L'amour et le pardon de Dieu - Zacharias Tanee Fomum

Zacharias TANEE FOMUM
L’AMOUR ET LE PARDON
DE DIEU
Éditions du Livre Chrétien
4, rue du Révérand Père Cloarec
92400 Courbevoie France
editionlivrechretien@gmail.com
editionsdulivrechretien.com
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Titre original anglais : « God's Love And Forgiveness »
© Zacharias Tanee Fomum, 1976. Tous droits réservés.
Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la
version Louis Segond NOUVELLE ÉDITION DE GENÈVE 1979
Couverture : Jacques Maré
Édité par :
Éditions du Livre Chrétien
4, rue du Révérand Père Cloarec
92400 Courbevoie France
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Par reconnaissance et en mémoire de mon bien-aimé père
Solomon Fomum Tanee
dans la vie de qui j'ai vu Jésus pour la première fois.
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Chapitre 1
AU COMMENCEMENT
LA CRÉATION PARFAITE DE DIEU
La Bible nous dit que Dieu créa le monde et tout ce qui s'y
trouve: le soleil, la lune, les animaux marins, les animaux
terrestres, etc. Et Dieu vit que tout ce qu'Il avait créé était bon
(Genèse 1 : 25). Puis, « Dieu créa l'homme à son image, Il le créa à
l'image de Dieu, Il créa l'homme et la femme » (Genèse 1 : 27). Après
la création de toute chose, aussi bien de l'homme que de
l'animal, de la terre que de la mer, etc. « Dieu vit tout ce qu'Il avait
fait ; et voici, cela était très bon » (Genèse 1 : 31). Si Dieu, en
regardant une chose, dit qu'elle est bonne, c'est qu'elle doit être
réellement parfaite en tout point de vue. L'homme était donc
parfait à la création. Il n'y avait rien d'imparfait en lui. Il était tel
que, lorsque Dieu le regardait, Son cœur Se réjouissait et Il
pouvait dire à peu près ceci : « Voilà Ma parfaite et merveilleuse
créature. »
L’HOMME À L’IMAGE ET À LA RESSEMBLANCE DE
DIEU
La création de l'homme à l'image et à la ressemblance de
Dieu était un fait spécial pour l'homme. Les autres créatures
n'avaient point part à cette nature. Dieu avait un but particulier
en créant l'homme ainsi. Ce but était premièrement que
l'homme puisse Lui être particulièrement attaché, capable de Le

comprendre, de Lui parler, de se réjouir en Lui et de Le glorifier
à jamais ; et deuxièmement, que l'homme assume la
responsabilité du reste de la création, la contrôlant et la
dirigeant.
Cette relation spéciale entre Dieu et l'homme avait pour but
de plaire à Dieu autant qu'à l'homme. Dieu la voulait et l'homme
en avait besoin. Bien que la voulant, Dieu pouvait S'en passer.
L'homme, au contraire, en avait besoin pour bien fonctionner.
LA COMMUNION ENTRE DIEU ET L’HOMME
En fait, Dieu descendait vers l'homme pour parler avec lui
(Genèse 3 : 8). Probablement pendant ces entretiens, l'homme
(Adam et Ève) avait dû dire à Dieu qu'il L'aimait et qu'il Lui était
reconnaissant de l'avoir créé et de lui avoir donné une si belle
vie et un si beau jardin. Probablement il Lui aurait dit qu'il
voulait L'aimer et Lui obéir en tout temps et en toutes choses.
Ces rencontres spéciales entre Dieu et l'homme avaient dû être
merveilleuses.
Tout était si merveilleux. Chacun avait dû se sentir à l'aise en présence de
l'autre, et quand ils se parlaient, il n'y avait aucune barrière entre eux.
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QUESTIONS
1. Comment Dieu voyait-Il l’homme au commencement ?
2. Comment Dieu voyait-Il le reste de la création au
commencement ?
3. Quelle est la première raison pour laquelle Dieu créa
l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu ?
4. Quel est le genre de relation qui existait entre Dieu et
l’homme au commencement ?
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Chapitre 2
LE PÉCHÉ ET SES CONSÉQUENCES
Pour que la relation entre Dieu et l'homme puisse continuer
sans barrière, Dieu exigeait de l'obéissance. Cette obéissance
devait être manifestée par l'homme en observant les
commandements de Dieu.
L'un des premiers commandements que Dieu donna à
l'homme fut : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu
ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour
où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 : 16-17).
C'était un commandement simple auquel on pouvait obéir.
L'homme n'avait pas besoin de désobéir, puisque Dieu lui avait
donné la liberté de manger du fruit de tous les autres arbres.
Cependant l'homme désobéit, car la Parole de Dieu dit : « La
femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était
précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle
en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en
mangea » (Genèse 3 : 6). Ce fut un acte délibéré. Il n'avait pas été
accompli par ignorance. L'homme savait ce qu'il faisait. Il avait
délibérément décidé qu'il savait mieux que Dieu et qu'il voulait
son indépendance à l'égard de Dieu. Par cet acte, l'homme
pécha ; car pécher, c'est choisir sa propre voie au lieu de la voie
de Dieu ; c'est faire ce qu'on sait ne pas devoir faire, en laissant
non fait ce que l'on sait devoir faire.
LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ D’ADAM

