23.02.2020 Views

LA GAZETTE EPPSA

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.


SOMMAIRE

P 2 - SOMMAIRE

P 3 - EDITORIAL Géry DUPAS

P 4 - LES MEMBRES DU CA

TECHNIQUES D’ELEVAGE

P 5 - FORMATION DES COUPLES

P 6 - ELEVAGE AU QUOTIDIEN

P 7 - NOUVEL ARRIVANT

P 8.9.10 - NUTRITION DES

PSITTACIDES

P 11 - MAUVAIS PARENTS

P 12 - DONNER UN TRAITEMENT

P 13 - REFLEXIONS SUR LA

GENETIQUE

FOCUS SUR VOTRE ELEVAGE

P 14.15 - ELEVAGE DE JEAN

CLAUDE BRIERE

ACTU EPPSA

P 16 -

DECOUVERTE

P 17.18 - LE PLUS GROS

PERROQUET DE MONDE

LE MOT DU VETO

P 19 - TRAITEMENTS DES OISEAUX

P 19 - LISTE DES MEDICAMENTS

P 20 - MALADIES ET REMEDES

P 20 - COMMENT PREVENIR LES

MALADIES

LES SUD AMERICAINS

P 21.22.23.24 – LES ARATINGAS

2


EDITORIAL

LE MOT DU PRESIDENT

GERY DUPAS

3


LES MEMBRES DU CONSEIL

D’ADMINISTRATION

4


L’ELEVAGE DES PERROQUETS FORMATION DES COUPLES

Bon nombre d'échec d'élevage sont dû à

l'incompatibilité "d'humeur" entre les 2 sujets.

Dans la mesure du possible il est préférable de

constituer des couples avec de jeunes individus.

Si les moyens financiers et en espace le permettent,

il faudra faire cohabiter un petit groupe ensemble

durant les premières années, cette méthode

semble être la plus efficace pour former des couples

pérennes.

Que ce soit des oiseaux élevés à la main,

ou par les parents, cela n'aura aucune

influence notable.

Une attention toute particulière devrait

être portée lors de l'introduction d'un

nouveau sujet dans un groupe déjà formé.

Pour des espèces assez 'combatives, il

faudra ruser pour introduire le sujet dans

le groupe, par exemple faire la mise en

contact dans un nouvel environnement

afin de faire diversion.

Les premières heures d'introduction

doivent être suivies d'un œil attentif.

Imaginez la présentation! Ce sera l'occasion de faire

connaissance en douceur ...

Dans tous les cas, observez tant que possible vos

oiseaux, vous détecterez des comportements

insoupçonnés et cela apportera peut-être quelques

réponses.

5


L’ELEVAGE AU QUOTIDIEN

Une fois l'élevage installé, et rodé, nos

opérations quotidiennes suivent une

certaine ligne directrice habituelle.

Cela peut sembler évident, mais bien

regarder le comportement de ses oiseaux

et détecter tout ce qui peut sembler

suspect est primordial ! Un oiseau

apathique, une difficulté à se percher, un

œil faible, un oiseau immobile prostré au

sol... sont des signes avant-coureurs d’un

mal être. 24h plus tard la mort peut

survenir

- Observation de l'environnement

et des abords des installations :

vérification et détection

d’éventuels problèmes.

Pour le reste, comme dans tout

élevage qui se respecte ...

- Remplacement quotidien de

l'eau de boisson et de baignade, si

nécessaire, remplacement des

gamelles : l'eau et les abreuvoirs

souillés, sont l'une des principales

sources de contamination

bactérienne. Des gamelles inox, et

une hygiène quotidienne

devraient limiter les incidents.

Juste avant de quitter la zone, vérifier une dernière fois que

tout le monde a ses gamelles remplies et surtout que tous

les accès (porte gamelle et grillages) sont bien fermés. Un

nourrissage interrompu par un coup de téléphone ... et on

oublie de remettre de l'eau dans la gamelle.. Ça peut arriver

à tout le monde ...

- Remplacement de la nourriture

humide, complément en

nourriture sèche

- Ouverture et visite des nids : les

oiseaux doivent être habitués à

ces intrusions

- Nettoyage des abords

6


NOUVEL ARRIVANT DANS VOTRE GROUPE DE PERROQUETS

Souvent l'oiseau arrive après un long voyage : stress,

dénutrition, déshydratation et fatigue sont certainement

présents.

CE QUIL FAUT FAIRE….

Laisser l'oiseau dans un espace restreint (petite cage)

avec de l'eau fraiche, pomme, nourriture habituelle de

l'oiseau dans son ancien élevage.

