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Mousses métalliques
Propriétés
par Yves GAILLARD
Ingénieur École Supérieure de Fonderie (ESFF)
Ingénieur projet, Centre Technique des Industries de la Fonderie (CTIF), Sèvres, France
1. Préambule......................................................................................... N3801–2
2. Compression et absorption d’énergie......................................... — 2
2.1 Rappel ................................................................................................. — 2
2.2 Crash................................................................................................... — 2
2.3 Choc balistique................................................................................... — 4
2.4 Protection anti-explosion ................................................................... — 6
3. Flexion............................................................................................... — 8
3.1 Conception des mousses ................................................................... — 8
3.2 Caractéristiques clés .......................................................................... — 9
4. Propriétés thermiques................................................................... — 9
4.1 Échange thermique (avec liquide ou gaz) ......................................... — 9
4.2 Transfert thermique ............................................................................ — 11
5. Isolation phonique et vibratoire .................................................. — 13
5.1 Phonique ............................................................................................ — 13
5.2 Vibratoire ............................................................................................ — 14
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6. Médical.............................................................................................. — 17
6.1 Apport des mousses métalliques ...................................................... — 18
6.2 Matériaux employés........................................................................... — 18
6.3 Cellules ............................................................................................... — 18
6.4 Caractéristiques clés .......................................................................... — 19
7. Propriétés électriques.................................................................... — 19
7.1 Matériaux employés........................................................................... — 19
7.2 Caractéristiques clés .......................................................................... — 20
8. Support catalytique........................................................................ — 20
8.1 Performances comparées................................................................... — 20
8.2 Caractéristiques clés .......................................................................... — 20
9. Design ............................................................................................... — 21
10. Autres propriétés ............................................................................ — 22
11. Conclusion........................................................................................ — 22
12. Glossaire – Définitions................................................................... — 23
Pour en savoir plus.................................................................................. Doc. N 3 801
Les mousses métalliques s’inscrivent dans le groupe plus général des matériaux
cellulaires dont elles partagent les caractéristiques et certaines propriétés.
Elles présentent néanmoins des propriétés spécifiques intéressantes
comme, par exemple, une certaine isotropie, ou la possibilité d’échanges thermiques
et électriques avec des surfaces spécifiques élevées.
Outre le matériau qui les compose, les caractéristiques de ces matériaux sont
essentiellement tributaires de leur taux de porosité, ainsi que des morphologies
de leurs cellules. Souvent, pour répondre aux besoins fonctionnels des concepteurs,
les propriétés établies sur ces produits correspondent à une approche
macroscopique concernant un volume représentatif de mousse. Les études à
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
l’échelle de la cellule, très utiles pour la compréhension des phénomènes physiques,
restent encore complexes à exploiter et à synthétiser dans des outils
utilisables à l’échelle des prototypes. Ces pseudo propriétés sont alors bien
souvent exprimées en fonction d’une part des propriétés du matériau de base,
et d’autre part de la densité relative de la mousse métallique.
Enfin, l’orientation des études sur les propriétés des mousses métalliques a
été naturellement imposée par les utilisations potentielles de ces nouveaux
matériaux.
Cet article propose donc une approche structurée par application, pour les
principaux domaines d’utilisation actuels des mousses métalliques (crash,
balistique, échange thermique, médical).
Les relations entre la composition, la morphologie des mousses métalliques
et les propriétés résultantes sont présentées pour chacun des domaines, ainsi
que les caractéristiques clés correspondantes.
1. Préambule
Le comportement très particulier de ce type de matériau est
intimement lié (figure 1) àsa courbe de compression, très caractéristique,
qui présente un plateau de déformation à contrainte
constante et autorise donc une utilisation pour l’absorption
d’énergie [N 3 802].
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Les propriétés étudiées dans cet article ne sont pas exhaustives,
mais centrées sur celles utiles fonctionnellement pour les applications
intégrant des mousses métalliques [N 3 802].
Les propriétés des mousses métalliques sont très dépendantes
de leurs structures elles-mêmes tributaires des procédés de fabrication.
Ces différents aspects ne sont pas abordés dans cet article,
mais traités dans « Mousses métalliques – Structures et procédés
de fabrication » [N 3 800].
2. Compression et absorption
d’énergie
2.1 Rappel
Contrainte (MPa)
Zone 1 Zone 2 Zone 3
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Déformation (%)
Figure 1 – Courbe de compression type d’une mousse métallique
N3801–2
2.2 Crash
2.2.1 Incidence de la valeur de contrainte plateau
Pour l’usage d’une mousse métallique en absorption d’énergie
(crash), la valeur de contrainte plateau reste la caractéristique la
plus importante puisqu’elle pilote l’énergie absorbable pour un
volume de mousse donné. Cette valeur est généralement exprimée
en fonction de la nature et de la densité de la mousse, souvent sur
la base d’essais de compression [1].
Pour un même matériau métallique, la structure de la mousse
influe sur le comportement en compression. Les structures fermées
(mousses) présentent généralement (figure 2) des valeurs supérieures
à celles des structures ouvertes (éponges). Ces propriétés
varient, dans des proportions importantes, avec les procédés de
fabrication. Par exemple [2], la différence d’énergie absorbée entre
une mousse d’aluminium réalisée par bullage (Cymat) et par métallurgie
des poudres (Schunk) peut varier d’un facteur 3 pour une
densité comparable de 0,28.
Valeur plateau (MPa)
25
20
15
10
5
Structure ouverte
Structure fermée
Modèle de Ashby
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0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4
Densité relative
Figure 2 – Comparatif des valeurs de contrainte de plateau sur
quelques mousses d’aluminium
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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MOUSSES MÉTALLIQUES
La valeur de contrainte du plateau reste principalement pilotée
par la densité relative de la mousse, Ashby [3] propose la relation :
m
σp
= 03 , * σy. s *( ρ/ ρs) avec m ≈ 16 ,
(1)
avec s p valeur de contrainte du plateau,
sy.s
r/rs
limite d’élasticité en compression du matériau
de base,
densité relative de la mousse.
2.2.4 Incidence du rapport d’élancement
L’augmentation de ce rapport (entre la dimension moyenne de la
section de l’éprouvette et sa longueur) se traduit, comme le montre
la figure 5, par un accroissement de la quantité de déformations,
mais influe généralement peu sur la valeur de contrainte du plateau.
Ce comportement est d’autant plus marqué que la densité
relative de la mousse est importante.
2.2.5 Taille et forme des cellules
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Ce modèle est évoqué dans de nombreuses publications et études.
La courbe représentée figure 2 correspond à l’identification du
modèle par Blazy [4] (s p = 260*(r/rs) 1,99 ) pour les mousses d’aluminium
Hydro de Cymat (structures fermées).
Le ratio entre la taille de la cellule et les dimensions de l’élément
en mousse doit être au minimum de 7 à 10 pour pouvoir espérer un
comportement reproductible et éliminer les effets de bord consécutifs
à des surfaces externes plus chargées que le reste de la
mousse.
2.2.2 Incidence de la vitesse de sollicitation
Négligeable dans le cas des mousses légères à structure fermée
jusqu’à des vitesses de déformation (au sens de la norme
EN ISO 6892-1) de 50 s -1 [4], la vitesse de sollicitation peut devenir
très sensible dans le cas de structures ouvertes plus denses comme
l’illustre la figure 3. L’évolution entre une compression quasistatique,
à une vitesse de 1 mm.s -1 , et un crash, à une vitesse de
7,5 m.s -1 , se traduit, pour une même mousse d’aluminium de porosité
relative de 70 %, par une élévation de la valeur du plateau. La
quantité d’énergie absorbée (aire sous la courbe) reste la même. La
déformation observée est moins importante et la valeur de plateau
plus élevée.
2.2.3 Incidence du matériau
Le matériau constitutif de la mousse influe fortement [4] [5] sur le
type de comportement, fragile ou plus ductile, ainsi que sur les
caractéristiques attendues. De plus, pour des structures anisotropes,
le sens de la compression impacte également les caractéristiques
en compression. Ces tendances sont présentées en figure 4
avec l’illustration du comportement fragile (alliage AlSi7Mg) ou
élastoplastique (acier inoxydable 304L et aluminium pur), ainsi
que l’effet de l’anisotropie sur deux directions pour l’acier 304L.
Contrainte (MPa)
90
1 mm . s -1
80
7,5 m . s -1
70
60
50
40
30
20
10
0
0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Déformation (%)
Mousse aluminium avec cellules de diamètre 10 mm,
éprouvette de diamètre 60 mm et longueur 150 mm
Figure 3 – Évolution des courbes entre compression isostatique et
crash (source CTIF)
Généralement, les modèles [1] prennent en compte les caractéristiques
physiques du matériau de base (module d’Young, limite
d’élasticité, densité) pour établir les caractéristiques du matériau
mousse métallique en appliquant des coefficients qui dépendent
uniquement de la géométrie des cellules.
Néanmoins, dans les faits, il a été constaté [6] [7] que la variation
de taille des cellules sur les mousses d’aluminium stochastiques à
structure ouverte a une incidence sur le comportement en compression.
L’étude de la morphologie des cellules a été grandement
facilitée par l’utilisation de la tomographie RX [8] [9] qui permet
une appréhension qualitative et quantitative de la répartition du
métal de la mousse dans l’espace.
Contrainte (MPa)
40
35
30
25
20
15
10
5
Acier 304L direction [0,1,1]
Acier 304L direction [0,0,1]
Aluminium direction [0,1,1]
AlSi7Mg direction [0,1,1]
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Déformation (%)
Figure 4 – Influence du matériau, et de la direction de
compression [1] (source CTIF : mousses Castfoam‚ K-10-0,85)
Contrainte (MPa)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Eprouvette de longueur 80 mm
Eprouvette de longueur 150 mm
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Déformation (%)
Figure 5 – Incidence du rapport d’élancement de l’éprouvette (source
CTIF : mousses Castfoam‚ S-AlSi7Mg-10-0,70, éprouvette Ø 60 mm)
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Effet de pic en fonction du
diamètre des précurseurs
Energie absorbée en fonction
du diamètre des précurseurs
Variation de la force avec le
diamètre des précurseurs
100 000
6 000
90
95 000
5 000
80
70
Niveau du pic (N)
90 000
85 000
80 000
Energie (J)
4 000
3 000
2 000
Variations (%)
60
50
40
30
75 000
1 000
20
10
70 000
0
0
5 10 15
5 10 15
5 10 15
Diamètre précurseurs (mm) Diamètre précurseurs (mm) Diamètre précurseurs (mm)
Figure 6 – Incidence de la taille des cellules (source : CTIF mousses Castfoam‚ S-AlSi7Mg-0,70)
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Pour une même densité relative, en respectant la règle d’un minimum
de 7 cellules par côté de l’échantillon, l’augmentation de la
taille des cellules conduit à la figure 6 :
variations plus importantes de la valeur plateau lors de la
compression, pour un matériau de type fragile ;
valeur du pic plus élevée, en début de compression ;
valeur du plateau plus basse.