La première conséquence du péché d'Adam fut qu'il ne se
sentit plus à l'aise dans la présence de Dieu. Quand Dieu
descendit pour Sa rencontre habituelle avec lui, Adam fut
introuvable. Dieu appela : « Où es-tu ? » (Genèse 3 : 9), et Adam
répondit : « J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que
je suis nu, et je me suis caché » (Genèse 3 : 10). L'homme avait peur
et il s'était caché. Son péché lui avait apporté peur et
dissimulation. Il ne pouvait plus jouir de la présence de Dieu et
la peur remplissait son cœur.
La deuxième conséquence de son péché fut qu'Adam fut
chassé du jardin (de la présence de Dieu) : « C’est ainsi qu'il chassa
Adam ; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une
épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie » (Genèse 3 :
24).
Étant désormais indigne d'avoir une relation convenable avec
Dieu, Adam fut renvoyé de la présence de Dieu ; et des
chérubins avec des épées furent placés à l'entrée du jardin pour
résister et rendre impossible toute tentative de l'homme de
retourner à Dieu selon ses propres conditions.
La troisième conséquence du péché fut que l'homme mourut.
Dieu avait dit que le jour où il désobéirait, l'homme mourrait.
C'est exactement ce qui arriva le jour où Adam pécha. Il ne
mourut pas physiquement, mais il mourut spirituellement. Il
continua à fonctionner biologiquement, mais il était séparé de
Dieu, et cela, c'est la mort. Il ne pouvait plus s'entretenir avec
Dieu comme avant. Il ne pouvait plus jouir de la présence de
Dieu comme avant ; il ne pouvait plus comprendre le but total
de Dieu pour sa vie, ni accomplir ce but. Il était seulement là :
physiquement vivant mais spirituellement mort parce qu'il
n'était plus en communication avec Dieu.
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TOUS ONT PÉCHÉ
La Bible dit : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa
ressemblance, selon son image... » (Genèse 5 : 3). Les enfants d'Adam
étaient à sa ressemblance et selon son image. Ceci n'était pas
l'image pure et parfaite de Dieu d'après laquelle Adam avait été
créé. C'était plutôt une image de Dieu tordue, courbée, faussée
et ruinée. L'image restait celle de Dieu, mais c'était une image
tristement défigurée, sans ressemblance avec l'originale.
Tous les êtres humains, sont descendants d'Adam et naissent
ayant en eux cette image et cette ressemblance tordue et
déformée de Dieu. Cette image tordue signifie que
naturellement ils seront inclinés en direction du péché. Tout
comme une plante se tourne en direction de la lumière
(phototropisme), l'homme se tourne en direction du péché
(péché-tropisme).
Ce n'est pas premièrement parce qu'un homme est menteur,
ou fornicateur, ou voleur, etc., qu'il est pécheur. Il est pécheur
parce que sa nature, son être tout entier, au plus profond de luimême,
est pécheur. C'est comme s'il y avait une usine de péché
en lui. Même si l'usine ne fabrique pas de péchés parce qu'il n'y
a peut-être pas de matière première, l'usine est quand même là,
très présente dans chaque être humain. L'homme est pécheur
par nature et le fait qu'il pratique le péché est simplement une
preuve de sa nature.
Tous les cœurs sont pécheurs ; il n'y a pas d'exception. La
Bible dit : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur
la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour
UNIQUEMENT vers le mal » (Genèse 6 : 5) ; « Ils se sont
corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n'en est AUCUN
qui fasse le bien. L'Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme,
pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. TOUS
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sont égarés, TOUS sont pervertis ; il n'en est AUCUN qui fasse le bien,
pas même un seul » (Psaume 14 : 1-3) ;
« Nous sommes TOUS comme des impurs, et toute notre justice est
comme un vêtement souillé ; nous sommes TOUS flétris comme une feuille,
et nos crimes nous emportent comme le vent. Il n'y a PERSONNE qui
invoque Ton Nom... » (Esaïe 64 : 5-6) ;
« Le cœur est tortueux par-dessus TOUT, et il est méchant : qui peut le
connaître ? » (Jérémie 17 : 9).
Quelqu'un pourrait demander : « Puisque les passages cidessus
sont tous tirés de l'Ancien Testament, le Nouveau
Testament ne donne-t-il pas une image plus positive de
l'homme ? » Le Nouveau Testament dit : « Il n'y a POINT de
juste, pas même UN SEUL ; NUL n'est intelligent, NUL ne cherche
Dieu ; TOUS sont égarés, TOUS sont pervertis ; il n'en est AUCUN
qui fasse le bien, pas même UN SEUL ; leur gosier est un sépulcre
ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper » (Romains 3 :
10-13).
« TOUS ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :
23).
La Bible insiste sur le fait que tous ont péché. Les mots
« TOUS » et « AUCUN » nous montrent ceux qui sont
concernés : chacun ! Il n'y a pas une seule exception. Un
docteur d'État et un écolier de la Section d'Initiation sont tous
les deux pécheurs ; un professeur d'université et l'homme le plus
ignorant de la brousse sont tous les deux pécheurs ; l'homme le
plus riche et le dernier des mendiants sont tous les deux
pécheurs ; un pasteur ou un prêtre et une prostituée sont tous
les deux pécheurs ; un Noir et un Blanc sont tous les deux
pécheurs. L'homme le plus évolué qui vit au cœur de Paris ou de
New-York et le plus primitif des hommes vivant par exemple
dans les forêts de l'Amazonie en Amérique latine sont tous les
deux pécheurs. L'éducation ou la civilisation ne change pas le
cœur de l'homme. Quant à notre nature pécheresse, l'éducation
procure à l'homme plutôt un moyen de mieux dissimuler le
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péché et prétendre qu'il est inexistant. L'homme éduqué est un
pécheur sophistiqué. Quand un homme primitif vous hait, il
vous le fait savoir par ses propos ou par l'expression de son
visage. Bien au contraire, l'homme éduqué vous sourira même si
son cœur bouillonne de haine. Mais, au fond, les deux cœurs
sont pareils.
LA PRATIQUE DU PÉCHÉ
Si chacun de nous avait au-dedans de lui ou d'elle une usine
de péché qui ne fonctionnait pas et qui de ce fait ne produisait
pas de péché, la situation serait légèrement différente, et nous
serions tentés de nous tromper nous-mêmes et de croire que
cette usine n'existe pas du tout. Le fait pourtant est que l'usine
fonctionne à plein temps, même si la productivité varie d'une
personne à une autre.
Quels sont quelques-uns des produits de cette usine de péché
au-dedans de nous ? Il y en a beaucoup, et on peut les diviser en
deux catégories. Tout d'abord, il y a ce qui peut être caché au
dedans de nous, et que la plupart des gens ne peuvent pas voir.
La racine de tout cela c'est l'indépendance vis-à-vis de Dieu.
Dieu est souvent considéré comme un importun. Nous
pourrions L'inviter à nous rendre un service lorsque nous
sommes malades ou dans le besoin, et peut-être de façon
occasionnelle ou régulière, Lui demander de nous accompagner
à l'église où nous rencontrons nos amis et où nous passons pour
des religieux. Cependant, dans le détail de nos relations avec
l'autre sexe ou dans l'emploi de notre argent ou de notre temps,
il faut que Dieu Se tienne à distance pour ne pas nous gêner.
Ensuite, il y a les péchés commis dans nos pensées ; par
exemple, le fait de regarder les gens avec convoitise. Jésus dit :
« Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un
adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 : 28). Un autre péché
secret, c'est la haine. La plupart des gens détestent une personne
ou une autre, et prennent cela à la légère, mais la Bible dit :
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« Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun
meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3 : 15). Et
ensuite, il y a le péché principal, qui est de manquer d'aimer
Dieu « ... de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute
ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10 : 27b).
Ensuite, il y a les péchés véritablement ouverts. Ceux-là
comprennent «…toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de
malice ; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ;
rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux
au mal, rebelles à leurs parents » (Romains 1 : 29-30); «les débauchés,
les idolâtres, les adultères, les efféminés, les infâmes, les voleurs, les cupides,
les ivrognes, les outrageux, les ravisseurs» (1 Corinthiens 6 : 9-10) ;
«Les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les
magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs...» (Apocalypse 21 : 8).
Les fiançailles rompues, les amitiés rompues, les mariages
rompus, les foyers brisés, les innombrables enfants illégitimes,
les maris infidèles, les épouses infidèles ; la corruption à tous les
niveaux, le népotisme, la paresse au travail, la destruction d'un
bien parce qu'il appartient à l'État ou à une organisation
quelconque, la frustration, le suicide, le meurtre, etc., indiquent
tous le fait que l'humanité est terriblement malade de péché.
Ce sont là juste quelques-uns des péchés que les gens
commettent. Les péchés particuliers varient d'une personne à
une autre. Certains sont de grands menteurs, ou des immoraux,
ou des voleurs, d'autres sont pleins de jalousie, d'autres encore
sont des ivrognes, etc. On n'a pas besoin de commettre tous les
péchés cités pour savoir qu'on est pécheur. Un seul péché suffit
pour révéler la vraie nature de celui qui le commet ; et la Bible
dit : « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul
commandement, devient coupable de tous » (Jacques 2 : 10).
En lisant ce catalogue de péchés et d'attitudes pécheresses, en
réfléchissant à ta vie et en regardant à ton cœur, es-tu d'accord
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avec la Parole de Dieu que toi, en tant qu'individu, tu es pécheur
et es privé de la gloire de Dieu ? Si tu n'as jamais commis même
un seul péché, Dieu est donc un menteur et le reste de ce livre
est inutile pour toi.
LE SALAIRE DU PÉCHÉ
Le péché d'Adam eut pour conséquence sa séparation d'avec
Dieu, qui est la mort. La mort fut le salaire qu'il reçut pour avoir
péché. Il en est de même pour tout le monde : « car le salaire du
péché, c'est la mort » (Romains 6 : 23). Cela signifie que lorsqu'on
pèche, on doit recevoir un salaire, ou un paiement pour son
péché. Si tu es employé par le gouvernement ou quelque autre
organisation, et que tu travailles fidèlement tout le mois, tu auras
raison de t'attendre à un salaire à la fin du mois. Ton employeur
aurait tort s'il ne te payait pas et tu aurais raison de te fâcher
contre lui.
Le salaire du péché est un salaire à deux volets.
Premièrement, c'est la séparation d'avec Dieu. De même
qu'Adam était coupé de Dieu après son péché, l'homme n'a plus
une relation convenable avec Dieu. Il ne connaît pas Dieu
personnellement et se sent très mal à l'aise en Sa présence. Il est
frustré et ne peut pas réaliser son plein potentiel. Pensons à tous
les hommes ruinés par l'alcool, la désobéissance et l'égoïsme.
Pensons à toutes les filles mises à la porte des écoles parce
qu’elles sont enceintes, à ceux qui souffrent de maladies
vénériennes, aux foyers ruinés par les disputes, etc. Voilà les
premiers acomptes du salaire que le péché procure au pécheur.
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Adam et Dieu furent séparés par un grand gouffre quand Adam pécha. Le
péché de l'homme le sépare de Dieu.
Deuxièmement, le salaire que procure le péché est le
jugement et le châtiment. La séparation commencée durera
toute cette vie et continuera dans toute la vie à venir. Tous ceux
qui sont à l'aise dans leur péché et leur séparation d'avec Dieu
maintenant, ne le seront plus dans la vie à venir, car tout
homme sera jugé, et quelques-uns condamnés : « Il est réservé aux
hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux
9 : 27).
En vue du jour du jugement, Dieu est en train d'enregistrer
tous les actes de chacun. Tous les péchés que tu commets en
pensées, en paroles ou en actions sont fidèlement enregistrés en
face de ton nom dans le registre céleste comme si c'était un film.
Ce film de tes péchés sera projeté sur un écran au jour du
jugement, pour être vu par toi et par tout le monde. Les choses
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commises dans les ténèbres seront alors montrées ouvertement.
Rien n'est omis dans l'enregistrement quotidien de tes actions et
rien ne manquera d'être projeté pour que toi et tout le monde le
voyiez. La condamnation signifie que les pécheurs seront
chassés de la présence de Dieu pour l'enfer éternel. La Bible dit :
« Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de
Dieu? Ne vous y trompez pas ; ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les
adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les
ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de
Dieu » (1 Corinthiens 6 : 9-10).
« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les
débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera
dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde
mort » (Apocalypse 21 : 8).
Le jour du jugement sera le jour de rétribution.
Jésus-Christ sera le souverain Juge. « Le Père ne juge personne,
mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5 : 22). Les paroles de
condamnation de Jésus aux pécheurs non repentants seront :
« Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé
pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 : 41). Ces paroles de
jugement entreront immédiatement en vigueur, car la Bible dit :
« Et ceux-ci iront au châtiment éternel » (Matthieu 25 : 46).
L'enfer est une réalité qui prendra effet après le jugement
final, pas maintenant. Ceux qui choisissent d'y aller en
prouveront la réalité par une expérience personnelle
inchangeable. L'enfer est décrit onze fois par Jésus dans les
évangiles, et Il était sérieux quand Il disait que ce serait « un feu
éternel » (Matthieu 25 : 41), le « châtiment éternel » (Matthieu
25 : 46), « les ténèbres du dehors » (Matthieu 8 : 12). L'apôtre
Paul dit que ce sera : « une ruine éternelle » (2 Thessaloniciens
1 : 9) ; et l'apôtre Jean dit que ce sera un « étang ardent de feu et
de soufre » (Apocalypse 19 : 20).
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Tout cela signifie que tu es, que tu le croies ou non, séparé de
Dieu et en route pour l'enfer, à moins que tu n'aies entrepris ou
que tu n'entreprennes maintenant les démarches nécessaires
pour remédier à la situation. L'enfer est le salaire pour ton péché
et Dieu S'assurera fidèlement qu'aucune personne qui a péché
n'aille sans salaire. Cela n'est que juste. Dieu doit punir le péché,
autrement Il agirait contrairement à Sa nature.
LES TENTATIVES HUMAINES D’ATTEINDRE DIEU
La réalité de la séparation de l'homme d'avec Dieu, et de la
damnation de ceux qui sont en enfer, a toujours poussé
l'homme à essayer de faire quelque chose pour y remédier. Le
problème est que l'abîme qui sépare l'homme de Dieu a été créé
par Dieu, de sorte que les efforts humains pour le combler sont
voués à l'échec. Examinons quelques-unes de ces tentatives
humaines faites pour combler cet abîme.
Quelques-uns croient que tout ce qu'on a à faire c'est d'être
bon ; d'essayer de maintenir auprès de Dieu un solde créditeur
dans lequel le bien dépasse le mal. Dans ma jeunesse, moimême
je pensais ainsi. Il va de soi que cela n'est pas satisfaisant,
car Dieu considère la justice humaine comme un vêtement
souillé (Esaïe 64 : 5). D'ailleurs, il considère Sa loi comme un
tout, et « quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul
commandement, devient coupable de tous » (Jacques 2 : 10). Par
conséquent, celui qui commet un péché et celui qui commet un
million de péchés sont tous les deux coupables aux yeux de
Dieu. Tous ceux qui croient aux bonnes œuvres sont perdus,
quel que soit l'effort déployé pour être bon.
Ce qui se passe lors d'un recrutement de soldats illustre
clairement ce qui précède. Supposons que la loi de notre pays
exige que seuls les hommes mesurant au moins 1,80 m soient
recrutés dans l'armée. Si un homme se présente pour le
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recrutement et que la toise de l'officier n'indique qu'une taille de
0,90 m, il sera refusé. Évidemment, il en sera de même pour
ceux qui mesureront 1,20 m ou 1,50 m. Mais qu'en est-il de celui
qui mesure 1,76 m ? Sera-t-il accepté parce qu'il a presque
atteint la taille requise ? Non. Lui aussi sera disqualifié. Il a
presque rempli les exigences requises, mais pas tout à fait. Lui
aussi, sera refusé.
Quoiqu’ils soient de tailles différentes, ils sont néanmoins tous refusés,
parce qu'aucun d'eux n'a la taille requise
D'autres croient que tout ce qui est requis est une forme de
religion ; ils en créent donc une, ou bien s'attachent à une qui a
été créée par l'homme il y a plusieurs siècles. Ils pourront
accomplir les lois de cette religion érigée par l'homme, mais
l'abîme qui les sépare de Dieu n'en est pas moins grand.
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D'autres encore disent qu'il suffit d'appartenir à une église,
d'être baptisé, confirmé, et de participer à la vie de l'église. Ces
choses ne sont pas mauvaises en elles-mêmes. Seulement, le
problème est qu'elles ne sont pas le bon remède pour la maladie
appelée « péché ». Si l'on baptise un pécheur non repentant,
qu'est-ce que l'on produit ? Un pécheur-baptisé ! Si plus tard le
pécheur-baptisé est confirmé, le produit en est un pécheurbaptisé-confirmé,
doublement prêt pour l'enfer, parce que les
rites chrétiens extérieurs ont été effectués, mais que la personne
reste fondamentalement toujours la même. L'abîme subsiste.
Ces personnes pourraient peut-être faire des prières à Dieu
comme à travers le trou d'une serrure ; elles pourraient Lui
glisser quelque argent sous la porte ; mais elles restent séparées
de Lui, et leurs offrandes sont refusées, car Dieu ne peut pas
accepter les offrandes d'un homme qui n'est lui-même pas
accepté.
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Toutes les tentatives de l’homme pour construire un pont au-dessus de
l'abîme sont vaines. Tous ces efforts envoient leurs auteurs dans les
ténèbres de l'enfer

