You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
SOMMAIRE
EDITO
DOSSIER CAMPUS
Chronique d'un étudiant
Angle-Mort
Gorafint - Mais que fait INTech
Epicer'INT
DOSSIER CAMPAGNE
Spartacus
Analyst
WES
SONDAGES
DOSSIER ACTUALITES
Infos minutes
Appel naïf à la révolution
DOSSIER VIEUX
Présentons un alumni : Emmanuel Marcovitch
DOSSIER JEUX
Mots croisés
Coloriage
HOROSCOPE
DOSSIER TRUCS
Infos utiles et inutiles
INTimes is hearing you
REMERCIEMENTS
RECRUTEMENTS
DANS LE PROCHAIN NUMERO
p.2
p.3
p.4
p.5
p.8
p.9
p.12
p.13
p.14
p.15
p.18
p.23
p.24
p.25
p.26
p.26
p.29
p.30
p.31
p.34
p.35
p.35
p.36
p.37
p.39
p.57
2
CAMPUS
Chronique d'un étudiant
La campagne BDE est finie. On a gagné. Je n’arrive pas à le réaliser. Les autres ont fait
un taffe du futur aussi, j’en pouvais plus tellement c’était serré.
Mais maintenant que ce qui me donnait la force de continuer est fini… Qu’est ce que je
fais ? Je vois certains recommencer à lister pour la campagne ASINT. Ohlala quel bordel
ça encore. Ma vie reprend un rythme fade. Tout est fermé, ils viennent d’annoncer un
confinement de l’île de France. Je n’en peux plus, rendez nous la vie associative. Rendez
nous ces lieux de rencontres formidables tels que le Club Jeux ou AbsINThe… Je fais
quoi moi maintenant ?
Et bien je n’en peux plus. Seul dans ma chambre Maisel, je tourne en rond. Cette
solitude me pèse. Même les cours en présentiel à si peu c’est plus déprimant qu’autre
chose. A même pas 10 dans des salles pour 30, ça me file le cafard. Il y a si peu de
cours en présentiel. C’était bien la peine de nous laisser le choix. Je comprends que les
profs ne veulent pas prendre le risque de venir ici. Mais dans ce cas, quelle légitimité
ont-ils à mettre les contrôles finaux en présentiel.
4
CAMPUS
Angle-mort | Chapitre 3
Le minuscule appartement était étonnement propre pour un squat de toxicomanes, mais restait dans un état
avancé de décomposition. Dans cette pièce qui servait de lieu de vie et de défonce à Billy et Jessy, ne se trouvait
qu’une simple petite cuisine sur la droite de l’entrée, une « zone » de bains minuscule dans un coin et un lit, au
fond à droite. Les murs, au début blancs, n’étaient plus que blancs cassés. La couleur a cédé aux attaques des
fumées abrasives qui sortait des pipes en verre de ses propriétaires. Pour ne pas aider, la seule ampoule de
l’appartement était en fin de vie et émettait une légère lumière ambrée, couleur miel quand il faisait beau
dehors, couleur bière les temps d’orage. Cette ampoule était le couché de soleil d’un astre recouvert de
poussière et de crasse. De plus, si on peut le dire ainsi, le papier-peint était en train de se casser la gueule,
révélant un mur de béton triste et gris.
Le balai n’avait pas été passé depuis longtemps. On pouvait apercevoir des mégots de clopes et de joints
tombés des cendriers par ci, ou des tous petits morceaux de verres empilés en bas d’une étagère par là. Sur
ladite étagère, des boites de conserves fermées, d’autres ouvertes ; des pâtes ; un sachet rempli de crack, une
brique de lait… Mais surtout, on pouvait remarquer les traces d’allées et venues frénétiques de Jessy à travers
toute la pièce. Un sillon circulaire commençait à se creuser autour de la table à manger, ronde. Elle était
recouverte de papiers, de livres et de photos. Sur le mur en face de la table et du lit, une immense carte était
peinte à la bombe sur le mur. Tous ces papiers, c’était des tiquets, des plans du musée selon les années, ou
bien des fascicules publicitaires trouvés dans les poubelles. Les photos étaient en fait des clichés du lieu. Et tous
ces livres, des bouquins sur l’histoire de l’art, tous ouvert sur une même œuvre de Picasso prise en photo :
L’enfant et la harpe. Une des plus vieilles (et donc des plus rares) œuvres du maitre. Jessy se tenait debout
derrière la table, devant sa carte au trésor.
« Rah j’ai hâte, plus que 3 heures avant le début de l’opération ! je crois que je stress, je sais pas… » disait Jessy
d’un air confiant, presque arrogant, mais en tout cas remplie de fierté. Elle se tenait droite, les jambes
légèrement écartées et les bras croisés. Ses cheveux blonds étaient attachés en arrière, en queue de cheval.
Elle arborait en premier lieu un maquillage très simple, un peu raté, mais surtout un sourire. Ce soir était leur
soir, ils allaient faire le casse du siècle.
« T’inquiète pas bébé, ça va bien se passer, c’est toi qui a fait tous les trajets et tout, donc c’est forcément bien »
lui répondis Billy, avachi sur le lit, de coté, en train de fumer une clope et regarder son téléphone.
« Merci chérie » Elle ne lui répondais que par politesse, car son esprit était ailleurs. Ils avaient un indic’ sur place
qui allait les aider. Sur la carte peinte sur le mur étaient indiqués à l’avance les positions probables que le
tableau aurait dans le musée. Lui saura les mener, mais selon ces positions il faut prendre certains chemins, qui
étés aussi inscrit sur la carte. Le musée est rempli de caméras et Jessy avait prévu des parcours qui se faufilent
dans les angles morts et minimisent le temps d’expositions à ces yeux électroniques. Elle se disait que moins ils
ne seraient vus, plus il sera difficile de les identifier. Le fait que ce soit des toxicos n’arrangeait rien à l’affaire car
ils sont dans la base de données policière. D’ailleurs ces « saloperies de keufs » venaient souvent leur rendre
visite pour prendre leurs doses et les contrôler, voir si « ils ne font pas de bêtises ». Les toxicomanes, les vrais
comme l’étaient un temps Billy et Jessy, sont en réalité assez peu nombreux dans la ville. Les policiers savent où
les trouver quand ils ont besoins de retrouver des délinquants ou pour situer les nouveaux points de deal. Ils se
font parfois accompagner par des bénévoles niais et condescendants qui cherchent à « les aider ». Billy ne les
supportait pas et le couple s’était déjà fait coffrer parce qu’il a mis une droite presque fatale à l’un de ces
prosélytes modernes. D’où la présence dans la base de données…
5
CAMPUS
Angle-mort
L’appartement à toujours été abandonné, donc les flics et les riverains alentours ont fini par s’habituer à la
présence du couple ici. A vrai dire, ils ne posaient jamais vraiment problème. Les toxicomanes, c’est
dégueulasse, certes, mais les gens ne se plaignent que quand ils s’affichent dans la rue ou quand ils fouillent les
poubelles. Si les choses sont cachées, ou si elles se cachent elles-mêmes comme l’ont fait Billy et Jessy, alors les
gens ignorent sans aucun état d’âme le problème. Il n’y a que la laideur et le dégout qui ne puissent vraiment
faire bouger le citoyen…
Le téléphone de Billy sonne soudainement.
« Ouais ? … ah merde sérieux ? … ok ça va tant mieux porte toi bien ! » biiip Billy n’avait pas l’air inquiété.
« C’était qui ? »
« Oh rien c’était Jojo, il vient de se faire contrôler par les flics mais tranquille ils ont juste pris ses pipes… »
« Hein ? » Jessy était légèrement penchée en avant vers lui. « Oh non merde c’est pas possible ! » De sa pose de
statue grec elle était maintenant devenue une poupée désarticulée, paniquée. Elle se met à fermer
frénétiquement les bouquins sur la table.