2.2.6 Caractéristiques clés
L’aluminium est logiquement le matériau le plus souvent utilisé,
du fait de sa relative facilité de mise en forme pour réaliser la
mousse métallique. Des fabricants de mousse de nickel (Integran)
font également état de l’emploi de leurs produits (Nanovate) en
absorption d’énergie. Enfin, l’acier, bien que plus difficile à mettre
en œuvre, est un matériau très intéressant du fait de son comportement
ductile et de sa valeur plateau élevée.
Le tableau 1 récapitule les principales caractéristiques, nécessaires
pour un dimensionnement en crash, de plusieurs mousses
métalliques utilisables. Ces informations sont issues de publications
ou fournies par les fabricants.
Plus généralement, les caractéristiques mécaniques de la mousse
sont données par rapport au matériau constitutif de base et à la
densité relative du matériau. Outre la valeur plateau s p définie précédemment,
on peut retenir [3] pour les valeurs du module d’élasticité
E, du module de cisaillement G et du coefficient de Poisson n :
n
E ≈ α2Es* ( ρ/
ρs)
; (2)
n
G ≈ 38 / * α2G
s* ( ρ/ ρs)
;
(3)
ν ≈ 03 , (4)
où n a une valeur comprise entre 1,8 et 2,2, et a 2 entre 0,1 et 4, ces
valeurs dépendant de la structure de la mousse.
L’utilisation des données est illustrée ci-après par l’exemple du
calcul simplifié pour un tampon de crash qui doit répondre aux
tests de choc (Danner ou Allianz) de l’automobile. Il s’agit ici, pour
N3801–4
de faibles vitesses, de garantir l’intégrité du châssis du véhicule
lors de l’impact.
Exemple : Soit un véhicule d’une masse m de 1 300 kg qui subit
un impact à une vitesse V de 15 km.h –1 . La force maximum F m doit
être limitée, lors de l’impact, à 150 kN. Le choix s’est porté vers une
mousse d’aluminium de densité relative 0,15 dont la valeur plateau
s pl est de 5 MPa et le taux de déformation de 70 %.
L’énergie à dissiper est :
Ec =½mV 2 soit ½*1 300*(15*1 000/3 600) 2 = 11 285 J.
L’énergie qui sera dissipée par la mousse correspond au travail W
de la force Fm sur la distance de déformation Dl de la mousse avec
W = F*Dl.
Puisque ce travail doit absorber l’énergie Ec, la distance de
mousse déformée doit vérifier :
Dl=Ec/F m soit (11285/150 000) = 0,07525 m,
ce qui implique que la longueur initiale L du tampon soit telle que :
L = Dl/0,7 soit 0,07525/0,7 = 0,1075 m,
soit un tampon de 110 mm de longueur.
Enfin, la valeur plateau permet de déterminer la section S correspondant
à la force F m :
S = F m /s pl soit (150 000/5 000 000) = 0,03 m 2 .
Au final, si on choisit une section carrée, les dimensions du tampon
seront : 173 x 173 x 110 mm.
2.3 Choc balistique
2.3.1 Matériaux employés
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Les mousses métalliques sont utilisées en balistique, généralement
sous forme de composites intégrant des mousses d’aluminium
à pores fermés, de type Alporas ou Cymat. Ces structures
qui sont composées d’une âme en mousse entourée de feuilles
plus résistantes [10], souvent en acier, présentent des possibilités
intéressantes pour les applications pare-balles. Une structure de
ce type permet, à masse égale, des performances supérieures à
celles qu’offre une plaque monolithique.
Dans ce domaine d’application, les mousses métalliques sont
également utilisées comme absorbeur d’énergie cinétique, elles
entrent donc également en compétition avec les structures à base
de nids d’abeille. L’objectif final est de déterminer quelle est la
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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MOUSSES MÉTALLIQUES
Tableau 1 – Caractéristiques clés desprincipalesmoussesmétalliques
Producteur Produit Matériau Densité relative
Rp0,2 mousse
(en MPa)
Valeur plateau
(en MPa)
Module
d’Young E
(en GPa)
CTIF Castfoam‚ K Acier 304L 0,15 11 20 6,8
Alporas Alporas‚ Al 0,09 1,6 - 1,8 2,3 0,4 - 1
Alulight Alulight‚ Al 0,1 - 0,35 2 - 20 1,9 - 14 1,7 - 12
ERG Duocel‚ Al 0,05 - 0,1 0,9 - 2,7 0,9 - 3 0,06 - 0,3
M-PORE Gmbh M-Pore‚ Al 0,06 – 0,9 0,01
Shanghai Zhonghui – Al 0,22 - 0,32 – 9 –
CTIF/Alveotec Castfoam‚ K Al 0,15 1,2 3,5 0,14
CTIF Castfoam‚ S Al Si7Mg 0,3 22 17 1,5
CTIF/Alveotec Castfoam‚ K Al Si7Mg 0,15 3,5 5 0,4
Cymat Smart Metal Al SiC 0,02 - 2 0,04 - 7 0,04 - 7 0,02 - 2
Foamtech Foamtech Al SiC 0,2 - 0,4 – 1,5 - 2 –
Fraunhofer IFAM Foaminal‚ AlMg1SiCu 0,2 – 12 –
Fraunhofer IFAM Foaminal‚ AlSi6Cu4 0,14 - 0,2 – 9,5 - 24 –
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Pohltec Metal Foam AFS AlSi6Cu4 0,125 – 10,8 –
Novamet Incofoam‚ Ni 0,03 - 0,04 0,6 - 1,1 0,6 - 1,1 0,4 - 1
Integran Nanovate Ni (nano) 0,022 – 3,9 –
Zimmer Trabecular Metal Ta 0,2 – 50 1,5 - 3
Biomet Regenerex‚ Ti 0,33 – 157 1,9
structure sandwich qui apporte le meilleur gain par rapport aux plaques
monolithiques entourant l’âme. Les études comparatives
conduites mettent en évidence (figure 7), que, pour de faibles épaisseurs
de plaques externes, la mousse Alporas (plus ductile) est
significativement supérieure à la mousse Cymat (plus cassante).
Dans la compétition avec les structures en nid d’abeille, seule la
mousse Alporas prend le dessus dans le cas de plaques d’acier de
0,6 mm pour des impulsions inférieures à 28 N.s.
Le ratio d’enfoncement considère, au regard de l’enfoncement
mesuré, une plaque monolithique en acier de masse équivalente à
celle du sandwich mis en œuvre.
Enfin, ces structures sandwichs doivent faire face à de nombreuses
autres solutions composites plus ou moins conventionnelles
(fibres synthétiques, mousses polyuréthane, fibres de verre…).
2.3.2 Caractéristiques clés
Comme il s’agit d’une structure composite, c’est l’ensemble du
sandwich qui est considéré. Dans la structure composite, la mousse
métallique a pour objet d’absorber tout ou partie de l’énergie cinétique
du projectile.
& Les matériaux les plus répandus sont constitués de tôles d’acier
ou d’alliage d’aluminium, d’épaisseur millimétrique variable, et de
mousses métalliques d’épaisseur centimétrique et de densité relative
variables.
La figure 8 montre l’incidence de l’épaisseur de l’âme en mousse
sur la limite balistique d’un projectile (vitesse minimale à atteindre
pour perforer la structure).
Les composites testés [11] sont composés de deux tôles de
0,6 mm d’alliage d’aluminium (type AlMg1) collées sur une mousse
Cymat de densité relative 0,18 correspondant à une porosité de
82 %.
& Le comportement réel du matériau sandwich lors d’un impact
balistique est complexe, car il est fonction de la morphologie et
de la composition du composite, mais également des caractéristiques
de l’impact. On peut schématiquement résumer les paramètres
influents par :
– Propriétés sandwich :
matériau constitutif des tôles (acier, alliage d’aluminium,
etc.) ;
épaisseur des tôles ;
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
1,8
1,6
1,4
Ratio d’enfoncement/centre
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Cymat 25 mm (tôle 0,6 mm)
Cymat 25 mm (tôle 1 mm)
Honeycomb 13 mm (tôle 0,6 mm)
Honeycomb 13 mm (tôle 1 mm)
Honeycomb 29 mm (tôle 0,6 mm)
Honeycomb 29 mm (tôle 1 mm)
Alporas 25 mm (tôle 0,6 mm)
Alporas 25 mm (tôle 1 mm)
0 10 20 30 40 50 60 70
Impulsion (N.s)
Figure 7 – Courbes du ratio d’enfoncement de différents panneaux sandwichs avec plaques externes d’acier d’épaisseur 0,6 et 1 mm (d’après [10])
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Vitesse balistique (m/s)
180
160
140
120
100
80
60
25 mm de mousse
40
50 mm de mousse
20
Sans noyau
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16 0,18 0,2 0,22
Densité relative
Figure 8 – Courbes indiquant l’influence de la densité relative sur la
limite balistique du composite (d’après [11])
matériau mousse (mousses d’aluminium, autres) ;
épaisseur mousse ;
liaison mousse/tôle (moulée, collée, plaquée, etc.) ;
précontraintes imposées aux tôles externes.
– Propriétés impact :
énergie du projectile (vitesse et masse) ;
forme (conique, hémisphérique, plat).
& La forme du projectile a un effet non négligeable sur l’énergie
absorbée par la structure composite comme l’illustre la figure 9.
La structure testée [11] comporte une âme de 25 mm de mousse
N3801–6
Energie dissipée (J)
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Quasi-statique (0,02 mm.s –1 )
Perforation par impact (110 m.s –1 )
Hémisphérique Conique Plat
Type de projectile
Figure 9 – Incidence de la forme du projectile sur l’énergie dissipée
à iso-masse et structure (d’après [11])
Cymat, de densité relative 0,18, entourée de tôles de 0,6 mm
d’alliage d’aluminium.
2.4 Protection anti-explosion
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Rappel : Une explosion est caractérisée par une onde de souffle
générée dans l’air.
L’aire sous la courbe de pression (figure 10) représente l’impulsion
émise. Les deux paramètres caractéristiques en sont la pression
P et l’impulsion I.
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MOUSSES MÉTALLIQUES
P
Pression
I + (impulsion positive)
I – (impulsion négative)
Déformation (10 -6 )
2 800
2 400
2 000
1 600
1 200
800
400
Sans protection
Avec panneau mousse alu (1)
Avec panneau mousse alu (2)
0
4,4 4,6 4,8 5 5,2 5,4 5,6 5,8 6
Temps
Temps (ms)
t 0
Figure 10 – Courbe de pression caractéristique d’une explosion
Figure 11 – Déformations induites par une explosion sur panneaux
avec et sans protection (d’après [12])
12
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Pression (MPa)
10
8
6
4
2
0
0,75 1 1,25 1,5
Z (m.kg -1 )
a effet de l’épaisseur de mousse
2.4.1 Matériaux employés
Pression souffle
e = 25 mm (a)
e = 50 mm (a)
e = 75 mm (a)
e = 100 mm (a)
Figure 12 – Pression transmise derrière le panneau de mousse (d’après [13])
On retrouve ici, comme en balistique, des composites de même
nature qu’évoquée précédemment. Les études menées sur ces
matériaux [12] indiquent de bonnes propriétés d’absorption de
l’âme en mousse qui limite fortement les déformations. La
figure 11 montre l’efficacité d’une protection en mousse d’aluminium
de 50 mm d’épaisseur.
