URBAIN MOOD MAG N°HORS-SERIE - Décembre 2019

U R B A I N M O O D M A G
M A G A Z I N E D E S O C I É T É A F R O D I G I T A L
B I M E S T R I E L
N ° 0 0 - É D I T I O N S P É C I A L E
D É C E M B R E 2 0 1 9

U R B A I N M O O D M A G
ÉDITO
Parfois il suffit d’un pas pour se sentir pousser des ailes.
Quel que soit le projet on doit y arriver, croire en soi et mettre toutes les
chances de son côté. Voilà la clé du succès.
Il y a quelques mois nous avons décidé de commencer l’aventure
Urbainmood.
Notre idée est de partager et de réunir ici tous les acteurs de la vie
culturelle Afro-Caraïbéenne de notre belle cité Nantaise et de sa région.
Exit les réseaux et compagnie, nous ce que l’on veut ici c’est de créer du
lien avec vous. Alors bienvenue !
Pour ce premier numéro nous avons voulu vous parler d’Arts.
De peinture, d’art de rue, de musique et de fête, car le mois de
décembre est un mois festif après tout non ?
Ce qui compte, chez un homme, ce n’est pas la couleur de sa peau ou la
texture de sa chevelure, mais la texture et la qualité de son âme.
Martin Luther King
3

A R T | A R T A B S T R A I T
SE RÉALISER
À TRAVERS L'ART
R E N C O N T R E A V E C S A N D I E S A N D
LABEL ESCALE - CAFÉ COWORKING NANTES
Bonjour Sandie Sand, tu es une artiste
peintre à Nantes qui a un style bien
particulier. C’est ce qui nous a donné
envie d’en savoir plus sur toi, alors
peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour UrbainMood, tout d’abord merci
de me recevoir, Je suis ravie de partager
ce moment de joie avec vous.
Je suis issue d’un couple mixte une
maman Nantaise et un papa ivoirien,
cette double culture est à mon sens une
véritable richesse, notamment pour
l’ouverture d’esprit ! Mes parents m’ont
inculqué des vraies valeurs au sens
noble.
Âgée de 5 ans je me voyais déjà sur scène
tenant un micro (sic !) Et quelques années
plus tard vers 17 ans, je réalisais ce rêve
en solo lors de divers événements
Nantais, puis avec deux orchestres de
variétés avec lesquels nous partions sur
les routes de France pour des prestations
scéniques.
Je fus subjuguée par ce métier puis en
fonction des aléas de la vie j’ai tout arrêté.
20 ans plus tard, je découvris une toute
autre passion et créa ma toute première
toile…
Quel est ton parcours artistique, as-tu
fait une école d’art ?
Dans tout ce que j’ai pu entreprendre au
cours de mon humble vie, j’ai toujours été
autodidacte je n’ai aucune formation
artistique. Cependant comme je suis de
nature curieuse et avide de connaissance
je me forme et apprends chaque jour.
Comment as-tu commencé, quel a été
ton déclic ?
Il y a 5 ans après des apprentissages
difficiles sur le plan personnel je me suis
posé la question à savoir comment je
pourrais me faire plaisir.
Je cherchais un objectif à ma vie et cela
malgré la fonction intéressante