QUESTIONS
1. Que devait faire l’homme pour que sa relation avec Dieu
puisse continuer sans barrière ?
2. Cite un commandement que Dieu donna à l’homme au
commencement.
3. Combien d’arbres y avait-il dans le jardin ?
4. De quel arbre Adam et Ève ne devaient-ils pas manger ?
5. Avaient-ils obéi ?
6. Qu’est-ce que le péché ? As-tu jamais péché ?
7. Cite trois situations dans ta vie où tu as choisi ta propre
voie au lieu de celle de Dieu.
8. Quels étaient les résultats du péché d’Adam ? (3)
9. Comment est-ce que le péché d’Adam affecte toute la race
humaine ? Appuie ta réponse par un verset biblique.
10. En lisant ce catalogue de péchés et d’attitudes pécheresses,
quels péchés et attitudes pécheresses vois-tu dans ton
cœur ? Dans ta vie ?
11. Quel est le salaire que procure le péché ?
a. Maintenant ?
b. Dans l’éternité ?
12. Quelles sont quelques-unes des conséquences immédiates
du péché que tu as déjà expérimentées dans ta propre vie ?
13. Quelles sont certaines des tentatives humaines d’atteindre
Dieu ?
14. Le baptême et la confirmation effectués par certains
systèmes religieux peuvent-ils sauver la personne ?
15. Mémorise Romains 3 : 23
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Chapitre 3
L’AMOUR DE DIEU
L’AMOUR DE DIEU POUR LE PÉCHEUR
Quoique la justice de Dieu exige qu'Il punisse le pécheur
éternellement, Son amour pour le pécheur L'a toujours poussé à
chercher le pécheur pour le ramener à Lui. La Bible, du début à
la fin, proclame cet amour. Les premières paroles que Dieu
adressât à Adam et à Ève après la chute dans le péché furent :
« Où es-tu ? » (Genèse 3 : 9). Ces paroles, Dieu les prononça, non
parce qu'Il ne savait pas où ils étaient, mais parce qu'Il voulait
les ramener à Lui. Il est un Dieu qui cherche ! Quand ils Lui
confessèrent leur nudité, Il leur fit des vêtements en peau de
bête (Genèse 3 : 21). À travers tout l'Ancien Testament, par les
prophètes l'un après l'autre, Dieu cherchait à Se révéler à
l'homme, à attirer l'homme à Lui et à lui pardonner. Il continue
à supporter l'attitude rebelle de l'homme envers Ses invitations à
revenir et à recevoir Son pardon. Il a toujours été vrai que « Le
Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme
quelques-uns le croient ; mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas
qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2
Pierre 3 : 9). « Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que Je désire,
ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il
vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriezvous
? » (Ézéchiel 33 : 11).

L’AMOUR DE DIEU RÉVÉLÉ EN CHRIST
Personne ne peut vraiment aimer et cependant ne pas donner
quelque chose à l'objet de son amour. L'amour de Dieu pour le
pécheur n'en est pas resté à un sentiment agréable. Il a été mis
en pratique. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils
unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la
vie éternelle » (Jean 3 : 16). « Mais Dieu prouve Son amour envers nous,
en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour
nous » (Romains 5 : 8). « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous
en ce que Dieu a envoyé Son Fils unique dans le monde, afin que nous
vivions par Lui » (1 Jean 4 : 9). Dieu a donné Christ pour mourir
pour nous. Il a donné ce qu'Il avait de meilleur. Cela a dû Lui
faire très mal de donner Son Fils unique, mais l'amour n'épargne
pas ce qu'il a de meilleur.
JÉSUS CHRIST ET SA MISSION
La Bible nous dit que Jésus-Christ est le Fils de Dieu (Galates
2 : 20). Il est un avec le Père (Jean 10 : 30). Dieu lui-même L'a
nommé « Mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon
affection » (Matthieu 17 : 5). Avant de venir sur la terre, Jésus
avait toujours vécu dans la présence immédiate de Dieu, et toute
la gloire et l'honneur des cieux étaient Siens (Jean 17 : 5). Il a été
envoyé par le Père dans le monde. « Car Dieu a tant aimé le monde
qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse
point... » (Jean 3 : 16). Il est né miraculeusement dans une famille
humaine, et Il a grandi comme n'importe quel autre enfant. À
trente ans, Il a commencé l'œuvre de Sa vie : allant partout,
prêchant la Bonne Nouvelle et guérissant toutes sortes de
maladies. Sa mission était de détruire les œuvres de Satan ; car la
Bible dit : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la
chair, Il y a également participé Lui-même, afin que, par la mort, Il rende
impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le
diable » (Hébreux 2 : 14) ; « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les
2

œuvres du diable » (1 Jean 3 : 8). Jésus Lui-même a dit qu'Il avait
été envoyé « pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; pour guérir
ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux
aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour
publier une année de grâce du Seigneur » (Luc 4 : 18-19).
Jésus S'engagea à traiter le problème du péché, le problème
de la barrière entre l'homme et Dieu. Ce fut le centre, le but
essentiel de Sa mission : « C’est une parole certaine et entièrement digne
d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les
pécheurs » (1 Timothée 1 : 15). Jésus Lui-même dit : « Car le Fils de
l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19 : 10) ;
« Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Marc 2 : 17).
Jésus Se consacra tout entier à la tâche de ramener le pécheur
dans une relation harmonieuse avec Dieu, telle que celle d'Adam
avant son péché, afin que, tel qu'Adam avant la chute, il puisse y
avoir une communion parfaite entre l'homme et Dieu.
La mission de Christ était de S'assurer que la relation brisée entre
l'homme et Dieu est ramenée à ce qu'elle était avant que le péché
n'apparût.
3