Placer la cage dans un endroit au calme, où l'oiseau sera

le moins dérangé possible et éviter tout choc thermique

et contact avec les autres oiseaux de l’levage, respecter

les méthodes et la fiabilité des protocoles de

quarantaine.

Surtout ne pas changer radicalement la nourriture,

attendre quelques jours, mettre en évidence les

gamelles d'eau et de nourriture et éviter de trop

déranger l’oiseau le temps qu’il connaisse son nouvel

environnement.

CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE …

Ne pas respecter les protocoles de mise en quarantaine,

quand bien même que l’on connaisse l’éleveur ou on est

allé récupérer l’oiseau.

Le placer directement en volière avec d’autres

congénères, car accumulation de stress pour le nouvel

arrivant qui bien sûr ne connait personne et pour les

autres qui ne le connaisse pas non plus et peuvent voir

en lui un danger potentiel, et de par ce fait peut-être

même le tuer.

Le stress et la fatigue peuvent déclencher toutes sortes

de problèmes : déstabilisation de la flore bactérienne,

invasion de protozoaires...

EN CONCLUSION…

Il convient donc d'attendre que l'oiseau se soit bien

remis de son voyage et surtout se soit bien hydraté et

nourrit depuis plusieurs jours avant de changer son

alimentation. Respecter les protocoles de mise en

quarantaine avant son introduction avec d’autres

congénères.

7


Pourquoi ?

Régimes très diversifiés (80 espèces de végétaux différents pour

certains psittacidés).

Différents selon les périodes de l’année.

On ne connaît pas précisément tous les aliments consommés et leurs

quantités par ces oiseaux dans la nature (aucune étude sérieuse à ce

jour).

Maturité des fruits différente (compétition entre les espèces).

Avant tout faire attention aux excès !

En résumé:

Il est très difficile de connaître très précisément et avec

exactitude les besoins de chaque espèce.

Il faut adapter au mieux l’alimentation pour répondre

aux besoins physiologique de chaque espèce en rapport

avec ses particularités et besoin alimentaires.

Le choix de l’alimentation d’un Psittacidae en captivité

commence par la spécificité de son appareil digestif et la

forme de son bec qui vont être fonction de son régime

alimentaire et doivent être prises en compte dans les

choix de son alimentation. (i.e. Les jabots sont

inexistants chez certains nectarivores).

Pour tous les oiseaux l’alimentation se résume à un

apport quotidien, équilibré et avec des proportions

adaptées à ses besoins physiologiques en eau, glucides,

lipides, protides, minéraux, oligoéléments, fibres &

vitamines.

Les Protéines, en particulier à celles d’origines animales, elles occasionnent une fatigue excessive des reins,

conduisant à la goutte viscérale.

Les Lipides dus aux mélanges de graines trop riches en graines grasses (i.e. Tournesol, Cardi, Lin, Niger,

Chènevis), ils occasionnent une fatigue excessive du foie et sont transformés en graisses dans l’organisme.

Les Glucides car ils peuvent être transformés en graisses qui sont stockées dans l’organisme. Assurent

l’apport en fibres pour aider le transit intestinal.

Les excès sont très fréquents dans nos élevages et liés à plusieurs facteurs : Rations trop grasses, mélanges

inadaptés, oiseaux nourrit à volonté (surconsommation), tri des graines (les premières graines consommées

par les oiseaux sont les oléagineuses), un espace de vol réduit. Ils favorisent l’obésité qui entraîne des

problèmes de santé comme des difficultés respiratoires, troubles hépatiques, pertes immunitaires, baisse de

la reproduction, baisse de l’espérance de vie/décès prématuré de l’oiseau.

8


NUTRITION DES PSITTACIDES

Pour, contre, recettes secrètes, la nutrition est un sujet

presque éternel.

Après plusieurs années de réflexion, d'essais, de prises d'information chez

divers éleveurs, et de lectures sur les données in-situ, chacun de nous

éleveurs et passionnés donne ce qui semble convenir le mieux à nos

oiseaux.

D'après des études sur les climats et disponibilités in-situ, les sources

alimentaires varient annuellement en fonction des saisons. Il convient

donc de mettre en place un système non figé, les 12 mois de l'année. Le

principe étant d’adapter la composition des aliments avec la saisonnalité

alimentaire, et bien sûr, d’équilibrer les rations en fonction du lieu de

détention « interieur / exterieur » et de la region ou l’on habite.

