Vie extraterrestre - La conspiration du silence
Les preuves visuelles de vie sur Mars sont indéniables. Mais les gouvernments, les scientifiques, les agences spatiales, et même les médias, croient que les Terriens n'ont pas droit à la vérité.
Les preuves visuelles de vie sur Mars sont indéniables. Mais les gouvernments, les scientifiques, les agences spatiales, et même les médias, croient que les Terriens n'ont pas droit à la vérité.
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VIE SUR MARS
CETTE CONSPIRATION DU SILENCE
N’EST PAS UNE THÉORIE
Gros plan d’une section d’une photo prise par Curiosity dans la région martienne de
Vera Rubin Ridge (2017).
Par André R. Gignac
Août 2020
Une course se dessine pour trouver une preuve de vie microbienne dans le système solaire.
Avec le passage du temps et l’approche de périodes charnières dans le programme
d’exploration de Mars, puis l’arrivée en scène de nouveaux États et du secteur privé, cette
recherche pourrait prendre des allures de priorité si les gouvernements, les agences spatiales et
leurs collaborateurs scientifiques veulent parvenir à se libérer du poids accablant de leurs
nombreux démentis sur la vie extraterrestre.
“Des percées significatives sont à la portée d’individus capables
d’abattre un des remparts protecteurs de la vérité.” (ma traduction)
-- Neil Armstrong, astronaute, premier humain sur la Lune
L‘annonce de la découverte de vie microbienne sur un corps céleste, par opposition à celle de
vie intelligente, aurait le double avantage de montrer que la science et les agences spatiales
peuvent livrer la marchandise et méritent la patience des esprits curieux, alors qu’elle éviterait
des effets dramatiques sur les institutions de gouvernance mondiale et, ce qui n’est pas
moindre, sur la religion et sa doctrine voulant que “l’homme” soit au centre des préoccupations
de l’Univers. Après tout, nous parlons de microbes, ce qui serait l’évidence d’une forme de vie
primitive dans le cosmos mais aussi un signe réconfortant pour ces humains qui croient encore
être les seuls bipèdes créés à l’image de Dieu.
Pendant que l’attention des médias, des scientifiques et de millions de néophytes serait dirigée
vers des bactéries sur Titan ou Europe, les autorités concernées pourraient concentrer leurs
efforts au maintien des remparts protecteurs de la vérité, du moins jusqu’au jour où son
dévoilement, au compte-gouttes, serait jugé relativement inoffensif (lire : quelques décennies). À
moins, bien sûr, que cette vérité n’arrive soudainement d’ailleurs, mais c’est là une tout autre
histoire. Pour le moment, les portées extraordinaires des découvertes faites sur Mars -- et le
travail des cercles restreints chargés du dossier -- doivent au mieux rester dans le domaine du
secret, au pire dans celui du déni plausible.
Photo :
Programme
Viking,
1976-1977
2
ON A ÉTOUFFÉ L’ATTENTE D’UNE RÉVÉLATION
Pour un grand nombre de Terriens, l’existence de vie extraterrestre a toujours été une certitude
(ce qu’a d’ailleurs confirmé une enquête menée dans 24 pays en 2017). Et si plusieurs ont voulu
croire qu’une révélation se produirait de leur vivant, c’est qu’ils ne comptaient pas que leur
attente se heurterait à un imposant mur de silence érigé à coups de démentis par les agences
spatiales et les gouvernements, la censure exercée par les médias leur servant de mortier.
Cette attente n’a pas non plus trouvé son aboutissement dans les activités de groupes et
d’individus associés à la communauté de recherche sur les ovnis. Certes, c’est grâce au travail
inlassable de dirigeants et personnalités de cette communauté que le sujet des ovnis a pu
garder sa place dans le débat public, et même que de bons coups ont parfois été portés (le film
de James Fox, “I Know What I Saw”, en est un). Ces dernières années, toutefois, ils ont semblé
faire du surplace, comme s’ils étaient coincés dans un vaisseau sans réelle destination.