« Ben qu’est-ce t’as bébé, c’est bon on ira en acheter d’autres, ça coute rien une pipe… »
« Mais putain tu comprends rien ! Si les flics arrivent et qu’ils voient tout ça – elle montrait avec ses bras
l’ensemble de la pièce décorée par les plans et tout le bazar sur la table– ils vont savoir ce qu’on va faire et on va
partir en tôle ! »
« Woa c’est vrai t’as raison, sur le bon dieu qu’ jsuis con ! »
« oui oui aller aide moi à tout cacher »
Ils prenaient les piles immenses de papiers et de photos, les énormes cartes composées de feuilles
d’imprimerie collés avec du scotch, et jetait tout par terre. Billy se mis à déchirer les livres d’arts.
« Voilà continue chéri, au moins ils penseront qu’on est juste crades » lui disait Jessy presque encourageante.
« Et pour la carte peinte sur le mur ? »
« Ohh c’est vrai merde j’en a vraiment besoin… »
Jessy avait les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle qui avait l’impression que sa misérable vie de cafard était
sur le point de changer, qu’elle avait enfin un travail sérieux (voler le tableau…), et que tout ça était sur le point
de partir en fumée. A cause d’un simple contrôle de police ! C’était des larmes de honte qui lui montaient, mais
aussi des larmes de frustration. Un contrôle de police banal et sans intérêt… Elle avait travaillé si dur sur son
plan, elle avait réfléchi si longtemps… Pendant les trois jours qu’elle avait passé à peindre à la bombe ce tableau,
elle n’avait pas fumé une seule fois. Sans le savoir, elle sentait qu’au fond d’elle dormait son enfance, sa liberté,
c’est à dire la fin de la dépendance à cette drogue de merde. Ce plan, c’était celui d’une infraction mais aussi, de
manière plus symbolique pour elle, d’une évasion. Cet ensemble de carrés noirs et jaunes mal tracés était sa
porte de sortie, sa lumière au bout du tunnel qui mène au paradis. Elle ne pouvait pas juste le raturer. Elle n’en
avait pas besoin pour le casse vu que la photo est sur son téléphone, elle en avait besoin pour survivre…Billy vit
d’instinct le tracas sur le visage de Jessy.
6
CAMPUS
Angle-mort
« Ecoute bébé, j’ai un plan regarde, viens chhh t’inquiète … » Billy la prend dans ses gros bras musclés.
« Regarde -il pris le sachet rempli à ras bord entre ses doigts- on a encore de la dope, on va tout fumer, comme
ça, ça fait diversion, ils vont penser qu’on est vraiment juste des camés de merdes alors qu’en vrai non, parce
qu’on on vaut mieux que ça tu le sais hein ? »
Jessy se disait que c’était vraiment une idée de merde, mais qu’en même temps c’est vrai que ce sachet l’épiait
et lui donnait vraiment très envie. Seul le plan du casse lui permettait de ne pas y penser. Mais vu que ça part
déjà en couille, comme est parti en couille le reste de sa vie, alors elle se dit que pourquoi pas.
Assis sur le lit, face à face, Billy et Jessy se mirent à fumer tous les petits cristaux blancs, la pipe dans une main,
un briquet dans l’autre. La lueur orangée de la flamme leur léchait le visage en vibrant. L’ampoule chuchotait
toujours une lumière couleur café crème. Une odeur acide de javel et d’encre de stylo se répandait petit à petit
dans la pièce pendant que les gyrophares bleus de la police hurlaient à travers la fenêtre…
-Eliade
7
CAMPUS
Gorafint
SOUPÇONS DE FINANCEMENT
ETRANGER DANS LA CAMPAGNE BDE
Des voix se libèrent au sein de l’INT et mettent le feu des projecteurs sur une zone d’ombre
de la campagne BDE qui s’était conclue sur l’élection de la liste NAGA. Un système de
fausses factures aurait été mis en place par la liste verte pour financer ses événements
alors que leur bilan de trésorerie annonçait un total bien inférieur aux listes Hunters et
Thunder.
En effet, des financements en liquide, transportés dans des mallettes métalliques auraient
défilé dans les couloirs de la Maisel pour arroser la liste reptilienne de plusieurs milliers
d’euros. Mais qui est derrière cet apport financier ?
“Je n'ai jamais évoqué ce sujet avec Ulysse. A mon avis, il est impossible qu'il en ait été informé.” -
une source proche de la liste suspectée.
Parmi les acteurs du campus, plusieurs cherchent à créer un réseau d’influence en
pénétrant les instances de décision : Forum, Sprint ou encore le club Jeux… Cependant,
l’intention de nos reporters s’est concentrée sur MiNET, connue pour arroser la Maisel de
pots de vins en tout genre et pour organiser des soirées à 100k euros. Le président,
présenté comme quelqu’un d’ouvert et bienveillant (et beau et fort et intelligent et…) n’a pas
souhaité répondre à nos questions à ce sujet. Plusieurs membres et pro-listeux font
néanmoins partie des membres actifs de MiNET. Coïncidence ? Pas si sûr...
“C’est comme les francs-maçons. On les voit jamais en soirée ou se bourrer la geule mais en
réalité ils sont partout : dans les campagnes (BDE et ASINT), sur les réseaux,etc… INTv nous avait
prévenu avec leurs méthodes de surveillance dignes de la Chine.” nous confie Romain, persuadé
de l’implication de ce groupe dans la victoire de Naga. “Ca et les pigeons d’INTech c’est trop !”.
Assistons-nous donc à une offensive de cette association pour prendre le contrôle du BDE
ou ce supposé argent aurait-il une origine autre ? Finalement, peut-être qu’il s’agit tout
simplement d’une somme donnée par un politique véreux, une star richissime (Didier
Bourdon ??) ou bien une puissance étrangère voulant interférer avec l’administration de
notre campus. Une enquête est en cours.
8
CAMPUS
Epicer'INT
Depuis quelques semaines, Epicer’INT, l’épicerie solidaire de l’INT, a fait son apparition sur le
campus ! Nous avons interviewé Emma Ferrand, présidente de ce club, pour en apprendre un
peu plus sur cette superbe initiative.
Bonjour, peux-tu nous expliquer ce
qu’est Epicer’INT ?
Epicer’INT est une épicerie sociale, c’est-àdire
qu’on récupère des invendus
alimentaires via des collectes par exemple
et on les redistribue gratuitement aux
étudiants du campus.
Epicer’INT est un projet GATE devenu
association, une asso ou un club ?
Initialement, Epicer’INT est un projet GATE
ayant débuté en septembre 2019. Puis, en
mai 2020, nous sommes devenus un club
d’Intervenir afin de pérenniser le projet. De
plus, nous n’avions pas eu le temps l’année
dernière de commencer les distributions et
croyions en l’initiative. La création du club
était donc un moyen de faire en sorte que
ça continue, que ce ne soit pas seulement
un projet pour TSP mais pour l’ensemble du
campus. Cette année pour nous aider, nous
avons renouveler le projet GATE Epicer’INT,
et huit 1A nous aident à développer le club.
Quel est ton rôle au sein de cette
organisation ?
Je suis la présidente de Epicer’INT depuis la
création du club l’année dernière. Ça va faire
bientôt un an. Mon rôle est de superviser
tout ce qui se fait, jusqu’ici il y a eu une
grosse part administrative.
Je me suis occupée de gérer l’accès à un local,
l’organisation des premières distributions, les
nouveaux membres, le projet GATE et faire en
sorte que tout s’organise bien. Je pense que
comme beaucoup de prez d’assos, mon job est
d’avoir un oeil global sur le club et de vérifier que
tout se passe bien.
Combien y-a-t'il de membres ?
Depuis le recrutement de mars, nous sommes
une trentaine de personnes membres de
Epicer’INT. Chacun aide au bon déroulement des
distributions. Parmi ces membres, il y a des 2A
membres du GATE de l’an dernier et des
membres du GATE de cette année.