Les paramètres qui pilotent la pression résiduelle transmise aux
structures protégées par ces sandwichs sont :
– l’épaisseur de mousse et sa densité ;
– les propriétés de la tôle du sandwich ;
– l’existence de multicouches de mousses dans la structure ;
dans ce cas il est recommandé [13] de présenter, face à l’onde
générée par l’explosion, la structure présentant la plus faible
densité.
Pression (MPa)
12
10
8
6
4
2
0
Repères
a
b
a + b
Masses
volumiques
(en g.cm -3 )
0,75 1 1,25 1,5
Z (m.kg -1 )
b effet des masses volumiques de mousse
2.4.2 Caractéristiques clés
Limite
élastique
(en MPa)
200 1
280 4
– –
Energie absorbée
(en MJ.m -3 )
à déformation de
20 % 50 % 70 %
0,2
0,82
0,18
0,61 1,06
2,61 4
0,97 2,06
Pression souffle
e = 50 mm (a)
e = 50 mm (a+b)
e = 50 mm (a)
Dans le cas d’une explosion, l’énergie transmise à la mousse
métallique est généralement mieux répartie que lors de l’impact
d’un projectile où elle reste très localisée. La pression liée à l’explosion
peut être considérée, en première approche, comme proportionnelle
à la masse de la charge explosive généralement ramenée
en masse équivalente de TNT [13] [14]. Un facteur d’échelle de distance
Z se définit [14] comme un rapport de la masse d’explosif W
et de la distance au centre de la charge R par la relation :
Z = R W( 13 /
/ )
(5)
La figure 12 montre l’amortissement de pression de souffle que
permet la mousse d’aluminium lors d’une explosion. La partie gauche
met en évidence l’effet de l’épaisseur de mousse mise en
œuvre, la partie droite montre l’intérêt d’utiliser plusieurs masses
volumiques de mousse.
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Exemple : Pour un facteur d’échelle de Z = 0,75 qui correspond à
une charge de TNT de 296 kg à 5 m du centre de la charge, un panneau
constitué d’une épaisseur de 100 mm de mousse de type (a)
retransmettra une pression de 3 MPa. Un dimensionnement basique
permet, pour un cas simple et en première approche, de choisir la
densité relative de la mousse et son épaisseur, de manière à autoriser
une pression transmise inférieure à la limite d’élasticité de la
mousse métallique.
Le dimensionnement est beaucoup plus difficile lorsque de grandes
variations de pressions et d’impulsions sont à prendre en
compte. Il est alors possible d’utiliser, suivant les zones, différentes
épaisseurs et densités de mousses réparties sur plusieurs couches.
La pression transmise choisie est donnée par les pressions maximales
que peuvent subir les éléments à protéger. Le critère
d’endommagement correspond à la compression totale de la
mousse, soit 70 % environ de l’épaisseur initiale.
Des courbes d’iso-endommagements Pression Impulsion (P-I)
sont établies, généralement par simulation [13], et permettent,
pour une mousse et une épaisseur données, de choisir le matériau
le plus adéquat à la situation locale considérée. Un exemple de ce
type de courbes, basé sur l’emploi de mousses d’aluminium, est
présenté figure 13.
3.1 Conception des mousses
Les propriétés mécaniques des panneaux dépendent bien évidemment
des matériaux qui les composent, d’une part au niveau
de l’âme en mousse métallique et, d’autre part, au niveau des
deux tôles externes.
Le matériau constitutif le plus répandu pour réaliser l’âme du
sandwich est la mousse d’aluminium à pores fermés, généralement
issue d’un procédé de moussage. Les tôles externes sont bien souvent
également en alliage d’aluminium, mais peuvent également
être en acier. Si on considère le ratio module d’élasticité sur le
carré de la masse volumique E/r 2 qui, dans les cas de flexion, doit
être maximal, on constate (tableau 2) que les mousses métalliques
peuvent offrir des caractéristiques intéressantes.
Tableau 2 – Caractéristiques comparées entre mousses
d’aluminium Cymat et d’autres matériaux
(source : Cymat)
Matériau
Masse
volumique
(en kg.m –3 )
Module
d’élasticité E
(en GPa)
E/r 2
3. Flexion
Acier 7 800 210 0,35
Alliages d’aluminium 2 700 70 1
La mousse est généralement utilisée en complément d’un support
plus rigide pour constituer une structure sandwich dont les
propriétés en flexion sont remarquables du fait de l’augmentation
du module de l’élément soumis à la flexion.
Alliages de magnésium 1 800 45 1,4
Mousses d’aluminium 500 5 2
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Pression (MPa)
28
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
Masses
volumiques
(en g.cm -3 )
Limite
d’élasticité
(en MPa)
Energie absorbée (en MJ.m -3 )
à déformation de
20 % 50 % 70 %
370 2 0,39 1,36 2,89
e = 25 mm
e = 50 mm
e = 75 mm
e = 100 mm
Limite d’élasticité
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50
Impulsion (MPa.ms)
Figure 13 – Courbes d’iso-endommagements (100 % de la mousse) pour différentes épaisseurs (d’après [13])
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MOUSSES MÉTALLIQUES
Tableau3–Caractéristiques intéressant la flexion des principales mousses d’aluminium
Cymat
Al SiC
Alulight
Al
Alporas
Al
ERG
Al
AFS (âme)
Al SiMg
Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max
Densité relative 0,02 0,2 0,1 0,35 0,08 0,1 0,05 0,1 0,081 0,14
Masse volumique
(en kg.m –3 )
54 540 270 945 216 270 135 270 220 380
Module d’Young E
(en GPa)
0,02 2 1,7 12 0,4 1 0,06 0,3 – 5
Module de flexion E f
(en GPa)
0,03 3,3 1,7 12 0,9 1,2 0,06 0,3 – –
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3.2 Caractéristiques clés
Le tableau 3 indique les valeurs concernant les principales mousses
d’aluminium utilisées ou utilisables pour la réalisation de l’âme
de matériaux travaillant en flexion.
Les chiffres clés à retenir sont généralement comparatifs avec le
matériau constitutif des plaques externes.
L’institut Fraunhofer en Allemagne assure par exemple que sa
structure composée de tôles d’acier de 1 mm entourant une âme
de 14 mm de mousse d’aluminium, présente une résistance à la flexion
équivalente à celle d’une tôle d’acier massive de 10 mm avec
une masse 3 fois moindre.
De même, Pohltec Metalfoam affiche, pour son produit AFS (30)
(composé de2tôles d’aluminium de 1,2 mm reliées par 25 mm de
mousse d’aluminium), une résistance à la flexion proche de celle
d’une structure massive de même épaisseur. Les valeurs de résistance
annoncées pour la structure sandwich ne sont en effet inférieures
que de 8 % par rapport au matériau massif.
4. Propriétés thermiques
4.1 Échange thermique (avec liquide
ou gaz)
Pour ce type de propriété, bien évidemment, seules les mousses
métalliques à structures ouvertes (pores communicants) sont
concernées.
L’emploi de la mousse métallique dans les échangeurs doit
répondre à deux exigences qui sont antinomiques au niveau de la
taille des cellules à mettre en œuvre :
la recherche d’un maximum d’échanges thermiques, donc une
surface spécifique importante, ce qui conduit à retenir les plus
petites cellules possibles ;
la limitation des pertes de charge, ce qui conduit à opter pour
des cellules plus importantes avec de grosses fenêtres de
passage.
Les matériaux constitutifs de ces mousses sont donc de bons
conducteurs de chaleur, classiquement le cuivre et l’aluminium.
Néanmoins, certaines applications spécifiques, comme les
échanges de chaleur en milieux très corrosifs, imposent des matériaux
différents, de type acier inoxydable par exemple.
Très logiquement, les propriétés les plus étudiées sur les mousses
métalliques concernent le transfert thermique d’une part et les
pertes de charge d’autre part, comme le présente la figure 14.
Ce sont les propriétés micro-structurales de la mousse, taille de
pore, densité des pores, densité relative, porosité qui, du côté
mousse, pilotent ces propriétés. Le transfert thermique et les pertes
de charges augmentent simultanément lorsque la densité relative
et la taille des pores diminuent.
La figure 14 illustre cet effet, les mousses à faible taille de cellules
(Castfoam‚ 5 mm) présentent des pertes de charges plus
importantes que celles à plus forte taille de cellule (Castfoam‚
10 mm). Par contre, les petites tailles de cellules (Castfoam‚
5 mm, ERG 40 ppi) sont plus favorables à l’échange thermique
que les cellules de plus grandes tailles (Castfoam‚ 10 mm, ERG
10 ppi).
La taille des pores est exprimée en nombre de porosités linéaires,
c’est-à-dire en pores per inch (ppi), 10, 20 et 40 ppi correspondant
respectivement à 2,5, 1,3 et 0,6 mm.
4.1.1 Caractéristiques clés
Les paramètres qui pilotent l’échange thermique sont complexes
à appréhender [15] [16] [17] [18] [19] puisque la morphologie
et l’orientation de chaque cellule et de chaque brin doivent
être prises en compte vis-à-vis du comportement du fluide caloporteur.
Compte tenu de cette complexité, les éléments de
réponse en termes de dimensionnement d’échangeur utilisant
des mousses métalliques portent généralement soit sur des
modèles qui intègrent les deux notions de perte de charge et
d’échange thermique, soit sur des tests comparatifs avec des
solutions conventionnelles.
4.1.2 Gains potentiels
& Convection forcée
De manière générale [15], l’utilisation de mousses métalliques
dans des échangeurs, en lieu et place des systèmes conventionnels,
conduit à un gain sensible de transfert de chaleur [16], mais
induit en contrepartie des pertes de charges plus élevées.
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
10 000
Coefficient d’échange (W.m -2 .K -1 )
1 000
100
Canal lisse
ERG 10 ppi
ERG 20 ppi
ERG 40 ppi
Castfoam ® K Cu 14
Castfoam ® S Al 10
Castfoam ® S Al 5
1 000 10 000 100 000
Nombre de Reynolds Re
Les ordres de grandeur de taille correspondant à 10, 20 et 40 ppi sont respectivement 2,5, 1,3 et 0,6 mm.
a
évolution des échanges thermiques
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Gradient de pression (Pa.m -1 )
90 000
80 000
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Castfoam ® S Al 10
Castfoam ® K Cu 14
Castfoam ® S Al 5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Débit massique surfacique (kg.m -2 .s -2 )
À puissance de pompage égales, les échangeurs en mousses
métalliques présentent une résistance thermique 2 à 3 fois moindre
que celle d’un échangeur commercial classique.