Que donner à nos oiseaux pour satisfaire leur besoins

énergétiques ?

En règle générale les apports recommandés pour nos Psittacidés

granivores que l’on peut trouver dans la littérature et les

publications sont:

Un apport énergétique de 320 à 420 kcal/100g d’aliment

Protéines 12% à 15% de Matière Sèche (MS) de l’aliment

Lipides 3% à 10% de MS de l’aliment

Acide linoléique 1-1,5 % MS d’aliment

Glucides 55 à 68% de MS de l’aliment

Acides aminés

Lysine 0,65% de MS de l’aliment

Méthionine 0,30 % MS d’aliment

Méthionine plus cystéine 0,50 % MS d’aliment

Arginine 0,65 % MS d’aliment

Thréonine 0,40 % MS d’aliment

Besoins en eau : 40-60 mL /j/ kg Poids Vif

Vitamines liposolubles (besoins quotidiens): A (~8000UI), D3

(~1000UI), E (50 ppm), K (1ppm)

Vtamines hydrosolubles (besoins quotidiens): B1 (4 ppm), B2

(6 ppm), B5 (20 ppm), B6 (10 ppm), B12 (0,01 ppm), B9 (1,5

ppm), PP (50 ppm), Choline (1500 ppm), C, H (0,25 ppm)

Source: CARNET DE CLINIQUE SUR LES

PSITTACIDÉS

THÈSE Pour le DOCTORAT

VÉTÉRINAIRE Présentée et soutenue

publiquement devant LA FACULTÉ DE

MÉDECINE DE CRÉTEIL

Le 22 Janvier 2004 par Sandrine,

Ginette DUCHESNE

L’alimentation dans la nature est très différente de celle qu’il est possible de procurer en captivité, il est

très difficile, voire impossible, de trouver et fournir les mêmes aliments à nos oiseaux de volières.

9


Pour prévenir les excès

Rationner les portions. Donner la juste quantité pour une journée ou ne pas renouveler la gamelle tant que

cette dernière n’est pas consommée. Que cela soit pour les Mélanges Grandes Perruches ou Perroquets, ces

rations ajustées aux justes besoins, en combinaison avec l’utilisation de bacs de récupération, permettent

d’avoir une consommation quasi complète du mélange de graines sèches et minimise le nombre de graines au

sol dû au tri fait par les oiseaux quand des quantités excessives sont données. Tout ceci a pour intérêt majeur

de minimiser la présence de nourriture directement accessible au sol, et donc de souris vectrices de

nombreuses maladies (i.e. Yersiniose).

Fournir aux oiseaux des espaces de vol adaptés à leur taille, leur fournir des accessoires pour stimuler leur

activité.

Fournir une alimentation complète et variée, adaptée à l’espèce, sous une forme plus digestible et riche en

vitamines & oligoéléments. (i.e. aliments frais, graines germées)

Fournir des compléments minéraux.

10


PROBLEMES D’ELEVAGES !!!!

MAUVAIS PARENTS ???

Parents tueurs, qui ne nourrissent pas leurs jeunes, qui les mutilent… Beaucoup de comportements

non souhaitables lorsqu’on pratique l’élevage de perroquets.

Très souvent les caractères déviants sont pris comme une fatalité par les éleveurs.

Soit ils revendent les couples pour passer à autre chose, soit essayent de palier, de trouver des

solutions correctives.

Certaines fois on arrive à corriger, d’autres fois cela persiste, on note que très souvent cela arrive

dès les premières années de reproductions d’un couple, et on met cela sur le dos de l’inexpérience,

en pensant que le temps corrigera les défauts, dès les premières reproductions on doit tout mettre

en œuvre pour éviter, limiter ou corriger ce qui ne va pas.

Un éleveur doit apprendre des erreurs du passé, analysant la situation de manière précise, et

remettre en question les idées préconçues.

En analysant finement et en entreprenant des actions, là ou se trouve la clé d’un élevage

« intelligent » et qui obtient des résultats.

11


DONNER UN TRAITEMENT A UN PERROQUET

Administrer un traitement n'est pas une chose évidente pour les

psittacidés, qu'ils soient dociles ou farouches il y a

systématiquement du stress pour l'éleveur, l'animal et les autres

résidents, surtout s'il doit y avoir manipulation d'épuisette.

Pour les traitements par voie orale, habituellement il faut soit

mettre directement dans le bec, soit diluer dans l'eau. Cette

dernière technique est assez imprécise, car il est difficile de

prévoir l'eau qui sera ingérée dans la journée, mais aussi il sera

difficile de prévoir la dégradation des molécules et principes

actifs dans l'eau.

