Invitant des jeunes élèves à construire
leur regard et leur sensibilité grâce à une
pratique artistique mise en perspective
de leur formation professionnelle, le
projet Jeunes producteurs constitue un
programme de sensibilisation à la santé,
la sécurité et au bien-être au travail ainsi
qu’une initiation à l’art contemporain.
De la recherche à la définition du
projet artistique, du dessin jusqu’à sa
réalisation, ce sont les compétences
et les techniques développées au fil
de la formation de ces jeunes qui sont
sollicitées, valorisées et analysées pour
une meilleure compréhension des risques
liés à leur futur métier.
Croisant leurs savoir-faire avec ceux
d’un artiste invité, le projet favorise
l’interdisciplinarité et contribue à
remobiliser les élèves dans leur
scolarité. Plateforme d’échanges
et d’interrogations, ce programme
pédagogique est l’occasion de
questionner ensemble les manières dont
l’art peut trouver des formes d’activations
et de réactivations permanentes, et
appartenir singulièrement à toutes et tous.
jeunes
producteurs
2019
dans le cadre de Gestes et métiers en images
Initié par la Fondation GIMS en partenariat avec l’académie Aix-Marseille et mis
en œuvre par FRÆME, le projet Jeunes producteurs a été lancé en 2014 afin d’initier
les élèves de cursus professionnels à la création artistique contemporaine tout en
les mobilisant sur l’importance de la prévention des risques professionnels.
Pour ce programme 2018-2019, les workshops ont été menés par trois artistes
au sein de trois établissements professionnels marseillais : Diane Guyot de St Michel
au lycée professionnel la Viste, Nicolas Pincemin au lycée des Calanques,
et Clémentine Carsberg au lycée professionnel Germaine Poinso-Chapuis.
En collaboration avec les intervenant·e·s en Prévention des Risques Professionnels
de la Fondation du GIMS, service de santé au travail, ces micro-résidences croisent
les pratiques et techniques du monde du travail, la prévention des risques et
l’initiation aux mécanismes à l’œuvre dans la production artistique. L’objectif est
de susciter l’intêret des jeunes pour l’art contemporain, tout en valorisant
leurs compétences et en développant une réflexion autour de leur futur métier.
Seconde CAP Accompagnement
Éducatif en Petite Enfance
Lycée Professionnel la Viste - Marseille
—
Artiste invitée :
Diane Guyot de St Michel
—
Professeures référentes du projet :
Karima Belhenini et Hélène Constantin
—
Jeunes productrices :
Berfin Altun
Naïma Arahouman
Andhumati Attoumane
Lilia Chouial
Madjula Darame
Chaïma Djanffar
Ambrine El Magnougi
Hasma El Markouchi
Gena Horri
Kater-Enada Kessita
Marcia Koese
Sarah Lassal
Fouraha Madi
Incarnation Massimi
Faiza Mmadi
Meriem Mohammedi
Dalila Moreno
Maeva Moreno
Myriam Nouri
Djenna Rahmani
Meryem Rahoui
Stéphanie Rodriguez
Danna Said Ali
Yasmine Sassia
WORKSHOP 1
LES AIGLES NE VOLENT PAS
AVEC LES PIGEONS
Si elles se destinent à s’occuper des tout-petits, les élèves du Lycée Professionnel
la Viste sont d’abord elles-mêmes de jeunes filles proches de l’enfance.
Et c’est de leurs souvenirs des mots entendus, des petits noms, des gronderies
et des plaisirs des cabanes bricolées que Diane Guyot de St Michel fait le point de
départ de son workshop.
Après la découverte de son travail et des nombreux·ses artistes contemporain·e·s
se nourrissant des objets de l’enfance et des contes formant le décor du moment
du coucher, les deux classes participant au projet se mettent à pied d’œuvre pour
réaliser leur propre relecture de ces souvenirs pas si lointains !
Les enfants savent bricoler des cabanes avec un drap et deux chaises, des grottes
avec un tas de coussins pour y imaginer un monde tournant selon leurs propres règles…
alors l’artiste a proposé de concevoir des ponchos-abris, pièces vestimentaires
se transformant en toits de tissus en quelques gestes.
