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La compression du signal Électrocardiographie (ECG) à base de la Transformée d’Ondelette et Statistique d’Ordre Élevé: Application à la Télécardiologie

La compression des signaux ECG trouve encore plus d’importance avec le développement de la télémédecine. En effet, la compression permet de réduire considérablement les coûts de la transmission des informations médicales à travers les canaux de télécommunication. Notre objectif dans ce travail de mémoire de Magistère est l’élaboration d’un algorithme la compression du signal ECG basé sur le codage à base de la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la télécardiologie. Ainsi qu’on a évalué les performances et les caractéristiques de ce système de compression par ondelettes du signal ECG pour les applications de télémédecine. Pour commencer, nous avons rappelé des définitions de télémédecine et des applications de systèmes de télémédecines basées sur la technologie sans fil qui couvrent les domaines de la télémédecine. Ensuite nous avons étudié les caractéristiques des signaux ECG, ainsi que différentes opérations de traitements souvent appliqués à ce signal. Nous avons aussi présenté les algorithmes existants de compression des signaux ECG, en insistant à l'aide des transformations par ondelettes qui s’avèrent être des outils performants pour la compression du signal ECG. Nous avons abordé par la suite, les fondements théoriques des statistiques d’ordre élevé, en étudiant successivement leur nature mathématique, les notions et les relations des ordres des variables aléatoires. Les coefficients produits par la décomposition utilisent la prédiction linéaire et codage de source (codage de Huffman) pour faire la compression. La compression revient à utiliser un petit nombre de coefficients pour représenter un segment de signal constitué d’un grand nombre d’échantillons. Notre étude de la compression du signal ECG basé sur le codage à base de la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la télécardiologie l’évaluation de notre algorithme teste les bonnes performances de ce dernier.

La compression des signaux ECG trouve encore plus d’importance avec le
développement de la télémédecine. En effet, la compression permet de réduire
considérablement les coûts de la transmission des informations médicales à travers les
canaux de télécommunication. Notre objectif dans ce travail de mémoire de Magistère est
l’élaboration d’un algorithme la compression du signal ECG basé sur le codage à base de
la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la
télécardiologie. Ainsi qu’on a évalué les performances et les caractéristiques de ce
système de compression par ondelettes du signal ECG pour les applications de
télémédecine.
Pour commencer, nous avons rappelé des définitions de télémédecine et des
applications de systèmes de télémédecines basées sur la technologie sans fil qui couvrent
les domaines de la télémédecine. Ensuite nous avons étudié les caractéristiques des
signaux ECG, ainsi que différentes opérations de traitements souvent appliqués à ce
signal. Nous avons aussi présenté les algorithmes existants de compression des signaux
ECG, en insistant à l'aide des transformations par ondelettes qui s’avèrent être des outils
performants pour la compression du signal ECG. Nous avons abordé par la suite, les
fondements théoriques des statistiques d’ordre élevé, en étudiant successivement leur
nature mathématique, les notions et les relations des ordres des variables aléatoires.
Les coefficients produits par la décomposition utilisent la prédiction linéaire et
codage de source (codage de Huffman) pour faire la compression. La compression revient
à utiliser un petit nombre de coefficients pour représenter un segment de signal constitué
d’un grand nombre d’échantillons. Notre étude de la compression du signal ECG basé sur
le codage à base de la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son
application à la télécardiologie l’évaluation de notre algorithme teste les bonnes
performances de ce dernier.

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N ° D ’ O R D R E : A N N E E 2 0 1 2

R E P U B L I Q U E A L G E R E I N N E D E M O C R A T I Q U E E T

P O P U L A I R E

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DJILLALI LIABES SIDI BEL ABBES

F A C U L T E D E S S C I E N C E S D E L ’ I N G E N I E U R

DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE

Laboratoire de Télécommunications et de Traitement Numérique du Signal

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Mémoire:

Pour l’Obtention du Diplôme de Magistère En Électronique

Option : Signal, Communication numérique

Présenté par:

Mr : DJAAFRI Omar.

THEME:

La compression du signal Électrocardiographie (ECG) à

base de la Transformée d’Ondelette et Statistique

d’Ordre Élevé: Application à la Télécardiologie

Mémoire soutenu le : 28/06/2012

Devant le jury composé de :

Président Prof. A. DJEBBARI

Encadreurs Dr. S. A. CHOUAKRI

Examinateurs: Dr. S. A. EL AHMAR

Examinateurs: Dr. K. BELLOULATA

Examinateurs: Dr. A. SEDDIKI

Professeur l’Université Djillali Liabes

de Sidi Bel Abbes

M. C. ‘A’ l’Université Djillali Liabes

de Sidi Bel Abbes.

M. C. ‘A’ l’Université Djillali Liabes

de Sidi Bel Abbes

M. C. ‘A’ l’Université Djillali Liabes

de Sidi Bel Abbes.

M. C. ‘A’ l’Université Djillali Liabes

de Sidi Bel Abbes


Dédicace

Je dédie ce modeste travail :

À mes Parents, qui mon poussé pour arriver jusque-là, et mes Frères

et mes Sœurs.

À tout ma Famille.

À mes Enseignants du primaire au Magistère.

À mes amis de promotions de Signal, Communication Numérique.

À tous qui ma durant et aider de prêt ou loin pour la réalisation de

ce travail.


Remerciement

Avant tous je tiens à remercier Dieu.

Je remercie tout particulièrement Monsieur Dr : Sid Ahmed CHOUAKRI

pour son encadrement et pour m’avoir proposé ce sujet qui m’a passionné, et pour

sa disponibilité, ses précieux conseils et encouragements tout long de ce travail. Je

le remercie pour la patience dont il a su faire preuve à mon égard. Qu’il soit assuré

de profonde reconnaissance et considération.

Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude envers, Monsieur

Ali DJEBBARI Professeur à l’Université de Sidi Bel Abbes et Directeur du

laboratoire de Télécommunications et de Traitement Numérique du Signal

(LTTNS) pour avoir accepté de présider le jury de ma soutenance de Magistère et

pour son rôle d’Examinateur.

J’exprime également mon remerciement Monsieur Sid Ahmed ELAHMAR,

Maître de conférence à l’Université de Sidi Bel Abbes, Monsieur Kamel

BELLOULATA, Maître de conférence à l’Université de Sidi Bel Abbes et Ali

SEDDIKI Maître de conférence à l’Université de Sidi Bel Abbes pour l’intérêt

qu’ils ont bien voulu porter à ce travail en acceptant de faire partie du jury.

Merci aussi à tous les membres du laboratoire LTTNS.

Enfin, je remercie Chaleureusement mes parents pour le soutien et

particulièrement les membres de ma famille et mes amis qu’ils m’ont apporté tout

au long de ce travail.


Table des matières

CHAPITRE I : TÉLÉMÉDECINE ET TÉLÉCARDIOLOGIE

I-1 Introduction ........................................................................................................................ 6

I-2 Télémédecine ..................................................................................................................... 6

I-2-1 Définition ................................................................................................................... 6

I-2-2 Les applications ......................................................................................................... 9

A- Téléconsultation .................................................................................................... 8

B- Télédiagnostic ....................................................................................................... 8

C- La téléconférence, le téléstaff ............................................................................... 8

D- Téléencadrement ................................................................................................... 9

I-3Technologie de transmission sans fil ............................................................................. 9

I-3-1 Systèmes de télémédecine ......................................................................................... 12

I-3-2 La chaîne télé médicale .............................................................................................. 13

I-4 Télécardiologie .................................................................................................................. 14

A. Définition ....................................................................................................................... 14

B. La surveillance à distance par télécardiologie ............................................................... 14

C.Étude du signale Électrocardiogramme ECG ................................................................. 15

1. Définitions de l’ECG.................................................................................................. 15

2. Anatomie du cœur ...................................................................................................... 15

3. Onde et Intervalles de l’ECG ..................................................................................... 17

D. Représentation temporel et fréquentiel d'ECG .............................................................. 18

E. Principe d’enregistrement ............................................................................................... 19

i. Dérivations périphériques standard d’Einthoven ........................................................ 19

ii. Dérivation périphérique unipolaires de Goldberger .................................................. 20

iii. Dérivations précordiales unipolaires de Wilson ....................................................... 20

F. Les sources de bruits les signaux électrocardiographiques ............................................ 21

I-5 Conclusion ......................................................................................................................... 22

CHAPITRE II: COMPRESSION DU SIGNAL ECG

II.1 Introduction ....................................................................................................................... 25

II.2 Mesure de compression..................................................................................................... 25

II.2.1. Critère d’erreur ......................................................................................................... 25


Table des matières

II.2.2 Evaluation de la compression .................................................................................... 26

II-3 Type de compression et classification des algorithmes .................................................... 26

II-3-1 Classification des algorithmes de compression ........................................................ 26

A- Compression conservative (compression sans pertes) ......................................... 26

B- Compression non conservatives (avec pertes) ...................................................... 27

II-3-2 Compression sans pertes ........................................................................................... 27

A. Codage par répétition : le ‘‘RunLengthEncoding’’.............................................. 27

B. Les méthodes prédictives : compression différentielle ......................................... 28

C. Algorithme de Shannon-Fano ............................................................................... 28

D. L’Algorithme de Huffman ................................................................................... 28

E. Codage Delta ......................................................................................................... 30

II-3-3 Compression avec pertes .......................................................................................... 31

A) Introduction .......................................................................................................... 31

B) Les méthodes directes .......................................................................................... 32

a. La technique d’AZTEC ............................................................................... 32

b. L’algorithme de CORTES ........................................................................... 32

c. La technique de Fan et SAPA ..................................................................... 32

C). La compression par PCM et DPCM ............................................................... 33

a) Codeur PCM ................................................................................................ 33

b)Codeur DPCM .............................................................................................. 33

c) Codage par LPC ........................................................................................... 33

D) Technique de codage d’entropie ...................................................................... 34

E) Méthode de transformation .............................................................................. 34

E)-1 Transformée ondelettes ............................................................................ 35

II-4 Conclusion ........................................................................................................................ 35

CHAPITR III : TRANSFORMÉE D’ONDELETTE ET STATISTIQUE D’ORDRE

ÉLEVÉ

III-1 Présentation temps-fréquence ......................................................................................... 39

III-1-1 Introduction ........................................................................................................... 39

III-1-2 Transformée de Fourier ........................................................................................ 39

III-1-3 La transformée de Fourier à fenêtre glissante ....................................................... 39

III-1-4 Transformation de Gabor ...................................................................................... 42

III-2 Théorie des ondelettes ..................................................................................................... 42

III-2-1 Transformée d’Ondelettes TO ........................................................................... 42


Table des matières

i- Transformée d’Ondelette Continue TOC ............................................................ 45

ii- Transformée d’ondelette discrète TOD .............................................................. 47

III-2-2. Analyse multirésolution ....................................................................................... 48

III-3 Statistique d’ordre élevé .................................................................................................. 49

III-3-1 Introduction ........................................................................................................... 49

III-3-2 Variable aléatoire réelle scalaire ........................................................................... 49

III-3-3 Notions de moments et de cumulants ................................................................... 50

A. Les moments d’une variable aléatoire................................................................ 50

B. les cumulants d’une variable aléatoire réelle ..................................................... 52

C. Relation entre moments et cumulants ................................................................ 53

III-3-4 Le skewness et le kurtosis ..................................................................................... 54

i.Moment d’ordre 3 et skewness ............................................................................. 55

ii.Moment d’ordre 4 et kurtosis .............................................................................. 56

III-4 Conclusion ....................................................................................................................... 57

CHAPITRE IV : ALGORITHME DE COMPRESSION DU SIGNAL ECG

IV-1 Introduction ..................................................................................................................... 60

IV-2 Présentation de l’algorithme ........................................................................................... 60

IV-3 Description de l'algorithme ............................................................................................. 62

IV-3-1 Emission ............................................................................................................... 62

A) Décodage des enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA ............................... 62

B) Prétraitement du signal ECG ........................................................................... 64

C) Décomposition du signal ECG à base DWT ................................................... 64

D) Seuillage à base HOS ...................................................................................... 65

E) Codage par LPC ............................................................................................... 66

F) Codage de Huffman ......................................................................................... 67

IV-3-2 Réception .............................................................................................................. 71

A. Décodage de Huffman ..................................................................................... 71

B. Filtrage de prédiction inverse ........................................................................... 71

C. Reconstruction du signal ECG à base IDWT................................................... 73

IV-4 Évaluation de l’algorithme .............................................................................................. 77

IV-4-1 Évaluation numérique ........................................................................................... 77

IV-4-2 Évaluation visuelle ............................................................................................... 77

IV-5 Étude comparative........................................................................................................... 80

IV-6 Conclusion ...................................................................................................................... 81


Liste des figures

Figure I-1 : Réseau de télémédecine ....................................................................................... 13

Figure I-2 : Projet de l'ambulance Emergency-112 ................................................................ 14

Figure I-3 : la chaine de télé médecine .................................................................................... 15

Figure I-4 : Structure anatomique du cœur .............................................................................. 17

Figure I-5: ECG normal avec les notations usuelles de l'électrocardiographie clinique ......... 18

Figure I-6 : Représentation temporelle et fréquentiel du signal ECG .................................... 20

Figure I-7 : Montage d'Einthoven pour l'enregistrement des dérivations bipolaires des

membres ................................................................................................................ 21

Figure I-8 : Montage de Goldberger pour l'enregistrement des dérivations unipolaires des

membres augmentés ........................................................................................... 21

Figure I-9 : Dérivations précordiales unipolaires de Wilson ................................................... 22

Figure I-10 : Différentes densités spectrales du signal ECG, du complexe QRS et les

différents types de Bruits associés au signal ECG ........................................... 23

Figure II-1 : schéma de principe d’un codec sans perte .......................................................... 28

Figure II-2 : exemple de RLE des zéros .................................................................................. 29

Figure II-3 : Principe du codage d’Huffman ........................................................................... 30

Figure II-4 : Algorithme de Huffman ...................................................................................... 31

Figure II-5 : Schéma de principe d’un codeur avec perte........................................................ 33

Figure II-6 : Schéma général d’un codeur par la prédiction linéaire ....................................... 35

Figure III-1 : La résolution temps fréquence par TFCT .......................................................... 41

Figure III-2 : Ondelette de Haar .............................................................................................. 43

Figure III-3 : Chapeau mexicain .............................................................................................. 44

Figure III-4 : Ondelette de Morlet (partie réelle) .................................................................... 44

Figure III-5 : Ondelette de Morlet : () ............................................................................... 44

Figure III-6 : Chapeau mexicain : () ................................................................................. 44

Figure III-7 : Scalogramme de , () ................................................................................... 45

Figure III-8 : Décomposition TOD par filtres numériques ..................................................... 48

v


Liste des figures

Figure III-9 : distribution skewness positive et négative ......................................................... 55

Figure IV-1 : schéma bloc de l’algorithme de compression du signal ECG ........................... 61

Figure IV-2 : L’organigramme détaillé le programme sur MATLAB .................................... 63

Figure IV-3 : Le signal ECG original ...................................................................................... 64

Figure IV-4 : Fonctions de seuil usuelles ................................................................................ 65

Figure IV-5 : Le signal ECG seuillé et codé par LPC ............................................................. 67

Figure IV-6 : Premier balayage de répartition du signal ECG de niveaux .......................... 68

Figure IV-7 : Deuxième balayage de répartition du signal ECG de ( + 1) niveaux ............ 69

Figure IV-8 : L’organigramme détaillé de l’étape de réparation............................................. 70

Figure IV-9 : le signal ECG codé et décodé par codage de Huffman ..................................... 71

Figure IV-10 : les réponses fréquentielles des filtres de prédicteur et inverse d’ordre

cinquante ........................................................................................................ 72

Figure IV-11 : Le signal ECG avant et après le codage LPC .................................................. 72

Figure IV-12 : le signal ECG 100 original et reconstruit ........................................................ 73

Figure IV-13 : Erreur de reconstruction de signal ECG 100 ................................................... 75

Figure IV-14 : Représente les ondes original et reconstruire du signal ECG.......................... 76

Figure IV-15 : Le signal ECG 100 contractions ventriculaires prématurées original et

reconstruit ........................................................................................................ 78

Figure IV-16 : Le signal ECG 101 une importante ondulation de la ligne de base original et

reconstruit ........................................................................................................ 78

Figure IV-17 : Le signal ECG 228 présence d’artéfacts original et reconstruit ...................... 79

Figure IV-18 : Le signal ECG 233 Contractions ventriculaires et auriculaires prématurées

original et reconstruit ....................................................................................... 79

vi


Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau I-1 : Applications choisies des systèmes sans fil de télémédecine ............................ 13

Tableau III-1 : Valeurs de skewness et kurtosis pour quelques distributions classiques ........ 56

Tableau IV-1 : Teste de notre algorithme avec différentes enregistrements MIT-BIH

ARRYTHMIA et numéro de segment ........................................................ 77

Tableau IV-2 : Étude comparative de l’algorithme proposé ................................................... 81

vii


Liste des abréviations

Liste des abréviations

AZTEC

CDMA

CE

CORTES

CR

CWT

DPCM

DWT

ECG

EEG

EMG

EQM

FISSA

GPRS

GPS

GSM

IDWT

HOS

JPEG

KLT

LAN

LP

LPC

LZW

MSE

NRMSE

NTIC

OMS

PCM

: Amplitude Zone Time Epoch Coding

: Code Division Multiple Access

: Communauté Européenne

: Coordinate Reduction Time Encoding System

: Compression Ratio (taux de compression)

: Continouns Wavelet Transform

: Differential Pulse Code Modulation

: Discrete Wavelet Transform

: ÉlectroCardioGramme

: ÉlectroEncéphaloGramme

: ÉlectroMyoGramme

: Erreur Quadratique Moyenne

: Force d’Intervention Sanitaire Satellitaire Autoportée

: General Packet Radio Service

: Global Positionning System.

: Global System for Mobile

: Inverse Discrete Wavelet Transform

: Higher Order Statistics

: Joint Photographic Experts Group

: Karhunen-Loève Transform

: Local Area Network

: prédiction linéaire

: Linear prediction Code

: Lemple Ziv Welch

: Mean Square error

: Normalized Root Mean Square Error

: Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

: Organisation Mondiale de la Santé

: Pulse Code Modulation

viii


Liste des abréviations

PRD

RLE

RMS

SAPA

SET

SOE

STFT

TF

TFD

TFCT

TG

TO

TOC

TOD

TP

UCLA

VA

WCDMA

WHOSC

WLAN

: Percentage of Root mean square Difference

: Run Length Encoding

: Root Mean Square

: Scan Along Polygonal Approximation

: Société Européenne de Télémédecine

: Statistique d’Ordre Élevé

: Short Term Fourier Transform

: Transformee de Fourier

: Transformée de Fourier discrète

: Transformée de Fourier à Courte Terme

: Transformée de Gabor

: Transformée d’Ondelette

: Transformée d’Ondelette Continue

: Transformée d’Ondelette Discrète

: Turning Point

: Université Californienne de Los Angeles

: Variable Aléatoire.

