La Revue Auto Maroc 44

ESSAI AVANT-PREMIÈRE : BMW SÉRIE 2 GRAN COUPÉ

MAGAZINE DE PASSION ET D’INFORMATION #44 - AVRIL - MAI 2020

NOUVEAUTÉS

AUDI A6 - VOLVO S60 - KIA CERATO - FORD EVEREST

SUZUKI JIMNY -MERCEDES CLASSE A BERLINE

AUDI Q7 - OPEL ASTRA - FORD RANGER RAPTOR

JEEP CHEROKEE - KIA RIO - DFSK GLORY 580 …

INDUSTRIE AUTOMOBILE

PARÉS POUR

LE REDÉMARRAGE !

PRATIQUE

COVID-19 : QUEL TRAITEMENT

POUR VOTRE VOITURE ?

GUIDE

D’ACHAT

TOUS LES MODÈLES,

TOUS LES PRIX

ESSAIS

PEUGEOT e-208

OPEL CORSA

BMW SÉRIE 8 GRAN COUPÉ

JAGUAR XE

CITROËN C3 AIRCROSS

PEUGEOT 2008

PETIT SUV,

GRANDES AMBITIONS

PARKING

12 “CAR MOVIES”

POUR SUPPORTER

LE CONFINEMENT

Édito

ENTRE PARENTHÈSES

Voir le verre à moitié vide, ou plutôt

à moitié plein ? Dans le contexte que

nous vivons depuis plusieurs semaines,

cette question nous semble plus

opportune que jamais. Ne fuyez pas

déjà : il n’est pas question de déverser

ici la litanie d’injonctions qui inonde

les réseaux sociaux. Promis juré, nous vous

épargnerons ce croisement douteux entre

psychologie de comptoir, philosophie de

pacotille et antiennes piochées dans des

manuels de développement personnel soldés chez Marjane.

Nous préférons simplement considérer cette parenthèse

collective inédite par le bout de la lorgnette. Notre lorgnette

à nous, celle d’un magazine qui se consacre essentiellement

au monde de l’automobile.

Durant cette période de confinement, pesant pour certains,

probablement salutaire pour d’autres, la plupart d’entre

nous ont été dans l’obligation de faire volant à part avec

leur compagne (ou compagnon) à quatre roues. Pour le

meilleur ou pour le pire. D’aucuns ont redécouvert leur

fibre écologique, et avec elle la possibilité de vivre, télétravail

et restrictions de déplacement aidant, sans le renfort

quotidien d’une voiture. Reste à savoir s’ils conserveront

ces belles intentions une fois le déconfinement entériné…

Et puis il y a les autres, qui ressembleraient davantage à

l’équipe de ce magazine. Ceux qui se sentent quasiment

en situation de manque, qui vivent ce confinement comme

un sevrage forcé. Ceux pour qui l’automobile n’a jamais

autant symbolisé un sentiment de liberté.

À ceux-là, nous proposons déjà, dans ce numéro de

La Revue Auto, deux suggestions en guise de consolation

: une sélection de films et de jeux vidéo où l’automobile

tient une place centrale. Nous leur conseillons

surtout de prendre leur mal en patience. Oui, bientôt,

vous pourrez à nouveau empoigner le précieux cerceau,

agrémenter vos oreilles de sonorités mécaniques, voir le

paysage défiler et l’horizon se rapprocher derrière un

pare-prise. En attendant, à défaut de pouvoir le faire sur

le bitume, ils pourront toujours voyager au fil de nos pages,

pour la première fois proposées en format digital et en

téléchargement gratuit. Prenez soin de vous et, surtout,

même si cela vous coûte, restez chez vous.

Et puis il y a les autres, pour qui

l’automobile n’a jamais autant

symbolisé un sentiment de liberté.

Directeur général et de la publication : Mohamed IDRISSI - Directeur de la rédaction : Hicham SMYEJ

Rédaction : Mustafa GUESSOUS, Yanis SINE - Ont collaboré à ce numéro : Anas KALAI.

Révision : Rym KADIRI - Maquette : CAT Design

Directeur commercial : Mohamed IDRISSI - Administration & Comptabilité : Sphere Conseil

Impression : Rotaco. - Distribution : Sochepress. - Tirage : 10 000 exemplaires.- Dépôt légal : 2012PE0116. ISSN : 2028-9448.

LA REVUE AUTO EST ÉDITÉE PAR One Two Com. Siège social : 22, rue Jalal Eddine Sayouti, Appt 2, Place des Iris, Racine, Casablanca.

Tél. : 06 61 47 46 86. Fax. : 05 22 36 78 86. www.LaRevueAuto.ma

MARS - AVRIL 2020 - LA REVUE AUTO - 3

SOMMAIRE #44 - MARS -AVRIL 2020

22

52

40

38

01. ÉDITO

Entre parenthèses

06 DreamCars

FORD MUSTANG MACH-E :

Chevaux électriques

08. ACTUS

- Industrie automobile :

Parés pour le redémarrage

20. En couverture

PEUGEOT 2008

Petit SUV,

grandes ambitions

Nouveautés

22. AUDI A6

Encore plus près de la A8

24. VOLVO S60

Séduction à la suédoise

26. KIA CERATO

Le troisième élément

28. BMW X6

Le X6 bonifie sa recette

29. DFSK GLORY IX5

Charmes d’Orient

30. FORD RANGER RAPTOR

Le pick-up de l’extrême

31. SUZUKI JIMNY

Aventurier taille XS

32. OPEL ASTRA

Toujours germanique

33. JEEP CHEROKEE

Il rentre dans le rang

34. MERCEDES

CLASSE A BERLINE

Une silhouette de plus

35. KIA RIO

L’âge de maturité

36. AUDI Q7

Lifting sous influence

37. FORD EVEREST

Outsider exotique

Focus

38. JEUX VIDÉO

Du volant à la manette

Essais

40. BMW SÉRIE 2

GRAND COUPÉ

Entre deux chaises

42. OPEL CORSA VI

À la sauce allemande

44. PEUGEOT e-208

Les plaisirs de

l’électrification

46. BMW SÉRIE 8

GRAND COUPÉ

Le grand huit

48. JAGUAR XE

Coup de fard

49. CITROËN C3 AIRCROSS

La pièce manquante

50. Pratique

Covid-19 : quel traitement

pour votre voiture ?

52. Parking

12 “car movies”

contre le confinement

56. Guide d’achat

Toutes les marques, tous

les modèles, tous les prix.

Rétro

66. FIAT PANDA

Minimalisme à l’italienne

62. GUIDE D’ACHAT

Toutes les marques, tous

les modèles, tous les prix.

D’Alfa Romeo à Volvo.

06

FORD MUSTANG MACH-E :

CHEVAUX ÉLECTRIQUES

Pour entrer dans l’ère électrique, Ford mise sur un

grand SUV-coupé qui emprunte le style et le patronyme

de la mythique Mustang. Ambition : rebattre

les cartes avec une fiche technique “up to date”.

4 - LA REVUE AUTO - MARS - AVRIL 2020

DreamCars

Ford Mustang Mach-E

CHEVAUX

ÉLECTRIQUES

Pour entrer dans l’ère

électrique, Ford mise sur

un grand SUV-coupé.

Empruntant les

identifiants esthétiques

(et le patronyme) de la

mythique Mustang, il

ambitionne de rebattre

les cartes avec une fiche

technique “up to date”.

Le capot allongé et le dessin de la calandre

s’inspirent sans ambages de la Mustang. Comme

cette dernière, ce SUV n’arbore d’autre logo que

le caractéristique cheval au galop.

6 - LA REVUE AUTO - MARS-AVRIL 2019

Ford attaque le marché par le haut,

avec ce SUV électrique “natif”, qui n’est

dérivé d’aucun modèle existant,

et qui dispose d’une forte personnalité.

En 2012, Ford commercialisait,

sur son marché domestique,

sa toute première voiture

électrique, la Focus “Electric”.

Malgré ses qualités, la déclinaison

“à piles” de la berline

compacte laissa peu de traces

dans les mémoires comme sur

les carnets de commandes. Huit

ans plus tard, le constructeur

américain revient (sans jeu de

mots) à la charge, mais avec d’autres ambitions.

C’est qu’entre-temps, le contexte a bien

changé. Les normes écologiques sont devenues

bien plus sévères et les ventes d’autos

électriques connaissent une solide croissance.

Cette fois-ci, il s’agit d’attaquer le marché par

le haut, avec un véhicule électrique “natif”,

qui n’est dérivé d’aucun modèle existant.

INSPIRÉ DE LA MUSCLE CAR

Comme d’autres constructeurs, la firme de

Dearborn a choisi la voie du SUV, mais en

ajoutant un ingrédient inattendu. En effet,

pour donner au nouveau venu une forte aura,

Ford lui a offert le patronyme de son légendaire

coupé, la Mustang. Quant au suffixe

“Mach-E”, il fait référence à la “Mach-1”, variante

sportive datant de 1968, le “E” renvoyant

ici à “électrique”. En termes de marketing, l’idée

est défendable : lier ce SUV à un nom légendaire

lui donne d’emblée une image forte.

L’inspiration ne se limite pas au nom. Elle se

prolonge au style, qui reprend des identifiants

esthétiques de la Muscle car. Il en est ainsi de

la calandre pleine, copiée sur celle du coupé, du

capot allongé et sculpté, ou encore des feux

arrière dessinés en trois parties verticales.

Ces gimmicks sont appliqués à une silhouette

de “SUV-Coupé”, dotée d’une ligne de toit en

pente douce et d’un généreux épaulement à

l’arrière. L’ensemble est habilement allégé

par un artifice de style : la partie supérieure

du pavillon et les bas de caisse sont teints en

noir afin de produire un profil plus élancé.

Autre coquetterie : les poignées ont disparu

des portières. Celles-ci s’ouvrent en appuyant

sur des touches, et seuls les ouvrants avant

disposent d’une mini-poignée quasi invisible.

Enfin, ne cherchez pas le logo Ford. Comme la

Mustang, cette voiture n’arbore d’autre symbole

que le caractéristique cheval au galop.

DE L’ESPACE ET DES ÉQUIPEMENTS

Dans l’habitacle, l’esprit de la Mustang est

moins présent. Il se limite au double bossage

symétrique de la planche de bord, intégrant ici

une barre de son, signée Bang & Olufsen. Une

touche “techno” confirmée par cet immense

écran tactile vertical de 15 pouces, secondé par

un afficheur faisant office de bloc d’instruments.

Cette dalle centrale (qui rappelle avec insistance

ce qu’on trouve chez le rival Tesla) contrôle

pratiquement l’ensemble des fonctionnalités de

la voiture, réduisant au minimum le nombre de

commandes physiques.

Le reste est plus conventionnel, moderne, mais

d’une sobriété frisant l’austérité. Ford a visiblement

opté pour un certain classicisme, afin de

ne point heurter le client. Voilà qui est dommage

pour un modèle censé être disruptif…

Pas de reproche à formuler en revanche côté

habitabilité. Contrairement à ce que la ligne

de pavillon pentue laissait craindre, les places

arrière s’avèrent spacieuses, autant au niveau

de la tête qu’à celui des jambes. Cet imposant

SUV a su exploiter au mieux ses 4,71 m de

longueur et l’empattement étiré de sa plateforme

inédite. Il en fait de même pour son

architecture de véhicule électrique en proposant

deux coffres, un à l’arrière, de 407 litres,

auquel s’ajoutent 100 litres de volume sous le

capot avant, soit un total de 507 litres. Autant

dire que nous sommes en présence de la première

Mustang “familiale” de l’histoire.

Au chapitre équipement, le Mustang Mach-E

illustre son positionnement haut de gamme en

faisant le plein de série. La panoplie usuelle

des aides à la conduite est évidemment de la

partie (freinage autonome d’urgence, régulateur

de vitesse adaptatif, assistant de maintien

dans la voie, lecture de panneaux, aide

active à l’évitement des piétons et cyclistes…),

à laquelle s’ajoute le système de conduite

AVRIL 2019 - LA REVUE AUTO - 7

DreamCars

Ford Mustang Mach-E

La partie supérieure du pavillon et les bas de caisse teints

en noir allègent habilement la silhouette de “SUV-Coupé”.

Autre coquetterie : les poignées ont disparu des portières.

semi-autonome “Ford Copilot 360 Assist 2.0”.

Et comme sur une Nissan Leaf, il sera possible

de conduire avec la seule pédale d’accélérateur

qui, une fois relâchée, freine la voiture

jusqu’à l’arrêt. Rien de neuf, direz-vous ? Si,

bien que l’innovation relève du gadget. Ainsi,

le smartphone du propriétaire pourra servir

de clé pour ouvrir et démarrer la voiture. Il

sera également possible d’y accéder en composant

un code configurable via les touches

tactiles placées sur le montant de la portière

côté conducteur.

JUSQU’À 600 KM D’AUTONOMIE !

Venons-en à ce qui différencie réellement le

Mustang Mach-E du commun des SUV : ses

groupes motopropulseurs. À ce chapitre, la

construction de la gamme est assez alambiquée,

donnant le choix entre deux batteries,

deux transmissions et 4 niveaux de puissance.

La variante d’attaque s’équipe d’un rotor de

258 ch, placé sur le train arrière et alimenté

par une batterie de 75 kWh, pour une autonomie

de 450 km (en cycle WLTP). En 4 roues

motrices, avec un second moteur placé sur le

train avant, la puissance ne change pas, mais

l’autonomie perd 30 km.

La batterie “Long Range” de 99 kWh apporte

logiquement des gains en puissance en autonomie.

Ainsi, la puissance passe à 285 ch, pour

une autonomie de 600 km. Et avec un second

moteur, on atteint les 377 ch (pour 540 km

d’autonomie), voire 465 ch et 830 Nm sur la

version GT qui chapeaute la gamme.

Cette débauche de puissance se reflètent moins

sur la vitesse maxi, bridée à 180 km/h, que sur

les accélérations. Ainsi, l’exercice du 0 à 100 km/h

va de 8 secondes pour la version de base à près

de 3 secondes pour la variante GT Performance.

Ford met en avant la possibilité de récupérer

93 km d’autonomie en 10 minutes, ou de passer

de 10% à 80% de charge en 45 minutes, délais

qui ne sont toutefois valables qu’avec le mode

de recharge le plus puissant. Ils sont moins

flatteurs avec la wallbox domestique à 11 kW,

qui récupère 62 km d’autonomie par heure, soit

une charge complète au bout de 7 et 10 heures.

Commercialisé cet été en Amérique du Nord,

puis quelques mois plus tard en Europe, le

Mustang Mach-E a peu de chances de débarquer

dans le réseau marocain de Ford. Mais si

vous pensez à une importation directe, sachez

que le ticket d’accès avoisine les 550 000 DH.

Un prix très compétitif par rapport à ce que

demande la concurrence, pour l’instant le fait

des seuls constructeurs premium. l

Le Mustang Mach-E

reprend des éléments

de style du célèbre

coupé, notamment ces

feux arrière dessinés en

trois parties verticales.

Plutôt classique,

la planche de bord se distingue

essentiellement par

son immense dalle tactile

de 15,5 pouces. Contrôlant

pratiquement toutes les

fonctions de la voiture, elle

réduit au minimum le nombre

de commandes physiques.


Actus

L’usine PSA

de Kénitra va

bientôt reprendre

la production de la

Peugeot 208 et de

la Citroën AMI.

Industrie automobile

Parée pour le redémarrage

Après plusieurs semaines d’arrêt, les usines automobiles se préparent à la reprise de

leur activité. C’est aussi le cas des sites marocains des groupes Renault et PSA.

Après plusieurs semaines d’arrêt

quasi total, imposé par la crise

du Coronavirus et les mesures

sanitaires qui vont avec, l’industrie

automobile mondiale entre

en rémission, se préparant à la reprise

progressive de son activité. En avance

d’un épisode, les constructeurs chinois

ont été les premiers à redémarrer les

chaînes, bien que les usines de l’Empire

du milieu n’aient été que partiellement

perturbées. Les constructeurs coréens

ont également géré la crise de manière

relativement plus souple, parvenant à

limiter les effets de la crise. C’est surtout

en Europe, épicentre de la pandémie de

la Covid-19, que les unités d’assemblage

ont connu les durées de mise en arrêt les

plus étendues.

Rattraper le temps perdu

Après avoir fait le dos rond, et négocié

(pour certains) des aides étatiques et

autres emprunts bonifiés, les constructeurs

sonnent l’heure de la reprise. Le

coup d’envoi d’un vaste mouvement de

relance des usines a été donné, pour un

redémarrage dès la fin du mois d’avril.

Objectif : retrouver un niveau d’activité

suffisamment dense pour anticiper le

déconfinement progressif, attendu dans

les différents pays européens, et tenter

de rattraper autant que possible la chute

du marché observée sur le Vieux Continent.

Une mission qui s’annonce ardue

puisque celle-ci se chiffrait déjà à une

baisse des ventes de 52% , au terme du

premier trimestre 2020.

Ainsi, l’ensemble des groupes automobiles

prévoient la réouverture de leurs

sites industriels pour les deux premières

semaines du mois de mai. Cette reprise

concerne même l’Italie et l’Espagne, les

deux pays européens les plus touchés par

la pandémie, et où les mesures de confinement

ont été les plus strictes.

Reprise “partielle et progressive”

Les sites marocains ne sont évidemment

pas en reste. Mises en stand-by dès la mimars,

les deux unités du Groupe Renault,

ainsi que l’usine du groupe PSA devraient

relancer leurs activités durant le mois de

mai. Là aussi, l’idée est de se préparer à

la reprise des ventes sur les marchés européens,

première destination de la production

des trois unités.

Le Groupe Renault Maroc a annoncé le

redémarrage des deux usines de Tanger

et de Casablanca à compter de la fin du

mois d’avril. Le constructeur au Losange

précise toutefois qu’il s’agira d’une reprise

“partielle et progressive”, avec une organisation

flexible afin d’adapter la production

à la demande des marchés cibles.

La reprise des activités a été évidemment

conditionnée par la mise en place d’un

dispositif de sécurité sanitaire, dicté par

les directives des autorités marocaines

et par le référentiel sanitaire propre du

Groupe, instauré dans l’ensemble de ses

entités à travers le monde.

La démarche est similaire du côté de PSA.

Au terme d’un audit lancé dès le 14 avril

dans le site de Kénitra, le constructeur y a

déployé un protocole de mesures sanitaires

renforcées, le même que celui mis en

place dans ses autres unités industrielles.

Le Groupe a également mis en place une

protection économique de ses salariés, en

garantissant le maintien de leur rémunération

tout au long de la durée de la crise.

“Nous pouvons sereinement reprendre

la fabrication de la Peugeot 208 de façon

progressive et sécurisée, tout en finalisant

la montée en cadence de la Citroën Ami

et en préparant les conditions d’un doublement

de notre capacité de production à

Kénitra”, a ainsi déclaré Samir Cherfan,

Vice-Président exécutif, région Afrique

& Moyen-Orient du Groupe PSA.

Prochaine étape : relancer les ventes sur

le marché marocain, avec l’espoir d’amortir

les effets d’une baisse qui atteint déjà les

66% en volume à fin mars. Mais ça, c’est

une autre histoire…


Actus

Récompense

Le Kia Telluride élu “WCOTY 2020”

Après l’annulation du salon de New York, qui leur servait d’hôte depuis

leur création en 2004, les 5 titres du World Car of the Year ont néanmoins

été décernés. La récompense suprême de “Voiture mondiale de

l’Année” est revenue au Kia Telluride, premier modèle coréen à obtenir

ce prix. Kia a également gagné dans l’une des 4 sous catégories, celle

des voitures urbaines, avec le nouveau Kia Soul EV. L’autre constructeur

à réaliser un doublé est Porsche, qui s’est imposé dans les deux catégories

“Luxury Car” et “Performance Car” avec sa berline électrique Taycan, classée

devant… la Porsche 911. Enfin, le titre du “World Design of the Year” a été

empoché par la Mazda 3, qui a devancé la Peugeot 208 et la Porsche Taycan.

Le gros SUV de Kia est le premier modèle coréen

à être élu “Voiture mondiale de l’année”.

La DS 9 habille ses dimensions

imposantes de lignes aussi

fluides que sobres.

Horlogerie

Union naturelle

Désormais sponsor et chronométreur

officiels du Grand Prix de Monaco Historique,

TAG Heuer célèbre ce partenariat

avec une édition limitée… de son chronographe

Monaco. Particularités : le cadran

à la livrée rouge et blanc reçoit un petit

logo argenté à 1 heure, représen-tant une

monoplace rétro, alors que le fond de

boîte est gravé du logo du GP historique.

Rien de neuf côté technique, puisqu’on

retrouve le Calibre Heuer 02 à remontage

automatique avec une réserve de marche

de 80 heures. Éditée à 1000 exemplaires

numérotés et portant la mention “One

of 1000”, la TAG Heuer Monaco Grand

Prix de Monaco Historique est en précommande

sur le site de l’horloger.

DS 9

DS dévoile son vaisseau amiral

A

près un duo de SUV, DS poursuit

l’extension de son offre avec une

berline. Et pas n’importe laquelle,

puisque la DS 9 prend le rôle de

vaisseau amiral de la marque. Un

rôle qu’elle assume avec ses dimensions

(4,93 m de longueur), mais aussi avec un

style d’une élégante sobriété. Elle s’autorise

toutefois de menues fantaisies, comme les

poignées affleurantes ou les deux feux au

sommet de la lunette arrière, clins d’œil à la

DS originelle. L’intérieur, proche de celui de

la DS7 Crossback, propose un espace très

généreux aux passagers arrière, qui profitent

en outre de sièges réglables, massants

et ventilés. Amortissement piloté adaptatif,

vision de nuit et conduite semi-autonome

“DS Drive Assist” figurent également sur

la liste des équipements.

Côté motorisations, la DS 9 fera l’impasse

sur le Diesel, pour se concentrer sur le 1.6 l

essence suralimenté, flanqué de 3 variantes

hybrides rechargeables à 2 ou 4 roues motrices,

aux puissances allant de 225 à 360 ch.

Produite en Chine, la DS 9 pourrait arriver

chez nous avant la fin de l’année 2020.

COVID-19

Sale temps pour les

concours d’élégance

À l’image de nombreux événements automobiles,

les concours d’élégance subissent

les affres de la pandémie du Coronavirus.

Ainsi, le Concorso d’Eleganza Villa d’Este,

qui devait se tenir du 22 au 24 mai, a été

reporté de 5 mois, pour avoir finalement lieu

du 16 au 18 octobre. Petite consolation : sa

programmation originelle sera reconduite

sans modification. Le Concours d’élégance de

Pebble Beach a eu moins de chance, puisque

son édition 2020, prévue pour le 16 août, a

été tout simplement annulée. La manifestation

californienne devra donc attendre le

15 août 2021 pour fêter son 70 e anniversaire.

Le Concours d’élégance Villa d’Este

a été reporté de 5 mois.


Engin minimaliste et purement

urbain, la Citroën AMI 100% ëlectric

peut être conduite sans permis.

À toute vitesse…

Citroën AMI 100% ëlectric

Électrique, et “made in Morocco”

Anoncée en 2019 par le concept AMI

One, la micro-citadine électrique de

Citroën est désormais une réalité…

qui sort des chaînes de l’usine PSA de

Kénitra. Répondant au nom (compliqué)

d’AMI-100% ëlectric, elle prend la forme

d’un quadricycle couvert au profil cubique,

au regard de bouledogue et à la carrosserie

en matériau synthétique. Dans une longueur

de 2,41 m, elle propose 2 places, un espace

suffisant pour une valise… et un équipement

minimaliste. Ici, pas d’ABS, d’ESP, d’airbags,

ni de climatisation. L’accastillage se contente

Arty

Le “Pirelli Cal’ 2020” en approche

Avis aux propriétaires de 911 vintage : vous pouvez

troquer votre vieil autoradio contre un système

multimédia moderne sans altérer l’aspect rétro de

votre véhicule. Porsche propose en effet deux kits

qui s’intégrent aux planches de bord de différentes

générations de 911 et d’autres anciens modèles de la

marque. Dotés d’un écran tactile de 3,5 ou 7 pouces,

ils offrent toutes les fonctions modernes de connectivité

: Bluetooth, ports USB, lecteur de carte SD,

navigation GPS et compatibilité Apple CarPlay ou

Android Auto. La facture est toutefois salée, avoisinant

un minimum de 16 000 DH.

d’un compteur digital, des vitres à bascule

(comme sur la 2 CV), des filets de contreportes

et… un toit panoramique de série !

Sis sous le plancher, le duo moteur-batterie

affiche 8 ch de puissance, une vitesse maxi de

45 km/h, pour une autonomie de 70 km et un

temps de recharge allant d’une à 3 heures.

Proposée à l’achat au tarif de 6 900 euros,

en location longue durée ou en autopartage,

l’AMI-100% ëlectric est déjà disponible à la

commande en France, avant d’être progressivement

lancée sur d’autres marchés européens.

Quid du marché marocain ?

La Punchline

“ Rien n’est

impossible. SUV

veut dire Sport

Utility Vehicle. Il y a

donc le mot sport ”.

Patrick Marinoff,

Directer général d’Alpine,

à propos de l’arrivée

probable d’un SUV dans

la gamme de la marque.

La “Caddy” blindée

d’Al Capone est à vendre !

La Cadillac V8 Town Sedan

de 1928, ayant appartenu au

célèbre gangster de Chicago

Alphonse “Al” Capone, est à

vendre contre un million de

dollars chez Celibrity Cars,

négociant en voitures de luxe à

Las Vegas. La grande berline,

de couleur verte et noire, est

propulsée par un V8 5,6 l de

90 ch, ce qui représentait à

l’époque une puissance très

respectable. Il devait toutefois

peiner à la tâche, car cette

“Caddy” avait une particularité :

elle était l’une des premières

voitures blindées de l’histoire,

embarquant près de 1,4 tonne

de renforts et plaques d’acier.

Scrupuleusement entretenue

et en parfait état de marche, la

voiture affiche curieusement un

faible kilométrage de 1 111 miles,

soit 1 788 km. Impossible de

croire que l’auto d’Al Capone

ait un compteur truqué !

Confinement : des cahiers

de coloriage sur le Net

Confinés avec des enfants que

vous ne savez plus comment

occuper ? Pas d’inquiétude : de

nombreux constructeurs proposent

en téléchargement des

cahiers de coloriage. C’est le cas

de Fiat, qui met sa 500 à l’honneur,

alors que Mercedes, BMW,

Porsche et Audi donnent toute

leur gamme à colorier. Ford va

plus loin en proposant d’autres

activités, dont des labyrinthes,

des jeux des 7 différences ou

encore des origamis. Cette

spécialité japonaise est aussi

présente chez Toyota, avec des

GT86 à confectionner, ou chez

BMW avec les i3 et X7. Une

brève recherche sur Internet,

avec le constructeur de votre

choix et les termes “colouring

book” ou “origami”, devrait

donner de bons résultats.


Actus

MERCEDES-BENZ GLA II

PLUS SUV QUE JAMAIS

Pour son renouvellement, le GLA abandonne son concept de berline

5-portes surélevée pour celui de véritable SUV aux lignes viriles. En

toute logique, le reste emprunte beaucoup à la Classe A.

1. TENUE D’AVENTURIER

Exit le look de berline 5-portes

sur échasses, place à une

allure davantage typée 4x4,

avec une silhouette plus haute

(+12 cm), un capot horizontal

et des flancs plus musculeux.

Au passage, le GLA II adopte

les codes du nouveau style

maison (feux affinés, calandre

inversée…) et se dote d’une

3 e vitre latérale.

3

1

2

2. ENFIN DE L’ESPACE

Plus court de 15 mm, mais

doté d’un empattement étiré

de 3 cm, le GLA II se montre

un peu plus habitable que son

devancier… qui ne brillait pas

dans ce domaine. Et si le

coffre ne gagne que 14 petits

litres en volume, la banquette

arrière coulissante permet de

le moduler à l’envi.

3. DES MOTEURS CONNUS

Bâti sur la plateforme de la

Classe A, le GLA II en reprend

aussi les moteurs. La gamme

marocaine devrait s’articuler

autour du 2.0 l Diesel, dans ses

versions de 150 ch (200d) et

190 ch (220d). Couplé de série

à la boîte robotisée 8G-DCT, il

sera proposé en traction ou

avec 4 roues motrices.

2

4

4. UN INTÉRIEUR FAMILIER

Dans une veine un brin plus

massive, la planche de bord

est reprise de la Classe A,

avec son double écran

abritant le tableau de bord et

le système multimédia. On

retrouvera également une

liste d’équipements et d’aides

à la conduite similaire.

Et aussi…

La Classe E se repoudre le nez

Après 4 ans de carrière, la Classe E passe

par la case restylage. La mise à jour vise

surtout à la mettre en conformité avec la

nouvelle identité esthétique de la marque,

principalement au niveau de la face avant.

Cela se traduit par l’adoption de phares

plus anguleux et d’une calandre inversée,

centrée par une immense étoile… signant

la disparition de la calandre historique.

L’arrière n’est pas en reste, accueillant des

feux horizontaux débordant sur le coffre.

Peu de changements en revanche à

l’intérieur, si ce n’est l’apparition d’un

nouveau volant et d’ équipements et aides

à la conduite supplémentaires. Enfin, le

capot redessiné abritera des motorisations

hybrides rechargeables inédites, en

essence comme en Diesel.

La Mercedes Classe E fait sienne

la nouvelle identité esthétique de la marque.


3,74

Le chiffre

C’est, en millions de dollars, le prix auquel a été adjugée la Ford Mustang Fastback

390 CI de 1968, conduite par Steve McQueen dans le film Bullit. Ce montant, obtenu

lors d’une vente en Floride, correspond à plus de 53 fois la cote d’un modèle similaire.