Alors que les chercheurs de vérité annonçaient coup sur coup la découverte de stupéfiantes
anomalies sur Mars, et qu’en retour ils étaient attaqués et réduits à l’état de caricature, la
communauté de recherche sur les ovnis, elle, persistait dans le recyclage des histoires
d’apparitions et d’enlèvements vieilles de quelques décennies. On a servi au grand public,
jusqu’à plus faim, une panoplie de créations sur l’incident de Roswell -- qui s’est produit, notez
bien, il y a 73 ans -- mais à peine quelques mots ont été prononcés sur la nature exceptionnelle
des preuves visuelles de vie sur Mars qui s’accumulent depuis 10 ans.
Cette inconvenance troublante donne dans l’ironie juteuse, car on finit par avoir l’impression que
des Entités extraterrestres sur Mars n’ont que peu d’intérêt pour une communauté qui s’est
donné pour mission d’enquêter sur de possibles visites sur Terre… par des Entités
extraterrestres.
Les croyants ont également dû subir le passage d’une caravane de pseudo-documentaires et de
productions-télé pénibles à regarder, montrant par exemple des “chasseurs d’extraterrestres”
allant ici et là sans jamais rien trouver qui vaille en dehors de moments de “surprise” prévus
dans le scénario, accompagnés comme il se doit par un roulement de tambour et des gros plans
de leurs visages. Dans les médias sociaux, quelques efforts sincères ont été rapidement
déclassés par une célébration de mauvaises blagues et d’histoires clinquantes sur de supposés
ovnis et de supposées Entités extraterrestres, soutenues par des vidéos trompeuses.
3
Ce festival du mauvais goût n’a pas que brouillé la démarcation entre le vrai et le faux, il a
surtout grandement contribué à jeter le discrédit le plus complet sur un dossier d’une importance
capitale. Une conséquence, inévitable, est que plusieurs des personnes qui étaient prêtes à
aborder la question de bonne foi ont fini par tourner le dos à un sujet qu’elles associent
maintenant à du spectacle de bas ordre.
Il va sans dire que les autorités ne pouvaient pas espérer un environnement plus propice à une
campagne tous azimuts de démenti officiel. L’idée qu’il n’y a “rien sur Mars” a été tellement bien
implantée dans la pensée citoyenne que les agences spatiales et les médias ne prennent même
pas la peine d’étudier l’évidence qui leur est présentée, encore moins de l’imprimer au profit du
débat public (mes tentatives de communiquer cette évidence aux médias ont toutes été
ignorées, et dans certains cas bloquées).
Leur comportement est similaire à celui d’adversaires qui n’ignorent pas qu’ils ont déjà
l’avantage sur vous et que par conséquent il leur est inutile de mettre plus d’énergie qu’il n’en
faut dans la bataille. Ce qui illustre bien cet état de choses, et prouve le succès de la
propagande officielle dans le public, est cette réponse que m’a servie une personne éduquée et
pourtant pas à court d’intelligence :
“Je le croirai quand ils [les autorités] nous le diront.”
Et voilà. On peut profiter de la vie sous l’aile protectrice de Big Brother, à condition d’attendre
bien gentiment que l’écran géant vous dise ce qu’il faut croire et quand il faut le croire. Toute
prétention issue de cercles non officiels ou non autorisés doit être rejetée sans poser de
questions. Vous vous retrouvez à la fin avec un troupeau bien nourri mais inconscient, qui ne
s’émeut pas le moins du monde devant la possibilité que ce que vous lui mettez sous les yeux
puisse représenter une vérité bouleversante qu’on s’efforce de lui cacher.
C’est ainsi qu’une société finit par se rendre aux forces de la dissimulation et regarde ailleurs
pendant que le silence étend ses tentacules dans toutes les directions, rendant quiconque doit
toucher le dossier de la vie extraterrestre quelque peu fébrile pour sa réputation ou sa carrière,
ou pour la subvention de recherche espérée. Le silence n’est brisé qu’à l’occasion, par exemple
lors des nouvelles insolites d’émissions de télé -- toujours présentées avec ce rire nerveux -- ou
lorsque les journalistes de la presse écrite reçoivent le feu vert pour mettre en pièces les
arguments qui sont contraires à la vérité officielle.
En peu de mots, l’attente d’une révélation a été étouffée par la convergence de multiples efforts
et le silence complice d’un grand nombre.
4
Curiosity à Vera Rubin Ridge (2017). Cette structure (à gauche sur la photo ci-dessous)
est en fait rattachée à une autre, plus large, laquelle a l’apparence d’une formation
rocheuse lorsque l’on ne fait pas attention aux détails.
