Aloe Life Magazine 05

Et il y avait une autre personne spéciale qui était à ses
côtés jour après jour pendant son séjour à l’hôpital: une
infirmière du nom d’Otilia qui était venue au Royaume-
Uni depuis le minuscule état enclavé du Malawi en
Afrique du Sud-est. Otilia a parlé à maintes reprises sur
un ton déchirant du manque d’eau potable pour sa
communauté locale, du fait que les enfants étaient
obligés de boire l’eau des rivières polluées, et du
choléra qui contrôlait fermement les habitants du
village.
Le village, selon Otilia, aurait un besoin urgent d’une
nouvelle source d’eau. Cela changerait la vie des
habitants de Kanyenda presque du jour au lendemain,
ce qui se produit habituellement lorsque les besoins
fondamentaux des gens sont satisfaits. Otilia et sa
famille avaient déjà économisé douze ans pour financer
le projet. Le coût de construction d’un puits s’élevait à
2 500 livres et le coût d’entretien du puits à 100 livres
par année. Quand Dorothy l’a appris, elle a compris
quelle était sa mission et, de son lit de malade, elle a
tout de suite commencé.
Avec Jayne, qui a représenté sa mère à une réunion
d’équipe pour la mission au Malawi, l’argent pour un
puits a été réuni en moins d’une heure. Et dès le chevet
du malade, l’histoire à succès de l’héritage a
commencé à émerger.
Quand Otilia a appris la nouvelle, elle était folle de joie.
Au fur et à mesure que le projet prenait forme, les
villageois ont commencé à envoyer au Royaume-Uni,
où Dorothy, Jayne et Otilia ont pu voir l’impact
émotionnel de leur vision, des photos d’enfants qui
riaient et de personnes âgées reconnaissantes.
ils vivaient. Ils n’avaient plus à marcher de nombreux
kilomètres pour aller chercher de l’eau de rivière polluée
dont ils savaient qu’elle les rendrait malades. Les
perspectives d’une vie plus saine et plus heureuse
n’ont jamais été aussi bonnes.
Dorothy est décédée en avril 2005. Jayne était au
Malawi en septembre 2005 et a vu de ses propres yeux
comment le songe de sa mère et ses actions résolues à
l’autre bout du monde, de son modeste lit, avaient un
impact significatif sur la situation locale.
Ce n’était pas la dernière chose que Jayne verrait du
village. Malgré le puits qu’elle avait construit, elle a été
profondément touchée par les difficultés et les
problèmes que ces merveilleux villageois ont dû
endurer chaque jour. Et elle savait qu’elle devait faire
plus pour être à la hauteur de la vision de sa mère.
En 2006, il s’agissait de la reconstruction d’une école
délabrée et de l’introduction d’un programme de petits
déjeuners pour les élèves. Les enfants qui s’asseyaient
à même le sol et devaient écrire dans la terre ont
maintenant des tables, des chaises et des tableaux
noirs décents.
L’hôpital, construit sur un terrain acquis par Jayne et sa
famille, a ouvert ses portes en 2013. Il traite aujourd’hui
entre 100 et 150 enfants et adultes par jour. Ils
reçoivent les vaccins nécessaires pour protéger les
enfants du paludisme. Quel est le nom de l’hôpital?
Bien sûr, Dorothy’s Clinic.
Pour la première fois, les villageois ont pu boire de l’eau
propre, fraîche et glacée directement sur les terres où
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