: Wideband Code Division Multiple Access

: Wavelet transform Higher Order Statistics based Coding

: Wireless Local Area Network

ix


Introduction Générale

INTRODUCTION GÉNÉRALE

A travers ce mémoire, on va aborder un sujet de recherche, en plein expansion, qui

est la compression du signal électrocardiogramme ECG à base de la transformée

d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la télécardiologie.

Ces dernières années, les progrès de la technologie de l'information et des

télécommunications ont servi de catalyseurs à des développements significatifs dans le

secteur des soins de santé. Ces progrès technologiques ont eu un impact particulièrement

fort dans le domaine de la formation médicale ce qui a donné une impulsion au

développement de systèmes d'information intégrité d'hôpital qui soutiennent des

transmissions numériques, stockage, analyse, et l'interprétation du patient distribué des

données de nature biomédicale.

Les progrès technologiques permettent aujourd'hui

• la numérisation des principaux types de supports informatifs : voix, images, données

écrites

• la transmission de données numériques avec un fort débit et un coût de plus en plus bas.

Le monde cardiologique s'interroge sur la place de la télécardiologie dans la pratique

médicale. Le temps du cardiologue étant rare, il faut que les consultations soient utiles,

efficaces, mais aussi efficientes [Kacet, 2008]. Dans le diagnostic des pathologies

cardiaques, le signal ECG constitue l’apport le plus important pour le cardiologue. Le

signal Electrocardiogramme qui représente l’activité électrique du cœur est caractérisé par

un comportement périodique ou quasi périodique. L’électrocardiogramme (ECG) regroupe

trois paramètres importants P, QRS, T qui caractérisent l’activité cardiaque, et un

quatrième paramètre d’importance non encore identifié l’onde U, il représente le

phénomène de dépolarisation des ventricules et donne ainsi les informations utiles sur le

comportement cardiaque. Les systèmes médicaux automatisés typiques de traitement des

signaux tels le signal ECG, acquièrent une grande quantité de données difficile à stocker et

à transmettre.

On trouve dans la littérature beaucoup d’algorithmes conçus spécialement pour

analyser le signal ECG d’une manière automatique. La nature non linéaire et non

1


Introduction Générale

stationnaire de ce signal et les bruits qui l’affectent constituent un obstacle devant son

exploitation automatique fructueuse. La nécessité de dépasser ces obstacles est la cause de

l’utilisation d’une variété d’approches et techniques pour son traitement. Tous les

algorithmes de compression de données cherchent à redirent au minimum le stockage de

données en éliminant la redondance du signal. Le rapport de compression est défini comme

le rapport du nombre de bits du signal original au nombre de bits stocké/transmis dans le

signal compressé. Un rapport faible de compression est toujours demandé, mais la largeur

de bande, la fréquence de prélèvement et la précision des données originales affectent

beaucoup ce rapport. La qualité d’un algorithme de compression de données est reliée à

trois critères importants : mesure de la compression (taux de compression CR), erreur de

reconstruction et complexité algorithmique. La mesure de la compression et l’erreur de

reconstruction dépendent habituellement l’un de l’autre et sont généralement utilisées pour

le calcul du taux de déformation du signal compressé (PRD) induit par l’algorithme.

Les principales méthodes et techniques de compression du signal ECG sont classifiées

suivant les algorithmes qu’elles utilisent. On peut distinguer deux grandes familles de

techniques de compression : compression avec perte (lossy compression) et celle sans perte

(lossless compression). Les travaux expérimentaux menés montrent que généralement, les

méthodes qui atteignent des taux de compression très faibles sont les méthodes avec

distorsion.

Il existe une grande variété de techniques de compression de l’information. Afin de

pouvoir comparer ces méthodes, différents critères sont nécessaires.

Une des méthodes de compression les plus récentes, est la méthode de compression

utilisant les ondelettes et les statistiques d’ordre élevé (Higher Order Statistics HOS) sont

des outils parmi les plus récents du traitement du signal et qui datent de quelques décennies

seulement. Ils permettent à l’utilisateur d’effectuer une analyse robuste et mènent à une

variété d’applications.

Concernant l’ondelette, celle-ci, représente un maillon important d’une chaine comprenant

principalement :

• La transformée de Fourier (T.F.) qui est l’outil le plus connu et le plus ancien de

l’analyse/synthèse du signal;

• La transformée de Fourier à court terme (T.F.C.T.) qui a vu le jour pour palier au

problème lie à la perte complète de l’information temporelle lors de l’application

de la TF.

2


Introduction Générale

• L’ondelette quant à elle, permet d’utiliser la notion temps-échelle impliquant,

contrairement à la TFCT, des fenêtres d’analyse de longueurs dynamiques.

A propos des statistiques d’ordre élevé (HOS), elles sont considérées comme une

extension à celles du deuxième ordre classique. Cet outil définissant dans le domaine

temporel des cumulants et dans le domaine fréquentiel des polyspectres permet une

analyse bien robuste par rapport à l’analyse classique d’ordre 2.

C’est, bien entendu, dans ce contexte que s’inscrit le travail, présent, et qui consiste

à l’élaboration d’un algorithme de compression du signal ECG à base de la transformée

d’ondelettes et les statistiques d’ordre élevé en vue de la transmission fiable du signal via

des canaux de télécommunications. Pour la bonne mise en œuvre de notre algorithme, ce

un nombre d’approches vont être utilisés à savoir le filtrage linéaire de prédiction (LPC) et

le codage de Huffman. Ainsi, pour mieux évaluer notre algorithme, proposé, sera

appliquée à la base de données universelle MIT-BIH Arrhythmia Data Baes, et on fera

appel à des critères d’évaluation de la compression du signal et qui sont CR (Compression

Ratio), le PRD (Percentage of Root mean square Difference), et le MSE (Mean Square

Error).

Le présent mémoire, et qui résume notre travail, comporte quatre chapitres,

organisés comme suit :

L’objectif du premier chapitre est donner un aperçu général sur la télémédecine

ainsi que la télécardiologie. On discute de différents points autour ce sujet à savoir

l’historique, les avantages, les applications et la technologie utilisé. Ensuite un intérêt

particulier sera porté sur et la chaine de transmission à distance des données

physiologiques. Nous ferons, enfin, un rappel général sur anatomie du cœur, le signal ECG

et le principe d’enregistrement.

Le deuxième chapitre est centré sur la revue de la littérature sur des différentes

techniques, les méthodes et les algorithmes de compression du signal ECG.

Au niveau du chapitre trois, on présente une étude théorique, plus ou moins

détaillée, sur la transformée d’ondelettes et les statistiques d’ordre élevé.

Le dernier chapitre du mémoire sera consacré à la présentation du travail ‘pratique,

de ce sujet. Il consiste à présenter et discuter de différents points autour l’élaboration, mise

en œuvre, teste et évaluation de notre algorithme du compression du signal ECG à base de

3


Introduction Générale

la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la

télécardiologie.

Nous allons terminer ce mémoire par une conclusion générale présentant des

principaux résultats de ce mémoire et des perspectives.

4


CHAPITRE I : TÉLÉMÉDECINE ET TÉLÉCARDIOLOGIE

Sommaire

I-1 Introduction ........................................................................................................................ 7

I-2 Télémédecine ..................................................................................................................... 7

I-2-1 Définition ................................................................................................................... 7

I-2-2 Les applications ......................................................................................................... 9

A. Téléconsultation .................................................................................................... 9

B. Télédiagnostic ....................................................................................................... 9

C. La téléconférence, le téléstaff ............................................................................... 9

D. Téléencadrement ................................................................................................... 10

I-3 Technologie de transmission sans fil ............................................................................ 10

I-3-1 Systèmes de télémédecine ......................................................................................... 13

I-3-2 La chaîne télé médicale .............................................................................................. 14

I-4 Télécardiologie .................................................................................................................. 15

A. Définition ....................................................................................................................... 15

B. La surveillance à distance par télécardiologie ............................................................... 15

C. Introduction aux dispositifs cardiaques implantables .................................................... 16

D.Étude du signal Électrocardiogramme ECG ................................................................... 16

1. Définitions de l’ECG.................................................................................................. 16

2. Anatomie du cœur ...................................................................................................... 16

3. Onde et Intervalles de l’ECG ..................................................................................... 18

E. Représentation temporel et fréquentiel d'ECG ............................................................... 19

F. Principe d’enregistrement ............................................................................................... 20

i. Dérivations périphériques standard d’Einthoven ........................................................ 20

ii. Dérivation périphérique unipolaires de Goldberger .................................................. 21

iii. Dérivations précordiales unipolaires de Wilson ....................................................... 22

G. Les sources de bruits les signaux électrocardiographiques ............................................ 22

I-5 Conclusion ......................................................................................................................... 23


Télémédecine et Télécardiologie

I-1 Introduction

Dans ce premier chapitre, nous donnerons la définition, un rappel historique, les

types, les avantages, les moyens et les technologies menées de la télémédecine, puis nous

illustrerons certaines de ses multiples applications pour nous intéresser ensuite à la

télécardiologie et l’électrocardiographie.

I-2 Télémédecine

La télémédecine est une application de l’informatique à la médecine, une

émanation des sciences de l’ingénieur destinée à faciliter et à améliorer notre travail

quotidien et ce dans tous les domaines.

I-2-1 Définition

La télémédecine est définie dans le Larousse 2003 comme « la partie de la

médecine qui utilise la transmission par télécommunication d’informations médicales

(images, enregistrement, etc.), en vue d’obtenir à distance un diagnostic, un avis spécialisé,

la surveillance continue d’un malade, une décision thérapeutique ».

La télémédecine résume Ghislaine Alajouanine, Présidente de la FISSA (Force

d’Intervention Sanitaire Satellitaire Autoportée) [Jean, 2011] « regroupe donc toutes les

situations où des informations sont échangées électroniquement entre professionnels de la

santé (médecins généralistes ou spécialistes, personnels de soins, pharmaciens etc.). Ces

informations peuvent être des messages, des lettres, des signaux, des résultats, des images,

des données administratives, des dossiers entiers... destinés à des fins diagnostiques,

thérapeutiques ou de monitoring»

Pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) [Loïc, 2011], la télémédecine est

d’abord une branche de la médecine. Elle permet d’apporter la santé là où la distance et

l’isolement sont des facteurs limitant son accès. Ceux-ci utilisent les NTIC (Nouvelles

Technologies de l’Information et de la Communication) à des fins diagnostiques, de

traitement et de prévention, de recherche et de prévention continue.

En juin 1992, la définition de la SET(Société Européenne de Télémédecine) met

l'accent sur la transmission d'informations à distance [Jean, 2011] :

La Télémédecine désigne «l'Utilisation de tous les moyens de transmission à distance

d'informations utiles à la pratique médicale».

7


Télémédecine et Télécardiologie

La CE(Communauté Européenne) propose une définition de la télémédecine qui

décline ses applications[Jean, 2011] : La télémédecine est l' « investigation, le monitoring

et la gestion des patients et l'éducation des patients et des professionnels de la santé

utilisant des systèmes qui permettent l'accès aux données des expertises, indépendamment

de l'endroit où se trouvent les patients ou les informations nécessaires ».

La télémédecine est une application en développement rapide de la médecine

clinique, où l'information médicale est transférée par le téléphone ou l'Internet et des

réseaux, parfois d'autres à des fins de consultation, et parfois à distance de procédures

médicales ou des examens.

L’histoire de la télémédecine débute dans les années 60 aux Etats-Unis, avec

notamment la mise en réseau de programmes de téléconsultation et de télé éducation

autour du Nebraska Psychiatric Institute [Pierre, 2008].

Les évolutions technologiques ont permis la transmission à distance, en temps réel,

de données médicales qui a concerné, d'abord la voix, puis l'image.

Les communications orales à distance ont connu des applications dans le domaine des

urgences et des consultations maritimes en favorisant[Jean, 2011] :

La transmission a concerné, ensuite, les images.

• Dès 1950, des radiologues réussissent à transmettre des radiographies entre deux

hôpitaux distants de 45 km. Ce transfert d'images utilisait un bélinographe et des

lignes téléphoniques analogiques standards.

• En 1973, Weber et ses collègues transmettent des images de radiographie et de

Médecine nucléaire entre deux hôpitaux californiens distants de 20 km. Ils utilisent

une caméra vidéo et une transmission par liaison radio à ultra haute fréquence.

• En 1982 les premières études de transmission d'images grâce à l'utilisation de

micro-ordinateurs et de lignes téléphoniques numériques apparaissent avec des

systèmes de compression d'image à L'université Californienne de Los Angeles

(UCLA).

Techniquement : la télémédecine est basée sur l'échange de données informatiques entre

plusieurs postes. Plusieurs solutions techniques ont été expérimentées avec plus ou moins

de succès pour permettre la transmission d'informations. Les principaux supports

physiques de transmission de données sont la paire torsadée (Ethernet, par exemple), les

câbles coaxiaux, les faisceaux Hertziens, le réseau de télécommunications, les liaisons par

satellite et la fibre optique[Jean, 2011].

8


Télémédecine et Télécardiologie

Les avantages de la télémédecine sont nombreux. Ils sont d'ordre social,

économique, scientifique etc. La télémédecine est le plus bénéfique pour les populations

vivant dans des communautés isolées et les régions éloignées et est actuellement appliquée

dans pratiquement tous les domaines médicaux. Spécialités qui utilisent la télémédecine

ont souvent recours à une "télé-" préfixe, par exemple, la télémédecine appliquée par les

radiologues est appelé téléradiologie. De même que la télémédecine appliquée par les

cardiologues se nomme comme la télécardiologie, etc [Inter1].

I-2-2Les applications[Loïc, 2011].

Les applications de la télémédecine donnent lieu à de multiples classifications

controversées. La définition de ces actes de télémédecine permet également de définir

laresponsabilité de chaque intervenant dans un cadre médicolégal. Tous les actes

detélémédecine ne sont pas nécessairement réalisés par des médecins

A- Téléconsultation

La téléconsultation est un acte médical qui se réalise en présence du patient qui

dialogue avec le médecin requérant et/ou les médecins téléconsultants requis.

La téléexpertise concerne tout acte diagnostic et/ou thérapeutique qui se réalise en dehors

de la présence du patient. Lorsque les télécommunications concernent spécifiquement une

pathologie, on parlera par exemple de télécardiologie, de télédermatologie ou de

télépsychiatrie, etc.

La télésurveillance est un acte médical qui découle de la transmission et de l’interprétation

par un médecin d’un indicateur clinique, radiologique ou biologique, recueilli par le patient

lui-même ou par un professionnel de santé.

La téléassistance peut être un acte médical lorsqu’un médecin assiste à distance un autre

médecin en train de réaliser un acte médical ou chirurgical.

B- Télédiagnostic

Le télédiagnostic est un ensemble de services synchrones ou asynchrones fournis par

des spécialistes "experts" à des établissements, structures ou équipes éloignés.

L’introduction de l’audio et de la vidéo dans une telle application permet une appréciation

plus rapide et meilleure du contexte d’urgence, par conséquent un diagnostic plus

pertinent.

C- La téléconférence, le téléstaff

La télémédecine offre un service de formation à des étudiants ou à desprofessionnels

de santé qui peuvent avoir accès à un savoir-faire ou à desconnaissances, quelle que soit

9


Télémédecine et Télécardiologie

leur localisation. Par exemple, les internes enchirurgie peuvent assister à des opérations

sans être physiquement présentsdans la salle d'opération, ce qui résout certains problèmes

d'hygiène etd'organisation de l'espace opératoire.

Elle peut consister en une assistance par un médecin expert pendant un acte chirurgical ou

un geste invasif. L’expert voit les mêmes images que l’opérateur et assiste celui-ci pas à

pas dans la réalisation du geste apportant ainsi expérience, confort et sécurité pour le

malade et l’opérateur.

Le modèle générique de la station portable de télémédecine est une valise

semblable à celle utilisée par les médecins lors des visites à domicile. Il intègre, dans un

volume très réduit et pour un poids limité (moins de 10 kilos), des dispositifs très complets

(enregistreur électrocardiogramme numérique, appareil photo numérique, brassard de

tension automatique, oxymètre de pouls, thermomètre à capteur infrarouge, détecteur de

glycémie et ordinateur portable, téléphone et système GPS).

Les outils informatiques ont permis la numérisation des clichés. Désormais,les images

provenant des appareils radiographiques sont directement affichées sur l'écrandu

radiologue et sauvegardées sous forme numérique.

D- Téléencadrement

Le téléencadrement désigne l'établissement d'une relation entre un spécialiste jouant le

rôle de mentor et un médecin de soins primaires, un résident, un soignant ou un infirmier.

Ce genre de services concerne les structures périphériques et permet à des internes et à des

médecins en formation de garder un lien avec les hôpitaux universitaires.

I-3 Technologie de transmission sans fil

Les applications avancées de télémédecine nécessitent une infrastructure de

télécommunications sophistiqué et coûteuse.

Les principales technologies sans fil qui ont été utilisés dans les systèmes de télémédecine

sans fil, nommément GSM, 3G (W-CDMA, CDMA2000 et TD-CDMA), GPRS, satellite

et réseau local sans fil.

Le tableau I-1 est résumés les systèmes sans fil de télémédecine [Pattichis, 2002].

Le GSM est un système actuellement en service, et est la deuxième génération (2G)

des réseaux de communication mobiles. Le GSM offre des vitesses de transfert de données

jusqu'à 9,6 kbps. Au cours des années une nouvelle technique a été introduite dans la

norme GSM a appelée (High Speed Circuit Switched Data HSCSD).

10


Télémédecine et Télécardiologie

L'évolution des systèmes de télécommunications mobiles de la 2G à 2.5G (iDEN

64 kbps, GPRS 171 kbps, EDGE 384 kbps) et 3G (W-CDMA, CDMA2000, TD-

CDMA).Les systèmes sera en mesure de fournir beaucoup plus rapide améliorable le taux

de transfert de données permettant le développement de systèmes plus sensibles de

télémédecine qui exigeaient des taux élevés de transfert de données et sont applicables sur

les réseaux de communication câblé. L'accès de paquet à haute vitesse descendante (High

Speed DownlinkPacket Access HSDPA) est le dernier perfectionnement de système des

réseaux de W-CDMA, ayant pour résultat des vitesses plus élevées de transfert de données,

l'efficacité spectrale. Avec un pic théorique de 14,4 Mbps (généralement environ 1 Mbps),

les systèmes de télémédecine peuvent bénéficier de vitesses de transfert de données

actuellement possible uniquement sur les réseaux de communication filaires.

Les liaisons par satellite ont également l'avantage de la couverture dans le monde entier,

mais nécessitent la ligne de vision et la puissance comparablement plus élevée pour les bits

similaire.

Le réseau local sans fils (WLAN pour Wireless Local Area Network) est un réseau

permettant de couvrir l'équivalent d'un réseau local d'entreprise, soit une portée d'environ

une centaine de mètres. Il permet de relier entre-eux les terminaux présents dans la zone de

couverture. Il existe plusieurs technologies concurrentes [Di Gallo, 2003] :

• Le WiFi (ou IEEE 802.11), soutenu par l'alliance WECA (Wireless Ethernet

Compatibility Alliance) offre des débits allant jusqu'à 54Mbps sur une distance de

plusieurs centaines de mètres.