5
LA NÉCESSITÉ DE DÉMYSTIFIER LES DÉMYSTIFICATEURS (“DEBUNKERS”)
Si vous aviez à préparer une liste de personnes possédant des titres académiques longs
comme le bras qui ont assuré le public qu’aucun signe de vie extraterrestre n’a été trouvé, et
une autre liste de médias et de journalistes qui se sont empressés de colporter ce message
sans jamais le remettre en question, c’est un document de l’épaisseur d’un bottin téléphonique
qui vous sortirait des mains. Voici un échantillon des affirmations faites depuis 2010 visant à
encourager le grand public, y compris les enfants, à s’en tenir à une position bien arrêtée au
sujet de la vie extraterrestre en général et de la vie sur Mars en particulier :
“Il n’y a aucun signe de vie -- plantes ou Martiens intelligents -- sur la
planète. Nous savons maintenant que l’environnement martien est très
froid et sec, et qu’il ne peut y avoir d’eau à l’état liquide sur sa
surface.” (ma traduction)
--- ESA Space For Kids, Agence spatiale européenne, 17 novembre 2010
De la page “Multimedia Raw Images” du site internet de la NASA. Notez la teinte foncée
du collet et des manches, de même qu’un cercle sur la poitrine.)
6
“Nombreux sont ceux qui, en scrutant les photographies de Mars, y
découvrent des indices témoignant visiblement d'une "présence" sur
la planète rouge. Il ne s'agit pourtant là que d'illusions optiques,
propices à la paréidolie - soit la tendance de notre cerveau à
reconnaître à tout prix des formes.”
-- Mathilde Fontez, Science & Vie, 13 juillet 2016
Ah, cette fameuse paréidolie, très populaire dans les salons polis. Mais l’auteure ne dit mot sur
son contraire, la dissonance cognitive (le refus d’admettre une réalité, même lorsqu’elle
vous saute au visage, parce qu’elle est trop bouleversante).
Photo par Curiosity dans la région de Naukluft Plateau, Sol 1278 (2016).
7
“À en croire les gens qui ont un blog et une imagination fertile, Mars est
un monde de beignets à la gelée, d’os humains et de monuments extraterrestres
à la mémoire d’Elvis Presley. (...) Les formes étranges
trouvées sur Mars sont dues à des jeux d’ombres et de lumière, à des
angles insolites et à notre propension à donner des noms familiers à des
formes aléatoires, comme lorsque nous apercevons des silhouettes de
dragons dans les nuages.” (ma traduction)
--- Amanda Kooser, C-NET, 4 août 2015
Un dragon sur un
nuage?
Curiosity dans la
région de Murray
Buttes
(Sol 1454).
Un beignet à la
gelée?
Curiosity, Sol 1454.
8
“Le rover Curiosity a pris des dizaines de milliers de photos sur Mars, et on
trouve sur ces photos des millions de rochers. Il est inévitable que si vous
regardez assez longtemps des millions de rochers, vous en trouverez qui
ressemblent à quelque chose.” (ma traduction)
--- Mick West, Metabunk.org, 6 juillet 2015
En voici un,
justement.
Le rover Spirit dans
la région de
Santa Anita,
Sol 136-141 (2004).
Et puis tiens, en
voici un autre.
Curiosity à la
Formation
Kimberley,
Sol 551.
9
“Les cinq théories de conspiration les plus insensées --- Il y a des gens qui
croient que Mars fut jadis habitée par une civilisation intelligente, et que les
scientifiques veulent cacher ce fait extraordinaire. Et ces scientifiques
auraient choisi de cacher la vérité en attirant justement l’attention du monde
sur la planète rouge.” (ma traduction)
--- Stephen Luntz, IFL Science, 2 octobre 2015
En voilà un qui
devra un jour
admettre son
erreur… et
s’excuser de
son arrogance.
Curiosity à
Vera Rubin
Ridge (2017)
Curiosity à
Murray Buttes
(Sol 1454).
10
“Pas de vie sur Mars après tout, la NASA disant que l’atmosphère martien
est trop sec.” (ma traduction)
--- Jacqui Goddard, The Sunday Times, 22 novembre 2017
Photo par le
rover
Curiosity,
Sol
2027-2029
(2018).