Après avoir observé avec l’artiste les différentes qualités de tissus et avoir appris
comment réaliser un patron, nos jeunes filles sont venues inscrire sur l’envers et l’endroit
de leurs ponchos les mots et phrases de l’enfance sélectionnés collectivement.
Avec humour elles ont croisé ces bribes individuelles de souvenirs pour concocter des
cadavres exquis sûrement pas guettés par l’amnésie !!! Après avoir enfilé une tenue digne
de la police scientifique pour se protéger des émanations des bombes de peinture,
elles sont venues déposer les indices de certains pans de leur intimité en forme de
langage ≠≠codé et coloré.
atelier 1 — salle de cours
Présentation du projet Jeunes
Producteurs, diaporama et
discussion sur l’enfance dans
l’art contemporain. Présentation
par Diane Guyot de St Michel
1
de son travail et du projet à venir.
atelier 2 — salle de cours
Observation des différentes qualités de tissus et de la technique du flocage.
Réflexion des élèves sur ce qu’évoque pour elles l’enfance, matière première qui formera
le réservoir de mots et d’images qui viendront intégrer les poncho-tentes.
2
atelier 3 — salle de cours
Ecriture individuelle des mots de l’enfance
et des souvenirs puis synthétisation collective
afin de choisir les éléments qui seront inscrits
sur les ponchos.
3
atelier 4 — salle de cours
Réalisation des patronnages et de la couture des ponchos.
4
5
atelier 5 — salle de cours
Report au scotch sur les ponchos des éléments d’écriture choisis.
Ils formeront les pochoirs pour la séance suivante.
atelier 6 — en extérieur
Peinture à la bombe aérosol
6
permettant de révéler le négatif des écritures au scotch.
7
atelier 7 — Friche la Belle de Mai
Visite de la Friche et de sa crèche. Rencontre avec sa directrice, Marion Latuillière.
Visite de l’exposition Rhum Perrier Menthe Citron commisariée par Cédric Aurelle et
Julien Creuzet. Prises de vue au sein de l’exposition des réalisations des élèves.
atelier 8 — salle de cours
Intervention d’une professionnelle
de GIMS en vue de sensibiliser
aux risques encourus dans
les métiers de la petite enfance.
8
Terminale Sciences et Technologies
de l’Agronomie et du Vivant
Lycée des Calanques - Marseille
—
Artiste invité :
Nicolas Pincemin
—
Professeur référent du projet :
Fabien Dupont
—
Jeunes productrices
et jeunes producteurs :
Enzo Bassano
Ylona Cellier
Elodie Damois
Gregoire Delpero-Barthe
Sebastien Dominguez Loza
Lisa Giuliani
Tristan Laurent
Mohamed Ondo Obaga
WORKSHOP 2
ARTIFICES NATURELS
Lorsqu’on est en Terminale Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant,
il faut savoir poser un regard attentif sur le paysage. En rencontrant Nicolas
Pincemin, qui l’observe, l’imagine et le peint depuis plusieurs années, nos jeunes
apprenti·e·s empruntent avec lui les chemins artistiques et esthétiques qui fondent
son travail.
Il s’agit d’abord de regarder autour de soi, c’est-à-dire le magnifique parc du lycée
des Calanques dominant la Pointe-Rouge et la végétation qui l’occupe pour déterminer
l’endroit où sera installée leur réalisation. Il faut ensuite récolter les bois morts
qui permettront de concevoir des modules à la géométrie plus ou moins minimaliste,
car dans cette zone faisant partie du Parc national des Calanques, pas question
de couper les branches. Enfin, après le montage en équipe des modules, il ne reste plus
qu’à les peindre avec des pigments naturels qui ne pollueront pas les sols.
Dans la droite ligne des œuvres du Land Art, Artifices naturels est une installation in situ*
et éphémère soumise au vent, au soleil et à la pluie. Les nouvelles perspectives qu’elle
offre du paysage perdurent grâce à la trace photographique et bien sûr dans les souvenirs
de nos apprenti·e·s, collaboratif·ve·s et enthousiastes !