• hiperLAN2 (HIgh Performance Radio LAN 2.0), norme européenne élaborée par

l'ETSI (EuropeanTelecommunications Standards Institute), permet d'obtenir un

débit théorique de 54 Mbps sur une zone d'une centaine de mètres dans la gamme

de fréquence comprise entre 5150 et 5300 MHz.

11


Télémédecine et Télécardiologie

Authors Année zone Les données transmises Commentaires

signaux 1 IMG 2 EPR 3 AIV 4

GSM

Schδchingeret al. 99 Urgence Early hospital admission

[1]

Karlstenet al. [2] 00 Urgence ECG Ambulance triage support

Yan Xiao et al. [3] 00 Urgence BIO V Ambulance neurological

examination support

Anantharamanet 01 Urgence ECG Pre-hospital support

al. [4]

Rodrvguezet al. 01 Urgence ECG Cardiac arrest treatment

[5]

Istepanianet al. 01 Urgence ECG Wavelet ECG compression

[6,7]

Pavlopouloset al.

[8]

A, I Portable teleconsultation

01 Urgence ECG,BP,

S P

O 2

,CO 2

Temp,

medical device

Reifartet al. [9] 97 Télécardiologie ECG 12- lead ECG transmission

Istepanianet al.

[10]

99 Télécardiologie ECG, PPG IS-54&GSM cellulal

telephone standards

Scalviniet al. [11] 00 Télécardiologie ECG Massive evaluation of

anEmergency ECG service

Reponenet al. [12] 00 téléradiologie CT PDA based CT

teleconsultation

Schulze et al. [13] 00 télépsychologie Support of patients with

brain disturbances

Yogesanet al. [14] 00 Téléophtalmologi

ODI

Glaucoma screening

e

Hofmanet al. [15] 96 Surveillance à

distance

BIO

General purpose

telemedicine system

Buteraet al. [16] 97 Surveillance à

Support in disaster situations

distance

Bukherset al. [17] 97 Surveillance à

distance

h

Real time patient-soldier

battlefield monitoring

Pitsillideset al.

[18]

99 Surveillance à

distance

h V Monitoring of cancer

patients

Woodward et al.

[19]

01 Surveillance à

distance

ECG

Mobile telephony ECG

transmission

SATELLITE

Murakami et al.

[20]

94 Urgence ECG, BP A, I Telemedicine support in

aircraft & ship

Kyriacouet al. [21] 01 Urgence,

Surveillance à

ECG,BP A, I Portable teleconsultation

medical device

distance

Stewart et al. [22] 99 Télé radiologie US V Ultra Sound image

compression

Takizawa et al.

[23]

01 Télé radiologie CT Spiral CT mobile van (lung

cancer screening)

Yogesanet al. [14] 00 Téléophtalmologi

ODI

Glaucoma screening

e

Otto et al. [24] 97 Surveillance à ECG, BP V Disaster situations

distance

Anogianakiset al. 97 Surveillance à

h

Maritime telemedicine

[25]

distance

Samiotakiset al. 97 Surveillance à

h

Basic telemedicine services

[26]

distance

Naveinet al. [27] 98 Surveillance à

distance

V US army portable

telemedicine system

Lamminenet al.

[28]

99 Surveillance à

distance

A Travellers and educators

suport

Harnett et al. [29] 00 Surveillance à

distance

climbers' hypoxia

monitoring

RADIO

Schimizuet al. [37] 99 Urgence ECG, BP V Telemedicine support in

aircraft & ship

Fuchs et al. [38] 79 Surveillance à

distance

V Telemedicine support in

isolated areas

12


Télémédecine et Télécardiologie

WLAN

Banitsaset al. [39] Urgence h A, V A&E ward mobile troley

Reponenet al. [40] 00 Télé radiologie CT h EPR data base teleconsultation

Finkelstein et al.

[41]

98 Surveillance à

distance

FVC

Home monitoring of asthma

patients

Goussalet al. [42] 97 Surveillance à

distance

Telemedicine support in

isolated areas

1

signaux: ECG: électrocardiogramme,BIO: biosignaux, BP: pression artérielle, température: Température, SpO2: saturation en

oxygène, CO2: la mesuredu dioxyde de carbone, PPG: PhotoPléthysmoGraphie, FVC: capacité vitale forcée.

2

IMG: L'imagerie médicale, des États-Unis: échographie, CT: Computer tomographie, ODI: Image de disque optique

3

EPR: Dossier patient électronique

4

AIV: Mode detéléconférence, A:la communicationaudio, I:La communication d'images(non médicaux), V: Vidéode la

communication (non médicaux)

Tableau I-1 : Applications des systèmes sans fil de la télémédecine [Pattichis, 2002]

I-3-1Systèmes de télémédecine

Il existe plusieurs exemples des systèmes de télémédecine sans de santé d'urgence,

la télécardiologie, la téléradiologie, de dossiers électroniques des patients et la surveillance

sont donnés à la maison.

Un exemple de réseau de télémédecine est représenté sur la figure I-1.

Figure I-1 : Réseau de télémédecine

Un système de télémédecine peutessentiellement être composé de [Anane, 2003] :

– Un matériel comportant un ordinateur qui transmet des images à un autre

ordinateur à distance. Chacun des ordinateurs doit être connectés à un appareilphoto,

un microphone avec un haut-parleur et finalement un modem qui

13


Télémédecine et Télécardiologie

l’interfacedu PC à un canal de transmission analogique. Les images peuvent être

vues, stockées et transmises à l'ordinateur à distance.

– Un logiciel comprenant des outils pour numériser, transmettre, traiter et comprimer

des images.

– Un réseau de communication qui relie les deux ordinateurs ensemble à des données

d'être changées entre elles.

Un autre exemple de système de télémédecine est le projet de l'ambulance Emergency-

112 [4] - [8] dans [Pattichis, 2002]. Le but du projet d'ambulance était le développement

d'un dispositif de télémédecine d'urgence portatif qui soutient la transmission en temps réel

des signaux biologiques critiques aussi bien que des images fixes du patient en utilisant le

lien GSM. Le système se compose de deux modules différents:

i. l'unité mobile (emplacement d'ambulance), qui est placé dans un véhicule

d'ambulance près du patient.

ii. l'unité de consultation (emplacement d'hôpital). Des données diagnostiques

importantes, comme le signal ECG, la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la

température, etc., sont rassemblées par l'intermédiaire d'un moniteur relié à un

ordinateur portatif à l'emplacement mobile et sont transmises par le réseau de

téléphonie mobile de GSM à l'emplacement hospitalise.

Le projet est montré dans la figure I-2.

Figure I-2 : Projet de l'ambulance Emergency-112 [Pattichis, 2002].

I-3-2La chaîne de télémédecine

Une chaine classique de télémédecineutilisée dans les dispositifs biomédicaux

distants, est représentée sur la figure suivante.

14


Télémédecine et Télécardiologie

Signal

original

Décorrélation Quantification Codeur

Figure I-3 : La chaine de télé médecine

Signal

compressé

Les composants d’une chaîne télé médicale, du malade jusqu’au médecin distant,

sont l’occupation des signaux physiologique par les cathodes puis l’étape de la

décorrélation. La décorrélation du signal physiologique met en œuvre les méthodes de

transformations. Ces méthodes opèrent une transformation des données originales. Le

signal physiologique est décomposé sur une base de fonctions, puis les coefficients de la

décomposition sont quantifiés. Les coefficients quantifiés sont rangés dans un vecteur par

un ordre préétabli. Le codage constitue la dernièreétape de la chaine de compression.

I-4 Télécardiologie

A. Définition

La télécardiographie est une discipline de la télémédecinependent sur la

cardiographie. En atterrantes la télécardiologie est un moyen de contrôler à distance une

prothèse rythmique, stimulateur ou défibrillateur, implantée à un patient et d’avoir une

laissé communication avec cette prothèse. Celle-ci est rendue possible par un transmetteur

qui est au patient et est, soit organisée à une date prévue, soit assurée par un suivi

automatique en continu. Le dispositif médical est alors capable d’envoyer de nombreuses

données ajoutées quotidiennement au dossier sécurisé du patient et d’alerter si un

événement anormal se produit.

B.La surveillance à distance par Télécardiologie [Kacet, 2008].

Les principes de la télécardiologie ont été suggérés il y a 30 ans par Dreifus,

cardiologue et auteur de nombreuses publications, mais il a fallu que les technologies

respectives du dispositif et de la télécommunication aient progressé pour que la

télécardiologie devienne réalité.

Les systèmes de télécardiologie permettent :

- soit la téléconsultation seule en autorisant le patient à faire une transmission au jour

et à l'heure convenue avec le médecin ;

- soit une transmission périodique, avec ou sans possibilité pour le stimulateur ou

défibrillateur de déclencher une transmission supplémentaire en cas d'événement

prédéfini.

15


Télémédecine et Télécardiologie

Dans le deuxième cas, les caractéristiques qui distinguent les différents systèmes

sont la périodicité des transmissions et le moyen de communication longue distance utilisé

qui va conditionner la facilité d'utilisation pour le patient et la possibilité de voyager avec

son système de transmission.

Avec ce système, la prothèse électronique (stimulateur ou défibrillateur

automatique implantable) est dotée d’une antenne qui communique à un boîtier installé au

domicile du patient, qui transmet, via le réseau de télécommunications, à la fois les

données du rythme cardiaque et celles de l’état de l’appareil à une plate-forme technique.

C.Introduction aux dispositifs cardiaques implantables

Les battements cardiaques sont créés par des impulsions électriques générées dans

une région spécialisée du cœur, le nœud sinusal ; le but de ces impulsions est de provoquer

les contractions cardiaques[Kacet, 2008].

D. Étude du signal Électrocardiogramme ECG :

1. Définitions de l’ECG

Le signal électrocardiogramme (ECG) est l’interprétation physique de l’activité

électrique du cœur, il est un enregistrement de surface de l'activité électrique du cœur, par

des électrodes reliées à un électrocardiographe qui amplifie le signal électrique. Il

correspond successivement à la dépolarisation et répolarisation auriculaire qui

correspondent à la contraction auriculaire, puis la dépolarisation et répolarisation

ventriculaire qui correspondent à la contraction ventriculaire. Les tissus se trouvant entre le

cœur et les électrodes parasitent le signal, le tracé électrocardiographique n'est donc qu'une

estimation de l'activité électrique générée par le cœur

2. Anatomie du cœur

Le cœur consiste en quatre chambres : les atria ou oreillettes en haut, et les

ventricules en bas. Un mur musculaire épais, le septum, divise l’atrium et le ventricule

gauche de l’atrium et le ventricule droit, évitant le passage de sang entre les deux moitiés

du cœur. Des valvules entre les atria et les ventricules assurant le passage unidirectionnel

coordonne du sang depuis les atria vers les ventricules.

La figure I-4 illustre la structure anatomique du cœur humain.

16


Télémédecine et Télécardiologie

Figure I-4 : Structure anatomique du cœur

Le mouvement des ions à travers les membranes des cellules des fibres

cardiaques (dépolarisation et la repolarisation des cellules) génère une différence de

potentiel électrique qui provoque ainsi la contraction et la décontraction respectivement de

la fibre cardiaque.

Le courant électrique produit par dépolarisation et répolarisation des oreillettes et

des ventriculaires est détecté par des électrodes, il produit par dépolarisation auricule est

enregistré comme étant l’onde P, et celui produit par dépolarisation ventriculaire est

enregistré comme étant les ondes Q, R, et S : représentant ainsi le complexe QRS. La

répolarisation auriculaire est représenté par l’onde Ta (Ta) et l’onde T représente le courant

électrique du à la répolarisation ventriculaire, ou simplement, l’onde T. vu que la

répolarisation auriculaire se produit pour un cycle cardiaque normale, pendant la

dépolarisation ventriculaire, l’onde Ta est masquée ou cachée par le complexe QRS.

Pour un cycle cardiaque normal, l’onde P représente la première onde, suivie du complexe

QRS et de l’onde T comme le montre la figure I-5.

17


Télémédecine et Télécardiologie

Figure I-5: ECG normal avec les notations usuelles de l'électrocardiographie clinique.

3. Ondes et Intervalles de l'ECG

Les caractéristiques temporelles et morphologiques des différentes ondes du signal

ECG sont les suivants :

• L’onde P : L'onde de dépolarisation née du nœud sinusal et qui se propage dans les

oreillettes et provoque leur contraction s'appelle l'onde P. Sa durée est inférieure à

120 ms, son amplitude inférieure à 2 mm, elle est monophasique, arrondie, et

toujours positive en DI.

• Le complexe QRS : correspondant à la dépolarisation des ventricules et il est d’une

grande amplitude, car la masse des ventricules est très supérieure à celle des

oreillettes.

• L’onde Q : L'onde Q, quand elle existe, est la première déflexion négative qui suit

l'onde P. Souvent, il n'existe pas d'onde Q.

• L’onde R : L'onde R est la première déflexion positive qui suit l'onde P.

• L’onde S : L'onde S est la déflexion négative qui suit l'onde R. Le complexe QRS

(appelé ainsi par extension, même s'il ne comprend pas toutes les ondes)

correspond à la dépolarisation des ventricules, et à leur contraction. Sa durée est

inférieure à 100 ms.

• L'onde T : L'onde T fait suite au complexe QRS et correspond à la repolarisation

des ventricules. Elle survient pendant la diastole, et ne témoigne d'aucun événement

mécanique. C'est un phénomène purement électrique, pendant lequel les ventricules

redeviennent stimulables. Elle est habituellement dissymétrique.

• L'onde U : inconstante, qui traduirait la repolarisation du réseau de Purkinje.

18


Télémédecine et Télécardiologie

L'analyse de l'électrocardiogramme comprend la mesure des amplitudes et durées ainsi

que l'examen de la morphologie de l'onde P, du complexe QRS, de l'onde T, de l'intervalle

PR, du segment ST, de l'intervalle QT. Les valeurs normales citées ci-dessous qui

s'appliquent à des adultes d'âge moyen sont données à titre indicatif car il existe un

chevauchement parfois important entre les valeurs normales et pathologiques.

- L'Intervalle PR ou PQ

L'intervalle PR ou PQ, mesuré du début de l'onde P au début du complexe QRS,

représente le temps de propagation de l'influx par les oreillettes, le nœud auriculoventriculaire,

le faisceau de His, ses branches, le réseau de Purkinje jusqu'au début de

l'activation ventriculaire. La durée de l'intervalle PR varie de 0,12 à 0,20 secondes en

fonction de la fréquence cardiaque et de l'âge.

- L'Intervalle QRS

La durée de cet intervalle représente le temps de dépolarisation ventriculaire.

- L'Intervalle ST

Le segment ST est la partie du tracé comprise entre la fin du complexe QRS et le

début de l'onde T. Il correspond à la phase 2, en plateau, du potentiel d'action

transmembranaire.Le segment ST normal peut être légèrement décalé, vers le haut

au repos, ou vers le bas à l'effort.

- L'Intervalle QT

Il s'agit de la distance entre le début du complexe QRS et la fin de l'onde T,

englobant la dépolarisation et la repolarisation ventriculaires. La durée de

l'intervalle QT varie en fonction de la fréquence cardiaque, de l'âge et du sexe.

- L'Intervalle RR

Cet intervalle désigne le temps entre deux ondes R successives. La facilité de la

détection de l’onde R donne l’importance de cet intervalle qui sert à mesurer la

fréquence cardiaque.

E. Représentation temporelle et fréquentielle du signal ECG

Représentation temporel et les composantes spectrales des ondes d’ECG

sontillustrée sur la Figure I-6.

19


Télémédecine et Télécardiologie

a) domaine temporel b) domaine spectral

FigureI-6 : Représentation temporelle et fréquentielle du signal ECG [Dumont, 2008]

F. Principe d’enregistrement

Le signal ECG peut être enregistre sur différents sites du corps d’un sujet par

l’intermédiaire d’électrode. Selon leurs emplacements, on distingue différentes dérivations.

Ainsi on distingue :

i. Dérivations périphériques standard d’Einthoven

Elles sont au nombre de trois. Ces dérivations sont bipolaires. Elles permettent la

mesure des différences de potentiel entre des points très éloigne au niveau du corps. On

distingue (Figure I-7) :

La dérivation I (DI), bras gauche - bras droit.

La dérivation II (DII), jambe gauche - bras droit.

La dérivation III (DIII), jambe gauche – bras gauches.

Le triangle d'Einthoven est formé par les trois électrodes posées sur le bras droit le bras

gauche et la jambe gauche. Sur la jambe droite est posée une électrode qui sert de référence

(la masse). Le cœur se trouve au centre du triangle et les trois dérivations bipolaires

permettent l'enregistrement sous trois angles différents

20


Télémédecine et Télécardiologie

Figure I-7 : Montage d'Einthoven pour l'enregistrement des dérivations bipolaires des

membres.

ii. Dérivation périphérique unipolaires de Goldberger

Elles permettent de mesurer les variations de potentiel aux extrémités du corps au

moyen d’une électrode exploratrice (pôle positif). Ce potentiel étant comparé à celui d’une

électrode de réafférence (pôle négatif) dont le potentiel est nul (figure I-8). Les dérivations

sont connues par aVR, aVL et aVF ; où “a” : augmented voltage ; indique que le potentiel

recueilli par chacune de ces dérivation est amplifie. Le “V” signifie qu’il s’agit d’une

dérivation unipolaire. “R”, “L”, “F” est (Right, Left, Foot).

Figure I-8 :Montage de Goldberger pour l'enregistrement des dérivations unipolaires

des membres augmentés.

21


Télémédecine et Télécardiologie

iii. Dérivations précordiales unipolaires de Wilson

L’électrode de référencé est de type Wilson. Les électrodes exploratrices sont placées

près du cœur, en des endroits précis (figure I-9). Ainsi on reconnait six types de dérivations

précordiales :

V1 : électrode placée à droite du sternum.

V2 : électrode placée à gauche du sternum.

V3 : électrode placée à mi-distance entre V2 et le mamelon.

V4 : électrode placée sous le mamelon.

V5 : électrode placée à mi-distance entre le mamelon et la ligne axillaire.

V6 : électrode placée sur la ligne axillaire.

Figure I-9 : Dérivations précordiales unipolaires de Wilson.

G. Les sources de bruits les signaux électrocardiographiques

Le signal électrocardiogramme (ECG) obtenu lors d’enregistrement contaminé avec

différentes sources de bruit. Celles-ci peuvent perturber les caractéristiques de phase et

d’amplitude du signal utile. Parmi ces bruits nous pouvons citer :

Electromyogramme (EMG) : il est dû aux variations de potentiel engendrées au

sein des tissus musculaires. Son amplitude est la même que le signal ECG mais il

se produit dans les hautes fréquences.