Le même
pool
génétique
partout dans
l’Univers?
Curiosity au
Windjana
Drilling Site
(2014).
11
“Les scientifiques n’ont trouvé aucune preuve de vie sur Mars, qu’il s’agisse
d’entités intelligentes, de créatures ou même de bactéries.” (ma traduction)
--- The Week Magazine, 26 juillet 2018
“Aucune
preuve de
vie sur
Mars.”
Photo prise
par le
Viking
Lander
(1976-1977)
Curiosity
dans la
région de
Twin
Cairns,
Sol 343
12
“Même après des décennies de recherche, les scientifiques n’ont toujours
pas trouvé de preuve définitive de vie sur Mars, vivante ou disparue.” (ma
traduction)
--- Belinda Smith, ABC-Science, 26 juillet 2018
Visiblement,
ils n’ont pas
cherché très
fort. Photo
par le rover
Curiosity à
la Position
Rocknest,
PIA 16453
(2012).
Les
pipelines et
pompes à
eau ne se
sont pas
retrouvées
sur Mars par
miracle.
Curiosity at
Ireson Hill,
Sol 1598.
13
“La planète n’a pratiquement pas d’atmosphère, pas d’eau sous forme
liquide, et sa surface est bombardée par d’intenses radiations. ‘Nous
croyons maintenant que les chances de vie sont minces ou inexistantes’, a
déclaré Matthew Golombek du NASA’s Jet Propulsion Laboratory à
Pasadena, Californie.” (ma traduction)
--- Robin McKie, The Guardian, 27 octobre 2018
Pour vous protéger
des intenses
radiations.
Curiosity, Sol 1348.
Pièce de moteur?
Photo par le rover
Curiosity, Sol 2029.
14
“ (...) les données scientifiques ne permettent pas de conclure à l’existence
de formes de vie, même simples, à la surface de Mars. (...) la communauté
scientifique tente plutôt d’établir l’existence de conditions ayant pu ou
pouvant encore être favorables à la vie, et de déterminer si, par le passé, des
formes de vie microbiennes auraient pu exister », explique quant à lui Martin
Bergeron, gestionnaire de missions d’exploration planétaire et d’astronomie
à l’Agence spatiale canadienne.”
-- Philippe Mercure, La Presse (Montréal), 21 novembre 2019
Bon, si vous le dites.
Photo par le rover
Curiosity,
Sol 404.
Curiosity dans la
région de Gale
Crater, Sol 2027.
15
“ (...) les scientifiques sont convaincus que Mars était recouverte d’une
atmosphère, et qu’on trouvait de l’eau à l’état liquide en abondance sur
sa surface. (...) les conditions étaient donc favorables à l’émergence
d’organismes vivants. Aujourd’hui, toute cette eau a disparu de la
surface, mais on soupçonne l’existence de lacs d’eau salée dans le
sous-sol martien… Pourtant, nous n’avons pas encore découvert la
moindre preuve de la présence de vie sur Mars.”
--- Bruno Clairet, Tom’s Guide, 16 octobre 2019
Une tête, et puis
une... ? et tout à
côté une autre
statue, verticale,
avec un soleil
sculpté sur la
poitrine.
Curiosity rover,
Sol 1278.
Sculptures. À
droite (et en gros
plan), la tête
d’une statue avec
des traits
humains visibles
(yeux, nez et
bouche).
Curiosity à
Marias Pass,
Sol 997.
16
Ces affirmations, parfois saupoudrées de condescendance, donnent une idée du soin qu’on a
mis à préparer les esprits afin qu’ils assimilent plus facilement le message officiel :
Il n’y a pas de vie sur Mars; que des rochers et des formations
rocheuses. Ce que vous croyez voir n’est en fait qu’un jeu de
lumière, une ombre, un angle bizarre, ou peut-être un dragon
dans un nuage.
Essayez, après cela, de leur dire -- à eux, aux médias, au public -- qu’il y a pourtant une
évidence visuelle qui prouve le contraire. Vous devenez tout de suite une source embêtante de
“théories de complot” ridicules, ou un individu ou groupe d’individus sous l’emprise des effets
furieux d’hallucinations répétées. Au jugement suit la sentence : vos arguments et votre
évidence doivent rester confinés dans un étroit couloir situé en marge de la société, et une
thérapie ne vous ferait pas de mal.