Dacia Spring Electric

Dacia va se mettre au courant

Marque low-cost ou pas, Dacia ne pouvait

ignorer plus longtemps le virage

de l’électrification. Et elle entend le

négocier à sa manière, promettant

pour 2021 la voiture 100% électrique

la plus abordable d’Europe. Baptisée Spring

Electric et préfigurée par un concept homonyme

très proche de la version finale, celle-ci

n’est en réalité qu’une version rebadgée de

la Renault City K-ZE, lancée l’année dernière

en Chine, qui devra toutefois être adaptée

aux standards européens.

Longue de 3,73 m, la Dacia Spring arbore

un look typé SUV, agrémenté de généreuses

La Dacia Spring veut

devenir la voiture électrique

la moins chère d’Europe.

protections de carrosserie. Elle met aussi en

avant un habitabilité suffisante pour 4 adultes

et une capacité de chargement très décente

(300 litres). En revanche, le constructeur

donne pour l’instant peu de détails techniques,

à l’exception de l’autonomie, annoncée

à 200 km selon le cycle WLTP. Quant au

prix, il devrait avoisiner les 15 000 euros

en entrée de gamme.

Reste à savoir si la Spring, qui permettra à

Dacia de faire son entrée dans le segment

des mini-citadines, embarquera aussi des

blocs thermiques… et si elle sera produite

dans l’usine tangéroise de Renault.

Innovation

Le pare-soleil se

fait électronique

Le bon vieux pare-soleil va-t-il enfin

céder la place à une technologie plus

moderne ? C’est ce qu’espère l’équipementier

allemand Bosch, qui a

développé une solution alternative.

Baptisée “Virtual Visor”, elle met à

contribution la caméra du détecteur

de vigilance, qui surveille les yeux

du conducteur. Dès que celle-ci

perçoit une réaction d’éblouissement

par les rayons du soleil, elle

commande un large écran LCD à

l’opacité variable placé sur la partie

supérieure du pare-brise, afin

d’obscurcir la zone par laquelle les

rayons du soleil atteignent les yeux.

Pour l’instant, le passage à la production

n’a pas encore été décidé.

Pleins Phares

Décédé

L’ancien pilote de Formule 1 Sir Stirling Moss

s’est éteint le 12 avril à l’âge de 90 ans. Pilote très

populaire, reconnu pour son talent au volant,

il a couru en F1 entre 1951 et 1961. Surnommé

“le champion sans couronne”, il reste le pilote

avec le plus grand nombre de victoires en GP

(16) sans avoir été sacré champion du monde.

Démissionné

Cinq ans après son arrivée chez Hyundai,

Luc Donckerwolke quitte son fauteuil de

directeur du design pour “raisons personnelles”.

Durant son mandat, le designer belge a

oeuvré au renouvellement du langage esthétique

des marques Hyundai et Genesis. Le

verra-t-on bientôt chez un autre constructeur ?

Chevronné

Arrivé chez PSA fin 2019, Vincent Cobee

succède à Linda Jackson à la tête de la marque

Citroën. Ingénieur polytechnicien de 51 ans,

il était auparavant responsable de la stratégie

produits de Mitsubishi Motors. Il aura

la mission de développer les ventes à l’international

du constructeur aux chevrons.

MARS - AVRIL 2020 2019 - LA REVUE AUTO - 15 19

Actus

AUDI A3 SPORTBACK

PLUS DÉMONSTRATIVE

La pionnière des compactes “premium“ passe à la 4 e génération.

Si elle conserve la plateforme du modèle sortant, tout le reste est

nouveau. À commencer par une plastique bien plus expressive.

1

1. LOOK PLUS MUSCLÉ

Si elle conserve ses allures de

petit break, la A3 Sportback IV

muscle son look avec des traits

plus anguleux, des ailes bodybuildées,

une calandre géante

et des optiques plus acérées à

la signature LED revisitée.

2. PLATEFORME RECONDUITE

La compacte aux anneaux a

conservé la plateforme de sa

devancière, avec un empattement

inchangé. Résultat,

bien que plus longue de 3 cm

(à 4,34 cm), elle ne devrait

pas beaucoup évoluer en

matière d’habitabilité et de

volume de coffre.

3

2

3. RIEN DE NEUF… EN DIESEL

L’offre de moteurs accueillera

de nouveaux blocs essence à

hybridation légère ou rechargeable,

mais il n’y aura pas de

véritable inédit côté Diesels,

qui seront représentés par le

seul 2.0 TDi, en 116 ou 150 ch.

2

4

5

4. ÉVOLUTION INTÉRIEURE

La planche de bord surprend

par son dessin anguleux et

ses aérateurs rectangulaires

encadrant le bloc d’instruments,

qui peut être 100%

digital. On notera également

l’intégration d’une imposante

dalle centrale, enfin tactile.

5. LE PLEIN DE “TECHNO”

La A3 Sportback récupère

une bonne partie des équipements

et des aides à la

conduite de ses grandes

soeurs. Cependant, les plus

sophistiqués seront placés

dans la liste des options.

Et aussi…

La version Berline, déjà prête

Si les carrosseries 3-portes et cabriolet

de la A3 tirent leur révérence, la 4-portes

est bel et bien renouvelée, et se dévoile

même dans la foulée de la Sportback IV.

Reprenant la partie avant de cette dernière

(jusqu’au portières avant), ainsi que ses

feux et boucliers arrière, la A3 Berline s’en

distingue évidemment par son coffre indépendant,

qui porte sa longueur à 4,50 m.

Cela revient à 4 cm de plus que le modèle

sortant, et 16 cm de plus que la nouvelle

5-portes. Mieux intégrée, avec une lunette

arrière plus inclinée, cette malle affiche

toutefois un volume inchangé de 425 litres.

Pour le reste, on retrouvera la présentation

intérieure, la dotation en équipements

ainsi que la gamme de motorisations de la

nouvelle A3 Sportback.

La A3 Berline se différencie de la Sportback

par sa malle indépendante, habilement intégrée.

18 14 - LA REVUE AUTO - MARS AVRIL 2019 - AVRIL 2020

10

Le chiffre

C’est, en milliards de yens, la somme réclamée par Nissan à Carlos Ghosn à titre de dommages

et intérêts. Ce montant, avoisinant les 84 millions d’euros, est censé compenser les dépenses

supportées par le constructeur à cause des “pratiques frauduleuses” de son ancien patron.

Véritable pistarde,

la Giulia GTA s’habille d’une robe

pour le moins spectaculaire.

Alfa Romeo Giulia GTA

Plus de chevaux, moins de kilos

Apparue en 1965 sur la Giulia Sprint, et

apposé depuis sur nombre de modèles

sportifs, le mythique acronyme GTA

refait son apparition chez Alfa Romeo,

à l’occasion des 110 ans de la marque.

Et c’est logiquement la Giulia qui en hérite

à nouveau, pour nommer une déclinaison

sportive basée sur la Quadrifoglio. Au menu :

le V6 2.9 l bi-turbo gagne 30 ch, pour passer

à 540 ch, et souffle via une ligne d’échappement

en titane développée par Akrapovic.

La livrée est à l’avenant, avec un bouclier

avant très ajouré, un becquet arrière et un

diffuseur en carbone, ainsi qu’une double

sortie d’échappement centrale. Plus radicale,

la variante GTAm va encore plus loin. Afin

de mériter le “A” de GTA (pour alleggerita,

“allégée” en français), elle se déleste d’une

centaine de kilos en se dotant de baquets en

fibre de carbone, de pièces en aluminium et

de vitres en Lexan. Elle troque également sa

banquette arrière contre un arceau de sécurité

et s’orne d’un gigantesque aileron arrière.

Ainsi parée, cette Giulia GTAm annonce un

0 à 100 km/h couvert en 3,6 s. Intéressés ?

Trop tard : les 500 exemplaires prévus à la

production ont tous été réservés, à un prix

de base avoisinant les 1,9 million de DH.

Insolite

Rolls-Royce : Un bon

cru 2020… de miel

Si sa production de véhicules a

souffert de l’épidémie de Covid-19,

Rolls-Royce pourra se consoler

avec… sa récolte de miel. En effet,

depuis 2017, le constructeur britannique

dispose de sa propre ferme

apicole, implantée sur le site historique

de Goodwood et comptant

quelque 250 000 abeilles, réparties

sur six ruches. Et pour cette

année, la maison s’attend à battre

son record de production enregistré

en 2019. N’espérez pas pour autant

dénicher le nectar estampillé du

Spirit of Ecstasy dans une épicerie

fin : la totalité de la production est

réservée à quelques clients de la

marque triés sur le volet.

=

Elles arrivent…

BMW Série 4 Coupé

Dérivée de la Série 3, la nouvelle BMW Série 4

Coupé s’habillera comme de tradition d’une

ligne basse et plus élancée, et pourrait introduire

la calandre démesurée du Concept 4. Ce

qui est sûr, c’est qu’elle inaugurera un inédit

3.0 l turbo à micro-hybridation de 374 ch.

Rendez-vous cet été pour le lever de voile !

Mercedes Classe S

La future Classe S surprendra moins par son

style, proche de l’actuel, que par sa présentation

intérieure et son immense écran tactile vertical

qui occupe toute la console centrale. La généralisation

de l’hybridation et l’apparition de

nouvelles aides à la conduite complètent le CV

de la limousine, attendue pour la rentrée 2020.

Citroën C4

Après avoir déserté la gamme de Citroën fin

2017, la C4 y fera son retour dès l’été prochain,

mais sous la forme d’un Crossover. Basé sur

une plateforme étirée de la récente Peugeot

208, il proposera une habitabilité supérieure,

et en profitera pour reprendre la motorisation

électrique de la citadine du Lion.


En Couverture Peugeot 2008

PETIT SUV,

GRANDES AMBITIONS

Le Peugeot 2008 fait peau neuve, troquant ses airs de petit break contre un look

assumé de SUV. Il en profite pour améliorer son habitabilité, enrichir son équipement

et se doter de nouveaux moteurs. Le résultat est un best-seller en puissance.

Si le segment des Crossovers urbains

est en plein boom en Europe, sa progression

est bien plus modérée sur

le marché marocain. La bataille fait

pourtant rage dans cette catégorie

encombrée, qui ne cesse d’accueillir

de nouveaux prétendants. L’un des

plus attendus était le Peugeot 2008, deuxième du

nom, dont la précédente génération a connu chez

nous une carrière commerciale plus qu’honorable.

UNE LIVRÉE PLUS VIRILE

Dire que cette nouvelle mouture fait table rase du

passé serait un doux euphémisme. Fini l’air de petit

break surélevé, à peine encanaillé par quelques

protections de carrosserie. Le 2008 II revendique

totalement son appartenance à l’espèce des SUV :

Le 2008 sera

bientôt rejoint par

sa déclinaison

100% électrique,

baptisée e-2008.

son capot plat, son imposante calandre verticale,

ses passages de roues prononcés et sa hauteur conséquente

signent sa nouvelle identité, autrement

plus virile. Celle-ci est en outre bien marquée : il

ne s’agit ni d’un 3008 en réduction ni d’une 208

sur échasses. Des effets de style lui donnent une

personnalité propre, comme sa ceinture de caisse

qui remonte et ces surfaces rabotées en pointe sur

les portières et le hayon du coffre. L’air de famille

est quand même entretenu par la signature lumineuse

à 3 griffes, les deux “crocs” sur le bouclier

avant (sur la finition GT Line) et le bandeau noir

reliant les feux arrière. Le toit “flottant”, qui peut

se teindre de noir, vient finaliser une livrée aussi

travaillée que séduisante.

L’intérieur réserve moins de surprises. La planche

de bord, empruntée à la 208, fait toujours son effet.


PRIX : À partir de 209 900 DH.

S’il garde un air de famille avec ses

congénères, le 2008 possède une personnalité

affirmée, arborant quelques effets de

style qui lui sont propres.

Moteur vivant, comportement routier incisif et confort prévenant…

sur la route, le SUV urbain du Lion délivre des prestations de premier ordre.

Avec 14 cm de plus en longueur, le 2008 II devient

l’un des petits SUV les plus imposants,

au bénéfice de l’habitabilité.

Avec sa plastique plus

virile, le 2008 clame haut

et fort son appartenance

à l’espèce des SUV.

Le concept “i-Cockpit”, avec petit volant et

instrumentation haute, est conservé, à la différence

près que cette dernière est à affichage

digital de type holographique (dès la 2 e niveau

finition). La panoplie est complétée par l’écran

central à interface tactile, d’une diagonale de

7 ou 10 pouces selon les niveaux d’équipement.

Avec des matériaux plus flatteurs à l’oeil

comme au toucher (à l’image des plastiques

souples de la planche de bord et du haut de

contre-portes) et des assemblages précis, la

qualité perçue réalise de gros progrès par

rapport à la génération sortante, se hissant

même parmi les plus soignées du segment.

PLUS GRAND, PLUS SPACIEUX

Développé sur la nouvelle plateforme CMP du

groupe PSA (partagée avec la 208 et le DS 3

Crossback), le nouveau 2008 en profite pour

se repositionner dans la partie supérieure du

segment des SUV urbains. Il s’allonge ainsi

de 14 cm (à 4,30 m), dont 6 cm pour le seul

empattement. Combinée à une hauteur plus

généreuse, cette séance de stretching a été mise

à profit pour améliorer l’aisance des occupants,

que ce soit en espace aux jambes, en largeur aux

coudes ou en garde au toit. Mais en privilégiant

ainsi l’habitabilité, le Peugeot n’augmente son

volume de coffre que de 10 petits litres (à 434 l),

valeur qui le classe quand même parmi les bons

élèves de sa catégorie. On n’en regrette que plus

l’absence d’une banquette coulissante, devenue

la norme chez la concurrence. En fait, son installation

a été rendue impossible par la nature de

la plateforme, qui prévoit un emplacement pour

les batteries de la version électrique e-2008.

On se consolera avec divers rangements disséminés

dans l’habitacle, des bacs de contre-portes

aux filets au dos des sièges avant, en passant par

la profonde boîte à gants et l’astucieuse trappe

à la base de la console centrale, qui sert aussi de

support pour un smartphone.

L’équipement atteste quant à lui de la montée

en gamme du 2008. Ici, pas de niveau d’attaque

“Access”. L’offre débute directement avec la dotation

“Active”, qui ne manque déjà de rien (voir

FICHE TECHNIQUE

n 1.5 Blue HDi 100

Moteur : 4 cyl., 1 499 cm 3 ,

Turbo Diesel + Common rail.

Puissance / Couple :

102 ch / 250 Nm.

Transmission : Roues av. motrices.

Boîte de vitesses :

Manuelle à 6 rapports.

Vitesse maxi.* : 180 km/h.

Conso. moyenne* : 4,5 l /100 km.

n 1.5 Blue HDi 100

Moteur : 4 cyl., 1 499 cm 3 ,



131 ch / 300 Nm.

Transmission : Roues av. motrices.


Automatique à 8 rapports.



Dimensions (L/l/h) :

4,30 m / 1,77 m /1,55 m.

Coffre : de 405 à 1 467 litres.

(*) : Données constructeur.

MARS - AVRIL 2020- LA REVUE AUTO - 19

En Couverture Peugeot 2008

1Le “i-Cockpit”, forcément

Le principe de “i-Cockpit” est de

sortie, avec son petit volant, son

instrumentation en hauteur et son

écran tactile central, concentrant la

majorité des fonctions de l’auto.

2Du digital, et en 3D

Le tableau de bord numérique

est livré de série dès le 2 e niveau

d’équipement. Un peu déroutant au

premier abord, son affichage holographique

ne nuit pas à sa lisibilité.

3Finition soignée

Matériaux flatteurs et assemblages

précis : la qualité perçue

est en net progrès par rapport à la

génération sortante, se hissant

parmi les meilleures du segment.

4Une BVA recommandable

Aussi douce que réactive,la

boîte auto EAT8 forme une

belle équipe avec le 1.5 l HDi de

130 ch, justifiant amplement le

supplément de prix demandé.

2

3

1

4

ÉQUIPEMENTS

Active : ABS, ESP, 2 airbags, affichange

de la pression des pneus,

régulateur et limiteur de vitesse,

4 lève-vitres et rétros électriques,

clim manuelle, allumage auto des

feux et capteur de pluie, sellerie

simili-cuir / tissu, sys. d’infodivertissement

à écran tactile 7’’ avec

port USB, Bluetooth, compatibilité

Apple CarPlay et Android Auto,

radar de recul, feux de jour et projecteurs

à LEDs, jantes alu 16’’…

Allure : (en plus) Airbags latéraux,

démarrage sans clé, frein à main

électrique, rétros à escamotage

électrique, rétro int. électrochrome,

instrumentation digitale 3D, clim

auto, 4 ports USB, recharge sans

fil, sellerie tri-matière, radar de

stationnement av/ar, caméra de

recul, teinte bi-ton, barres de toit,

vitrage ar. surteinté, antibrouillards


GT Line : (en plus) Airbags rideaux,

freinage autonome d’urgence, aide

au maintien dans la voie, lecture

de panneaux de signalisation,

détecteur de somnolence, accès

et démarrage sans clé, sys. d’infodivertissement

à écran tactile 10’’

avec navigation GPS, sellerie, volant

et pédalier GT-Line, éclairage

d’ambiance, toit ouvrant panoramique,

phares Full LED à signature

3 griffes, jantes alu 18’’…

encadré “Équipements”). Cet ordinaire est

bonifié sur la version intermédiaire “Allure”,

qui apporte son lot de raffinements, dont la

fameuse instrumentation digitale 3D. Enfin,

placée au sommet de la gamme, la finition

“GT Line” se distingue par sa livrée à connotation

sportive, quelques équipements supplémentaires

et un ensemble d’aides à la conduite

“up to date”. Au menu : alerte de somnolence,

aide au maintien dans la voie, freinage autonome

d’urgence avec détection des piétons et

des cyclistes, et reconnaissance des panneaux

de vitesse et de signalisation. Parmi les SUV

urbains, ils sont rares à proposer une liste

aussi complète. Mais, on le verra, cela n’est

pas sans conséquence sur la grille tarifaire.

UN DIESEL, DEUX PUISSANCES

Côté motorisations, et en attendant l’arrivée

programmée de la version électrique e-2008,

l’offre marocaine se réduit au 1.5 l BlueHDi.

Il est disponible dans sa variante de 100 ch,

couplée à une boîte manuelle à 6 rapports, et

dans sa déclinaison de 130 ch, associée exclusivement

à la boîte automatique à 8 rapports.

C’est cette dernière que nous avons eue pour

compagne durant un long périple ralliant Casablanca

à Ifrane. Aussi discret que volontaire,

faisant preuve d’une souplesse exemplaire, ce

petit Diesel donne pleine satisfaction, justifiant

le surcoût de 25 000 DH par rapport à son

pendant de 100 ch. Il profite aussi du poids

Avec son 1.5 l Diesel de 130 ch,

le SUV urbain du lion offre

un bel agrément et des

prestations de premier ordre.

contenu (sous les 1300 kg) et de l’excellent travail

de la boîte automatique EAT8 pour offrir

des prestations et un agrément de premier ordre.

Le tout en restant sobre : notre essai s’est soldé

par une moyenne sous les 6 l/100 km.

Le châssis tient quant à lui toutes ses promesses.

Un peu moins dynamique que son prédécesseur,

ce nouveau 2008 n’en croque pas moins les courbes

avec une belle agilité et un roulis inexistant,

guidé par un train avant plein de mordant. Le

coffre n’en est pas sacrifié, même si l’amortissement

est plutôt du côté de la fermeté.

Joliment dessiné, plus habitable, généreusement

équipé et très convaincant sur la route, le

nouveau SUV urbain du Lion dispose de tous les

atouts pour devenir la nouvelle star du segment.

Mais il y a un hic. Toutes ces qualités se paient

à des tarifs relativement salés. Ainsi, si le ticket

d’accès (209 900 DH) paraît des plus raisonnables,

la facture grimpe à 294 900 DH pour la

version la plus huppée (GT Line EAT8). Un

niveau de prix qu’on aurait plutôt tendance à

croiser dans le segment supérieur… l



Nouveauté

Audi A6

La nouvelle routière aux Anneaux a

conservé les lignes sobres et élégantes

de sa devancière… au risque de créer

la confusion chez le profane.

ENCORE PLUS

PRÈS DE LA A8

Sans rompre avec sa propre

tradition, la nouvelle A6 marche

dans les pas de la limousine A8.

Seul bémol : son arsenal d’aides

à la conduite n’est pas au programme

sur notre marché.

Depuis deux décennies, Audi

s’est taillé une place de choix

dans le haut de gamme automobile,

faisant jeu égal avec les

deux références historiques

que sont Mercedes et BMW.

Toutefois, si la marque aux

Anneaux ferraille allègrement avec

ses compatriotes sur le terrain des

SUV, elle a plus de mal à le faire sur celui des

grandes berlines. En effet, malgré d’indéniables

qualités, les différentes générations de la A8

n’ont jamais menacé la domination des Classe S

et Série 7. On peut en dire autant de la A6, qui a

souvent dû se contenter du rôle d’arbitre dans la

bataille opposant la Classe E à la Série 5.

On s’en doute, ce statut ne satisfait pas la firme

d’Ingolstadt, qui a remis l’ouvrage sur le métier.

Voici donc l’A6 de huitième génération (depuis

les Audi 100 de 1968) qui, comme de tradition

Berline imposante

au design sobre,

la routière d’Audi

inspire davantage

le respect que le

coup de coeur.

chez le constructeur, s’inscrit dans une certaine

continuité esthétique. Bien que nouvelle jusqu’au

bout des boucliers, elle a conservé les lignes élégantes

et de bon goût de sa devancière… au risque

de créer la confusion chez le profane. L’oeil averti

aura, lui, remarqué les quelques nouveautés stylistiques,

comme les nervures soulignant les ailes, la

calandre un rien plus agressive et géométrique et

les feux arrière horizontaux liés par une baguette

chromée. Le résultat est un imposant carrosse

(4,94 m de longueur) statutaire, voire aristocratique,

qui inspire davantage le respect que le coup

de coeur. Au sein de la fratrie, le langage de la

séduction est laissé à la A7 Sportback, qui posera

bientôt ses pneus dans les concessions marocaines.

L’INVASION DES ÉCRANS

Dans l’habitacle, c’est une autre histoire. Contrastant

avec le classicisme extérieur, la présentation

intérieure est en totale rupture. Et là, l’inspiration


PRIX : à partir de 519 000 DH.

L’habitacle de la A6 est parmi les plus accueillants du

segment et son coffre ne manque pas d’espace.

provient directement de la grande soeur A8.

Comme cette dernière, la nouvelle A6 se dote

d’une planche de bord constellée d’écrans : un

pour le bloc d’instruments, désormais 100%

digital (sur le 3 e niveau d’équipement), et deux

autres à interface tactile, qui commandent

respectivement le système d’infodivertissement

et la climatisation.

Cette invasion d’afficheurs n’entame en rien

le raffinement auquel Audi nous a habitués.

Techno ou pas, nous sommes dans un univers

familier, avec des matériaux flatteurs à l’oeil

comme au toucher (entre cuirs, boiseries et

aluminium) et des ajustages d’une précision

obsessionnelle. Manifestement, la marque

aux Anneaux reste toujours la référence en

matière de qualité perçue. Évidemment, cette

vaste routière offre tout l’espace et le confort

attendus d’une berline de son rang, titillant

presque sa grande soeur sur ce plan. Et même

si sa capacité est restée stable (à 530 litres),

le coffre embarquera aisément les valises des

vacances familiales.

ÉQUIPEMENT COMPLET, MAIS…

Sans surprise, la liste des équipements est en

adéquation avec le standing. Entre dispositifs

de confort, systèmes de sécurité et aides à la

conduite, la A6 propose un accastillage plutôt

complet, surtout sur la version “S-Line”, la

La planche de bord

fait très “techno” avec

ses 3 écrans. Le reste

de l’habitacle est conforme

au standing de

la A6, avec une finition

léchée et un équipement

plutôt complet.

Le changement

extérieur le plus

visible réside dans

ces feux arrière

horizontaux, reliés

par un jonc chromé.

Les miultiplication des écrans

dans l’habitacle n’entame en

rien le raffinement auquel Audi

a habitué ses afficionados.

plus huppée de la gamme. On est toutefois en

droit de faire la fine bouche et de regretter que

les équipements les plus innovants ne soient

pas au menu de l’offre marocaine, sinon en

commande spéciale. On en citera notamment

la ribambelle d’assistances électroniques, qui

rapproche cette Audi de la conduite autonome,

ou encore les roues arrière directrices, principal

inédit mécanique de cette génération.

Car le capot, lui, n’abrite pas de véritable nouveauté.

La gamme de moteurs s’ouvre avec le

2.0 l TDi de 190 ch, qui anime les seules roues

avant via la boîte robotisée à double embrayage

S-Tronic 7. Un cran au-dessus se place le V6

3.0 l TDi de 249 ch, associé à une classique

boîte automatique à 8 rapports et à la transmission

intégrale Quattro.

Avec cette offre de motorisations, l’Audi A6

attaque de front ses deux rivales, avec un prix

d’accès compétitif, affiché à 519 000 DH. La

bataille peut (re)commencer ! l

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 40 TDi

Moteur : 4 cyl., 1 968 cm 3 ,

TurboDiesel + Common rail.


190 ch / 400 Nm.

Transmission : 2 roues motrices.

Boîte de vitesses : Robotisée

à double ambrayage 7 rapports.


Conso. moy* : 4,2 l/100 km.

n 45 TDi Quattro

Moteur : 6 cyl., 2 967 cm 3 ,



249 ch / 600 Nm.

Transmission : 4 roues motrices.






4,94 m / 1,89 m / 1,46 m.

Coffre : 645 litres.


ÉQUIPEMENTS

Premium : ABS, ESP, 6 airbags,

freinage autonome d’urgence,

blocage de différentiel électronique,

régulateur et limiteur de

vitesse, 4 lève-vitres électriques,

rétros à réglage et escamotage

électriques à fonction mémoire,

clim auto bizone, allumage auto

des feux et détecteur de pluie,

sellerie simili-cuir, sièges av. à

réglage électrique avec fonction

mémoire, système d’infodivertissement

à écran tactile 8,8’’ avec

port USB, Bluetooth, commandes

de clim à écran tactile, tableau

de bord avec écran 7’’, radar et

caméra de recul, sélecteur de

modes de conduite, éclairage

d’ambiance, feux ar. et feux de

jour à LEDs, projecteurs Full LED,

jantes alu 17’’…

Business : (en plus) Projecteurs

à LEDs matriciels adaptatifs,

clignotants à défilement, feux ar.

à LEDs avec signature lumineuse

dynamique, sellerie cuir, sièges av

Sport, stores pare-soleil arrière,

éclairage d’ambiance personnalisable,

lave-phares, volant Sport,

boucliers sport, hayon motorisé,

jantes alu 18’’ …

S-Line : (en plus) Tableau de bord

digital, navigation GPS, accès et

démarrage sans clé, stationnement

automatisé, pack extérieur

S-Line (boucliers, seuils de porte),

volant à méplat, jantes alu 19’’…


Nouveauté

Volvo S60

SÉDUCTION

À LA SUÉDOISE

Valorisante, bien finie et

très bien équipée, la S60 a les

moyens de jouer aux troublefête

dans le segment des

familiales premium. Seul hic :

elle est dépourvue de Diesel.

Les berlines familiales ne seraientelles

plus en odeur de sainteté ? On

pourrait le penser à voir l’évolution

de la gamme de Volvo. Ainsi, pour

le renouvellement de la famille 60,

le constructeur suédois a commencé

par le SUV XC60, suivi du break

V60, avant de se pencher sur le cas de la

berline S60. La réponse est évidemment un brin

plus complexe. En fait, le format 4-portes étant

bien plus populaire en Amérique du Nord et en

Chine qu’en Europe, Volvo a naturellement privilégié

les deux silhouettes, SUV et break, qui se

destinent au plus grand nombre de marchés. On

notera justement que la S60 est produite dans la

nouvelle usine américaine de Volvo.

Côté esthétique,

la S60 s’inspire

sans ambages de

sa grande soeur,

la S90.

DES AIRS DE PETITE S90

Sur le plan esthétique, la S60 réserve bien peu

de surprises, tant elle rappelle sa grande soeur,

la S90. On retrouve ainsi la large calandre caractéristique

de Volvo, encadrée d’optiques dont

la signature lumineuse déborde légèrement en

pointe. Le profil s’en distingue sensiblement par

des flancs plus cintrés, une ligne de caisse qui

remonte et l’absence d’une troisième glace latérale,

alors que la face arrière reprend les feux en forme

de “C”, mais place la plaque d’immatriculation

sur la malle, toujours aussi droite.

L’intérieur est encore moins dépaysant. La présentation

reprend les codes des récents modèles

suédois, avec cette planche de bord composée d’une

instrumentation digitale large de 12,3 pouces et

d’un écran multimédia de 9 pouces au format

portrait, en cadré d’aérateurs verticaux. Mais

malgré la présence de ces écrans, l’ambiance est

plutôt chaleureuse (surtout quand on opte pour

une sellerie claire) et l’ensemble séduit par son

côté épuré, réussissant un heureux compromis

entre technologie et design à la scandinave.

La qualité perçue ne suscite pas davantage de

critiques, avec des matériaux flatteurs et des

Construite dans l’usine

américaine de Volvo, la S60

n’embarquera pas de motorisation

Diesel sous son capot.



assemblages soignés qui distillent un vrai

ressenti haut de gamme.

Le bilan est plus contrasté pour ce qui est des

aspects pratiques. Malgré la longueur conséquente

(à 4,76 m), l’habitabilité aux places

arrière s’avère correcte, mais sans plus. Idem

concernant la capacité de chargement qui, à

442 litres (390 litres en présence d’une roue

de secours), se situe dans la moyenne inférieure.

Sur ces deux points, la Suédoise est

en retrait par rapport à ses rivales premium,

et littéralement distancée par des familiales

généralistes comme la Volkswagen Passat, la

Ford Fusion ou l’Opel Insignia.