intéressante que j’exerçais dans un
bureau In fine, je n’étais qu’une
exécutante. Je me suis donc sentie
pousser par un besoin de création, de
faire travailler mes méninges qui
m’excitait au paroxysme…
C’est alors que j’ai soudainement eu cette
envie d’exprimer mes émotions par le
biais de la peinture comme une thérapie.
Ce fut le cas et encore aujourd’hui la
peinture m’apporte du bien-être, de la
force, de la confiance sans le savoir je
trouvais ma voie, celle qui allait
m’épanouir.
Quel est ton style, quelle peinture
utilise-tu ?
Je me sens parfaitement à l’aise avec la
peinture acrylique, j’utilise
principalement couteaux et pinceaux.
Quant au style ? L’art abstrait de toute
évidence un style tant monochrome
qu’ultra coloré et dynamique. Toutes mes
œuvres sont créées en fonction de mon
état d’esprit du moment, des rencontres,
des voyages, elles reflètent une partie de
mon âme.
Combien de temps te faut-il pour
réaliser une toile ?
Pour être totalement transparente autant
dire que je suis productive (rires). Je
travail à la tombée de la nuit jusqu’au
petit matin car c’est le soir que vient
l’inspiration cela peut prendre des heures
ou des jours de travail.
Quelles ont tes sources d’inspiration ?
Je suis fan de Miro, Mondrian, Picasso,
Basquiat, Soulages ces grands maitres
m’inspirent évidement.
Lors de notre séance photo tu nous a
présenté une toile, peux-tu nous
expliquer comment tu l’as réalisé ?
Il s’agit de la toile "GETT OFF" qui signifie
"prendre son pied".
Si j’ai choisi cette toile d’une part c’est
pour la mettre en valeur et d’autre part
elle correspondait à ce que nous allions
partager lors de ce shooting photos.
J’ai utilisé un couteau, des pinceaux de
différentes tailles, mes doigts pour
estomper la peinture, de la bombe et des
poscas (marqueur contenant de la
peinture acrylique).
Je voulais rendre hommage à Love
Symbol (Prince) à cet instant-là.
J’ai omis de le préciser plus haut, je peins
toujours en musique. Je suis une
épicurienne qui jouis de la vie.
Qu’est-ce qui t’as poussé à croire en
ton art ? Arrives-tu à en vivre ?
Si tu pars défaitiste, le résultat sera
forcément chaotique. Je pars du principe
qu’il faut déjà être convaincu avant même
de débuter.
Ce qui revient à dire qu’il est nécessaire
d’avoir de l’audace, de la persuasion, de
croire en soi, de se surpasser puisque
dans la vie tout est possible. Et l’on sait
tous que nous ne sommes pas éternels .
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Alors à un moment donné de son existence il faut savoir prendre des risques, se faire
plaisir et être jusqu’au boutiste.
Je me suis fait un nom toute seule en multipliant les actions, en grandissant mon
réseau, en faisant la démarche d’aller vers les autres.
Je n’ai pas encore assez de recul pour savoir si je peux bien en vivre ou pas puisque je
n’ai commencé mes expos qu’en tout début d’années 2019 ce qui d’ailleurs me donne
une visibilité supplémentaire.
Rendez-vous dans 10 ans !
Toi qui sais parfaitement composer avec
les couleurs, quelle est celle que tu
préfères ?
Très difficile d’avoir une préférence pour telle
ou telle couleur puisque je les aime toutes,
elles représentent la personne que je suis
avant même l’artiste.
Donc tu exposes beaucoup d’ailleurs. Où
nos lecteurs peuvent t’ils te retrouver ?
Est-ce que tu as des événements à venir ?
Venez découvrir mon univers artistique au
Manoir de Procé à Nantes jusqu’au 5 janvier
2020, c’est ouvert du mardi au dimanche.
Je reste joignable sur rendez-vous pour des
visite privée et toutes informations
complémentaires.
Un immense merci pour cette interview et à
très vite pour de nouveaux projets.
LABEL ESCALE - CAFÉ COWORKING NANTES
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U R B A I N M O O D M A G
Né au sein des murs de Nantes, votre magazine afro digital possède une réelle
volonté d’aller à la rencontre de toutes personnes ou lieux susceptibles de stimuler la
ville.
C'est dans cette optique que nous avons rencontré pour vous des artistes de la scène
nantaise : Urbainmood vous présente Sandie Sand et El Jefe !
Deux artistes aux arts complètement différents l'un de l'autre, mais qui ont tant à
vous dire à travers eux.
LABEL ESCALE - CAFÉ COWORKING NANTES
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A R T S | R A P
TOMBÉ DEDANS
COMME OBELIX DANS
LA POTION MAGIQUE
E L J E F E , R A P P E U R P O L Y V A L E N T
Bonjour El Jefe pourrais-tu te présenter à nos lecteurs et à ceux qui te
découvrent pour la première fois?
Je suis El Jefe artiste, auteur, interprète nantais. Je rappe ce que je vis, ce que je vois
et ce que je ressens avec courage et abnégation. Parti de rien je suis persuadé que
tout peut arriver, il suffit d'y croire.
A quel âge as-tu commencé à écrire et comment composes-tu un morceau ?
Est-ce que tu écris tes lyrics sur un instrumental déjà fait ou tu écris avant
d’avoir l’instru ?
Le rap je suis tombé dedans comme Obélix dans la potion magique.
Je l'ai toujours eu dans le sang. A l'école primaire déjà j’écrivais des petits textes de
rap, avec mes potes, pour déconner. Mais je dirais que j'ai écrit mon premier texte de
rap sérieux à 15 ans.
C'est à ce moment-là aussi que j'ai créé mon premier groupe de rap : Mauvais sang.
Je compose mes morceaux au feeling, je me laisse guider par la musique.
Je trouve donc d'abord l'instru et ensuite j'écris.
Quelles sont tes influences dans ce milieu, tu es plutôt Rap français ou Rap Us ?
Je suis un peu des deux. J'ai grandi en écoutant aussi bien du N.W.A, que MC Solaar.
Ce qui fait de moi un rappeur polyvalent.
Étant d'origine Gabonaise, je peux aussi bien rapper sur une instru trap, afro,
mélancolique, boom bap.
"
Je compose mes morceaux au
feeling, je me laisse guider
par la musique.
Je trouve donc d'abord
l'instru et ensuite j'écris.
"
PRINCESSE ABIBICHE