Par rapport aux tubes lisses, un tube rempli de mousse métallique
présente des performances de transfert sensiblement plus
élevées (jusqu’à 10 fois).
b
évolution des pertes de charge
Figure 14 – Évolution des échanges thermiques et des pertes de charge sur des mousses métalliques (source CTIF)
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Les brins de mousse perpendiculaires au flux du fluide créent
des ruptures, des mélanges et participent aux procédés de transport
de la chaleur. Les effets d’une perturbation sont plus importants
dans le sens transversal que dans le sens longitudinal. Côté
fluide, changer la conductivité du fluide n’a que peu d’impact sur
les résultats de la conductivité effective globale. La dispersion
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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MOUSSES MÉTALLIQUES
Masse : 210 g
50 mm
Masse : 268 g
50 mm
Masse : 414 g
50 mm
Rth : 1,2 K.W -1 Rth : 1,3 K.W -1 Rth : 1,4 K.W -1
Radiateur à alvéoles
Radiateur extrudé en U
Radiateur extrudé courbe
Figure 15 – Exemple d’évolution de la résistance thermique (Rth) sur un refroidisseur de diode (source : Alveotec étude Piséo CEA Grenoble)
thermique est faible dans le cas d’une circulation d’air, mais augmente
considérablement dans le cas de l’eau.
& Convection naturelle
Le remplissage du vide existant entre les ailettes d’un refroidisseur
d’élément électronique, par une mousse de faible densité, se
traduit par un gain jusqu’à un facteur 2 sur le transfert thermique.
L’étude de la figure 15 fait état d’un gain de 8 à 16 % en résistance
thermique en diminuant sensiblement la masse de
l’échangeur.
100
Al 10 ppi
Al 40 ppi
Transfert massique
10
4.1.3 Modèles et simulation
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De nombreux modèles sont proposés qui étudient les échanges
de chaleur et/ou les pertes de charges en intégrant les effets des
variations thermiques, de la porosité, du régime du fluide... [15].
Les corrélations observées dans la littérature entre perte de
charge et transferts de chaleur, sur des échangeurs en mousses
métalliques, sont généralement classées en trois catégories :
– celles où les corrélations sont indépendantes de la géométrie
de l’échangeur et ne dépendent que de la microstructure de la
mousse ;
– le cas des échangeurs de forme tubulaire en mousse
métallique ;
– le cas des échangeurs à canaux remplis de mousses.
Parmi les modèles proposés [15] pour ces différents cas, certains
ont été implémentés dans des calculateurs et permettent de simuler
et/ou de calculer des échangeurs thermiques sans avoir recours
à des essais sur bancs qui se révèlent souvent longs et
coûteux [20].
4.1.4 Efficacité de la mousse métallique
dans des échangeurs thermiques
Des comparaisons [15] faites sur deux types d’échangeur, de
forme tubulaire et à canaux, permettent d’évaluer l’efficacité réelle
de l’emploi d’une mousse métallique en prenant en considération
le transfert de chaleur au regard de la puissance de pompage
nécessaire pour vaincre les pertes de charge. Les fluides étudiés
sont l’eau froide et un mélange air/CO 2 (à 10 %). Le tableau 4, qui
concerne l’étude d’échangeurs avec un fluide gazeux, récapitule les
principales données publiées.
Nota : Le facteur de performance établi intègre les pertes de charges supplémentaires
et les gains d’échange de chaleur. Il se définit comme le pourcentage du ratio, avec et
sans mousse, de la différence entre le flux de chaleur transmis et la puissance de pompage
nécessaire.
Les résultats de ces tests attestent d’un gain de performance
potentiel important lors de l’utilisation de mousse métallique
dans un échangeur, entre 500 et 1 300 % suivant les modes.
1
1 10 100 1 000
Nombre de Reynolds Re
Figure 16 – Transfert massique en fonction du nombre de Reynolds
pour deux mousses d’aluminium de taille de pores différentes
traversées par un gaz (d’après [21])
4.2 Transfert thermique
4.2.1 Applications
Cette fonction n’est souvent que complémentaire à une fonction
principale apportée par la mousse métallique, comme par exemple,
l’utilisation d’une grande surface spécifique.
Les propriétés sont similaires à celles évoquées ci-avant dans le
domaine des échangeurs thermiques (§ 4.1). Même si la fonction
principale pilote le dimensionnement, l’aspect échange thermique
reste important pour les applications catalytiques où les élévations
de températures sont néfastes. La figure 16 illustre les évolutions
de transfert thermique massique dans des réacteurs équipés de
mousses métalliques de 2 tailles de cellules différentes.
Par rapport aux échangeurs thermiques, certaines applications
utilisent la surface spécifique et la conductivité de la mousse métallique
avec des vitesses de circulation de fluide faibles, voire nulles.
C’est, par exemple, le cas pour l’utilisation des mousses métalliques
dans les réservoirs de carburant ou dans le stockage d’énergie
ou encore l’utilisation de matériau à changement de phase à
l’intérieur d’une mousse conductrice.
4.2.2 Caractéristiques clés
De toutes les caractéristiques de transfert thermique, le rayonnement
est sans doute celle dont les mécanismes sont les plus complexes
et les moins bien connus. En effet, le mélange mousse air ne
peut pas être facilement décrit à partir des propriétés de deux
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Tableau 4 – Gains apportés par l’emploi de mousses métalliques dans un échangeur (d’après [15])
Structure de l’échangeur Tube Canal
Élément Unité Valeurs
Vitesse du gaz (m.s -1 ) 5 10 10 5
Débit du gaz (m 3 .s -1 ) 3,93.10 -4 7,85.10 -4 3,14.10 -4 3,93.10 -4
Nombre de Reynolds du gaz chaud – 2 108 4 216 8 433 1 869,7
f Coefficient de frottement – 0,637 0,429 0,429 4,130
DP/L Perte de charges (Pa.m -1 ) 5 754 15 481 15 481 10 965,7
Pp ̇η = 100 / L
Puissance pompage
(efficacité pompage = 100 %)
(W.m -1 ) 2,26 12,15 48,6 4,31
Conduit +
mousse
Pp ̇η = 100 / L
Puissance pompage
(efficacité pompage = 30 %)
(W.m -1 ) 7,53 40,50 162,00 14,37
Nu Nombre de Nusselt – 700 1 400 2 100 98,2
h Coefficient de transfert de chaleur (W.m -2 .K -1 ) 2 296 4 592 3 444 363,46
q/L Flux/longueur mousse (W.m -1 ) 563 611,37 1014,15 86,94
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Conduit seul
Bilan
N3801–12
f Coefficient de frottement – 0,045 0,038 0,031 0,034
DP/L Perte de charges (Pa.m -1 ) 52,9 178,7 72,9 45,1
Pp ̇η = 100 / L
Pp ̇η = 100 / L
Puissance pompage
(efficacité pompage = 100 %)
Puissance pompage
(efficacité pompage = 30 %)
(W.m -1 ) 0,021 0,14 0,229 0,018
(W.m -1 ) 0,07 0,467 0,763 0,06
Nu Nombre de Nusselt – 9,34 16,27 28,33 3,61
h Coefficient de transfert de chaleur (W.m -2 .K -1 ) 30,6 53,4 46,46 13,36
q/L Flux/longueur mousse (W.m -1 ) 44,28 73,64 127,6 5,67
DP/L (avec mousse) /DP/L (seul) Augmentation de perte de charge – 109 87 212 243
q/L (avec mousse) / q/L (seul) Gain en échange de chaleur – 13 8 8 15
( q − Pp η̇
) avec mousse −
q − Ppη̇
seul/
q Ppη̇
seul
( ) ( − )
Facteur de performance
(efficacité pompage = 100 %)
Facteur de performance
(efficacité pompage = 30 %)
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% 1 167 715 658 1 362
% 1 156 680 572 1 194
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MOUSSES MÉTALLIQUES
éléments air et alliage qui le constituent. Il est donc caractérisé
comme non béerien, car n’obéissant pas aux règles classiques établies
pour les mélanges, des recherches [22] sont actuellement en
cours sur ce sujet.
Ashby [1] propose une relation approchée qui détermine la
conductivité thermique l d’une mousse en fonction de sa densité
relative r/rs et de la conductivité ls du matériau constitutif de la
mousse :
q
λ ≈ λs ×( ρ/ ρs
) où q = 165 , à18
, (6)
Par ailleurs, la chaleur latente, la température de fusion, la chaleur
spécifique et le coefficient de dilatation thermique volumique
sont considérés comme identiques à ceux du solide qui constitue
la mousse.
Le tableau 5 récapitule les différentes valeurs clés issues de la
littérature pour diverses mousses métalliques.
Nota : La méthode de fabrication de la mousse, par les imperfections qu’elle crée dans
les brins, peut impacter fortement certains de ces paramètres et notamment la conductivité.
5. Isolation phonique
et vibratoire
Dans les domaines d’isolation phonique et vibratoire, ce sont
généralement les mousses à cellules non communicantes qui présentent
les caractéristiques les plus intéressantes.
5.1 Phonique
5.1.1 Coefficient d’absorption
Le coefficient d’absorption de son indique la quantité d’énergie
sonore absorbée par le matériau. Un matériau ayant un coefficient
d’absorption de 0,9 absorbe 90 % du son, ce qui correspond à un
changement du niveau sonore de 10 dB. Les mousses à structure
fermée présentent (figure 17) les meilleures caractéristiques en ce
domaine.
Absorption phonique
Alporas
Alporas compressé 10 %
Cymat d = 0,25
Cymat d = 0,14
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000
Fréquence (Hz)
Figure 17 – Variation du coefficient d’absorption phonique en
fonction de la fréquence sur des mousses d’aluminium à structure
fermée
Tableau 5 – Valeurs thermiques clés pour différentes mousses métalliques (d’après [1])
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Fabricant Produit Matériau Densité relative
Conductivité
thermique l
(en W.m -1 .K -1 )
Chaleur
spécifique Cp
(en J.kg -1 .K -1 )
Coefficient de
dilatation thermique
volumique
(en 10 -6 K)
Alporas – Alu 0,07 - 0,2 3,5 - 4,5 830 - 870 21 - 23
Cymat – Alu + SiC 0,03 - 0,2 0,3 - 10 830 - 870 19 - 21
Alulight – Alu 0,1 - 0,35 3 - 3,5 910 - 920 19 - 23
ERG Duocel‚ Alu 0,05 - 0,1 6 - 11 850 - 950 22 - 24
CTIF Castfoam‚ S Alu 0,3 - 0,37 17 - 35 897 –
Exxentis – Alu 0,4 - 0,5 30 - 50 – –
Foamtech – Alu + SiC 0,07 - 0,15 0,27 – –
Fraunhofer Foaminal‚ Alu 0,15 - 0,37 – – –
CTIF Castfoam‚ K Cu 0,15 24 385 –
SELEE Corporation Porvair Cu 0,10 13 - 25 – –
Novamet Incofoam‚ Ni 0,03 - 0,04 0,2 - 0,3 450 - 460 12 - 14
Dunlop Equipment Retimet‚ Ni/Cr 0,05 0,26 – 6,06
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Néanmoins, certaines mousses à structure ouverte, possédant
des cellules de petites tailles et des densités relatives élevées [23]
peuvent également offrir une utilisation potentielle, comme le
montre la figure 18 établie pour des densités relatives de 0,35.