D’où vient cette initiative ?
Cette initiative vient initialement de Sandrine
Chapelet qui s’occupe de la scolarité et de
l’intégration et accompagnement des étudiants
de TSP. Elle a eu l’idée de cette épicerie solidaire
car elle travaille vraiment sur le « terrain », au
plus près des étudiants. Elle savait que ça
aiderait beaucoup de gens. Lors de la
proposition des projets GATE, Julien Roch a
également eu l’idée d’une épicerie solidaire, ce
qui matchait bien avec les attentes de Sandrine.
9
CAMPUS
Epicer'INT
Le projet a mis environ un an à voir le
jour, est-ce que tu peux nous dire quelles
ont été les différentes étapes pour
parvenir à ces distributions ? Quelles ont
été vos plus grandes difficultés ?
Effectivement, le projet a mis beaucoup de
temps à se mettre en place car l’an dernier, il
fallait vraiment définir les détails du projet,
nous avions le concept de l’épicerie solidaire
mais nous ne savions pas forcément quel
format choisir. Au début nous ne savions pas
si nous allions plutôt vendre les produits à bas
prix ou donner de la nourriture gratuitement.
Nous hésitions entre avoir une forme de
magasin ou faire des distributions de sacs et
surtout comment le faire. La recherche d’un
local a notamment été un point très
compliqué, avoir un local sur le campus n’est
pas chose aisée car beaucoup d’associations
en veulent. Nous n’avons un local que depuis
janvier 2021, c’est très récent et je pense
d’ailleurs que c’est ce qui a boosté le projet.
Les grandes étapes du projet ont donc été :
mettre au point le projet, trouver un local,
trouver des partenaires et organiser les
premières collectes et distributions. Le Covid
a été à la fois un frein et un accélérateur dans
ce projet. Le premier confinement nous a
coupé dans notre élan. Mais en même temps,
cela a permis aux directeurs de se rendre
compte qu’il y avait un vrai besoin sur le
campus, que beaucoup d’élèves étaient en
difficulté. Ces difficultés existaient avant le
Covid mais ce sont les événements récents
qui ont permis de mettre en lumière ce
problème et qui ont amené les directeurs à
nous laisser faire des distributions. Sinon, je
dirai que la plus grande difficulté a été de
trouver un local. Maintenant, on partage un
local avec Cook’it et Epicurieux.
A quelle fréquence faites-vous des
distributions et pour environ combien de
personnes ?
Pour l’instant, nous sommes à une distribution par
semaine depuis 3 semaines. On aimerait garder
ce rythme jusqu’à mi-mai. Ensuite les IMTBS vont
partir en stage, il y aura donc moins de demandes
et moins de monde pour pouvoir nous aider. On
diminuera surement le rythme de mi-mai à mi-juin
et on espère recommencer les distributions
hebdomadaires à la rentrée de septembre.
Est-ce que les distributions sont ouvertes à
tous ? Comment s’y inscrire ?
Les distributions permettent d’aider entre 120 et
plus de 250 personnes par semaine. Pour
s’inscrire, on ouvre 100 à 200 créneaux par
semaine via un gsheet. Les créneaux sont ouverts
en général le mardi à 11h30. Mais selon les
arrivages, comme cela est arrivé jeudi dernier,
nous mettons parfois un message sur Campus
TMSP pour informer tous les étudiants que nous
avons reçu beaucoup de nourriture et qu’ils
peuvent venir sans inscription. À terme, on
aimerait atteindre un rythme de croisière entre
150 et 200 sacs par semaine. Les distributions
sont ouvertes à tous afin de ne pas stigmatiser les
étudiants dans le besoin. Pour l’instant, ça marche
plutôt bien et je ne crois pas que les étudiants
aient honte de venir.
Que peut-on retrouver dans un sac de
l’Epicer’INT ?
En général, il y a pas mal de sec : lentilles, riz, blé
et surtout des pâtes. On essaye de mettre des
boîtes de conserves de légumes, de poisson et/ou
de viande.
10
CAMPUS
Epicer'INT
Il y a également des produits d’hygiène comme
des rasoirs, des brosses à dents, des cotons, du
savon… Puis, on trouve aussi des sucreries
comme des gâteaux ou du chocolat. À terme, on
aimerait donner du frais mais il faut acheter des
frigos pour le local, c’est une action en cours.
Comment vous procurez-vous le nécessaire
pour faire ces sacs solidaires ?
On reçoit principalement des dons, par des
particuliers ou des collectes dans des
supermarchés. Pour le moment, nous avons
réalisé 2 collectes, une avec le Rotary Club à
l’Intermarché de Mennecy et une au Franprix de
Milly-la-Forêt. Ces collectes nous aident
beaucoup. D’autre part, nous recevons entre 30
et 50 sacs solidaires étudiants val d’Essonne par
semaine, ce qui est énorme.
C’est bientôt l’heure de la passation, est-ce
que tu aurais un mot pour les futurs
membres de Epicer’INT ou pour encourager
ceux qui hésitent encore à rejoindre
l’aventure ?
En effet, c’est bientôt l’heure de la passation, elle
a lieu le 1er avril et les candidatures sont
ouvertes depuis cette semaine. Je donne tout
mon courage aux futurs membres car ce n’est
pas un club simple à gérer, il y a beaucoup de
contraintes organisationnelles et le rythme est
assez important. Mais je n’ai pas de doute sur le
fait que le prochain bureau saura pourquoi il est
là, pourquoi il a candidaté. Ce sont les étudiants
qui donnent toute la motivation, savoir qu’on
aide les élèves ça n’a pas de prix. Ça fait plus
d’un an et demi que je travaille pour Epicer’INT et
même si j’ai parfois douté, ce qui m’a toujours
motivée, c’était de savoir pourquoi je le faisais.
11
CAMPUS
Spartacus
+ + =
Un bon bouclier badass
de Sparte
La griffure du chat de la
voisine 1er png de google
Le logo d'un ancien club
de l'int... vous êtes sérieux ?
J'ai eu la flemme de
retourner la griffure mais
vous maîtrisez Ps bravo
INTimes
Nous avons rapidement refait votre logo... Rapidement est bien grand mots. Je pense que vous y
avez passé autant de temps que nous vue l'allure qu'il a. Vous pensez convaincre les gens en
proposant du travail fait avec les premiers png google ? C'est donc ça l'image de listeux "motivés",
prêt à tout donner pour être élu.
Je remets votre logo juste ici pour que les 90% d'étudiants qui suivent pas la campagne puissent le
voir au moins une fois :
Vous reprenez la couleur rouge, pourquoi pas. Mais vous pensez pas qu'on l'a suffisamment vue ces
derniers temps ? Sans doute que votre stratégie est de débarquer sur Rag'int en avance comme
vous êtes arrivés au début de cette campagne fleur au fusil.
13
CAMPUS
Analyst
+ + =
Un petit fond jaune
Un perroquet qui dab
après avoir trempé le bec
dans la poudreuse
Faut faire semblant d'être sportif
donc classic ballon de Foot
INTimes
Nous avons rapidement refait votre logo... Un logo fait à la main c'est tout à votre honneur. Vous
deviez pas majorer l'arts plastique mais c'est déjà pas mal. Il y a rien qui va entre le logo et le
rapport à votre thème. Un thème type "agent DEA" et un perroquet au carnaval de Rio. Vous nous
fournirez des explications dans le prochain numéro. Pour le moment, vous n'êtes pas allés au WES.
Vous avez pas fait grand chose. MAIS, vous êtes 28 à l'instant où nous écrivons ces lignes.
Listez. Ne faites pas une Naga s'il vous plaît, ce serait dommage pour l'avenir de la vie asso.