Voici une méthode décrite ci-dessous.

- Doser le médicament, et le mettre dans une seringue.

- Aspirer du caramel liquide dans la même seringue (ne pas utiliser l'aiguille d'injection évidemment !

- Mélanger le tout dans la seringue

- Déposer le mélange gluant soit sur du granulé (ration quotidienne), soit sur de la pomme en petites

morceaux.

L'interaction avec le sucre est négligeable pour la majorité des molécules, le caramel étant

régulièrement utilisé comme excipient.

La molécule se trouve entourée de caramel et donc protégée du contact de l'air, de l'humidité

ambiante.

La préparation se fixe sur le granulé et la pomme sans couler au fond de la gamelle.

Le caramel neutralise une bonne partie des goûts amers.

Le dosage dans la seringue permet de limiter la perte de médicament dans les récipients de

préparation.

12


REFLEXION SUR LA GENETIQUE

Génétique des Psittacidés

Un mot qui fait peur à bon

nombre d'éleveurs, qui rebute

certains, et qui bien sûr divise.

Pourtant la connaissance des

bases de la génétique permet de

gérer son élevage de manière

rationnelle, et surtout de bien

comprendre certains phénomènes

naturels, et qui pour certains

principes, s'appliquent à tout être

vivant. Même si on ne fait pas de

concours, de sélection, un jour où

l'autre on sera concerné par un

problème relevant de la génétique

pure.

La catégorisation, et l'idée des

populations pures et figée, sont

des concepts humains et non

naturels. Le fait donc de

sélectionner des souches, d'un

certains 'type' est donc de la

sélection génétique !

- Statistiquement, on a 1 chance

sur 2 d'avoir un mâle, et donc 1

chance sur 2 d'avoir une femelle.

Pour faire un raccourci dans la

compréhension de la génétique,

penchons-nous sur la paire de

chromosome qui détermine le

sexe

Une femelle génère des gamètes

Z1 et des gamètes W

Un mâle génère des gamètes Z2

Tordons le coup à certaines idées préconçues

- dans l'élevage traditionnel, on ne 'créé' pas de

mutation ou d'altération, on sélectionne simplement

certaines caractéristiques physique ou

comportementales. Ceci est autant valable pour les

psittacidés que pour les chevaux, les chiens, les chats,

les poulets ...

- Une mutation est une modification génétique (qui

souvent bloque, limite ou plus rarement amplifie une

fonction) qui apparait spontanément dans la nature.

Des centaines de mutations se baladent dans le

patrimoine génétique des populations, certaines

apparaissent, disparaissent, se combinent,

réapparaissent.

- Dans la nature, il n'existe pas de 'type sauvage

constant et immuable' génétiquement parlant :

aucun groupe de spécimens n'a strictement le même

patrimoine génétique, il existe donc des types qui

visuellement sont identiques, mais pas

génétiquement.

=> Lorsqu'un Z1 rencontre un Z2, il se forme un

individu Z1-Z2 (ou Z2-Z1 qui est identique), donc mâle

=> Lorsqu'un W rencontre un Z2, il se forme un

individu Z2-W (ou W-Z2, peu importe) donc femelle.

13


FOCUS SUR VOTRE ELEVAGE

JEAN CLAUDE BRIERE

Dans cette première

édition de LA GAZETTE

nous sommes partis à

la rencontre de Jean

Claude BRIERE

éleveur de psittacidés

à SAINT GERMAIN DE

PRINÇAY en VENDEE

(85)

Bonjour Jean Claude et merci de nous recevoir

1 – DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ELEVE TU DES PERROQUETS ?

Une bonne trentaine d’années

2 – QUEL FUT TON TOUT PREMIER OISEAUX ?

Un Pinson des Ardennes

3 – TE R’APPELLE TU DE SON NOM ?

Titi

4 – COMBIEN D’ESPECES ELEVES TU ?

Actuellement 8 espèces ; Gris du Gabon et Timneh, Cacatoès

Rosalbin et Alba, Amazone a front bleu, Youyou du Sénégal,

Perroquet de Meyer, Perroquet a ventre rouge

Ci-dessous volières des Gris du Gabon

14


5 – QUEL EST L’ESPECE QUE TU PREFERE ?

Les Gris du Gabon

6 – AU SEIN DE TON ELEVAGE QUEL EST LE

COUPLE QUI REPRODUIT LE MIEUX ?