OBSESSION SÉCURITAIRE

Reposant sur la plateforme SPA, réservée aux

grands modèles de Volvo, la S60 a droit aux

mêmes aides à la conduite et systèmes de sécurité

que les XC90, S90 et V90. Ceux-ci comprennent

notamment le système “City Safety”

aux fonctions étendues, capable de reconnaître

piétons, cyclistes ainsi que les animaux de

grande taille, et dont le dispositif anticollision

autorise le véhicule à freiner de manière

autonome dans diverses situations. On citera

également le système de protection contre les

sorties de route qui agit sur la direction et les

freins pour garder la voiture sur la chaussée.

Bonne nouvelle, à l’exception du système de

conduite semi-autonome “Pilot Assist”, toutes

ces assistances sont livrées de série, faisant de

Fidèle à la réputation de Volvo,

la S60 propose un arsenal

complet d’aides à la conduite

et de systèmes de sécurité.

la Volvo l’une des mieux loties en la matière

dans son segment, voire au-delà.

Le reste de l’équipement est du même tonneau.

La version “R-Design”, la seule disponible sur

notre marché, offre une dotation particulièrement

généreuse, là encore très fringante

par rapport à ses concurrentes (voir encadré

“Équipements” ci-contre).

Il n’y qu’au chapitre des motorisations que la

Suédoise souffre de la comparaison avec ses

rivales. Et pour cause, Volvo a choisi de priver

sa familiale de mécaniques Diesel, ne laissant

le choix qu’entre des mécaniques essence et

essence hybrides rechargeables. L’offre marocaine

se limite (pour l’instant ?) au seul 2.0 l

essence suralimenté dans sa variante T4, forte

de 197 ch et associée à la boîte automatique à

8 rapports. Voilà qui devrait limiter sa diffusion,

malgré un tarif réellement compétitif.

L’arrivée probable d’une déclinaison hybride,

certes plus coûteuse, pourrait toutefois doper

la carrière commerciale de la S60. l

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 2.O T4

Moteur : 4 cyl. , 1 969 cm 3 ,

inj. directe ess. + Turbo.


197 ch / 300 Nm.



Vitesse maxi.*: 180 km/h.

Conso moy.* : 6,4 l /100 km.


4,43 m/1,85 m/1,56 m.

Coffre : De 442 à 1 005 litres.


ÉQUIPEMENTS

R-Design : ABS, ESP, 6 airbags,

système anticollision frontale et

latérale avec freinage automatique,

détection des véhicules aux

intersections et assistant d’évitement,

système actif de détection

de sortie de route, assistant de

maintien dans la voie, alerte de

somnolence, indicateur de sousgonflage

des pneus, frein à main

électrique, limiteur et régulateur

de vitesse, 4 lève-vitres électriques,

rétros électrochromiques à

réglage et escamotage électriques,

rétro int électrochromique,

clim auto bi-zone, allumage auto


radars de stationnement av /ar,

caméra de recul, sellerie cuir,

sièges av Sport à réglages électriques

avec fonction mémoire,

volant sport R-Design, pédalier

en aluminium, tableau de bord

digital 12,3”, éclairage d’ambiance

personnalisable, système d’infodivertissement

à écran tactile 9”

avec commande vocale avancée,

ports USB, Bluetooth, compatibilité

Apple CarPlay & Android Auto,

sélecteur de modes de conduite,

pack extérieur R-Design, feux

arrière et de jour à LED, projecteurs

antibrouillard, éclairage Full

LED adaptatif, jantes alu 18”…

Option : toit ouvrant panoramique,

peinture R-Design.

La présentation intérieure

reprend celle des récents

modèles de la marque. La

finition est d’excellente facture

et l’équipement très généreux.

Malgré des dimensions

conséquentes, l’habitabilité

aux places arrière est correcte,

mais sans plus.

Si la ressemblance avec la

S90 est patente, la S60 s’offre

quelques effets de style un

brin plus dynamiques.

AVRIL 2019 - LA REVUE AUTO - 25

Nouveauté

Kia Cerato

Outre son coffre indépendant,

la nouvelle Cerato cultive sa différence

avec la Ceed, notamment par une calandre

et un bouclier avant revisités.

LE TROISIÈME

ÉLÉMENT

Désormais dérivée de la Ceed,

la nouvelle Cerato se présente

comme sa déclinaison la plus

familiale. Habillée d’une livrée

statutaire, elle offre surtout

une habitabilité supérieure.

Kia poursuit l’extension de son

line-up marocain, et plus particulièrement

sur le segment des

compactes. Après la berline

5-portes Ceed et la ProCeed, sa

très séduisante variante “break

de chasse”, voici que débarque la

4 e génération de la Cerato, modèle qui

avait fait, il y a près d’une décennie,

les beaux jours de la marque sur notre marché.

Mais pour la première fois, ce patronyme désigne

la déclinaison 4-portes de la Ceed, alors que les

précédentes moutures n’avaient rien en commun.

Désormais, les deux modèles partagent la grande

majorité de leurs composants, ainsi que le style

général, à quelques nuances près. En effet, les

différences ne se réduisent pas à la greffe d’une

Pour la première

fois, la Cerato et

la Ceed font pot

commun sur le

plan technique.

malle indépendante, au demeurant habilement

intégrée grâce à un montant arrière très incliné.

La nouvelle venue s’offre aussi une calandre, des

boucliers et des feux arrière revisités, ainsi qu’une

3 e vitre latérale au dessin distinct. Il s’agit certes

de détails, mais ils suffisent pour lui donner une

personnalité propre.

DE L’ESPACE EN PLUS

Les similitudes s’estompent encore plus à l’intérieur.

D’abord, la Cerato dispose d’une planche

de bord et d’un mobilier qui lui sont spécifiques.

La présentation est plutôt moderne tandis que la

qualité perçue s’avère des plus correctes, quoique

légèrement en retrait de ce que propose la Ceed.

En revanche, l’habitabilité aux places arrière est

bien plus avantageuse, grâce à un empattement



Avec sa longueur

de 4,64 m, la Cerato

flirte avec les mensurations

d’une berline

familiale. La malle,

habilement intégrée,

propose un volume

des plus généreux.

Contrairement

à la base technique,

reprise de la Ceed,

le mobilier intérieur

et la planche de bord

sont spécifiques.

Grâce à un empattement étiré de 5 cm, la Cerato offre

une habitabilité très généreuse aux places arrière.

étiré de 5 cm. Quant au coffre, il affiche une

capacité de 502 litres, l’une des plus généreuses

de la catégorie, en exploitant la longueur

sérieusement revue à la hausse. Pointant à

4,64 m (soit 33 cm de plus que la Ceed), la

Cerato IV flirte désormais avec les mensurations

d’une berline familiale.

L’offre marocaine se compose de trois niveaux

d’équipements. Sans être dépouillée, la version

d’entrée de gamme “Motion” se contente de

l’essentiel, histoire de compresser son tarif.

Moyennant un surcoût d’environ 15 000 DH,

la finition supérieure “Motion Plus” n’y ajoute

qu’un système multimédia à écran tactile (de

seconde monte) et la caméra de recul.

Il faut grimper à la version “Active”, la plus

huppée de l’ensemble, pour disposer d’une

dotation réellement complète. Plus chère de

30 000 DH, elle offre de nombreux équipements

supplémentaires dont l’accès et le

démarrage sans clé, la climatisation régulée

bizone, des jantes alliage de 16 pouces et un

système d’infodivertissement à écran tactile

plus élaboré, doté de la compatibilité Apple

CarPlay et Android Auto.

LE DIESEL, FIDÈLE AU POSTE

Pas de réelle nouveauté sous le capot. On y

retrouve sans surprise le bien connu 1.6 l

Diesel du groupe Hyundai-Kia, qui officie

son habitabilité et son coffre

plus généreux justifient

sans mal une grille tarifaire

supérieure à celle de la Ceed.

déjà sur différents modèles des deux marques.

Il développe ici 136 ch et un couple de 280 ou

320 Nm de couple, selon qu’il soit associé à

la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou

à l’unité robotisée à double embrayage 7-DCT,

comptant 7 rapports. Très convaincante, cette

dernière est facturée près de 20 000 DH, mais

reste réservée à la finition “Active”.

Avec une meilleure habitabilité et un coffre

plus logeable, la Cerato se positionne comme

une alternative plus familiale à la Ceed. Cela

justifie sans mal ses tarifs supérieurs, variant

entre 199 000 et 264 000 DH. Pour autant, la

Coréenne n’aura pas la tâche facile dans une

catégorie où les rivales sont peu nombreuses,

mais particulièrement compétitives. Car si la

Toyota Corolla est handicapée par l’abandon

de sa motorisation Diesel, la Renault Mégane

Sedan, la Skoda Octavia et la Hyundai Elantra,

voire la Fiat Tipo, restent des concurrentes de

taille aux prix très agressifs. l

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.6 CRDi 136

Moteur : 4 cyl. 1 598 cm 3 ,



136 ch / 280 Nm (320 Nm)**.

Boîte de vitesses : Manuelle

à 6 rapports / Robotisée à

double embrayage 7 rapports**.

Vitesse maxi.* :

194 km/h (200 km/h)**.



4,64 m / 1,80 m / 1,44 m.



(**) : Avec boîte 7-DCT.

ÉQUIPEMENTS

Motion : ABS, ESP, 6 airbags, ,

régulateur de vitesse, 4 lèvevitres

et rétros électriques, clim

manuelle, système audio avec

commandes au volant, port USB,

Bluetooth, écran d’information

3,8’’, radar de recul, projecteurs

antibrouillard, alarme antivol…

Motion Plus : (en plus) Système

multimédia à écran tactile 9’ avec

prise USB, Bluetooth et caméra

de recul…

Active : (en plus) Accès et démarrage

sans clé, rétros à escamotage

électrique, clim auto bizone,

écran d’information 4,2’’, volant

et pommeau de levier de vitesses

gainés cuir, sys. d’infodivertissement

à écran tactile 8” avec

commande vocale et compatibilité

Apple CarPlay et Android

Auto, pack chrome, feux de jour



Nouveauté BMW X6 PRIX : à partir de 838 000 DH.

Reconnaissable, la silhouette du nouveau X6

est toutefois un peu plus affinée… à l’exception

de sa calandre hypertrophiée.

LE X6 BONIFIE SA RECETTE

L’inventeur du “SUV coupé” passe à une 3 e génération qui reprend

une recette éprouvée, s’employant à en gommer les faiblesses.

E

n 2008, BMW lançait le premier

X6, inaugurant ainsi le segment

des “SUV coupés”. Une formule

frisant l’oxymore, prétendant

associer l’élégance d’un coupé au

physique massif d’un gros SUV.

Inattendu, son succès commercial fit même

des émules chez la concurrence, à telle enseigne

que le Bavarois doit désormais composer avec

nombre de rivaux directs, à savoir l’Audi Q8

et le Mercedes GLE Coupé (bientôt renouvelé),

sans oublier le futur Porsche Cayenne Coupé.

Droit dans ses bottes, le X6 n’a pas pour autant

changé de recette, se contentant de l’actualiser.

On retrouve donc le profil abaissé, la ligne de

toit pentue et la lunette arrière très inclinée

qui font toute sa personnalité. Le reste relève

de l’inédit, notamment une poupe biseautée,

dotée de feux affinés, et surtout une immense

calandre aux “naseaux” anguleux et solidaires.

En option, celle-ci peut illuminer sa grille

(à l’arrêt seulement) d’une rangée de diodes

LEDs. Vous avez dit Bling-Bling ?

PLUS SPACIEUX, PLUS PRATIQUE

L’intérieur est moins dépaysant, puisque la

planche de bord est intégralement reprise des

X5 et X7, avec son instrumentation digitale et

son grand écran tactile de 12,3 pouces. Selon

les versions, la finition ultra soignée va de pair

avec une ribambelle de gadgets et d’aides à la

conduite. On en citera le déverrouillage de la

voiture via son smartphone ou l’assistant de

marche arrière qui reprend automatiquement

les derniers 50 m parcourus. Effet garanti !

Avec des dimensions en hausse, le nouveau X6

améliore son habitabilité arrière, désormais des

plus généreuses autant en espace aux jambes

qu’en garde au toit. Idem pour le coffre, dont

le volume grimpe à un excellent 580 litres.

Partageant la base du X5, le SUV-coupé en

reprend aussi des motorisations. La gamme

marocaine comprend le 3.0 l Diesel, dans ses

déclinaisons de 265 ch (30d) et 400 ch (M50d),

ainsi que le 3.0 l essence de 340ch (40i) et le

V8 4.4 l de 600 ch qui propulsant la bouillante

version sportive X6M. L’ensemble des blocs

est associé par défaut à la boîte automatique

8 rapports et à la transmission intégrale xDrive.

Les tarifs ? Ils débutent à 838 000 DH, pour

culminer à 1 535 000 DH (“taxe de luxe” en

sus). C’est cher, mais cela n’a jamais empêché́

le BMW X6 de trouver ses fans... l

La planche de bord est intégralement reprise des X5

et X7. L’équipement est complet dès la version de base.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 30d xDrive

Moteur : 6 cyl. 2 993 cm 3 ,



265 ch / 620 Nm.

Transmission : 4 roues motrices





n M50d xDrive

Moteur : 6 cyl. 2 993 cm 3 ,

Tri-Turbo Diesel + Common rail.


400 ch / 760 Nm.






n 40i xDrive

Moteur : 6 cyl. 2 998 cm 3 ,

inj. directe ess. + BiTurbo.


340 ch / 450 Nm.






n X6 M xDrive

Moteur : 8 cyl. en V, 4 395 cm 3 ,

inj. directe ess. + BiTurbo.


600 ch / 750 Nm.







4,94 m / 1,99 m / 1,70 m.




Nouveauté DFSK Glory iX5 PRIX : 299 000 DH.

CHARMES ORIENTAUX

La marque chinoise DFSK fait son entrée sur notre marché avec

un SUV-coupé qui ne manque ni de charme ni d’équipements.

C

onclu initialement sur le pan

des véhicules utilitaires légers,

le partenariat liant le constructeur

chinois DFSK et le groupe

Auto-Hall (via sa filiale Africa

Motors) s’étend désormais aux

voitures particulières. L’importateur

vient ainsi d’inaugurer sa gamme avec deux

modèles inédits : le Glory 580 et le Glory iX5.

Si le premier est un classique SUV 7 places, le

second est un Crossover à la personnalité autrement

plus affirmée. Et pour cause, il s’agit d’un

SUV-coupé qui joue ouvertement la carte de

la séduction, chose guère commune chez les

constructeurs chinois.

Ligne basse, pavillon en arc et lunette arrière

inclinée : le iX5 souscrit avec application aux

gimmicks du genre. Le tout est agrémenté de

flancs travaillés et d’un long capot se terminant

sur une calandre à facettes chromées.

Bien qu’il emprunte quelques effets de style à

certains SUV européens, le résultat ne manque

ni d’originalité ni de charme.

L’ARGUMENT DE L’ÉQUIPEMENT

La présentation intérieure est de la même eau.

Visiblement inspirée des récentes Audi, la planche

de bord s’orne de 3 écrans, assurant respectivement

les fonctions de bloc d’instruments,

de système multimédia et de commandes de

climatisation. La finition semble très correcte,

entre montages soignés, matériaux qualitatifs

et un certain souci du détail. Pas de critique à

formuler concernant l’habitabilité, suffisante

pour 4 occupants, alors que le volume de coffre

(525 litres) n’est pas sacrifié sur l’autel du style.

Mais c’est surtout au chapitre de l’équipement

que le SUV chinois fait forte impression. La

seule version disponible chez nous propose un

accastillage très complet, incluant sellerie cuir,

sièges électriques ventilés, toit ouvrant panoramique,

éclairage Full LED, accès et démarrage

sans clé et hayon motorisé à ouverture

automatique… (voir encadré “Équipements”).

La principale faiblesse de l’iX5 réside finalement

dans l’absence d’un Diesel, puisque son

capot abrite un 1.5 l essence turbo de 180 ch,

couplé à une boîte automa-tique à variation

continue. Et si son prix de 299 000 DH peut

paraître ambitieux, il se justifie amplement par

la dotation en équipements, assortie d’une

garantie de 7 ans ou 150 000 km. L’offensive

chinoise a-t-elle enfin commencé ? l

Avec ses trois écrans, dont deux tactiles, la planche

de bord du iX5 s’inspire visiblement des récentes Audi.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.8 GDi

Moteur : 4 cyl. 1 498 cm 3 ,

injection ess. + Turbo.


180 ch / 270 Nm.

Boîte de vitesses : Automatique

à variation continue CVT.

Transmission :

Roues avant motrices.


Conso. moyenne* : 7.3 l /100 km.


4,67 m / 1,87 m / 1,65 m.



ÉQUIPEMENTS

M6 : ABS, ESP, 4 airbags, alerte

de sous-gonflage des pneus,


accès et démarrage sans clé,

4 lève-vitres électriques, rétros

à réglage et escamotage électriques,

rétro int électrochromique,

clim auto bizone, allumage auto


sellerie cuir, sièges av. électriques

et ventilés, tableau de

bord digital, sys. multimédia à

écran tactile 10.25’’ avec ports

USB, Bluetooth, Hotspot WiFi,

frein à main électrique, radar et

caméra de recul, hayon motorisé

à ouverture mains libres, toit

ouvrant panoramique, éclairage

Full LED, jantes alu 19’’…

Ligne basse, pavillon en arc et lunette

arrière inclinée : le SUV-coupé chinois

reprend les gimmicks du genre.


Nouveauté Ford Ranger Raptor PRIX : à partir de 653 700 DH.

Avec ses ailes élargies, ses

boucliers rabotés et son imposante

calandre, le Ranger Raptor n’a rien

du pick-up utilitaire.

LE PICK-UP DE L’EXTREME

Imitant son grand frère, le F-150, le Ford Ranger se décline dans

une version sportive baptisée “Raptor”. Et le résultat est détonant.

A

près nous avoir transmis le virus

du SUV, les Américains vont-ils

nous contaminer avec la manie

des Trucks, gros pick-up bodybuildés

à tout faire ? Auquel cas,

le Ford Ranger ferait un excellent

agent de contagion, surtout dans cette

version sportive “Raptor”, fraîchement lancée

sur notre marché. Par “sportive”, nous n’entendons

pas la vocation à fréquenter les circuits,

mais plutôt à affronter dunes de sable, pistes

rocailleuses et autres terrains hostiles.

Dans ce dessein, ce pick-up aux dimensions

généreuses (5,37 m de long !) se dote de la

panoplie idoine, à l’image de son (très) grand

frère, le monstrueux F-150 Raptor. Au menu :

des voies élargies, une garde au sol augmentée,

des freins renforcés, des pneus tout-terrain,

des amortisseurs pneumatiques fournis par

le spécialiste Fox Racing et surtout une transmission

intégrale à 6 modes de gestion. Les

modes “Normal” et “Sport” sont dédiés à la

route, tandis que le modes “Neige, Gravier,

Herbe”, “Sable, Boue” et “Roche” sont adaptés

à un usage en off-road. Enfin, le mode “Baja”,

en référence au Rallye éponyme, combine

performances et adhérence, offrant “une expérience

en tout terrain digne du rallye-raid”,

dixit le dossier de presse.

Le contenu du capot est également spécifique.

Il s’agit d’un 2.0 l Diesel biturbo de 213 ch et

500 Nm de couple, associé à une boîte auto

à 10 rapports… empruntée à la Mustang !

^

LE PHYSIQUE DE L’EMPLOI

Ce CV technique va évidemment de pair avec

une livrée des plus démonstratives, comptant

des élargisseurs d’ailes, de boucliers rabotés,

de plaques de protection et une gigantesque

calandre noire. Ainsi paré, le Ranger Raptor

a indiscutablement le physique de l’emploi !

L’intérieur tente quant à lui un compromis

entre luxe, confort et robustesse, avec une

présentation léchée et une dotation en équipements

particulièrement fournie, pour le

moins inhabituelle sur un utilitaire (voir

encadré “Équipements” ci-contre).

On s’en doute, la somme de ces raffinements

a un prix. Et il est plutôt coquet, dépassant

les 650 000 DH. Autant dire que ce pick-up

se destine moins aux professionnels qu’aux

aventuriers excentriques, à la recherche d’une

auto capable de les emmener partout, vite et

dans de bonnes conditions de confort. l

L’habitacle de ce pick-up frise le luxueux avec une

présentation soignée et d’un équipement très complet.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 2.0 TDCi Biturbo

Moteur : 4 cyl. 1 995 cm 3 ,

BiTurbo Diesel + Common rail.


213 ch / 500 Nm.

Transmission : 4x4.

Boîte de vitesses : Automatique

à 10 rapports, avec gamme de

rapports courts.




5,37 m / 1,86 m / 1,81 m.


ÉQUIPEMENTS

Raptor : ABS, ESP, 6 airbags,


alerte de franchissement ligne,

4 lève-litres et rétros à réglage

électriques, rétro int. électrochromique,

allumage auto des

feux et détecteur de pluie, clim

auto bizone, sellerie cuir, siège

conducteur à réglage électrique,

sièges av chauffants, volant et

pommeau de levier de vitesses

gainés cuir, sys. Multimédia à

écran tactile 8’’ avec commande

vocale, port USB, Bluetooth,

compatibilité Apple CarPlay et

Android Auto, Navigation GPS,

radar et caméra de recul, plaque

de protection av en aluminium,

crochets d’attelage et de remorquage,

gardes-boue av/ar, pneus

tout-terrain, marche-pieds,

vitrage ar. surteinté, feux de jour

et projecteurs antibrouillards à

LEDs, jantes alu 17’’…


Nouveauté Suzuki Jimny PRIX : à partir de 195 000 DH.

AVENTURIER TAILLE XS

Le Suzuki Jimny se renouvelle sans renier son héritage. Derrière un look irrésistible

de cube sur roulettes, il cache une âme de franchisseur (de poche) pur et dur.

Suzuki a attendu 20 ans avant de

renouveler son Jimny. Un délai

peu commun, pour un modèle

qui l’est encore moins : à contrecourant

de la vogue des SUV routiers,

le petit 4×4 est resté fidèle

à son ADN d’aventurier pur et dur. Un

choix qui se remarque d’abord sur le plan du

style. Avec sa silhouette cubique, ses optiques

rondes et sa calandre à 5 fentes, le Jimny rend

hommage à son aïeul, le Samurai (1981 - 1998),

et joue avec bonheur la carte du vintage. Le

résultat déborde d’un charme unique, avec

ses airs de jouet encanaillé.

Ce look pimpant contraste avec un habitacle

austère où la règle est à la simplicité. Taillée

dans des plastiques robustes, mais uniformément

noirs et durs, la planche de bord opte

pour un dessin sans fioritures, avec poignée

de maintien, compteurs aux cadrans carrés…

et vis apparentes. Fantaisie, connais pas !

DE LA PLACE, MAIS PAS DE COFFRE

Atypique, le Jimny l’est aussi par ses dimensions.

Long de 3,43 m (soit 14 cm de moins

qu’une Fiat 500 !), il ne fait pas de miracle

côté habitabilité. Il y a assez de place pour

4 adultes, mais le coffre en paie le prix avec

une capacité réduite à 85 litres. Pour emporter

des bagages, il faudra donc rabattre les dossiers

des sièges arrière… et oublier les passagers.

En outre, ce coffre est accessible via une porte

battante peu pratique dans les petits espaces.

Le CV technique du Jimny laisse peu de doutes

sur sa vocation : il s’agit d’un vrai crapahuteur,

doté d’un châssis échelle, d’essieux rigides et

d’une transmission à 4 roues motrices avec

boîte de transfert et gamme de rapports courts.

Ajoutez-y une garde au sol généreuse (21 cm),

des porte-à-faux réduits et des débattements

de suspensions assez amples, et vous obtenez

un redoutable franchisseur de poche comme

il n’y en a simplement pas sur le marché.

Pour autant, Suzuki promet un comportement

routier en net progrès, grâce à des voies élargies,

une direction à assistance électrique et un

amortissement plus efficace. Le package est

complété par un 1.5 l essence de 102 ch, couplé

au choix à une boîte manuelle à 5 rapports ou

à une unité automatique à 4 rapports, et qui

ne devrait pas avoir de mal à entraîner le poids

contenu de l’engin (1 050 kg).

Offre totalement décalée, le nouveau Jimny

est resté un vrai aventurier, mettant en avant

une plastique proprement irrésistible. Et pour

ne rien gâcher, ses tarifs restent assez sages,

allant de 195 000 DH à 215 000 DH. l

Ode à la simplicité et à la robustesse, l’intérieur est

conforme à la vocation du petit 4x4 pur et dur.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.5 VVT

Moteur : 4 cyl. 1 462 cm 3 ,

injection ess. + 16 soupapes.


102 ch/130 Nm.

Transmission : 4 roues

motrices enclenchables.

Boîte de vitesses : Manuelle

à 5 rapports ou automatique

à 4 rapports, avec gamme de

rapports courts.

Vitesse maxi.* :

145 km/h (140 km/h)**.

Conso. moyenne* :

6,8 l /100 km (7,5 l /100 km)**.


3,43 m/1,65 m/1,72 m.

Coffre : De 85 à 377 litres.


(**) : Version BVA.

ÉQUIPEMENTS

GLX : ABS, ESP, 2 airbags, régulateur

et limiteur de vitesse,

2 lève-vitres et rétroviseurs

électriques, volant cuir multifonctions,

clim manuelle, autoradio

CD-MP3, projecteurs

antibrouillard, jantes alu 15’’…

Silhouette cubique,

optiques rondes et calandre

à 5 fentes : le Jimny joue avec

bonheur la carte vintage.

MARS - MARS AVRIL 2020 2019 - LA REVUE AUTO - 31

Nouveauté Opel Astra PRIX : à partir de 239 000 DH.

Ce lifting apporte peu de

changements sur le plan

esthétique. C’est sous le capot

que se niche la vraie nouveauté.

TOUJOURS AUSSI GERMANIQUE

Née avant le rachat d’Opel par PSA, l’Astra ne doit rien à la banque

d’organes du groupe français. Son restylage n’y a rien changé.

A

u sein de la gamme actuelle

d’Opel, une majorité de modèles

partage sa base technique avec

les “cousins” du groupe PSA, propriétaire

de la marque au Blitz

depuis 2017. Deux font toutefois

exception : l’Insignia et l’Astra, nées sous

le règne de General Motors, qui conservent

une plateforme et des moteurs spécifiques.

À l’occasion de l’incontournable restylage de

mi-carrière, on aurait pensé que l’Astra allait

suivre l’exemple de sa petite soeur et faire, ne

serait-ce que partiellement, pot commun avec

les véhicules français. Il n’en est rien. Jusqu’au

bout, et pour d’évidentes raisons de coût et

de faisabilité, cette génération de la compacte

aura gardé ses gènes germaniques. Il faudra

donc attendre la prochaine pour la voir piocher

dans la banque d’organes de PSA.

UN INÉDIT “3-PATTES”

Comme cela est souvent le cas chez Opel, la

mise à jour est des plus discrètes sur le plan

esthétique. La calandre affinée se pare d’une

barre chromée unique, le bouclier avant se

fait un brin plus agressif… et c’est tout !

Les modifications à bord sont encore moins

visibles, se limitant au tableau de bord revisité,

qui peut se doter d’une partie digitale.

L’équipement accueille quelques nouveautés

comme le freinage automatique d’urgence, le

régulateur de vitesse adaptatif et un nouveau

système d’infodivertissement. Tous figurent

sur l’unique version disponible sur le marché

marocain, à la dotation particulièrement riche

(voir encadré “Équipements” ci-contre).

C’est sous le capot qu’il faut chercher la vraie

nouveauté de ce lifting. L’Astra accueille ainsi

une famille inédite de moteurs, intégralement

composée de “3-cylindres”, et dont le seul proposé

chez nous est un 1.5 l Diesel de 122 ch.

Sa cylindrée et sa puissance ont beau rappeler

ceux du 1.5 l BlueHDi de PSA (présent sur les

Crossland X et Grandand X), il s’agit bel et bien

d’un moteur 100% “made in General Motors”.

En attendant l’arrivée d’une variante d’entrée

de gamme, ce “3-pattes” est couplé d’office à

une boîte automatique à 9 rapports, également

empruntée au constructeur américain.

Cela n’est pas sans conséquence sur les prix :

l’Astra restylée s’affiche à 272 000 DH, réduit

toutefois, en phase de lancement, au tarif

très compétitif de 239 000 DH. l

Hormis un tableau de bord et un système multimédia

revisités, l’habitacle de l’Astra ne change guère.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.5 CTDi

Moteur : 3 cyl. 1 496 cm 3 ,



122 ch / 285 Nm.






4,37 m / 1,81 m / 1,49 m.



ÉQUIPEMENTS

Elegance : ABS, ESP, 6 airbags,

alerte sous-gonflage des pneus,

régulateur-limiteur de vitesse,

freinage autonome d’urgence

avec détection de piéton, alerte

de changement de voie, détecteur

d’angles morts, lecture des

panneaux de signalisation,

indicateur de distance, accès

et démarrage sans clé, 4 lèvevitres

électriques, rétros à réglage

et escamotage électriques,

rétro int. électrochrome, allumage

auto des feux et détecteur de

pluie, clim auto bizone, sellerie

cuir/tissu, siège ergonomiques,

volant cuir multifonctions, sys.

multimédia à écran tactile 7’’ et

commande vocale, port USB,


Android Auto, aide au stationnement

av/ar, caméra de recul à

90°, frein à main électrique, feux

de jour à LEDs, projecteurs


0ption : toit ouvrant électrique.

32 - LA REVUE AUTO - MARS 2019

Nouveauté Jeep Cherokee PRIX : à partir de 409 000 DH.