Bon... avec objectivité
le votre et le notre de
logo se valent
Certains chez vous ont déjà un pieds dans Rag'int, vous comptiez marquer l'histoire de l'école en
ayant perdu 2 campagnes qui n'ont pas eu ou peu de présentiel ? Sympas la stat. Vous aurez
matière pour divertir lors des repas de famille. Quoique, si vous listez pas comme les Naga vous
allez juste pouvoir décrire votre chambre et donner la couleur de ses murs.
Vos principaux objectifs pour cette campagne : trouver un président ?
C.B, tu penses que l'adm va autoriser un bachelor à ce poste ça parce que t'as déjà tenu un Famas
dans les mains ? Et pourquoi pas ! Certains bachelors font preuve de plus de maturité que certains
IMT-BS sortant de classe préparatoire...
14
CAMPUS
Le WES
INTimes
Le but est de retranscrire le WES tel qu’une bonne partie des élèves l’a vécu. Toutes les
remarques n’ont pas but à casser mais à vous pousser à vous améliorer (bon bah
Analyst on vous a pas vu du coup, j’espère que vous lisez ça aussi, vous auriez très bien
pu les faire également). Sur ce, voici le WES :
Après un bus du WES très sympathique, nous arrivons vers 10h du matin sur place.
Etats des lieux, rangement, repos avant de repartir. Les Spartacus ont pu nous
proposer un petit stand à notre sortie des bus. Leur partenariat avec une marque de
saucisson est vraiment le bienvenu, ils ont pu nous en proposer tout le week-end. Ça
régalait les estomacs affamés (car y’en a eu).
Crédit Spartacus
On part ensuite en randonnée (on vous voit les « sportifs ») afin d’aller manger à un
châtelet d’altitude où on se pose pendant plusieurs heures. Pendant l’attente, pas
l’ombre d’un Spartacus alors que certains ont attendu 1h30 pour manger. Vous auriez
pu venir nous voir, proposer un jeu quelconque. Enfin essayer d’animer au lieu de vous
poser tranquille, le ventre rempli car vous avez commandé directement pour presque
toute votre liste.
On a finalement poursuivi par une descente en luge d’une piste rouge. Frissons
garantis surtout lorsque l’on ne freine pas. Certains énergumènes sont même
remontés à pied plusieurs fois dans les jours qui ont suivi pour refaire la descente.
15
CAMPUS
Le WES
Le lendemain, luge d’été pour la matinée et parcours Spartacus l’après-midi. Le jeu était
très sympathique, bien équilibré entre le sportif, le fun et la réflexion. Vous avez
vraiment bien géré sur ça ! Le gros lot à la clé : une séance de sauna et un massage.
« Mmmmmmh j’ai bien aimé ressentir mon corps se faire masser », « La chaleur du
sauna n’était rien face à la chaleur que je ressens en voyant leurs saucissons »
témoignent des élèves.
Non plus sérieusement, selon l’équipe gagnante du parcours Sparta : « C’était vraiment
très cool, un moment très convivial avec les Sparta. Dilara massait super bien en plus.
On a pu discuter avec eux et apprendre à mieux les connaitre »
Bon je vais profiter de ce moment, vu que les 2 se sont suivis à ce moment-là du WES,
pour parler du Rits car je pense que c’est du jamais vu dans l’histoire de l’INT. Voici un
meme résumant assez bien ce que l’on a tous ressenti.
16
CAMPUS
Le WES
L’image parle d’elle-même. Ce qui est dérangeant c’est de ne pas avoir de point de comparaison
avec une autre liste, on comprend pas pourquoi c’est arrivé. 3 listes BDE se sont cassées le cul
pendant 4 mois afin de proposer de la qualité et ensuite on voit ça. A croire que vous n’avez rien
suivi de tout ce qui s’est passé avant (certains ont même aidé au petit dej, en 3 semaines vous
avez déjà oublié ?). Certains vieux Insiders et Pacifist sont encore sur le campus et vous avez
l’occasion de les fréquenter souvent. Interrogez-les, demandez-leur ce qu’ils faisaient pendant
leur campagne ASINT, pendant leur WES (car une des 2 listes gagnera bien à la fin, faut que
l’année prochaine ça se passe bien). C’est incroyable de louper quelque chose à ce point-là, on
dirait que vous arrivez comme des fleurs en campagne sans aucune idée de ce que c’est de lister
(ça se voit juste au vu d’où est passée la tréso du WES). Seulement 2h de stand par jour, et
encore merci aux Arsenic de vous avoir forcé à les faire sinon cela n’aurait pas toujours été le cas.
Bon suite à cette catastrophe vous vous êtes ressaisis rapidement ce qui est un bon point. Les
stands suivants ont été bien fournis et très bons (gâteaux, sandwichs, crêpes fraichement faites).
Le dernier jour sur place a été bien rempli. Bouées le matin et patinoire l’après-midi. Vous avez
bien animé le tout, fait des temps morts entre les activités pour permettre aux élèves de patiner.
Top !
Crédit Spartacus
Voici ce qui conclut le WES. Un grand merci aux Arsenic pour l’organisation de ce dernier, il a été
vraiment top. On a eu pas mal d’activités et vous avez fait de votre mieux pour que tous les
participants kiffent. Un ENORME merci pour tous les repas que vous nous avez servis en
dépannage, vous n’y étiez en rien obligé et pourtant vous l’avez fait. Tous ceux qui ont participé
sont chauds pour revenir l’année pro !
17
SONDAGE
LES STATISTIQUES DU MOIS
Avant de vous exposer nos sondages, on tient à rappeler que nous proposons
des sondages 100% fiables comparé à d'autres médias. La preuve :
Donc comme d'hab, BFMTV c'est pas fou (un
peu comme tous les trucs qui finissent en Tv... cc
les darkos) et en plus leur sondage est faux.
On vous remet le vrai gagnant du sondage :
Mathieu Whispers Mercier
Le grand skieur de cette école
19
SONDAGE
LES STATISTIQUES DU
Sondages réalisés sur une population d'une centaine de personnes
20
SONDAGE
LES STATISTIQUES DU
Sondages réalisés sur une population d'une centaine de personnes
21
SONDAGE
LES STATISTIQUES DU
Sondages réalisés sur une population d'une centaine de personnes
22
Infos minutes
du mois de mars
Mars : La Nasa utilise des villes de Dordogne pour nommer certaines roches martiennes
Taïwan : Des dizaines de personnes changent leur nom en « Saumon » pour bénéficier de
sushis gratuits
Grèce : Une statuette vieille de plusieurs siècles découverte grâce à des pluies diluviennes à
Olympie
Animal Crossing : Un film d’horreur dérivé du célèbre jeu vidéo est en préparation
NASA : Un astéroïde est passé à 2 millions de kms de la Terre dimanche 21 mars à 17h
Cinéma : Jean-Jacques Annaud commence à tourner son film « Notre Dame brûle »
États-Unis : Une Américaine âgée de 74 ans rend un livre à la bibliothèque avec 63 ans de
retard
Défi numérique : Une entreprise américaine offre 2 400 dollars pour passer 24h sans écran
Birmanie : L’Union européenne prononce des sanctions contre le chef de la junte
États-Unis : Un couvre-feu imposé à Miami Beach à cause de l’afflux de fêtards pour le Spring
break
Culture : L’Opéra de Paris s'invite en réalité virtuelle dans les Ehpad
Islande : L’éruption du volcan Fagradalsfjal devient l’attraction touristique du moment
Australie : Sous les pluies diluviennes, l’Est de l’Australie connaît ses pires inondations depuis
50 ans
Donald Trump : L’ancien président des États-Unis prévoit de revenir sur les réseaux sociaux
en créant sa propre plateforme
Culture : Corinne Masiero nue aux César, le parquet classe sans suite un signalement de
députés LR pour exhibition sexuelle
Paris : Saccage de l’Arc de Triomphe du 1er décembre 2018, le procès d’une attaque
symbolique s’ouvre à Paris
Don du sang : Une collecte de sang organisée... au musée des Beaux-Arts de Dijon
Israël : un morceau de parchemin biblique vieux de 2 000 ans découvert près de la mer
Morte
Enchères : Un dessin du Bernin adjugé au prix record de 1,9 million d'€ à Compiègne
Musées : La suppression des chiffres romains fait polémique
24
ACTUALITES
Appel naïf à la révolution
Salut l’INT,
Aujourd’hui je ne vais pas parler calmement. Je vais
même pas rager sur un sujet particulier. Je vais juste
vous expliquer pourquoi je rage et pourquoi je pense
que tout le monde devrait en faire autant. C’est un
mot à la mode : je vais faire de la “pédagogie”.
