bus 180 arrêt Hôtel<br />

de Ville<br />

RER C Vitry-sur-Seine + bus 180<br />

L’arrêt Hôtel de Ville se trouve à<br />

3 mn à pied du théâtre.<br />

En voiture<br />

Parking gratuit sous la mairie, les<br />

soirs et dimanches de spectacles.<br />

En cas d'affluence, le parking<br />

d'Auchan est accessible.<br />

En raison des travaux des futurs<br />

tramway et métro, il vous est<br />

conseillé de prévoir du temps<br />

supplémentaire pour venir jusqu'à<br />

nous.<br />

Navettes gratuites<br />

Aller-retour depuis Paris sur certains<br />

spectacles.<br />

Rendez-vous Place du Châtelet,<br />

devant le café Le Sarah Bernhardt.<br />

La navette part 1h15 avant le début<br />

du spectacle.<br />

Réservation indispensable 48h avant<br />

le spectacle (dans la limite des places<br />

disponibles) au 01 55 53 10 60.<br />

TV-REPLAY-NETFLIX-YOUTUBE<br />

Bon à savoir !<br />

Le théâtre ouvre ses portes 1h avant chaque<br />

représentation.<br />

Par respect envers les autres spectateurs et les artistes,<br />

l’accès en salle peut être refusé aux retardataires. En<br />

cas de retard les billets ne sont ni échangeables ni<br />

remboursables.<br />

Accessibilité<br />

Afin de vous accueillir dans les meilleures<br />

conditions, nous vous invitons à nous signaler<br />

votre venue 24h avant la représentation. Places<br />

de stationnement rue Clément Perrot.<br />

Des boucles magnétiques sont à votre disposition<br />

lors des spectacles sonorisés.<br />

Les spectacles Relax proposent un environnement<br />

bienveillant et détendu aux personnes<br />

avec handicap complexe et à leurs accompagnateurs.<br />

Les spectacles sont signalés par le<br />

picto.<br />

TÉLÉCHARGEZ GRATUITEMENT<br />

NOTRE APPLICATION<br />

98


www.theatrejeanvilar.com / T. 01 55 53 10 60<br />

1 place Jean-Vilar 94400 Vitry-sur-Seine

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