IL RENTRE DANS LE RANG

Le SUV américain troque son visage clivant contre un faciès plus

classique. Il en profite pour bonifier sa dotation en équipement.

A

vec son regard sur trois étages,

sa calandre galbée et son capot

plongeant, le Cherokee IV faisait

esthétiquement bande à part au

sein de la famille Jeep, et même

dans le monde des SUV. Le constructeur

estimait-il que ses designers

sont allés un peu trop loin dans l’originalité ?

C’est en tout cas ce que laisse croire le contenu

de son restylage de mi-carrière, consistant à

gommer ces éléments distinctifs. Au menu :

des optiques autrement plus classiques, un

capot plus horizontal et une calandre moins

arrondie. Résultat, le SUV américain rentre

dans le rang et renonce à sa singularité, pour

mieux souligner sa parenté avec les Compass

et Grand Cherokee.

Au passage, la poupe évolue plus légèrement,

avec une plaque d’immatriculation implantée

plus haut sur le hayon et des feux à la signature

lumineuse plus travaillée. L’habitacle n’a quant

à lui reçu que des changements mineurs, adoptant

un nouveau volant, des matériaux plus

qualitatifs ici et là, une console centrale redessinée

et un nouveau système d’infodivertissement

plus moderne et à l’écran plus généreux.

UN ÉQUIPEMENT TRÈS COMPLET

C’est plutôt par sa dotation en équipements

que le “nouveau” Cherokee tente de faire la

différence, surtout dans la finition “Night

Eagle”, la seule disponible sur notre marché.

Éclairage Full LED adaptatif, sellerie cuir,

sièges électriques, toit ouvrant panoramique,

hayon motorisé à ouverture automatique…

rien ne manque ou presque. Même la panoplie

des assistances à la conduite, souvent oubliées

chez la concurrence, est ici de la partie (voir

encadré “Équipements” ci-contre).

Au chapitre mécanique, c’est en revanche le

statu quo. La gamme marocaine reconduit le

2.2 l Diesel provenant du cousin Alfa Romeo,

dans sa variante la plus puissante de 200 ch

et 450 Nm de couple. Il est toujours associé à

la boîte automatique à 9 rapports, et à la transmission

intégrale “Active Drive”.

Plus consensuel, le Cherokee a fort à faire pour

contrer des concurrents plus récents comme

l’Audi Q5, le BMW X3 et le Mercedes GLC…

voire l’Alfa Romeo Stelvio. Mais avec son prix

(promotionnel) de 409 000 DH, il fait pratiquement

le vide autour de lui en matière de

rapport prix-équipement. l

L’habitacle ne reçoit que des évolutions mineures,

dont un nouveau système d’infodivertissement.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 2.2 Multijet

Moteur : 4 cyl. 2 174 cm 3 ,



200 ch / 450 Nm.



Transmission :

4 roues motrices.




4,62 m / 1,86 m / 1,67 m.



ÉQUIPEMENTS

Night Eagle : ESP, 8 airbags,


alerte de changement de voie,

alerte de sous-gonflage des

pneus, alerte d’angle mort, régulateur

de vitesse adaptatif, accès

et démarrage sans clé, 4 lèvevitres

électriques, rétros à réglage

et escamotage électriques,

rétro int électrochromique, clim

auto bizone, allumage auto des

feux et détecteur de pluie, sellerie

cuir, sièges av électriques, banquette

arrière coulissante, sys.

multimédia à écran tactile 8,4’’

avec ports USB et AUX, Bluetooth,

navigation GPS, frein de

stationnement électrique, radar

et caméra de recul, hayon motorisé

à ouverture mains libres, toit

ouvrant panoramique, éclairage

Full LED adaptatif, jantes alu 18’’…

Le Cherokee abandonne

son faciès singulier au profit d’un

visage bien plus consensuel.

58 - LA REVUE AUTO - MARS 2019


Nouveauté Mercedes Classe A Berline PRIX : à partir de 379 000 DH.

UNE SILHOUETTE DE PLUS

Après la 5-portes et le coupé CLA, la famille Classe A s’agrandit avec une version

4-portes à coffre indépendant. Une variante plus statutaire, mais pas plus habitable.

L

a précédente génération de la

Classe A s’était déclinée en trois

types de carrosseries : la berline

5-portes, le coupé 4-portes et le

SUV. Avec le succès que l’on sait.

Avec la nouvelle, Mercedes va

plus loin en ajoutant une 4 e corde à son

arc commercial : la berline 4-portes à coffre

indépendant, destinée à contrer l’Audi A3

Berline, avant de croiser le fer avec la future

BMW Série 2 Gran Coupé.

Histoire de ne pas faire doublon avec le CLA,

qui est également une carrosserie “tricorps”,

ses designers l’ont habillée d’une livrée plus

sage. Ainsi, son toit plus haut, sa silhouette

moins fuselée et ses proportions classiques de

petite Classe C la distinguent nettement dudit

coupé 4-portes. Et pour marquer sa différence

avec la Classe A 5-portes, dont elle reprend la

face avant à l’identique, la berline s’offre des

feux arrière spécifiques qui viennent mordre

sur le couvercle du coffre.

UNE HISTOIRE DE COFFRE

La greffe d’une malle indépendante, au demeurant

assez réussie, s’est traduite par un gain

de 13 cm en longueur (à 4,55 m). Cet allongement

est le fait du seul porte-à-faux arrière,

l’empattement restant inchangé. Résultat,

l’espace à bord ne progresse pas, même si

l’accès aux places arrière est facilité par un

toit plus haut. C’est le coffre qui profite des

centimètres supplémentaires, passant à un

volume de 420 litres, soit 50 de plus que la

Classe A “normale”.

Pour le reste, on retrouve un habitacke en tout

point similaire, avec cette planche de bord au

dessin épuré, ses aérateurs en forme de turbine

et son double écran dépourvu de casquette. La

liste des équipements est également calquée

sur celle de la 5-portes, à une exception près.

Positionnée un cran plus haut que sa congénère,

la Classe A Berline fait l’impasse sur la

finition d’attaque, relativement dépouillée,

pour construire sa gamme autour des trois

dotations “Style”, “Progressive” et “AMG-Line”.

La même logique prévaut pour le menu des

motorisations. Si on retrouve le 2.0 l Diesel

sous le capot des deux modèles, sa déclinaison

de 190 ch (A 220d) est réservée à la Berline.

Moins typée (et moins onéreuse) que la CLA,

un brin plus chic que la Classe A 5-portes, la

“A” Berline réclame un surcoût de 30 000 DH

par rapport à cette dernière. Affichée au prix

d’accès de 379 000 DH, elle permet toutefois

de s’offrir une Mercedes statutaire, sans avoir

à grimper vers les tarifs d’une Classe C. l

La présentation intérieure est similaire à celui de la

5-portes, avec sa planche de bord et son double écran.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n A 200 d

Moteur : 4 cyl. 1 950 cm 3 ,



150 ch / 320 Nm.


8 rapports à double embrayage.



n A 220 d

Moteur : 4 cyl. 1 950 cm 3 ,



190 ch / 400 Nm.


8 rapports à double embrayage.




4,55 m / 1,84 m / 1,45 m.



La Classe A Berline arbore

un profil plus statutaire que celui

de la 5-portes, mais moins élancé

que celui du coupé 4-portes CLA.

34 - LA REVUE AUTO - MARS 2019 - AVRIL 2020

Nouveauté Kia Rio PRIX : à partir de 129 900 DH.

Avec sa face avant assez sobre et ses

volumes galbés, la Rio IV se veut plus

rassurante qu’aguicheuse.

^

L’AGE DE LA MATURITÉ

Séduisante, habitable et bien finie, la Rio ne manque pas d’atouts,

mais de quelques équipements et surtout d’un moteur Diesel.

S

ur le marché marocain, Kia est

bien installé sur le segment des

SUV, mais a plus de mal sur celui

des citadines polyvalentes. Sa Rio

y avait réussi une encourageante

percée, avant de quitter les showrooms

pendant plus de deux ans. Elle fait

aujourd’hui son comeback, qui plus est dans

une nouvelle mouture.

La Rio sortante s’était fait remarquer par son

style plaisant, sur lequel sa remplaçante semble

capitaliser. L’allure reste familière, mais tout

paraît plus sérieux, plus mature. La face avant

s’orne ainsi d’une calandre assez discrète et de

phares au dessin classique, alors que le capot

horizontal, les flancs lisses et les volumes galbés

dessinent une plastique plus rassurante

qu’aguicheuse, presque germanique.

MONTÉE EN GAMME

Sans déborder de fantaisie, la présentation

intérieure est plus recherchée, confirmant

une certaine montée en gamme. Organisée

autour d’un écran tactile (dès le 2 e niveau de

finition), placé entre les aérateurs, la planche

de bord rappelle celle des autres modèles de

la marque. Si les plastiques durs dominent, la

qualité perçue souffre peu de critiques, se plaçant

dans la moyenne haute de la catégorie.

Il en est de même pour l’espace à bord, qui

profite d’une longueur en hausse de 1,5 cm,

dont 1 cm pour l’empattement. À 4,07 m, la

citadine coréenne devient ainsi l’une des plus

imposantes de son segment. Quant au coffre,

il pointe avec ses 325 litres de volume dans le

peloton de tête de la catégorie.

La dotation en équipements est quant à elle

plutôt dans la moyenne. La version d’entrée

de gamme “Motion” propose certes plus que

le nécessaire, mais il faut grimper à la finition

“Active”, la plus huppée du lot, pour disposer

d’un accastillage réellement complet.

Au chapitre des moteurs, le menu ne donne

d’autre choix qu’un 1.4 l essence de 100 ch,

une puissance peu courante dans le segment.

Il est associé à une boîte manuelle à 6 rapports,

ou à une transmission automatique à 4 rapports

qui ne peut cacher son âge. Et non, il

n’y a pas de Diesel au programme. Une lacune

qui, malgré des tarifs compétitifs (démarrant

à 129 900 DH), n’aidera pas la nouvelle Kia

Rio à se faire une place sur un marché aussi

fortement “diésélisé” que le nôtre. l

La présentation intérieure est plaisante et la finition

soignée. L’équipement est complet sur la version haute.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.4 MPi

Moteur : 4 cyl. 1 368 cm 3 ,

inj. essence + 16 soupapes.


100 ch / 133 Nm.


Manuelle à 6 rapports ou

automatique à 4 rapports.




4,07 m / 1,73 m / 1,45 m.



ÉQUIPEMENTS

Motion : ABS, ESP, 2 airbags,

ordinateur de bord, 2 lève-vitres

et rétros électriques, clim

manuelle, autoradio avec port

USB et Bluetooth, volant

multifonctions, banquette ar.

rabattable 60/40, feux de jour,

projecteurs antibrouillard…

Motion plus : (en plus) , sys.

multimédia à écran tactile 9’’

avec fonction Mirror link, navigation

GPS, caméra de recul…

Active : (en plus) ,4 lève-vitres

électriques, clim auto, rétros à

escamotage électrique, volant

et levier de vitesses gainés cuir,

accoudoir central av. avec rangement,

pédalier en aluminium,

pack chrome, alarme antivol, feux

de jour à LEDs, jantes alu 15’’…


Nouveauté Audi Q7 PRIX : à partir de 700 000 DH.

UN LIFTING SOUS INFLUENCE

Le grand SUV aux anneaux s’offre un coup de jeune bienvenu. Et c’est du côté du Q8

qu’il est allé chercher son inspiration, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Apparu à la mi-2015, l’Audi Q7,

deuxième du nom, entame sa

seconde moitié de carrière, et

cela va de pair avec un passage

par la case lifting. Il fallait bien

cela pour contrer les assauts de

rivaux plus récents que sont le BMW X5

et le Mercedes-Benz GLE.

Une fois n’est pas coutume chez la marque aux

anneaux, la mise à jour est profonde, notamment

sur le plan esthétique : impossible de

confondre le Q7 restylé avec son prédécesseur !

Et c’est du côté du Q8 qu’il est allé chercher

son inspiration. Le Q7 adopte ainsi l’imposante

calandre à 8 côtés et ses barrettes chromées

verticales, posée sur un bouclier généreusement

ajouré et encadrée par des optiques revisitées.

Les bas de caisse ont également été revus, tout

comme le hayon et les feux arrière, reliés par

un épais jonc chromé et arborant une nouvelle

signature lumineuse. L’ensemble de ces modifications

offre un petit coup de jeune au gros

SUV, dont la plastique se retrouve davantage

dans l’air du temps.

LA FOIRE AUX ÉCRANS

C’est à l’intérieur que se niche le changement

le plus notable. Le Q7 reprend tel quel la

planche de bord du Q8, avec ses deux écrans

tactiles intégrés dans la console centrale. Le

premier, mesurant 10,1 pouces de diagonale,

est dédié aux fonctions d’infodivertissement,

alors que le second, de 8,6 pouces, contrôle

la ventilation, la climatisation et les sièges.

Enfin, un troisième écran de 12,3 pouces, le

bien connu “Virtual Cockpit”, prend la place

du bloc d’instrumentation.

L’équipement évolue légèrement à la hausse.

On note ainsi l’apparition des projecteurs à

LEDs matriciels, de série dès le 2 e niveau de

finition, des caméras à vision panoramique,

ou encore de la suspension pneumatique à

gestion électronique, réservée à la version la

plus huppée “S-Line”. Toutefois, les aides à la

conduite les plus sophistiquées manquent

toujours à l’appel sur la gamme marocaine.

Il en est de même pour la généralisation de la

micro-hybridation, unique nouveauté sur le

plan mécanique. Sur notre marché, le gros

SUV aux anneaux conserve le V6 3.0 l TDi de

249 ch, couplé à d’office à une classique boîte

automatique à 8 rapports et à la transmission

intégrale “Quattro”.

Plus séduisant et doté d’un contenu technologique

actualisé, le Q7 voit ses prix subir

une petite inflation, avec une grille tarifaire

allant de 700 000 à 870 000 DH. l

Le Q7 reprend la planche de bord du Q8, avec ses

deux écrans tactiles intégrés dans la console centrale.

EN DÉTAIL

ÉQUIPEMENTS

Prestige : ESP, 8 airbags, affichage

de la pression des pneus,

régulateur - limiteur de vitesse,


accès et démarrage sans clé,

4 lève-vitres électriques, rétros

à réglage et escamotage électrique,

rétro int. électrochromique,

sellerie cuir, sièges av. électriques,

volant multifonction Plus,

sys. d’infidivertissement à écran

tactile 10,1’’, Bluetooth, clim

auto bizone commandée par

écran tactile de 8,6’’, radar et

caméra de recul, sélecteur de

modes de conduite, hayon

motorisé, éclairage Full LED,

jantes alu 19’’…

Exclusive : (en plus) Sièges av.

électriques à fonction mémoire

côté conducteur, tableau de bord

numérique “Audi Virtual Cockpit“

12,3’’, toit ouvrant panoramique,

éclairage d’ambiance, projecteurs

à LEDs matriciels, clignotants

av/ar séquentiels…

S-Line : (en plus) suspension

pneumatique, caméra à vision

360°, banquette arrière Plus,

aide au stationnement avec

affichage périmétrique, sièges

sport en cuir, pédalier en inox,

Pack S-line intérieur et extérieur,

vitrage arr. surteinté, barres de

toit en alu, jantes alu 20’’…

Cette mise à jour donne

Un coup de jeune au gros SUV,

dont la plastique se retrouve

davantage dans l’air du temps.


Nouveauté Ford Everest PRIX : à partir de 415 000 DH.

Ce SUV aux dimensions

imposantes s’habille de lignes

classiques, mais plaisantes et

assez valorisantes.

OUTSIDER EXOTIQUE

Ford complète sa gamme avec l’Everest, un gros SUV à 7 places qui partage la base

technique du pick-up Ranger. Il compte surtout sur son équipement pour convaincre.

En attendant l’arrivée du nouvel

Explorer dans sa version hybride,

Ford étend sa gamme marocaine

de SUV vers le haut avec l’Everest.

Un gros 4x4 au patronyme évocateur,

destiné principalement aux

marchés du Sud-est asiatique, d’Afrique

et du Moyen-Orient. À l’instar du Toyota

Fortuner et Mitsubishi Pajero Sport, il a la

particularité de se baser sur la plateforme

d’un pick-up, précisément le Ford Ranger.

L’idée a ses avantages : elle permet de proposer

davantage de confort et d’espace à bord,

tout en conservant des dessous techniques

adaptés à des conditions de roulage difficiles.

Toutefois, s’il partage la plateforme du Ranger,

le nouveau venu s’en distingue nettement sur

le plan esthétique. Capot, pare-brise, ailes et

portières avant sont certes communs, mais

toute la partie arrière est spécifique, avec un

traitement bien plus “civilisé”. Le résultat est

un SUV aux dimensions imposantes (4,90 m

de longueur) et aux lignes classiques, mais

néanmoins plaisantes et assez valorisantes.

UN ÉQUIPEMENT PLÉTHORIQUE

Les origines “utilitaires” sont également gommées

à l’intérieur. La planche de bord est

reprise du Ranger, mais elle se pare de matériaux

plus cossus. Surtout, l’Everest soigne son

habitabilité en proposant une vraie banquette

arrière, ainsi qu’une 3 e rangée de sièges, lui

permettant d’embarquer jusqu’à 7 occupants.

L’équipement fait encore plus la différence.

Correct sur la finition de base “XLS”, il devient

pléthorique sur la dotation supérieure LTD.

Elle propose, entre autres, sellerie cuir, sièges

avant électriques, climatisation automatique

bizone, système d’infodivertissement dernier

cri, caméra de recul, jantes 20 pouces… Détail

pratique : la 3 e rangée de sièges se replie dans

le plancher via une commande électrique.

L’offre mécanique donne quant à elle le choix

entre le 2.2 l Diesel de 150 ch, entraînant les

roues arrière, et un gros 5-cylindres 3.2 l Diesel

de 200 ch adossé à une transmission intégrale.

Les deux blocs sont couplés à une boîte automatique

à 6 rapports, alors que les trains roulants

ont été revus pour privilégier le confort.

Spacieux, polyvalent et très bien équipé (en

version LTD), l’Everest a fort à faire face à des

rivaux plus “routiers”. Sa grille tarifaire, assez

compétitive (de 415 000 à 569 000 DH), reste

toutefois un argument de poids. l

Reprise du Ranger, la planche de bord est ici bien plus

cossue. L’équipement est très riche sur la finition LTD.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 2.2 TDCi XLS

Moteur : 4 cyl. 2 198 cm 3 ,



150 ch / 385 Nm.

Transmission :

Roues ar. motrices.





n 3.2 TDCi LTD

Moteur : 5 cyl. 3 198 cm 3 ,



200 ch / 470 Nm.

Transmission :

4 roues motrices.






4,90 m / 1,87 m / 1,84 m.



MARS - AVRIL 20 20 - LA REVUE AUTO - 37

Focus

Jeux vidéo

À VOS MANETTES !

À défaut de pouvoir prendre le volant de votre voiture, confinement oblige, convertissez-vous

au sport automobile virtuel, sur console ou sur PC. Des plus ludiques aux plus exigeants, voici

une sélection des meilleurs jeux vidéo du moment.

Forza Motorsport 7

Certes un peu âgé,

Forza Motorsport

7 demeure l’un des

plus beaux jeux de

course du marché.

Proposant un bon

équilibre entre réalisme

du pilotage

et expérience ludique,

il propose un

très vaste choix de

véhicules et de circuits, des graphismes de toute beauté, ainsi

qu’un mode carrière bien pensé. Revers de la médaille, si

vous êtes un puriste et que vous êtes à la recherche d’une

vraie simulation pointue, passez votre chemin. Édité par

Xbox Game Studios. Sur Xbox One et PC.

Project Cars 2

Graphismes très soignés, choix de véhicules et de tracés très

varié, jouabilité pratiquement irréprochable… Project Cars 2

est un jeu de simulation de conduite on ne peut plus complet.

Le comportement des modèles ne souffre pas non plus de

grande critique, et la conduite très technique fait de ce jeu l’un

des plus satisfaisants pour les amateurs de simulations automobile.

Au final, si Project Cars 2 n’est pas aussi abouti qu’un

Assetto Corsa, il reste un choix très séduisant, rivalisant sans

mal avec les Gran Turismo et Forza Motorsport, en retrait sur

le plan du réalisme. Sur PlayStation 4, Xbox One et PC.


Mario Kart 8 Deluxe

Manifestement le titre le plus convivial et le plus ouvertement

ludique de cette sélection, Mario Kart 8 Deluxe est le jeu idéal

pour s’amuser en famille ou avec des amis en ligne. Ici, il n’est

pas question de modèles connus, de circuits célèbres ou de comportements

réalistes, mais de tracés délurés remplis de pièges.

Au volant de karts plus ou moins loufoques et à la conduite à la

fois accessible et technique, on y affronte ses adversaires à coup

de peaux de banane, de carapaces de tortue ou de missiles.

Édité par Nintendo. Sur Nintendo Switch.

Wreckfest

Lointain descendant de

Destruction Derby, titre

emblématique de la Playstation

1, Wreckfest en

reprend presque le principe

de jeu de combat

motorisé, plutôt que de

course. Il se résume ainsi

à une succession de tôles

froissées et de carambolages,

où chaque joueur

s’emploie à détruire les

véhicules de ses adversaires

au fil des tours. On

applaudit la beauté des

graphismes, et surtout la

gestion des déformations

de carrosserie, qui flatte

les instincts destructeurs

des gamers… sans toutefois

faire dans la violence

idiote. Édité par THQ

Nordic. Sur PlayStation

4, Xbox One et PC.

F1 2019

En attendant sa version 2020, prévue pour juillet, F1 2019 continue

à porter dignement son statut de jeu officiel du championnat de

Formule 1. Mieux, il en a virtuellement pris le relais, proposant un

championnat virtuel en ligne, où les joueurs s’affrontent aux dates

et aux horaires des vrais Grand prix. Sans être parfait, F1 2019 reste

très plaisant, avec des graphismes et des sons soignés et un pilotage

exigeant. On apprécie aussi le mode carrière, qui place le joueur

dans la peau d’un pilote, derrière le volant comme pour la gestion de

l’ensemble de sa progression. La présence de modèles historiques et

du championnat de Formule 2 complète ce jeu qui ne se contente pas

de sa prestigieuse licence officielle. Édité par Codemasters. Sur

PlayStation 4, Xbox One, PC, iOs et Android.

Assetto Corsa Dirt Rally 2.0

Il a beau dater de 5 bonnes années,

Assetto Corsa garde encore de très

beaux restes. Proposant un large

choix de modèles, de courses et de

circuits, ses développeurs (italiens)

ont doté les véhicules de comportements

très réalistes… et d’une

jouabilité pas toujours accessible.

N’est pas pilote automobile qui

veut ! Très complet sur la plateforme

PC, notamment pour la

partie jeu en ligne, Assetto Corsa

l’est un peu moins sur console.

Pour autant, on reste en présence

d’une vraie simulation de conduite,

certainement l’une des meilleures

du lot. Les “hardcore gamers” se

tourneront plutôt vers la version

Assetto Corsa Competizione, dont

l’expérience de jeu est encore plus

pointue. Édité par Kunos Simulazioni,

sur PC.

Avec son riche panel de véhicules, ses spéciales copiées sur la réalité, un graphisme

et des sons soignées, et des physiques globalement réalistes, Dirt Rally 2.0 reste

sans doute le meilleur jeu de rallye du

moment. Les joueurs y retrouveront

le contenu officiel du championnat

du monde de Rallycross… mais pas

celui du championnat WRC, dont il

ne possède pas la licence. Nombre de

modèles et tracés sont proposés en

téléchargement, permettant de prolonger

encore la durée de vie du jeu.

Édité par Codemasters. Sur

PlayStation 4, Xbox One et PC.

Gran Turismo Sport

Décrié à sa sortie il y a 3 ans

pour sa liste de véhicules et de

tracés relativement réduite,

Gran Turismo Sport a depuis

multiplié les ajouts de contenu

gratuits, parvenant à se hisser

au niveau des premiers épisodes

de la saga et redevenir l’un des

plus beaux jeux de la PS4.

Le pionnier de la simulation de

conduite grand public n’est pas

pour autant exempt de défauts.

Le mode carrière semble dater,

la conduite est toujours assez

rigide, l’intelligence artificielle

des adversaires est parfois basique

et le comportement des

voitures n’est pas au niveau des meilleurs.

Mais ne boudons pas notre plaisir : Gran

Turismo Sport reste une valeur sûre, apte

à offrir des centaines d’heures de plaisir.

Édité par Sony Interactive Entertainment.

Sur PlayStation 4.


Essai

BMW Série 2 Gran Coupé

ENTRE DEUX CHAISES

À mi-chemin entre la compacte tricorps et le petit coupé 4-portes, la BMW Série 2

Gran Coupé a le coffre entre deux chaises. Mais si sa plastique fait débat, son agrément

de conduite mettra tout le monde d’accord. Surtout dans cette version M235i.

Dans la guerre qui oppose les trois

cadors germaniques du premium,

Mercedes avait ouvert un nouveau

front avec le CLA, dérivé tricorps

de la Classe A qui s’est autoproclamé

“coupé 4-portes”. Audi a fini

par y répondre (timidement) avec

une A3 Berline plus classique et plus

accessible, avant que Mercedes ne remettre le

couvert avec la récente Classe A Berline. Pendant

ce temps-là, BMW se contentait du rôle de spectateur,

n’ayant à proposer que la Série 2 Coupé,

forcément moins pratique et moins statutaire.

L’heure de la réplique a finalement arrivée après

le renouvellement de la Série 1. Et avec elle une

question : fallait-il simplement affubler la compacte

d’une malle indépendante, ou oser la recette

du coupé 4-portes ? Entre les deux options, BMW

a visiblement choisi… de ne pas choisir.

PLUS PROCHE DE LA BERLINE

Car contrairement à ce que son appellation veut

bien nous faire croire, la Série 2 Gran Coupé n’est

pas vraiment un “coupé 4-portes”. Elle a beau se

parer d’éléments de design suggestifs, comme ses

vitres de portes sans encadrement, son pavillon

en pente douce ou ses feux arrière amincis, son

n’est ni assez bas, ni assez fluide pour prétendre

souscrire aux canons esthétiques des coupés.

Pour autant, et malgré un air de famille patent,

l’effort de différenciation est suffisamment visible

pour ne pas voir cette nouvelle venue comme

une simple Série 1 en sac à dos. En un mot comme

en mille, cette Série 2 Gran Coupé a le coffre entre

deux chaises. Et cela n’a pas que des défauts.

D’abord, en refusant de se plier au diktat du style,

la Série 2 Gran Coupé a conservé une habitabilité

équivalente à celle de la Série 1, avec une garde au

toit un brin minorée aux places arrière. Obtenu

sur le seul porte-à-faux arrière, le gain en longueur

(de 21 cm, à 4,53 m) ne profite qu’au coffre, qui

s’avère très logeable avec un volume de 430 litres.

Pour le reste, nous sommes en terrain familier :

tout ou presque provient directement de la Série 1,

notamment la planche de bord, avec son instrumentation

digitale et son large écran, ainsi que

sa qualité de fabrication, d’une excellente facture.

Pour conserver

une habitabilité

correcte, la Série 2

Gran Coupé a dû

faire quelques

concession en

matière de style.

Au lancement, le menu mécanique est relativement

réduit. Il comprend le 1.5 l de 140 ch (218i)

et le 2.0 l de 306 ch (M235i) en essence, ainsi que

le 2.0 l de 190 ch (220d) en Diesel. Pour cet essai

en terre lisboète, c’est le plus puissant du lot que

nous choisissons comme compagnon de route.

DE LA PUISSANCE ET DE L’AGRÉMENT

Avec une telle cavalerie, le 4-cylindres suralimenté

est sans surprise très performant. Docile et d’une

agréable souplesse en conduite coulée, il sait aussi

s’énerver quand le conducteur hausse le rythme.

Les accélérations se font énergiques (5 secondes

suffisent pour accrocher les 100 km/h) et les relances

sont plutôt musclées grâce au couple abondant.

Livrée d’office, la boîte automatique à 8 rapports

participe à la fête, offrant réactivité et fluidité.

Bref, performances et agrément sont au rendezvous,

mais l’ensemble semble un brin aseptisé,

surtout en comparaison avec le caractère plein et

le chant du 6-cylindres 3.0 l de l’ancienne M135i.

Reste à savoir comment la puissance est encaissée

par le châssis de cette Série 2 qui, comme la

Série 1, est basée sur une plateforme de traction.

La question se pose moins avec cette M235i, qui

s’équipe de la transmission intégrale et d’un différentiel

à glissement limité sur le train avant. Mais

si ces deux dispositifs veillent à une motricité sans

faille, ils n’endiguent pas pour autant le caractère

de traction. Le comportement ne manque ni de

précision ni d’efficacité, et la voiture enchaîne

allègrement les virages, parfois à des allures interdites,

sans jamais se désunir. Et lorsque la limite

d’adhérence approche, la Série 2 Gran Coupé se

contente d’élargir la trajectoire… comme une sage

traction. C’est très plaisant, mais sans dupliquer

le toucher de route d’une BMW à roues arrière

motrices. Pour cela, il faudra attendre la future

Série 2 Coupé (à 2 portes), développée, elle, sur

une plateforme de propulsion.

Habillée d’une livrée dynamique, très agréable à

conduire, mais plus proche de la berline classique

par ses aspects pratiques, la Série 2 Gran Coupé

a choisi de couper la poire en deux. Certainement

dans l’objectif de ratisser large, afin de tailler des

croupières à tout ce qui porte un coffre parmi les

compactes premium. l


Munie d’une transmission intégrale,

La bavaroise enchaîne allègrement

les virages, sans jamais se désunir.