Pour avoir comme grand passe temps de discuter de
grands sujets autour d’un verre. Ou même juste
écouter des émissions politiques. J’ai déjà souvent
entendu des phrases et peut-être vous aussi “ Non
mais tu comprends rien”, “les [insérer une catégorie
sociale/géographique], c’est tous des cons “.
Est-ce que vous savez à quel point cette phrase est
insultante et nie les capacités démocratiques des
gens que ces phrases visent. Et puis surtout dans le
cadre d’un débat politique, quel est l’impact de ces
remarques si ce n’est de se sentir méprisé et se
conforter dans ses convictions ?
Le vrai message sous-jacent quand on se permet de
dire à la télévision que les 20% des français qui ont
voté Marine Le Pen en 2017 sont des cons, c’est
“pourquoi ont-ils le droit de vote ? “. “Les gens sont
bêtes, on devrait choisir à leur place.” Toutes ces
phrases qui finalement détruisent petit à petit notre
démocratie en diffusant l’idée que finalement il
faudrait un chef fort pour prendre les décisions à
notre place. Et voilà en 2019, 38% des jeunes de 42
pays dont les 28 membres de l’Union européenne
veulent un chef d’état fort qui n’a pas peur des
parlements. Voilà où on en est. Après une floppé de
politiques menteurs et des journalistes gueuleurs
prêts à incendier quiconque n’est pas d’accord avec
eux…
Mais venez on est pas d’accord. Venez on apprend à
dialoguer, venez on apprend à exercer notre droit
démocratique jusqu’au bout des ongles. Venez on ne
laisse pas de faux mouvements démocratiques
comme la convention pour le climats ou le grand
débat national nous faire croire que c’est ça la
démocratie. Écouter le peuple pour le calmer et qu’il
se plaigne un bout coup avant de retourner travailler,
ce n’est pas la démocratie.
La démocratie, ce n’est jamais gagné pour la vie alors
battez vous pour vos droits, discutez, débattez, ne
lâchez rien parce qu’en face la bourgeoisie est bien
tranquille en train de siroter son [insérer une boisson
de bourgeois].
On critique la population car elle n’a pas de culture
politique. Mais où l’enseigne-t-on ? Dans le cadre
familial ? De son propre chef ? A l’école ? C’est un réel
investissement que de s’intéresser à la politique.
Comment reprocher à une jeunesse bien moins
militante que ses prédécesseurs de ne pas être
engagée quand personne ne leur a dit comment et
quand on voit sous nos yeux des gens qui devraient
être en prison dans nos écrans, chroniqueur à la télé,
en train de danser dans la rue.
Pour citer quelqu’un a qui je trouve qu’on donne trop
la parole : “Quelle indignité”...
On ne peut pas se plaindre de l’état de la société
quand on ne fait rien pour la changer. Alors faites des
trucs, n’importe quoi...
Bon les gars j’espère j’ai pas trop salé mais comment
ça m’énerve !!
Vous aussi énervez vous contre des trucs, ça soulage !
Vous verrez ça peut faire changer le monde.
25
VIEUX
Présentons un Alumni :
Emmanuel Marcovitch
Bonjour, pouvez-vous nous présenter votre
parcours ?
J’ai quitté notre école il y a 25 ans. Après une classe
préparatoire scientifique, j’ai suivi le cursus qui, à
l’époque, s’appelait INT-Gestion, équivalent à
TEM, puis aujourd’hui à IMT-BS. En parallèle, il
était coutume de faire un master de gestion à
Dauphine. Enfin, en 3e année j’ai suivi la majeure
Projet Media Audiovisuel et Telecom, que l’on
connaît aujourd’hui sous le nom de MEDIA. J’ai fait
ce choix d’option par passion des débouchés que
présentait Internet. En sortant de l’école, j’ai rejoint
un projet associatif à Aubervilliers ayant pour but
de créer une grande cité des arts et du numérique
dans l’ancien fort militaire. J’ai monté ensuite un
programme de recherche au MIT à Boston,
dans le cadre de cette association. Le but de mes
recherches portait sur l’impact d’Internet dans les
banlieues difficiles comme outil de cohésion social,
de vecteur de création artistique. J’ai ensuite quitté
le milieu associatif pour rejoindre Vivendi et
travailler avec eux sur la stratégie Internet de la
branche presse. J’ai notamment travaillé sur les
premiers portails de recherche d’emploi sur
Internet. C’était très intéressant mais je ne m’y
sentais pas du tout à ma place. J’ai voulu
complètement changer et aller dans le secteur
public. J’ai rejoint le ministère de l’Intérieur. On
m’a notamment confié le projet de proposer un
service de mise en ligne en temps réel des
résultats des élections présidentielles de 2002. Cet
univers m’a beaucoup plu. J’ai souhaité rester dans
l’administration et devenir fonctionnaire, j’ai donc
préparé le concours de l’ENA. Après 8 années
d’expérience professionnelle, j'ai intégré ’ENA.
En sortant, j’ai rejoint la Cour de comptes
où j’ai passé un peu plus de 4 ans avant de
rejoindre l’Agence France Presse (AFP), retour
dans les médias avec un poste de directeur
général adjoint et directeur financier. Enfin, j’ai
été appelé au poste que j’occupe maintenant,
directeur délégué à la Réunion des Musées
Nationaux - Grand Palais. On réalise beaucoup
de projets autour des nouvelles technologies.
C’est un poste de direction d’établissement public
culturel, avec un défi très lourd, celui de refaire
tout le monument pour les JO 2024. C’est un
projet dont je m’occupe plus directement. Voilà
mon parcours, 25 ans depuis que j’ai quitté l’INT.
Comment avez-vous eu cette opportunité au
MIT ?
En réalité, je me la suis créée moi-même, ils ont
des programmes assez limités d’accueil de
chercheurs et d’étudiants hors cursus diplômant,
je voulais y aller juste un an sur la base d’un
projet que j’avais imaginé sur le rôle d’Internet
dans l’intégration sociale aux USA. C’est assez
onéreux et en parallèle, j’ai donc fait des
recherches de financement. J’ai sollicité 3
entreprises qui ont chacune mis un peu d’argent
sur la table : France Telecom, SFR et Alcatel.
26
VIEUX
Inspection des finances, Cour des comptes ou Conseil
d’état. J’ai choisi la Cour des comptes parce que j’avais
la possibilité d’y aller, que c’est un endroit privilégié
dans la haute fonction publique et que ça
correspondait à ma culture et à mon parcours.
Est-ce que la façon d’étudier aux USA diffère
de la façon d’étudier en France ?
Il y a de très grandes différences entre les
moyens dont disposent les universités françaises
et américaines, même par rapport à l’INT. Des
moyens phénoménaux. J’étais au Media Lab, un
laboratoire très à la pointe avec des chercheurs
d’un très haut niveau et des étudiants. Il y a
vraiment une confiance entre enseignants et
étudiants. Aux Etats-Unis, on sent que
l’enseignant est vraiment alimenté par le travail
que font les étudiants, avec un degré d’attente
assez supérieur.
Quelles étaient vos motivations pour
intégrer l’ENA ?