Curiosity dans la région de Mount Shields et Logan Pass (2015).
17
Cette campagne 3D -- Démenti, Désinformation et Discrédit -- n’est rien de nouveau. Elle n’est
pas une réaction moderne à un problème moderne, mais un effort bien ficelé reposant sur les
leçons apprises durant des années de tests. Voici la réponse qu’a donnée un homme du
Michigan, témoin du passage d’un ovni et participant à une émission de télé sur le sujet,
lorsqu’un journaliste lui a plus tard demandé s’il regrettait d’en avoir parlé :
“Oui, je le regrette, parce que… pas parce que ce n’était pas la vérité… Mais c’est
que… Je veux seulement… C’est la réaction... Qu’on me laisse tranquille… Si la
chose atterrissait là, juste à côté, je ne dirais pas un mot.” (ma traduction)
Cet échange, repris dans le documentaire de James Fox déjà mentionné, se déroulait en 1966,
c’est-à-dire bien avant que la réputation de cet homme put être attaquée dans les médias
sociaux par les habituels juges de salon ou par une armée de démystificateurs sur des sites de
nouvelles en continu. L’homme était pourtant visiblement secoué, au point de promettre que
dorénavant il garderait le silence.
Que, 54 ans plus tard, la croyance aux anges, aux statues qui saignent et à la résurrection de
corps putréfiés soit considérée comme une vertu, alors que celle en l’existence de vie
extraterrestre dans le voisinage de la Terre -- même avec preuves visuelles -- soit traitée
comme une sorte de dérèglement, voilà qui en dit long sur l’état d’avancement intellectuel de la
civilisation humaine.
N’importe quelle personne, n’importe où sur Terre, conclurait tout de go
qu’il s’agit là d’une structure effondrée. Curiosity, Sol 1367 (2016).
18
Et ne croyez surtout pas que vous irez très loin en faisant appel au sens commun pour appuyer
votre démarche. Ce bon vieux trait humain -- la faculté de porter un jugement raisonné,
indépendant du savoir spécialisé -- ne vous ouvrira pas davantage les portes de certains cercles
d’élites. Encore faut-il admettre qu’ils ont des arguments de poids lorsque, pour expliquer
l’invisible, ils préfèrent des théories scientifiques complexes à n’importe quelle intuition née
d’une quelconque expérience pratique.
Quoi qu’il en soit, aucune preuve n’a encore été trouvée pour
confirmer que la Nature aurait donné aux journalistes scientifiques
et aux sceptiques la possession exclusive de la capacité à
observer, à raisonner et à déduire.
Que certains d’entre eux puissent associer notre analyse des photos de Mars à une recherche
de “beignets à la gelée et de monuments élevés par des extraterrestres à la mémoire d’Elvis
Presley” n’est pas simplement un tour de poésie mignonne, mais une attaque visant le message
et les messagers, de même qu’un avertissement à toute personne qui se mettrait en tête
d’avancer des arguments qui ne sont pas conformes à la vérité officielle vendue par ces
journalistes à leur lectorat.
Curiosity dans la région de Shaler Outcrop (Sol 120).
19
L’arrogance de certaines de leurs interventions est à ce point patente qu’on pourrait être porté à
croire qu’ils ont fait de longues promenades sur Mars et ont pu constater de visu qu’elle n’est
occupée que par des rochers. Je ne peux évidemment pas réclamer de tels batifolages pour
moi-même, mais j’ai tout de même passé d’innombrables heures, durant pas moins de 10
années, à analyser sous toutes leurs coutures des centaines de photos officielles. Une question,
donc : Ces démystificateurs ont-ils déjà passé au moins quelques heures à étudier une seule
photo de Mars, en portant une attention particulière aux zones délibérément barbouillées pour
cacher le trop-évident?
Le but de l’exercice, ici, n’est pas de jouer le savant ou d’engager un débat sur la validité
scientifique de certains rapports publiés à propos de Mars. Le but est de dénoncer le gouffre qui
sépare l’évidence visuelle stupéfiante accumulée jusqu’à ce jour et les déclarations officielles
assurant le public que rien n’a été trouvé sur Mars qui sort de l’ordinaire.