La Série 2 Gran Coupé M 235i se montre

aussi performante que plaisante à mener. Il lui

manque juste un petit grain de caractère…

Des optiques plus

effilées, une calandre

élargie ainsi qu’un

bouclier spécifique

distinguent le visage

de cette Série 2 de

celui de la Série 1.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n M 235i xDrive

Moteur : 4 cyl. 1 998 cm 3 ,

Inje. direct ess. / Turbo.

Transmissio :

4 roues motrices.


306 ch / 450 Nm.



0 à 100 km/h* : 4,8 km/h.



Dimensions (L/l/h):

4,53 m / 1,80 m / 1,42 m.



La planche de bord

est reprise sans réels

changements de la

Série 1. La finition est

d’un excellent niveau.

Avec son pavillon

pentu, ses vitres sans

encadrement et ses

feux arrière amincis, la

série 2 “GC” tente de

mimer un coupé. Avec

un succès relatif.


Essai

Opel Corsa

À LA SAUCE ALLEMANDE

Partageant sa base technique avec la Peugeot 208, l’Opel Corsa n’en est pas pour

autant le clone. L’Allemande parvient à avoir une identité propre, autant sur le plan

esthétique qu’au niveau de l’expérience de conduite. Essai en avant-première.

Au lendemain du rachat d’Opel

en 2017, l’une des premières

décisions prises par PSA a été de

stopper le programme de renouvellement

de la Corsa, pourtant

bien avancé. Puis de reprendre à

zéro son développement, afin de

la baser sur la récente plateforme

CMP du groupe, déjà utilisée par la

Peugeot 208. Modus operandi : partager le maximum

de composants, réduisant ainsi investissements

et coûts, tout en prenant soin de créer une

réelle différenciation entre les deux modèles aux

yeux du client. Près de 26 mois plus tard, délai

record dans l’industrie automobile, la 6e génération

de la citadine au Blitz était prête. Et elle

ressemble bien peu à sa cousine française.

En effet, la Corsa “F” a tenu à conserver les identifiants

de style maison. Il en est ainsi de la large

calandre barrée d’un jonc chromé, des optiques

La nouvelle Corsa

est l’une des rares

citadines à proposer

un éclairage

à LEDs matriciels.

en pointe à la signature lumineuse reconnaissable,

de l’arête centrale sur le capot ou encore de

la “virgule” ornant la porte arrière. Le pavillon

“flottant” à teinte noire, qui dessine un panneau

de custode en aile de requin, finit de poser un air

de famille évident avec le reste de la gamme.

UN INTÉRIEUR TRÈS CLASSIQUE

Très différente de la 208 à l’extérieur, la Corsa l’est

encore plus à l’intérieur. Ici, pas de i-Cockpit, ni de

petit volant ou d’instrumentation haute en 3D. Le

poste de conduite est des plus classiques, avec un

grand volant derrière lequel il est facile de lire les

compteurs. La planche de bord, qui intègre habilement

son écran tactile, ne s’autorise comme fantaisie

qu’un jonc chromé ou coloré. L’habitabilité est

suffisante, mais en retrait des références dans le

segment, alors que le volume de coffre se situe

dans la moyenne (309 litres), bien qu’il ait gagné

20 litres par rapport à la mouture sortante.

La Corsa conserve les identifiants de style

Opel, notamment la large calandre, les optiques

en pointe ou l’arête centrale sur le capot.


Côté équipement, la petite Opel n’a de leçons

à recevoir de personne. Selon les finitions (et

la liste des options), elle propose les dispositifs

de confort, de connectivité et d’aide à la

conduite récents. Elle innove toutefois avec

ses projecteurs à LEDs matriciels, inédits

dans le segment chez les généralistes.

DU TR

Sans surprise, les moteurs sont piochés dans

la banque d’organes de PSA. Outre la version

100% électrique, qui reprend la chaîne cinématique

de la Peugeot e-208 (voir essai p. 42),

la gamme comprend le 1.5 l Diesel de 100 ch

et le 1.2 l essence dans trois variantes de 75,

100 et 130 ch. C’est sur cette dernière que nous

avons jeté notre dévolu lors des essais internationaux,

tenus dans la capitale croate Split.

Distillant une sonorité caractéristique des

3-cylindres, ce bloc suralimenté se montre

très performant, offrant une belle souplesse

et d’excellentes reprises. Il est parfaitement

secondé par la boîte automatique à 8 rapports

(au sélecteur reconnaissable), un exemple de

douceur et de réactivité. Son mode manuel,

géré via des palettes au volant, est en revanche

peu utile : de son propre chef, la boîte monte

ou descend d’un rapport quand elle juge que

le régime est trop haut ou trop bas. Autant

rester en tout automatique, et choisir le mode

Sport, qui permet au moteur de s’exprimer de

manière un brin plus démonstrative. Pour sa

L’Allemande a du dynamisme à

revendre, au point d’être plus

joueuse que sa cousine française.

part, la consommation, donnée à 4,5 l/100 km,

s’approche plutôt des 7 litres en conditions

réelles, avec un rythme certes assez soutenu.

Si la Corsa emprunte les moteurs de PSA sans

modification, ses trains roulants bénéficient,

eux, de réglages spécifiques. Opel veut a voulu

donner à sa citadine un feeling plus sportif,

avec un amortissement plus ferme et une loi

d’assistance de direction révisée. En pratique,

la différence est perceptible. Agile, avec un

train avant accrocheur et un train arrière qui

suit le rythme sans broncher, l’Allemande a du

dynamisme à revendre… au point d’être plus

joueuse que sa cousine française. Toutefois, le

roulis plus contenu et les mouvements de caisse

mieux maîtrisés se font payer par un confort

moins douillet, mais pas rédhibitoire. En tout

cas, on ne pourra pas reprocher à l’Opel d’être

un simple clone de la Peugeot.

Attendue chez nous pour le dernier trimestre

2020, la nouvelle Corsa semble parée pour

entamer une bonne carrière commerciale.

Surtout si elle pratique des tarifs aussi agressifs

que ceux de ses congénères. l

FICHE TECHNIQUE

n 1.2 Turbo 130

Moteur : 3 cyl. , 1 199 cm 3 ,

Inj. directe ess. + Turbo.


130 ch / 230 Nm.


Automatique à 8 rapports

avec palettes au volant.

Vitesse maxi.*: 208 km/h.

Conso moy.* : 4,5 l /100 km.


4,06 m / 1,77 m / 1,43 m.



Différente d’une

Peugeot 208 à

l’extérieur, la Corsa

l’est encore plus

à l’intérieur, avec un

poste de conduite très

classique. L’équipement

est complet et la

finition très correcte.

La Corsa bénéficie

de trains roulants aux

réglages spécifiques,

qui font d’elle l’une des

citadines les plus

plaisantes à conduite.

On reconnaît le joli sélecteur de la boîte automatique,

partagé avec de nombreux modèles de la galaxie PSA.


Essai

Peugeot e-208

MISE AU COURANT

Agrément sans compromis, autonomie suffisante et confort préservé… la 208 électrique

tient-elle ses promesses ? Nous l’avons vérifié, à la veille de son lancement au Maroc.

Qu’est-ce qui ressemble le plus à

une Peugeot 208, mais qui n’est

pas une Peugeot 208 ? Réponse :

une Peugeot e-208. Alors qu’une

majorité de constructeurs dotent

leurs modèles électriques d’une

carrosserie spécifique, la marque

au Lion (comme ses cousines de PSA)

garde la même livrée pour les deux types de motorisation

de la 208. Résultat, les distinguer relève

du jeu des 7 différences. Celles-ci sont même moins

nombreuses : des facettes de calandre teinte carrosserie,

un logo aux reflets bleutés, des jantes moins

ajourées, des panneaux de custode siglés d’un “e”…

et c’est tout. Pas de quoi s’en plaindre : avec ses

volumes musculeux et ses feux à 3 griffes, la 208

reste l’une des plus séduisantes de son segment.

Les changements sont aussi ténus à l’intérieur.

On retrouve le fameux poste de conduite “i-Cockpit”,

avec son petit volant et son instrumentation

haute. On aime ou pas, mais il faut lui reconnaître

le mérite de l’originalité. Ladite instrumentation

est ici assurée par un écran, dont l’affichage en 3D

superpose différentes couches d’informations. Là

aussi, l’effet nécessite un peu d’habitude, mais la

lisibilité n’en souffre pas plus que cela.

La finition est de bonne facture et, sur la version

GT (exclusive à la e-208), la sellerie s’orne d’un

sympathique liseré vert. Bonne nouvelle, le passage

à l’électrique n’impacte ni l’habitabilité ni le

volume de coffre. Et pour cause : fractionnée en

plusieurs modules, la batterie est logée de façon

astucieuse sous la banquette arrière, les sièges

avant ou encore dans la console centrale.

LA FÉE ÉLECTRICITÉ

La vraie différence se niche donc sous le capot, qui

abrite un moteur électrique de 136 ch. Pour qui

n’a jamais pris le volant d’une voiture “à piles”, le

dépaysement est là. Inaudible au démarrage, se

manifestant par un léger sifflement en roulant, ce

rotor se gère de manière simplissime : on accélère

pour avancer et on freine pour ralentir (récupérant

au passage quelques Watts), sans jamais changer

de rapport de vitesse… puisqu’il n’y en a qu’un seul.

Cependant, cette e-208 ne va pas aussi loin qu’une

Nissan Leaf, dont la fonction “e-Pedal” permet de

se passer (presque) de la pédale de frein. La Française

se contente d’un mode “Brake”, qui offre un

La présence de la

batterie, divisée en

plusieurs modules,

n’impacte ni

l’habitabilité ni le

volume de coffre.

frein moteur, et donc une régénération de la batterie

plus importants. Et toujours dans le but de

gérer l’autonomie, le conducteur a le choix entre

3 autres modes qui font varier la puissance : Eco

(82 ch), Confort (109 ch) et Sport (136 ch).

Parlons-en de l’autonomie. Annoncée à 340 km

(norme WLTP), elle avoisinerait plutôt les 270 km

en conditions réelles, sur un trajet alternant ville,

route et autoroute, ce qui est largement suffisant

pour un usage quotidien. Passons sur la question

du temps de recharge (de 45 minutes à 15 heures

30 min, selon le type de chargeur), pour aborder

enfin le chapitre de la conduite.

UN CERTAIN DYNAMISME

Nous débutons d’emblée en mode “Sport”, qui distille

un dynamisme surprenant. Grâce aux 260 Nm

de couple disponibles immédiatement (caractéristique

des moteurs électriques), cette e-208 s’offre

des accélérations vigoureuses, sans brutalité ni

à-coups, la transmission étant à rapport unique.

Les 8,1 secondes promises pour le 0 à 100 km/h

paraissent très crédibles. Mais avec les 300 kg de

batteries à déplacer (pour un total de 1 455 kg), il

ne faut pas s’attendre à des “perfs” tonitruantes.

Moins dynamique, le mode “Confort” ménage la

chèvre et le chou, gardant une vivacité suffisante

au quotidien, tout en sollicitant moins la batterie.

Le mode “Eco” bride quant à lui sérieusement le

moteur, et ne semble utilisable que pour rallier sa

destination sous la menace d’une “panne sèche”.

La bonne surprise vient du comportement routier.

On pouvait craindre que le poids conséquent ne

se traduise par des manières pataudes. Il n’en est

rien. Direction précise, freinage rassurant, roulis

maîtrisé… la citadine électrisée fait preuve d’une

bonne efficacité et d’une stabilité sans faille. Sur

certains aspects, elle nous a même semblé un brin

plus dynamique que sa soeur thermique, grâce à

des suspensions plus fermes et un centre de gravité

abaissé par l’emplacement de la batterie.

Agréable à conduire et à vivre, disposant d’un bon

niveau de performances et d’autonomie, la e-208

livre un bilan très convaincant… s’il n’y avait son

prix élevé (à partir de 32 000 euros) et la question

de la recharge. Deux points sur lesquels Sopriam,

importateur de la marque Peugeot, devra cogiter

avant son lancement sur le marché marocain,

attendu dans les prochaines semaines. l


Sur la route, cette e-208 nous

a même semblé un brin plus dynamique

que ses soeurs à moteur thermique.

Sur le plan esthétique, la e-208 joue

la carte de la sobriété : seuls quelques détails

la distinguent de ses congénères thermiques.

Le moteur

électrique de 136 ch

est alimenté par une

“grosse” batterie de

50 kWh de capacité.

FICHE TECHNIQUE

n e-208

Moteur : Électrique, Synchrone

à aimants permanents.

Batterie : Lithium-ion 50 kWh.


136 ch / 260 Nm.

Transmission :

2 roues motrices.


Automatique 1 rapport.

0 à 100 km/h.* : 8,1 secondes.


Autonomie* : 340 km.

Temps de recharge* :

de 45 min. à 15 h 30 heures.


4,06 m / 1,77 m / 1,43 m.

Coffre : 311 à litres..


Pas de surprise

côté comportement :

la Peugeot e-208 ne

manque ni d’équilibre

ni d’efficacité.

On retrouve le

poste de conduite

“i-Cockpit”, son petit

volant et son instrumentation

haute.

Cette dernière est

assurée par un écran

à affichage en 3D.


Essai

BMW Série 8 Gran Coupé

LE GRAND HUIT

Troisième rejeton de la fratrie Série 8, la déclinaison Gran Coupé entend concilier

séduction esthétique et aspects pratiques, tout en y ajoutant les ingrédients d’une

conduite plus dynamique que le commun des berlines. Promesses tenues ?

Prenez une (très) grande berline,

habillez-la d’une silhouette basse,

d’un profil élancé et de portières

sans encadrement, gimmicks de

style censés refléter une hypothétique

vocation sportive. Enfin,

emballez le tout sous l’appellation

paradoxale de “Coupé 4-portes”. Telle

fut la recette de la première Mercedes-

Benz CLS, pionnière du genre, qui a depuis fait des

émules. Et chacun y va de sa propre réplique : Audi

avec l’A7 Sportback, Porsche avec sa Panamera,

ou encore Merecedes-AMG qui dédouble son offre

avec la GT. Chez BMW, c’est la Série 6 Gran Coupé

qui avait ouvert le bal, avant de céder la place à la

nouvelle Série 8 Gran Coupé.

Comme son nom l’indique, cette dernière dérive

directement des coupé et cabriolet du même nom.

Malgré son gabarit

imposant, cette

Série 8 fait montre

d’une agilité

insoupçonnée.

Et le constructeur bavarois insiste sur la généalogie,

histoire de souligner que son “coupé 4-portes”

n’est pas qu’une berline en tenue de gala.

COMME UN AIR DE FAMILLE

La filiation est d’ailleurs clairement revendiquée

sur le plan esthétique : la Série 8 Gran Coupé fait

tout pour conserver le style des autres versions. La

partie avant est identique, alors que le traitement

des flancs et de la face arrière est similaire, y compris

pour les feux. Il a fallu quand même greffer

deux portes supplémentaires, exercice périlleux

s’il en est. Et les designers ont fait du bon boulot :

le résultat est un beau compromis entre élégance

et dynamisme, avec un épaulement arrière très

marqué et un pavillon à l’inclinaison harmonieuse.

Au passage, la Série 8 s’est étirée de 23 cm, dont

20 cm pour l’empattement, dépassant désormais

La planche de bord

est reprise à l’identique

du coupé, avec

son instrumentation

digitale et son large

écran tactile central.

La finition est soignée

et l’équipement des

plus généreux.

Avec un empattement

étiré de 20 cm,

la Série 8 Gran Coupé

accueille confortablement

deux adultes sur

sa banquette arrière.

Cette imposante berline dépassant les 5 mètres de long

réussit un beau compromis entre élégance et dynamisme.

46 - LA REVUE AUTO - MARS- AVRIL 2020

PRIX : à partir de 1 250 000 DH.

la barre des 5 mètres. La hauteur gagne aussi

6 cm par rapport au Coupé, afin de maximiser

l’espace habitable à l’avant comme à l’arrière.

Mission accomplie : la banquette, prévue pour

deux occupants, est assez accueillante, bien

que la garde au toit soit limitée. Le coffre propose

quant à lui un volume de 440 litres, plutôt

modeste eu égard au gabarit de l’auto. Et non,

on n’est pas à bord d’une Série 5…

Pour le reste, l’aménagement est repris tel quel

du coupé, avec la planche de bord drapée de

cuir, son instrumentation digitale et son écran

tactile de 10,25 pouces. L’équipement est des

plus généreux, ce qui est bien le moins vu le

prix de la bête. Mais il y a toujours une foule

de gadgets et d’aides à la conduite à piocher

dans la liste des options.

DU PLAISIR AU RENDEZ-VOUS

Lorsqu’un coupé s’étire et se mue en berline,

cela profite rarement aux sensations de conduite.

Et cette Série 8 Gran Coupé ne prétend

logiquement pas à la même sportivité que son

homologue à deux portes. Pour autant, elle ne

déçoit jamais sur le plan de l’agrément. Nous

en avons fait la plaisante expérience sur les

petites routes sinueuses au sud de Marrakech.

La position de conduite semi-allongée et près

du sol donne le ton. Tapi sous le long capot, le

3.0 l Diesel Biturbo de notre 840d s’ébroue

avec discrétion. Et très vite, on se rend compte

que ses 320 ch ne sont pas que des chiffres. Les

accélérations nous enfoncent dans les sièges,

les rapports de la boîte auto s’enchaînent à la

volée et les kilomètres défilent sans effort,

malgré les 2 tonnes de l’engin. Plus que par la

puissance, nous sommes enchantés par la souplesse

et la disponibilité de ce bloc, pourvues

par un couple “camionnesque” de 680 Nm.

En dépit de ses 5,08 mètres de long, virages

et courbes s’abordent avec sérénité : les roues

arrière directrices de série offrent une agilité

insoupçonnée, alors que les 4 roues motrices

apportent un surcroît d’adhérence. C’est équilibré,

diablement efficace et très gratifiant à

mener. À telle enseigne que’on se demande si

l’amortissement piloté et le contrôle actif du

roulis optionnels ne sont pas superflus.

Un petit mot pour le confort, qui s’avère plus

que satisfaisant. On n’est certes pas à bord d’un

cocon douillet, mais la fermeté des suspensions,

aux réactions parfois sèches, n’atteint

jamais le seuil du caricatural.

En grande GT polyvalente, parvenant à concilier

plaisir de conduite, raffinement et aspects

pratiques, cette Série 8 Gran Coupé est une

réussite. Et s’il s’agissait tout simplement de

la meilleure variante de la famille “8” ? l

FICHE TECHNIQUE

n 840d xDrive

Moteur : 6 cyl. 2 993 cm 3 ,

BiTurbo Diesel + Common rail.


320 ch / 680 Nm.

Transmission :

4 roues motrices.


Automatique à 8 rapports

avec palettes au volant.

0 à 100 km/h* : 5,1 s.




5,07 m / 1,93 m / 1,40 m.



Sur le plan esthétique,

le “coupé 4-portes” clame

haut et fort son appartenance

à la famille des Série 8.

AMARS - AVRIL 2020 - LA REVUE AUTO - 47

Essai

Jaguar XE


L’essentiel des changements consmétiques

concerne la face avant, avec des optiques, une

calandre et un bouclier redessiné.

COUP DE FARD

La Jaguar XE s’offre une mise à jour esthétique et technologique

qui bonifie sa première qualité : le plaisir de conduire.

Dans un marché qui n’a d’yeux que

pour les SUV, il subsiste encore

quelques berlines qui préfèrent

l’ivresse de la conduite à celle des

hauteurs. La Jaguar XE en est la

représentante typique. Et après

4 ans de carrière, elle reçoit l’inévitable

premier lifting. Côté esthétique, l’essentiel des

changements touche la face avant. Les optiques

affinées arborent une rangée de diodes en “J”

et un éclairage Full LED de série. La calandre

prend de la largeur et le bouclier se fait plus

ajouré, surtout plus dans la livrée R-Dynamic.

Même traitement pour le bouclier arrière et

son diffuseur, tandis que les feux, critiqués

pour leur banalité, gagnent un petit décroché

et une signature lumineuse qui changent tout.

À l’intérieur, on notera l’arrivée d’un nouveau

volant et, selon les finitions, d’une instrumentation

100% digitale et du système d’infodivertissement

“Touch Pro Duo”, dont les deux écrans

tactiles de 10 pouces commandent les fonctions

multimédias et la climatisation. On verse enfin

une petite larme sur la disparition de la molette

rotative, remplacée par un classique levier de

vitesses, certes au maniement plus naturel.

TOUJOURS AUSSI PLAISANTE

Assise relativement basse, multiples réglages

du volant et du siège : la position de conduite

idéale invite au jeu. Et c’est parti pour un Casa-

Marrakech via l’autoroute et quelques routes

nationales, au volant d’un exemplaire mû par

par le 2.0 l Diesel de 180 ch. Un bloc volontaire,

performant et aux relances vigoureuses,

qui n’a aucun mal à propulser cette XE, dont

le poids est réduit par une construction à 75 %

en aluminium. Cette relative légereté profite

encore plus au comportement routier, d’une

agilité surprenante. Ajoutez-y un caractère de

propulsion et une direction assez directe, et

vous obtenez une berline peu avare en sensations.

Et l’on se retrouve à réclamer plus de

chevaux pour exploiter un châssis bien né. Le

confort ne souffre pas trop son dynamisme,

même si on est sur des réglages de suspension

assez fermes. Bref, pas de quoi secouer les

passagers, qui ne se plaindront finalement

que de l’habitabilité arrière limitée.

Dotée d’un look plus séduisant et d’un équipement

modernisé, la XE reste un choix sûr pour

qui privilégie l’agrément de conduite. À condition

de signer un chèque en conséquence. l

La XE accueille le nouveau système d’infodivertissement

“Touch Pro Duo” et ses deux écrans tactiles.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 2.0 d 180

Moteur : 4 cyl. 1 999 cm 3 ,



180 ch / 430 Nm.






4,67 m / 1,97 m / 1,42 m.



ÉQUIPEMENTS

R-Dynamic HSE : ABS, ESP,

6 airbags, alerte de sousgonflage

des pneus, détecteur

de somnolence, assistant de

maintien dans la voie, freinage

autonome d’urgence, régulateur

de vitesse adaptatif, accès et

démarrage sans clé, tableau de

bord digital, 4 lève-vitres électriques,

rétros à réglage et escamotage

électriques, rétro int.

életcrochrome, clim auto bizone

commandée par écran tactile,

sellerie cuir, sièges av. à réglages

électriques 16 voies, allumage

auto des feux et détecteur

de pluie, volant Sport multifonctions

gainé cuir, éclairage

d’ambiance, recharge de smartphone

sans fil, sys. d’infodivertissement

à écran tactile 10’’, avec

ports USB et AUX, Bluetooth,


Android Auto, installation Hi-Fi

Meridian, navigation GPS,

caméras à vision panoramique,

aide au stationnement av/ar,

palettes de vitesses au volant,

feux ar. et de jour à LEDs, phares

Full LED, jantes alu 19’’…


Essai

Citroën C3 Aircross


LA PIÈCE MANQUANTE

Avec le 1.5 l BlueHDi, associé à la boîte automatique EAT6,

le petit SUV aux chevrons se fait plus convaincant que jamais.

Concrétisant l’entrée de Citroën

dans le segment des petits SUV,

le C3 Aircross a mis un certain

temps à s’y faire une place. Celui

d’habituer le public à sa plastique

peu banale. Car au style souvent

martial de ses concurrents, le Crossover

aux chevrons oppose une bouille rondouillarde

et des formes rebondies qui en font un engin

original, mais pas frimeur pour un sou. La

panoplie de baroudeur est bien là, avec une

hauteur généreuse, quelques protections de

carrosserie ici et là et des sabots (factices) sur

les boucliers, mais l’ensemble dégage une

bonhommie non dénuée de charme.

L’habitacle choisit également une présentation

originale… à condition de choisir la version la

plus huppée “Shine”, dont la sellerie colorée

respire la gaieté. L’espace ne manque pas à bord,

bonifié par de larges surfaces vitrées et par une

modularité peaufinée, grâce à une banquette

coulissante en deux parties et aux dossiers

inclinables. Le coffre très logeable (410 litres)

complète sa recette de petite voiture familiale,

assez proche du monospace compact.

Afin de compresser le ticket d’accès, l’équipement

est assez basique sur la version d’attaque

“Live”, plus généreux sur le niveau intermédiaire

Feel (voir encadré “Équipements”) et

très complet sur la coûteuse finition “Shine”.

boîte automatique, transmission qui manquait

jusqu’alors cruellement à la gamme.

Alerte bas dans les tours, vif au-delà, ce bloc

forme un couple heureux avec la boîte EAT6,

transfigurant presque le SUV aux chevrons.

L’effet des 28 ch supplémentaires se ressent

nettement à la conduite, avec des performances

de premier ordre. Les accélérations sont énérgiques

et les reprises solides, le tout géré par

une unité automatique convaincante. Et si la

consommation annoncée relève du fantasme,

on reste dans une moyenne fort raisonnable,

avoisinant les 6,5 l/100 km. Seul bémol : ce

bloc pouvait se montrer un peu moins bruyant.

Sur la route, pas de surprise. Direction précise,

train avant accrocheur et prise de roulis contenue…

le C3 Aircross est un très élève. Cela est

obtenu au prix de suspensions assez fermes,

mais pas au point de devenir inconfortable.

Plus convaincant que jamais avec cet ensemble

moteur-boîte, le SUV aux chevrons fait payer

ses qualités : à 236 900 DH (finition “Feel”), on

s’approche du prix d’un SUV compact… l

Grâce au 1.5 l BlueHDi 120, disponible

uniquement avec une boîte automatique,

le C3 Aircross est transfiguré.

EN DÉTAIL

FICHE TECHNIQUE

n 1.5 BlueHDi 120 EAT6

Moteur : 4 cyl. 1 499 cm 3 ,



120 ch / 300 Nm.






4,15 m / 1,74 m / 1,60 m

Coffre : de 410 à 1 289 litres.


ÉQUIPEMENTS

Feel : ABS, ESP, 6 airbags,

détecteur de sous-gonflage

des pneus, régulateur et limiteur

de vitesse, 4 lève-vitres

électriques, rétros à réglage et

escamotage électriques, allumage

auto des feux et détecteur

de pluie, volant multifonctions

gainé cuir, banquette

arrière coulissante, système

multimédia à écran tactile 7’’

avec ports USB, Bluetooth et


Android Auto, radar de recul,

recharge de smartphone sans

fil, barres de toit, feux de jour et

arrière à LEDs, projecteurs


UN DUO MOTEUR-BOÎTE PROBANT

Proposé au moment de son lancement avec le

seul 1.6 l HDi de 92 ch, le C3 Aircross reçoit

désormais l’appoint du récent 1.5 l BlueHDi,

dans sa variante la plus puissante de 120 ch.

Particularité : il n’est disponible qu’avec une

La présentation intérieure est assez austère, à moins

d’opter pour l’ambiance colorée de la finition “Shine”.

Bouille rondouillarde et

formes douces, touches de

couleur… : le C3 Aircross est un

engin original et pas frimeur

pour un sou


Pratique

Coronavirus

COVID-19 : QUEL TRAITEMENT

POUR VOTRE VOITURE ?

L’ épidémie de Coronavirus impose de nouvelles règles pour l’usage de son véhicule.

En utilisation quotidienne, une voiture peut devenir un vecteur de contamination. Et

si elle est réduite au sommeil dans un garage, elle peut souffrir de sa longue immobilisation.

Dans un cas comme dans l’autre, voici les précautions à prendre.

La pandémie du coronavirus et

l’état d’urgence sanitaire qui en

découle ne sont pas sans effets

sur notre vie d’automobiliste.

Qu’il s’agisse du risque de contamination

ou de l’interdiction de

circuler, de nouvelles pratiques

s’imposent désormais à tout propriétaire

ou usager d’un véhicule.

Si vous faites partie des personnes qui

sont toujours dans l’obligation de se

déplacer en voiture, prenez garde à ce

que votre véhicule ne se transforme pas en foyer

de transmission du virus. Et pour l’éviter, il n’y a

pas trente-six solutions : vous devez le désinfecter

de manière régulière.

LE GRAND NETTOYAGE

L’opération ne nécessite pas de recours à un

professionnel. Il suffira de s’armer de méthode,

du produit adéquat et d’une bonne dose d’huile

de coude. Utilisez du désinfectant ménager (et

non un nettoyant), en pulvérisateur ou en lingettes,

portant la mention “élimine les bactéries

et les virus”. Si vous n’arrivez pas à en trouver

dans le commerce, une solution à base d’alcool

(au moins à 70%) fera l’affaire. En revanche,

évitez des produits à l’eau de javel, qui risquent

d’endommager la sellerie et les garnitures de

votre auto. En tout état de cause, par prudence,

testez d’abord le produit sur une zone invisible

avant de vous attaquer au reste du mobilier.

Armé de gants protecteurs, commencez par

ouvrir les portes et les vitres, histoire d’aérer

l’habitacle. À l’aide d’un chiffon en coton ou en

microfibres, nettoyez les surfaces qui sont le plus

souvent en contact avec les mains : poignées de

porte, volant, levier de vitesses, frein à main,

commodos, boutons, écran tactile et ceintures de

sécurité. Ne vous acharnez pas sur le cuir et les

plastiques fragiles qu’un frottement vigoureux

pourrait détériorer. Bien entendu, après le grand

Conservez votre

masque sur le

visage, même

quand vous êtes

au volant !

nettoyage, n’oubliez pas de vous laver les mains à

l’eau et au savon, une opération à répéter chaque

fois que vous prenez le volant.

Voici donc pour la désinfection de votre habitacle,

une action qui serait parfaitement inutile si vous

n’observez pas au quotidien les précautions d’usage.

Conservez votre masque sur le visage quand vous

êtes au volant, et si votre parking se trouve dans un

espace confiné, gardez les vitres remontées tant

que vous ne l’avez pas quitté. Enfin, n’oubliez pas

que chaque personne et objet que vous embarquerez

dans votre voiture sont un vecteur de

contamination potentiel.