Quand j’ai commencé à travailler dans
l’administration publique, c’était en tant que
contractuel et un contractuel n’avait pas vocation
à rester dans l’administration. Les postes
d’encadrement sont limités, ils sont réservés à
des haut-fonctionnaires. Dès lors que continuer
de travailler dans l’administration m’intéressait,
je devais préparer l’ENA. J’ai dû me replonger
dans les études la même année que mon
mariage, c’était en quelque sorte le prix à payer
pour réorienter ma carrière dans l’administration
publique.
Pourquoi avoir choisi la Cour des comptes à
la sortie de l’ENA ?
D’avoir eu à la base une formation de gestion à
Dauphine, je me sentais plus d’affinités avec ce
métier. En réalité, il y a un classement de sortie,
si vous êtes éligible aux grands corps de l’État, ce
qui était mon cas, vous avez 3 débouchés :
Dans cette période compliquée pour le monde
de la culture, quel a été est votre ressenti
durant l’année passée ?
C’est une année dramatique pour la culture parce
qu’elle avait été un peu sanctuarisée ces dernières
décennies en France et elle a été totalement sacrifiée
sur l’autel de la crise sanitaire. C’est quelque chose de
spécifique qu’il nous faut protéger, ce n’est pas une
marchandise comme les autres. Dès lors qu’il a fallu
faire des choix, elle a été désigné comme non
essentielle et c’est particulièrement difficile, ça fait
quasiment un an que tout est arrêté. On a eu une
petite fenêtre de réouverture entre juillet et octobre
mais avec beaucoup moins de monde que d’ordinaire.
Le Louvre ou Versailles, c’est 80% de visiteurs
étrangers qui n’étaient plus là. Étant un établissement
industriel et commercial, nous avons dû nous baser
sur nos recettes propres pour pouvoir tourner, des
recettes propres qui ont quasiment disparu depuis le
début de la crise.
Pensez-vous que cette crise sanitaire a permis
un regain d’intérêt pour la culture, un
engouement pour la future réouverture des
musées ?
On a constaté ce phénomène cet été quand les lieux
culturels ont rouverts. Au Grand Palais, nous avons
ouvert une exposition début juillet, une reconstitution
de la destruction de Pompéi qui a eu un succès fou.
On a accueilli plus de 200 000 personnes en étant
complet pendant 4 mois. Il y avait une vraie attente du
public. Est-ce que ça va continuer et est-ce que le
public va encore être au rendez-vous ? On l’espère
mais on mesure mal encore l’impact profond que
cette crise va avoir sur nos modes des vie. On espère
qu’il y aura toujours une envie de culture, de
rencontres, de partage d’émotions de la part du
public.
27
VIEUX
Est-ce que votre situation professionnelle
actuelle ressemble à celle que vous imaginiez
plus jeune ?
Je pense que oui. J’avais une vision assez floue de
ce que j’allais faire après mes études. Je n’ai pas du
tout accroché au type d’étude qu’était la prépa. J’ai
été pris à l’INT et j’y suis allée en courant, j’avais
envie de faire des choses opérationnelles. J’étais
passionné par les questions de média,
d’audiovisuel. C’est pourquoi j’étais très heureux
que l’école ouvre une spécialisation média en
troisième année. Finalement, mon parcours a
toujours été en lien avec ce volet de culture
audiovisuel et média.
Parmi tout ce que vous avez fait, de quelle
chose êtes-vous le plus fier ?
Je dirais le fait d’être lucide, de ne pas
m’embarquer dans des choix qui ne me
conviennent pas. Ça a commencé avec une
proposition de stage de fin d’études à Londres
chez France Télécom. En parallèle, on m’a
également proposé un stage dans une petite
association à Aubervilliers. Normalement, une telle
offre ne fait pas le poids en sortie d’une école de
France Télécom mais pourtant j’ai eu un meilleur
feeling et j’ai choisi de continuer avec cette
association. Ma fierté c’est d’être lucide, d’être
reconnaissant de ce que j’ai appris tout en me
laissant la liberté de basculer complètement sur
autre chose si j'en ai envie. C’est important de
réaliser que les études qu’on a la chance de faire à
IMTBS ou TSP ne mènent pas à un parcours
unique, chacun doit tracer sa voix.
Est-ce qu’il y a des cours/professeurs qui vous
ont marqué lors de vos années au sein
d’IMTBS ?
J’ai beaucoup aimé un tandem de professeurs en
dernière année qui avait créé l’option de projets
audiovisuels Média & Télécom. J’en garde un
souvenir un peu plus vif car on était une vingtaine
à suivre cette option et on a été embarqué avec
eux dans cette aventure. Le fait de participer à la
création de cette nouvelle filière au sein de l’école
est forcément plus marquant.
Dans quelle mesure votre passage au sein de
l’école vous a aidé dans la suite de vos
études et dans votre vie professionnelle ?
Ce sont ces années à l’INT qui m’ont donné les
fondamentaux. J’étais seulement un amateur
d’informatique et de télécom. Savoir-faire des
choses, c’est durant cette période que je l’ai
appris, et notamment grâce aux stages. Mon
premier stage était dans le département
informatique d’une banque à monter des
ordinateurs et un de mes premiers petits boulots
était au sein du groupe Lagardère, prestataire
d’accès Internet, je passais des nuits à naviguer
sur Internet pour référencer des sites. Même des
petits boulots comme ça, on en tire le meilleur par
la suite.
Auriez-vous des conseils pour les étudiants
en cette période compliquée de COVID ?
Je ne sais pas, vraiment, je suis heureux de ne pas
avoir vécu ça. Je suis admiratif de vous tous, je ne
sais pas comment vous faites. Travailler dans ces
conditions doit être très compliqué. À l’époque,
mon matériel informatique égalait seulement 10%
des capacités du matériel de l’école, il m’aurait été
impossible de travailler enfermé dans ma
chambre. J’espère que le marché se rétablira au
plus vite pour que vous ayez les opportunités que
vous méritez, à la hauteur de votre engagement.
Un conseil serait peut-être, si le marché est
toujours en berne à votre sortie de l’école, de
partir à l’étranger, ne pas commencer à travailler
d’emblée et compléter votre cursus.
28
JEU
Nos listeux adorés
Analyst
Arsenic
Blinders
Eclipse
Godfather
Hunters
Insider
Kraken
Naga
Pacifist
Raven
Spartacus
Spectre
Stratton
Thunder
Whispers
30
JEU
Coloriage
31
JEU
Coloriage
32
JEU
Coloriage
33
Horoscope de Mars
Bélier
Faut Believe dans la vie comme
dirait Jackson
Taureau
Face à un problème, faut
prendre le taureau par les
cor(o)nes
Gémeaux
Z'ai pas les mots, mais le
confinement donne des maux
Lion
Au ptit dej pense à prendre tes
céréales préférées
Cancer
ze n'ai pas de blague sur ce
signe car ça ne serait pas très
RSE comme on dirait dans le
milieu.
Vierge
Ze n'ai toujours pas de blague
sur ce signe, z'ai peur aux
représailles
Balance
Toi t'es une grosse balance c'est
sûr !
Scorpion
Tema ce dard
Sagittaire
Zazirai de te taire
Capricorne
T'es wati beau comme le soleil
toi, t'es un caprisun en fait
Verseau
Prenez la vie avec le recto
Poisson
T'es plus cabillaud ou
maquereau ?
INFOS
INFOS UTILES ET INUTILES
Les candidats 2021 au Bureau des Sports ne sont
pas spécialement Sportifs... Grande déception
Les infos utiles et inutiles sont biens souvent
inutiles.
Il y avait plus de gens en week-end Dieppe/Livréla-touche
qu'en Week-end Ski
Et ça c'est la wati punchline
A peu près 100% des gens qui sont décédés ne
respirent plus (et encore, on est pas sûr...)
C'est un temps à sortir le barbeuc
Il a fait super beau dimanche, des renards se sont
même promené à Sceaux
Ah parce que y'a deux colonnes d'infos à remplir
en plus ?