Le but est de rappeler ceci : le grand public devrait pouvoir se fier à
la parole des scientifiques sur ces questions. Mais là, Houston,
nous avons un problème, car l’évidence nous force à mettre cette
parole en doute.
Un rocher? Peut-être. Mais peut-être que non. Photo du programme Viking, 1976-1977.
20
Comment peuvent-ils affirmer publiquement que les chances de vie sur Mars “sont minces ou
même nulles”, lorsque nous avons des signes visuels d’activités industrielles sur la planète?
Comment peuvent-ils affirmer publiquement que “rien n’a été trouvé qui sort de l’ordinaire”,
lorsqu’une bonne paire de yeux (et un esprit ouvert) ne peut manquer de voir les structures,
pipelines, statues et autres objets qui s’y trouvent? Comment peuvent-ils se tenir fièrement au
microphone pour dire au public que les prétentions de vie sur Mars ne sont que des fantaisies
créées dans quelques esprits -- qui auraient d’ailleurs tous subi non pas une, ni deux, ni dix,
mais des centaines d’hallucinations similaires en l’espace de quelques années?
Les yeux sont inutiles à un cerveau qui refuse de voir. Les éléments de preuve offerts ici ne
devraient pas être rejetés du revers de la main sous le prétexte fallacieux que certaines des
images ne sont pas aussi claires que la photo que vous avez de votre grand-mère se tenant à
deux mètres de vous dans votre salle à manger. C’est de la planète Mars dont il s’agit, et nous
devons faire avec les images fournies par les agences spatiales. Plutôt que de piailler sur les
couleurs embrouillées d’une photo, il faut regarder ce qui se trouve sur celle-ci. Voici, montrant
une région située au pied du Mont Sharp, le parfait exemple :
J’ai découvert cette “anomalie” il y a 10 ans. La zone, située dans l’arrière-plan de la photo
officielle, avait été sérieusement barbouillée. Vous avez le choix : rejeter cette évidence
parce que la qualité de l’image ne vous convient pas, ou alors porter votre attention sur ce qui
crève les yeux : un système de pipelines et de structures, preuve indéniable de vie sur Mars.
21
On doit surtout garder à l’esprit que si une seule -- une seule -- des anomalies découvertes est
concluante (aucun doute là-dessus), cela veut dire qu’il existe une vie intelligente sur Mars.
Même si on rejetait toutes les images présentées ici, avec une exception qui serait vue comme
suffisamment claire, eh bien, cette structure, cette statue ou cet objet suffirait pour confirmer que
les humains ne sont pas seuls… et n’ont jamais été seuls.
Cela voudrait dire aussi que toutes les déclarations officielles faites durant les 40 dernières
années à propos de l’absence de vie sur Mars -- ou dans l’Univers -- étaient, et sont, de
scandaleux mensonges construits sur un tas de boue nauséabonde. Peut-être qu’alors ce bon
vieux sens commun refera surface et plus de gens finiront par contempler l’inévitabilité de cette
conclusion :
Soit que les scientifiques, les journalistes et les démystificateurs qui disent savoir pour sûr qu’il
n’y a pas de vie sur Mars ignorent l’existence d’outils modernes de traitement d’image, et n’ont
donc jamais pris la peine d’analyser les photos officielles de Mars -- soit qu’ils ont bien vu les
signes indéniables de vie mais ont décidé, pour quelque raison, de garder le silence ou, pis
encore, de participer pleinement à une vaste tromperie.
Dans l’un et l’autre cas, ces démystificateurs doivent être démystifiés.
À propos d’images barbouillées, voici une autre anomalie trouvée il y a plusieurs années.
Je n’ai plus l’information sur sa location précise sur Mars, mais je la présente de bonne foi.
Regardez attentivement : croyez-vous vraiment qu’il s’agit là d’une pierre?
22
“Mais qui donc habite ces mondes?
Sommes-nous, ou sont-ils, les seigneurs de l’univers?”
(ma traduction)
-- Johannes Kepler (1571-1630)
Curiosity,
Sol
508-509.
23
24
Gros plans de murs, structures et tuyauterie à la base du Mount Sharp, PIA 19839.