LA BATTERIE, LE MAILLON FAIBLE

Dans le cas où vous êtes confinés chez vous, cela

implique que votre voiture sera immobilisée pour

une longue durée, à un emplacement évidemment

sécurisé. Et cela n’est pas sans présenter un

certain nombre d’inconvénients.

Le principal problème demeure l’alimentation

électrique du véhicule. Après une longue immobilisation,

la batterie risque d’être totalement

déchargée. Il n’y a alors pas d’autre remède que

d’utiliser un chargeur, via une prise domestique,

ou des pinces “crocodiles” pour relancer le moteur

à partir d’un autre véhicule. Il faudra ensuite

rouler pour que l’alternateur recharge la batterie.

Les règles de confinement étant ce qu’elles sont,

vous ne pourrez en principe le faire que dans un

périmètre limité autour de votre domicile. Il

faudra donc s’armer de patience et faire chaque

fois que possible le tour du pâté de maisons…

Lorsqu’un véhicule est à l’arrêt pendant une

longue durée, son poids est supporté par la

même zone des pneus. Et au bout d’un certain

délai, ces derniers finissent par s’aplatir, avec

comme conséquence de fortes vibrations et une

instabilité du véhicule une fois qu’on reprendra

le volant. Une première précaution consiste à

surgonfler au préalable les pneus, au-delà de la

pression recommandée. Mais si l’immobilisation


Pour décontaminer

votre voiture, armez-vous

d’un produit désinfectant…

et d’une bonne dose

d’huile de coude.

est de plusieurs mois, il faudra envisager de

monter la voiture sur des cales, pour ne pas

vous retrouver avec 4 pneus à changer. La

solution intermédiaire serait de faire quelques

tours avec sa voiture dans le quartier, avant

de la stationner à nouveau, afin que les pneus

se trouvent dans une nouvelle position.

Les mêmes précautions valent pour les fluides.

L’ensemble moteur-boîte et la transmission

comportent de nombreuses pièces mobiles,

dont la lubrification est essentielle pour un

bon fonctionnement. Il va donc de soi que

faire rouler sa voiture permettra d’entretenir

l’état de ces éléments, ne serait-ce que sur une

durée de dix à quinze minutes. Un pis-aller

consiste à faire tourner la voiture à l’arrêt,

mais évitez de le faire dans un espace fermé,

en raison des gaz d’échappement particulièrement

nocifs au démarrage.

ÉVITEZ LE PLEIN… ET LE VIDE

On ne le dit pas souvent, mais les carburants

automobiles sont faits pour être consommés

dans un délai relativement court. Et au-delà

de quelques semaines de stagnation dans le

réservoir, ils ont la fâcheuse tendance à se

dégrader, au point d’empêcher le redémarrage.

En cas de non-usage prolongé, il serait

donc préférable d’immobiliser sa voiture avec

le réservoir à moitié plein et, au redémarrage,

compléter le ravitaillement dès que possible

avec un carburant frais. Surtout, ne stockez

pas la voiture avec un réservoir presque vide,

car cela pourrait bloquer le circuit d’alimentation

avec les débris et impuretés qui se

trouvent toujours au fond d’un réservoir.

Les conséquences d’une longue immobilisation

ne se limitent pas aux organes internes

de la voiture : elles peuvent aussi s’étendre à

son intérieur. L’habitacle tant par nature très

étanche, le fait de garder les portières et les

vitres durablement closes peut provoquer un

phénomène de condensation. Résultat : la

possible persistance de mauvaises odeurs,

voire l’apparition de moisissures.

Si vous disposez d’un lieu de stationnement

sûr et à l’abri des intempéries, la solution est

de laisser les vitres très légèrement entrouvertes

(1 à 2 cm). Mais si tel n’est pas le cas,

vous n’avez pas le choix : il faudra rendre de

temps à autre visite à votre voiture et ouvrir

ses portières afin d’aérer son habitacle. Ça

tombe bien : cette compagne à 4 roues commençait

sérieusement à vous manquer… l

Garder sa voiture

immobilisée, pour

une longue durée,

présenter un

certain nombre

d’inconvénients.

MARS-AVRIL 2020 - LA REVUE AUTO - 51

Parking

Cinéma

12 “CAR MOVIES”

CONTRE LE CONFINEMENT

Pour faire passer les longues journées de confinement, ou se détendre entre deux

séances de télé-travail, voici une sélection de films où l’automobile tient les premiers

rôles. À conseiller aux amateurs de voitures, mais pas seulement.

En ces temps de confinement,

votre consommation de contenus

audiovisuels à domicile a

entamé une hausse vertigineuse.

Entre films, séries et émissions

télé, vos mirettes n’ont jamais

autant travaillé. Et si vous profitiez

du temps libre pour renouer

avec votre culture automobile, mise à

mal par le sommeil forcé de votre

véhicule dans un garage ? Pour vous

y aider, La Revue Auto a concocté une sélection de

12 “car movies” aptes à satisfaire vos envies

gargantuesques de binge watching.

Dans cette liste variée et intergénérationnelle de

films, nous avons veillé à ce qu’il y en ait pour

tous les goûts. Y figure d’abord une catégorie où

Une liste de films

aptes à satisfaire

vos envies

gargantuesques

de binge watching.

l’automobile (ou le sport automobile) occupe une

place centrale, allant jusqu’à constituer la thématique

principale du film et ayant pratiquement la

même importance qu’un premier rôle. La seconde

catégorie est celle de films où la voiture n’est qu’un

personnage secondaire, mais dont la représentation

(ou la prestation) est suffisamment captivante

pour en faire un protagoniste essentiel au spectacle.

Évidemment, nous avons dû faire des choix. Et

les plus cinéphiles parmi nos lecteurs relèveront

sans doute quelques absences, forcément injustes.

Ce qui est certain en revanche, c’est que nous vous

garantissons un festin de courses-poursuites, de

carambolages et de cascades en tout genre, ainsi

qu’une bonne dose d’émotions, à même de rassasier

l’appétit de tout passionné d’automobile. Bon

spectacle et, surtout, restez chez vous !


FAST AND FURIOUS

2001, de Rob Cohen. Avec Vin

Diesel, Paul Walker, Michelle

Rodriguez, Jordana Brewster.

Des voitures ultra-tunées, des tonnes de

tôle froissée, des bimbos dénudées et une

série des cascades plus spectaculaires (et

invraisemblables) les unes que les autres :

voici le secret de l’incroyable longévité de

la saga Fast and Furious, dont la sortie

du neuvième opus (déjà !) a été reportée

pour cause d’épidémie de coronavirus.

Si vous n’êtes pas encore familiers de la

juteuse franchise, on ne saurait trop vous

conseiller de l’attaquer par le premier

épisode. Datant de 2001, beaucoup le

jugent encore comme le plus réaliste

(tout est relatif), sinon le meilleur.

La plus belle scène : La course de rue,

avec départ arrêté au feu rouge, opposant

Dominic Toretto à Brian O’Conner. Respectivement

au volant d’une Dodge Charger

R/T et d’une Toyota Supra monstrueusement

customisées, le duo pour juge

de paix un train lancé à pleine vitesse.

BULLITT

1968, de Peter Yates. Avec Steve

McQueen, Robert Vaughn, Jacqueline

Bisset.

Polar plutôt classique, porté par Steve

McQueen dans le rôle titre, Bullitt est

tout sauf un film dédié aux voitures. S’il

est devenu, un peu malgré lui, l’un des

plus cultes en matière d’automobile, c’est

parce qu’il comportait la première vraie

course-poursuite de grande échelle de

l’histoire du cinéma. Celle-ci oppose une

Ford Mustang Fastback V8 GT 390 et une

Dodge Charger R/T V8 440 Ci dans les

artères de San Francisco, puis sur une portion

routière à la sorttie de la ville. Elle se

démarque par son réalisme saisissant,

grâce à la variation judicieuse des angles

de vue, et à un montage haletant, d’ailleurs

récompensé par un Oscar.

La plus belle scène : De l’ensemble de

la course-poursuite, qui dure exactement

10 minutes et 53 secondes, la première

partie est la plus séduisante. Prenant place

dans les rues vallonnées de San Francisco,

elle met en scène un magnifique ballet

mécanique, avec les vrombissements des

moteurs en guise de bande-son.

RONIN

1998, de John Frankenheimer.

Avec Robert De Niro, Jean Reno,

Natascha McElhone.

Là aussi, il ne s’agit pas d’un “car movie”,

mais d’un film de braquage au scénario

tortueux. S’il figure dans cette sélection,

c’est parce que ses scènes de traque routière

ne sont pas loin d’établir de nouvelles

références dans le genre. Signe particulier :

un réalisme saisissant, surtout en comparaison

avec ce qu’offrent habituellement

les grosses productions américaines. Il est

le résultat des choix du réalisateur John

Frankenheimer, qui s’est interdit les effets

spéciaux, refusant même de tricher sur la

vitesse des caméras. Le résultat prouve qu’il

n’est pas besoin de carambolages géants et

d’explosions à tout va pour accoucher d’une

chevauchée automobile spectaculaire.

La plus belle scène : La course-poursuite

dans les rues parisiennes, entre une

Peugeot 406 et une BMW Série 5 (E34),

dure 7 bonnes minutes. Elle inclut notamment

une séquence épique, où les deux

voitures filent à près de 160 km/h dans le

tunnel des Halles… en sens inverse.

60 SECONDES CHRONO

2000, de Dominic Sena. Avec

Nicolas Cage, Angelina Jolie, Giovanni

Ribisi, Robert Duvall .

Remake de La Grande Casse, sorti en 1974,

60 Secondes Chrono en reprend l’essentiel

de l’intrigue, où les voitures tiennent une

bonne place. Pour sauver son frère des

griffes d’un gangster, un ancien braqueur

(interprété par Nicolas Cage), doit voler

une cinquantaine de bolides d’exception

en une seule nuit. Plus que les scènes de

conduite, sans grande originalité ni relief,

le film séduira les fans de belles mécaniques

par la présence à l’écran d’une foule

de modèles mythiques. Ainsi, plutôt que

Nicolas Cage ou Angelina Joli, la véritable

star du film est la Mustang Shelby GT500,

rarissime monstre de 400 ch plus connu

sous son surnom féminin “Eleanor”.

La plus belle scène : La séquence où le

héros fuit la police au volant de la fameuse

Eleanor aurait pu être un vrai morceau de

bravoure. Elle est malheureusement polluée

par un montage clipesque épuisant et des

effets pyrotechniques superflus.


Parking

Cinéma

CHRISTINE

1983, de John Carpenter. Avec

Keith Gordon, John Stockwell,

Alexandra Paul.

Adaptation du roman éponyme de

Stephen King, publié en 1983, Christine

raconte l’histoire d’une voiture qui prend

petit à petit le contrôle de l’adolescent qui

l’a achetée et se transforme en machine

tueuse. Naviguant entre le fantastique et

l’horreur, le film de Jack Carpenter est

considéré aujourd’hui comme un oeuvre

culte, moins pour ses qualités cinématographiques

que pour la richesse de son

discours. Et pour cause, Christine se prête

à différents niveaux de lecture. Ce récit

du passage à l’âge adulte se double d’une

métaphore de la beauté du mal, magnifiant

à l’extrême les charmes vénéneux de

la Plymouth Fury, forcément de rouge

vêtue. Enfin, le film est une habile dissection

du statut de l’automobile dans la

culture américaine, où elle est érigée à la

fois comme un moyen d’émancipation et

un instrument de pouvoir.

La plus belle scène : Plus que les glaçantes

séquences horrifiques, on retiendra

surtout de ce long-métrage une vision

obsédante : celle de la Plymouth Fury en

flammes surgissant d’une station-service

incendiée, tel un démon émergeant des

enfers pour chasser sa nouvelle victime.

RUSH

2013, de Ron Howard. Avec Chris

Chris Hemsworth, James Hunt,

Olivia Wilde, Alexandra Maria Lara.

La Formule 1 vous manque ? Voici un bon

remède pour soigner votre spleen : une

plongée dans l’atmosphère de la compétition

dans les années 70, à travers le duel

qui opposait Niki Lauda et James Hunt.

Deux pilotes aux personnalités diamétralement

opposées, le travailleur méthodique

d’un côté, la tête brûlée frondeuse de

l’autre. Servi par l’interprétation impeccable

de Daniel Brühl et Chris Hemsworth,

le scénario extraordinaire de cette saison

1976 est magistralement filmé par Ron

Howard. Entre reconstitution minutieuse,

plans énergiques et montage nerveux, il

parvient à restituer avec justesse la tension

des courses. Oui, Rush est probablement

le plus beau film jamais réalisé sur la F1.

La plus belle scène : Elles sont nombreuses.

On citera celle où Hunt s’offre

un exercice de mémorisation du circuit de

Monaco, la reconstitution du retour de

Lauda après son terrible accident, et bien

évidemment l’affrontement final entre les

deux pilotes sous la pluie du GP du Japon.

MAD MAX FURY ROAD

2015, de George Miller. Avec Tom

Hardy, Charlize Theron, Hugh

Keays-Byrne, Nicholas Hoult.

Quitte à choisir entre les épisodes de la

saga Mad Max, autant jeter son dévolu sur

la dernière. Pas seulement parce que les

précédents ont assez mal vieilli, ou que ce

4 e opus véhicule un discours féministe

aussi bienvenu qu’inattendu dans une

production de ce type. Si nous aimons

Mad Max Fury Road, c’est surtout parce

que le film se résume, aux trois quarts, à

une interminable et haletante coursepoursuite,

mettant en scène des personnages

hauts en couleur et un fabuleux

bestiaire mécanique. Simplement jouissif !

La plus belle scène : La longue traversée

des gorges dans le désert, où Mad Max

et ses compagnons sont poursuivis par une

horde de véhicules. Le tout est rythmé par

les riffs du guitariste sourd et aveugle,

harnaché à un gigantesque sound system.

BABY DRIVER

2017, de Edgar Wright. Avec Ansel

Elgort, Kevin Spacey, Lily James,

Jon Hamm.

Chauffeur pour des braqueurs de banque,

Bab est un jeune conducteur surdoué qui

doit une partie de ses talents… à un trouble

auditif. Après avoir rencontré l’amour de sa

vie, il décide de cesser ses activités criminelles

et revenir dans le droit chemin. Bien

sûr, son employeur ne l’entend pas de cette

oreille et le force à participer à un dernier

braquage, qui tourne forcément mal. Certes,

l’intrigue de Baby Driver ne déborde pas

d’originalité. Pour autant, on ne s’ennuie

pas devant ce sympathique divertissement,

surtout si on aime les poursuites motorisées,

présentes à foison dans le film.

La plus bell scène : C’est paradoxalement

la séquence d’ouverture du film qui

constitue son plat de résistance. Menant

sa Subaru Impreza avec une facilité décon-


certante, le jeune pilote se débarrasse de

ses poursuivants après une série d’exercices

de drift et de talon-pointe.

BOULEVARD DE LA MORT

2007, de Quentin Tarantino Avec

Kurt Russell, Rosario Dawson, Zoë

Bell, Vanessa Ferlito, Tracy Thoms.

Film peu applaudi de Tarantino, Boulevard

de la mort porte pourtant tous les ingrédients

chers au cinéaste : dialogues enlevés,

plans inventifs, mise en scène ciselée… et

hémoglobine à foison. Vibrant hommage

au cinéma d’exploitation des années 70,

il conte l’histoire de Mike, cascadeur et

tueur en série dont la voiture est l’arme

de prédilection. Au programme : quelques

courses-poursuites, de nombreuses cascades

automobiles et surtout des collisions

à la violence exacerbée, voire exhibée.

Yeux sensibles s’abstenir.

La plus belle scène : La longue scène

de poursuite finale, celle de la revanche

des femmes, où Mike Stuntman passe du

rôle de chasseur à celui de proie. L’occasion

pour Zoë Bell, actrice et cascadeuse

automobile néo-zélandaise, de démontrer

l’étendue de ses talents.

CARS

2006, de John Lasseter et Joe Ranft.

Avec (les voix de) Owen Wilson,

Bonnie Hunt, Paul Newman.

Impossible de parler de voitures sur grand

écran sans évoquer Cars, petit chef-d’œuvre

du cinéma d’animation enfanté par Pixar.

Outre ses beaux graphismes et son scénario

parfaitement calibré, ce film séduit par

la maîtrise de son sujet, multipliant les

références techniques et les clins d’oeil aux

amateurs de l’univers automobile. C’est

notamment le cas des personnages, aussi

attachants que consistants, qui s’inspirent

ouvertement de modèles emblématiques.

Enfin, ce divertissement familial est un

bon moyen pour partager sa passion automobile

avec les plus jeunes.

La plus belle scène : Si les différentes

courses sont plaisantes à souhait, notre

préférence va à celle qui se déroule sur

un circuit en terre battue, en plein désert,

et au cours de laquelle le vétéran Hudson

Hornet initie le héros, Flash McQueen, au

subtil art de la dérive.

DUEL

1971, de Steven Spielberg. Avec

Dennis Weaver, Jacqueline Scott.

Au volant d’une Plymouth Valiant, un

conducteur lambda dépasse un poids lourd

sur une route californienne. Sans raison

apparente, le camion le prend alors en

chasse, avec pour seul objectif de le tuer.

Initialement produit pour le petit écran,

Duel, premier long-métrage d’un certain

Steven Spielberg, a eu droit à une sortie

sur le grand au vu de son succès. Sorte de

western routier, cette traque motorisée à

l’intrigue épurée et aux dialogues minimalistes

distille une ambiance angoissante,

où les véhicules sont filmés comme des

personnages : le monstrueux camion en

prédateur, et la frêle berline en victime.

La plus belle scène : La longue scène

où le camion-citerne est stationné sur le

bas-côté, attendant que sa proie vienne

enfin à sa rencontre, pour que la chasse

puisse reprendre à nouveau.

LE MANS 66

2019, de James Mangold. Avec Matt

Damon, Christian Bale, Caitriona

Balfe, Jon Bernthal .

États-Unis, années 1960. Humilié par Enzo

Ferrari, Henry Ford II, patron du constructeur

homonyme, veut prendre sa revanche

en battant la marque au cheval cabré sur

son pré carré : les 24 Heures du Mans. Il

charge alors Carroll Shelby, préparateur

automobile, de construire dans un délai

record la voiture qui devra mener Ford à

la victoire. Ce dernier s’attache les services

de Ken Miles, pilote anglais aussi génial

qu’ingérable. Telle est l’histoire (vraie)

racontée par Le Mans 66, qui se penche

autant sur l’épopée mécanique que sur la

psyché des deux personnages principaux,

superbement incarnés par Matt Damon et

Christian Bale. Quant aux séquences sur

circuit, elles sont filmées avec un réalisme

saisissant, transmettant cette sensation

permanente d’exaltation et de danger. Le

résultat est une incontestable réussite.

La plus belle scène : Nous votons pour

l’ensemble de l’épreuve mancelle, 10 minutes

qui restituent avec justesse le cocktail

qu’est une course automobile : du spectacle,

de la tension, de l’effort physique et mental,

et enfin la joie de la victoire. l


GUIDE D’ACHAT

ALFA ROMEO

GIULIETTA CH CV MOTEUR PRIX

1.6 JTDM Giulietta 120 6 Diesel 229 900

1.6 JTDM Giulietta TCT 120 6 Diesel 244 900

1.6 JTDM Super 120 6 Diesel 249 900

1.6 JTDM Super TCT 120 6 Diesel 269.900

1.6 JTDM Sport TCT 120 6 Diesel 269 900

2.0 JTDM Super TCT 175 8 Diesel 279 900

A6 CH CV MOTEUR PRIX

40 TDi Premium 190 8 Diesel 519 000

40 TDi Business 190 8 Diesel 589 000

45 TDi S-Line 249 12 Diesel 669 000

45 TDi Quattro Business 249 12 Diesel 689 000

45 TDi Quattro S-Line 249 12 Diesel 769 000

BMW

SÉRIE 1 CH CV MOTEUR PRIX

116dA Lounge 116 6 Diesel 323 000

116dA Sport 116 6 Diesel 352 000

116dA Pack M 116 6 Diesel 395 000



118dA Pack M 150 8 Diesel 414 000

GIULIA CH CV MOTEUR PRIX

2.2 JTD 136 Giulia 136 8 Diesel 379 900

2.2 JTD 136 Super 136 8 Diesel 414 900

2.2 JTD 160 Giulia 160 8 Diesel 389 900

2.2 JTD 160 Super 160 8 Diesel 424 900

2.2 JTD 180 Super 190 8 Diesel 439 900

2.2 JTD 210 Veloce 210 8 Diesel 499 900

STELVIO CH CV MOTEUR PRIX

2.2 JTD 160 Stelvio 160 8 Diesel 434 900

2.2 JTD 160 Super 160 8 Diesel 469 900

2.2 JTD 190 Stelvio 190 8 Diesel 449 900

2.2 JTD 190 Super 190 8 Diesel 484 900

2.2 JTD 210 Super 210 8 Diesel 504 900

AUDI


45 TDi Quattro Ambassadeur 249 12 Diesel 1 050 000

45 TDi Quattro Ambassadeur L 249 12 Diesel 1 150 000

Q2 CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Quattro S-Tronic Premium 143 8 Diesel 349 000

2.0 TDi Quattro S-Tronic Sport 143 8 Diesel 384 000

2.0 TDi Quattro S-Tronic Design 143 8 Diesel 409 000

SÉRIE 2 COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

218dA Sport Plus 150 8 Diesel 425 000

218dA Pack M Plus 150 8 Diesel 438 000

220dA Sport Plus 190 8 Diesel 459 000

220dA Pack M Plus 190 8 Diesel 470 000

M 240i Avantage 340 17 Essence 567 000

M 240i Exclusive 340 17 Essence 615 000

M2 Competition Confort 410 17 Essence 772 000

M2 Competition Exclusive 410 17 Essence 850 000

A3 SPORTBACK CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Urban S-Tronic 143 8 Diesel 349 000

2.0 TDi Design S-Tronic 143 8 Diesel 379 000

2.0 TDi S-Line S-Tronic 143 8 Diesel 409 000

A3 BERLINE CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Urban S-Tronic 143 8 Diesel 364 000