LA MANIÈRE DONT JÉSUS S’Y PRIT
Jésus a accompli Sa puissante œuvre de salut des pécheurs, en
mourant sur la croix. Cela était absolument nécessaire, car :
« sans effusion de sang il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9 : 22). Et
Jésus dit : « Ceci est mon sang... qui est répandu pour beaucoup, pour le
pardon des péchés » (Matthieu 26 : 28). Il ne fut pas forcé de
mourir. Sa mort fut plutôt un choix personnel, car bien avant
son arrestation, Il dit : « ...Je donne ma vie, afin de la reprendre.
Personne ne me l'ôte, mais Je la donne de moi-même... » (Jean 10 :
17-18).
Il mourut à la croix où chaque pécheur aurait dû mourir. Il
goûta l'enfer sur la croix, car de la croix Il S’écria : « Mon Dieu,
mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ? » (Marc 15 : 34). L'enfer
sera cet endroit où ceux qui sont perdus éternellement crieront :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
pendant des milliards et des milliards d'années, mais ne
recevront aucune réponse. Dieu chargea Jésus de tous les
péchés présents, passés et futurs de chaque membre de la race
humaine, et c'est ainsi qu'Il condamna le péché une fois pour
toutes. Sa mort fut réelle. Ce n'était pas un subterfuge. La réalité
en fut attestée par les soldats romains qui avaient beaucoup
d'expérience en la matière : « S’étant approchés de Jésus, et Le voyant
déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats Lui
perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau » (Jean
19 : 33-34). Après cela, il fut enseveli.
La mort de Christ pour le péché et pour le pécheur est
suffisant pour la libération du pécheur et pour le pardon de son
péché. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache,
répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la
chair, combien plus le sang de Christ,... purifiera-t-il votre conscience des
œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9 :
13-14).
4

La mort du Christ à la croix ne fut pas seulement suffisante ;
elle fut finale. Elle ne peut pas être répétée et ne sera jamais
répétée. « Nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-
Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10). « Il ne reste plus de
sacrifice pour les péchés » (Hébreux 10 : 26). Jésus lui-même dit :
« J’ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire » (Jean 17 : 4). Et à la
croix Il déclara : « Tout est accompli » (Jean 19 : 30). Le voile qui
séparait le lieu très saint du reste du temple se déchira de haut
en bas pour prouver que la barrière était complètement enlevée,
et pour toujours.
POURQUOI JÉSUS LE FIT : PAR AMOUR
Quoique l'homme fût perdu et eût besoin d'être sauvé, et
quoique le Père veuille son salut, cela n'obligeait Jésus en rien.
Tout ce qu'Il fit fut motivé par l'amour. Comme le Père aima le
monde jusqu'à donner Son Fils unique pour le sauver, de même
Jésus-Christ le Fils aima le monde au point de Se donner Luimême
pour le sauver.
Dans tout Son enseignement, Ses miracles, Sa vie, Jésus fut
l'amour incarné. Il aima les moins aimables, toucha les plus
souillés, et Se fit des amis dans le rebut de la société. Pensons à
la femme samaritaine au puits, qui avait été rejetée par cinq
maris et en était à son sixième au moment où elle rencontra
Jésus-Christ. Chacun de ces hommes la considéra comme une
chose qu'on pouvait utiliser et qui, après usage, pouvait être
jetée. Mais Jésus vit en elle une personne, l'aima d'un amour
immense qui pardonna son péché, et lui donna un nouveau
départ et un avenir radieux. Pensons à la femme prise en
flagrant délit d'adultère. Ses voisins la condamnaient et voulaient
qu'elle mourût, mais Jésus la regarda, l'aima, et la sauva de la
mort par lapidation. Son amour pour elle fut si puissant qu'il la
transforma, elle une adultère, en Marie de Magdala la sainte.
Pensons à Zachée le percepteur d'impôts, méprisé et haï par
5

tous pour ses méchantes voies ; cependant Jésus l'aima et lui
rendit une visite personnelle, qui conduisit à sa repentance et à
sa conversion. Il n'y a aucun pécheur que Jésus n'aime d'une
manière toute personnelle. Permettez-moi d'illustrer cela par
une expérience personnelle.
Le 24 décembre 1970, alors que j'étais en cycle de doctorat à
l'Université de Makéréré à Kampala, je me demandais quelle
serait la meilleure façon de passer la veille de Noël. Je décidai
plus tard de passer la journée dans la prière, et demandai au
Seigneur Jésus de m'envoyer vers des gens qui avaient besoin de
connaître le vrai sens de Noël. À dix-neuf heures, ce soir-là, je
commençai, dans l'une des rues de Kampala, à parler à qui
voulait m'écouter, de l'amour de Jésus. À vingt-trois heures,
pendant que je rentrais à la cité universitaire, je m'arrêtai chez
Laban Jumba qui avait promis de prier pour moi, pour lui
raconter comment tout cela s'était passé. Après une petite
causerie avec lui, je rentrais à la hâte, car il se faisait déjà tard.
Un gardien de nuit m'arrêta et me demanda mon identité. Je lui
dis qui j'étais et ce que je faisais. Puis je lui demandai s'il pouvait
me laisser lui parler du Seigneur Jésus. Après avoir obtenu sa
permission, je lui parlai brièvement du besoin de l'homme et de
l'amour de Dieu tel que révélé dans la vie, la mort et la
résurrection de Jésus-Christ. Je lui expliquai ensuite son besoin
de se repentir devant Dieu et d'un engagement personnel de sa
vie et de son tout à Christ en vue du pardon et de la
restauration. Quand il entendit cela, le gardien de nuit, que
j'appellerai M. X, me demanda : « Jésus peut-il recevoir un
misérable pécheur comme moi ? » Puis il se mit à me raconter la
triste histoire de sa vie. Voici ce qu'il dit :
« J'étais policier, mais quand je m'aperçus que les soldats
gagnaient plus d'argent et avaient bien plus d'avantages que les
policiers, je démissionnai de la police et devins soldat. Après un
certain temps je me suis mis à penser que le meilleur moyen de
vite m'enrichir était de devenir homme d'affaires. Je
démissionnai donc de l'armée et montai une affaire. Quand mes
6

affaires marchaient bien, plusieurs femmes entrèrent dans ma
vie, et chaque nouvelle femme emporta plus d'argent que la
précédente. Finalement, je fis faillite et mon affaire s'écroula.
« Sans-le-sou », je décidai de me faire embaucher comme
gardien de nuit. »
Puis, il me regarda les larmes aux yeux et me demanda de
nouveau : « Jésus peut-il recevoir un misérable pécheur comme
moi ? » À ce moment je vis d'une manière toute nouvelle la
gloire du Christ dont l'amour est si grand qu'Il accepte et reçoit
toutes sortes de pécheurs repentants, quel que soit le degré de
leur péché. Avec joie je lui dis que Jésus ne demandait pas mieux
que de le recevoir sur-le-champ, s'il était prêt à se repentir et à se
tourner vers Lui. Et nous baissâmes la tête pour prier. M. X
confessa ses péchés à Dieu, demanda pardon et pria Jésus
d'entrer dans sa vie comme son Sauveur et son Seigneur. En se
relevant de sa prière il était un homme nouveau, ses péchés
étaient annulés et effacés, et sa réconciliation avec Dieu
effectuée - tout cela par la grâce de Dieu et non par son propre
mérite. « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les
œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8-9). Je suis
resté en relation avec lui et j'ai eu la joie de le voir croître dans sa
Vie Nouvelle en Christ.
Jésus est tout amour. Tout ce qu'Il a fait et tout ce qu'Il fait
pour le pécheur est motivé par ce grand amour.
UN CHRIST RESSUSCITÉ : LE SCEAU DE DIEU SUR
L’ŒUVRE DE LA CROIX
Un aspect important de la mort de Jésus sur la croix est la
valeur que Dieu lui donne. La valeur de la mort à la croix
dépend de ce que Dieu y a vu et y voit. Si Dieu pensait qu'elle
était un échec, alors elle était un échec. Si, au contraire, Dieu
7

pensait qu'elle était un grand succès, alors elle était réellement
un succès. Dieu en était-Il satisfait ? Oui, Il en était satisfait ! Il
manifesta Sa satisfaction en ressuscitant Jésus-Christ des morts
le troisième jour. « Dieu l'a ressuscité... » (Actes 2 : 24) ; « Dieu, qui
a ressuscité le Seigneur » (1 Corinthiens 6 : 14) ; « Dieu, qui l'a
ressuscité des morts » (Colossiens 2 : 12). Et il y a une tombe vide
(Jean 20 : 1-4) pour en témoigner.
La résurrection de Jésus d'entre les morts par Dieu fut Son
sceau d'approbation sur l'œuvre de Christ à la croix. C'était
comme si Dieu voulait dire à Christ : « Je suis complètement
satisfait de ton travail à la croix en faveur des pécheurs. Je
l'approuve. Quiconque viendra à Moi sur la base de ce que tu as
accompli sera accepté. Ressuscite d'entre les morts et viens
t'asseoir à Ma droite dans Ma gloire comme tu le faisais avant
que tu n'ailles dans le monde. » Ce sceau d'approbation mis par
Dieu est irrévocable.
LES BIENFAITS DE LA MORT ET DE LA
RÉSURRECTION DE CHRIST
La mort de Jésus-Christ sur la croix a accompli un nombre
de choses pour le pécheur. Nous allons en considérer juste
quelques-unes.
La justification
La justification, c'est le fait de rendre innocent un coupable
devant un juge. Notre péché nous avait rendus coupables devant
Dieu, mais par Sa mort à la croix, Jésus-Christ nous donne la
possibilité de nous tenir devant Dieu comme si nous n'avions
jamais péché. « ... maintenant... nous sommes justifiés par son
sang » (Romains 5 : 9). Par la justification, il est donné aux
pécheurs la possibilité d'être en paix avec Dieu, car : « Étant donc
8

justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-
Christ » (Romains 5 : 1).
Un jeune homme commit une très grave offense contre la loi
de son pays. On l'amena devant le juge ; il fut jugé et déclaré
coupable. Il fut condamné à la peine de mort par pendaison !
Au moment où il allait s'approcher du lieu d'exécution, l'unique
fils du juge s'avança et offrit de se mettre à la place du jeune
homme. Il fut dépouillé et pendu à la place du jeune homme. Le
fils du juge subit la peine et le jeune homme fut justifié. On lui
demanda de se retirer comme s'il n'avait jamais commis
l'offense. Il était justifié parce qu'un autre avait subi la
condamnation à sa place.
Jésus-Christ fit une chose semblable. Nous aussi, comme le
jeune homme, avions commis un très grave péché. Dieu, le juste
juge, nous avait jugé coupables et nous avait condamnés à
passer l'éternité en enfer. Dans Son amour pour nous, Jésus prit
notre place et fut pendu à la croix où nous aurions dû être
pendus. De cette façon, l'exigence de Dieu selon laquelle le
péché doit être puni a été satisfaite ; et maintenant, Il nous
déclare libres comme des gens qui n'auraient jamais péché. Voilà
la méthode de Dieu pour libérer les hommes pécheurs. C'est un
moyen très coûteux, mais Jésus a payé le prix pour nous. « Et
l'Éternel a fait retomber sur Lui l'iniquité de nous tous » (Esaïe 53 :
6b). « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les
injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3 : 18). « Celui qui n'a
point connu le péché, Il L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous
devenions en Lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 : 21).
La rédemption
La rédemption, c'est la libération, grâce au paiement d'une
rançon, d'une personne qui est tenue captive. Le péché fait du
pécheur un prisonnier, et il a une peine à subir. En payant la
rançon par Sa mort à la croix, Jésus a délivré le pécheur de la
9

peine et de la puissance du péché. « Christ nous a rachetés de la
malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous... » (Galates 3 :
13). Jésus-Christ, qui « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous
racheter de toute iniquité... » (Tite 2 : 14). « Ils sont gratuitement justifiés
par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-
Christ » (Romains 3 : 24). « En Lui nous avons la rédemption par Son
sang, le pardon des péchés, selon la richesse de Sa grâce » (Éphésiens 1 :
7).
Imagine un marché d'esclaves. Il y a des maîtres avec leurs
esclaves enchaînés. Ces esclaves vont être vendus dans quelque
pays lointain. Ils sont enchaînés et ne peuvent se libérer.
Soudain, un homme important arrive au marché, paie le prix de
chaque esclave, ôte leurs chaînes et les marques laissées par les
chaînes, et les déclare libres. Que c'est merveilleux ! C'est
exactement ce que fit Jésus. Nous étions esclaves de Satan et
emprisonnés par lui, et nous devions partager avec lui sa
demeure, l'enfer. À la croix, Jésus paya le prix de notre libération
et maintenant, Il nous déclare libres. L'esclave libéré a besoin
d'une nouvelle demeure. Jésus y a également pourvu par Sa
mort sur la croix. Il nous a d'abord enlevés du royaume de notre
ancien maître, Satan, puis Il nous a placés dans un royaume
entièrement nouveau, qui est le Sien. « (Dieu) nous a délivrés de la
puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils
bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des
péchés » (Colossiens 1 : 13-14).
On raconte l'histoire d'un jeune homme qui tomba dans un
trou. Beaucoup de gens passèrent par là et pour leur sécurité, se
tinrent à une bonne distance du trou. De là, ils se mirent à
sympathiser avec lui. Quelques-uns lui firent des suggestions sur
la manière par laquelle il pourrait sortir du trou. L'un d'eux lui
dit : « Crois qu'il y a un Dieu unique et tu seras hors du trou. »
L'homme dans le trou répondit qu'il n'avait jamais douté du fait
qu'il y avait un seul Dieu. Et il ajouta qu'il y croyait fermement.
Pourtant cela ne le sortit pas du trou. Un autre lui dit que tout
10

ce qu'il lui fallait pour sortir du trou c'était de jeûner souvent et
de prier plusieurs fois par jour. Il essaya de prier, et, puisqu'il n'y
avait rien à manger dans le trou, jeûner ne lui posa pas de
problème. Mais cela ne le sortit pas du trou non plus. Le
troisième lui suggéra que ce dont il avait besoin était d'aller au
culte d'une église d'une certaine dénomination et de payer toutes
ses cotisations, et tout irait pour le mieux. Il répondit qu'en
réalité il était membre de cette église même, et qu'il s'acquittait
de toutes ses redevances fidèlement, mais que, comme il était au
fond du trou, il lui fallait d'abord en sortir pour pouvoir
participer aux cultes et mettre à jour ses cotisations. Le suivant
lui demanda : « Es-tu sûr que tu es baptisé et confirmé ? Cela est
de la plus grande importance si tu veux sortir du trou. » Il
répondit qu'il était bien baptisé et confirmé, qu'il s'appelait Jean,
et qu'avant de tomber dans le trou il prenait régulièrement la
Sainte Cène. Tout frustré, il ajouta : « Mais tout cela n'a pas l'air
de pouvoir me faire sortir de ce trou. » Enfin arriva quelqu'un à
l'allure noble. Il s'approcha du trou et vit la triste condition de
l'homme déchu. Il ôta ses beaux vêtements et mit des haillons,
puis il entra dans le trou et en sortit le misérable. En le
secourant, il se blessa et son sang coula. Hors du trou, il lui ôta
ses vêtements sales et le revêtit de ses propres vêtements
magnifiques en disant : « Je peux m'en procurer d'autres. »
Jésus fit exactement cela. Nous étions tous tombés dans le
« trou du péché. » Toutes les tentatives humaines,
philosophiques et religieuses pour nous en sortir avaient échoué.
Voyant notre impuissance, Jésus entra tout à fait dans notre
situation. Il se dépouilla Lui-même de toute Sa gloire céleste et
revêtit notre humanité pour pouvoir nous sortir de notre misère
pécheresse et nous revêtir de Sa gloire.
Le besoin d'une expérience personnelle du Seigneur Jésus en
tant que Sauveur personnel ressort d'autre part du témoignage
suivant, celui d'une jeune dame. Elle dit :
11

« J'étais née dans une famille religieuse, d'un père qui était
pasteur. Enfant, je fus baptisée ; adolescente, je fus confirmée.
Je fréquentais fidèlement l'école du dimanche et je n'avais rien
contre Dieu ou contre Jésus-Christ. J'aimais même Dieu d'une
certaine façon, bien que ne le connaissant pas. Durant mes
années d'études au lycée, j'étais un membre actif du
« Mouvement Chrétien des Étudiants » et maintenais un
standard élevé de moralité. Après mes études, je devins membre
régulier de l'église et fis même partie de la chorale et du groupe
de jeunes, qui m'élut dans son comité. Ce groupe avait plusieurs
activités dont les visites aux malades dans les hôpitaux, et aux
prisonniers ; j'y prenais activement part. Aller à l'église était
devenu pour moi un tel acte de dévotion que si, pour une raison
ou une autre, je ne pouvais participer à un culte, j'en étais
malade. Même après avoir dansé toute une nuit, jusqu'aux
petites heures du dimanche matin, je m'arrangeais toujours à
aller à l'église, qu'importe si parfois je devais sommeiller pendant
la plus grande partie du culte. Engagée et zélée dans les choses
chrétiennes comme je l'étais, mais ne sachant pas qu'il y avait
quelque chose de plus dans la vie chrétienne, je me prenais pour
une très bonne chrétienne. Quelques-uns de mes amis pensaient
même que j'exagérais dans mon zèle religieux. Cet état de choses
dura jusqu'au moment où je quittai mon pays pour étudier à
l'étranger. Là-bas, je me joignis, comme d'habitude, à l'Union
Chrétienne. Cependant, je m'étonnais de ce que les chrétiens de
cette union parlaient et agissaient comme si Jésus était tout pour
eux. Ils prétendaient même Le connaître personnellement.
J'aurais certainement rejeté leurs prétentions comme étant
présomptueuses si leur vie ne m'avait montré qu'ils avaient
quelque chose de positif que je ne possédais pas, et qu'ils
attribuaient à l'œuvre de Jésus dans leurs vies. Petit à petit, on
me montra la nécessité d'une relation personnelle avec Jésus-
Christ. Je me repentis alors de tous les péchés commis contre
Dieu et contre les hommes, dont je pouvais me rappeler. Puis, je
consacrai mon cœur et ma vie à Jésus-Christ et Le priai de venir
vivre en moi. Il vint effectivement dans mon cœur et dans ma
12

vie, et dès lors, ma vie et mes activités chrétiennes prirent une
tout autre dimension. Elles sortaient maintenant d'un
débordement de ma vie nouvelle en Jésus-Christ. Il y a neuf ans
que j'ai fait cette expérience d'un Christ me donnant la vie et je
continue à me réjouir en Lui, mon Sauveur et Seigneur. »
La réconciliation
La réconciliation est le fait de rétablir la paix entre des
ennemis. À cause de notre péché, nous étions des ennemis de
Dieu, mais la mort de Jésus à la croix a guéri cette inimitié. La
Bible dit : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps
marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste ;
quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve
Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs,
Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 6-8) ; « Car si, lorsque nous
étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son
Fils... » (Romains 5 : 10) ; « Car Dieu était en Christ, réconciliant le
monde avec Lui-même... » (2 Corinthiens 5 : 19) ; « Mais maintenant,
en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le
sang de Christ » (Éphésiens 2 : 13) ; « Car par Lui les uns et les autres
nous avons accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2 :
18).
13