Les bruits provoqués par les ondulations de la ligne de base : la ligne de la base est

la ligne d’équilibre de l’activité cardiaque. Elle doit être isoélectrique. Des

ondulations de très basse fréquence dues aux mouvements du sujet où au mauvais

contact des électrodes, peuvent perturber cette ligne.

Interférences du réseau 50 Hz.

22


Télémédecine et Télécardiologie

Motion artefact : c’est la forme de bruit la plus difficile à extraire des signaux ECG

et ceci en raisons du chevauchement de son spectre avec celui de l’ECG ainsi que

sa morphologie qui ressemble celles des ondes P, QRS et T.

La figure I-10 montre les différents types de bruits associés au signal ECG.

Figure I-10 : Différentes densités spectrales du signal ECG, du complexe QRS et les

différents types de Bruits associés au signal ECG [Valtino, 1993]

I-5 Conclusion

Dans ce premier chapitre, nous avons présenté la télémédecine et télécardiologie,

on débutant par des définitions, les applications, les technologies et les outils de la

transmission sans fil de télémédecine. Dans la deuxième partie de ce chapitre nous avons

exposé les principes fondamentaux de l’électrocardiographie.

Le but de cette étudeest la compression entélémédecine et surtout la télécardiologie, pour

aperçu des différentes recherches réalisées ont présenté dans le chapitre suivant.

23


CHAPITRE II: COMPRESSION DU SIGNAL ECG

Sommaire

II.1 Introduction ....................................................................................................................... 26

II.2 Mesure de compression..................................................................................................... 26

II.2.1. Critère d’erreur ......................................................................................................... 26

II.2.2 Evaluation de la compression .................................................................................... 27

II-3 Type de compression et classification des algorithmes .................................................... 27

II-3-1 Classification des algorithmes de compression ........................................................ 27

A- Compression conservative (compression sans pertes) ......................................... 27

B- Compression non conservatives (avec pertes) ...................................................... 28

II-3-2 Compression sans pertes ........................................................................................... 28

A. Codage par répétition : le ‘‘Run Length Encoding’’ ............................................ 28

B. Les méthodes prédictives : compression différentielle ......................................... 29

C. Algorithme de Shannon-Fano ............................................................................... 29

D. L’Algorithme de Huffman ................................................................................... 29

E. Codage Delta ......................................................................................................... 31

II-3-3 Compression avec pertes .......................................................................................... 32

A) Introduction .......................................................................................................... 32

B) Les méthodes directes .......................................................................................... 33

C). La compression par PCM et DPCM .................................................................... 34

D) Codage par LPC ................................................................................................... 34

E) Technique de codage d’entropie ........................................................................... 35

F) Méthode de transformation ................................................................................... 35

F)-1 Transformée ondelettes ................................................................................. 36

II-4 Conclusion ........................................................................................................................ 36


Chapitre II: Compression du signal ECG

II-1 Introduction

En général, la compression des données consiste à lire un flux de symboles et à les

transformer en codes. Si la compression est efficace, le flux de codes résultant sera plus petit

que l’original. La décision de générer un certain code pour un symbole ou une collection de

données et de règles utilisés pour traiter les symboles lus et déterminer le ou les codes à

générer. Un programme utilise u codeur pour produire le code approprie en fonction de ces

probabilités.

II-2 Mesure de la compression

La mesure de la compression et l’erreur de reconstruction dépondent habituellement

l’un de l’autre et sont généralement utilisées pour le calcul du taux de déformation du signal

compressé induit par l’algorithme.

II-2-1 Critère d’erreur

Le but des systèmes de compression est d’enlever la redondance, l’information non

pertinente. En conséquence, le critère d’erreur doit être défini tel qu’il mesurera les capacités

du signal reconstruit pour préserver l’information appropriée [Moreau, 2009].

La plupart des algorithmes de compression d’ECG, utilisent le pourcentage de la

déférence de l’erreur quadratique (PRD) (Root Mean Square Difference) entre le signal

original et le signal après décompression :

= ∑

(((

(

× 100 II-1

Où ( est le signal original, ( est le signal reconstruit, et N représente la taille du signal.

Il existe d’autres mesures d’erreur pour comparer les signaux originaux et reconstruites de

l’ECG, tel que l’erreur quadratique moyenne (EQM) :

= ∑

(((

II-2

Une autre mesure de déformation est le rapport signal-bruit SNR, qui est exprimé comme suit :

= 10 log ∑

((̅(

∑ (((

Où ̅ est la valeur moyenne du signal original.

II-3

26


Chapitre II: Compression du signal ECG

II-2-2 Évaluation de la compression

La taille de la compression est souvent mesurée par le taux de compression (CR) qui

est défini comme le rapport au débit binaire du signal original au débit binaire de signal

reconstruit :

=

II-4

L’inconvénient est que chaque algorithme est alimenté avec un signal ECG qui a une

fréquence de prélèvement différente et un nombre différent de niveaux de quantification. Ainsi

le débit binaire du signal original n’est pas standard.

Le degré de réduction des données obtenu par une méthode de compression peut être évalue

au moyen du quotient de compression défini par la formule [Arnaud, J. 2003] :

=

è

Le taux de compression (CR), généralement exprimé en pourcentage, est l’inverse du quotient

de compression.

=

Le gain de compression est également exprimé en pourcentage ; c’est le complément à 1 du

taux de compression.

II-5

II-6

= 1 −

II-7

II-3 Type de compression et classification des algorithmes

II-3-1 Classification des algorithmes de compression

La plupart des méthodes de compression visent à enlever la redondance présente dans

le signal de manière à diminuer le nombre de bits nécessaires à sa représentation.

Pour aborder les principales méthodes et techniques de compression du signal ECG et

l’application de quelqu’une d’entre elles sur la base de données MIT-BIT universelle, on a

choisi de les classifier suivant les algorithmes qu’elles utilisent. On peut distinguer deux

grandes familles de techniques de compression : sans pertes et avec pertes [Benaissa, 2003].

A- Compression conservative (compression sans pertes) : Elle s’effectue pour la

reconstruction de données exactes sans pertes d’information, on parle alors

d’algorithme réversible. La représentation compactée de l’information permet en effet

27


Chapitre II: Compression du signal ECG

de reconstituer l’intégralité de la représentation d’origine, en appliquant l’algorithme

inverse.

B- Compression non conservatives (avec pertes) : Elle s’effectue avec une perte

contrôlée d’informations et l’on parle alors d’algorithme irréversible. En effet, la

représentation d’origine. Il est ainsi nécessaire, au moment de la diffusion de

l’information, d’extrapoler pour restituer une information la plus proche possible de

l’information d’origine.

II-3-2 Compression sans pertes

La compression sans pertes regroupe les techniques garanties qui génèrent une copie

exacte des donnes après un cycle de compression/expansion. Le stockage des enregistrements

d’une base de données, des tableurs ou des fichiers de traitement de texte, utilise ce type de

compression. Le schéma de principe d’un codec sans perte est représenté à la figure II-1 :

Transformation

Codage

Canal

Codage

inverse

Transformation

inverse

Emission

Reception

Figure II-1 : Schéma de principe d’un codec sans perte

A. Codage par répétition : le ‘‘Run Length Encoding’’

Le procédé ‘‘Run Length’’, il s’agit simplement de remplacer des éléments signifiants

successifs identiques par un seul d’entre eux, suivi du nombre de répétitions. Prenons par

l’exemple suivant :

AAAAAASSSRRRRRZ donne : 6A3S5R1Z.

En revanche, si on l’applique sur une base de données présentant des redondances

considérables, par exemple les couleurs des pixels voisins d’une image ou le signal ECG en

exploitant ses caractéristiques, la méthode peut se révéler très efficace. RLE traite seulement

les zéros d’un ensemble de données qui contient des zéros, chaque fois que le codeur trouve

un zéro dans la saisie des données, deux valeurs sont écrites dans la sortie, la première est un

zéro et la deuxième est le nombre de zéros dans la séquence [Wickramasinghe, 2008].

28


Chapitre II: Compression du signal ECG

Figure II-2 : Exemple de RLE des zéros.

B. Les méthodes prédictives : compression différentielle

Dans le cas de son numérisés ou des signaux électrocardiogrammes, on peut constater

que les niveaux échantillons successifs présentent statistiquement une déférence faible. On

dira qu’il y a une forte corrélation du signal entre un échantillon donnée et celui qui lui

précède, ou encore, au sens de la théorie de l’information, que ses informations présentent une

forte redondance.

Dans le cas des signaux Electrocardiogramme, il est intéressant de constater que les

cycles cardiaques sont très souvent semblables. A la corrélation spatiale évoquée plus haut,

s’ajoute donc une corrélation temporelle, pouvant être encore plus forte [Benaissa, 2003].

C. Algorithme de Shannon-Fano

La méthode de Shannon-Fano est une méthode de codage s’appuyant sur les

statistiques de l’information à coder.

Le principe de codage est décrit dans l’annexe A

La méthode Shannon-Fano est classée dans les méthodes statistiques au même titre que

celle de Huffman. Mais, elle est moins performante. Seule la méthode de Huffman est encore

utilisée lors de la construction de matériels informatiques comme les modems.

D. L’Algorithme de Huffman

Cette méthodes avancées de compression qui apparue, et du fait de sa relative

simplicité et surtout de rapidité, elle connaît toujours une large exploitation (Zip, MP3, JPEG).

C’est une méthode de compression statistique de données qui permet de réduire la longueur

moyenne du codage d’un alphabet [Huffman, 1952].

29


Chapitre II: Compression du signal ECG

L’algorithme de codage de Huffman permet de construire un code à longueur variable

uniquement décodable dont la longueur moyenne s’approche de l’entropie de la source. Le

principe illustré par la figure II-4 :

Les symboles sont classés par ordre de probabilité décroissante. On assigne alors aux deux

symboles de probabilité les plus faibles les bits 0 et 1.

Les deux symboles sont combinés en un symbole fictif dont la probabilité est la somme des

probabilités des symboles élémentaires. On attribue arbitrairement un nouveau bit 0 et 1 à

chaque branche.

Les procédures sont réitérées jusqu’à ce que la liste ne comporte plus que deux éléments

auxquels on affecte le bit 0 et 1.

Le code pour chaque symbole initial est alors obtenu en partant de la racine de l’arbre

jusqu’aux feuilles.

Symbole

Probabilité

Code

11

a 1 0.32

1

a 5 0.04

0

000

0.62 1

a 2 0.30

0

10

a 3 0.24

0.24 1

01

0.38

0

a 4 0.10

1

001

0

0.14

Figure II-3 : Principe du codage d’Huffman [Proakis, 2002].

30


Chapitre II: Compression du signal ECG

Trier les probabilités par ordre

décroissant

Fusionner les deux probabilités les moins

probables

Nombre

d'éléments = 2 ?

Non

Oui

Assigner 0 et 1 aux deux mots de

code

N’importe quel

élément résulte

de la

sommation de 2

Ou

Apposer les mots de code

avec 0 et 1

Arrêt

Non

Figure II-4 : Algorithme de Huffman [Proakis, 2002].

E. Codage Delta

Le codage Delta du signal se réfère à des techniques de compression qui stockent un

signal numérique comme étant la différence entre des échantillons successifs.

En utilisant cette technique, le signal codé dispose d’une gamme plus faible amplitude

dynamique que le signal orignal. Par conséquent, il faut moins de bits pour stocker ou

transmettre le signal codé [Wickramasinghe, 2008].

Exemple :

Signal originale : 32 33 21 27 11 23 45 83 22…

Signal codé : 32 1 -12 5 -16 12 22 38 -61…

31


Chapitre II: Compression du signal ECG

II-3-3 Compression avec pertes

A) Introduction

La compression avec pertes consiste à analyser le contenu d’une information, d’y

traiter la redondance mais également de retirer des éléments dont la présence n’est pas jugée

nécessaire selon certains critères physiologiques.

La compression de données avec pertes autorise une certaine perte de précision en échange

d’une compression considérablement accrue. Elle montre toute son efficacité lorsqu’elle est

appliquée aux images et aux sons numérisés.

Pour les signaux cardiaques, l’application d’algorithmes de compression avec pertes du signal

ECG a fait l’objet d’un très grand nombre de recherches.

Une grande variété de technique pour la compression du signal ECG a été proposée au

cours des trente dernières années. Ces techniques ont leur utilité dans une grande variété

d’application (le diagnostic par la surveillance, la surveillance du patient, etc….) [Addison,

2005].

La classification des méthodes de compression n’est pas précise et quelques algorithmes de

compression peuvent être classifiés dans deux catégories ou plus. Pour les méthodes directes,

les échantillons du signal sont directement manipulés pour procurer la compression. Pour les

méthodes de transformation, les échantillons originaux sont soumis à une transformation

(linéaire) et la compression est réalisée dans le nouveau domaine. Pour les méthodes

paramétriques, un préprocesseur est utilisé pour extraire quelques caractéristiques du signal

qui seront employées lors de la reconstruction. La plupart des techniques existantes de la

compression du signal ECG se situent dans deux des trois catégories : les méthodes directes et

les méthodes de transformation. Les techniques directes de la compression de données ont

montré une exécution plus efficace que les techniques de transformation en particulier en vue

de la vitesse de traitement et généralement au rapport de compression [Benaissa, 2003],

[Addison, 2005]. Le schéma d’un codeur de source avec pertes est représenté à la figure

suivante:

32


Chapitre II: Compression du signal ECG

Données

signal 1D

[x]

Transformation

Données

transformées

Quantification

Codage

Données

quantifiées

Train

binaire

[y]

[y′]

Figure II-5 : Schéma de principe d’un codeur avec perte

B) Les méthodes directes

Les méthodes directes considèrent le signal ECG comme une succession de segments

ou de courbes. Elles se fondent sur les algorithmes de prévision ou d’interpolation qui ont pour

but de diminuer la redondance des données en s’inspirant sur les échantillons voisins

successifs. Les algorithmes de prévision utilisent la connaissance à priori des échantillons

précédent, et future. En tenant compte de la structure algorithmique des méthodes actuelles de

réduction de données du signal ECG, les méthodes directes peuvent être classifiées dans trois

catégorie : méthodes de compression de données appelées (tolérance-comparaison data

compression methods) comparaison de tolérance, la compression de données par des

techniques de modulation de code d’impulsion différentielle (DPCM : Differential Pulse Code

Modulation), et la technique de codage d’entropie. Dans la première catégorie, un seuil

induisant des erreurs est utilisé afin d’éliminer des échantillons de données ; plus le seuil a une

valeur importante, plus la qualité du signal reconstruit sera petite. Les techniques de DPCM

essayant de diminuer la redondance de signal en employant la corrélation entre les

échantillons du signal. Les techniques de codage d’entropie réduisent la redondance du signal

toutes les fois que les amplitudes quantifiées du signal ont une distribution non-uniforme de

probabilité [Benaissa, 2003].

On a été les techniques de la compression de données de comparaison de tolérance.

a. La technique d’AZTEC (voir Annexe B)

b. L’algorithme de CORTES (voir Annexe B)

c. La technique de Fan et SAPA (voir Annexe B)

33


Chapitre II: Compression du signal ECG

C) La compression par PCM et DPCM

La représentation numérique d’un signal implique la quantification de chaque

échantillon selon un nombre fini de valeurs discrètes. L’objectif visé est, soit une transmission,

soit un traitement déterminé (compression, filtrage, analyse spectrale,…).

a) Codeur PCM (voir Annexe C)

b) Codeur DPCM (voir Annexe C)

D) Le codage LPC

Un codeur LPC (Linear Prediction Coding) code le signal plus proche possible de

l’original. Toutes les données sont transmises par trames. Donc, un décodeur LPC utilise ces

paramètres pour générer du signal synthétique qui sera à peu près semblable à l’original

[Hernández, 1995].

Les applications du la prédiction linéaire sont multiple, de la compression des signaux

au contrôle numérique. De façon générale, le calcul des coefficients de la prédiction linéaire.

Nous allons présenter la prédiction linéaire, dans le contexte où l’objectif est de prédire

l’échantillon d’un signal discret en fonction des derniers échantillons, [Belloulata, 2009].

Le problème se pose comme suit :

Si on connait échantillons d’un signal [], comment déterminer coefficients

« optimaux » tels que l’erreur de prédiction est la plus petite possible sur la durée du bloc.

La somme

[] = [] − ∑ [ − ]

II-8

[] = ∑ [ − ]

II-9

est la prédiction au temps de l’échantillon []

On peut voir le prédicteur comme un filtre qui prend [] en entrée, et qui produit l’erreur de

prédiction [] en sortie.

En appliquant la transformée en Z à l’équation aux différences, on obtient

= 1 − ∑ II-10

De sorte que la fonction de transfert de ce filtre de prédicteur est donnée par

= 1 − ∑

II-11

34


Chapitre II: Compression du signal ECG

Et la sortie que la fonction de transfert

=

de ce filtre inverse de prédicteur est donnée par

II-12

[]

Filtre

prédicteur

Emetteur

[]

Canal

̂[]

Filtre prédicteur

inverse

Récepteur

[]

Figure II-6 : Schéma général d’un codeur par la prédiction linéaire.

Le schéma de la figure II-6 est le signal original, le signal en sortie du filtre de

prédicteur “analyse”, ̂ l’entrée du filtre de prédicteur inverse “synthèse” et le signal

reconstruit avec

= 1 + + ⋯ +

II-13

E) Technique de codage d’entropie

Le codage d’entropie tel que le codage de Huffman a été mis en application en tant

qu’élément des codeurs dans certains ECG DPCM et dans d’autres codeurs. Dans les codeurs

de DPCM, comme ceux discutés dans la section précédente, le résiduel a été tracé dans des

codewords de longueur variable au lieu de longueur fixe. Le résiduel dans ces codeurs de

DPCM a une distribution non-uniforme, et par conséquent un meilleur rapport de compression

pourrait être réalisé [Moreau, 2009].

F) Méthode de transformation

Les techniques de transformation ont été généralement employées dans la

cardiographie de vecteur ou pour la compression multipistes de L’ECG et exigent un

prétraitement du signal d’entrée par une transformation orthogonale linéaire et un codage du

signal de sortie (coefficients) tout en employant un critère d’erreur approprié. Pour la

reconstruction du signal ECG est récupéré avec une certaine perte d’information [Moreau,

2009].

35


Chapitre II: Compression du signal ECG

Plusieurs algorithmes de compression utilisant les transformations orthogonales ont été

présentés ces trente dernières années pour la compression des signaux ECG, telles que la

transformée de Fourier, la transformée du cosinus, et la transformée de Karhunen-Love (KLT)

[Moreau, 2009]. Ces dernières années, beaucoup d’algorithmes de compression de l’ECG

basés sur les ondelettes et statistique d’ordre élevé ont été proposés [Ramakrishnan, 1997],

[Istepanian, 2001].

F)-1 Transformée ondelettes

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, dans de nombreuses disciplines et

applications du traitement de signal. La transformée en ondelettes est, comme celle de Fourier,

un passage d’une représentation à une autre ; mais comme la transformée à fenêtres, elle

permet aussi de mesurer les variations dans le temps des composantes fréquentielles d’un

signal. Néanmoins, la résolution temps-fréquences de la transformée en ondelettes est

différente. L’idée de l’ondelette est de pouvoir faire varier les largeurs en temps et en

fréquences d’une fonction tout en la translatant le long du signal [Demaeyer, sans date].