Combien d’albums as-tu a ton actif ?
J'ai sorti un premier album "Recto Verso",
en 2007, avec le label Black Style.
Et j'ai sorti, en indépendant, mon premier
album solo "Officiel" en 2013.
Depuis quand es-tu à Nantes et que
penses-tu de cette ville ?
Je suis à Nantes depuis 2016 et c'est une
ville que j'affectionne beaucoup.
C'est ma ville coup de cœur. Je suis
originaire d'Orléans mais je suis souvent
venu voir de la famille à Nantes et je suis
tombé sous le charme.
C'est une ville culturelle, où il y a de la
mixité, c'est parfait pour l’inspiration.
Quels sont les artistes nantais avec
lesquels tu as déjà collaboré et quels
sont ceux avec qui tu aimerais
collaborer à l’avenir ?
J'ai collaboré avec Ixaya et Hera 44 dans le
cadre de ma série "Dans la Gova". Plus
précisément Ixaya "Dans La Gova 5" et
Hera 44 "Dans La Gova 7" qui sont
disponible sur ma chaîne YouTube et sur
mes réseaux sociaux. J'ai collaboré avec
Deckard sur le titre Heisenberg & Pinkman
extrait du projet Frontline 2019/ Dans La
Gova Hors Série. J'ai également collaboré
avec le beatmaker nantais, Fred KILLAH et
Le Fil Rouge Productions sur le projet
KILLAH TAPE.
PRINCESSE ABIBICHE
Originaire d'Orléans peux-tu nous dire
ce que tu penses de la scène Rap
Nantaise ?
La scène Rap Nantaise regorge de
potentiel.
Il y a pas mal d’événements qui
s'organise dans la ville autour du hip-hop,
ça part des open mic au tremplin de rap
en passant par les festivals.
C'est une scène qui se développe bien, à
son rythme.
Et vivement qu'il y est une tête d'affiche
nantaise dans les années à venir.
Une compilation qui réunit certains
acteurs de la scène hip-hop locale.
Et bien évidement il y a d'autres rappeurs
avec qui je suis en phase de collaboration
et d'autres avec qui je souhaite travailler
mais je tairais leur nom car j'aime créer la
surprise.
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À Nantes te sens-tu isolé ou penses-tu qu’il existe suffisamment de structures
pour permettre aux artistes de s’exprimer ? Comment vois-tu l’avenir de la
scène Rap Nantaise ?
Il y a effectivement des structures existantes à Nantes mais je pense que cela
n’empêche pas d'innover et de créer un nouveau moov'.
Concernant l'avenir de la scène rap nantaise il y a beaucoup de choses qui se font, il
y a beaucoup de têtes qui sortent. Le mouvement est en train de prendre forme
avec de nouvelles sonorités donc je pense que l'avenir de la scène rap nantaise
s'annonce prometteuse.
PRINCESSE ABIBICHE
Qu’est-ce qui pour toi est le plus
gratifiant dans la pratique de ton
art ?
C'est que l'on puisse apprécier ma
musique et rentrer dans mon
univers.
Le fait d’évoluer à chaque sortie, à
chaque projet.
Partager et apprendre de mes
collaborations, de mes rencontres.
Pour moi c'est ça le plus gratifiant.
Quelles sont tes prochaines actualités ?
Mes prochaines actualités c'est la sortie du clip de "Dans la Gova 7" en featuring avec
HERA 44, un groupe de rap nantais. Je suis aussi présent sur la compilation "KILLAH
TAPE" produite par le beatmaker Fred KILLAH et Le fil rouge productions sur un
morceau qui regroupe plusieurs rappeurs de la ville.
Il y a aussi la sortie d'un album en duo avec un collègue Newton, rappeur de la ville
de Nice. Cet album aura pour titre "I have a dream".
Et enfin un EP de 6 titres produit par Mixtape Addict France. Ces différents projets
sont prévus pour 2020.
Alors allez voir mes réseaux sociaux @eljefe_officiel pour être dans l'histoire.
Merci pour votre invitation et grosse force à vous.
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U R B A I N M O O D M A G | E V E N E M E N T S
NANT'ETHNIK FASHION WEEK FOR DECEMBER
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A R T S | A R T D E R U E
DE LA RUE À
LA TOILE
R E N C O N T R E A V E C
L A C R I Z
UrbainMoodMag a poussé les murs de la ville et de son
agglomération pour vous faire découvrir un artiste
graffeur, un vieux de la vieille comme on dit.
Membre du groupe OBK CT avec Comer qui a d’ailleurs
sorti un livre sur sa vie de graffeur dans lequel il
consacre un chapitre à son acolyte Lacriz.
Multitâche il a su évoluer avec son époque il fait partie
des graffeurs initiateurs du mouvement hip-hop
français.
Bonjour LACRIZ OBK CT (One Boyz Killaz Compartiment
Tueur) A6t tu es graffeur et artiste peintre. Peux-tu nous
parler de toi, nous dire qui tu es et d’où tu viens ?
Bonjour Urbainmood, je m’appelle Lachè Christophe. Je suis né
en 1972 à Creil dans l’Oise. Je fais du graffiti, de la peinture sur
toile et j’ai également une ligne de prêt-à-porter.
LACRIZ c’est ton nom d’artiste peux-tu nous expliquer sa
signification et pourquoi l’avoir choisi ?
Avant de trouver Lacriz je suis passé par beaucoup de
patronymes, de blaze. Le premier a été Christopher Zulu, j’avais
13 ans.
Je suis vite passé à Crize puis Zecry puis Zecri. En fait je ne
voulais pas d’un nom à consonance américain donc Crize pour
Christophe. Vu que je peignais des lettres avec mes couleurs
personnelles, je voulais une vraie signature comme les peintres
classiques. Il me fallait mon propre nom donc j’ai choisi LA pour
Lachè et CRIZ pour Christophe en 1989 mon nom étais trouvé et
c’était LACRIZ.
Comme nous le disions en présentation tu fais partie des graffeurs précurseurs,
peux-tu nous dire comment tout ça a commencé pour toi ?
Je fais partie des graffeurs de la deuxième vague. Le mouvement a commencé dans les
quartiers bourgeois parisiens avec des gars comme Bando ou Lokiss, qui eux avaient
découvert le graffiti à New-York et l’on ramené en France. D’abord à Paris, puis en