5.1.2 Caractéristiques clés
L’absorption phonique des mousses métalliques est principalement
fonction du matériau constitutif de la mousse, du type de structure
des cellules, de la densité relative, et surtout de la fréquence, ainsi
bien évidement que de l’épaisseur de mousse considérée.
Les figures 17 et 18 situent les possibilités qu’offrent les mousses
d’aluminium. Cependant, pour certaines applications potentielles,
d’autres matériaux sont nécessaires, c’est notamment le cas
pour la conception d’absorbeur de son à l’intérieur des réacteurs
d’avion [24] où la température de sortie des gaz dépasse 600 C.
Les matériaux choisis (tableau 6) sont bien souvent alors des
INCONEL de type NiFe22Cr22Al6.
Le comportement de ces matériaux est en moyenne proche de
celui des mousses d’aluminium et on peut noter que, pour ces
applications, les mousses entrent en compétition avec les membranes
métalliques, les métaux frittés ou les fibres métalliques. Le
comparatif entre ces différents matériaux (figure 19) établit les
mousses métalliques comme compétitives. Pour ces dernières,
l’effet cumulatif du matériau constitutif, de la densité de la mousse
et de la taille de cellule prédomine sur l’effet de l’épaisseur de
mousse mise en œuvre.
Globalement, les résultats de ces mousses métalliques se montrent
intermédiaires entre ceux du métal fritté et ceux des fibres
de métal qu’elles peuvent prétendre concurrencer, dès lors qu’elles
présentent de très petites cellules et des taux de porosité de l’ordre
de 80 %.
5.2 Vibratoire
5.2.1 Rappel des grandeurs utilisées
dans le domaine vibratoire
Beaucoup de symboles existent qui définissent les capacités
d’amortissement vibratoire des matériaux. Le tableau 7 en résume
les principaux. Il est à noter que souvent, dans les publications, les
lettres et symboles employés pour la même grandeur s’avèrent différents
et peuvent donc prêter à confusion.
Pour des amortissements modérés (d<<1), la relation suivante
[27] permet une approche approximative pratique des différents
coefficients :
Q − 1 = tan φ = δ/ Π = Ψ/
2Π (7)
Ψ ouP ≈ 2 δ [ 27]
(8)
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Coefficient d’absorption
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
Cellules 0,5 mm
Cellules 1 mm
Cellules 1 mm
0
200 1 200 2 200 3 200 4 200 5 200 6 200
Fréquence (Hz)
Figure 18 – Variation du coefficient d’absorption phonique en
fonction de la fréquence et de la taille des cellules sur des mousses
d’aluminium à structure ouverte (d’après [23])
Tableau6–Caractéristiques principales des moussesetautresmatériaux concurrents (d’après [24])
Repère Fournisseur Matériau constitutif
Porosité
(en %)
Taille cellules
(en mm)
Taille pore
(en mm)
Épaisseur
(en mm)
Mousse 1
95 1 200 656 21
Alantum
NiFe22Cr22Al6
Mousse 2 90 450 380 11,2
Mousse 3
Métal fritté SF
(Sintered flakes)
Fibre métallique SFF
(Sintered metal Fiber
Felts)
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Mitsubishi
GKN Sinter Metals
Coefficient d’absorption
Haynes Alloy 230
(57Ni-22Cr-14W-2Mo-0,5Mn-
0,4Si-0,3Al-0,10C-0,02La)
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
Mousse 1
Mousse 2
Mousse 3
Métal fritté
Fibre métallique
0
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000
Fréquence (Hz)
Figure 19 – Comparatif des coefficients d’absorption de 3 mousses
de densités différentes avec un métal fritté et des fibres métalliques
compressées (d’après [24])
82 – 121 4,5
Hastelloy X SF-7,5 50 – 115 6
Fe-22Cr-5Al 84 – 38 à 112 18
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MOUSSES MÉTALLIQUES
Tableau7–Récapitulatif des principaux symboles caractérisant l’amortissement des vibrations
par des matériaux
Symbole
Nom
(en anglais)
Définition
Expression
Référence
bibliographique
Y ou P
Capacité d’amortissement
(damping capacity)
Quantité d’énergie relative dissipée
dans un cycle de vibration
DW/W [25]
d
Décrément logarithmique
(logarithmic decrement)
Ratio d’amplitude de vibrations en
amortissement libre
ln A n+1 /A n [A 410]
h
Facteur de perte
(lost factor)
Rapport de l’énergie perdue par cycle sur la valeur
crête de l’énergie potentielle
DE/2PU max [26]
tan f
Facteur de perte
(lost factor)
Tangente de l’angle de déphasage (généralement
noté Ô ou d) entre le signal d’entrée (excitation) et
le signal de sortie
tan f
ou
tan d
[A 410]
Q (quality factor) – 3 fr / Δ f
[27]
Q -1
Facteur de perte
(quality factor)
Caractéristique du frottement intérieur
d’un matériau
Dw/w 0 [A 410]
e mpd
Amplitude critique
(critical amplitude)
Amplitude au-delà de laquelle la déformation
devient micro-plastique
– [25]
D
Énergie spécifique d’absorption
vibratoire
(specific damping energy)
– DW [27]
D = ΔW = Ψ ouP × W [ 27]
(9)
35
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( )( )= × −
( ) [ ]
SDC specific damping capacity Ψ ouP 100 1 e − 2δ 28 (10)
5.2.2 Spécificité des mousses
Dans les matériaux de type mousses utilisés en absorption vibratoire
[25], l’énergie perdue dans le matériau est d’abord élastique
puis viscoplastique.
& Les mesures d’amortissement de vibrations, connues et maîtrisées
pour des matériaux homogènes, deviennent délicates dans le
cas des mousses métalliques du fait de leur hétérogénéité. Des
méthodes spécifiques [29] sont proposées, notamment dans le cas
de mousses d’aluminium, afin d’obtenir des valeurs significatives
et répétables.
En effet, si l’amortissement, exprimé par le facteur de perte h, est
pratiquement indépendant de la fréquence dans les mousses d’aluminium,
en pratique les mesures indiquent de très fortes variations
attribuées aux différences de :
densité dans la direction de l’excitation de l’éprouvette ;
taille et forme des cellules ;
orientation des parois des cellules par rapport à la direction
de l’excitation.
L’emploi de différentes fréquences permet de pallier en partie ces
variations et d’étudier l’ensemble de l’éprouvette. Toutefois, la dispersion
des mesures (figure 20) reste souvent importante.
& Toutes les études montrent que les mousses métalliques présentent
de meilleures capacités d’absorption vibratoire que le matériau
constitutif de base. L’ordre de grandeur du facteur multiplicateur
est généralement annoncé entre 5 et 10.
L’étude vibratoire des mousses métalliques est complexe et montre
que, contrairement à un matériau dense, les mousses ne
Facteur de perte η x 10 4
30
25
20
15
10
5
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Masse volumique (g/cm 3 )
Les barres verticales représentent les dispersions à 2 σ.
Figure 20 – Moyennes de facteur de perte sur mousses d’alliage
Al Si12 (d’après [29])
présentent pas de pic vibratoire thermoélastique unique et bien
défini [30].
Il est également établi que la capacité d’absorption vibratoire
diminue logiquement avec l’augmentation de la densité de la
mousse. En effet, les porosités accentuent l’amortissement vibratoire
du fait des concentrations de contraintes locales et des changements
de modes autour des pores.
La composition du matériau constitutif de la mousse, en devenant
un composite, peut également participer à l’amortissement
vibratoire. C’est le cas, par exemple, du carbure de silicium utilisé
dans la fabrication de certaines mousses d’aluminium ou des particules
de renfort de type fibres de carbone volontairement injectées
dans d’autres mousses d’aluminium [31]. Dans ce dernier cas, le
facteur de perte est multiplié par 1,4 pour les plus fortes amplitudes
avec l’adjonction de 1,7 % de particules.
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Coefficient d'amortissement δ
(multiplié par 10 pour Al)
0,45
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
Aluminium dense (δ x 10)
Alporas 0,4 (porosité 84 %)
Alporas 0,26 (porosité 90 %)
0
10 -5 10 -4 10 -3
Amplitude d'excitation ε
Figure 21 – Courbes d’évolution du coefficient d’amortissement
(d’après [32])
& L’absorption vibratoire est liée aux amplitudes de l’excitation et
l’on distingue généralement (figure 21) une amplitude critique e Cr1
au-delà de laquelle [32] cette absorption cesse d’être constante
pour augmenter rapidement.
Il existe également une seconde valeur critique (e Cr2 ou e mpd ) au-delà
de laquelle la boucle d’hystérésis devient ouverte et où des déformations
micro plastiques apparaissent. Enfin, un phénomène de fatigue
(figure 22) traduit l’instabilité de l’amortissement et induit une diminution
du module d’élasticité apparent de manière plus ou moins
importante en fonction de la porosité et des amplitudes de vibration.
La capacité d’amortissement augmente avec l’amplitude et le
nombre de cycles alors que le module d’Young E apparent
diminue [34].
& Finalement, le comportement de l’amortissement peut se décliner
en trois domaines distincts :
– une zone indépendante de l’amplitude (thermoélastique) ;
– une zone dépendante de l’amplitude avec réversion possible ;
– une zone dépendante de l’amplitude avec des déformations
irréversibles (déformations microplastiques et apparition de
microfissures).
Pour pouvoir réellement comparer des matériaux entre eux et
être à même d’utiliser les valeurs proposées, il est fondamental de
préciser l’amplitude de déformation élastique de la vibration. Ceci
conduit à la définition de la SDC (specific damping capacity)
(§ 5.2.1) comme « la valeur de y pris à une amplitude de
0,1 s 0,2 », où s 0,2 est la limite d’élasticité du matériau.
Les mousses métalliques, dans des conditions normales d’utilisation,
sont en réalité des composites air/métal et leur comportement
vibratoire (figure 23) est différent suivant les valeurs de pression
d’air qu’elles contiennent.
& Enfin, la capacité d’absorption vibratoire est intimement liée àla
température. De ce fait, les études portent généralement sur des
essais sous vide pour ne prendre en compte que le comportement
du matériau mousse métallique. La capacité d’absorption vibratoire
[30] augmente linéairement avec la température et reste intimement
liée à la fréquence de vibration. Une méthode pour augmenter
la capacité d’absorption vibratoire [25] consiste à créer des
défauts (dislocation, fissures..) en compressant la mousse. Une
compression de 50 % sur une mousse Alporas‚ permet, par exemple,
de faire évoluer le facteur Q -1 de 0,0025 à 0,004.
& Les mousses de nickel offrent une spécificité : elles présentent
des phénomènes d’hystérésis magnéto-élastiques spécifiques [34]
qui renforcent les phénomènes mécaniques de friction interne,
classiquement attribués aux dislocations. Cette contribution
magnétique à l’absorption vibratoire peut être augmentée par un
recuit et annulée par la création d’un champ magnétique saturant.