SE RENDRE À L’ÉVIDENCE, OU SE RECROQUEVILLER DANS LE DÉNI
Il va de soi qu’avec l’évidence viennent plusieurs questions : Les ruines, visibles dans plusieurs
régions de Mars, témoignent-elles d’une catastrophe naturelle à l’échelle de la planète? D’une
intervention extérieure? Ou des deux? Percival Lowell avait-il raison lorsqu’il a publié sa théorie
voulant qu’une civilisation intelligente avait tenté de contenir les effets dévastateurs de
changements climatiques? Le physicien John Brandenburg est-il près de la vérité lorsqu’il
soutient avoir trouvé des traces de frappes nucléaires sur Mars? Les survivants se sont-ils
retirés dans un nouveau monde souterrain? Un premier contact a-t-il été établi?
Enfin, qu’est-ce qui a bien pu pousser les agences spatiales et les gouvernements à conclure
qu’il valait mieux mentir, et continuer de mentir, au monde entier?
Le rover Curiosity dans les régions basses du Mont Sharp, Sol 1516, PIA 21256. Une entrée
souterraine et… un objet plutôt étrange apparemment dirigé vers cette entrée.
25
Toute confirmation des possibilités soulevées par ces questions produirait une extraordinaire
commotion sur Terre, une planète, faut-il le rappeler, qui se distingue encore, en ce XXIe siècle,
par des bouffées périodiques de violence associée à la peur, à l’intolérance et à la haine de tout
ce qui est différent -- une culture, une croyance religieuse, une nationalité, un point de vue
politique ou social, ou même une simple couleur de peau. Pas étonnant, alors, que des
fanatiques soient déjà occupés à prêcher partout où ils le peuvent que les Extraterrestres sont
des “anges déchus” et des “envoyés de Satan”, ce qui s’apparente à un appel à exécuter tout
Extraterrestre qui ferait l’erreur de visiter ce quartier malfamé du cosmos.
Ce trait humain sordide ne peut à lui seul justifier une trahison éhontée du droit du public à être
informé. D’autres motifs doivent nécessairement être en jeu. Mais il est devenu manifeste que la
vérité, retenue derrière des remparts protecteurs, ne sera pas libérée de sitôt, et qu’on ne la
trouvera pas davantage dans les médias, tout occupés qu’ils sont à imprimer ce qui amuse la
galerie (les tenants de la Terre plate ont reçu en quelques mois seulement plus de couverture
médiatique que n’en a eue, en plusieurs années, l’évidence de vie sur Mars).
Curiosity dans la région de Twin Cairns, Sol 343.
26
Il est cependant possible d’aborder le sujet d’une manière qui forcerait peut-être la société à
reconnaître enfin qu’il y a anguille sous roche. Je pense à une série de discussions publiques,
au soutien desquelles l’évidence serait largement diffusée. Ces discussions permettraient
d’explorer une série de réponses aux questions soulevées par l’incroyable quantité de signes
visuels de vie sur Mars. Et puisqu’il y a, partout sur la planète, de vastes systèmes de pipelines
-- certains couverts en partie par le sable martien, d’autres présentant l’aspect d’une
construction récente --, un point de départ pourrait être la réhabilitation des théories de Percival
Lowell, lesquelles ont été maltraitées dès leur naissance.
Le présent document se veut un encouragement dans cette direction. Sans grande illusion,
toutefois, car il est déjà certain que plusieurs vont continuer, malgré tout, à rejeter l’évidence et à
se recroqueviller dans le déni. On peut déjà les entendre clamer que tout ceci n’est qu’une autre
“théorie du complot”, mais je soumets que la conspiration du silence que l’on vient de visiter a
dépassé la notion de simple théorie. Car ce silence peut être observé, vérifié et confirmé, et il
gueule assez fort pour être entendu même par les personnes qui ne portent qu’un minimum
d’attention à ce qui passe autour d’elles.
“Il est inévitable que si vous regardez des millions de rochers assez
longtemps, vous en trouverez un qui ressemble à quelque chose.”
--- Mick West, Metabunk.org, 6 July, 2015
Cette image est un cadeau à M. West. Car il est raisonnable de croire que nous puissions à
l’occasion voir des formes bizarres dans les rochers. À l’occasion, mais pas tout le temps.
Curiosity at the
Rocknest
Position, PIA
16453 (2012)
27
Une dernière image, pour exercer les yeux.
Gros plan d’une photo prise par le rover Curiosity à la Formation Rocknest,
PIA 16453 (2012)
(-30-)
28