* qui est conçue pour le site même
atelier 1 — salle de cours
Présentation du projet Jeunes
Producteurs. Discussion sur
l’art contemporain notamment
sur l’art dans la nature.
Présentation du travail de
1
Nicolas Pincemin et recherche
d’un espace qui accueillera
la réalisation en devenir dans
le parc du lycée.
Dessins des formes à venir.
atelier 2 — parc du lycée
Récupération de bois dans le parc afin de réaliser les modules.
Sciage puis montage par groupe de deux des formes dessinées.
2
La tentation de l’artifice, 2016, 130 x 180 cm, Huile sur toile
Cabane 2016, 47 x 62 cm,
Huile et sérigraphie sur papier
contrecollé
Prisme, 2015, 180 x 130 cm,
Huile sur toile
3
atelier 3 — parc du lycée
Repérage de l’espace d’installation et recherche
de la forme des modules.
atelier 4 — parc du lycée
Réalisation de nouveaux modules en équipe et recherche d’un titre.
4
5
atelier 5 — parc du lycée
Intervention d’un professionnel de GIMS en vue de sensibiliser
aux risques encourus dans les métiers de l’aménagement paysager.
atelier 6 — parc du lycée
Peinture des modules aux pigments naturels permettant
de mettre en valeur les structures construites.
6
7
atelier 7 — Château La Coste
Parcours des œuvres extérieures installées dans le domaine
et pique-nique sur le site.
atelier 8 — parc du lycée
Finalisation de l’accrochage des modules
au sein du parc de l’établissement
8
et prises de vue qui permettront de garder
la trace de cette réalisation éphémère.
Seconde CAP Charpentier de Marine
Lycée professionnel Poinso-Chapuis
Marseille
—
Artiste invitée :
Clémentine Carsberg
—
Professeur référent du projet :
Cédric Bahuaud
—
Jeunes producteurs :
Ahmed Bendjama
Aymerich Charpantier
Guillaume Reynaud
Jonas Anrifina Issa
Karim Sankande
Léo Roulier
Mathieu Alemany
Tarek Takiedine
Tomas Kowalewsk
Valentin Monny
WORKSHOP 3
MODUS, MODULUS, MODULATIO
Clémentine Carsberg et les élèves du Lycée Professionnel Poinso-Chapuis ont pris
le large de l’apprentissage de charpentier de marine pour explorer le travail du bois,
la construction et la réparation de coques sous un autre prisme. Le joyeux équipage
a détourné l’objet initial de la formation en imaginant un module pouvant être répété
à l’infini sous l’angle de l’art contemporain et du design.
Vêtus de leurs bleus de travail les élèves se sont essayés au croquis, à la réalisation
de maquettes, à imaginer les formes possibles pour la construction du module.
Les notions et nomenclatures indispensables au métier ont été introduites et adaptées
pour l’occasion. Un échange de savoir-faire s’est alors opéré entre les charpentiers
en herbe et Clémentine Carsberg, donnant lieu à une autre traduction de leur pratique.
Le groupe s’est accordé pour créer une œuvre formée d’une multiplicité de modules
similaires à l’aide de scies circulaires, dégauchisseuses, ponceuses, visseuses
ou encore raboteuses.
Après avoir proposé différentes possibilités d’assemblage, l’heure de la mise en œuvre
a sonné : l’imbrication des modules en bois s’est faite à l’extérieur de l’atelier. Un cadre
propice pour laisser libre cours à leur imagination et à la restitution de 5 séances de travail.
Jardinières grimpantes, ponts, cabanes ou autre « carrond » ont pris forme dans cet espace
d’exposition à l’air libre. À tour de rôle, les élèves ont essayé différentes combinaisons
en chatouillant les lois de la gravité. Modus, modulus, modulatio* une réalisation
à dimensions variables !
* étendue, module, rythme
atelier 1 — atelier
Présentation du projet Jeunes
Producteurs et du projet à
venir avec l’artiste, projection
d’œuvres modulaires.
Discussion sur l’art
contemporain. Visite de l’atelier
et présentation par les jeunes
de leur apprentissage. Recherche
1
atelier 2 — atelier
Présentation du travail de Clémentine Carsberg et création de maquettes (carton, argile, bois)
à partir des croquis de la première séance pour la réalisation d’un module répétitif.
individuelle de formes de modules.