N3801–16
ε Cr1
ε Cr2
Δ E/E (%)
5.2.3 Caractéristiques clés
Une relation de dépendance simple et pratique du décrément
logarithmique d est proposée pour les mousses [32] et constitue
une bonne approche :
avec : P porosité,
D
f
0
20
40
60
80
100
10 2 10 3 10 4 10 5 10 6 10 7
N (nombre de cycles)
ε 0
représente le facteur d’amplitude initial
P 1
δ ≈
D 1−
P f
( )
taille de pore,
fréquence.
(11)
Un classement des mousses [3] basé sur la transmission
d’une vibration au matériau, prend en compte le coefficient d’amortissement
vibratoire (Md = h) rapporté à l’indice de matériau M u .
Cet indice est une fonction du module d’Young E et de la masse
volumique r du matériau constitutif de la mousse qui répond à la
formule :
Mu
= E 13 / / ρ
ε 0
= 0,0013
ε 0
= 0,0010
ε 0
= 0,0008
Figure 22 – Variation du module E en fonction du nombre de cycles
sur mousse Alporas‚ 0,25 (porosité 90 %) (d’après [32])
Facteur de perte Q -1
0,0025
0,002
0,0015
0,001
0,0005
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0
10 -3 10 -2 10 -1 1 10 1 10 2 10 3
Pression (mbar)
Mousse Fraunhofer AlSiMg0,5 ( porosité 79% ), sous 1,85 +/- 0,1 kHz
Figure 23 – Dépendance à la pression, à faible amplitude, du
comportement vibratoire d’une mousse Fraunhofer (d’après [30])
Les valeurs de h annoncées sont comprises entre 0,002 et 0,01
pour les mousses d’aluminium, alors que les valeurs des alliages
d’aluminium se situent entre 10 -4 et2x10 -3 .
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MOUSSES MÉTALLIQUES
Au global, dans le classement des matériaux [27], les mousses
d’aluminium se situeraient (figure 24) d’après les chiffres de décréments
logarithmiques trouvés dans la littérature, dans les valeurs
moyennes de l’indice. Le calcul de l’indice d’amortissement, à partir
du décrément logarithmique, correspond à SDC =100x(1- e - 2d)
dans des conditions de contraintes de 1/10 de la limite d’élasticité
de la mousse.
6. Médical
Le domaine médical utilise essentiellement les mousses métalliques
pour leur analogie de structure avec celle de l’os. De ce fait,
seules les mousses à structure ouverte sont concernées, de plus le
100
Magnésiun pur ( moulé )
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SDC (specific damping capacity)
Alliages manganèse cuivre
Nickel pur
Fer pur
10
Aciers 12% Cr
Poudres métalliques compactés
Poudre d’aluminium frittée
Fontes moulées
1
Aciers inox austénitiques
Laiton de décolletage
Aciers au carbone ( 0,8 % )
Alliages d`aluminium
0,1
Figure 24 – Classement de l’amortissement vibratoire des mousses d’aluminium (d’après [27])
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Valeurs basses Valeurs moyennes Valeurs hautes
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
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matériau constitutif utilisé doit être hautement biocompatible.
Enfin, la mousse métallique utilisée doit présenter des caractéristiques
mécaniques proches de celles de l’os pour que son comportement
soit satisfaisant lors de charges importantes sur l’os réparé.
6.1 Apport des mousses métalliques
Du fait de son emploi fréquent dans le domaine médical, le titane
est le matériau le plus utilisé pour la fabrication de ces mousses.
Les recherches et les publications portent souvent sur les caractéristiques
comparées entre l’os et le titane. En effet, les modules
d’élasticité des deux matériaux sont assez éloignés, celui du titane
est de 110 GPa, alors que celui de l’os n’est que l’ordre de 20 GPa,
et cela peut poser problème, par exemple lors d’une forte sollicitation
sur un os réparé.
Heureusement, le taux de porosité et le mode de fabrication de la
mousse de titane impactent les caractéristiques mécaniques finales,
y compris le module d’élasticité, et il est ainsi possible de se
rapprocher du module d’élasticité de l’os.
Une autre solution consiste à changer de matériau ; des recherches
sur des composites (acier/ aluminium) fabriqués à partir de la
technologie des poudres font état d’un matériau léger adapté à la
fonction, sans préciser toutefois son niveau de biocompatibilité.
Logiquement, les propriétés recherchées pour ces mousses sont
d’une part les caractéristiques mécaniques, par rapport à celles de
l’os, et d’autre part les facteurs permettant de favoriser l’acceptation
de la mousse par l’organisme.
Ces caractéristiques importantes peuvent être prévues
(figure 25), dans le cas de fabrication de mousse par méthode
additive, grâce à des modélisations [33] qui sont ensuite confrontées
aux valeurs réelles.
6.2 Matériaux employés
Les mousses métalliques répondent en termes de biocompatibilité
car certains métaux utilisables pour leur fabrication ont déjà été
testés et validés de ce point de vue. Il s’agit principalement du
titane (déjà cité précédemment) utilisé comme matériau constitutif
des mousses métalliques, pour la fabrication des implants ou des
prothèses. Le tantale est également retenu pour réaliser des structures
poreuses à des fins médicales.
La comparaison entre les mousses de titane (Pliviopore‚) etde
tantale (Trabecular Metal) [34] indique que les deux matériaux
ont un comportement semblable en termes de biocompatibilité.
Par ailleurs, leurs caractéristiques mécaniques respectives restent
proches [35].
E (GPa)
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
Prédiction
Essais
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
Densité apparente
Figure 25 – Évolution du module d’élasticité (d’après [33])
N3801–18
Des publications de recherche font également état de matériaux
bimétalliques (acier aluminium) qui présentent l’intérêt d’avoir un
module d’élasticité particulièrement proche de celui de l’os naturel.
6.3 Cellules
Le choix de la taille et de la forme des cellules de la mousse est
complexe compte tenu des différentes fonctions médicales
recherchées :
bonne intégration dans le squelette,
colonisation cellulaire,
diffusion/rétention des protéines,
formation de capillaires sanguins, revascularisation des tissus
osseux…
Néanmoins, la structure recherchée correspond généralement à
une macroporosité ouverte de 50 % minimum avec des pores interconnectés
de 200 à 1500 mm.
Recours à des solutions numériques
Pour pallier ces besoins en différentes tailles de cellules, des
solutions numériques ont été exploitées. Elles permettent une
maîtrise complète à la fois de la forme externe de l’implant et
de la structure cellulaire interne. Deux voies sont employées
après mesures et conception CAO du modèle à réaliser.
La première consiste à obtenir, par prototypage, un modèle,
généralement en cire ou en résine, qui servira à réaliser un
moule. Une fois le moule obtenu, le modèle est détruit et remplacé
par l’alliage liquide, la fusion s’effectuant sous vide compte
tenu de la spécificité delamétallurgie du titane. Le procédé utilisé
est très proche de la technique de fonderie cire perdue.
La seconde utilise une technologie additive, directement à partir
de poudre de titane fondue par un faisceau laser.
Ces techniques font l’objet de nombreux développements et
brevets [B1] [B4].
Des techniques de fabrication, consistant à développer successivement
deux tailles de cellules, ont également été mises au point.
La surface de la mousse n’est généralement pas laissée brute de
fabrication, mais soumise à des traitements spécifiques souvent
complexes [36] et destinés à accroître la biocompatibilité du matériau.
Les chiffrages de biocompatibilité induisent souvent des expériences
sur les animaux [36] pour permettre de mesurer la croissance
de l’os (figure 26) dans la mousse métallique. Une autre
solution d’étude consiste à pratiquer une culture de cellules [37] et
à étudier leur croissance.
20,0 kV x 1000 10µm
b
20,0 kV x 1000 10µm
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avancement du front de croissance de l’os (en rouge) dans
une mousse de titane (en blanc)
100 µm
a b structure de la mousse (respectivement brute et après traitement)
c
a
c
Figure 26 – Mesures de croissance de l’os dans la mousse métallique
(source : Biomaterials 26 (2005) 6014-6023)
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MOUSSES MÉTALLIQUES
Tableau 8 – Caractéristiques des mousses métalliques utilisées dans le domaine médical
Références
Matériau
Densité
Module d’élasticité
(en GPa)
Limite d’élasticité
en (MPa)
Résistance compression
en (MPa)
Os naturel (compact) 2,4 12 - 20 120 120
Os naturel (spongieux) – 3 – –
Titane (TiAl6V) 4,7 110 275 500
Mousses
Procédé d’obtention
Matériau
Porosité
(en %)
Module d’élasticité
(en GPa)
Limite d’élasticité
(en MPa)
Résistance compression
(en MPa)
Métallurgie poudre Titane 50 - 63 12 - 9 60 240
Support mousse polymère Titane 75 1 – 10
Méthode additive Titane 80 - 93 1 - 3,5 8 - 55 –
– Tantale 75 2,5 - 4 – –
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Chute de tension (mV)
200
Contact (Cu/Cu)
180
Ecocontact ®
160
140
120
100
80
60
40
20
0
0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000
Intensité de courant (A)
Figure 27 – Évolution de la perte de tension au contact Cu/Cu avec
emploi de mousse métallique Ecocontact‚ (source Ecocontact)
6.4 Caractéristiques clés
Le tableau 8 ci-après présente les caractéristiques des mousses
métalliques employées dans le domaine médical pour la fabrication
d’implants avec, en référence, les caractéristiques des matériaux
vivants (os) qu’elles sont amenées à remplacer.
7. Propriétés électriques
7.1 Matériaux employés
Les structures retenues pour leurs propriétés électriques sont des
mousses métalliques à structure ouverte de type éponge.
Leur surface spécifique très importante a largement été
employée, notamment dans le cadre de l’industrialisation des
mousses de nickel utilisées dans les batteries à accumulateurs.
Conductivité relative
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0
0,2
0,4
De par leur grand nombre de points de contact, les mousses présentent
également un intérêt sur la qualité des contacts électriques,
notamment pour les hautes intensités de courant. L’utilisation de
mousse très spécifique, à base d’argent, permet (figure 27) un
gain significatif sur la qualité d’un contact cuivre/cuivre dans le
cas de fortes intensités de courant.
La valeur de conductivité ou, a contrario, de résistivité électrique
d’une mousse est par ailleurs principalement pilotée par deux
facteurs :
la nature du métal qui la compose,
la densité relative de la mousse.
La figure 28 montre que, pour des mousses d’aluminium de
deux structures différentes, l’évolution de la conductivité [3] est corrélée
à la densité relative de la mousse.
0,6
Densité relative
Duocel ( pores ouverts )
Alulight ( pores fermés )
Les points correspondent aux valeurs mesurées, les courbes
aux précisions du modèle établi par Ashby.
Figure 28 – Évolution de la conductivité relative en fonction
de la densité relative de mousses d’aluminium à pores ouverts
ou fermés (d’après [3])
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
7.2 Caractéristiques clés
Les mousses employées sont généralement en nickel, elles présentent
de forts taux de porosités (de l’ordre de 95 %) et ont des
tailles de pores inférieures au millimètre. Compte tenu de l’application,
leurs épaisseurs sont millimétriques et les caractéristiques
(masse, production…) souvent ramenées à l’unité de surface.