banlieue.
C’est à l’âge de 13 ans en faisant des
escapades en RER ligne D direction Paris
que j’ai découvert le graffiti.
Le hip-hop avait explosé et avec le
mouvement Zulu le graffiti était partout.
Les métros, les trains toutes les
premières classes étaient tagués, je
pouvais voir et reconnaître tous les styles
et les Crew.
A cette époque le graffiti était très mal vu
nous étions pour la société des voleurs,
des dégradateurs, des vandales, des
anarchistes perçus comme les bouffons
des américains c’était une perte de
temps et nous n’avions aucun avenir à
choisir cette voie-là.
Te souviens-tu du premier graff que tu
as fait ?
Mon premier graff je l’ai fait à l’âge de 14,
15 ans j’étais obligé de subtiliser des
bombes de peinture car elles valaient
très cher. Rien à voir avec aujourd’hui
3,50 euros contre 50 francs à l’époque.
Ensuite j’ai eu la chance avec la maison
de quartier d’obtenir un budget pour
m’en acheter ce qui m’a permis pendant
une année de peindre tous les weekends
et ainsi d’évoluer plus rapidement.
Ma rencontre avec COMER et SAMSEY SA
m’a permis de partager cette passion et
de ne plus peindre seul, du coup nous
avons créé OBK CT. C’est à cette époque
que j’ai fait mes premiers trains, premiers
murs le long des voies ferrées.
Aujourd’hui on peut dire que tu vis de
ton art mais avant ça quel a été ton
parcours ?
Pendant toutes ces années je me suis
accroché pour continuer mes études de
sociologie à côté de mes deux passions
qui étaient le sport et le graffiti mais de
1995 à 2001 j’ai décidé de tout arrêter.
Ensuite pendant 10 ans de 2001 à 2010
avec des amis nous avons créé une
association qui qui regroupait différentes
forme d’art comme le graffiti, la
musique… Ce qui m’a permis de
m’investir autour de plusieurs projets
peinture.
En parallèle j’ai décidé de
protéger mon patronyme Lacriz auprès
de l’INPI (Institut National de la Propriété
Industrielle) car je voulais promouvoir
mon nom. Je me suis également associé
à Cier un graffeur de Montataire qui était
chargé du développement de la marque.
Cette période a été financièrement très
difficile, je suis parti à Liverpool, j’ai peint,
fait de nouvelles rencontres, et eu une
bonne expérience de la vie.
Aujourd’hui je vis de mes fresques
murales, je fais des prestations déco et je
suis sur la création d’un site marchand
Lacriz.com de vêtements, prestation,
fresques murales, décorations
extérieures et toiles.
Tu as des artistes qui t’inspirent ?
Je ne peux pas vraiment donner de
noms car tout ce qui est artistique
m’inspire mais si je dois vraiment en
citer alors je dirai les graffeurs newyorkais
des années 70/80 comme Dondi,
13