L'abîme entre l'homme et Dieu est comblé par la croix
L’adoption
L'esclave libéré n'a pas seulement besoin d'une nouvelle
demeure. Il a besoin d'un nouveau statut. La mort de Jésus-
Christ à la croix y a aussi pourvu. Ce processus est appelé
l'adoption. C'est le processus par lequel on confère les pleins
droits d'enfant et de fils à quelqu'un qui n'est pas fils par
naissance. « ... lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des
principes élémentaires du monde ; mais, lorsque les temps ont été accomplis,
Dieu a envoyé Son Fils..., afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi,
afin que nous recevions l'adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a
envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba !
Père ! » (Galates 4 : 3-6). « Et vous n'avez point reçu un esprit de
servitude..., mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous
crions : Abba ! Père ! L'Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit
14

que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous
sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de
Christ » (Romains 8 : 15-17).
Par la mort de Christ à la croix, la possibilité de devenir
enfant de Dieu est ouverte à tout le monde en général, et à toi
en particulier. Tu peux vraiment devenir un enfant de Dieu et
jouir de tous les droits de fils, même jusqu'à partager le trône de
Dieu avec Christ, le Fils unique de Dieu. « Mais à tous ceux qui l'ont
reçue, à ceux qui croient en son nom, elle (la lumière du monde, Jésus) a
donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 : 12).
15

QUESTIONS
1. Quelle est la volonté de Dieu pour chaque pécheur ?
2. Comment Dieu a-t-Il manifesté Son amour pour le
pécheur ?
3. Donne deux raisons pour lesquelles Jésus est venu dans le
monde. Utilise des versets bibliques dans ta réponse. a /
b /
4. Comment Jésus a-t-Il accompli Son œuvre de salut des
pécheurs ?
5. Christ était-Il forcé de mourir ?
6. Connais-tu une personne particulière pour qui Christ est
mort sur la croix ?
7. Donne un verset biblique qui dit que le sacrifice de Christ
sur la croix était final et que dès lors aucun autre sacrifice
n’est plus nécessaire.
8. Puisque Jésus n’était pas forcé de mourir qu’est-ce qui L’a
poussé à mourir sur la croix pour le salut des pécheurs ?
9. Y a-t-il une personne qui a tellement péché que Jésus ne
voudrait pas la recevoir ?
10. Qu’est-ce que Dieu a fait pour montrer qu’Il était satisfait
par l’œuvre de Christ sur la croix ?
11. Dis en tes propres mots ce qu’est la justification.
12. Comment sommes-nous justifiés ?
13. Qu’est-ce que la rédemption ? Qu’est-ce que Christ fait
pour racheter le pécheur ?
14. Regarde encore l’histoire du jeune homme qui était tombé
dans un trou. Cinq personnes avaient essayé de l’aider à en
sortir. Laquelle de ces personnes représente Jésus ?
Explique.
16

15. Qu’est-ce que la réconciliation ? Pourquoi as-tu besoin en
tant que pécheur d’être réconcilié à Dieu ?
16. Qu’est-ce que l’adoption ? Est-il possible à un pécheur de
devenir enfant de Dieu ? Comment ?
17. Mémorise Jean 3 : 16 et Esaïe 53 : 6
17

Chapitre 4
DIEU TE PARDONNE
CE QUE TU DOIS FAIRE
En Christ, Dieu a fait tout ce qui est nécessaire pour que le
pécheur puisse être pardonné. La seule chose qui reste, c'est la
réponse du pécheur. Cela est très important, car le pardon de
Dieu, basé sur la mort et la résurrection de Christ, n'est effectif
que pour ceux qui y répondent. Tu dois y répondre,
premièrement, parce que tu ne veux pas prendre à la légère tout
ce que Jésus a fait pour toi. Tu veux être reconnaissant.
Deuxièmement, parce que tu as besoin de pardon pour tous les
péchés que tu as commis, et que tu veux que la peine de tes
péchés te soit remise. Troisièmement, parce que tu as besoin de
Christ pour mener la vie que Dieu veut de toi.
Il y a certaines choses que tu dois faire pour être pardonné :
ADMETS que tu es un pécheur. Dis à Dieu que tu as
personnellement péché par tes actes, par tes paroles et par tes
pensées. Dis-Lui tous les péchés que tu sais avoir commis
contre Lui et contre qui que ce soit. Sois spécifique : si tu as
volé, dis-Lui ce que tu as volé et de qui tu l'as volé ; si tu as été
immoral, dis-Lui avec qui tu as commis l’immoralité ; si tu as
menti, dis-Lui tous les mensonges dont tu te souviens. Prends
tout ton temps pour cela, même si cela dure des heures.
N'omets pas un seul péché dont tu te souviens, n'essaie pas d'en
cacher quelques-uns, car : « Celui qui cache ses transgressions ne
prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient

miséricorde » (Proverbes 28 : 13). Dis à Dieu que tu regrettes tes
péchés, et demande-Lui de te pardonner. « La tristesse selon Dieu
produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la
tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7 : 10).
Si tu regrettes sincèrement tes péchés, tu prendras la décision
de les abandonner, de cesser de pécher. « Que le méchant abandonne
sa voie, et l'homme d'iniquité ses pensées ; qu'il retourne à l'Éternel, qui
aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne Se lasse pas de pardonner » (Esaïe
55 : 7). Tu auras peut-être à rendre ce que tu as volé, ou tout au
moins à confesser aux gens en question que tu as dérobé leurs
effets. Tu auras à régler certains des désordres causés par ta vie
passée. Cela coûtera cher et pourrait te faire paraître très petit
aux yeux de certains, mais, fais-le quand-même. Jésus te donnera
une nouvelle réputation et, après tout, ce qui est le plus
important, c'est l'opinion de Dieu à ton sujet et non celle des
hommes.
CROIS que Christ est mort pour toi. Cela veut dire que, de
tout ton cœur, de toute ta pensée, tu crois que Jésus-Christ est
réellement mort à la croix pour le monde entier, et pour TOI en
tant qu'individu. En croyant cela, tu déclares que tous les efforts
pour aller au ciel en faisant de bonnes œuvres et en gardant les
commandements sont vains, « Car personne ne sera justifié devant
Lui par les œuvres de la loi... » (Romains 3 : 20). En croyant que
Christ est mort pour toi, tu déclares aussi qu'Il est le Seul qui
peut pardonner les péchés et te restaurer dans une relation
correcte avec Dieu, et que toute autre personne ou système qui
prétend en faire autant est complètement dans l'erreur et
terriblement faux. « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le
ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous
devions être sauvés » (Actes 4 : 12) ; « Car il y a un seul Dieu, et aussi
un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est
donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2 : 5-6a). Jésus
Lui-même dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au
Père que par moi » (Jean 14 : 6). Enfin, en croyant que Jésus est
2

mort pour toi, tu es dans l'obligation de vivre pour Lui. La Bible
dit : « Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour
eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2
Corinthiens 5 : 15). Cela signifie que tu es prêt à t'abandonner à
Lui complètement, ne retenant rien, parce que Lui non plus n'a
rien retenu, mais S'est donné entièrement pour toi sur la croix.
Pense à cela sérieusement et évalues-en le prix.
VIENS À LUI et fais de Lui ton Sauveur et Maître. Il est mort
pour toi, puis Il est ressuscité. Accepte Sa mort et Sa
résurrection maintenant. Reçois-Le ! « Mais à tous ceux qui l'ont
reçue..., elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 : 12).
Jésus-Christ dit : « Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si
quelqu'un entend Ma voix et ouvre la porte, J'entrerai chez
lui... » (Apocalypse 3 : 20). Il frappe à ta porte. Tout ce que tu lis
dans ce livre est Son message pour toi. Il désire te voir ouvrir la
porte de ton cœur et de ta vie pour Le recevoir. Il est en train de
frapper maintenant même.
C’EST LE MOMENT D’AGIR
Ne remets pas à plus tard ta décision de Le recevoir. Agis
maintenant. C'est urgent. « Voici maintenant le temps favorable, voici
maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6 : 2). « Aujourd’hui, si
vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs... » (Hébreux 3 : 15).
L'invitation est urgente. Jésus attend et dit : « Venez à moi..., et je
vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). Ne remets pas ta
décision au soir ou au lendemain. Il y a un certain nombre de
raisons qui prouvent que remettre sa décision à plus tard n'est
pas sage. La première raison est que Dieu a dit
« AUJOURD’HUI. » Si tu dis « demain, » soit tu es en train de dire
que Dieu Se trompe, soit tu agis en insensé. La deuxième raison,
est que Dieu pourrait t'abandonner. Dieu abandonne ceux qui
connaissent la vérité mais ne veulent pas la suivre (Romains 1 :
3