II-4 Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes méthodes et algorithmes de

compression utilisés pour le signal ECG qui sont pour la plupart directes ou de transformation.

Pour ce qui est des méthodes paramétriques elles n’ont été utilisées que récemment vu leur

complexité algorithmique et la demande d’un temps de calcul très élevé.

Une des méthodes de compression les plus récentes est la méthode de compression utilisant les

ondelettes, dans ce mémoire nous nous intéresserons à ce type de compression et nous

donnerons dans ce qui suite la théorie des ondelettes et leur application pour la compression.

Nous effectuerons la compression de nos résultats à d’autres algorithmes de compression.

36


CHAPITR III : TRANSFORMÉE D’ONDELETTE ET

STATISTIQUES D’ORDRE ÉLEVÉ

Sommaire

III-1 Présentation temps-fréquence ......................................................................................... 39

III-1-1 Introduction ........................................................................................................... 39

III-1-2 Transformée de Fourier ........................................................................................ 39

III-1-3 La transformée de Fourier à fenêtre glissante ....................................................... 39

III-1-4 Transformation de Gabor ...................................................................................... 42

III-2 Théorie des ondelettes ..................................................................................................... 42

III-2-1 Transformée d’Ondelettes TO ........................................................................... 42

i- Transformée d’Ondelette Continue TOC ............................................................ 45

ii- Transformée d’ondelette discrète TOD .............................................................. 47

III-2-2. Analyse multirésolution ....................................................................................... 48

III-3 Statistique d’ordre élevé .................................................................................................. 49

III-3-1 Introduction ........................................................................................................... 49

III-3-2 Variable aléatoire réelle scalaire ........................................................................... 49

III-3-3 Notions de moments et de cumulants ................................................................... 50

A. Les moments d’une variable aléatoire................................................................ 50

B. les cumulants d’une variable aléatoire réelle ..................................................... 52

C. Relation entre moments et cumulants ................................................................ 53

III-3-4 Le skewness et le kurtosis ..................................................................................... 54

i. Moment d’ordre 3 et skewness ............................................................................ 55

ii. Moment d’ordre 4 et kurtosis ............................................................................. 56

III-4 Conclusion ....................................................................................................................... 57


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

III-1 Présentation temps-fréquence

III-1-1 Introduction

La plupart des signaux du monde réel ne sont pas stationnaires, et c’est justement

dans l’évolution de leurs caractéristiques (statistiques, fréquentielles, temporelles,

spatiales) que réside l’essentiel de l’information qu’ils contiennent. L’analyse d’un signal

peut se faire par des méthodes crées soit sur la représentation temporelle (), soit sur la

représentation spectrale (), qui est la transformée de Fourier (T.F) de (). Le signal

temporel donne une information sur la présence d’un signal, son énergie et son évolution

temporelle.

Il est bien connu que la transformée de Fourier donnée comme étant une généralisation de

la série de Fourier a l’inconvénient majeure d’ignorer complètement la contribution

temporelle exacte d’une fréquence dans un signal.

La transformée en ondelettes est, comme celle de Fourier, un passage d’une représentation

à une autre ; mais comme la transformée à fenêtres, elle permet aussi de mesurer les

variations dans le temps des composantes fréquentielles d’un signal.

III-1-2 Transformée de Fourier

La transformée de Fourier (TF) est l'un des outils les plus utilisés par la

communauté du Traitement du Signal. Elle permet, en décomposant le signal selon un

ensemble de sinusoïdes, de passer du domaine temps au domaine fréquence.

Le spectre () d'un signal temporel () est donné par l'analyse standard de Fourier

[Brigham, 1974] :

Sa relation inverse est :

() =

() =

()

()

(III-1)

(III-2)

Dans l'analyse de Fourier, le spectre () fait disparaître toute l'information fréquentielle

du domaine temporel: le début et la fin du signal ne sont plus localisables.

Ces considérations amènent à envisager des méthodes d'analyse s'appuyant sur des

fonctions à fenêtre (TFCT) qui permettent une analyse temps-fréquence.

III-1-3 La transformée de Fourier à fenêtre glissante

La transformée de Fourier classique est en particulier mal adaptée à l’analyse d’un

signal non stationnaire. Pour résoudre ce problème la première idée qui a été exploitée est

39


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

la transformée de Fourier à fenêtre glissante. En 1946, D. Gabor la notation de l’analyse

temps-fréquence par la transformée de Fourier de courte durée (TFCT) ou Short Time

Fourier Transform (STFT). La notion de fenêtre a été introduite ; cette notion consiste à

analyser le signal par transformée de Fourier par tranches à l’aide de fenêtre temporelles

dont la position centrale est déplacée sur tout le long du signal. Cette méthode consiste à

pondérer le signal () à analyser par une famille de fenêtre h( − ) et considérer les T.F

des signaux ainsi obtenus.

La transformée de Fourier à fenêtre glissante est le résultat de la multiplication répétée de

la série temporelle () par une fenêtre courte localisée dans le temps.

Analytiquement, elle est donnée par la relation suivante :

(, ) =

() g( − )

(III-3)

Ce qui peut être interprété comme une projection du signal analysé sur la fonction de la

forme :

, = g( − )

(III-4)

on peut interpréter cette transformée comme la projection de sur la base des fonctions

fenêtres glissantes :

(, ) = 〈, , 〉

La notation 〈, g〉 représente le produit scalaire :

〈, g〉 =

()g()

(III-5)

(III-6)

L’inégalité de Heisenberg -Gabor

D’après la théorie Parseval l’énergie d’un signal est invariante quelle que soit la

représentation.

|()|

= |()|

= = 〈, 〉 = 〈, 〉 (III-7)

Heisenberg a montré que la dispersion d’un signal autour de sa position dépend de la

répartition de son énergie temporelle ou spectrale. Cette répartition est caractérisée par

l’écart type :

= |()|

= |()|

(III-8)

40


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

L’inégalité de Heisenberg est donnée par :

1

4 ()∗ () 4

il en résulte

1

4 4

ainsi :

Pour démonstration de l’inégalité de Heisenberg voir l’annexe D

(III-9)

La figure (III-5) montre la résolution temps fréquence obtenue par la TFCT :

Fréquence

Cellule de l'information

t

Figure III-1 : La résolution temps fréquence par TFCT.

La représentation d’un signal dans le plan temps-fréquence se fait toujours avec une

précision qui est limitée par l’inégalité d’HEISENBERG GABOR ainsi la localisation

énergétique est d’autant meilleure que le produit est faible.

Dans le domaine temporel deux instants significatifs sont discernables s’ils sont distants

d’au moins d’une durée , ainsi deux composants fréquentielles sont discernables s’ils

sont distants d’au moins .

41


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

III-1-4 Transformation de Gabor

(, ) =

g() ()

(III-10)

La résolution dans le plan temps-fréquence de la transformation peut être estimée par les

variances de la fonction analysante dans l’espace temporel et dans l’espace fréquentiel

[Truchetet, 1998]:

=

|()|

(III-11)

Dans ce cas, on comprend que l’analyse n’est pas idéale car si une résolution

temporelle faible est automatiquement liée à la détection des basses fréquences, la

détection des composantes hautes fréquences du signal peut être faite avec une résolution

temporelle supérieure. Les deux résolutions doivent varier en sens inverse en conservant

un produit constant pour un pavage énergétiquement régulier de l’espace temps-fréquence.

Ceci doit conduire à une utilisation rationnelle de cet espace par la réalisation dans tous les

cas du meilleur compromis possible entre la résolution temporelle et la résolution

fréquentielle [Truchetet, 1998]. Ce programme est réalisé par la transformation en

ondelettes dont le principe est précisé dans l’équation (III-12).

III-2 Théorie des ondelettes

L’idée de l’analyse par ondelette est de décomposer un signal, une fonction,

etc.…sur une base de fonctions d’un sous-espace ayant des propriétés bien déterminées.

L’analyse en ondelettes est une technique de fenêtrage avec une taille variable.

Une fenêtre large pour les basses fréquences et étroite pour les hautes fréquences.

III-2-1 Transformée d’Ondelettes TO

La transformation de Fourier permet de passer du domaine temporel au domaine

fréquentiel. Elle est idéale pour des signaux stationnaires. On peut aussi l’appliquer aux

signaux non stationnaires si l’on s’intéresse seulement aux composantes fréquentielles que

contiennent ces signaux, sans se soucier à quels instants apparaissent ces composantes

spectrales. Une ondelette est donc une fonction dont les versions translatées et dilatées

forment une base d’un sous-espace.

En partant d’une fonction () bien localisée (dans le temps-fréquence), on lui associe une

famille d’ondelette (,) () engendrée par des translations et des dilatations :

42


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

(,) () =

Dans cette expression, est le facteur d’échelle et le paramètre de translation.

(III-12)

Les premières ondelettes utilisées (en dehors de l’ondelette de Haar) ont été l’ondelette de

Morlet, une gaussienne modulée par une exponentielle complexe, et le «chapeau

mexicain», en réalité la dérivée seconde d’une gaussienne.

Figure III-2 : Ondelette de Haar [Truchetet, 1998].

Ondelette de Haar

1 0

() =

−1 1

0 ailleurs

(III-13)

Ondelette de Morlet :

() =

(III-14)

Chapeau mexicain :

() √ (1 − )

(III-15)

La Figure III-3 présente le chapeau mexicain pour deux valeurs du facteur d’échelle = 1

pour la courbe la plus localisée et = 2 pour la courbe la plus étendue (la figure III-3

présente la réponse fréquentielle pour = 1). La Figure III-4 présente la partie réelle de

l’ondelette de Morlet pour deux valeurs du facteur d’échelle, on pourra comparer avec la

Figure III-5, où on constate que la fenêtre d’analyse reste constante lors du changement

d’échelle (fréquence).

43


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

Figure III-3 : Chapeau mexicain.

Les représentations fréquentielles des ondelettes de Morlet 5, figure III-5, illustrent

encore une fois les différences entre la transformée en ondelette et la transformée de

Fourier à fenêtre glissante. On vérifie que la largeur spectrale de l’ondelette varie en

fonction du facteur d’échelle inversement à la largeur spatiale.

Figure III-4 : Ondelette de Morlet (partie réelle)

Figure III-5 : Ondelette de Morlet : ()

Figure III-6 : Chapeau mexicain : ().

44


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

i- Transformée d’Ondelette Continue TOC

On définit la transformée en ondelette continue (CWT : Continouns Wavelet

Transform) de la fonction par la formule suivante [Meyer, 1994] :

(, ) = 〈, , 〉 () , ()

(III-16)

() = (. ). , ()

La TOC d'un signal () est donné [Rioul, 1991]:

(, ) = ||

() ∗

(III-17)

Où ∗ dénote le complexe conjugué de .

Les coefficients (, ) s’interprètent comme la projection du signal () sur la famille

, () des fonctions obtenues par dilatation de et translation de de l’ondelette mère

:

, () =

(III-18)

Le facteur

√ normalise , afin de préserver l’énergie du motif analysant:

,

, () = 1

(III-19)

On représente sur la figure suivante le scalogramme d’ondelette , ().

Figure III-7 : Scalogramme de , ()

En utilisant l’identité de Parseval, on peut aussi écrire :

45


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

(, ) = (2) 〈, , 〉

, () =

|| ()

(III-20)

(III-21)

Le signal peut être reconstruit à partir de ses coefficients en ondelette sous réserve que

l’ondelette vérifie la condition d’admissibilité, c’est à dire que l’intégrale suivante existe

et soit finie :

=

()

||

+∞

(III-22)

Si l’ondelette satisfait la condition d’admissibilité alors, la transformée ondelette

continue (, ) admet un inverse.

() =

(, ) , ()

(III-23)

Où est la constante d’admissibilité.

Pour garantir l’existence finie de , il faut s’assurer de la convergence de l’intégrale aux

bornes. A l’infini, il faut que le spectre de l’ondelette mère ait une décroissance au moins

en|| . Par contre, autour de l’origine, le spectre doit s’annuler pour assurer la

convergence de l’intégrale en zéro :

(0) = () = 0

(III-24)

Cette condition impose à l’ondelette d’être à moyenne nulle. Ainsi, son amplitude passe

forcément par zéro et présente donc quelques oscillations ; c’est ce qui fait qu’on lui a

attribué le nom d’ondelette.

L’analyse par ondelette conserve également les identités classiques (Parseval, Plancherel).

La formule de Plancherel permet d’écrire :

|()| =

|

(, )|

(III-25)

Dans cette relation apparaît une grandeur importante : | (, )| que l’on nomme

Scalogramme (Figure III-7).

46


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

ii- Transformée d’ondelette discrète TOD

Pour des applications d’analyse du signal ; on choisit de restreindre les valeurs des

paramètres et b dans l’équation III-18 à une grille discrète.

Dans ce cas on fixe un pas de dilatation > 1 et un pas de translation ≠ 0. La famille

d’ondelette qui nous intéresse est alors [Addison, 2005].

, = () = ⁄

( − ) (III-26)

Cela correspond aux choix :

=

=

Une Transformée Ondelette Discrète (DWT : Discrete Wavelet Transform), est associée

aux ondelettes discrètes (équation III-26). Elle associe à une fonction une séquence

indexée dans .

( ) , = 〈 , , 〉

( ) , = ( − )()

(III-27)

Où m est appelé le paramètre d’échelle et n le paramètre de translation , ∈ .

Dans beaucoup d’application, il est préférable de réduire au maximum la redondance de

cette représentation, surtout pour notre cas qui est la compression. Dans ce cas choisit

toujours des valeurs de , (typiquement = 2 et 1) pour lesquels les ,

constituent une base orthogonale [Addison, 2005].

, () = 2 ⁄ (2 − ) (III-28)

La base d’ondelette étant orthonormée, les coefficients d’ondelettes , calculés par

l’équation suivante sont décorrélés entre eux.

, = () , ()

(III-29)

Et la fonction peut s’écrire sous la forme

() = ∑∈ ∑∈

, , ()

(III-30)

En effet, le fait que les coefficients d’ondelettes soient décorrélés peut permettre une

réduction du volume d’information. Dans plus l’équation III-30 permet d’assurer une

reconstruction exacte.

47


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

III-2-2 Analyse multirésolution

La transformée en ondelettes, basée sur l’analyse multirésolution qui a été

introduite par Mallat (1989), Mallat a proposé un algorithme de calcul des coefficients

d’ondelettes dans le cadre de l’analyse multirésolution [Mallat, 1989]. On rappelle qu’en

analyse multirésolution, représente l’espace dans lequel est approximée la fonction à la

résolution 2 et Ψ , l’espace dans lequel on retrouve le détail qu’on a perdu entre la

résolution 2 () et la résolution 2 .

Etant donné le signal ƒ de (), alors

= 〈, , 〉 approximation discrète dans l’espace .

〈, , 〉 détails discret dans l’espace Ψ .

() = ∑ , ∑ ∑

, (III-31)

On note que () et g( ) sont les filtres passe bas et passe haut respectivement lors d’une

décomposition par ondelettes.

À chaque niveau de décomposition, le signal en sortie du passe-bas est à nouveau

filtré et séparé en deux bandes de fréquences qui sont sous-échantillonnées, ne conservant

qu’un échantillon sur deux. Ainsi, le nombre de coefficients est constant d’un étage à

l’autre. Selon la terminologie couramment employée, les bandes dénotées par di dans la

figure III-8 sont dites détaillées parce qu’elles contiennent les éléments à contenu

fréquentiel supérieur, tandis que les bandes fi sont appelées les approximations.

Figure III-8 : Décomposition TOD par filtres numériques

48


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

Les équations (III-32) et (III-33) présentent la décomposition à partir du signal discret fi du

niveau i en une partie à haute fréquence di+1 et une partie à basse fréquence fi+1, via les

filtres numériques passe-bas h et passe-haut g.

, = ∑ , h ()

(III-32)

, = ∑ , g ()

(III-33)

Les filtres numériques ont l’avantage de posséder un support véritablement compact en

temps et en fréquence, contrairement aux filtres analogiques qui présentent toujours un

certain recouvrement. La transformée discrète peut résulter en une base orthogonale pour

obtenir une représentation non-redondante du signal, ce que la TOC ne peut fournir

III-3 Statistique d’ordre élevé

III-3-1 Introduction

Les statistiques d’ordre S.O.E élevé (Higher Order Statistics : HOS) sont une

extension et un complément des statistiques d’ordre 2. Les S.O.E. sont fondées sur ce qui

est appelé les cumulants qui sont à leur tour bases sur les moments [Lacoume, 1997]. Les

statistiques d'ordre élevé sont utilisées dans plusieurs applications de traitement du signal

(déconvolution, estimation et égalisation aveugle) [Bomahdi, 1993].

III-3-2 Variable aléatoire réelle scalaire

Soit une variable aléatoire VA est définit par sa fonction de répartition par :

= ( ) =

()

(III-34)

() dénote la densité de probabilité ceci est lorsque la variable est continue :

() = ()

Une généralisation au cas discret est donnée par :

( ) = ∑ ( = )

(III-35)

où représente les états possibles de la variable discrète .

On définit également l’espérance d’une fonction aléatoire notée () par :

() =

() ()

(III-36)

49


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

C’est une moyenne pondérée de la fonction g(), la fonction de poids etant la densite de

prababilite.

Dans le cas discret, on a :

g() = ∑ g( )

(III-37)

En utilisant des fonctions exponentielles () = , on associe aux variables aléatoires

des fonctions caractéristiques [Arnaud. J, 2003].

La première fonction caractéristique de est l’espérance mathématique de

Φ () = =

()

(III-38)

où = −1 Lorsque la variable aléatoire admet une densité de probabilité () , la

première fonction caractéristique Φ () est sa transformée de Fourier [Lacoume, 1997]

Dans ce cas, on retrouve la densité de probabilité à partir de la première fonction

caractéristique par transformation de Fourier inverse

() =

Φ ()

(III-39)

La fonction caractéristique est appelée seconde fonction caractéristique. Cette fonction est

continue en tout point et vaut 1 à l’origine est donc non nulle dans un voisinage de

l’origine, sur lequel on pourra définir son logarithme népérien [Arnaud. M, 2001]

Ψ () = log(Φ ())

(III-40)

Les cumulants d’ordre sont les coefficients de ()

Maclaurin (série de Taylor)

Ψ () = () −

()

!

du développement en série de

(III-41)

III-3-3 Notions de moments et de cumulants

A. Les moments d’une variable aléatoire

Moment d’ordre 1 et moyen

Les moments statistiques sont calculés en moyennant sur les réalisations alors que

les moments temporels sont calculés en moyennant sur le temps. Les moments d’ordre ,

notés sont définis par la relation [Lacoume, 1997]:

() =

(III-42)

50


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

continu ∶ = ()

discret ∶

et ()

()

les moments centrés si la moyenne de variable aléatoire est nulle et donnes par :

= ( − () )

= − () ()

(III-43)

Moment d’ordre 2 et variance

Le moment centré d’ordre deux est la deuxième mesure statistique de la variable

aléatoire qui est la variance . Ce moment caractérise la dispersion des valeurs du

signal autour de la moyenne. On appelle l’écart type de la variable aléatoire est la racine

carré de la variance est défini comme :

= ()

(III-44)

Les relations moments d’ordre et les moments d’ordre centré par rapport à l’origine

sont :

()

= !