Seen et les parisiens comme Bando et Boxer.
Est-ce que l’on peut dire que la rue a longtemps été ton terrain de prédilection, un
lieu où tu pouvais t’exprimer ? Mais comment es-tu passé de la rue à la
toile d’ailleurs ?
Oui c’est exactement ça la rue à cette époque c’était nôtre terrain d’expression.
Fin 2010 quand je suis rentré en France j’ai fait la connaissance d’un jeune de Rantigny
Ilies Issakhem qui aujourd’hui est un artiste internationalement reconnu.
Nous sommes devenus des amis très proches, c’est grâce à lui j’ai découvert le monde
de la peinture sur toile. D'ailleurs ensemble nous avons fait plusieurs expositions sur
Paris.
Aujourd’hui tu as différentes activités toujours autour du graffiti, est-ce que tu
peux nous dire lesquels ?
Actuellement je développe ma ligne de vêtements travaillée à partir de différents
visuels et en petite série.
Je continue à faire un maximum de fresques murales autorisées ou pas, je fais
également beaucoup de fresques participatives avec des jeunes et des moins jeunes et
je développe ma peinture sur toile ou autres supports.
J’ai également différents projets en cours autour de la peinture et du graffiti.
Où est-ce que l’on peut te contacter, as-tu un site internet ?
Lacriz.com
L’équipe UrbainMoodMag te remercie pour ce moment et nous serons bien sur
présents pour te soutenir dans tes nombreux projets.
Merci à vous Urbainmood, je voudrais dédicacer cette interview à :
OBK CT A6T, ORAN, SLICK , COMER, Zyban, Big R, Oze, Zyknice, Le Funki J, Skeno, ‘Cier,
Aristeed la famille de Creil, Gyjo et Moussay RIP.
LACRIZ.COM
14

U R B A I N M O O D M A G | E V E N E M E N T S
L’ÉTÉ DE DRESS ME UP & L’AGENCE MEOW

KARIBU NEW BAR KNB
Urbainmood au coeur des
évenements qui vous touchent
NANT'ETHNIK FASHION WEEK FOR DECEMBER