18-20), et Il endurcit le cœur de ceux qui les premiers
endurcissent leur cœur envers Lui. La troisième, c'est que la
mort pourrait te surprendre. Tu n'es ni trop jeune ni trop vieux
pour mourir. La mort peut te surprendre. Es-tu prêt à
rencontrer Dieu tel que tu es ? Reporter ta décision, c'est Le
rejeter. Agis donc maintenant !
RECEVOIR CHRIST
Tu peux Le recevoir en lui disant tout simplement en prière
de venir dans ton cœur et dans ta vie. Je te suggère de dire la
prière ci-dessous pour inviter Jésus dans ta vie maintenant. Fais
la prière suivante, et Jésus viendra dans ton cœur :
« Seigneur Jésus, Moi (M., Mlle, Mme, Dr, Ré, El Hadj...), j'ai
personnellement péché contre Toi dans mes pensées, mes
paroles et mes actes. Il n'y a rien que je puisse faire de moimême
pour ôter mon péché. Je mérite d'aller en enfer. Mais Tu
es mort pour qu'un pécheur désemparé comme moi puisse être
pardonné. Je m'abandonne complètement à Toi sans rien
retenir. Enlève tous mes péchés et viens demeurer dans mon
cœur par Ton Esprit Saint comme mon propre Sauveur et
Seigneur, et fais de ma vie ce que Tu veux. Je Te suivrai à
n'importe quel prix. Merci d'exaucer ma prière et de venir dans
mon cœur. Amen. »
Si tu as fait sincèrement cette prière, ou ta propre prière,
Jésus est tout de suite venu demeurer dans ton cœur par Son
Saint-Esprit ; les choses suivantes, et bien d'autres, se réaliseront
immédiatement dans ta vie.
4

QUESTIONS
1. Puisque Christ est mort sur la croix pour tous les
pécheurs, tous les pécheurs sont-ils donc
automatiquement pardonnés, sauvés ?
2. Explique simplement les quatre choses qu’un pécheur doit
faire pour être pardonné.
3. Veux-tu être pardonné ?
4. As-tu décidé de mettre fin au péché dans ta vie ?
5. As-tu fait ce qu’il faut faire pour obtenir le pardon de
Dieu ?
6. Donne une raison très importante pour laquelle tu ne dois
pas remettre à plus tard ta décision de recevoir le pardon
de Dieu, une raison pour laquelle tu dois recevoir Christ
aujourd’hui.
7. Comment est-ce qu’un pécheur peut recevoir Christ ? Astu
personnellement reçu Christ ?
8. Mémorise Jean 1 : 12.
5

Chapitre 5
PARCE QUE TU AS ÉTÉ
PARDONNÉ
Maintenant Dieu t'a pardonné. Il a complètement ôté tes
péchés. Il dit : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour
nous les pardonner, et pour nous purifier de TOUTE iniquité » (1 Jean
1 : 9). C'est précisément ce qu'Il a fait pour toi qui viens de Le
recevoir. Il n'a pas seulement pardonné. Il a oublié ! Quel Dieu
merveilleux ! Il dit : « Et Je ne me souviendrai PLUS de leurs péchés ni
de leurs iniquités » (Hébreux 10 : 17), et encore : « Tu jetteras au
fond de la mer TOUS leurs péchés » (Michée 7 : 19) ; Il n'y a
plus de condamnation pour toi (Romains 8 : 1). Ton registre de
péchés est annulé sur-le-champ et le film de ta vie
définitivement détruit. Tu es maintenant l'objet de l'amour
spécial et de la faveur de Dieu. Ne t'appuie pas sur tes
sentiments, mais sur les promesses de Dieu qui ne peut pas
mentir. « Dieu n'est point un homme pour mentir » (Nombres 23 : 19).
Si dans l'avenir tu commets un péché quelconque, va
immédiatement à ton Sauveur qui vit en toi et demande-Lui
pardon. Tu es maintenant Son enfant. Il ne Se fatiguera jamais
de te pardonner. Mais ne pèche pas exprès.
LA VIE ÉTERNELLE
Parce que tu es pardonné, tu as la vie éternelle. Elle a en effet
commencé pour toi et continuera au ciel. L'apôtre Jean écrit à ce
sujet et dit : « Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie
éternelle, et que cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ;

celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses,
afin que vous SACHIEZ que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez
au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 : 11-13).
Jésus aussi a dit : « Mes brebis entendent Ma voix ; Je les connais, et
elles Me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de Ma main » (Jean 10 : 27-28).
« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu,
c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 : 23).
UNE SÉCURITÉ ÉTERNELLE
Parce que tu es pardonné, tu ne perdras pas ton salut. Le
pardon de Dieu n'est pas pour quelques secondes, jours ou
années. Il dure à toujours. Tu es né par la nouvelle naissance
dans la famille de Dieu, et tu n'en seras pas rejeté. Dieu
protégera la vie qu'Il t'a donnée, et la fera croître et fleurir ; et Il
la gardera sauve. Jésus dit : « Mes brebis entendent ma voix ; Je les
connais, et elles Me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne
périront jamais, et PERSONNE ne les ravira de Ma main. Mon Père,
qui Me les a données, est plus grand que tous ; et PERSONNE ne peut
les ravir de la main de Mon Père. Moi et le Père nous sommes un » (Jean
10 : 27-30). Tu as donc une triple sécurité : le Saint-Esprit en toi,
la main de Jésus autour de toi, et la main de Dieu le Père autour
de celle de Jésus. Quelle sécurité ! Continue à écouter Sa voix,
continue à Le suivre, et la vie éternelle est garantie pour toi.
N'abuse pas de cette garantie en retournant dans tes voies
pécheresses. Tu es devenu une nouvelle créature en Christ. Que
ta manière de vivre le reflète.
Récemment, j'ai acheté une voiture. Le jeune homme qui
m'accompagnait au bureau d'immatriculation me demanda de
falsifier le prix auquel je l'avais achetée pour pouvoir payer
moins de frais d'immatriculation. Je lui répondis que pareil acte
était mauvais. Il répondit que je ne tromperais personne, excepté
le gouvernement, mais que tout le monde trompait le
2

gouvernement quand cela pouvait se faire sans risques.
Finalement je lui dis que même si tout le monde agissait ainsi,
cela n'en faisait pas un acte juste, et que moi, je n'allais pas
suivre ce chemin. Alors il me dit : « Vous êtes le plus grand
imbécile que j'aie rencontré dans ce pays, un sot qui veut jeter
l'argent par la fenêtre. » C'est là un aspect du fait d'être une
nouvelle créature en Christ avec une éternelle sécurité, à savoir,
être honnête en tout temps, même si cela signifie que nous
serons appelés « Les plus grands imbéciles ». Sois prêt à être un
« insensé » pour Christ. Ses « insensés » sont merveilleux. « Car
la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus
forte que les hommes » (1 Corinthiens 1 : 25).
UNE CITOYENNETÉ ÉTERNELLE
Parce que tu es pardonné, tu as été transféré du royaume de
Satan dans le Royaume de Christ (Colossiens 1 : 14). Tu es
maintenant un citoyen des cieux (Hébreux 13 : 14). Tu te
demandes peut-être comment une personne aussi indigne que
toi peut recevoir un plein droit de cité dans le ciel. Tu peux
penser ne pas le mériter. Tu as raison de constater ton indignité
et de penser que tu ne le mérites pas ; cependant, ton état actuel
en tant que pécheur pardonné fait de toi un citoyen du ciel. Je
vais l'illustrer par une histoire vraie.
Il y a bien des années, durant l'ère coloniale, quand tout
Blanc était un dignitaire, un important match de football, devait
se dérouler à Kampala. Toutes les personnalités y étaient
invitées. Un missionnaire, considéré comme un dignitaire Blanc,
reçut un billet spécial pour ce match. Mais étant très occupé, il
donna son billet à un de ses maîtres d'école primaire pour qu'il y
aille à sa place. Quand le maître arriva au stade, au vu de sa
modeste apparence, on lui demanda de s'en aller. Quand il
insista, disant qu'il avait un billet, on lui demanda de se rendre à
la tribune populaire où se tenaient ceux qui avaient les billets les
3

moins chers. Pendant qu'il se dirigeait vers cette tribune, il
rencontra un autre policier qui ne regarda pas ses habits mais
son billet. Réalisant que c'était un billet spécial il lui dit : « Votre
place est là-bas sur cette tribune confortable. Votre billet
l'indique. » Ainsi, cet homme d'apparence modeste se rendit à
cette tribune. Et quand il présenta son billet au policier de
service, on lui demanda de gravir les gradins, jusqu'au haut de la
tribune, où il se trouva placé à côté du fameux roi de Bouganda
et du Gouverneur de l'Ouganda. De par lui-même, il ne méritait
rien, mais grâce au billet qu'il reçut, sans l'avoir mérité, il put
occuper une place du plus grand honneur.
Au moment où tu reçois Jésus-Christ comme ton Sauveur
personnel, quoique tu ne mérites rien par toi-même, Dieu te
confère une grandeur spirituelle. Il te donne gratuitement la
citoyenneté céleste, fait de toi Son ambassadeur sur terre avec
un statut diplomatique particulier avec des tâches spéciales, et à
la mort te donne un billet pour tous les banquets du ciel. Tous
ces honneurs sont tiens à cause de ta relation spéciale avec
Jésus-Christ.
DIS-LE AUX AUTRES
Jésus disait à ceux qu'Il guérissait d'aller chez eux et de
raconter à d'autres ce que Dieu leur avait fait : « Va dans ta
maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et
comment il a eu pitié de toi » (Marc 5 : 19). On Lui obéissait, car
dans un cas, il nous est dit que l'homme guéri « ...s'en alla, et se
mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous
furent dans l'étonnement » (Marc 5 : 20). Toi aussi, tu as été guéri de
la maladie du péché et pardonné par Dieu. Puisque tu es
maintenant pardonné, va et raconte-le à d'autres, aux membres
de ta famille, à tes amis, à tout le monde. COMMENCE
AUJOURD'HUI. Quelques-uns se moqueront de toi, d'autres te
persécuteront, mais toi, continue. Après tout, ils ont fait autant à
4