! ( − ) ()(− () )

() =

!

! ( − )

() ( () )

Les cumulants d’ordre peuvent être donnes à partir des moments inférieurs ou égaux à

comme suit:

()

()

()

= 0

= () − ( () )

() = () − 3 () () + 2( () )

(III-45)

= () − 4 () () + 6 () ( () ) − 3( () )

Les moments et les cumulants peuvent être issus à partir du développement de dans

l’expression (III-32) en = 0 et identifiant avec le développement de TAYLOR de la

première fonction caractéristique comme suit [Lacoume, 1997]:

() = (−) ()

= (III-46)

51


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

En dérivant la fonction caractéristique définie en (III-36) fois on obtient :

Φ ()

= () ()

En = 0, cette relation devient :

()

= () () = () ()

(III-47)

Les moments d’ordre par rapport à l’origine sont les coefficients de ()

de la première

fonction caractéristique du développement en série de Maclaurin (série de développement

de Taylor au voisinage à l’origine), pour les valeurs entier de = 0,1, …. est supposée être

finie [Arnaud. J, 2003].

!

Φ () = = 1 + () + ⋯ + ()

+ ⋯ !

Φ () = ∑

()

! ()

(III-48)

La première fonction caractéristique est nommée la fonction génératrice des cumulants.

B. les cumulants d’une variable aléatoire réelle

Les cumulants () sont les coefficients dans développement de Taylor de la

première fonction caractéristique des cumulants d’ordre calculé à l’ origine sont définis

comme suite :

()

() = logΦ () = log ∑ () (III-49)

!

D’où:

()

() = ∑

Ψ () (III-50)

!

Les dérivants de la seconde fonction caractéristique prise à l’origine définissent les

cumulants

() = (−) ()

= , … , (III-51)

52


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

Qui sont les coefficients du développement de Taylor de la seconde fonction

caractéristique [Lacoume, 1997].

Les cumulants d’ordre sont les coefficients de ()

!

de la seconde fonction

caractéristique par le développement de Maclaurin (développement en série de Taylor au

voisinage à l’origine) [Bomahdi, 1993] :

()

Ψ () = ∑

() (III-52)

!

La fonction cumulative (la seconde fonction caractéristique) est la fonction génératrice des

cumulants.

C. Relation entre moments et cumulants

Il existe des relations entre le cumulant d’ordre avec les moments d’ordre égal ou

inférieur. Les cumulants d’ordre peuvent être donnes à partir des moments inférieurs ou

égaux à comme suit [Valeriu, 2003] :

() = ()

() = () − ( () )

() = () − 3 () () + 2( () )

() = () − 4 () () − 3( () ) + 12 () ( () ) − 6( () )

(III-53)

La version des variables aléatoires centrées ( () = 0)), les expressions des premiers

cumulants centrés en fonction des moments vérifient :

() = 0

() = ()

() = ()

() = () − 3( () )

(III-54)

Les moments centrés sont identique jusqu’à l’ordre 3.

Les moments d’ordre par rapport à l’origine ()

sont liés au cumulants d’ordre

inférieur ou égal à [Valeriu, 2003] :

Les premiers moments en fonction des cumulants par rapport à l’origine sont:

() = ()

() = () − ( () )

() = () − 3 () () + 2( () )

() = () − 4 () () − 3( () ) + 12 () ( () ) − 6( () )

(III-55)

53


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

Les premiers moments centrés en fonction des cumulants sont :

() = 0

() = ()

() = ()

() = () − 3( () )

(III-56)

Les moments centrés et les cumulants sont identique jusqu’à l’ordre 3.

III-3-4 Le skewness et le kurtosis

Une variable gaussienne a une seconde fonction caractéristique polynomiale du

deuxième ordre [Arnaud. J, 2003].

Ψ () = () − ()

(III-57)

Ce qui implique que les cumulants d’ordre élevé à 2 sont nuls. Cette propriété caractérise

la loi gaussienne dans [Lacoume, 1997]. Les variables gaussiennes sont donc entièrement

d´écrites par leurs propriétés au second ordre.

Les cumulants d’ordre peuvent être donnés à partir des moments inferieur ou égaux à

comme suit :

() =

() = = ( )

() = = − 3 + 2( )

() = () − 4 − 3( ) + 12 ( ) ( )

(III-58)

La version des variables aléatoires centrées ( = 0), les expressions des cumulants se

simplifient en :

() = 0

() =

() =

() = − 3

(III-59)

La version standardisée d’une variable aléatoire est donnée par [Lacoume, 1997]:

= ()

()

(III-60)

Où () = est l’écart type de la variable aléatoire .

54


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

i. Moment d’ordre 3 et skewness

En théorie des probabilités et statistiques, une grandeur appelée le coefficient de

dissymétrie (skewness en Anglais) et notée () de la variable aléatoire est définie à

partir du moment d’ordre 3 de la variable standardisée est le rapport entre le cumulant

d’ordre 3 et 2 à la puissance 3⁄ 2 de la variable aléatoire il est définit dans [Lacoume,

1997] :

() = () =

()

( () )

(III-61)

Cette mesure caractérise la symétrie de la densité de probabilité. Une variable aléatoire de

densité de probabilité symétrique a un skewness nul. Plus la densité de probabilité est

asymétrique, plus le skewness a une grande valeur.

Le moment d'ordre trois de la variable centrée-réduite : () =

correspond au

coefficient d’asymétrie.

Figure III-9 : distribution skewness positive et négative [Inter2].

Un coefficient positif indique une distribution étalée vers la gauche, et donc une queue de

distribution étalée vers la droite;

Un coefficient négatif indique une distribution étalée vers la droite, et donc une queue de

distribution étalée vers la gauche;

Dans le cas d'une distribution normale, par symétrie on a: () = 0. La distribution est

symétrique.

Quelques valeurs pour des distributions classiques sont données dans le tableau III-1.

55


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

ii. Moment d’ordre 4 et kurtosis

Une grandeur appelée kurtosis (le facteur d’aplatissement) de la variable aléatoire

X, et notée () est définie à partir du moment d’ordre 4, c’est le rapport entre les

cumulant d’ordre 4 et 2 au carré de la variable aléatoire X :

() =

()

( () )

(III-62)

Le moment d'ordre quatre de la variable centrée-réduite : () =

correspond

au kurtosis.

Cette mesure caractérise la forme de la densité de probabilité. Plus le kurtosis est

important, plus la densité de probabilité est pointue. A l’opposé, un kurtosis faible signifie

que la densité de probabilité est plate. Quelques valeurs pour des distributions classiques

sont données dans le tableau III-1.

Loi de Distribution skewness kurtosis

Uniforme 0 1 0 1.8

Gaussienne 0 3

Rayleigh 0.631 3.245

Tableau III-1 : Valeurs de skewness et kurtosis pour quelques distributions classiques

[Hanna, 2003].

Cette variable aléatoire est centrée (moment nul) et de variance unitaire.

L’asymétrie est nulle si la densité de probabilité de possède un axe de symétrie. Le

cumulant standardise d’ordre 4 est le facteur d’aplatissement ou kurtosis.

Pour une variable aléatoire centrée, le kurtosis s’écrit [Inter2] :

() =

− 3

(III-63)

Pour une variable aléatoire gaussienne centrée, toute l’information est contenue dans le

moment où cumulant d’ordre deux. Ceci est mis clairement en évidence sur les cumulants

qui sont tous nuls pour les ordres élevés à deux.

Dans le cas de variables aléatoires non-gaussiennes, les statistiques d’ordre élevé à deux

vont nous apporter des informations supplémentaires qui sont inexistantes à l’ordre deux.

56


Chapitre III: Transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé

III-4 Conclusion

Nous avons exposé dans ce chapitre la théorie de la transformée d’ondelette et de

statistique d’ordre élevé. Première partie nous avons rappelé les principes fondamentaux

de la transformé de Fourier, leurs les outils de traitement du signal. Nous avons aussi vu

que les ondelettes permettent de décomposer un signal, fonction, etc.… sur une base de

fonction d’un sous –espace ayant des propriétés bien déterminées. Nous avons aussi étudié

des propriétés essentielles de l’analyse multirésolution. Ensuite, la deuxième parie on a

présenté les particularités et les concepts les plus importants concernant de la théorie des

variables aléatoires, ainsi les relations de base et les concepts généraux des statistiques

d’ordre élevé.

Pour la compression des signaux électrocardiographie qui représente le but de notre sujet,

nous appliquerons la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé que nous

consacrions à le prochain chapitre.

57


CHAPITRE IV : ALGORITHME DE COMPRESSION DU

SIGNAL ECG

Sommaire

IV-1 Introduction ..................................................................................................................... 60

IV-2 Présentation de l’algorithme ........................................................................................... 60

IV-3 Description de l'algorithme ............................................................................................. 62

IV-3-1 Emission ............................................................................................................... 62

A) Décodage des enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA ............................... 62

B) Prétraitement du signal ECG ........................................................................... 64

C) Décomposition du signal ECG à base DWT ................................................... 64

D) Seuillage à base HOS ...................................................................................... 65

E) Codage par LPC ............................................................................................... 66

F) Codage de Huffman ......................................................................................... 67

IV-3-2 Réception .............................................................................................................. 71

A. Décodage de Huffman ..................................................................................... 71

B. Filtrage de prédiction inverse ........................................................................... 71

C. Reconstruction du signal ECG à base IDWT................................................... 73

IV-4 Évaluation de l’algorithme .............................................................................................. 77

IV-4-1 Évaluation numérique ........................................................................................... 77

IV-4-2 Évaluation visuelle ............................................................................................... 77

IV-5 Étude comparative........................................................................................................... 80

IV-6 Conclusion ...................................................................................................................... 81


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

IV-1 Introduction

Notre travail consiste à l’élaboration d’un algorithme de compression des signaux

ECG à base à la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé. En théorie de

l’information, les techniques de compression des données sont classées en deux grandes

familles : compression avec perte et sans perte. Dans le cas de signal ECG qui est un signal

de nature analogique, les techniques non conservatives sont les plus utilisées pour réaliser

la compression.

Nous proposons dans ce chapitre, l’algorithme de compression du signal ECG à

base à la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé (HOS), et on utilise le codage

de prédiction linéaire suivi du codage de Huffman en vue de lui faire transmettre via un

canal idéal, et évalua la performance du système de compression.

Dans nos applications, nous allons utiliser le logiciel MATLAB pour exécuter les

programmes.

IV-2 Présentation de l’algorithme

La particularité du signal ECG, c’est qu’il doit être compressé dans le cas

irréversible (la compression non conservative) sous des contraintes de qualité sévères qui

peuvent être mesurées en termes de PRD (déférence de l’erreur quadratique). Notre travail

se fait enregistrer dans lathèse de la télécardiologie. La méthode WHOSC a été proposée

en premier lieu dans [Ramakrishnan, 1997], puis amélioré dans [Istepanian, 2001], où le

codage des données ECG est effectué par les ondelettes basées sur la prédiction linéaire

(LPC). Notre contribution consiste à l’introduction de codage de Huffman qui a pour but le

gain en qualité de la quantification en réduisant le déférent de bits représentant les

échantillons.

La figure suivante montrée l’algorithme proposé :

60


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Signal

ECG

DWT

appliquée

au signal

ECG

Seuillage

à base de

HOS

Codage

LPC

Codage de

Huffman

Encodeur

Canal

ideal

Décodeur

SignalECG

Filtre inverse

Décodage

IDWT

de LPC

de Huffman

reconstruit

Figure IV-1 : Schéma bloc de l’algorithme de compression du signal ECG

L’algorithme est appliqué aux signaux ECG extraits de la base de données MIT-

BIH ARRYTHMIA. Comme métriques de la qualité du signal obtenu deux critères sont

utilisés :

Le taux de compression CR et l’erreur quadratique moyenne EQM (MSE).

L’algorithme présent dans le cadre de ce mémoire a été testé sur des

enregistrements de la base de données MIT-BIHARRYTHMIA, dans laquelle chaque

complexe QRS a été annoté manuellement de données par deux cardiologues.

La base de données MIT-BIHARRYTHMIA contient 48 enregistrements, obtenus à partir

de 47 sujets étudiés par le laboratoire des arythmies cardiaques de l’hôpital Boston’s Beth

Israël entre 1975 et 1979.

23 enregistrements de 24 heures (la série 100), ont été choisis au hasard parmi 4000

sujets. 60% des enregistrements ont été obtenus à partir des hospitaliers.

Les 25 enregistrements restants (la série 200), ont été sélectionnés du même

ensemble, présentant une variété de phénomènes peu ordinaire mais ayant une signification

clinique importante.

Chaque enregistrement de la base de données MIT-BIHARRYTHMIA correspond

à signaux échantillonnés à 360 Hz. Le premier signal est obtenu par la dérivation bipolaire

périphérique standard (DII). Le second est obtenu par dérivations précordiales unipolaires

(V1, V2 ou V5).

61


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Les enregistrements ont été numérisés avec une fréquence d’échantillonnage égale à 360

Hz, avec une résolution de 11 bits sur une plage de 10 mV (voir l’annexe E)[Inter3].

L’organigramme de la figure IV-2 expose les étapes principales de l’algorithme de

compression du signal ECG proposé.

IV-3 Description de l'algorithme

Nous appliquons, dans un premier temps, arbitrairement notre algorithme compression au

premier segment de l’enregistrement 100.dat de la base de données MIT-BIH

ARRYTHMIA.

IV-3-1 Emission

La partie d'émission de notre algorithme du signal ECG est contint les étapes suivantes :

A) Décodage des enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA

La phase de décodage les enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA par un

programme, en Matlab prédéfinie permet l’extrait et le décodage (conversion en valeurs

réels).Chaque enregistrement contient 560000 échantillons et qui serait partitionné en

segments de 8192= (2 )échantillons.

62


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Début

Décodage des enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA

Filtragepasse-hautdu signal ECG

Décomposition du signal ECG au niveau N par DWT

Emission

Extraire le séquence

d’approximation au niveau N

Extraire les séquences de détail

jusqu’à niveau N

Seuillage à base à HOS relatif à chaque niveau

Le codage LPC

Répartition

Le codage de Huffman

Canal ideal

Le décodage de Huffman

Réception

Le filtre de prédicteur linéaire inverse

Reconstruction du signal original par IDWT

Evaluation de l’algorithme

Fin

Figure IV-2 : L’organigramme détaillé le programme sur MATLAB

63


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

1.2

ECG signal 100.dat

1

0.8

0.6

0.4

Voltage / mV

0.2

0

-0.2

-0.4

-0.6

B) Prétraitement du signal ECG

Figure IV-3 : Le signal ECG original.

La phase de prétraitement, consiste du filtrage passe haut du signal ECG par le

modèle de filtre de Butterworth de 4 eme ordre avec une fréquence de coupure normalisée et

fréquence du signal très basse de 0,001, pour supprimer les composantes continue présente

au signal ECG original. La fonction de transfert de filtre Butterworth est donnée par

[inter4] :

-0.8

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000

échantillons

() : Fonction de transfert du filtre.

: Fréquence du signal.

() =

: Fréquence de coupure normalisée = 1.

: L’ordre du filtre de Butterworth.

1

1 + (⁄ )

C) Décomposition du signal ECG à base DWT

La transformée d’ondelette peut présenter efficacement la non stationnarités et les

composants du temps localisées d’un signal ECG. Le signal ECG pourrait bien être codé

avec un schéma de codage basé sur les ondelettes, on a choisi la fonction d’ondelette "db6"

64


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

parce qu’elle offre un meilleur résultat, et on a choisi le niveau trois de décomposition du

signal ECG à base DWT parce qu’il donne qualité du signal ECG restitué.

D) Seuillage à base HOS

La procédure de sélection des coefficients DWT significatives implique

l’application des HOS basé sur le seuillage. En particulier, chaque DWT à l’échelle

( ∈ ) est estimée par l’aplatissement (kurtosis) , et le kurtosis utilisé est multiplié par

un facteur de réglage comme un critère de seuillage à chaque échelle de DWT.La

méthode utilisée pour calculer le seuil est le kurtosis, donnée par :

=

(IV-1)

Où représentent les coefficients détails DWT significatifs à l’échelle .

Le choix de la valeur de facteur de réglage = 1⁄ 10.Les coefficients

significatifs résultants des détails peuvent être obtenus selon plusieurs fonctions de

seuillage. Le plus facile à implémenter est le seuil brut (hard threshold) dont la fonction,

donnée par l’équation (IV-2), et représentée à la Figure IV-4 (b). À l’inverse, la fonction

lisse (soft threshold) de l’équation (IV-3) est continue comme le montre la Figure IV-4 (c).

Figure IV-4 : Fonctions de seuil usuelles

(a) Signal original (b) Signal seuillé brut, (c) Signal seuillé lisse.

||

0 ||

gnd|| T||

0 ||

(IV-2)

(IV-3)

65


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

E) Codage par LPC

Dans notre algorithme, nous utilisons la prédiction linéaire (LPC :

LinearPredictionCoding) sur les coefficients seuillés. L’idée de base derrière cette méthode

dans l’analyse du signal ECG est que les données de l’ECG seuillé peuvent être

approximées comme une combinaison linéaire des échantillons passés de signal ECG.

La séquence de l’ECG actuel peut être approximé par des séquences qui sont

déterminées par un ensemble de coefficients d’un prédicteur et les P (dans notre cas P=50)

échantillons passés de .

La différence entre la séquence d’ECG actuel et la séquence prédite est généralement

nommée erreur résiduelle (erreur de prédiction) du signal [Moreau, 2007] :

(IV-4)

Le filtrage adaptatif joue un rôle central en traitement de signal. Le filtre que nous utilisons

est un filtre numérique linéaire présenté dans le chapitre II (paragraphe II-3-3).

La séquence prédite est la sortie d’un filtre à réponse impulsionnelle finie d’ordre P

(P=50) avec une fonction de transfert :

(IV-5)

À la sortie de filtre de prédicteur on voit une diminution sur les ondulations comme il est

présenté sur la figure suivante :

66


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

2.5

2

Le signal seuillé,Le signal seuillé codé par LPC

Le signal seuillé

Le signal seuillé codé par LPC

1.5

1

Voltage / mV

0.5

0

-0.5

-1

-1.5

0 50 100 150 200 250 300

échantillons

Figure IV-5 : Le signal ECG seuillé et codé par LPC.

On remarque bien une diminution de l’amplitude moyenne des échantillons de l’erreur de

prédiction, et une corrélation plus importante entre le signal d’entrée du filtre de prédiction

et l’erreur de prédiction.