2
atelier 3 — atelier
À partir des deux maquettes retenues,
réalisation de plans conformes aux
nomenclatures utilisées en charpente marine.
Introduction aux notions de vues de dessus,
3
de côté et de face ainsi que de plans de coupe.
atelier 4 — atelier
Les maquettes et les mesures ont permis d’établir une fiche de débit afin
de faire une commande de bois nécessaire à la construction du module.
Le choix s’est porté sur le frêne qui a été travaillé avec la scie circulaire,
la dégauchisseuse et la raboteuse.
4
atelier 5 — atelier
5
Intervention d’un professionnel de GIMS en vue de sensibiliser
aux risques encourus dans les métiers de la charpente marine.
atelier 6 — atelier
Finalisation de la conception et réflexion sur l’imbrication
de l’ensemble des pièces. Au sein de l’atelier
de confection, organisation de plusieurs pôles
afin de finaliser la pièce. Le bois d’échantillon a été scié,
débité, poncé pour ensuite être percé
6
et collé pour l’assemblage.
7
atelier 7 — parvis de l’atelier
Restitution de l’ensemble du travail des élèves en réalisant l’assemblage
des modules. Une réflexion s’est faite en amont sur les possibilités d’installation.
Les élèves ont laissé libre cours à leur imagination sur le parvis de l’atelier
en proposant plusieurs combinaisons.
Atelier 8 — Château La Coste
Parcours des œuvres extérieures
installées dans le domaine
8
et pique-nique sur le site.
RISQUES ET
PRÉVENTION :
la signalisation
de santé et
de sécurité
au travail
Panneaux
de danger
Panneaux
d’interdiction
Panneaux
d’obligation
Protection
auditive
Bruits forts
soudains
Rayonnement
laser
Consulter
le manuel
ou la notice
d’utilisation
Risque
de chute
Eau
non potable
Ne pas
toucher
Produit ou
matière
toxique
Interdit
aux chariots
Danger
électrique
Visière
de protection
Interdit
aux femmes
enceintes
Gants de
protection
Protection
oculaire
Danger
général
Casque
de protection
Basse température
Gel
Interdit
de fumer
Accès interdit
aux piétons
Produit ou
matière
explosive
Risques
d’explosion
Flammes nues
interdites
Produit ou
matière
inflammable
Harnais
de sécurité
Entrée
interdite aux
personnes
non autorisées
Protection
des voies
respiratoires
Vêtements
de protection
Produit ou
matière nocive
Chaussures
de sécurité
Produit
corrosif
Risque de
trébuchement
Interdiction d’éteindre
avec de l’eau
Charges
suspendues
les actrices et
les acteurs du projet
Parce que la culture et la création sont les clefs pour agir sur les pratiques
professionnelles et les comportements, depuis 2008, le GIMS et sa Fondation
éponyme, en collaboration avec l’Académie d’Aix-Marseille, ont mis en place
un dispositif culturel s’inscrivant dans la politique éducative et culturelle
académique : JEUNES PRODUCTEURS. Des ateliers mêlant pratique artistique
et prévention des risques au travail sont ainsi réalisés chaque année dans les lycées
d’enseignement professionnel de la région.
Cette action a pour ambition de contribuer à la prévention des risques physiques
et psychologiques chez les jeunes, futur·e·s actif·ve·s, dans l’exercice de leur métier
tout en les initiant aux mécanismes de la création artistique. Plus encore, elle doit
les inviter à réfléchir sur ce qui est en jeu au travail, lieu de créativité,
de transformation de soi et du monde. L’ouverture est une nécessité pour préparer
les élèves au monde de demain et c’est bien de cela dont il est ici question.