40 TDi Quattro S-Tronic Premium 190 8 Diesel 499 000

40 TDi Quattro S-Tronic Advanced 190 8 Diesel 549 000

40 TDi Quattro S-Tronic Avus 190 8 Diesel 579 000

40 TDi Quattro S-Tronic Avus Plus 190 8 Diesel 599 000

40 TDi Quattro S-Tronic Exclusive 190 8 Diesel 659 000




318dA Luxury 150 8 Diesel 518 000

318dA Pack M 150 8 Diesel 530 000



320dA Luxury 190 8 Diesel 528 000


330e Lounge 292 11 Hybride ess. 615 000

330e Sport 292 11 Hybride ess. 649 000

330e Luxury 292 11 Hybride ess. 699 000

330e Pack M 292 11 Hybride ess. 725 000


2.0 TDi S-Tronic Premium 150 8 Diesel 430 000

2.0 TDi Business Line S-Tronic 150 8 Diesel 469 000

A5 COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX


2.0 TDi S-Tronic Prestige 190 8 Diesel 570 000

2.0 TDi S-Tronic S-Line 190 8 Diesel 630 000

A5 SPORTBACK CH CV MOTEUR PRIX


2.0 TDi S-Tronic Prestige 190 8 Diesel 570 000

2.0 TDi S-Tronic S-Line 190 17 Diesel 630 000


45 TDi Quattro Prestige 249 12 Diesel 700 000

45 TDi Quattro Exclusive 249 12 Diesel 770 000

45 TDi Quattro S-Line 249 12 Diesel 870 000


3.0 TDi Quattro Prestige 249 12 Diesel 850 000

3.0 TDi Quattro Exclusive 249 12 Diesel 950 000

3.0 TDi Quattro S-Line 249 12 Diesel 1 100 000

SÉRIE 4 COUPÉ - CABRIO CH CV MOTEUR PRIX

420dA Coupé Avantage 190 8 Diesel 509 000

420dA Coupé Sport 190 8 Diesel 579 000

420dA Coupé Pack M 190 8 Diesel 591 000

420dA Coupé Luxury 190 8 Diesel 610 000

420dA Cabriolet Avantage 190 8 Diesel 596 000

420dA Cabriolet Sport 190 8 Diesel 672 000

420dA Cabriolet Pack M 190 8 Diesel 690 000

420dA Cabriolet Luxury 190 8 Diesel 695 000

SÉRIE 4 GRAN COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

418d Club 150 8 Diesel 505 000

418d Sport 150 8 Diesel 548 000

418d Pack M 150 8 Diesel 559 000

418d Luxury 150 8 Diesel 566 000

420d Club 190 8 Diesel 535 000


420d Sport 190 8 Diesel 580 000

420d Pack M 190 8 Diesel 589 000

420d Luxury 190 8 Diesel 596 000

M 50d xDrive 400 12 Diesel 1 280 000

M 50i xDrive Avantage 530 25 Essence 1 535 000


520d Club 190 8 Diesel 505 000

520d Sport Plus 190 8 Diesel 569 000

520d Luxury Plus 190 8 Diesel 614 000

520d Pack M Plus 190 8 Diesel 615 000

530d Avantage 265 12 Diesel 669 000

530d Sport Plus 265 12 Diesel 677 000

530d Luxury Plus 265 12 Diesel 705 000

530d Pack M Plus 265 12 Diesel 719 000

530e Avantage 252 11 Hybride ess. 706 000

530e Sport 252 11 Hybride ess. 738 000

530e Luxury 252 11 Hybride ess. 764 000

530e Pack M 252 11 Hybride ess. 780 000


730d Confort 265 12 Diesel 1 010 000

730d Exclusive 265 12 Diesel 1 150 000

730d Pack M 265 12 Diesel 1 199 000

730d xDrive Confort 265 12 Diesel 1 050 000

730d xDrive Exclusive 265 12 Diesel 1 200 000

730d xDrive Pack M 265 12 Diesel 1 240 000

745e Confort 286 17 Hybride ess. 1 245 000

745e Exclusive 286 17 Hybride ess. 1 339 000

745e Pack M 286 17 Hybride ess. 1 380 000

SÉRIE 8 COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

840d Confort 320 12 Diesel 1 315 000

840d pack M 320 12 Diesel 1 365 000

M 850i xDrive Pack M 530 25 Essence 1 519 000

SÉRIE 8 GRAN COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

840d xDrive Heritage 320 12 Diesel 1 250 000

840d xDrive Pack M 320 12 Diesel 1 350 000

M 850i xDrive Heritage 530 25 Essence 1 495 000

M 850i xDrive Pack M 530 25 Essence 1 529 000

X2 CH CV MOTEUR PRIX

18d sDrive Avantage 150 8 Diesel 429 000

18d sDrive Pack M 150 8 Diesel 488 000

18d sDrive M Sport X 150 8 Diesel 488 000



20d sDrive M Sport X 190 8 Diesel 516 000

20d xDrive Avantage 190 8 Diesel 499 000

20d xDrive Pack M 190 8 Diesel 536 000

20d xDrive M Sport X 190 8 Diesel 536 000



18d sDrive X-Line 150 8 Diesel 540 000


18d sDrive Luxury 150 8 Diesel 602 000


20d xDrive X-Line 190 8 Diesel 580 000


20d xDrive Luxury 190 8 Diesel 645 000




30d xDrive Luxury 265 12 Diesel 690 000









25d xDrive Lounge 231 8 Diesel 679 000

25d xDrive Heritage 231 8 Diesel 718 000







45e xDrive Lounge 394 17 Hybride ess. 850 000

45e xDrive Heritage 394 17 Hybride ess. 885 000

45e xDrive X-Line 394 17 Hybride ess. 935 000

45e xDrive Pack M 394 17 Hybride ess. 975 000



30d xDrive Sport 265 12 Diesel 1 155 000

30d xDrive Signature 265 12 Diesel 1 120 000

M50d xDrive Heritage 400 12 Diesel 1 295 000

M50d xDrive Signature 400 12 Diesel 1 515 000

CITROËN

C1 CH CV MOTEUR PRIX

1.0 VTi Feel 68 6 Essence 117 900

C-ELYSÉE CH CV MOTEUR PRIX

1.6 HDi Feel Comfort 92 6 Diesel 159 900

1.6 HDi Business Line 92 6 Diesel 162 900

1.6 HDi Shine 92 6 Diesel 177 900


1.6 HDi Live 92 6 Diesel 163 900

1.6 HDi Urban Red 92 6 Diesel 176 900


1.6 HDi Origins 92 6 Diesel 190 900

C3 AIRCROSS CH CV MOTEUR PRIX


1.6 HDi Feel 92 6 Diesel 208 900


1.5 HDi BVA Feel 120 6 Diesel 236 900

1.5 HDi BVA Shine 120 6 Diesel 249 900




1.6 BlueHDi BVA Shine 120 6 Diesel 255 900

C4 CACTUS CH CV MOTEUR PRIX

1.5 BlueHDi Live 100 6 Diesel 209 900

1.5 BlueHDi Feel 100 6 Diesel 219 900

1.5 BlueHDi Shine 100 6 Diesel 239 900

1.5 BlueHDi Feel BVA 120 6 Diesel 239 900

1.5 BlueHDi Shine BVA 120 6 Diesel 259 900


18d sDrive Frist 150 8 Diesel 365 000

18d sDrive Lounge 150 8 Diesel 389 000



20d sDrive Lounge 190 8 Diesel 409 000





40i xDrive Lounge 258 17 Essence 722 000

C5 AIRCROSS CH CV MOTEUR PRIX

2.0 HDi Live BVA 180 8 Diesel 329 900

2.0 HDi Feel BVA 180 8 Diesel 339 900

2.0 HDi Shine BVA 180 8 Diesel 389 900


GUIDE D’ACHAT

C4 SPACETOURER CH CV MOTEUR PRIX

1.6 HDi Attraction 115 6 Diesel 243 900

1.6 HDi Séduction 115 6 Diesel 265 900

1.6 HDi Exclusive 115 6 Diesel 310 900

2.0 BlueHDi Exclusive BVA 150 8 Diesel 351 900

GRAND C4 SPACETOURER CH CV MOTEUR PRIX

1.6 HDi Séduction 115 6 Diesel 281 900

1.6 HDi Exclusive 115 6 Diesel 333 900

2.0 BlueHDi Exclusive BVA 150 8 Diesel 375 900

BERLINGO III CH CV MOTEUR PRIX


1.6 HDi Live Clim 75 6 Diesel 177 500



DACIA

LOGAN CH CV MOTEUR PRIX

1.2 MPi Ambiance 75 7 Essence 97 400

1.5 dCi Ambiance 85 6 Diesel 115 400

1.5 dCi Lauréate 85 6 Diesel 126 900

DS 7 CROSSBACK CH CV MOTEUR PRIX

2.0 HDi Be Chic 180 8 Diesel 405 900

2.0 HDi Performance Line 180 8 Diesel 449 900

2.0 HDi Performance Line Plus 180 8 Diesel 464 900

2.0 HDi Rivoli 180 8 Diesel 479 900

2.0 HDi Opera 180 8 Diesel 560 900

DFSK

1.6 M-Jet City Cross DCT 120 6 Diesel 236 900

1.6 M-Jet Cross 120 6 Diesel 246 900

1.6 M-Jet Cross DCT 120 6 Diesel 261 900

FIORINO CH CV MOTEUR PRIX

1.3 M-Jet Combi 75 5 Diesel 99 900

DOBLÒ CH CV MOTEUR PRIX



FORD

SANDERO CH CV MOTEUR PRIX

1.2 Ambiance 75 7 Essence 100 900


1.5 dCi Stepway Ambiance 85 6 Diesel 123 900

1.5 dCi Stepway Prestige 85 6 Diesel 134 900

GLORY 850 CH CV MOTEUR PRIX

1.5 Luxury 150 9 Essence 239 000

FIAT

PANDA CH CV MOTEUR PRIX

1.2 Pop 69 7 Essence 103 900

1.2 Easy 69 7 Essence 114 900

1.2 Lounge 69 7 Essence 125 900

FIESTA CH CV MOTEUR PRIX

1.1 Trend 85 6 Essence 139 355

1.0 EcoBoost Trend Plus BVA 100 6 Essence 172 355

1.5 TDCi Trend 85 6 Diesel 159 105

1.5 TDCi Trend Plus 85 6 Diesel 167 105

1.5 TDCi Titanium 85 6 Diesel 186 105

DUSTER CH CV MOTEUR PRIX


1.5 dCi Lauréate 85 6 Diesel 181 900

1.5 dCi Ambiance EDC 110 6 Diesel 181 900

1.5 dCi Trophy 85 6 Diesel 185 900

1.5 dCi Lauréate EDC 110 6 Diesel 196 900

1.5 dCi Trophy EDC 110 6 Diesel 200 900

1.5 dCi Lauréate 4x4 110 6 Diesel 210 900

LODGY CH CV MOTEUR PRIX

1.5 dCi Ambiance 7 places 85 6 Diesel 153 400

1.5 dCi Stepway 7 places 85 6 Diesel 172 400

DOKKER CH CV MOTEUR PRIX


1.5 dCi Ambiance Glace 85 6 Diesel 129 900

1.5 dCi Ambiance Plus 85 6 Diesel 139 900

1.5 dCi Stepway 85 6 Diesel 145 900

DS

DS 3 CROSSBACK CH CV MOTEUR PRIX

1.5 BlueHDi BVA Montmartre 130 6 Diesel 319 000

1.5 BlueHDi BVA Performance Line 130 6 Diesel 349 000

1.5 BlueHDi BVA Rivoli 130 6 Diesel 379 000

1.5 BlueHDi BVA Opera 130 6 Diesel 425 000

500 CH CV MOTEUR PRIX

1.2 Pop 69 7 Essence 132 900

1.2 Pop Star 69 7 Essence 142 900


1.2 S 69 7 Essence 162 900

1.3 Multijet Pop 95 5 Diesel 157 900

1.3 Multijet Pop Star 95 5 Diesel 167 900

1.3 Multijet Lounge 95 5 Diesel 182 900

1.3 Multijet S 95 5 Diesel 187 900

1.4 T-Jet Abarth 595 145 8 Essence 209 900

500C CH CV MOTEUR PRIX


1.3 M-Jet Lounge 95 5 Diesel 207 900

TIPO 4-PORTES CH CV MOTEUR PRIX

1.4 Pop 95 8 Essence 139 900

1.3 M-Jet Pop 95 5 Diesel 159 900

1.6 M-Jet Easy 120 6 Diesel 189 900


TIPO 5-PORTES CH CV MOTEUR PRIX

1.6 M-Jet Pop 120 6 Diesel 184 900

1.6 M-Jet Easy 120 6 Diesel 204 900

1.6 M-Jet Easy TCT 120 6 Diesel 219 900


1.6 M-Jet Lounge TCT 120 6 Diesel 239 900

500X CH CV MOTEUR PRIX

1.6 M-Jet Urban 120 6 Diesel 211 900

1.6 M-Jet City Cross 120 6 Diesel 221 900

ECOSPORT CH CV MOTEUR PRIX


1.5 TDCi Trend Plus 100 6 Diesel 199 105

1.5 TDCi Titanium 100 6 Diesel 214 105

1.5 TDCi Titanium Plus 100 6 Diesel 229 105

C-MAX CH CV MOTEUR PRIX


KUGA CH CV MOTEUR PRIX

1.5 TDCi 4x2 Trend 120 6 Diesel 229 105

1.5 TDCi 4x2 Trend Plus 120 6 Diesel 254 105

1.5 TDCi 4x2 Titanium 120 6 Diesel 274 105

2.0 TDCi 4x4 BVA Trend Plus 150 8 Diesel 290 605

2.0 TDCi 4x4 Titanium BVA 150 8 Diesel 310 605

2.0 TDCi 4x4 ST-Line BVA 180 8 Diesel 365 605

FUSION CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDCi BVA Titanium X 180 8 Diesel 365 605

EVEREST CH CV MOTEUR PRIX

2.2 TDCi BVA 150 9 Diesel 415 000

3.2 TDCi BVA 200 12 Diesel 569 355


RANGER CH CV MOTEUR PRIX

2.2 TDCi XLT BVA 150 9 Diesel 415 605

2.2 TDCi Raptor BVA 213 9 Diesel 630 105

HONDA

JAZZ CH CV MOTEUR PRIX

1.3 i-VTec Trend 102 8 Essence 159 000

1.3 i-VTec Trend CVT 102 8 Essence 179 000

1.6 CRDi Inventive 136 6 Diesel 205 900

1.6 CRDi Inventive 7DCT 136 6 Diesel 225 900

1.6 CRDi Seductive 136 6 Diesel 225 900

1.6 CRDi Seductive 7DCT 136 6 Diesel 255 900

2.0 d R-Dynamic S 180 8 Diesel 584 400

2.0 d R-Dynamic SE 180 8 Diesel 605 300

2.0 d R-Dynamic HSE 180 8 Diesel 656 300

2.0 i P250 S 250 11 Essence 513 500

2.0 i P250 SE 250 11 Essence 564 700

2.0 i P250 R-Dynamic S 250 11 Essence 577 400

2.0 i P250 R-Dynamic SE 250 11 Essence 598 200

2.0 i P250 R-Dynamic HSE 250 11 Essence 649 200

2.0 i P300 S 300 11 Essence 581 700

2.0 i P300 SE 300 11 Essence 602 500

2.0 i P300 HSE 300 11 Essence 649 900

2.0 i P300 R-Dynamic SE 300 11 Essence 636 000

2.0 i P300 R-Dynamic HSE 300 11 Essence 696 800

HR-V CH CV MOTEUR PRIX

1.5 i-VTec Confort BVA 128 7 Essence 219 900

1.5 i-VTec Elegance BVA 128 7 Essence 243 900

1.5 i-VTec Executive BVA 128 7 Essence 279 900

1.6 i-DTec Confort 120 6 Diesel 242 900

CIVIC 4-PORTES CH CV MOTEUR PRIX

1.6 i-DTec Confort 120 6 Diesel 223 900

1.6 i-DTec Elegance 120 6 Diesel 246 900

HYUNDAI

GRAND i10 CH CV MOTEUR PRIX


1.0 Lounge Plus BVA 66 6 Essence 124 000


i20 CH CV MOTEUR PRIX

1.25 MPi Attractive 84 7 Essence 136 500

1.25 MPi Inventive 84 7 Essence 147 000

1.4 MPi Attractive BVA 100 8 Essence 151 500

1.4 CRDi Attractive 90 6 Diesel 157 500



ACCENT CH CV MOTEUR PRIX


1.6 CRDi Attractive BVA 128 6 Diesel 168 000


1.6 CRDi Inventive BVA 128 6 Diesel 189 000

i30 CH CV MOTEUR PRIX


1.6 CRDi Attractive 7DCT 136 6 Diesel 205 900

ELANTRA CH CV MOTEUR PRIX


1.6 CRDi Inventive 7DCT 136 6 Diesel 221 000


1.6 CRDi Seductive 7DCT 136 6 Diesel 242 000

1.6 CRDi Impressive 7DCT 136 6 Diesel 263 000

IONIQ CH CV MOTEUR PRIX

1.6 GDi Hybrid Aera 141 9 Hybride ess. 242 000

1.6 GDi Hybrid Energia 141 9 Hybride ess. 273 500

1.6 GDi Hybrid Volta 141 9 Hybride ess. 305 000

KONA CH CV MOTEUR PRIX

2.0 l Style BVA 149 11 Essence 264 000

CRETA CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi Arena 90 6 Diesel 210 500

1.6 CRDi Odyssée 90 6 Diesel 231 500

1.6 CRDi Odyssée BVA 128 6 Diesel 247 500

1.6 CRDi Apollon BVA 128 6 Diesel 263 000

TUCSON CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi Prestige 115 6 Diesel 263 000

1.6 CRDi Prestige 7DCT 136 6 Diesel 284 000

1.6 CRDi Premium 7DCT 136 6 Diesel 305 000

1.6 CRDi Luxe 7DCT 136 6 Diesel 337 000

2.0 CRDi Luxe 7DCT 4x4 185 8 Diesel 358 000

SANTA FE CH CV MOTEUR PRIX

2.2 CRDi 4x2 BVA Elegance 200 9 Diesel 347 000

2.2 CRDi 4x2 BVA Prestige 200 9 Diesel 379 000

2.2 CRDi 4x2 BVA Premium 200 9 Diesel 410 500

2.2 CRDi 4x2 BVA Luxe 200 9 Diesel 452 500

2.2 CRDi 4x4 BVA Luxe 200 9 Diesel 467 000

JAGUAR

XE CH CV MOTEUR PRIX

2.0 d S 180 8 Diesel 520 100

2.0 d SE 180 8 Diesel 571 800

XF CH CV MOTEUR PRIX

2.0 d Pure 180 8 Diesel 533 800

2.0 d Prestige 180 8 Diesel 587 200

2.0 d R-Sport 180 8 Diesel 620 300

2.0 d Chequered Flag 180 8 Diesel 647 900

3.0 TDV6 S 300 12 Diesel 772 800

2.0 i P250 Pure 250 11 Essence 528 900

2.0 i P250 Prestige 250 11 Essence 581 300

2.0 i P250 R-Sport 250 11 Essence 614 300

2.0 i P250 Chequered Flag 250 11 Essence 641 900

2.0 i P250 Portfolio 250 11 Essence 673 700

2.0 i P300 Prestige 300 11 Essence 622 300

2.0 i P300 R-Sport 300 11 Essence 655 300

2.0 i P300 Chequered Flag 300 11 Essence 682 900

2.0 i P300 Portfolio 300 11 Essence 714 700

3.0 V6 S/C S 380 17 Essence 770 300

XJ CH CV MOTEUR PRIX

3.0 TDV6 Luxe 300 12 Diesel 892 200

3.0 TDV6 LWB Luxe Premium 300 12 Diesel 1 066 800

3.0 TDV6 LWB XJ50 300 12 Diesel 1 116 600

3.0 V6 Luxe 340 17 Essence 783 100

3.0 V6 R-Sport 340 17 Essence 1 224 900

3.0 V6 LWB Luxe 340 17 Essence 764 100

3.0 V6 LWB Luxe Premium 340 17 Essence 870 600

3.0 V6 LWB XJ50 340 17 Essence 920 500

3.0 V6 LWB Portfolio 340 17 Essence 1 043 200

3.0 V6 LWB R-Sport 340 17 Essence 1 272 800

3.0 V6 LWB R-Sport 340 17 Essence 1 409 400

5.0 V8 LWB SC Portfolio 470 25 Essence 1 248 200

5.0 V8 LWB Autobiography 510 25 Essence 1 742 100

E-PACE CH CV MOTEUR PRIX

2.0 D 150 150 8 Diesel 460 000

2.0 D 150 S 150 8 Diesel 504 900

2.0 D 150 R-Dynamic S 150 8 Diesel 522 100

2.0 D 150 R-Dynamic HSE 150 8 Diesel 611 200

2.0 D 150 Chequered Flag 150 8 Diesel 582 400

2.0 D 180 180 8 Diesel 522 000

2.0 D 180 S 180 8 Diesel 525 600

2.0 D 180 R-Dynamic S 180 8 Diesel 559 000

2.0 D 180 R-Dynamic HSE 180 8 Diesel 660 500


2.0 P200 200 11 Essence 466 800

2.0 P200 S 200 11 Essence 497 600

2.0 P200 SE 200 11 Essence 532 900

2.0 P200 R-Dynamic 200 11 Essence 498 300

2.0 P200 R-Dynamic S 200 11 Essence 527 300

2.0 P200 R-Dynamic SE 200 11 Essence 562 600

2.0 P200 R-Dynamic HSE 200 11 Essence 600 400

2.0 P200 Chequered Flag 200 11 Essence 570 700

2.0 P250 250 11 Essence 508 000

2.0 P250 S 250 11 Essence 525 400

2.0 P250 SE 250 11 Essence 560 700

2.0 P250 R-Dynamic 250 11 Essence 540 600

2.0 P250 R-Dynamic S 250 11 Essence 555 100

2.0 P250 R-Dynamic SE 250 11 Essence 590 400



2.0 P300 HSE 300 11 Essence 680 800



GUIDE D’ACHAT

F-PACE CH CV MOTEUR PRIX

2.0 D 180 Pure 180 8 Diesel 638 500

2.0 D 180 Prestige 180 8 Diesel 710 600

2.0 D 180 R-Sport 180 8 Diesel 742 600


2.0 D 180 Portfolio 180 8 Diesel 821 000

3.0 TDV6 Pure 300 12 Diesel 788 500

3.0 TDV6 Prestige 300 12 Diesel 822 800

3.0 TDV6 R-Sport 300 12 Diesel 854 900

3.0 TDV6 Portfolio 300 12 Diesel 911 900

3.0 TDV6 S 300 12 Diesel 932 200

3.0 TDV6 Sport 300 12 Diesel 948 400

2.0 P250 Pure 250 11 Essence 546 300

2.0 P250 Prestige 250 11 Essence 612 500

2.0 P250 R-Sport 250 11 Essence 644 600


2.0 P250 Portfolio 250 11 Essence 723 000

2.0 P300 Pure 300 11 Essence 620 400

2.0 P300 Prestige 300 11 Essence 654 700

2.0 P300 R-Sport 300 11 Essence 686 700


2.0 P300 Portfolio 300 11 Essence 765 100

3.0 V6 S/C S 380 17 Essence 907 200

5.0 V8 S/C SVR 550 29 Essence 1 158 500

F-TYPE CH CV MOTEUR PRIX

2.0 P300 Coupé 300 11 Essence 655 800

2.0 P300 R-Dynamic Coupé 300 11 Essence 713 100

2.0 P300 R-Dynamic Coupé 300 11 Essence 713 100

3.0 V6 SC Coupé 340 18 Essence 764 300

3.0 V6 SC R-Dynamic Coupé 340 18 Essence 805 200

5.0 V8 SC AWD R-Dynamic Coupé 550 29 Essence 1 477 300

2.0 P 300 Cabriolet 300 11 Essence 755 400

2.0 P 300 R-Dynamic Cabriolet 300 11 Essence 812 500

3.0 V6 SC Cabriolet 340 18 Essence 867 300

3.0 V6 SC R-Dynamic Cabriolet 340 18 Essence 927 300

5.0 V8 SC AWD R-Dynamic Cabriolet 550 29 Essence 1 505 500

JEEP

RENEGADE CH CV MOTEUR PRIX

1.6 M-Jet Sport 4x2 120 6 Diesel 234 000

1.6 M-Jet Longitude 4x2 120 6 Diesel 251 000

1.6 M-Jet Longitude 4x2 TCT 120 6 Diesel 271 000

1.6 M-Jet Limited 4x2 120 6 Diesel 271 000

1.6 M-Jet Limited 4x2 TCT 120 6 Diesel 291 000

2.0 M-Jet Limited 4x4 TCT 140 8 Diesel 332 000

2.0 M-Jet Trailhawk 4x4 TCT 170 8 Diesel 358 000

COMPASS CH CV MOTEUR PRIX

1.6 M-Jet Longitude 120 6 Diesel 306 000

1.6 M-Jet Limited 120 6 Diesel 336 000

2.0 M-Jet 4x4 Longitude 140 8 Diesel 352 000

2.0 M-Jet 4x4 Limited 140 8 Diesel 382 000

2.0 M-Jet Trailhawk 170 8 Diesel 405 000

CHEROKEE CH CV MOTEUR PRIX

2.2 M-Jet 4x4 Night Eagle BVA 200 9 Diesel 409 000

WRANGLER CH CV MOTEUR PRIX

2.2 MJet Sport 200 9 Diesel 515 000

2.2 MJet Unlimited Sport 200 9 Diesel 555 000

2.2 MJet Sahara 200 9 Diesel 575 000

2.2 MJet Unlimited Sahara 200 9 Diesel 615 000

2.2 MJet Rubicon 200 9 Diesel 595 000

2.2 MJet Unlimited Rubicon 200 9 Diesel 635 000

GRAND CHEROKEE CH CV MOTEUR PRIX

3.0 M-Jet Laredo 250 12 Diesel 489 000

3.0 M-Jet Limited 250 12 Diesel 559 000

3.0 M-Jet Overland 250 12 Diesel 639 000

3.0 M-Jet S 250 12 Diesel 669 000

KIA

PICANTO CH CV MOTEUR PRIX

1.0 Motion 67 6 Essence 119 900

1.0 Motion BVA 67 6 Essence 134 900

1.0 Active BVA 67 6 Essence 149 100

RIO CH CV MOTEUR PRIX

1.4 MPi Motion 100 6 Essence 129 900




CEED CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi Motion 115 6 Diesel 182 450

1.6 CRDi Motion Plus 136 6 Diesel 187 440

1.6 CRDi Active 136 6 Diesel 213 900

1.6 CRDi Active DCT7 136 6 Diesel 241 900

1.6 CRDi GT Line 136 6 Diesel 243 800

1.6 CRDi GT Line DCT7 136 6 Diesel 286 700

PROCEED CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi GT Line DCT7 136 6 Diesel 311 550

CERATO CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi Motion 115 6 Diesel 199 900

1.6 CRDi Motion Plus 136 6 Diesel 214 360

1.6 CRDi Active 136 6 Diesel 244 800

1.6 CRDi Active BVA 136 6 Diesel 264 000

SPORTAGE CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CRDi 4x2 Motion 115 6 Diesel 238 480

1.6 CRDi 4x2 Motion Plus 115 6 Diesel 245 520

1.6 CRDi 4x2 Active 115 6 Diesel 250 750

2.0 CRDi 4x2 Motion BVA 185 8 Diesel 239 900

2.0 CRDi 4x2 Motion Plus BVA 185 8 Diesel 254 520

2.0 CRDi 4x2 Active BVA 185 8 Diesel 281 400

2.0 CRDi 4x4 Executive BVA 185 8 Diesel 331 800

SORENTO CH CV MOTEUR PRIX

2.2 CRDi BVA 4x2 Business 200 9 Diesel 306 807

2.2 CRDi BVA 4x2 Business BVA 200 9 Diesel 344 007

2.2 CRDi BVA 4x2 Active 200 9 Diesel 388 800

2.2 CRDi BVA 4x4 GT Line 200 9 Diesel 435 960

LAND ROVER

DISCOVERY SPORT CH CV MOTEUR PRIX

2.0 Si4 4x4 S 240 11 Essence 495 100

2.0 Si4 4x4 SE 240 11 Essence 584 200

2.0 Si4 4x4 HSE 240 11 Essence 621 200

2.0 Si4 4x4 HSE Luxury 240 11 Essence 695 400

2.0 TD4 150 4x4 S 150 8 Diesel 464 500

2.0 TD4 150 4x4 SE 150 8 Diesel 552 300

2.0 TD4 150 4x4 HSE 150 8 Diesel 589 300

2.0 TD4 150 4x4 HSE Luxury 150 8 Diesel 664 200

2.0 TD4 180 4x4 S 180 8 Diesel 493 100

2.0 TD4 180 4x4 SE 180 8 Diesel 581 500

2.0 TD4 180 4x4 HSE 180 8 Diesel 619 500

2.0 TD4 180 4x4 HSE Luxury 180 8 Diesel 692 300

DISCOVERY CH CV MOTEUR PRIX

2.0 SD4 4x4 S 240 8 Diesel 636 700

2.0 SD4 4x4 SE 240 8 Diesel 741 500

2.0 SD4 4x4 HSE 240 8 Diesel 811 900

2.0 SD4 4x4 HSE Luxury 240 8 Diesel 892 900

3.0 TD6 4x4 S 258 12 Diesel 719 000

3.0 TD6 4x4 SE 258 12 Diesel 767 800

3.0 TD6 4x4 HSE 258 12 Diesel 838 200

3.0 TD6 4x4 HSE Luxury 258 12 Diesel 932 300

RANGE ROVER EVOQUE II CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TD4 150 150 8 Diesel 457 300