Il y aura bientôt une pénurie de papier toilette.
Réunions non-mixtes : Audrey Pulvar estime que
les personnes blanches peuvent y assister mais
doivent "se taire"
Mec t'as de l'inspi pour la prochaine info ?
Ouais 'guette ça
Un prétentieux confie à Charles de Saint-
Évremond :
- Je voudrais écrire un livre que personne n'a
jamais écrit et n'écrira jamais.
- Eh bien, écrivez votre éloge.
(et re-wati punchline)
Neurosciences. Les pieuvres rêvent aussi.
Rpz le radar de Verneuil-sur-Avre, rends mes
points enc***
En plus j'étais à la fin de ma période probatoire
c pa cool
vraimen
bon on a plus d'inspi
mais on a un aspi
ouais passe l'aspi stp
Canada : retour à la fac en présentiel dès
l'automne 2021.
Le menu de la semaine au ritz sera composé d'un
steak et de frites
Je cherche un stage en vrai un peu d'aide svp
L'attaque des Titans : la partie 2 de l'anime
annoncée à l'hiver 2022
La mère Michelle n'a toujours pas retrouvé son
chat.
ET JE SUIS MONTE SUR MON TRACTEUR
LA LA LI LA LA LA
(oui on a décomposé les la la li la la)
Aller a+ dans le bus pour les prochaines news
bisous
(A bientôt dans le métro)
35
INFOS
INTIMES IS HEARING YOU
Simple recueil sans prétention de ce que notre équipe éditoriale a pu entendre ces derniers
temps.
-Elle est où la deuxième liste BDS ?
Un 1A au WES
-Les listeux asint, ils font du sport au moins ?
La grande question qu'on se pose tous
-Plop
Un mec au challenge entreprendre
-ça me semble pas mal éclaté cette année les
listeux asint
Un vieux de la vieille
-Salluuuuut on est un peu en retard, t'aurais
24h de dispo pour faire la couverture du
numéro ?
Merci Maïween, tu nous sauves
-Les gars, qui est chaud pour aller 2 fois dans
Rag'int ?!
Les bachelors Thunters
-ça part sur un pipotage XXL
Un 2A qui doit rendre sa SH
-1....2....3.....4.....5.....6...... ouh j'en peux plus j'ai
tout donné
Un mec qui donne tout...
-Cher réseau,...
4582198 étudiants sur LinkedIn
-Ptit pastis ?
-Dis-moi mère Castor, comment on chasse les
procus ?
Spartacus, commencez par lister avant de
penser à ça...
Les 2A en Week-end tout sauf Ski
-Tu peux aller au street quand t'es dans la
street
-C'EST LE PATRON QUI REGALEEEE
On oublie pas les classiques
Le futur Nekfeu de cette école
36
FIN
REMERCIEMENTS
Ceux sans qui ce numéro n'aurait pas pu voir le jour.
37
FIN
REMERCIEMENTS
Ah oui on oubliait...
Les rédacteurs
Les clubs
Vous, lecteurs fidèles
38
Recrutement
Recrutement
L'heure est (bientôt) venue
Le recrutement pour le club des CoolKids arrive bientôt.
Commencez à chauffer vos plumes.
Dans les pages qui suivent vous trouverez les articles de
recrutement de l'équipe actuelle.
Bonne lecture
46
RECRUTEMENT
J.D
CAMPUS
L'écologie et moi
En ce lundi férié le temps est
charmant, même trop pour rester
enfermé dedans. Et puis avec le
confinement, je suis un peu las de ce
face à face avec mon écran. Enfin bon, je
ne vais pas non plus m’inventer une vie
de sportif ou de joggeur fou, un objectif
simple un parc pas trop loin, de quoi
s’aérer l’esprit. Sur place, la question
n’est pas permise, le temps est
magnifique, on voit la lune de jour
comme on peut la voir durant les beaux
mois. Je ne résiste pas, la photo
s’impose. Pourtant en regardant mon
écran, ce n’est pas la netteté de la lune
qui est ma première constatation c’est ce
dégradé dans le ciel. Enfin ce n’est
presque plus un dégradé, on y voit des
phases allant du bleu du ciel au gris que
seul l’humain a le secret de création. Le
ciel me parait tout à fait normal, mais là
figée sur la pellicule, la vérité me bondit
au visage.
Mon regard se baisse alors sur l’herbe
jaunie par le beau temps de mai, entre
les brins d’herbe, je voyais mouchoirs,
paquets de chips, sacs plastiques, etc. Je
continue mon chemin perdu dans mes
pensées, bercé par le son de la quatrevoies
au flux continu, après tout, je
n’étais pas à l’origine de ces déchets que
je les déplace ne changerais rien… Et
puis je suis habitué à les ignorer comme
pour les personnes qui font l’aumône, ou
le type bourré un peu relou dans la rue.
Au pire, il suffit de changer de trottoir ou
de tracer sa route et cette rencontre ne
sera plus que du passé.
Mon regard est alors attiré par un
autre événement, un corbeau finissant
une brique de jus de fruit, presque
mangeant le carton…
Non cette scène n’est pas une que je
voulais voir, les déchets détruisent la
nature, ici ce n’est rien, mais là-bas un
chien qui renifle un sac plastique pendant
que plus loin un animal meurt sûrement
en train de manger son frère jumeau.
Non, je n'étais pas coupable, mais j’étais
passif, et cela ne me plaisait pas ou plutôt
ça ne m'allait plus. Mais alors que faire ? Je
n’allais pas parcourir tout le parc à la
recherche du moindre déchet. Mais plutôt
que de m’inventer héros d’un jour,
pourquoi ne pas essayer de faire un pas au
quotidien ? Se donner pour résolution de
ramasser les déchets qui traînent à un
mètre d’une poubelle pour les remettre
dedans. Sur mes trajets, ça me prendrait
quoi une minute de plus ? Et puis je me
laverais les mains à l’arrivée car dans tous
les cas covid.
Pour sceller mon engagement avec moimême,
et ne pas l’abandonner aussi
rapidement que les résolutions de la
nouvelle année bafouées le 2 janvier, je me
suis motivé à écrire cette page, et après
tout, qui sait, je motiverais peut-être un
lecteur à faire de même. Enfin, pour
habiller mon message la photo de la lune
était bien pauvre alors j’ai guetté les
corbeaux pour les voir revenir aux déchets.
Me lassant de l’attente, j'ai voulu tricher en
utilisant la proximité pour vous faire croire
à l’interaction, mais le sort me sourit
lorsqu'un corbeau se lança dans la quête
de finir deux cannettes de redbull. La
marque ne porta jamais aussi bien son
slogan.
43
RECRUTEMENT
Coronavirus : des lapins à
la butte aux lapins.
4 avril 2020.
Le confinement de la population en
France peut avoir des effets positifs sur
notre environnement. En effet, depuis
quelques jours des étudiants de l’INT
observent depuis leur chambre de la
Maisel un renouveau de la nature
derrière le foyer, sur la butte aux lapins.
De véritables lagomorphes ont ainsi été
aperçus en train de gambader sur cette
partie vierge du campus que le
printemps fait renaitre.
Privés des habituels Club B et soirées
étudiantes dont notamment la soirée de
la campagne ASINT (Youyou en pleure
encore) à cause de la pandémie
mondiale de COVID-19, les étudiants
ont déserté ce relief qui sert
habituellement à assouvir leurs pulsions
sous 3 grammes d’alcool.
Heureusement pour les traditions de
l’école, de véritables lapins ont
commencé à copuler librement à leur
place permettant un renouveau de cet
écosystème qui avait souffert de
l’invasion humaine, en partie par
l’abandon de déchets par d’autres
déchets (humains cette fois-ci). « C’est
un véritable miracle ! » confie le
président d’Univert. « Nous avions peur
que le sol de la butte au lapin devienne
comme le parvis du foyer : dépouillé de
toute verdure à force d’être piétiné.