ton Sauveur ; et ce qu'ils ont fait au Maître, ils le feront au
serviteur. Qu'ils constatent par ta manière de parler et d'agir que
ce que tu dis est vrai.
PRIE CHAQUE JOUR
Parce que tu es maintenant pardonné, parce que tu es devenu
un enfant de Dieu, tu peux parler directement à Dieu. Il est
maintenant ton Père. Il n'y a plus de barrière entre toi et Lui.
Mets à part un moment de la journée spécialement pour Lui
parler, Lui disant combien tu L'aimes, et combien tu Lui es
reconnaissant de t'avoir sauvé. Demande-Lui tout ce dont tu as
besoin et fais-Lui connaître les besoins de ta famille, de tes amis
et de tes ennemis. Sois très libre avec Lui et dis-Lui tout et
n'importe quoi. Il dit : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, ce que vous
demanderez au Père, Il vous le donnera en Mon nom » (Jean 16 : 23).
Parfois, garde simplement le silence devant Lui et Il parlera à
ton cœur. Tu peux aussi Lui parler n'importe où et n'importe
quand : dans le bus, au champ, au lit, le matin, à midi, à minuit...
Il ne se fatiguera jamais de t'écouter. Il aime quand tu Lui parles.
Cela Lui plaît.
LIS LA BIBLE CHAQUE JOUR
La Bible, c'est la Parole que Dieu t'adresse. Parce que tu es
pardonné, lis-la dans un esprit de prière chaque jour. Mets
également un temps à part pour cela, peut-être juste avant ou
juste après ton moment spécial de prière. Commence par
l'Évangile selon Saint Jean, et lis-le du début à la fin. Avance
aussi vite que possible et lis le Nouveau Testament deux fois
dans les six mois qui suivent. Prends un carnet et note ce que
Dieu te dit et les versets bibliques que tu as appris par cœur. La
Bible te gardera de pécher, mais le péché, de son côté, voudra
5

t'empêcher de lire la Bible. Ne cède pas à Satan, mais résiste-lui
et il fuira loin de toi (Jacques 4 : 7-8).
ENFIN
Enfin, persévère avec le Seigneur à n'importe quel prix.
Même si tu es persécuté, n'abandonne pas. Souviens-toi qu'« il
vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en
Lui, mais encore de souffrir pour Lui » (Philippiens 1 : 29). Cette
souffrance sera récompensée. Jésus prépare pour toi une
merveilleuse place dans les cieux, et, comme récompense pour
ta fidélité, tu seras assis avec Lui sur le trône.
6

QUESTIONS
1. Tes péchés sont-ils pardonnés ? Appuie ta réponse avec
des versets bibliques.
2. Qu’est-ce que la vie éternelle ?
3. As-tu la vie éternelle ? Comment le sais-tu ? (Verset
biblique).
4. Quand la vie éternelle a-t-elle commencé en toi ?
5. Comment quelqu’un qui est un Camerounais peut-il aussi
devenir citoyen céleste ?
6. Cite une responsabilité de quelqu’un dont les péchés sont
pardonnés.
7. Cite deux choses que tu dois faire pour fortifier ta
nouvelle vie.
8. Mémorise 1 Jean 5 : 11-13.
7

TRÈS IMPORTANT !
Si tu n’as pas encore reçu Jésus comme ton Seigneur et
Sauveur, je t’encourage à Le recevoir. Pour t’aider, tu trouveras
ci-dessous quelques étapes à suivre :
Admets que tu es un pécheur de nature et par habitude, et
que par ton effort personnel, tu n’as aucun espoir d’être sauvé.
Dis à Dieu que tu as personnellement péché contre Lui en
pensées, en paroles et en actes. Dans une prière sincère,
confesse-Lui tes péchés l’un après l’autre. N’omets aucun péché
dont tu te souviennes. Détourne-toi sincèrement de tes péchés
et abandonne-les. Si tu volais, ne vole plus, si tu commettais
l’adultère ou la fornication, ne le fais plus. Dieu ne te
pardonnera pas si tu n’as pas le désir de renoncer radicalement
au péché dans tous les aspects de ta vie ; mais si tu es sincère, Il
te donnera la force de renoncer au péché.
Crois que Jésus-Christ qui est le Fils de Dieu, est l’unique
Chemin, l’unique Vérité, et l’unique Vie. Jésus a dit : « Je suis le
chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).
La Bible dit : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre
Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en
rançon pour tous » (1 Timothée 2:5-6). « Il n’y a sous le ciel aucun autre
nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions êtres
sauvés » (Actes 4 :12). « À tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en
son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12).
Mais,
Considère le prix à payer pour Le suivre. Jésus a dit que tous
ceux qui veulent Le suivre doivent renoncer à eux-mêmes. Cette
renonciation implique la renonciation aux intérêts égoïstes,
qu’ils soient financiers, sociaux ou autres. Il veut aussi que Ses
disciples prennent leur croix et Le suivent. Es-tu prêt à

abandonner chaque jour tes intérêts personnels pour ceux de
Christ ? Es-tu prêt à te laisser conduire dans une nouvelle
direction par Lui ? Es-tu disposé à souffrir et même à mourir
pour Lui si c’était nécessaire ? Jésus n’aura rien à faire avec des
gens qui s’engagent à moitié. Il exige un engagement total. Il ne
pardonne qu’à ceux qui sont prêts à Le suivre à n’importe quel
prix et c’est eux qu’Il reçoit. Réfléchis-y et considère ce que cela
te coûte de Le suivre. Si tu es décidé à Le suivre à tout prix,
alors il y a quelque chose que tu dois faire :
Invite Jésus à entrer dans ton cœur et dans ta vie. Il dit :
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et
ouvre la porte (de son cœur et de sa vie), j’entrerai chez lui, je souperai avec
lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Ne voudrais-tu pas faire
une prière comme la suivante ou une prière personnelle selon
l’inspiration du Saint-Esprit ?
« Seigneur Jésus, je suis un pécheur misérable et perdu, j’ai
péché en pensées, en paroles et en actes. Pardonne-moi tous
mes péchés et purifie-moi. Reçois-moi, ô Sauveur, et fais de moi
un enfant de Dieu. Viens dans mon cœur maintenant même et
donne-moi la vie éternelle à l’instant même. Je te suivrai à
n’importe quel prix, comptant sur Ton Saint-Esprit pour me
donner toute la force dont j’ai besoin. »
Si tu as fait cette prière sincèrement, Jésus t’a exaucé, t’a
justifié devant Dieu et a fait de toi à l’instant même, un enfant
de Dieu.
S’il te plaît écris-nous afin que nous priions pour toi et que
nous t’aidions dans ta nouvelle marche avec Jésus-Christ.
* * *
2

Si tu as reçu le Seigneur Jésus-Christ après avoir lu ce livre,
écris-nous à l’une des adresses suivantes :
Pour l’Europe :
Éditions du Livre Chrétien
4, Rue du Révérend Père Cloarec
92400 Courbevoie France
editionlivrechretien@gmail.com
editionsdulivrechretien.com
Pour l’Afrique :
Christian Publishing House
B.P. 7100 Yaoundé Cameroun
cphyaounde@yahoo.fr
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Un Vase Brisé
La Joie de Supplier d’Appartenir au Seigneur Jésus
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BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Le professeur Fomum est né le 20 juin 1945 au Cameroun. Il
est né du Saint Esprit le 13 Juin 1956. Il a été enlevé au ciel le
14 Mars 2009 au Cameroun. Il était détenteur du Doctorat
d’Etat Ph.D en Chimie Organique de l’Université de Makerere à
Kampala en Ouganda, ainsi que du D.Sc «Docteur of Science»
décerné le 1er juillet 2005, par l’Université de Durham en
Grande Bretagne, Pour ses travaux de recherche scientifique de
haute distinction. Au cours de sa carrière de Professeur de
Chimie Organique à l’Université de Yaoundé I, au Cameroun, il
avait supervisé ou co-supervisé plus de 100 mémoires de
Maîtrise et de Thèses de Doctorat.
Il est co-auteur de plus de 155 publications parues dans des
Journaux Scientifiques de renommée internationale. Il avait lu
plus de 1300 livres sur la foi chrétienne, et en avait lui-même
écrit plus de 150 pour promouvoir l’Evangile de Christ. En
2007, 4 millions d’exemplaires de ses livres étaient en circulation
dans onze langues, et 16 millions d’exemplaires de traités
évangéliques dont il est l’auteur dans 17 langues.
Le professeur Fomum avait effectué plus 700 voyages
missionnaires à l’intérieur du Cameroun, et plus de 500 voyages
missionnaires dans 70 nations dans les six continents. Il dirigeait
un mouvement d’implantation d’é glises et d’envoi de
missionnaires. Lui et son équipe avaient vu plus de 10 000
miracles de guérisons instantanées opérées par le Seigneur en
réponse à la prière au nom de Jésus Christ ; notamment, la
guérison des maux de tête, des cancers, des personnes
séropositives, des aveugles, des sourds, des muets, des boiteux,
etc.
8

Son épouse Prisca et lui ont eu sept enfants, tous engagés
avec eux dans l’œuvre de l’évangile. Prisca Zei Fomum est
ministre national et international aux enfants. Le professeur
Fomum doit tout ce qu’il fut, tout ce que le Seigneur fit en lui et
à travers lui aux faveurs et aux bénédictions imméritées de Dieu,
ainsi qu’à son armée mondiale d’amis et de co-ouvriers, sans
lesquelles il n’aurait fait aucun progrès.
A Jésus Christ soit toute la gloire.
9