Les fournisseurs les plus connus sont Novamet (produit
Incofoam‚) et Recemat (Recemat‚), mais d’autres fabricants proposent
également ce type de produit comme SELEE (produit
Metpore‚), KoreaMetalfoam, etc.
Le tableau 9 récapitule les caractéristiques clés des mousses
de nickel utilisées dans les fabrications de batteries
d’accumulateurs.
8. Support catalytique
8.1 Performances comparées
Dans les comparatifs avec des systèmes classiques, les mousses
métalliques peuvent prétendre améliorer les performances. Par
exemple, le comparatif présenté en figure 30 montre qu’une
mousse d’aluminium permet de réaliser un réacteur plus compact
qu’un nid d’abeille. Il faut une taille de particule de 300 mm àun lit
de billes pour être plus performant que la mousse d’aluminium en
termes de compacité. D’un autre côté, l’examen de courbes de pertes
de charge démontre que cette même mousse présente le meilleur
comportement face à tous les autres supports.
Les mousses métalliques présentent donc de gros avantages par
rapport aux lits de billes en offrant des pertes de charge jusqu’à
200 fois inférieures. Néanmoins, il convient de se méfier des diffusions
possibles du métal constitutif de la mousse dans le catalyseur,
car l’élément diffusé, le fer par exemple [38] [39], peut fortement
polluer le fonctionnement de la réaction de catalyse.
8.2 Caractéristiques clés
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Les mousses concernées par l’application de support catalytique
sont également des mousses métalliques à structure ouverte.
Dans la plupart des cas, les mousses métalliques servent de support
et de conducteur thermique et subissent des revêtements de
surface spécifiques [B 5 ][B 7 ] qui ont pour but de :
créer un support catalytique et augmenter la surface
spécifique,
adapter le matériau de surface aux réactions chimiques
recherchées.
Généralement, une première couche de support catalytique est
déposée (Al 2 O 3 , ZrO 2 , etc.) avant la mise en place de la couche du
catalyseur qui utilise les porosités du support catalytique. Dans ce
type d’application, les essais et recherches portent moins sur la
mousse métallique par elle-même que sur les supports catalytiques,
le catalyseur et la résistance de l’accrochage des couches
sur leurs supports.
Néanmoins, comme pour les échangeurs thermiques, la morphologie
de la mousse métallique impacte directement la circulation
du fluide (pertes de charge et transfert thermique). À porosité et formes
équivalentes, la rugosité de la surface de la mousse et la
forme des brins peuvent significativement influer [3].
Cette rugosité de surface est d’une échelle très inférieure à celle
des pores de la mousse métallique comme l’illustre la figure 29 où,
pour une taille de pore millimétrique, la taille des cristaux du catalyseur
est de l’ordre de 10 mm.
Compte tenu des applications exigeantes en termes de corrosion et
de températures, les matériaux utilisés sont surtout le nickel et les
aciers inoxydables, mais on trouve également du cuivre ou du laiton,
Figure 29 – Images au MEB de cristaux de ZSM-5 (zéolithe Si/Al = 15)
(source : Catalysis Today (2013) 216, 135-141)
Tableau9–Caractéristiquesdesprincipalesmoussesdenickelutilisées
Fabricant Produit Tailles de pore
Recemat
Novamet
N3801–20
Recemat‚
Incofoam‚
Surface spécifique
(en m 2 /m 3 )
Porosité
(en %)
Épaisseur plaques fabriquées
(en mm)
0,35 6 900 95 1,4
0,9 1 600 95 (3-13)
0,45 – 97 1,6
0,8 – 96 2,2
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L (m)
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MOUSSES MÉTALLIQUES
Δ P (KPa)
10 000
1 000
100
10
1
0,1
0,01
Lit de billes 2 mm
Lit de billes 0,3 mm
Nid abeille 400 cpsi
Mousse Alu 40 ppi
Mousse FeCrAl 30 ppi
0,001
0,01
100 150 200 250 300 100 150 200 250 300
Température ( °C )
Température ( °C )
100
10
1
0,1
0,01
Figure 30 – Comparatif, à iso propriétés de catalyse, de différents supports catalytiques (d’après [21])
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Conversion MeOH (%)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Nickel
FeCrAl
Cuivre
Laiton
0
0 2 4 6 8 10
Vitesse spatiale horaire du gaz (1/h)
Figure 31 – Influence de l’alliage constitutif de la mousse sur
l‘efficacité de la réaction (d’après [39])
Conversion de particules (%)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Ratio particules/ couche catalyseur
1 / 2
1 / 5
1 / 6
1 / 8
0
250 300 350 400 450 500 550 600
Température (°C)
Figure 32 – Influence de la température sur le taux de conversion
des particules de carbone issues de la combustion d’un moteur
diesel sur un catalyseur Co, Ba, K/ZrO 2 (d’après [40])
et même parfois des mousses d’aluminium, voire d’argent. En fonction
des réactions, certains métaux peuvent se révéler comme nocifs
par réaction avec les produits traités en freinant la réaction cherchée.
Par exemple, dans le cas de vapeurs de méthanol, le cuivre ou le laiton
(figure 31) sont préférables au nickel ou aux aciers. Cet effet de
nocivité [39] est attribué à la diffusion des atomes métalliques de la
mousse dans le support catalytique et le catalyseur.
Les fonctions de catalyse sont assurées par les couches de catalyseurs
déposées sur les mousses métalliques. Par exemple (figure 32),
il s’agit d’éliminer en continu les particules fines de carbone issues
d’un moteur diesel [40]. La mousse métallique, utilisée comme support,
est une mousse Porvair en acier inoxydable traité, recouverte du
support catalytique ZrO 2 sur lequel est fixé le catalyseur Co, Ba, K.
Le tableau 10 propose une synthèse des principales caractéristiques
de mousses métalliques utilisées dans différents types
d’applications.
9. Design
10 mm
Figure 33 – Variations de rendu sur composite bi-élément aluminium/
laiton (source : CTIF)
Les propriétés d’aspect utilisées pour la fonction de design
dépendent étroitement de la structure de la mousse métallique.
Outre les aspects intrinsèques de la mousse décrits ci-avant, il
est possible, par un usinage adapté, d’obtenir des aspects très différents
en fonction des cellules découvertes lors de l’usinage.
Cymat utilise cette propriété sur ses mousses stochastiques avec
son produit Alusion.
Sur des structures régulières, avec des composites bi-matériaux,
des plans de coupes différents permettent de créer des motifs très
variés à partir d’une même structure de base (figure 33).
Le matériau le plus employé est certainement la mousse d’aluminium
pour des questions de facilité de production, de légèreté et
également de bonne résistance à la corrosion du matériau.
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Tableau10–Caractéristiques principales des mousses utilisées
Matériau mousse
Pore
moyen
(en ppi)
Fournisseur
Porosité
(en %)
Support
catalytique
Couches
Catalyseur
Fonction
Ni 40 – 90 Al 2 O 3 Pt
Acteur de la recombinaison d’hydrogène
dans l’oxygène de l’air créant de la vapeur
d’eau
Ni
FeCrAl (72, 21, 7)
Cu
CuZn (90, 10)
Acier inox
AlSi314
100 – – Al 2 O 3
Zr dopé
Cu/Zn/Al
50 Porvair – ZrO 2 Co, Ba, K
Production d’hydrogène à partir de
méthanol (micro réacteur embarqué pour
véhicules moteur pile combustible H 2 )
Filtrage et combustion des particules de
carbone issues du moteur diesel
FeCrAl 40 Porvair 95 Al 2 O 3 Pt
Oxydation sélective de CO dans
l’hydrogène
Tableau11–Caractéristiquesprincipalesdesmoussesselon[3]
Symbole Caractéristiques Structure ouverte (éponge) Structure fermée (mousse)
E Module d’Young (en GPa) (0,1 - 4) E s (r/r s ) 2 (0,1 - 1,0)E s (0,5 (r/r s ) 2 + 0,3 (r/r s ))
s c Résistance à la compression (en MPa) (0,1 - 1) s cs (r/r s ) 3/2 (0,1 - 1)s cs (0,5 (r/r s ) 2/3 + 0,3 (r/r s ))
G Module de cisaillement (en GPa) ª 3/8 E
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K Module de compressibilité (en GPa) ª 1,1 E
E f Module de flexion (en GPa) ª E
n Coefficient de Poisson 0,32 - 0,34
s t Résistance à la traction (en MPa) ª (1,1 - 1,4) s c
s e Limite d’endurance (en MPa) ª (0,5 - 5) s c
e D Déformation de densification (0,9 - 1) (1 - 1,4 (r/r s ) + 0,4 (r/r s ) 3 )
h Coefficient de perte ª (0,95 - 1,05) h s /(r/r s )
l Conductivité thermique (en W/m.K) (r/r s ) -1,6 < l/l s <(r/r s ) -1,85
–
Température de fusion, chaleur spécifique,
chaleur latente, dilatation thermique.
10. Autres propriétés
Ashby [3] propose une approche intéressante qui permet d’obtenir
un ordre de grandeur des principales caractéristiques physiques
des mousses métalliques. Cette approche est basée sur les propriétés
des métaux constitutifs, sur les densités relatives et sur les
structures des mousses. Le tableau 11 reprend les principales données
de son ouvrage.
Valeurs identiques à celles du solide constitutif
R Résistivité électrique (en 10 -8 W.m) (R/R s ) -1,6 < l/l s <(R/R s ) -1,85
Les indices (s) correspondent aux valeurs du solide plein (alliage de base constitutif de la mousse).
N3801–22
11. Conclusion
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Les propriétés intrinsèques des mousses métalliques, qui appartiennent
à la famille des matériaux cellulaires, sont principalement
fonction de leur morphologie, des matériaux constitutifs, ainsi que
de leur densité relative. Ces propriétés sont souvent étudiées au
regard des fonctions applicatives envisagées et restent fortement
tributaires des procédés utilisés pour leur fabrication.
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MOUSSES MÉTALLIQUES
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Les structures fermées offrent des caractéristiques supérieures
pour les propriétés d’absorption phonique ou d’absorption d’énergie.
En revanche, elles ne peuvent pas, par définition, prétendre
accéder aux domaines des échanges thermiques ou électriques,
voire à celui des implants médicaux où les structures ouvertes
excellent. Plus généralement, les mousses métalliques sont en
compétition, en fonction des propriétés recherchées, avec d’autres
matériaux cellulaires comme les mousses céramiques ou les structures
en nid d’abeille.
Les recherches sur les propriétés de ces produits sont toujours
très actives non seulement sur les mousses métalliques ellesmêmes,
mais aussi sur la nature des surfaces fonctionnelles de
ces mousses, notamment dans les domaines des échanges électriques
et du médical pour l’intégration de ces produits dans le corps
humain.