Bernard et Bianca les Gris du Gabon

(photo du milieu sous le titre)

7 – TON EPOUSE PARTAGE T’ELLE AUSSI

CETTE PASSION POUR L’ELEVAGE ?

Oui elle à la même passion, c’est une

chance dans un couple

8 - QUELLE ESPECE CONSEILLERAIS-TU À

UN DEBUTANT ET POURQUOI ?

Je conseillerais des callopsittes car c’est

une espèce assez facile à élever pour

Se lancer dans l’élevage et la

reproduction

9 – TES PROJETS POUR L’AVENIR,

AGRANDISSEMENT, NOUVELLES ESPECES ?

Constructions de 7 nouvelles volières

qui accueilleront en parti : un couple de

cacatoès

Leadbeater, un couple de cacatoès

ducorps, et un couple de perroquet ruppel

dans un premier temps.

De beaux projets en perspective, tiens nous au

courant sur l’avancement des travaux et bien sûr,

sur l’arrivé de t’es nouveaux petits protégé, nous

te souhaitons plein de réussite dans tes projets.

Retrouvez Toute l’actu de Jean Claude BRIERE sur

le web :

https://www.facebook.com/brierejc

15


ACTU EPPSA

16


DECOUVERTE

UN PERROQUET GEANT DE 1 METRE

VIVAIT IL Y A 18 MILLIONS D'ANNEES

EN NOUVELLE-ZELANDE

Un mètre de haut ! Le plus gros perroquet du

monde, nommé Heracles inexpectatus, vivait en

Nouvelle-Zélande, il y a 18 millions d'années.

Desssin d'un perroquet géant réalisé par le professeur Brian Choo et publié

le 7 août 2019 par l'Université Flinders. FLINDERS UNIVERSITY/AFP - Brian

Choo

Les restes d'un perroquet géant qui mesurait près

d'un mètre, pesait jusqu'à 7 kilogrammes et vivait

voilà 18 millions d'années ont été découverts en

Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée dans la

dernière livraison de la revue Biology Letters de la

Royal Society par une équipe internationale de

paléontologues qui l'ont baptisé "Hercule".

Une patte restée durant 11 ans sur une étagère

Les restes du perroquet géant ont été découverts

fossilisés près de Saint Bathans au centre de l'Iledu-Sud

de la Nouvelle-Zélande, une zone de

fouilles riche en fossiles du Miocène, une ère

remontant entre 5 et 23 millions d'années. Les

scientifiques ont retrouvé les os d'une patte en

2008 et personne ne savait trop à quoi

correspondait cette trouvaille, restée onze ans

durant à prendre la poussière sur une étagère

avant que quelqu'un ne s'y intéresse à nouveau

en 2019. "L'idée qu'il puisse s'agir d'un perroquet

géant ne nous avait pas effleuré", a expliqué

mercredi 7 août 2019, à l'AFP, Paul Scofield,

conservateur en chef au Musée de Canterbury.

"Nous pensions à une sorte d'aigle, jusqu'à ce que

nous les examinions à nouveau".

17


Comparaison des tailles entre un humain, une pie et le perroquet géant. Crédit : Paul Scofield,

Canterbury Museum

Le perroquet a reçu le nom d'Heracles inexpectatus, en référence à sa taille mais également au

caractère inattendu de sa découverte. "Hercule, le plus grand perroquet connu, disposait sans

aucun doute d'un bec énorme qui pouvait ouvrir en deux tout ce qu'il voulait et il a fort bien pu

se régaler d'autre chose que de la nourriture habituelle des perroquets, peut-être même

d'autres perroquets", a expliqué Mike Archer, du Centre de recherches de paléontologie de

l'Université de Nouvelle-Galles du Sud. L'oiseau faisait à peu près deux fois la taille du kakapo,

une espèce menacée de disparition qui était jusqu'alors le plus gros perroquet connu.

La prolifique faune de Saint Bathans

La Nouvelle-Zélande est connue pour ses oiseaux non volants aux dimensions imposantes

comme le moa (Dinornis), disparu à la fin du 18e siècle et qui mesurait jusqu'à 3,6 m de haut.

"Mais jusqu'à présent, personne n'avait découvert la trace d'un perroquet géant disparu, nulle

part", a souligné Trevor Worthy, professeur associé à l'Université Flinders (Australie). "Nous

fouillons ces dépôts fossiles depuis vingt ans et chaque année nous apporte des révélations sur

de nouveaux oiseaux ou d'autres animaux", a-t-il ajouté. "Il y a sans aucun doute bien

davantage d'espèces inattendues à découvrir".