CONGO NATION OF BALL
LA TONNELLE
CONGO NATION OF BALL

B E A U T É | C H E V E U X A F R O
CUISINE CAPILLAIRE
L E B L O G Q U I V O U S F A I T D U B I E N
MORGANE
F O N D A T R I C E D U
B L O G " C U I S I N E
C A P I L L A I R E "
Mes cheveux afro, ma crinière indomptable, mon nuage de folie ou encore ma couronne
majestueuse. J’ai pris l’habitude d’affubler mes cheveux de surnom plutôt valorisant pour
ne pas gâcher la relation de proximité que j’ai avec eux. Qu’est-ce que je les aime et ça
même s’ils sont hyper versatiles.
J’ai souvent perdu patience à essayer de les dompte. Donc il y a quelques années j’ai
trouvé ma solution de facilité c’est-à-dire tresses plaquées et perruques.
Comme ça je ne perdais plus de temps à me coiffer et j’étais plutôt sereine car je ne cédais
pas à l’appel des produits de défrisage.
J’ai rencontré Morgane du blog Cuisine Capillaire lors d’un événement dédié justement aux
cheveux afro. Elle m’a parlé de son blog que je me suis empressée d’aller consulter.
Enfin un blog simple avec des conseils, des astuces et des recettes faciles à reproduire.
Bonjour Morgane comment ça va ?
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour Urbainmood ! Ça va bien, je suis
en forme malgré ce froid de canard. Je
m’appelle Morgane Garlin, j’ai 27 ans
dans mon cœur mais officiellement 31
ans. Je suis maman d’une petite fille
pétillante de 3 ans, taquine et malicieuse,
en vrai c’est ma jumelle, mais avec un
temps d’avance sur moi.
Elle se prénomme Thalia.
Quant à moi, j’ai l’impression d’être un
électron plein d’énergie, j’en parviens à
me fatiguer. Il y a quelques heures de
cela, je faisais du moonwalk devant mon
collègue. Il devait aider un jeune à
retrouver son chemin. En effet, je pense
que tu as compris, je suis dynamique et
fofolle.
Cependant, je suis très sérieuse et
volontaire, quand il s’agit d’effectuer une
action importante.
18

Dans le cadre du travail ou en privé.
Ensuite, j’ai cette soif d’apprendre et
d’épiloguer. Refaire le monde avec mes
proches.
Depuis quand es-tu Nantaise et que
fais-tu dans la vie ?
Ça fera trois ans que je vis à Nantes,
auparavant j’étais à Angers. Mon conjoint
et moi-même avons eu un gros coup de
cœur pour Nantes. Riche en diversité
culturelle, en street-food. Est-ce que je
vous ai dit que j’adorai le street-food ? Et
il fait bon vivre ici.
Actuellement, je travaille dans la
protection de l’enfance. Je suis éduc dans
un foyer qui accueille des mineurs. Les
jeunes sont remplis de bonne volonté et
ça me passionne de voir des personnes
qui ont cette soif de s’en sortir, dans la
vie.
L’emploi que tu occupes actuellement
n’a pas de rapport avec le cheveu mais
alors qu’est-ce qui t'a décidé à te
lancer dans la tenue d’un blog
capillaire ?
Le point de départ de toute cette
aventure capillaire est ma grossesse, j’ai
commencé à me renseigner sur les effets
des cosmétiques sur la santé et là c’est le
choc. Tous les produits de ma salle de
bain contenaient des substances
controversées. Ce travail de recherche
m’a également permis de me rendre
compte qu’il y avait aussi un mouvement
de fond pour un retour aux cosmétiques
naturels (mouvement slow cosmétique,
nappy …). Fort de toutes ces informations
j’ai commencé à confectionner dans ma
cuisine des produits pour mes cheveux à
base d’ingrédients naturels et sans risque
pour moi et mon bébé.
Au bout de 9 mois de grossesse et de
multiples réalisations pour moi et mon
entourage, j'ai eu l’idée de lancer un blog
pour contribuer au développement des
cosmétiques naturels.
Que peut-on s’attendre à trouver dans
ton blog ?
Pour faire simple, mon blog c’est le
« marmiton » des cheveux. Tu trouveras
des recettes et astuces naturelles pour le
bien être des cheveux.
Je souhaite montrer, qu’il est possible de
s’occuper de ses cheveux, sans que cela
ne devienne une corvée.
De mon blog émane tout l’amour, que j’ai
pour les cheveux de manière universelle.
J’accorde une attention toute particulière
aux cheveux crépus. J’ai envie de
valoriser nos cheveux et de redonner de
l’espoir, car ils ont longtemps été sur le
banc de touche.
Ainsi, les lecteurs trouveront toutes les
astuces, les infos, foire à questions,
recette simple, rapide et efficace. Le blog
n’est pas figé, vous pourrez retrouver
prochainement un guide conseil pour s’y
retrouver dans la jungle des cosmétiques
naturels, une section témoignages
verra aussi le jour.
As-tu suivie une formation spécifique
avant de te lancer dans l’aventure du
blog capillaire ?
Je suis une autodidacte. Comme
mentionné précédemment, je me suis
auto-formée à la réalisation de
cosmétiques naturelle via des livres,
blogs ... La pratique est indispensable à la
bonne maîtrise des procédés de
fabrication. Aujourd'hui, j’apprends
encore énormément sur les cosmétiques
naturels, je suis également en contact
avec plusieurs acteurs de ce marché des
cosmétiques, le secteur est tellement
dynamique que je suis en veille constante
sur les évolutions du marché.
19