12. Glossaire – Définitions
anisotrope ; anisotropic
En opposition à un milieu isotrope, dans un milieu anisotrope les
propriétés physiques varient en fonction de la direction suivant
laquelle on observe le milieu.
catalytique ; catalytic
Une application catalytique utilise la catalyse qui est l’action par
laquelle une substance (le catalyseur) modifie la vitesse d’une réaction
chimique, sans apparaître dans le bilan réactionnel.
courbes d’iso-endommagements ; isodamagecurves
Ces courbes regroupent des points qui présentent les mêmes
valeurs d’endommagement, de formation de microfissures ou de
microcavités au sein d’un matériau soumis à une déformation.
énergie cinétique ; kineticenergy
Il s’agit de l’énergie accumulée dans un corps en mouvement.
hystérésis ; hysteresis
L’hystérésis correspond à undécalage, dans l’évolution d’un phénomène
physique par rapport à sa cause. Les propriétés présentées
à un instant donné ne dépendent pas seulement des paramètres
décrivant le système à cet instant, mais aussi de toute son évolution
antérieure.
isostatique ; isostatic
Une structure est qualifiée d’isostatique quand les sollicitations
relatives à une section quelconque peuvent être déterminées à partir
des seules équations de la statique. Dans cette structure, tous les
points présentent la même formule d’équilibre.
module d’Young ; Young’s modulus
Il est également désigné comme module d’élasticité de Young,
module d’élasticité longitudinale ou module de déformation longitudinale.
Il correspond, pour des matériaux élastiques, au rapport
établi dans le sens de la longueur entre la variation de contrainte
et la variation de déformation, lorsque ces matériaux sont soumis
à des efforts de traction ou de compression.
non béerien ; non beerian
Un milieu non béerien est caractérisé par le fait que la loi de Berr
ne s’y applique pas. La loi de Beer-Lambert établit un lien de proportionnalité
entre l’absorption de la lumière dans une solution, la
concentration d’un élément chimique de cette solution et la longueur
parcourue par la lumière.
pores per inch (ppi) ; pores per inch (ppi)
Il s’agit d’une unité de mesure anglo-saxonne de la résolution
d’une structure poreuse, qui correspond au nombre de pores
contenus dans une longueur d’un pouce.
stochastique ; stochastic
Cet état correspond à des phénomènes aléatoires, liés aux probabilités.
Une mousse stochastique présente, dans l’espace, un empilement
aléatoire de ses cellules.
viscoplastique ; viscoplastic
Cet état correspond à celui d’un solide à la fois plastique et visqueux.
Il est caractérisé par le fait que si les contraintes restent
inférieures à un certain seuil, les déformations sont petites.
zéolithe ; zeolite
À la base, il s’agit de silicate naturel de certaines roches volcaniques.
Les zéolithes sont remarquables par la mobilité de leur eau et
de leurs cations et sont, de ce fait, utilisés dans les tamis moléculaires
et les échangeurs d’ions.
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Mousses métalliques
Propriétés
par Yves GAILLARD
Ingénieur École Supérieure de Fonderie (ESFF)
Ingénieur projet, Centre Technique des Industries de la Fonderie (CTIF), Sèvres, France
P
O
U
R
E
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MOUSSES MÉTALLIQUES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
[34] BLANCO (J.F.), SÁNCHEZ-GUIJO (F.M.),
CARRANCIO (S.), MUNTION (S.), GARCÍA-
BRIÑON (J.) et DEL CAÑIZO (M.-C.). –
Titanium and tantalum as mesenchymal
stem cell scaffolds for spinal fusion : an invitro
comparative study. Eur Spine J. 20
(Suppl 3) : 353-60 (2011).
[35] SEVILLA (P.), APARICIO (C.), PLANELL (J.A.)
et GIL (F.J.). – Comparison of the mechanical
properties between tantalumand nickel-titanium
foams implant materials for bone ingrowth
applications. Journal of Alloys and
Compounds 439, 67-73 (2007).
[36] TAKEMOTO (M.), FUJIBAYASHI (S.),
NEO (M.), SUZUKI (J.), KOKUBO (T.) et
NAKAMURA (T.). – Mechanical properties
and osteoconductivity of porous bioactive
titanium. Biomaterials 26, 6014-6023 (2005).
DAIRON (J.). – Mousses métalliques. Structures
et procédés de fabrication. [N 3 800]
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[37] MÜLLER (U.), IMWINKELRIED (T.), HORST
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– Do human osteoblasts grow into open-porous
titanium ? Europeans Cells and Materiels
vol. 11, 8-15 (2006).
[38] SIRIJARUPHANA (A.), GOODWIN Jr. (J.G.),
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Metal foam supported Pt catalysts for the selective
oxidation of CO in hydrogen. Applied
Catalysis A : General 281, 1-9 (2005).
[39] YU (H.), CHEN (H.), PAN (M.), TANG (Y.),
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of the metal foam materials on the performance
of methanol steam micro-reformer
for fuel cells. Applied Catalysis A : General
327, 106-113 (2007).
[40] BANÚS (E.D.), ULLA (M.A.), MIRÓ (E.E.) et
MILT (V.G.). – Co, Ba, K/ZrO 2 coated onto
metallic foam (AISI 314) as a structured catalyst
for soot combustion : Catalytic activity
and stability. AppliedCatalysis A : General
393, 9-16 (2011).
À lire également dans nos bases
GAILLARD (Y.). – Mousses métalliques, Applications
industrielles. [N 3 802] (2015).
[41] BANHART (J.). – Manufacture, characterisation
and application of cellular metals and
metal foams. Progress in Materials
Science 46 pp. 539-632 (2001).
[42] VEALE (P.J.). – Investigation of the behavior
of open cell aluminum foam. Villanova universitym.s.,
university of Massachusetts Amherst
(2010).
[43] DAIRON (J.), GAILLARD (Y.), TISSIER (J.-C.),
BALLOY (D.) et DEGALLAIX2 (G.). – Parts
Containing Open-Celled Metal Foam Manufactured
by the Foundry Route : Processes,
Performances, and Applications. Advanced
Engineering Materials, Special Issue : Cellular
Materials volume 13, issue 11, 1066-1071
(2011).
[44] JO (S.), JIN (J.) et KWON (S.). – The preparation
of a metal foam support of Pt/Al 2 O 3 for
combustion of hydrogen. Catalysis Today
155, 45-50 (2010).
PLUSQUELLEC (J.). – Vibrations. [A 410]
(1991).
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Parution : juin 2015 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200034092 - // charlotte PALMA // 195.25.183.153
[B1] Procédé de fabrication d’un dispositif médical interne,
WO 2007017612 A2.
[B2] Structures denses/poreuses utilisées comme substituts osseux,
WO 2002083188 A2.
[B3] Implant poreux, WO 2007016796 A1.
[B4] Mise en place d’un filetage dans un dispositif médical poreux,
WO 2011002781 A2.
Site référent
http://www.metalfoam.net/
Revendeurs de mousses métalliques :
http://www.goodfellow.com/catalogue/GFCatalogue.php?Language=F
http://www.krreynoldscompany.com/Duocel-Data-Sheet-s/46.htm
http://www.tomo-e.co.jp/e/product/functional/aluminiumfoam.html
http://www.stylepark.com/fr/alcarbon/alporas-ac-nature
Salon : Metfoam a lieu tous les deux ans (années impaires), le lieu change
à chaque salon,
http://metfoam2015.org
Doc. N 3 801 –2
Brevets
Sites Internet
Événements
Copyright © - Techniques de l’Ingénieur - Tous droits réservés
[B5] Method for preparing a catalytic metal foam and use thereof,
US 2895819 A.
[B6] Method for making a cobalt metal foam, EP 2537581 A1.
[B7] High-durability metal foam-supported catalyst for steam carbon
dioxide reforming and method for preparing the same, US 20140138585 A1.
[B8] Porous metal catalysts for oxygen reduction, WO 2010138138 A1.
[B9] Matériaux de mousse métallique pour contact des connexions électriques,
EP 1602153 B1.
Fournisseurs de panneaux sandwich intégrant des mousses métallique :
http://en.metalfoam.de/metalfoam/
http://www.isotechinc.com/foamed-aluminum.htm
http://fr.made-in-china.com/co_chinabeihai/product_group_Aluminum-
Composite-Panel_ugnsusssss_1.html
http://www.chinabeihai.net/
Salon : Cellmat a lieu tous les deux ans (années paires) en Allemagne
http://www.dgm.de/dgm/cellmat/
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Constructeurs — Fournisseurs — Distributeurs (liste non
exhaustive, le site référent contenant une liste
régulièrement mise à jour)
ALANTUM, producteur allemand et coréen de mousses à structure
ouverte de nickel et de fer
http://www.alantum.com/en/special/manufacturing.html
AULIGHT, fabricant autrichien de mousse d’aluminium par technique de
métallurgie des poudres
http://www.ecka-granules.com/de/produkte/alulightr/
ALUSION, division de Cymat fabricant canadien de mousses d’aluminium
sous forme de panneaux destinés à des applications de design
http://www.alusion.com/home.html
ALVEOTEC, fabricant français de mousses d’aluminium et de pièces de
fonderie intégrant des mousses d’aluminium
http://www.alveotec.fr/fr/
CYMAT, fabricant canadien de mousses d’aluminium par moussage
http://www.cymat.com/
DUNLOP EQUIPEMENT, fabricant anglais de mousses métalliques résistant
à haute température
http://www.dunlop-equipment.com/prod_retimet.htm
AMC ETEC (ECOCONTACT), fabricant français de mousses métalliques
multicomposants destinées aux contacts électriques à forte intensité
http://www.amcetec.com/ecocontact
ERG, fabricant américain de mousses à structure ouverte et vendeur de
composants intégrant des mousses métalliques
http://www.ergaerospace.com/
Annuaire
MOUSSES MÉTALLIQUES
EXXENTIS, fabricant suisse de mousse d’aluminium
http://www.exxentis.com/
FOAMTECH, fabricant coréen de mousses d’aluminium à structure fermée
http://www.foamtech.co.kr/eng02/
INTEGRAN, fabricant canadien de mousses de nickel à pores ouverts utilisable
en absorption de choc ou de bruit
http://www.integran.com/products/metal-foams/
MITSHUBSHI MATERIALS, fournisseur japonais de plaques de mousse
d’aluminium à structure ouverte de faible épaisseur
http://www.mmc.co.jp/nfac/hpm/okegawa/OHP/english/products/metalfoam/aluminum.html
RECEMAT, fournisseur hollandais de mousses d’alliages de nickel
http://www.recemat.nl/fra/
SPECTRA-MAT, fournisseur américain de mousses de tungstène et de
molybdène
http://www.spectramat.com/porousRefractoryMetals.html
Laboratoires — Bureaux d’études — Écoles — Centres
de recherche (liste non exhaustive)
Centre technique des industries de la fonderie (CTIF)
http://www.ctif.com/recherche-fonderie-mousses-metalliques/
Fraunhofer institute, Institut allemand développant notamment des mousses
par métallurgie des poudres
http://www.iwu.fraunhofer.de/de/schaumzentrum.html
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