Heracles inexpectatus vivait dans une forêt sub-tropicale très diversifiée et ornée de

différentes espèces de lauriers, de palmiers et de conifères. En vingt années de fouilles, les

paléontologues ont retrouvé dans le gisement de Saint Bathans des dizaines de fossiles

représentant une quarantaine d'espèces d'oiseaux, des tortues, des crocodiliens et de

nombreux mammifères dont des chauves-souris. Ils constituent une des faunes fossiles les plus

riches de Nouvelle-Zélande pour cette époque.

18


LE MOT DU VETO

1 - Traitements d’oiseaux listes de médicaments

2 - Produits vétérinaires pour les oiseaux

3 - Maladies et remèdes pour oiseaux

On ne soigne pas un oiseau comme on soigne un chat ou un chien. Même s'il peut avoir besoin de

traitements antibiotiques, antiseptiques, antiparasitaires ou autres, l'oiseau a sa propre pharmacie.

Certains médicaments communément utilisés pour les chiens ou les chats peuvent être mortels pour les

oiseaux. Il faut toujours prendre conseil auprès de votre vétérinaire spécialisé avant d'administrer un

traitement à votre oiseau. La liste suivante n'est pas exhaustive.

Troubles digestifs : cimétidine, dompéridone,

Les désinfectants et insecticides sont disponibles chez lactulose, votre vétérinaire métoclopramide, pour traiter kaolin l'oiseau, sa cage ou

sa volière. Les antiparasitaires sont très utiles pour lutter contre les poux ou les autres parasites

externes de l'oiseau. Pour les parasites internes, des produits spécifiques sont disponibles et adaptés à

la taille et à l'espèce de l'oiseau.

14

19

1 - Traitements oiseaux (listes de

médicaments pour oiseaux)

Il existe différents médicaments spécifiques aux

traitements des oiseaux. Certains médicaments

donnés aux chiens ou aux chats peuvent être

mortels pour un oiseau. Il faut donc faire très

attention et suivre les conseils de son vétérinaire.

Des antibiotiques : amoxicilline, amoxicilline-acide

clavulanique, chloramphénicol, clindamycine,

doxycycline (sauf chez les toucans), enrofloxacine,

érythromycine, ampicilline, marbofloxacine,

spiramycine, tylosine

Des antiparasitaires : carbaryl, carnidazole,

fendendazole (sauf en période de mue),

ivermectine si diluée avec du propylène glycol,

lévamisole, mébendazole, métronidazole,

pipérazine, praziquantel, pyrantel, toltrazuril


3 - Maladies et remèdes pour oiseaux

Les problèmes respiratoires

Les problèmes respiratoires de l'oiseau sont souvent dus à une

trop forte humidité de l'environnement. Il faut faire un

traitement individuel tenant compte du poids de l'oiseau.

L'anémie

L'anémie est provoquée par une mauvaise alimentation ou des

parasites. Il faut améliorer la nourriture et les conditions

d'hygiène.

Le picage

Le picage est souvent causé par l'ennui mais certaines maladies

peuvent être en cause. L'origine du picage doit d'abord être

déterminée pour mettre en place un traitement ou un

changement dans l'environnement.

Ascarioses

Les ascarioses correspondent à la gale des

pattes, la gale du bec et à la forme respiratoire.

Dans tous les cas, il faut désinfecter la cage et

tous les accessoires. Un onguent ou une crème

acaricide non grasse devront être appliqués sur

les pattes ou sur la peau.

La mue anormale

La mue anormale est souvent causée par une

mauvaise alimentation ou une hygiène

défaillante. Un apport en vitamines peut être

nécessaire en complément d'une désinfection de

l'habitat.

Comment prévenir les maladies de l'oiseau

L'hygiène de la cage ou de la volière est

essentielle sans oublier les perchoirs, gamelles et

accessoires. Le choix de l'alimentation est tout

aussi important avec une nourriture fraîche,

abondante et variée.

20


LES ARATINGAS

Les aratingas, nom commun

pour les membres du genre

Aratinga - Spix 1824 font partie

du groupe de perruches au

volume le plus important de la

grande famille des psittacidés

(Psittacidae). Ce sont des

perruches de petite à moyenne

taille qui varient de 24 à 42 cm.

Dans les couleurs de leur plumage, les aratingas montrent aussi

de grandes similitudes. A part quelques exceptions (A. solstitialis

et A. jandaya), la plus grande partie de leur plumage est vert et,

selon chaque espèce, combiné avec du rouge, jaune, orange, bleu

ou brun. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.