Gérard Aubanel
Le Président de la Fondation GIMS
La question des jeunes et du travail dans toutes ses dimensions constitue un enjeu
car les conséquences peuvent être lourdes pour l’avenir… Selon la caisse
d’assurance maladie (CNAM) les accidents du travail sont 2,5 fois plus nombreux
chez les moins de 25 ans, 40% de risques en plus chez les jeunes selon
l’Organisation Internationale du Travail. Or, une étude épidémiologique de l’INRS
de 2018 fait apparaitre que recevoir un enseignement en santé et sécurité au travail
diminue de moitié la survenue d’accidents du travail chez les jeunes entrant dans
la vie professionnelle. Avec le projet Jeunes producteurs et son programme
de sensibilisation à la création et à l’art sollicitant les compétences de leur futur
métier, les jeunes sont également sensibilisé·e·s à la prévention des risques
qui y sont liés.
En développant des projets de qualité pour des élèves des lycées d’enseignements
techniques et professionnels qui sauront valoriser leurs capacités personnelles
et professionnelles, nous espérons faciliter durablement leur insertion et établir
un rapport de confiance mutuelle indispensable à la réussite de toutes et tous.
Aux côtés de nos actions en tant que producteur et diffuseur d’œuvres, concepteur
d’expositions, gestionnaire de résidences d’artistes, éditeur et porteur d’Art-O-Rama,
salon international d’art contemporain, notre association a depuis de nombreuses
années affirmé la transmission comme un axe fort et transversal à l’ensemble
de nos activités. Il est le point de jonction de plusieurs volontés. Tout d’abord
la volonté d’une Fondation qui fait de la prévention des risques au travail son fil
rouge et se révèle un acteur indispensable de son temps. La volonté de l’inspection
académique de valoriser ses filières et l’interface entre les porteur·se·s de projets
culturels et le monde de l’enseignement. La volonté des établissements scolaires
eux-mêmes dont l’investissement des équipes éducatives ne fait plus débat.
La volonté des lycéen·ne·s pri·se·s dans la dynamique d’un projet dont ils et elles
deviennent très vite les principaux·ales acteur·ice·s. Et enfin notre volonté en tant
que coordinateur de ces élans multiples, mais aussi en tant que porteur, producteur,
animateur et transmetteur qui, accompagnés des équipes artistiques, faisons
de ces projets des vecteurs essentiels de dynamiques collectives. Ce programme
de sensibilisation et d’actions s’adresse ainsi et prioritairement aux lycéen·ne·s
issus de filières professionnelles souvent éloigné·e·s des pratiques culturelles.
Décloisonnant et mettant en partage les compétences, ce dispositif innovant
participe à faire de l’art l’affaire de toutes et tous.
Véronique Collard Bovy
Directrice de FRÆME
Odile Sigaud
Déléguée de la Fondation GIMS
Fondation GIMS
En 2011, le GIMS (Groupement Interprofessionnel Médico-Social, Service
de Santé au Travail) s’est doté d’une Fondation pour enrichir son offre de prévention
et développer des actions éthiques et solidaires en direction, principalement,
des travailleur·se·s indépendant·e·s et des jeunes futur·e·s actif·ve·s pour que
la Santé au Travail se loge au coeur des préoccupations quotidiennes et au plus près
des réalités du terrain. La Fondation s’engage avant tout à contribuer à la création
de nouveaux systèmes d’actions collectives afin de mettre l’humain au centre
des préoccupations d’un monde du travail en constante évolution.
Président : Gérard Aubanel
Déléguée : Odile Sigaud
FRÆME
Fræme est né de la fusion des associations Sextant et plus (production, diffusion,
médiation, édition d’art contemporain) et Group (production d’Art-o-rama, Salon
international d’art contemporain). Association résidente de la Friche Belle de Mai
depuis 2001, Fræme invente, développe et met en œuvre des systèmes
de production et de diffusion de l’art contemporain. Productions d’œuvres,
d’événements, de foires et d’expositions, programme de résidences, éditions
de livres, conception de supports, d’ateliers et de parcours de médiation… sont
autant d’expériences et de rencontres menées avec les artistes et le public,
autant de projets dans lesquels la création s’inscrit en tant que vecteur
d’expressions individuelles et collectives.
Direction : Véronique Collard Bovy
Coordination et mise en œuvre du projet : Magali Delrieu et Marie Lamort Perrin
Conception du livret : Maud Chavaillon et Nina Mouvant
Partenaires projet :
Partenaires FRÆME :