F) Codage de Huffman

Le codage de Huffman permet d’associer à chaque symbole un code optimisé. La

probabilité d’occurrence du symbole dans le message est prise en compte, en associant le

code le plus court possible pour un symbole fréquent.

La quantification constitue l’étape dans le codage de source durant laquelle le volume

d’information est réduit d’une manière considérable au prix d’une perte d’information. La

loi de quantification est imposée par le système de traitement, à chaque niveaux de tension

est associe une valeur binaire codée sur des bits ; N niveaux de tension repartis de valeur

crête à crête. On a ainsi un pas de répartition uniforme : pas ⁄ , cette partie est la

première balayage du signal ECG, on a représenté sur la figure IV-6

67


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Figure IV-6 : Premier balayage de répartition du signal ECG de niveaux (couleur rouge).

Leurs du premier balayage est posé le problème suivante: comment définir les échantillons

plus proches à chaque niveaux et l’évolution du bruit de quantification ? La réponse

possible pour résulte une bonne précession et meilleur résolution est fait un deuxième

balayage basé sur une quantification centrée pour diminuer l’erreur de quantification, on

devise le premier intervalle en deux et choisir la fonction Ceiling pour trouver les

échantillons la plus proches des niveaux de premier balayage, (N+1) niveaux de tension

repartis de valeur crête à crête. On a représenté le deuxième balayage sur la figure IV-7.

68


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Figure IV-7 : Deuxième balayage de répartition du signal ECG de 1 niveaux

(couleur verte)

Les deux balayages précédents de répartition du signal ECG codé par LPC sont

résumés dans l’organigramme ci-dessous.

69


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Début

Lire le signal issu de filtre LPC du signal X

Calculer la valeur V pp du signal X

Donner le nombre de niveaux N

Première répartition

Établir le vecteur par les valeurs distinctes

Établir le vecteur par des valeurs de probabilités

d’occurrences relatives des niveaux significatifs

Fin

Figure IV -8 : L’organigramme détaillé de l’étape de la réparation

La phase de répartition résulte des valeurs quantifies et chaque vecteur de ces valeurs

correspond une valeur de probabilité d’occurrence.

La probabilité d’occurrence de chaque niveau est le rapport de la somme des échantillons

trouvé par l’étape de répartition et le nombre totale des échantillons et à condition que la

somme de ces probabilités d’occurrence est égal un.

L’étape de la réaliste du Codebook pour chaque probabilité connu correspond une

séquence des valeurs distinctes de signal ECG. La longueur de vecteur de probabilité doit

égaler la longueur de vecteur des valeurs distinctes. Chaque Codebook de codage de

Huffman est représenté comme vecteur ligne numérique,

Afin d’obtenir les codes de l’algorithme de Huffman en vue de lui faire transmettre via un

canal idéal.

70


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

IV-3-2 Réception

Nous l’avons vu, les signaux codés présentent avant transmission dans un canal

idéal, et après l’émission ont vu les phases de la réception.

A. Décodage de Huffman

Le décodage de Huffman du signal ECG reçu, on utilise le Codebook et le signal

reconstitué. La figure IV-9 représente le signal ECG codé et décodé de Huffman.

2

1.5

Le signal ECG avant le codage de Huffman, Le signal à l’issue de décodage de Huffman

Le signal ECG avant le codage de Huffman

Le signal à l’issue de décodage de Huffman

1

0.5

Voltage / mV

0

-0.5

-1

-1.5

-2

0 50 100 150 200 250 300

échantillons

Figure IV-9 : Le signal ECG codé et décodé par codage de Huffman.

B. Filtrage de prédiction inverse

Le filtrage de prédiction inverse est appliqué sur les coefficients DWT décodé par

l’algorithme de Huffman. La figure IV-10 représente les deux réponses fréquentielles des

coefficients des deux filtres de prédicteur et inverse d’ordre cinquante.

71


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

15

Re Fr coeff de prédictions , Re Fr coeff de prédictions inverse

Re Fr coeff de prédictions

Re Fr coeff de prédictions inverse

10

5

Amplitude (dB)

0

-5

-10

-15

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5

Fréquence (Hz)

Figure IV-10 : Les réponses fréquentielles des filtres de prédicteur et inverse d’ordre

cinquante.

À la sortie de filtre de prédicteur inverse on trouve les coefficients DWT, et on a eu le

résultat présent dans la figure IV-11 qui représente le signal ECG avant et après le codage

LPC.

72


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

2.5

2

Le signal ECG avant le codage LPC, Le signal ECG après le décodage LPC inverse

Le signal ECG avant le codage LPC

Le signal ECG après le décodage LPC inverse

1.5

1

Voltage / mV

0.5

0

-0.5

-1

-1.5

0 50 100 150 200 250 300

échantillons

Figure IV-11 : Le signal ECG avant et après le codage LPC.

C. Reconstruction du signal ECG à base IDWT

Ensuite, la DWT inverse (IDWT transformée ondelette inverse) est effectuée sur le

signal ECG issu de filtre de prédiction inverse est reconstruit. Le résultat représente dans la

figure suivante :

73


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

1.4

1.2

Le signal original,Le signal reconstitut 100.dat

le signal original

le signal reconstitut

1

0.8

Voltage / mV

0.6

0.4

0.2

0

-0.2

-0.4

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

échantillons

Figure IV-12 : Le signal ECG 100 original et reconstruit.

L’erreur de reconstruction du signal ECG est la différence entre le signal original et

sa version restituée. Cette erreur est produite à cause de l’effet de seuillage et l’erreur de

quantification et l’effet de filtrage etc...

74


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

1.4

1.2

erreur de reconstruction,Le signal original100.dat

erreur de reconstruction

le signal original

1

0.8

0.6

Voltage / mV

0.4

0.2

0

-0.2

-0.4

-0.6

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

échantillons

Figure IV-13 : Erreur de reconstruction de signal ECG 100.

L’étude numérique de notre algorithme repose sur le calcul du taux de compression

CR (Compression Ratio) et l’erreur de quadratique moyenne MSE (Mean square error) c.-

à-d. le nombre de bits que nous gagnions lorsqu’on transmit le signal ECG compressé

comme les enregistrements de base de données MIT-BIH ARRYTHMIA sont résolus de

11 bits et on a transmis le premier enregistrement de la base de données MIT-BIH

ARRYTHMIA à presque 1.5 bits (Avglen :la longueur moyenne des mots :

Avglen=1.5083 bits), donc on a un gain sur le nombre de bits transmis.

Le taux de compression est le rapport entre le nombre des échantillons transmis et le

nombredes échantillons à transmettre, dans notre cas on a transmis des bits et on gagne sur

le nombre de bits transmis, donc le taux de compression résulte par le rapport des bits

transmis et le nombre des bits à transmettre.

Le nombre des bits transmis a résulté par la résolution de chaque échantillon

d’enregistrement MIT-BIH ARRYTHMIA est 11 bits et le nombre des échantillons du

signal ECG 8192 échantillons donc on trouve le nombre de transmis est 90112 bits.

75


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Le nombre des bits à transmettre est les bits après le codage et avant transmettre égal :

12403 bits, donc le taux de compression est le rapport égal : 7.2653, CR=1:7.2653.

L’erreur quadratique moyenne est MSE=0.0741 et le pourcentage de la déférence de

l’erreur quadratique (PRD) (Percentage of Rootmean square Difference) PRD=19.35%. La

valeur de PRD est plus importante, lorsqu’en reçu le signal ECG les ondes P, T, Q et S est

bien reconstitué mais l’onde R a atténué par rapport le signal original,mais elle n’est pas

des cas pathologique au niveau clinique parce que l’onde R est la dépolarisation de

ventriculaire comme vu sur la figure suivante :

1.4

1.2

Le signal original,Le signal reconstitut 100.dat

le signal original

le signal reconstitut

1

0.8

Voltage / mV

0.6

0.4

0.2

0

-0.2

-0.4

50 100 150 200 250 300 350 400

échantillons

Figure IV-14 : Représente les ondes original et reconstruire du signal ECG

La déférence entre le signal original et reconstruire est que le signal originale, il y a des

ondes parce que la fréquence de secteur du pays USA et Canada qu’égal à 60 Hz des

enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA

76


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

IV-4 Évaluation de l’algorithme

IV-4-1 Évaluation numérique

Le tableau IV-1 donne les valeurs de taux de compression CR, l’erreur quadratique

moyenne EQM,la longueur moyenne des mots (Avglen : Averagelength) et le cas

pathologiquecorrespondant aux enregistrements choisis à partir de la base de données

MIT-BIH ARRYTHMIA. Les résultats obtenus sur les enregistrements choisis, donnent

pour notre algorithme de compression du signal ECG.

Nom du numéro du CR MSE Avglen Cas pathologique

fichier segment

100.dat 67 1:8.0342 0.0719 1.3640 Contractions ventriculaires

prématurées

101.dat 5 1:7.1780 0.0795 1.5267 Une importante ondulation de la

ligne de base

228.dat 2 1:7.4117 0.0412 1.4785 Présence d’artéfacts

233.dat 1 1:7.1055 0.0740 1.5423 Contractions ventriculaires et

auriculaires prématurées

Tableau IV-1 : l’évolution de notre algorithme de compression d’ECGaux enregistrements

de MIT-BIH ARRYTHMIA choisis et le cas pathologique.

On remarque les différents enregistrements MIT-BIH ARRYTHMIA utilisés dans

le tableau IV-1quela variation du taux de compression CR, l’erreur quadratique moyenne

MSE et la longueur moyenne des mots AVGLEN lorsque on change les cas pathologique,

trouvés une minimisation des taux de compressions, les erreurs quadratique moyenne et les

longueurs moyenne des mots.

IV-4-2 Évaluation visuelle

L’analyse du signal ECG par le médecin est trouvé à partir d’évaluation visuelle les cas

pathologique du patient, et on donne les cas pathologique aux enregistrements choisis à

partir de la base de données MIT-BIH ARRYTHMIA sur les figures suivantes :

77


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

1.5

1

Le signal original,Le signal reconstitut 100.dat

le signal original

le signal reconstitut

0.5

0

Voltage / mV

-0.5

-1

-1.5

-2

-2.5

-3

5500 6000 6500 7000 7500

échantillons

Figure IV-15 : Le signal ECG 100 contractions ventriculaires prématurées original et

reconstruit.

2

Le signal original,Le signal reconstitut 101.dat

le signal original

le signal reconstitut

1.5

1

Voltage / mV

0.5

0

-0.5

-1

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000

échantillons

Figure IV-16 : Le signal ECG 101 une importante ondulation de la ligne de base original et

reconstruit.

78


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

3

2.5

Le signal original,Le signal reconstitut 228.dat

le signal original

le signal reconstitut

2

1.5

Voltage / mV

1

0.5

0

-0.5

-1

3000 3500 4000 4500 5000 5500

échantillons

Figure IV-17 : Le signal ECG 228 présence d’artéfacts original et reconstruit.

2

1.5

Le signal original,Le signal reconstitut 233.dat

le signal original

le signal reconstitut

1

0.5

0

Voltage / mV

-0.5

-1

-1.5

-2

-2.5

-3

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000

échantillons

Figure IV-18 : Le signal ECG 233 Contractions ventriculaires et auriculaires prématurées

original et reconstruit.

79


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

IV-5 Étude comparative

Les algorithmes de compression du signal ECG sont nombreux. Afin de valoriser notre

algorithme il est indisponible de la comparer à des travaux déjà réalisés et dont les résultats

se révèlent satisfaisants. Parmi ces algorithmes pour lesquels la fréquence

d’échantillonnage est de 360Hz, la résolution 11 bits et les enregistrements de la base de

données MIT-BIH ARRYTHMIA est utilisé nous citons :

• L’algorithme de Djohan qui utilise la transformée d’ondelette discrète [Djohan,

1995]. Il a porté une valeur de PRD égale à 3.9% avec un taux de compression de

12.5% de l’enregistrement 117.dat de la base de données MIT-BIH ARRYTHMIA.

• L’algorithme développé parRobert S. H. Istepanian et al basé sur la transformée

d’ondelette et statistique d’ordre supérieur en utilisant deux méthodes de codage de

la transformée d'ondelette de zonaleoptimale(OZWC Optimal Zonal

WaveletCoding) et la méthode basé sur la transformée d’ondelette et statistique

d’ordre supérieur (WHOSC WavelettransformHigherOrderStatisticsbasedCoding)

[Istepanian, 2001]. Il a porté un taux de compression de 1:8.16pour OZWC et un

taux de compression de 1:17.51 pour WHOSC de l’enregistrement 100.dat de la

base de données MIT-BIH ARRYTHMIA.

• L’algorithme de SPIHT développé par K. Sana, et al, qui la compression par

ondelette par l’ensemble des partitions hirachique d’arbre (Set Partitioning in

HiearchicalTree) SPIHT [Sana, 2009], il a porté une valeur de PRD égale à1.31%

avec un taux de compression de 45% de l’enregistrement 117.dat de la base de

données MIT-BIH ARRYTHMIA.

• L’algorithme de SPIHT développé par Ntsama .E .P etal, qui la compression par

ondelette par l’ensemble des partitions hirachique d’arbre (Set Partitioning in

HiearchicalTree) SPIHT et la transformée de cosinus discrète (TCD) [Ntsama,

2012], il a porté une valeur de PRD égale 0.06% avec un taux de compression de

10% de l’enregistrement 100.dat de la base de données MIT-BIH ARRYTHMIA, il

a porté une valeur de PRD égale à 1.13% avec un taux de compression de 44% de

l’enregistrement 117.dat de la base de données MIT-BIH ARRYTHMIA.

En utilisant l’ondelette sélectionnée par notre algorithme de compression, et pour les

mêmes enregistrements du signal ECG à base de données MIT-BIH ARRYTHMIA nous

obtenons un PRD 19.35% avec un taux de compression de 13.76%.

80


Chapitre IV: Algorithme de compression du signal ECG

Nous reportons l’ensemble des résultats dans le tableau IV-2.

Algorithme PRD (%) CR (%) F e (Hz)

Djohan 117.dat 3.9 12.5% 360

Istepanian OZWC 100.dat NRMSE=0.5778% 8.16 360

WHOSC 100.dat NRMSE 1.7399% 17.51 360

SPIHT117.dat 1.31 45% 360

SPIHT et TCD 100.dat 0.06 10% 360

117.dat 1.13 44% 360

Notre 100.dat 19.35 13.76 360

algorithme 117.dat 4.75 14.01 360

Tableau IV-2 : Étude comparative de l’algorithme proposé

Les résultats présentés dans le tableau montrent que l’algorithme présenté dans ce mémoire

est très acceptable et encourageant.

IV-6 Conclusion

Dans ce dernier chapitre, nous avons présenté notre algorithme de compression du

signal ECG à base à la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé (HOS), et on

utilise le codage de prédiction linéaire suivi du codage de Huffman en vue de lui faire

transmettre via un canal idéal, et évalua la performance du système de compression dans la

télémédecine. Où on a présenté une synthèse de l’algorithme en évaluant numériquement

et visuellement la reconstruction des signaux ECG extrait à base de données MIT-BIH

ARYTHMIA pour avoir un bon compromis entre le CR, le MSE, PRD et la long moyenne

de mot transmet.

81


Conclusion générale

CONCLUSION GÉNÉRALE

La télémédecine et ses applications signent l’irruption des nouvelles technologies

d’information et de la communication dans notre exercice professionnel au quotidien.

Le développement de ces technologies coïncide et répond souvent à des nouvelles

difficultés d’ordre démographiques ou socio-économiques. Le vieillissement de la

population, mais aussi l’augmentation du nombre de patients atteints de pathologies

chroniques, ou encore l’augmentation générale de la demande de soins avec bien souvent

une inadéquation de l’offre sont autant d’éléments qui laissent entrevoir un avenir

prometteur pour la télémédecine.

La télémédecine présente en effet l’intérêt de pouvoir amener la santé dans les déserts

médicaux. Elle peut être un gage de qualité diagnostique et thérapeutique, par une

facilitation de la collaboration entre médecins et de la surveillance à domicile ou à

l’hôpital.

Les systèmes médicaux automatisés typiques d’un traitement des signaux

acquièrent une grande quantité de données difficile à stocker et à transmettre. Afin

d’arriver à ces effets, il est très souhaitable de trouver une méthode permettant de réduire

la qualité de données sans perte d’information importante.

La compression des signaux ECG trouve encore plus d’importance avec le développement

de la télémédecine. Le travail réalisé dans ce mémoire présente une méthode utilisée pour

la compression du signal électrocardiogramme (ECG). Il consistait à l’élaboration d’un

algorithme de compression du signal ECG à base de la transformée d’ondelette et la

statistique d’ordre élevé en vue de son application à télécardiologie. En effet, la

compression permet de réduire considérablement les couts de la transmission des

informations médicales à travers les canaux de télécommunication. Il a suscité ainsi

beaucoup d’attention durant ces dernières décennies.

83


Conclusion générale

Les techniques de compression son distorsion, sont utilisées surtout avec des

données délicates, elles permettent d’aboutir à des taux de compression élevés. Pour les cas

de la base de données MIT-BIH ARRYTHMIA par rapport à celui généré par les

techniques de compression sons distorsion.

Les différentes méthodes et algorithmes de compression avec pertes utilisés pour le signal

ECG sont pour la plupart directes ou de transformation. Pour ce qui est des méthodes

paramétriques elles n’ont été utilisées que récemment vu leur complexité algorithmique et

la demande d’un temps de calculs très élevé. Une des méthodes de compression les plus

récentes pour la compression du signal ECG est évidement, la méthode de compression

utilisant les ondelettes.

Un rappel sur la théorie des ondelettes et leurs applications à la compression du

signal ECG a été données dans le but de comprendre l’utilité de ce type de fonction dans le

domaine du traitement du signal.

Les statistiques d’ordre élevé sont des outils qui ont joué un rôle très important dans le

domaine du traitement du signal. Elles nécessitent une charge de calcul plus élevée. Ceci

peut limier leurs utilisation dans certaines applications de traitement du signal. Pour les

méthodes d’identification non récursives basées sur les HOS, les cumulants sont d’abord

estimés à partir des échantillons du signal, puis utilisés dans l’algorithme d’identification.

Dans les applications en temps réel et lorsque les paramètres du modèle du processus à

identifier peuvent varier au cours du temps, il est nécessaire de réactualiser l’estimation

des cumulants.

Nous avons proposé, l’algorithme de compression du signal ECG à base à la

transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé (HOS), et on utilise le codage de

prédiction linéaire suivi du codage de Huffman en vue de lui faire transmettre via un canal

idéal, et évalua la performance du système de compression.

Nous avons appliqué l’algorithme, développé, à des enregistrements de la base de données

MIT-BIH ARRYTHMIA. Les résultats obtenus sur les enregistrements de base de données

admettent comme une meilleure ondelette analysante pour la compression, l’ondelette

Daubechies “db6”. On a établi une synthèse de notre travail, qui a été réalisé dans ce

mémoire, tout en appliquant l’algorithme à des signaux ECG présentant de différents cas

84


Conclusion générale

pathologique. On a évalué la qualité de la compression par le CR (Compression Ratio), qui

était, en essence, basé sur le la longueur moyenne des mots (Avglen : Average length)

obtenue du codage de Huffman, le pourcentage de la déférence de l’erreur quadratique

(PRD Percentage of Root mean square Difference), et le MSE (Mean Square Error).