Le genre Aratinga est composé de 15 à 21 espèces en fonction de

la division systématique suivie et dont la plupart seront ensuite

encore divisées en sous-espèces. Dans cette série d'articles nous

allons partir sur une base de 19 espèces et au total 55 sousespèces

pour lesquelles je place une note marginale spécifiant

que cette division se base sur les idées actuelles, mais en tenant

compte que les discussions scientifiques constantes sur ce thème

vont encore modifier cette idée dans le futur.

Une caractéristique des

aratingas est la queue en forme

d'escalier sphénoïdal. Ce qui

leur est typique c'est une

grande tête en proportion de

leur corps, le bec large et

pourvu d'une encoche bien

visible, la cire fine, parfois

pourvue de quelques petites

plumes, mais toujours avec les

trous de nez bien visibles et

enfin le pourtour de l'oeil en

général blanc. Une seule

exception de cette dernière

caractéristique est faite par la

perruche à front d'or (Aratinga

aurea) dont le pourtour de l'oeil

est pourvu de petites plumes de

couleur orange. Les ailes des

aratingas sont relativement

longues, les extrémités

dépassent bien la couverture

supérieure de la queue.

Le territoire naturel des aratingas va du Mexique au sud jusque profondément en Argentine, à peu près

Le territoire naturel des aratingas va du Mexique au sud jusque

jusqu'à l’embouchure du Rio de Plata, y compris les îles à côté de ce territoire.

profondément en Argentine, à peu près jusqu'à l’embouchure du Rio de

Plata, y compris les îles à côté de ce territoire.

Dans leur environnement naturel, ils vivent pendant la saison de reproduction généralement en

couples, sinon en dehors de cette saison en petits groupes et même en grandes nuées. Certaines

espèces vivent dans des bois ouverts, d'autres dans les forêts denses, les forêts de mangroves, le long

des rives des rivières ou dans les régions marécageuses. Quelques espèces vivent dans des régions

sèches et montagneuses et d'autres encore dans les savanes d'herbe où poussent peu de buissons et

arbres, les régions basses tropicales sèches, les forêts nébuleuses fort humides ou les régions agricoles

ou déboisées avec encore quelques arbres mais toujours à proximité d'eau.

21


Ils se nourrissent de différentes graines, baies, fruits ou

bourgeons et parfois aussi d'insectes. Ils visitent aussi

régulièrement des régions de cultures où ils deviennent

une vraie plaie, ce qui fait qu'ils sont souvent chassés par

la population locale. Heureusement les aratingas

n'appartiennent pas (encore) aux espèces d'oiseaux

menacés d'extinction, bien que pour certaines espèces la

population décline fortement. Dû à des réglementations

sévères, l'importation des perruches sud américaines a

pratiquement été nulle ces dernières années et les

amateurs vont devoir tenir compte du fait qu'il ne faudra

bientôt plus compter que sur les oiseaux élevés parmi les

amateurs.

Les aratingas sont d'excellents oiseaux de

volières qui surtout ces dernières années ont

pris un certain intérêt au niveau mondial

chez les amateurs. Un facteur non

négligeable est le résultat de reproduction

auquel nous sommes arrivés avec la plupart

des espèces ainsi que la demande des

amateurs vers des oiseaux de propre

élevage.

Pour les espèces comme: A. acuticaudata, A. aurea, A.

holochlora, A. erythrogenys, A. leucopcephalus, A.

solstitialis, A. jandaya et A. auricapilla nous ne devons

pas avoir peur de voir ces espèces disparaître chez les

amateurs. Ces espèces sont élevées dans notre pays et

dans les pays avoisinants de manière régulière et en

nombre suffisant. Concernant les autres espèces, l'avenir

est moins rose car tout simplement il n'y a pas assez

d'oiseaux disponibles pour l'élevage.

Dans certains articles, la perruche dorée

(Guarouba guaroba) et la perru che nanday

(Nandayus nenday) ont présentées dans ce

groupe. Dans le temps la perruche dorée

faisait partie du genre Aratinga mais elle a

été placée il n'y a pas longtemps dans le

genre séparé Guarouba. Suite à une

importante demande, en 1959 la perruche

nanday a été placée dans le genre Aratinga

mais ce changement n'a pas été accepté par

tout le monde. Beaucoup soutiennent

cependant que ces deux espèces sont liées

de près au genre Aratinga.

22


Répartition et classification

Les aratingas sont en général divisés en 3 groupes et les

Aratinga acuticaudata et Aratinga -weddellii sont

considérés comme des formes transitoires.