Est-ce que tu vas t’arrêter au blog ou as-tu d’autres jolis projets pour nos chers
cheveux ?
Je travaille à l’élaboration d’une gamme de cosmétique simple, naturelle et
abordable.
Une gamme de produits pour toute la famille et pour tous types de cheveux.
Evidemment, je souhaite garder un lien étroit avec les lecteurs de mon blog via
l’organisation d’atelier pratique.
Merci Morgane pour ce moment. Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?
De rien avec plaisir ! Vous pouvez me souhaiter de la réussite, de la persévérance et
beaucoup de détermination. J’aimerais avoir l’avis de mes lecteurs et de ceux qui
surveillent pas à pas mon projet. J’apprécie tous les commentaires, qui sont
constructifs. À très vite.
20
WWW.CUISINECAPILLAIRE.FR

M O D E
D3 - BAR NANTAIS
FOCUS SUR LES FÊTES
TROIS MORPHOLOGIES POUR LES FÊTES
21

M O D E | F O C U S S U R L E S F Ê T E S
3 MORPHOLOGIES
POUR LES FÊTES
Nous vous proposons ici deux tenues.
Une première pour une soirée festive entre amis puis une
deuxième pour briller lors de la soirée du 31 Décembre.
Ces tenues on été choisi par nos stylistes par rapport à la
morphologie de nos modèles.
22

Daysie a une morphologie
en V.
Elle porte une robe en maille
bi-matière de chez
LE DRESSING
LE DRESSING
2 rue de l'Echelle, 44000 Nantes
www.facebook.com/LeDressingNantes
www.instagram.com/ledressing_nantes 23

Sookie porte une
combinaison noir de chez
Esprit, sublimée par une
ceinture en wax de la
créatrice Do Ceu Création
ainsi qu'un collier en argent
massif de chez BYBLOS.
Elle a une morphologie en
huit.
24
Do Ceu Création
www.facebook.com/doceucreation
www.instagram.com/doceu_creation

Boris porte un perfecto en
similicuir noir orné d’un
écharpe en wax de chez Do
Ceu Création
25

Kouka porte une robe
chemise ainsi qu' un gilet en
sequin à franges de chez
LE DRESSING et des boucles
d’oreilles en laiton dorée de
chez BYBLOS.
.
Elle a une morphologie en X.
BYBLOS
15 passage pommeraye, 44000
Nantes
www.facebook.com/byblos.nantes
www.instagram.com/byblos.nantes

Andréa porte un top doré et
un pantalon en velours à
fines côtes de chez ESPRIT et
une manchette en laiton
dorée de chez BYBLOS.
Sa morphologie est en V
ESPRIT
4 rue Scribe, 44000 Nantes
www.facebook.com/Esprit-Nantes-
900646220074413/
www.instagram.com/espritnantes/ 27