Notre travail a été finalisé par une étude comparative à d’autres algorithmes de

compression déjà réalisés tout en estimant notre algorithme présentant de bons résultats.

Comme perspectives, on pense que l’utilisation des ondelettes et les outils

mathématiques probabilistes et statiques propre à la compression des signaux cardiaques

sera mieux appropriée pour l’intégration future d’applications sans fil de la télémédecine

en produisant un des dispositifs de compression progressée pour le codage de l’ECG sans

compromettre la qualité des signaux reconstruits.

85


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90


Annexe A: Algorithme de Shannon-Fano

Annexe A

Les probabilités d’occurrence de chaque message sont placées dans une liste dans un ordre

décroissant. La liste constitue la racine d’un arbre qui, pour l’instant, et une feuille.

Couper la liste en deux groupes de symboles et , dont les probabilités totales sont

aussi voisines que possible ≈ .

Le groupe est codé par un ‘‘0’’, le groupe par un ‘‘1’’.

Si un groupe n’a qu’un seul élément, il est appelé ‘‘feuille terminale’’ et est inchangé,

sinon, la procédure reprend à l’étape 2 sur le groupe .

La procédure de codage construit un arbre dont les suites de bits 1 ou 0 partant de la racine

vers chacune des feuilles constituent les mots code du code.

L’algorithme peut être présenté comme suit :

Ensemble des

probabilités des

messages à

transmettre

Faire le partage

équiprobable de

l’ensemble

Assigner une

valeur (0) aux

prob. au-dessus

de la division, et

une autre (1) au

2 éléments

de reste?

Oui

Non

Reculer 1

niveau

Non

Dernier

niveau?

Oui

Fin

Figure A-1 : Algorithme de Shannon-Fano [Proakis, 2002].

Comme on peut le voir par l’organigramme décrivant l’algorithme, ce dernier est

relativement simple. Il ne s’agit que de continuellement diviser l’ensemble de probabilités

en deux ensembles équiprobables, puis assigner une valeur (qui est arbitraire mais qui

doit demeurer constant dans tout le développement du code S-F) pour l’ensemble

supérieur au point de démarcation, et une autre pour l’ensemble des probabilités inférieur

au point de démarcation.

92


Annexe A: Algorithme de Shannon-Fano

Une fois que le processus a été entamé sur l’ensemble global des probabilités, le

code S-F est construit.

Exemple :

S1 0.3 0.3 00

S2 0.2 0.2 01

S3 0.2 0.2 10

S4 0.15 0.15 0.15 110

S5 0.15 0.15 0.15 111

93


Annexe B : Les méthodes directes

Annexe B

a. La technique d’AZTEC

L’un des premiers algorithmes de compression du signal ECG par approximations

linéaires et baptisé AZTEC (Amplitude Zone Time Epoch Coding). AZTEC recherche des

segments horizontaux dont la longueur est supérieure à 2 échantillons et représente les

points contenus entre deux plateaux par des pentes.

Figure B-1 : Principe de l’algorithme AZTEC [Daniel, 2007].

On calcule la différence d’amplitude entre le point courant et le premier point du

segment en construction. Cette différence est comparée à un seuil de décision. Si la

différence dépasse le seuil, le premier point du segment ainsi que sa longueur sont

enregistrés et le point courant devient le nouveau point de référence. Lorsque la longueur

du segment ne dépasse pas deux échantillons, une pente est générée. La pente est

interrompue et enregistrée (amplitude du dernier point et nombre de points) lorsqu’elle

change ou à la rencontre d’une ligne horizontale. Un bit supplémentaire de codage permet

de faire la différence entre les plateaux horizontaux et les pentes.

On calcule des paramètres statistiques du signal afin de réévaluer chaque valeur du seuil

qui décroît normalement à l’approche des complexes QRS et croît ensuite après ces

complexes QRS ; les statistiques du signal sont exploitées pour calculer automatiquement

le seuil.

94


Annexe B : Les méthodes directes

b. L’algorithme de CORTES

L’algorithme CORTES (Coordinate Reduction Time Encoding System) est une

combinaison des algorithmes d’AZTEC avec la méthode Turning Point (TP). AZTEC est

appliqué aux régions du signal correspondant à la ligne isoélectrique et TP est utilisé sur

les complexes QRS et les ondes environnantes. CORTES applique l’algorithme d’AZTEC

aux régions à haute fréquence, tandis qu’il applique l’algorithme du TP aux régions

isoélectriques du signal d’ECG.

La figure B-2 (a) donne une explication de son fonctionnement. Après compression par la

méthode CORTES, la reconstruction du signal est réalisée par le tracé des plateaux

discontinus AZTEC dans un premier temps. Les plateaux sont reliés entre eux par

interpolation linéaire des paires TP (figure B-2 (b)).

(a): TP (Turning Point); (b) : CORTES

Figure B-2 : Fonctionnement des algorithmes TP et CORTES [Daniel, 2007].

c. La technique de Fan et SAPA

L’algorithme FAN utilise un interpolateur de premier ordre avec deux degrés de liberté. A

chaque pas, deux droites sont calculées partant du dernier point enregistré : la droite

95


Annexe B : Les méthodes directes

supérieure qui passe au-dessus du point courant et la droite inférieure qui passe en dessous.

La distance entre chacune des droites et l’échantillon courant est égal au seuil de tolérance

prédéfini. Si l’échantillon qui suit le point courant se trouve encadré par ces droites, il

devient le nouveau point courant et de nouvelles droites inférieure et supérieure sont

générées. Le processus est répété jusqu’à ce qu’un point suivant tombe hors de l’éventail

formé par les deux droites. Lors de la reconstruction du signal, les échantillons enregistrés

consécutifs sont reliés par des droites.

L’algorithme SAPA (Scan Along Polygonal Approximation) consiste en la représentation

du signal ECG par une succession des segments polygonaux. L’écart entre les segments

(signal approché) et le signal original doit toujours être inférieur à un seuil prédéfini.

96


Annexe C : La compression par PCM et DPCM

Annexe C

a. Codeur PCM

La modulation d’impulsion codée (PCM : Pulse Code Modulation) est l’approximation

de la valeur instantanée d’un signal analogique continu par une valeur discrète la plus

proche prise dans un ensemble finis. La valeur discrète est représentée par un code. Le

système PCM est connu pour offrir des performances assez moyennes en termes de

compression, mais aussi pour sa grande robustesse et sa faible complexité.

Le codage PCM consiste un échantillonneur, suivi d’un quantificateur appliqué aux

échantillons, et enfin un système simple de codage.

Le codeur PCM des nombres correspondants aux intervalles de quantification. Le codage

se fait le plus souvent sous forme binaire, ce qui signifie qu’à un échantillon va

correspondre un bit.

b. Codeur DPCM

Dans un système de la modulation de codage d’impulsion, différentielle (DPCM :

Differential Pulse Code Modulation), après l’échantillonnage du signal d’information,

chaque échantillon est quantifié indépendamment par l’utilisation d’un quantificateur

scalaire. Quelques algorithmes pour la compression du signal ECG basée sur DPCM.

Certains d’entre eux utilisent le DPCM comme la partie moindre de l’arrangement global

de compression. L’idée fondamentale derrière le DPCM est que l’erreur (résiduelle), étant

la différence entre l’échantillon soit quantifiée et transmise ou bien stockée. L’erreur de

reconstruction est principalement induite par l’erreur de quantification de l’amplitude.

+

-

+

Q

+

Prédicteur

Figure C-1 : un système DPCM général [Proakis, 2002].

L’exécution des codeurs de DPCM en tant que prédicteurs linéaires d’un système

de compression pour des signaux ECG. Le codage de Huffman a été combiné avec ce

compresseur, les résultats rapportés n’étaient pas sensiblement différents aux résultats des

méthodes directes de compression.

+

97

Prédicteur


Annexe C : La compression par PCM et DPCM

Une tentative a été faite, en exploitant le spécifique quasi-périodique du signal ECG, pour

diminuer le désaccord de l’erreur de prédiction. L’algorithme traite chaque battement du

cœur séparément avec le DPCM à deux étages. Dans la première étape, l’erreur de

prédiction du battement du cœur courant est calculée par DPCM avec un prédicteurs

linéaire du troisième ordre. Dans la deuxième étape, le résiduel du battement précédent est

soustrait du résiduel courant, et la différence est codée avec le code d’entropie. La figure

C-2 illustre ce compresseur.

Entrée

ECG

A/D

250 Hz

Détection

du QRS

+

-

+

+

+

-

3 éme ordre

prédiction

Prédiction

long terme

Figure C-2 : Compression par double DPCM

98


Annexe D : Démonstration de l’inégalité de Heisenberg

Annexe D

Soit () la dérivé du signal (); à partir de l’inégalité de Schwartz on peut écrire

| () ∗ ))| ≤ |()| | ()|

(D-1)

La transformée de Fourier de () est : () = 2()

Utilisant la formule (D-7) on obtient :

| ()| = 4 |()|

= 4 (D-2)

par conséquent :

|()| . | ()| = 4

(D-3)

En intégrant par partie, on aura le résultat suivant :

() ∗ () = |()| − () ∗ () − () ∗ ()

supposant que le signal () est centré, donc |()| = 0.

(D-4) ⇔ () ∗ () + ∗ () () = − |()| = −1

(D-4)

prenant le module de l’expression (D-4), il vient donc :

2 () ∗ () ≥ 1

99


Annexe E : La base de données MIT-BIH

Annexe E-1

Description de la base de données ‘MIT-BIH Arrhythmia Data base’

La base de données ‘MIT-BIH’ contient 48 enregistrements, obtenus à partir 47 sujets

étudiés par le laboratoire des arythmies cardiaques de l’hôpital Boston’s Beth Israel

(Massachusetts Institute of Technology- Boston’s Beth Israel Hospital) entre 1975 et 1979.

Chaque enregistrement est d’une durée légèrement supérieure à 30 min.

23 enregistrements (la série 100) ont été choisis au hasard parmi 4000 sujets. 60% des

enregistrements ont été obtenus à partir des hospitaliers. Les 25 enregistrements restants (la

série 200) ont été sélectionnés du même ensemble, présentant une variété de pathologies

cardiaques peu ordinaires mais ayant une signification clinique importante.

Chaque enregistrement de la base de données ‘MIT-BIH Arrhythmia Data base’ contient

deux signaux échantillonnés à la fréquence de 360 Hz. Le premier signal est obtenu de la

dérivation bipolaire standard (DII). Le second est obtenu d’une des dérivations

précordiales unipolaires (V1, V23 ou V5).

Annexe E-2

La définition des différentes annotations de la base de données

N

Battement normal (aussi ‘.’)

F

Fusion entre V et N

L

Bloc de branche gauche

e

Battement auriculaire échappé

R

Bloc de branche droit

j

Battement nodal (jonctionnel) échappé

A

Battement auriculaire prématuré

E

Battement ventriculaire échappé

a

Battement auriculaire prématuré (aberré)

P

Battement ectopique

J

Battement nodal prématuré Battement

F

Fusion entre P et N

S

supra-ventriculaire prématuré

Q

Battement non classé

V

Battement ventriculaire prématuré

99


Annexe E : La base de données MIT-BIH

Annexe E-3

Le tableau des types des battements (pour chaque enregistrement entier)

Fichier

N V F O N E P F O Q

. L R A a J S V F ! e j E P f p Q

100 2239 - - 33 - - - 1 - - - - - - - - -

101 1860 - - 3 - - - - - - - - - - - - 2

102 99 - - - - - - 4 - - - - - 2028 56 - -

103 2082 - - 2 - - - - - - - - - - - - -

104 163 - - - - - - 2 - - - - - 1380 666 - 18

105 2526 - - - - - - 41 - - - - - - - - 5

106 1507 - - - - - - 520 - - - - - - - - -

107 - - - - - - - 59 - - - - - 2078 - - -

108 1740 - - 4 - - - 16 2 - - 1 - - - 11 -

109 - 2492 - - - - - 38 2 - - - - - - - -

111 - 2123 - - - - - 1 - - - - - - - - -

112 2537 - - 2 - - - - - - - - - - - - -

113 1789 - - - 6 - - - - - - - - - - - -

114 1820 - - 10 - 2 - 43 4 - - - - - - - -

115 1953 - - - - - - - - - - - - - - - -

116 2302 - - 1 - - - 109 - - - - - - - - -

117 1534 - - 1 - - - - - - - - - - - - -

118 - - 2166 96 - - - 16 - - - - - - - 10 -

119 1543 - - - - - - 444 - - - - - - - - -

121 1861 - - 1 - - - 1 - - - - - - - - -

122 2476 - - - - - - - - - - - - - - - -

123 1515 - - - - - - 3 - - - - - - - - -

124 - - 1531 2 - 29 - 47 5 - - 5 - - - - -

200 1743 - - 30 - - - 826 2 - - - - - - - -

201 1625 - - 30 97 1 - 198 2 - - 10 - - - 37 -

100


Annexe E : La base de données MIT-BIH

202 2061 - - 36 19 - - 19 1 - - - - - - - -

203 2529 - - - 2 - - 444 1 - - - - - - - 4

205 2571 - - 3 - - - 71 11 - - - - - - - -

207 - 1457 86 107 - - - 105 - 472 - - 105 - - - -

208 1586 - - - - - 2 992 373 - - - - - - - 2

209 2621 - - 383 - - - 1 - - - - - - - - -

210 2423 - - - 22 - - 194 10 - - - 1 - - - -

212 923 - 1825 - - - - - - - - - - - - - -

213 2641 - - 25 3 - - 220 362 - - - - - - - -

214 - 2003 - - - - - 256 1 - - - - - - - 2

215 3196 - - 2 - - - 164 1 - - - - - - - -

217 244 - - - - - - 162 - - - - - 1542 260 - -

219 2082 - - 7 - - - 64 1 - - - - - - 133 -

220 1954 - - 94 - - - - - - - - - - - - -

221 2031 - - - - - - 396 - - - - - - - - -

222 2062 - - 208 - 1 - - - - - 212 - - - - -

223 2029 - - 72 1 - - 473 14 - 16 - - - - - -

228 1688 - - 3 - - - 362 - - - - - - - - -

230 2255 - - - - - - 1 - - - - - - - - -

231 314 - 1254 1 - - - 2 - - - - - - - 2 -

232 - - 397 1382 - - - - - - - 1 - - - - -

233 2230 - - 7 - - - 831 11 - - - - - - - -

234 2700 - - - - 50 - 3 - - - - - - - - -

101


ملخص

إن ضغط إشارات ECG ال يزال يجد أكثر أھمية مع تطور التطبيب عن بعد.‏ في الواقع،‏ وضغط يقلل بشكل

ملحوظ من تكاليف نقل المعلومات الطبية من خالل قنوات االتصاالت السلكية والالسلكية.‏ ھدفنا في ھذا العمل المتمثل

في مذكرة ماجيستير ھو إعداد خوارزمية ضغط إشارة المستندة على اساس تحويل المويجات واإلحصاء

بمستوى أعلى بالنظر لتطبيقاتھا في التطبيب عن بعد.‏ وكذلك تقييم لنجاحات نظام الضغط بفعل المويجات إشارة ECG

لتطبيقاتھا في التطبيب عن بعد.‏

في البداية،‏ أشرنا إلى تعريفات تطبيقات التطبيب عن بعد وتطبيقات نظامھا على أساس تكنولوجيات الالسلكي

التي تغطي مجاالت التطبيب عن بعد.‏ ثم درسنا خصائص إشارة ECG وكذلك العمليات المختلفة للمعالجات المطبقة

غالبا على ھذه اإلشارة.‏ وقدمنا أيضا خوارزميات الضغط الموجودة إشارات ، مع التركيز على مساعدة

التحويل بالمويجات أثبتت أنھا أدوات قوية لضغط إشارة .ECG ناقشنا في وقت الحق األسس النظرية لإلحصاء

بمرتبة أعلى بدراسة طبيعتھم الرياضية ومفاھيمھا و متغيراتھا العشوائية على التوالي.‏

المعامالت الناتجة بالتجزئة تستعمل التنبؤ الخطي (LPC) وترميز المصدر للضغط ‏(ترميز .(Huffman

الضغط يعود الستعمال عدد قليل من المعامالت ليمثل قطعة إشارة مكونة من عدد كبير من العينات.‏ دراستنا لضغط

المستند على الترميز على أساس تحويل المويجات واإلحصاء بمستوى أعلى بالنظر لتطبيقاتھا

في جھا ز إشارة تخطيط القلب تقديم خوارزميتنا تختبر حسن أداء ھذا األخير.‏

مفتاح الكلمات:‏ التطبيب عن بعد،‏ جھاز إشارة تخطيط القلب ، الكھربائي،‏ ضغط،‏ المويجات،‏

،LPC تكميم،‏

(HOS)

ECG

ECG

.HOS ،Huffman

إشارة ECG

Résume

La compression des signaux ECG trouve encore plus d’importance avec le

développement de la télémédecine. En effet, la compression permet de réduire

considérablement les coûts de la transmission des informations médicales à travers les

canaux de télécommunication. Notre objectif dans ce travail de mémoire de Magistère est

l’élaboration d’un algorithme la compression du signal ECG basé sur le codage à base de

la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son application à la

télécardiologie. Ainsi qu’on a évalué les performances et les caractéristiques de ce

système de compression par ondelettes du signal ECG pour les applications de

télémédecine.

Pour commencer, nous avons rappelé des définitions de télémédecine et des

applications de systèmes de télémédecines basées sur la technologie sans fil qui couvrent

les domaines de la télémédecine. Ensuite nous avons étudié les caractéristiques des

signaux ECG, ainsi que différentes opérations de traitements souvent appliqués à ce

signal. Nous avons aussi présenté les algorithmes existants de compression des signaux

ECG, en insistant à l'aide des transformations par ondelettes qui s’avèrent être des outils

performants pour la compression du signal ECG. Nous avons abordé par la suite, les

fondements théoriques des statistiques d’ordre élevé, en étudiant successivement leur

nature mathématique, les notions et les relations des ordres des variables aléatoires.

Les coefficients produits par la décomposition utilisent la prédiction linéaire et

codage de source (codage de Huffman) pour faire la compression. La compression revient

à utiliser un petit nombre de coefficients pour représenter un segment de signal constitué

d’un grand nombre d’échantillons. Notre étude de la compression du signal ECG basé sur

le codage à base de la transformée d’ondelette et statistique d’ordre élevé en vue de son

application à la télécardiologie l’évaluation de notre algorithme teste les bonnes

performances de ce dernier.

Mot clés : Télémédecine, Télécardiologie, Electrocardiogramme, Compression,

Ondelette, LPC, Quantification, Huffman, HOS.

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