2.0 TD4 150 S 150 8 Diesel 541 100

2.0 TD4 150 SE 150 8 Diesel 610 500

2.0 TD4 150 HSE 150 8 Diesel 659 700

2.0 TD4 150 R-Dynamic 150 8 Diesel 483 900

2.0 TD4 150 R-Dynamic S 150 8 Diesel 569 400

2.0 TD4 150 R-Dynamic SE 150 8 Diesel 640 400

2.0 TD4 150 R-Dynamic HSE 150 8 Diesel 688 100

2.0 TD4 180 180 8 Diesel 504 900

2.0 TD4 180 S 180 8 Diesel 561 900


2.0 TD4 180 SE 180 8 Diesel 631 300

2.0 TD4 180 HSE 180 8 Diesel 681 200

2.0 TD4 180 R-Dynamic 180 8 Diesel 533 300

2.0 TD4 180 R-Dynamic S 180 8 Diesel 590 800

2.0 TD4 180 R-Dynamic SE 180 8 Diesel 661 800

2.0 TD4 180 R-Dynamic HSE 180 8 Diesel 709 500

300 h 4x2 Luxury 197 14 Hybride ess. 580 000

300 h 4x4 F Sport Executive 197 14 Hybride ess. 640 000

RANGE ROVER VELAR CH CV MOTEUR PRIX

2.0 Si4 250 11 Essence 600 100

2.0 Si4 S 250 11 Essence 707 500

2.0 Si4 SE 250 11 Essence 752 300

2.0 Si4 HSE 250 11 Essence 830 500

2.0 D 180 180 8 Diesel 617 500

2.0 D 180 S 180 8 Diesel 743 500

2.0 D 180 SE 180 8 Diesel 770 800

2.0 D 180 HSE 180 8 Diesel 849 000

2.0 D 240 240 8 Diesel 633 900

2.0 D 240 S 240 8 Diesel 745 100

2.0 D 240 SE 240 8 Diesel 788 200

2.0 D 240 HSE 240 8 Diesel 866 400

3.0 D V6 300 12 Diesel 690 100

3.0 D V6 S 300 12 Diesel 798 800

3.0 D V6 SE 300 12 Diesel 843 500

3.0 D V6 HSE 300 12 Diesel 921 800

RANGE ROVER SPORT CH CV MOTEUR PRIX

3.0 TDV6 SE 258 12 Diesel 832 700

3.0 SDV6 SE 306 12 Diesel 929 000

3.0 SDV6 HSE 306 12 Diesel 1 003 800

3.0 SDV6 HSE Dynamic 306 12 Diesel 1 064 200

3.0 SDV6 Autobiography Dynamic 306 12 Diesel 1 232 800

4.4 SDV8 HSE Dynamic 339 18 Diesel 1 157 800

4.4 SDV8 Autobiography Dynamic 339 18 Diesel 1 320 000

3.0 V6 SC HSE 340 17 Essence 925 700

3.0 V6 SC HSE Dynamic 340 17 Essence 1 019 300

RANGE ROVER CH CV MOTEUR PRIX

3.0 TDV6 HSE 258 12 Diesel 1 057 500

3.0 TDV6 Vogue 258 12 Diesel 1 214 300

3.0 TDV6 Vogue SE 258 12 Diesel 1 374 500

3.0 TDV6 Autobiography 258 12 Diesel 1 583 400

3.0 TDV6 Vogue LWB 258 12 Diesel 1 277 100

3.0 TDV6 Vogue SE LWB 258 12 Diesel 1 374 500

3.0 TDV6 Autobiography LWB 258 12 Diesel 1 675 600

3.0 V6 S/C HSE 340 17 Essence 994 800

3.0 V6 S/C Vogue 340 17 Essence 1 162 500

3.0 V6 S/C HSE 380 17 Essence 1 139 800

3.0 V6 S/C Vogue 380 17 Essence 1 204 500

LEXUS

UX CH CV MOTEUR PRIX

250 h Luxury 152 11 Hybride ess. 389 000

250 h Executive 152 11 Hybride ess. 476 500

250 h F Sport 152 11 Hybride ess. 505 500

NX CH CV MOTEUR PRIX

300 h 4x2 Elegance 197 14 Hybride ess. 516 000

300 h 4x4 F Sport 197 14 Hybride ess. 570 000

RX CH CV MOTEUR PRIX

450 h 4x4 Luxury 313 21 Hybride ess. 684 000

450 h 4x4 F Sport 313 21 Hybride ess. 822 000

450 h 4x4 F Sport Executive 313 21 Hybride ess. 876 000

LX CH CV MOTEUR PRIX

450 D 4x4 Executive 235 18 Diesel 1 287 000

ES CH CV MOTEUR PRIX

300 h Luxury 218 14 Hybride ess. 520 900

300 h Executive 218 14 Hybride ess. 579 900

300 h Business Executive 218 14 Hybride ess. 639 900

LS CH CV MOTEUR PRIX

500 h Luxury 359 24 Diesel 1 379 000

500 h Executive 359 24 Diesel 1 628 000

MASERATI

LEVANTE CH CV MOTEUR PRIX

3.0 V6 Diesel 275 12 Diesel 905 000

3.0 V6 Bi-Turbo 350 18 Essence 935 000

3.0 V6 Bi-Turbo S 430 18 Essence 1 095 000

GHIBLI CH CV MOTEUR PRIX

3.0 V6 Diesel 275 12 Diesel 815 000

3.0 V6 Bi-Turbo 330 18 Essence 845 000

3.0 V6 Bi-Turbo S 410 18 Essence 980 000

3.0 V6 Bi-Turbo S Q4 410 18 Essence 1 045 000

QUATTROPORTE CH CV MOTEUR PRIX

3.0 V6 Diesel 275 12 Diesel 1 118 000

3.0 V6 Bi-Turbo S 410 18 Essence 1 270 000

3.0 V6 Bi-Turbo S Q4 410 18 Essence 1 350 000

3.8 V8 Bi-Turbo GTS 530 21 Essence 1 650 000

GRAN TURISMO CH CV MOTEUR PRIX

4.2 V8 405 24 Essence 1 300 000

4.7 V8 Sport MC Auto Shift 460 27 Essence 1 450 000

4.7 V8 MC Stradale 460 27 Essence 1 700 000

GRAN CABRIO CH CV MOTEUR PRIX

4.7 V8 450 27 Essence 1 500 000

4.7 V8 Sport 460 27 Essence 1 600 000

4.7 V8 MC Stradale 460 27 Essence 1 750 000

MAHINDRA

KUV 100 CH CV MOTEUR PRIX

1.2 K4+ 80 7 Essence 104 900

1.2 K6+ 80 7 Essence 114 900

1.2 K8 80 6 Essence 136 900

1.2 D K4+ 75 6 Diesel 114 900

1.2 D K6+ 75 6 Diesel 124 900

1.2 D K8 75 6 Diesel 142 900

XUV 500 CH CV MOTEUR PRIX

2.2 D W6 140 9 Diesel 226 000

2.2 D W8 140 9 Diesel 265 000

SCORPIO CH CV MOTEUR PRIX

2.2 D Simple cabine 4x2 140 9 Diesel 169 500

2.2 D Double cabine 4x2 140 9 Diesel 181 000

2.2 D Double cabine 4x4 140 9 Diesel 207 000

MAZDA

MAZDA 6 CH CV MOTEUR PRIX

2.2 Skyactiv-D Selection BVA 175 9 Diesel 357 000

CX-3 CH CV MOTEUR PRIX

1.5 Skyactiv-D Elegance 105 6 Diesel 277 000

CX-5 CH CV MOTEUR PRIX

2.2 Skyactiv-D Elegance BVA 175 9 Diesel 367 350

2.2 Skyactiv-D Selection BVA 175 9 Diesel 414 000

2.2 Skyactiv-D Selection Plus BVA 175 9 Diesel 437 000

MERCEDES

CLASSE A CH CV MOTEUR PRIX

A 200 d DCT 150 8 Diesel 329 000

A 200 d DCT Style 150 8 Diesel 349 000

A 200 d DCT Progressive 150 8 Diesel 379 000

A 200 d DCT AMG Line 150 8 Diesel 424 000

A 200 DCT 163 6 Essence 339 000

A 200 DCT Style 163 6 Essence 369 000

A 200 DCT Progressive 163 6 Essence 399 000

A 200 DCT AMG Line 163 6 Essence 444 000

CLASSE A BERLINE CH CV MOTEUR PRIX







CLASSE B SPORT TOURER CH CV MOTEUR PRIX

B 200 d DCT 150 8 Diesel 349 000

B 200 d Style DCT 150 8 Diesel 379 000

CLA COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

CLA 200 d DCT Style 150 8 Diesel 424 000

CLA 200 d DCT Progressive 150 8 Diesel 449 000

CLA 200 d DCT AMG Line 150 8 Diesel 499 000

CLA 200 d DCT AMG Line + 150 8 Diesel 569 000

CLA 220 d DCT Style 190 8 Diesel 444 000

CLA 220 d DCT Progressive 190 8 Diesel 467 000

CLA 220 d DCT AMG Line 190 8 Diesel 519 000

CLA 220 d DCT AMG Line + 190 8 Diesel 589 000


GUIDE D’ACHAT

GLA CH CV MOTEUR PRIX

GLA 200 d Style 136 9 Diesel 384 000

GLA 200 d Style + 136 9 Diesel 389 000

GLA 200 d Urban 136 9 Diesel 414 000

GLA 200 d Urban + 136 9 Diesel 429 000

GLA 200 d AMG Line 136 9 Diesel 439 000

GLA 200 d AMG Line + 136 9 Diesel 469 000

GLA 220 d Urban 177 9 Diesel 439 000

GLA 220 d Urban + 177 9 Diesel 454 000

GLA 220 d AMG Line 177 9 Diesel 464 000

GLA 220 d AMG Line + 177 9 Diesel 494 000

CLASSE C CH CV MOTEUR PRIX

C 200 d 9G-Tronic 160 8 Diesel 399 000

C 200 d 9G-Tronic Avantgarde 160 8 Diesel 439 000

C 200 d 9G-Tronic Avantgarde + 160 8 Diesel 464 000

C 220 d 9G-Tronic 194 8 Diesel 419 000

C 220 d 9G-Tronic Avantgarde 194 8 Diesel 459 000

C 220 d 9G-Tronic Avantgarde + 194 8 Diesel 484 000

C 220 d 9G-Tronic AMG Line 194 8 Diesel 599 000

C 220 d 9G-Tronic AMG Line + 194 8 Diesel 689 000

CLASSE C COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

C 220 d Coupé 9G-Tronic Luxury 194 8 Diesel 549 000

C 220 d Coupé 9G-Tronic AMG Line 194 8 Diesel 609 000

C 220 d Coupé 9G-Tronic AMG Line + 194 8 Diesel 689 000

GLE 400 d 4MATIC BVA Avantgarde 330 12 Diesel 715 000

GLE 400 d 4MATIC BVA Luxury 330 12 Diesel 765 000

GLE 400 d 4MATIC BVA AMG Line 330 12 Diesel 895 000

GLE 400 d 4MATIC BVA AMG Line + 330 12 Diesel 965 000

GLE COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

GLE 350 d 4MATIC BVA 258 12 Diesel 799 000



CLS COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

CLS 400 d 4Matic Luxury 340 12 Diesel 980 000

CLS 400 d 4Matic AMG Line 340 12 Diesel 1 070 000

CLASSE S CH CV MOTEUR PRIX

S 350 d L 286 12 Diesel 1 304 000

S 350 d L Luxury 286 12 Diesel 1 539 000

S 350 d L AMG Line + 286 12 Diesel 1 649 000

COUNTRYMAN CH CV MOTEUR PRIX

1.5 One D Pack 116 6 Diesel 304 000

1.5 One D Pepper 116 6 Diesel 357 000

1.5 One D Chili 116 6 Diesel 380 000

2.0 Cooper D Pack 150 8 Diesel 353 000

2.0 Cooper D Pepper 150 8 Diesel 398 000

2.0 Cooper D Chili 150 8 Diesel 422 000

2.0 Cooper D All4 Pack 150 8 Diesel 380 000

2.0 Cooper D All4 Pepper 150 8 Diesel 423 000

2.0 Cooper D All4 Chili 150 8 Diesel 447 000

2.0 Cooper SD Pack 190 8 Diesel 413 000

2.0 Cooper SD Pepper 190 8 Diesel 428 000

2.0 Cooper SD Chili 190 8 Diesel 459 000

2.0 Cooper SD All4 Pack 190 8 Diesel 436 000

2.0 Cooper SD All4 Pepper 190 8 Diesel 452 000

2.0 Cooper SD All4 Chili 190 8 Diesel 483 000

MITSUBISHI

PAJERO SPORT CH CV MOTEUR PRIX

2.4 Di-D Pack 136 10 Diesel 319 000

2.5 Di-D Pack Luxe 136 10 Diesel 355 000

2.4 Di-D Pack Premium BVA 181 10 Diesel 465 000

GLC CH CV MOTEUR PRIX

GLC 220 d 4MATIC BVA Avantgarde 194 8 Diesel 499 000

GLC 220 d 4MATIC BVA Luxury 194 8 Diesel 559 000

GLC 220 d 4MATIC BVA AMG Line 194 8 Diesel 664 000

GLC 220 d 4MATIC BVA AMG Line + 194 8 Diesel 754 000

GLC COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

GLC 220 d 4Matic BVA 194 8 Diesel 639 000

GLC 220 d 4MATIC BVA AMG Line 194 8 Diesel 739 000

GLC 220 d 4MATIC BVA AMG Line + 194 8 Diesel 829 000

CLASSE E CH CV MOTEUR PRIX

E 220 d BVA 195 8 Diesel 499 000

E 220 d BVA Avantgarde 195 8 Diesel 599 000

E 220 d BVA Luxury 195 8 Diesel 699 000

E 220 d BVA AMG Line 195 8 Diesel 749 000

CLASSE E COUPÉ CH CV MOTEUR PRIX

E 220 d BVA Avantgarde 195 8 Diesel 654 000

E 220 d BVA AMG Line 195 8 Diesel 744 000

E 220 d BVA AMG Line Plus 195 8 Diesel 864 000

GLE CH CV MOTEUR PRIX

GLE 300 d 4MATIC BVA Avantgarde 245 8 Diesel 679 000



GLE 300 d 4MATIC BVA AMG Line + 245 8 Diesel 929 000

CLASSE G CH CV MOTEUR PRIX

G 500 AMG Line 422 23 Essence 1 590 000

Mercedes-AMG G63 585 31 Essence 1 900 000

MINI

HATCH 3-PORTES CH CV MOTEUR PRIX

1.5 One Pack 102 7 Essence 260 000

1.5 One Pepper 102 7 Essence 270 000

1.5 One Chili 102 7 Essence 308 000

1.5 Cooper Pack 136 9 Essence 309 000

1.5 Cooper Pepper 136 9 Essence 296 000

1.5 Cooper Chili 136 9 Essence 343 000

2.0 Cooper S Pepper 192 11 Essence 334 000

2.0 Cooper S Chili 192 11 Essence 356 000




2.0 Cooper SD Salt 170 8 Diesel 334 000


HATCH 5-PORTES CH CV MOTEUR PRIX

1.5 One Pack 102 7 Essence 269 000

1.5 One Pepper 102 7 Essence 279 000

1.5 One Chili 102 7 Essence 318 000

1.5 Cooper Pack 136 9 Essence 319 000

1.5 Cooper Pepper 136 9 Essence 306 000

1.5 Cooper Chili 136 9 Essence 353 000

2.0 Cooper S Pepper 192 11 Essence 369 000

2.0 Cooper S Chili 192 11 Essence 365 000






CLUBMAN CH CV MOTEUR PRIX

1.5 One D Pack 116 6 Diesel 304 000

1.5 One D Pepper 116 6 Diesel 339 000

1.5 One D Chili 116 6 Diesel 372 000




L200 CH CV MOTEUR PRIX

2.5 Di-D SC 4x2 128 10 Diesel 205 000

2.4 Di-D DC 4x4 136 10 Diesel 295 000

2.4 Di-D Sportero BVA 181 10 Diesel 355 000

NISSAN

MICRA CH CV MOTEUR PRIX

1.5 dCi Visia 90 7 Diesel 159 000

1.5 dCi Visia Plus 90 7 Diesel 169 000

1.5 dCi Acenta 90 7 Diesel 179 000

1.5 dCi Acenta Plus 90 7 Diesel 189 000

1.5 dCi Tekna 90 7 Diesel 205 000

JUKE CH CV MOTEUR PRIX




QASHQAI CH CV MOTEUR PRIX




1.6 dCi Acenta CVT 130 6 Diesel 307 900


1.6 dCi Tekna CVT 130 6 Diesel 364 900


OPEL

PEUGEOT

ADAM CH CV MOTEUR PRIX

1.2 Unlimited 70 7 Essence 146 000

1.2 Glam 70 7 Essence 155 000

1.2 Rocks Unlimited 70 7 Essence 175 000

CORSA CH CV MOTEUR PRIX

1.2 Essentia Plus 70 7 Essence 125 000

1.2 Enjoy 70 7 Essence 129 000


1.0 VTi Active 68 6 Essence 119 900


1.6 HDi Pack Edition 75 6 Diesel 171 900

1.6 HDi White Edition 92 6 Diesel 185 900


1.6 HDi Active 92 6 Diesel 159 900



2.0 HDi Active BVA 180 8 Diesel 339 000

2.0 HDi Allure BVA 180 8 Diesel 379 000

2.0 HDi GT Line BVA 180 8 Diesel 439 000

PORSCHE

718 CAYMAN CH CV MOTEUR PRIX

Cayman 2.0 300 11 Essence 650 000

Cayman S 2.5 350 14 Essence 810 000

CROSSLAND X CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CDTi Essentia 92 6 Diesel 162 000

1.6 CDTi Enjoy 92 6 Diesel 180 000

1.6 CDTi Innovation 92 6 Diesel 203 000

1.5 CDTi Enjoy BVA 120 6 Diesel 209 000

1.5 CDTi Innovation BVA 120 6 Diesel 229 000

NOUVELLE 208 CH CV MOTEUR PRIX

1.6 HDi Access 92 6 Essence 123 900

1.6 HDi Access 92 6 Essence 143 900


1.6 HDi Allure 92 6 Diesel 174 900


1.6 e-HDi Active 92 6 Diesel 196 900

1.6 e-HDi Allure 92 6 Diesel 215 900

1.6 e-HDi GT Line 92 6 Diesel 249 900

1.5 BlueHDi Active 100 6 Diesel 199 900

1.5 BlueHDi Allure 100 6 Diesel 218 900

718 BOXSTER CH CV MOTEUR PRIX

Boxster 2.0 300 11 Essence 680 000

Boxster S 2.5 350 14 Essence 830 000

ASTRA 5P CH CV MOTEUR PRIX



1.5 CDTi Elegance BVA 122 6 Diesel 239 000

NOUVEAU 2008 CH CV MOTEUR PRIX

1.5 BlueHDi Active 100 6 Diesel 209 900

1.5 BlueHDi Active BVA 130 6 Diesel 234 900

1.5 BlueHDi Allure 100 6 Diesel 234 900

1.5 BlueHDi Allure BVA 130 6 Diesel 259 900

1.5 BlueHDi GT-Line BVA 130 6 Diesel 294 900

PANAMERA II CH CV MOTEUR PRIX

Panamera 350 17 Essence 1 150 000

Panamera 4 350 17 Essence 1 200 000

4S 440 17 Essence 1 450 000

4 E-Hybrid 462 17 Hybride ess. 1 400 000

Turbo 550 23 Essence 1 970 000

Sport Turismo Turbo S E-Hybrid 680 23 Hybride ess. 2 290 000

MACAN CH CV MOTEUR PRIX

R4 252 11 Essence 717 500

S 340 17 Essence 760 000

GTS 360 17 Essence 920 000

Turbo 400 17 Essence 1 040 000

GRANDLAND X CH CV MOTEUR PRIX

1.5 CDTi Essentia 130 6 Diesel 209 000



1.5 CDTi Ultimate 130 6 Diesel 287 000

MOKKA X CH CV MOTEUR PRIX



1.6 HDi Access 92 6 Diesel 195 900


1.6 BlueHDi Active BVA 120 6 Diesel 260 900

CAYENNE CH CV MOTEUR PRIX

3.0 E-Hybrid 462 17 Hybride ess. 1 200 000

RENAULT

INSIGNIA GRAND SPORT CH CV MOTEUR PRIX


1.6 CDTi Dynamic BVA 170 8 Diesel 319 000


COMBO LIFE CH CV MOTEUR PRIX

1.6 CDTi Essentia 1 PLC 92 6 Diesel 173 000

1.6 CDTi Essentia 2 PLC 92 6 Diesel 178 000



2.0 HDi Active Plus 150 8 Diesel 289 900

2.0 HDi Active Plus BVA 150 8 Diesel 394 900

2.0 HDi Allure Business BVA 150 8 Diesel 344 900

2.0 HDi GT Line Confort BVA 150 8 Diesel 382 900


2.0 HDi Active Plus BVA 150 8 Diesel 335 900

2.0 HDi Allure BVA 150 8 Diesel 375 900

2.0 HDi GT Line BVA 150 8 Diesel 400 900

RIFTER CH CV MOTEUR PRIX

1.6 HDi Access 92 6 Diesel 169 900


1.6 HDi Allure 92 6 Diesel 209 900

CLIO CH CV MOTEUR PRIX

1.2 16V Business 75 7 Essence 127 600

1.5 dCi Business 85 6 Diesel 140 800

1.5 dCi Limited 85 6 Diesel 154 000

1.5 dCi Limited EDC 90 6 Diesel 167 200

1.5 dCi Intens 85 6 Diesel 171 600

1.5 dCi Intens EDC 90 6 Diesel 184 800


GUIDE D’ACHAT

CAPTUR CH CV MOTEUR PRIX

1.5 dCi Life 85 6 Diesel 160 600

1.5 dCi Explore 85 6 Diesel 175 700

1.5 dCi Explore EDC 90 6 Diesel 189 900



MÉGANE CH CV MOTEUR PRIX


1.5 dCi Explore Plus 110 6 Diesel 205 400

1.5 dCi Explore Plus EDC 110 6 Diesel 220 800



1.6 dCi GT Line 130 6 Diesel 245 200

MÉGANE SEDAN CH CV MOTEUR PRIX


1.5 dCi Explore Plus 110 6 Diesel 209 200

1.5 dCi Explore Plus EDC 110 6 Diesel 224 600



SEAT

IBIZA CH CV MOTEUR PRIX

1.0 MPi Reference 75 6 Essence 123 900

1.0 Reference Plus 75 6 Essence 133 900

1.0 Style Beats 75 6 Essence 149 900

1.6 TDi Reference Plus 95 6 Diesel 159 900

1.6 TDi Style 95 6 Diesel 169 900

1.6 TDi Style Plus 95 6 Diesel 184 900

LEON CH CV MOTEUR PRIX


1.6 TDi Xcellence 105 6 Diesel 219 900

2.0 TDi FR 143 8 Diesel 239 900

2.0 TDi FR Plus 143 8 Diesel 257 900

2.0 TDi FR Black Matt Edition 143 8 Diesel 267 900

ATECA CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Style Plus DSG 143 8 Diesel 289 900

2.0 TDi FR Anniversary DSG 143 8 Diesel 314 900

2.0 TDi Xcellence DSG 143 8 Diesel 339 900

SKODA

2.0 TDi Business DSG 177 8 Diesel 359 000

2.0 TDi Laurin & Klement 177 8 Diesel 410 000

KODIAQ CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Active DSG 150 8 Diesel 304 000

2.0 TDi Ambition DSG 150 8 Diesel 339 000

2.0 TDi Style DSG 150 8 Diesel 379 000

2.0 TDi Special Edition DSG 150 8 Diesel 404 000

SSANGYONG

TIVOLI CH CV MOTEUR PRIX

1.6 e-XDi 115 6 Diesel 219 000

1.6 e-XDi XLV 115 6 Diesel 248 000

KORANDO CH CV MOTEUR PRIX

2.0 e-XDi Premium 175 8 Diesel 219 000

2.0 e-XDi Premium BVA 175 8 Diesel 255 500

2.0 e-XDi Luxe BVA 4x4 175 8 Diesel 273 500

REXTON CH CV MOTEUR PRIX


2.0 e-XDi Premium BVA 155 8 Diesel 316 000

STAVIC CH CV MOTEUR PRIX

2.0 e-XDi 155 8 Diesel 279 700


2.0 e-XDi Premium Plus 155 8 Diesel 293 900

2.0 e-XDi Luxe BVA 155 8 Diesel 331 900

SUZUKI

IGNIS CH CV MOTEUR PRIX

1.2 DualJet GL 90 6 Essence 126 900

1.2 DualJet GL BVA 90 6 Essence 139 900

1.2 DualJet GLX BVA 90 6 Essence 149 900

KADJAR CH CV MOTEUR PRIX

1.5 dCi Life 110 6 Diesel 218 200





FABIA CH CV MOTEUR PRIX

1.0 MPi Active 75 6 Essence 129 000

1.0 MPi Ambition 75 6 Essence 137 000

1.0 MPi Style 75 6 Essence 155 000

OCTAVIA CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Ambition 143 8 Diesel 224 000





SWIFT CH CV MOTEUR PRIX

1.2 DualJet GA 90 6 Essence 119 000

1.2 DualJet GL 90 6 Essence 134 900

1.2 DualJet GL BVA 90 6 Essence 149 900

TALISMAN CH CV MOTEUR PRIX



KAROQ CH CV MOTEUR PRIX




SWIFT CH CV MOTEUR PRIX

1.5 VVT GLX 4x4 102 9 Essence 195 000

1.5 VVT GLX BVA 4x4 102 9 Essence 215 000

KOLEOS CH CV MOTEUR PRIX

2.0 dCi X-Tronic Explore 4x2 175 8 Diesel 308 600

2.0 dCi X-Tronic Intens 4x4 175 8 Diesel 362 900

KANGOO CH CV MOTEUR PRIX



1.5 dCi Intens Plus 85 6 Diesel 169 800

SUPERB CH CV MOTEUR PRIX



VITARA CH CV MOTEUR PRIX

1.6 DDiS Avantage 120 6 Diesel 199 900

1.6 DDiS Privilège 120 6 Diesel 219 900

S-CROSS CH CV MOTEUR PRIX

1.6 DDiS Privilège 120 6 Diesel 235 000

1.6 DDiS Privilège BVA 4x4 120 6 Diesel 280 000


TOYOTA

YARIS CH CV MOTEUR PRIX

1.0 VVT-i City 69 6 Essence 142 000

1.0 VVT-i Lounge 69 6 Essence 152 000

1.4 D-4D City 90 5 Diesel 167 000

1.4 D-4D Lounge 90 5 Diesel 177 000

1.4 D-4D Lounge Burgundi 90 5 Diesel 181 000

1.4 D-4D Luxe 90 5 Diesel 197 000

1.5 HSD Lounge Plus 100 8 Hybride ess. 212 000

2.4 D-4D Double cabine Clim 150 10 Diesel 386 000

2.4 D-4D Double cabine Luxe 150 10 Diesel 435 000

VOLKSWAGEN

POLO CH CV MOTEUR PRIX

1.0 Trendline 75 6 Essence 170 000

1.0 Confortline 75 6 Essence 186 000

1.0 Highline 75 6 Essence 210 000

3.0 TDi Elegance 259 12 Diesel 590 000

3.0 TDi XTreme 259 12 Diesel 745 000

COROLLA SPORT CH CV MOTEUR PRIX

1.8 Hybrid Dynamic 122 8 Hybride ess. 223 000

1.8 Hybrid Dynamic Plus 122 8 Hybride ess. 262 000

1.8 Hybrid Distinctive Plus 122 8 Hybride ess. 292 000

GOLF CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Premium DSG 150 8 Diesel 262 000

2.0 TDi Caratline DSG 150 8 Diesel 287 000

2.0 TDi R-Line DSG 150 8 Diesel 317 000

JETTA CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi White Edition DSG 150 8 Diesel 278 000

TOURAN CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Highline 5p 110 8 Diesel 319 000

2.0 TDi Highline 7p 110 8 Diesel 327 000

CADDY CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Ecoline 110 8 Diesel 177 000

2.0 TDi Ecoline Plus 110 8 Diesel 189 000

2.0 TDi Trendline 110 8 Diesel 229 000

2.0 TDi Edition 35 110 8 Diesel 245 000

AMAROK CH CV MOTEUR PRIX

2.0 Bi-TDi Highline 4x4 180 8 Diesel 470 000

VOLVO

V40 CH CV MOTEUR PRIX

2.0 D2 Momentum 120 8 Diesel 279 000

2.0 D2 Momentum Plus 120 8 Diesel 305 000

2.0 D2 Pack Design 120 8 Diesel 410 000

COROLLA PRESTIGE CH CV MOTEUR PRIX

1.8 Hybrid Dynamic 122 8 Hybride ess. 247 000

1.8 Hybrid Dynamic Plus 122 8 Hybride ess. 267 000

1.8 Hybrid Distinctive 122 8 Hybride ess. 287 000

1.8 Hybrid Distinctive Plus 122 8 Hybride ess. 297 000

PRIUS CH CV MOTEUR PRIX

1.8 HSD Lounge 122 10 Hybride ess. 326 000

1.8 HSD Luxe 122 10 Hybride ess. 337 000

C-HR CH CV MOTEUR PRIX

1.8 HSD Dynamic Plus 122 10 Hybride ess. 287 000

1.8 HSD Distinctive 122 10 Hybride ess. 327 000

1.8 HSD Distinctive Plus 122 10 Hybride ess. 347 000

RAV4 V CH CV MOTEUR PRIX

2.5 HSD Dynamic 222 14 Hybride ess. 386 000

2.5 HSD Dynamic 222 14 Hybride ess. 404 000

2.5 HSD Distinctive 222 14 Hybride ess. 473 000

FORTUNER CH CV MOTEUR PRIX

2.4 D-4D Lounge 150 10 Diesel 417 000

2.4 D-4D Luxe 150 10 Diesel 507 000

PASSAT CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Trendline 110 8 Diesel 270 000

2.0 TDi Confortline 150 8 Diesel 335 000

2.0 TDi Trendline Plus DSG 150 8 Diesel 345 000

2.0 TDi Confortline DSG 150 8 Diesel 360 000

2.0 TDi Highline DSG 150 8 Diesel 400 000

CC CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Advance 140 8 Diesel 299 000

2.0 TDi Exclusive DSG 184 8 Diesel 360 000

ARTEON CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Advance 150 8 Diesel 380 000

2.0 TDi Business 150 8 Diesel 410 000

2.0 TDi Elegance 150 8 Diesel 470 000

2.0 TDi R Line 177 8 Diesel 570 000

XC40 CH CV MOTEUR PRIX

2.0 D3 AWD Momentum 150 8 Diesel 397 800

2.0 D3 AWD R-Design 150 8 Diesel 447 800

2.0 D3 AWD Inscription 150 8 Diesel 447 800



S60 CH CV MOTEUR PRIX

2.0 T4 R-Design 190 11 Essence 464 000


2.0 D4 FWD Momentum 190 8 Diesel 457 400





2.0 D5 AWD Inscription 235 8 Diesel 689 000

LAND CRUISER PRADO CH CV MOTEUR PRIX

3.0 D-4D 173 12 Diesel 527 000

3.0 D-4D Silver BVA 173 12 Diesel 563 000

3.0 D-4D Gold BVA 173 12 Diesel 628 000

3.0 D-4D Platinium BVA 173 12 Diesel 648 000

LAND CRUISER LC 200 CH CV MOTEUR PRIX

4.5 V8 D-4D VX 250 18 Diesel 996 000

HI-LUX CH CV MOTEUR PRIX

2.4 D-4D Simple cabine + 150 10 Diesel 272 000

2.4 D-4D Double cabine 150 10 Diesel 383 000

TIGUAN II CH CV MOTEUR PRIX

2.0 TDi Confort 4x2 110 8 Diesel 296 000

2.0 TDi Confort 4x4 DSG 150 8 Diesel 331 000

2.0 TDi Carat Pack Azur 4x2 110 8 Diesel 349 000

2.0 TDi Carat Pack Azur 4x4 DSG 150 8 Diesel 384 000

2.0 TDi Executive 4x4 DSG 150 8 Diesel 434 000

TOUAREG II CH CV MOTEUR PRIX

3.0 TDi Sport 240 12 Diesel 497 000

3.0 TDi Luxe 240 12 Diesel 527 000

TOUAREG III CH CV MOTEUR PRIX

3.0 TDi Confort 259 12 Diesel 510 000

3.0 TDi Atmosphere 259 12 Diesel 590 000

S90 CH CV MOTEUR PRIX


2.0 D4 Momentum Pack 190 8 Diesel 559 000

2.0 D4 Inscription 190 8 Diesel 685 000

2.0 D5 R-Design AWD 235 8 Diesel 679 000

2.0 D5 Inscription AWD 235 8 Diesel 735 000



2.0 D5 R-Design 235 8 Diesel 690 000

2.0 D5 Inscription 235 8 Diesel 899 000


Rétro Fiat Panda (1980-2003)

MINIMALISME À L’ITALIENNE

Il y a 40 ans, Fiat réinventait le concept de voiture simple, pratique et bon marché. La

Panda connut un beau succès commercial, doublé d’une exceptionnelle longévité.

Spécialiste des petites voitures,

Fiat propose à la fin des années

70 une gamme assez large de

citadines, dont la 126 et la 127.

Ces dernières ont toutefois du

mal à contrer des concurrentes

plus rustiques, notamment les

Citroën 2CV et Renault 4L. Celles-ci

doivent leur succès (y compris sur le marché

italien) à des prix serrés et à une plus grande

polyvalence supérieure, permise par leurs

5 portes et leurs coffres plus logeables.

Le constructeur turinois ira chercher la

riposte chez ItalDesign, la société d’ingénierie

créée par Giorgetto Giugiaro. Le cahier des

charges qui lui est confié en 1976 est limpide :

concevoir une voiture simple et peu coûteuse

à produire et à utiliser, mais qui répond aux

besoins d’une très large clientèle. Les premiers

prototypes sont présentés début 1978,

la production ne débute qu’à la fin de l’année

suivante, à cause d’un long conflit opposant

le constructeur aux syndicats.

VOITURE “ESSENTIELLE”

Quand elle est dévoilée en février 1980, la

Panda étonne. D’abord par son patronyme

sympathique, qui rompt avec les traditionnelles

appellations numériques de la marque,

mais aussi par sa silhouette haute et cubique.

Ce design original, mais sans fioritures, est en

réalité imposé par deux impératifs : l’habitabilité

et la réduction des coûts. Ainsi, malgré

son gabarit contenu (3,38 m de longueur),

l’auto offre un espace suffisant pour 4 passagers

et nombre d’astuces pratiques : grands

vide-poches, sellerie synthétique lavable,

banquette arrière repliable et démontable,

et sièges qui s’inclinent pour transformer

l’ensemble en couchette. L’impératif économique

est quant à lui visible sur le tableau de

bord simplifié, l’équipement spartiate et la

finition basique. Qu’importe ! Les acheteurs

ne semblent pas s’en formaliser et font un

triomphe commercial à cette voiture minimaliste.

Fiable, économique et facile à vivre,

la Panda pouvait même se montrer plaisante

à conduire grâce à son poids réduit (autour de

600 kg) et à la vivacité de ses petits moteurs,

dont la puissance plafonne à 50 ch.

LE 4X4 URBAIN AVANT L’HEURE

La citadine italienne enfoncera le clou avec

sa version 4×4, lancée en 1983. Dotée d’une

garde au sol augmentée, de pneus plus larges

et d’un système de 4 roues motrices développé

par le spécialiste autrichien Steyr-Puch, cette

déclinaison est simplement unique dans son

genre. Contre toute attente, elle est adoubée

par une large clientèle, séduite par ses capacités

de franchissement et sa robustesse.

Tout au long de sa carrière, qui a duré pas

moins de 23 ans, la Panda ne connut que peu

d’évolutions techniques. Et malgré ses deux

liftings, son équipement n’a jamais franchi le

seuil de l’embourgeoisement.

Après quelque 5,5 millions d’exemplaires

vendus, le modèle originel a fini par tirer sa

révérence, passant le relais à une deuxième

(2003) puis une troisième génération (2011).

Plus modernes, ces dernières étaient aussi

moins originales et surtout plus coûteuses.

Préfigurée par le concept “Centoventi”, une

future citadine électrique de Fiat pourrait

bien ressusciter, à sa manière, l’esprit de la

Panda, celui de la voiture “essentielle”, pratique

et (relativement) bon marché. Rendezvous

est pris pour l’année 2023. l

Lors de sa présentation en 1986,

la Fiat Panda étonne par ses formes

cubiques, qui répondent en fait à des

impératifs d’économie et d’habitabilité.

LE SAVIEZ-

VOUS ?

l Le concept de la Panda

aurait d’abord été soumis

par ItalDesign à Renault,

afin de renouveler la 4L.

Proposition déclinée par

le constructeur français.

l La citadine a été aussi

existé dans une version

utilitaire, baptisée Panda

Van, dotée de 2 places et

de deux portes de coffre

battantes.

l Une version électrique,

nommée Panda Elettra, a

été présentée dès 1986 et

commercialisée en 1990 !

Elle était entrainée par un

moteur électrique de 13 ou

19 ch, avec une autonomie

annoncée de 200 km.


La Revue Auto Maroc 44

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?