Au premier groupe appartiennent:

Bien que l’Aratinga weddelli se distingue

du groupe l sur différents points, il est en

général accepté que cette espèce soit fort

apparentée à ce groupe mais aussi aux

espèces du groupe 2 qui sont répertoriées

ci-dessous.

Le second groupe comprend quatre

membres:

Aratinga solstitialis

Aratinga jendaya

Aratinga auricapilla

Aratinga pintoi

Les membres de ce groupe ont tellement

de points communs, que les représentants

A. solstitialis, A. jandaya et A. auricapilla

étaient confondus en une seule espèce

Aratinga solstitialis dans le passé. Sur la

base de nouvelles idées, on considère en

général actuellement ces trois formes

comme étant des formes séparées. On est

par contre d'accord sur le fait que les trois

espèces, de même que la nouvelle espèce

Aratinga pintoi, sont très proches l'une de

l'autre.

Aratinga aurea

Aratinga cactorum

Aratinga canicularis

Aratinga nana

Aratinga pertinax

En dehors des différences de couleurs spécifiques, que

nous verrons plus tard lors de la description de chaque

espèce, toutes les espèces de ce groupe ont le cou et le

dessus de la poitrine de couleur olive verdâtre à olive

brunâtre et nettement séparée de la partie inférieure du

corps.

Au troisième groupe appartiennent:

Aratinga alticola

Aratinga chloroptera;

Aratinga erythrogenys;

Aratinga euops;

Aratinga finschi;

Aratinga holochlora;

Aratinga leucopthalma;

Aratinga mitrata;

Aratinga hockingi

Aratinga rubritorquis;

Aratinga wagleri.

Ces espèces sont directement reconnaissables au plumage

vert avec plus ou moins de rouge, suivant l'espèce. Cette

grande homogénéité a conduit Wolters pendant la période

de 1975 - 1982 à placer les membres de ce groupe 3 dans

un nouveau genre Psittacara. Bien qu'il y ait en fait un

certain nombre d'arguments qui soutiennent l’opinion de

Wolters, les similitudes des espèces répertoriées sous le

genre Aratinga sont apparemment plus importantes que

les différences pour beaucoup d'auteurs car le genre

Psittacara n'est pas encore accepté unanimement.

23


L'aratinga à tête bleue, (Aratinga acuticaudata) est

considéré par beaucoup comme étant très apparenté

au groupe 3 mais aussi au genre Ara.

La dénomination scientifique de chaque espèce

d'oiseau commence avec le nom du groupe auquel

l'oiseau appartient : c’est à dire Aratinga suivi par le

nom spécifique qui désigne en fait l'espèce, et forme

ainsi une classification à deux termes. Pour certaines

espèces d'Aratinga, il y a parfois deux ou trois races, qui

se ressemblent mais qui ne sont pas identiques, ce qui

fait qu'il est nécessaire de modifier la classification à

deux termes en une classification à trois termes afin de

pouvoir faire une différence entre les sous-espèces.

Dans le cas de l'aratinga à cape jaune par exemple, la

dénomination scientifique complète en trois termes est

Aratinga auricapilla auricapilla et le fait qu'auricapilla

soit répété veut dire que nous avons à faire ici à la

forme nominale. La sous-espèce

Pour montrer la nomenclature modifiée des variétés

qui appartenaient précédemment au genre Psittacus, la

systématique a décidé de mentionner entre

parenthèses le nom de l'auteur qui a décrit l'espèce à

l'origine. De même, au niveau mondial, il a été décidé

d'écrire le nom du genre (genus) toujours en italique et

de le commencer avec une majuscule, ensuite toujours

en italique

connue comme Aratinga auricapilla

aurifrons est ainsi reconnaissable à sa

différence de couleur peu importante.

Au début les aratingas faisaient partie

de la grande espèce Psittacus. Par la

suite ils ont été placés dans le genre

séparé Aratinga. Le nom Aratinga

provient probablement de la

dénomination du langage des indiens

Tupi : arara = perroquet et tinga =

excessivement joli.

Les oiseaux qui ont été découverts après

la reconnaissance de ce nouveau genre

ont directement reçu le nom de celui-ci

Aratinga suivi par le nom de l'espèce et

le nom de la sous-espèce suivis du nom

de la personne qui lui a donné le nom

scientifique et qui l'a décrit et enfin suivi

de l'année où la description scientifique

a eu lieu.

mais en minuscule le nom de l'espèce éventuellement

suivi par le nom de la sous espèce.

24

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!