Maintenant, les fleurs poussent, l’herbe
est bien verte et les lapins peuvent faire
PanPan tranquillement (t’as compris?). ».
La nature semble reprendre le dessus
sur l’ensemble du territoire de l’INT
durant ce confinement et de nouvelles
espèces semblent arriver pour enrichir
la faune de cet habitat. En effet, certains
locataires de la Maisel ont pu observer
un enseignant spécialiste de la fougère
de la réduction de carbonne se
promener au milieu des oiseaux et
autres animaux tel Blanche Neige dans
la forêt.
Cette amélioration de l’environnement
sur le campus fait donc rêver les
défenseurs de la nature qui espèrent
que cette dynamique continue après le
confinement et se propage à d’autres
espaces verts comme le parc des
coquibus ou le terrain de workout. Et
qui sait, peut-être que nous pourrons
un jour observer des Whispers de
retour dans leur habitat naturel...
C.P
RECRUTEMENT
45
RECRUTEMENT
V.G
46
RECRUTEMENT
TEST : Fais-tu partie de l'élite
des chômeurs de l'INT ?
1) Tu as failli pleurer quand l’ADM a menacé les pougnes +1 point
2) Tu es retourné à l’INT dès le 11 mai +1 point
3) Tu demandes 3 fois par jour à tes potes si le cours en ligne est présentiel (on ne sait
jamais, tu pourrais peut-être y aller) +1 point
4) Tu as listé +1 point
5) Tu te levais à 15h pendant le confinement et tu étais le premier réveillé de ta coloc
+2 points
6) Tu n’as pas de stage +1 point
7) Tu hésites à revenir à l’école à la rentrée en sachant que tu auras des CF1 à passer
en septembre (sans compter les CF2) +1 point
8) Tu n’as pas lu la partie actualité de ce INTimes +1 point
9) Tu es déjà allé bourré en CF +2 points
10) Les afters pâtes n’ont aucun secret pour toi +1 point
11) Tu as eu la flemme de lister +1 point
12) Le nombre de bouteilles d’alcool dans ton appart est supérieur au nombre de
bouteilles d’eau que tu as bu dans l’année +1 point
13) Tu as déjà sauté un repas parce que t’avais la flemme d’aller au Ritz ou de faire à
manger +1 point
14) Tu as déjà eu plus de 5 CF2 en une année +3 points
15) Ton stage est 100% en télé-travail (et ça ne te dérange pas) +1 point
16) Tu es allé à plus de 6 soirées à l’INT cette année +1 point
17) Ton prénom s’écrit en moins de 5 lettres +2 points
18) Tu as eu une note négative au CF de statistique +1 point
19) Tu as lu cette phrase en moins de 20 secondes +2 points
20) Tu as rejoint P2T, Forum ou Sprint car tu voulais « faire partie d’une association
professionnalisante » +1 point
21) Tu ne te rappelles distinctement que de 3 clubs B, pourtant tu étais présent à
tous... +1 point
22) Tu es pipo dans une ou plusieurs assos +1 point
23) Tu fais entièrement confiance à ce test +3 points
47
RECRUTEMENT
Je dirais malgré tout que
cette année fut belle
Cette année a commencé dans la
lumière et finit dans l’obscurité. Je ne
vais pas comme beaucoup m’étendre
sur les regrets, remords, et déceptions
que tous nous partageons. Cela a déjà
été mille fois écrit sur vos groupes de
conversations, mille fois prononcé dans
vos têtes ou lors d’une de vos
discussions. Cette fin d’année n’est sans
aucun doute pas celle que nous
souhaitions, particulièrement pour nous
premières années. Nous loupons
beaucoup de choses : les soirées de fin
d’année, une campagne asint, une vie
associative devenant toujours plus
enrichissante. Certains d’entre nous se
voyaient déjà arriver dans l’air frais du
matin, muni d’un short pour paraître
plus détendu au fond de l’amphi
(comme si nous ne l’étions pas déjà) et
survivre aux températures estivales
avec classe. Un stage peut-être déjà
signé pour la majorité. Impatient de
passer les derniers CF et d’embarquer
pour la « réalité » du monde de
l’entreprise. Cependant ne voyons pas
tout en noir, cette année fut tout de
même belle, et pourrions-nous, à contre
pensée, englober la fin d’année avec.
Tous confinés, parfois loin de nos
familles, ou au mieux avec elles. Nous
avons, grâce à ce confinement, pu
(presque) tous valider notre année déjà
mal entamée pour certains. La 1B
semble vaincue à 99% : record pour
l’administration qui s’en targuera
aisément, malheureusement. Passons
désormais au point qui me semble être
le plus important. Chacun d’entre vous,
fidèles lecteurs/lectrices, avez fait des
rencontres tout au long de
49
RECRUTEMENT
Le meilleur de U-Lost INT
ou le pire...
On commence doucement avec une
ambiance qui respire la soirée
endiablée. Quelques mètres suffiront
pour que l'appel d'une deuxième
chaussure se fasse ressentir. On notera
la joie de vivre du concerné et l'excellent
cadrage du photographe de la soirée.
A première vue on ne comprend pas
bien l'objet perdu ici, en fait il s'agit juste
d'une porte de l'incubateur, on s'en
passera.
PS : On pourra remercier le BDA pour ce
genre d'événement improbable.
On aura tout vu, quelles sont les
probabilités de perdre ses lunettes de
piscine dans une médiathèque ? On
vous laisse imaginer le contenu du sac
de cet homme au quotidien.
51
RECRUTEMENT
53
M.S
RECRUTEMENT
Témoignage : La mort d'un
club
L’histoire que je vais vous raconter a pour lieu un club de sport. Le Racing Club
de France : un club historique parisien de plus d’un siècle, au bord de la
fermeture. Connu pour sa section rugby qui prospère toujours à l’heure
actuelle, son centre rue Eblé à Paris ne connait pas le même succès, ni la même
renommé. Voici l’histoire donc d’une enfant qui vit doucement mourir un club,
son club.
Enfant, elle venait voir sa sœur
s’entraîner. Elle mangeait des sandwichs
au bar. Puis à l’âge de 8 ans, elle a elle
aussi eu envie de faire partie de ce
monde. L’année de ses débuts le bar
ferme et le Racine Club de France
devient Lagardère Paris Racine. Le nom
change, le logo aussi mais pas
l’atmosphère. Elle s’entraîne dur. Elle fait
des compétitions, son père l’y emmène.
Elle n’est pas très forte mais elle
s’amuse. Elle rencontre même Laura
Flessel qui s’entraîne ici aussi.
Elle a rencontré une nouvelle
famille.
Les années passent : de moins en moins
de ces camarades vont en compétition.
Elle commence à enchaîner les
entraînements dans la semaine passant
de un à deux puis à trois. Elle
commence à aller aux entraînements
des adultes parce qu’il y a trop peu de
jeunes. Elle a rencontré une nouvelle
famille : quelques garçons et une fille
qui deviendront très importants pour
elle. Entre les apéros et les longs
entraînements, elle les connaît bien. Le
bar n’a jamais rouvert, pourtant chaque
mardi soir il renaît un peu jusqu’à ce
que le vigile nous dise de sortir. Elle en
connaît un par cœur. Leurs matchs
n’ont plus aucun sens pour le public :
chacun anticipant les coups de l’autre.
Elle sort de ces séances épuisée,
couverte de bleus mais avec un grand
sourire. Ils lui ont fait reprendre du
plaisir à tirer.
54
RECRUTEMENT
Initiation au voyage...
C.C
Beaucoup de pages de dessin
Des interviews de listeux
Le résultat de la campagne Xtreme
Des vrais partenariats venant des listes
Beaucoup de fun
Mon cv parce que je cherche un stage
Le RIB du tréso pour faire des donations
Le début du recrutement INTimes
4e de couverture fraîchement illustrée