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Ce document a ete delivre pour le compte de 7200034092 - // charlotte PALMA // 195.25.183.153

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MOUSSES MÉTALLIQUES

La valeur de contrainte du plateau reste principalement pilotée

par la densité relative de la mousse, Ashby [3] propose la relation :

m

σp

= 03 , * σy. s *( ρ/ ρs) avec m ≈ 16 ,

(1)

avec s p valeur de contrainte du plateau,

sy.s

r/rs

limite d’élasticité en compression du matériau

de base,

densité relative de la mousse.

2.2.4 Incidence du rapport d’élancement

L’augmentation de ce rapport (entre la dimension moyenne de la

section de l’éprouvette et sa longueur) se traduit, comme le montre

la figure 5, par un accroissement de la quantité de déformations,

mais influe généralement peu sur la valeur de contrainte du plateau.

Ce comportement est d’autant plus marqué que la densité

relative de la mousse est importante.

2.2.5 Taille et forme des cellules

Parution : juin 2015 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200034092 - // charlotte PALMA // 195.25.183.153

Ce modèle est évoqué dans de nombreuses publications et études.

La courbe représentée figure 2 correspond à l’identification du

modèle par Blazy [4] (s p = 260*(r/rs) 1,99 ) pour les mousses d’aluminium

Hydro de Cymat (structures fermées).

Le ratio entre la taille de la cellule et les dimensions de l’élément

en mousse doit être au minimum de 7 à 10 pour pouvoir espérer un

comportement reproductible et éliminer les effets de bord consécutifs

à des surfaces externes plus chargées que le reste de la

mousse.

2.2.2 Incidence de la vitesse de sollicitation

Négligeable dans le cas des mousses légères à structure fermée

jusqu’à des vitesses de déformation (au sens de la norme

EN ISO 6892-1) de 50 s -1 [4], la vitesse de sollicitation peut devenir

très sensible dans le cas de structures ouvertes plus denses comme

l’illustre la figure 3. L’évolution entre une compression quasistatique,

à une vitesse de 1 mm.s -1 , et un crash, à une vitesse de

7,5 m.s -1 , se traduit, pour une même mousse d’aluminium de porosité

relative de 70 %, par une élévation de la valeur du plateau. La

quantité d’énergie absorbée (aire sous la courbe) reste la même. La

déformation observée est moins importante et la valeur de plateau

plus élevée.

2.2.3 Incidence du matériau

Le matériau constitutif de la mousse influe fortement [4] [5] sur le

type de comportement, fragile ou plus ductile, ainsi que sur les

caractéristiques attendues. De plus, pour des structures anisotropes,

le sens de la compression impacte également les caractéristiques

en compression. Ces tendances sont présentées en figure 4

avec l’illustration du comportement fragile (alliage AlSi7Mg) ou

élastoplastique (acier inoxydable 304L et aluminium pur), ainsi

que l’effet de l’anisotropie sur deux directions pour l’acier 304L.

Contrainte (MPa)

90

1 mm . s -1

80

7,5 m . s -1

70

60

50

40

30

20

10

0

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

Déformation (%)

Mousse aluminium avec cellules de diamètre 10 mm,

éprouvette de diamètre 60 mm et longueur 150 mm

Figure 3 – Évolution des courbes entre compression isostatique et

crash (source CTIF)

Généralement, les modèles [1] prennent en compte les caractéristiques

physiques du matériau de base (module d’Young, limite

d’élasticité, densité) pour établir les caractéristiques du matériau

mousse métallique en appliquant des coefficients qui dépendent

uniquement de la géométrie des cellules.

Néanmoins, dans les faits, il a été constaté [6] [7] que la variation

de taille des cellules sur les mousses d’aluminium stochastiques à

structure ouverte a une incidence sur le comportement en compression.

L’étude de la morphologie des cellules a été grandement

facilitée par l’utilisation de la tomographie RX [8] [9] qui permet

une appréhension qualitative et quantitative de la répartition du

métal de la mousse dans l’espace.

Contrainte (MPa)

40

35

30

25

20

15

10

5

Acier 304L direction [0,1,1]

Acier 304L direction [0,0,1]

Aluminium direction [0,1,1]

AlSi7Mg direction [0,1,1]

0

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Déformation (%)

Figure 4 – Influence du matériau, et de la direction de

compression [1] (source CTIF : mousses Castfoam‚ K-10-0,85)

Contrainte (MPa)

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Eprouvette de longueur 80 mm

Eprouvette de longueur 150 mm

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

Déformation (%)

Figure 5 – Incidence du rapport d’élancement de l’éprouvette (source

CTIF : mousses Castfoam‚ S-AlSi7Mg-10-0,70, éprouvette Ø 60 mm)

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