M O D E | F O C U S S U R L E S F Ê T E S
A LA découverte de
nos stylistes
EMMA FOUILLET
C'est une jeune arcachonaise de 21 ans venue sur Nantes
pour devenir conseillère en image/personnal shopper et
en parallèle étudiante en deuxième année de designer de
mode à Nantes.
Ce qu’elle préfère dans ce métier, c’est le fait de pouvoir
redonner le sourire et confiance aux personnes qui lui
accorde celle-ci. Afin qu’ils se sentent mieux dans leurs
corps en fonction de leurs styles vestimentaire..
Passionnée par la mode, mais voulant aider les autres,
elle a su mêler les deux.
www.instagram.com/fouillet.emma
JULIEN DAL VERNI
Il a 20 ans, est styliste et set designer pour des
shooting photo mode. Il est en parallèle
étudiant en deuxième année designer de
mode au sein de l’Atelier Chardon Savard
Nantes.
Son travail consiste à imaginer des looks pour
des modèles. Il les prépare à l’aide d’un
moodboard en fonction des marques
partenaires, du lieu du shooting, du thème,
etc.
Il contacte les marques, négocie avec elles
pour obtenir des pièces afin d’organiser des
séances photos.
N’ayant pas peur du regard des autres, elle aime se
distincter des autres sans pour autant en faire trop. Elle
ose et vous fera oser, tout en écoutant vos envies et vos
complexes. Elle fera tout pour vous expliquer comment
vous mettre en valeur.
www.instagram.com/judalverni
« Aujourd’hui je me donne à 100% dans mon nouveau projet, le stylisme photo,
un métier peu connu du public et qui pourtant occupe une grande place dans le
monde de la mode et de la photographie. »
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IPHIGÉNIE
Je suis Iphigénie, fondatrice de l’agence FLOWREASON.
C’est l’histoire d’une agence basée à Nantes sur le conseilévènementiel.
Aujourd’hui j’accompagne les personnes au quotidien par
le biais de trois activités : le personal shopper,
l’évènementiel et le TRI DRESSING.
En effet, de manière quotidienne je partage des articles,
images et vidéos sur mon site internet et relayés sur mes
réseaux sociaux.
www.instagram.com/flowreasons/
Je propose une séance shopping de 2h pour booster les
personnes et les aider à s’épanouir de façon stylistique.
J’organise différents évènements autour du style, pour
aider les personnes à mieux exprimer leur ressenti à
travers les conseils en morphologie et colorimétrie
FESTIVITÉS &
CONVIVIALITÉ
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U R B A I N M O O D M A G | F E S T I V I T É S
Une table dressée pour
recevoir avec élégance

U R B A I N M O O D M A G | N O S P A R T E N A I R E S
des partenaires de
confiance
Une mention spéciale à nos partenaires sur ce shooting :
Maquillage : Meliwa | @meliwamakeupartist
Coiffure : Rosine | @idero
Mise en scène & décoration d'intérieur : Joëlle Pamella | @ma_deco_a_moi_
Photographe : Arnold | @Arnold_visionn
LIEUX / AMBIANCE
MODE & ACCESSOIRES
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2019 touche à sa fin, prenez votre temps et savourez ces derniers
instants.
Une question : Vous en êtes ou de vos bonnes résolutions prises en
début d’année ?
Vous n’avez pas réussi à tous les tenir ? Peu importe, reportez-les en
2020 mais en attendant venez vous amuser avec nous !
Parez-vous de vos plus beaux atouts et allons dire dignement aurevoir
à cette année qui fut pleine de surprises.
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D3 - BAR NANTAIS
Ce soir c’est Sookie qui reçoit.
Elle a voulu pour l’occasion faire simple et efficace dans une
robe nuisette rouge à fine bretelles superbement fendue sur
le côté agrémenté d’un manteau en fausse fourrure beige.
Ses invités elle les emmènent dans un club situé au hangar à
bananes.
Andréa a sorti sa belle robe en sequin dorée d’une coupe
idéale pour sa morphologie, d’ailleurs elle a réussi à
convaincre Kouka d’en faire de même avec un modèle
similaire argenté.
Dès leur arrivée au club, Daisie est très impressionnée par le
style très années 30 du lieu qui lui fait immédiatement penser
au temps de la prohibition, elle se sent tout de suite dans son
élément avec cette mini robe rouge à manche longue
légèrement scintillante qui lui va à merveille.
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D3 - BAR NANTAIS
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D3 - BAR NANTAIS
C'est alors que les hommes les rejoignent, la soirée peut
commencer.
Ils s’installent à l’étage dans un des superbes canapés
Chesterfield du lieu et alors qu’ils trinquent à cette année riche en
événements en tout genre, ils se promettent de revenir ici même
dans quelques jours pour dire dignement au revoir à 2019 et
embrasser pleinement 2020.
Toute l’équipe d’UrbainMoodMag vous souhaite une belle année
2020.
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D3 - BAR NANTAIS

Timebox, restaurant spécialisé dans la gastronomie africaine revisitée.
CONTACT
4bis Rue Aristide Briand, 44340 Bouguenais
09 80 41 64 99
comtimebox@gmail.com
www.timebox-nantes.fr
www.facebook.com/cheftimebox
www.instagram.com/timeboxx