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Appel à communication- colloque international en ligne-La violence discursive-Université de Tissemsilt

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Université Ahmed Ben Yehia El-Wancharissi Tissemsilt

Institut des Lettres et des Langues

Département des lettres et langue française

Département des lettres et langue arabe

Organisent

Colloque international en ligne

Sous le thème :

La violence discursive : un dualisme perpétuel

Mercredi : 16/06/2021

Argumentaire :

Dans son étymologie (violentia/violentus), le mot violence désigne la force. Cette dernière

peut être un moteur déclencheur d'une possibilité de dépassement de soi et de l'autre.

Cependant, la violence est souvent prise dans son acception première qui est l'agressivité.

Lorsque cette force est incontrôlée, elle provoque des dégâts au niveau de la constitution

relationnelle de la société. La violence peut prendre forme dans la brutalité des mots. Or,

dans les moments de silence, elle intervient pour libérer le sujet de sa part de

responsabilité.

La violence se manifeste comme une réaction à des provocations extérieures. Donc,

l’individu peut user de force pour se défendre contre une attaque. Par ailleurs, il peut être

offensant gratuitement ou nourri uniquement de sadisme.

En milieu social, la violence se présente en deux types de comportements. Le premier

s’illustre dans la nature sauvage de l'être humain : homo homini lupus 1 . Le second se situe

au niveau des techniques de l'argumentation que le sujet emploie pour persuader son

adversaire. La présence de ces dualités dans la sphère discursive, nous pousse à poser la

question suivante : comment pouvons-nous définir la violence dans les différentes

1

Locution de la langue latine qui veut dire : l’homme est un loup pour l’homme. Cette idée était développée dans

les travaux de Montaigne, Hobbes et Freud.

1


catégories du discours ? Nous nous intéressons à la possibilité de distinguer entre un geste

spontané et un acte réfléchi dont la formation a comme but d'atteindre un objectif

déterminé. Il faut signaler que le corpus de cette discussion scientifique est pluriel : « la

violence verbale, comme toutes formes d’interactions sociales et langagières, n’est pas à

considérer seulement en langue mais aussi dans une dimension discursive et spatiale (Moïse,

Duchêne et Richards, 2007). » (Auger, Moïse, Fracchiolla, Schultze-Romain, 2008) Nous

prendrons en considération dans notre événement les échanges scientifiques des trois

champs discursifs : didactique, médiatique et littéraire.

Pour l’univers scolaire, la violence est un intrus qui intervient principalement pour casser

cet espace construit sur des bases strictes d'organisation et de discipline : « Des

comportements antisociaux à l’école se référent à la totalité du spectre des interactions

verbales ou non verbales entre des personnes actives à l’école ou autour de l’école »

(Huybregts, Vettenburg, & D’Aes, 2003)

Dans le monde des médias, elle est une mobilisation de plusieurs procédés linguistiques

(l'insulte, la menace, la provocation,..). Ces outils révèlent implicitement l'ancrage

identitaire du sujet-parlant : « (mal-) « traite », manipule, inflige un traitement à l’autre

par son énonciation ; c’est pourquoi elle est davantage dans la relation que crée son

énonciation que dans l’énoncé auquel elle cherche à faire croire » (Larguèche, 2004)

Pour les textes littéraires, la violence est à la fois un cotexte brutal qui est formé par

l'auteur lui-même et une donnée contextuelle qui dessine les contours des conditions de la

production du discours : « La violence implique un langage de la violence, c'est-à-dire

des signes (opérations ou pulsions) répétés, combinés en figures (actions ou complexes),

en un mot un système. » (Barthes, 1968)

Les différentes interventions lors de cet événement scientifique auront donc pour but

d’élargir et d’enrichir le débat autour des questions inhérentes à la violence discursive et

ses dualités significatives.

Dans le but de structurer cette rencontre, nous proposons quatre axes de pensée :

1. La violence discursive et l’école.

2. La violence discursive et la littérature.

3. La violence discursive au cœur des médias.

4. La violence discursive et la pensée sacrificielle.

Bibliographie

- AUGER Nathalie, FRACCHIOLLA Béatrice, MOÏSE Claudine & ROMAIN

Christina, 2008, « De la violence verbale : pour une sociolinguistique des discours

et des interactions », dans DURAND J., HABERT B. et LAKS B (éds), ACTES

CMLF 2008, p. 631-643.

- FRACCHIOLLA Béatrice, MOÏSE Claudine, Romain Christina & AUGER

Nathalie (éds), 2013a, Violences verbales. Analyses enjeux et perspectives, Rennes,

PUR.

- MEUNIER Deborah, ROSIER Laurence, 2015, « Le. la locuteur. trice

« fauteur.se » : correction, sanction, médiation », Cahier de l’ILSL, n°58, 2019,

109-123.

2


- MOÏSE Claudine & ROMAIN Christina, 2011, « Violence verbale et listes de

discussions : les argumentations polémiques », Cahier de l’Institut de linguistique

de Louvain 36 (2), 113-132.

Modalités du colloque :

‣ Les communications seront présentées en mode : vidéoconférence.

‣ Langue des travaux : Langue française, langue arabe et langue anglaise.

‣ Proposition de communication : elles sont rédigées en 300 mots maximum avec

une notice biographique du communicant.

‣ Contact : collo.genre.fran.anglaise@gmail.com

‣ Dernier délai de réception des propositions de communications est le : 24/05/2021

Président d’honneur : Pr. Abdelmadjid Dahoum, Recteur de l’université

Président du colloque

Dr. Hichem Belmokhtar (Langue française) / Dr. Miloud Kardane (Langue arabe)

Président du comité scientifique

Pr. Ahmed Chaalal

Le comité d’organisation

M. Taieb Belbahi, Université de Tissemsilt (Algérie)

M. Mohamed Chouchane, Université de Tissemsilt (Algérie)

M. Ahmed Dahli, Université de Tissemsilt (Algérie)

M. Rabah Zaatir, Université de Tissemsilt (Algérie)

Mlle. Ibtissem Bouacha, Université de Tissemsilt (Algérie)

Mm. Zahia Kouici, Université de Tissemsilt (Algérie)

Le comité scientifique

Pr. Nathalie Auger, Université de Montpellier III (France)

Pr. Deborah Meunier, Université de Liège (Belgique)

Pr. Sabiha Benmansour, Université de Tlemcen (Algérie)

Pr. Guy Dugas, Université de Montpellier III (France)

Pr. Abdelouahab Dakhia, Université de Biskra (Algérie)

Pr. Karima Aït Dahmane, Université d’Alger II (Algérie)

Pr. Driss Ablali, Université de Lorraine (France)

Pr. Khalid Zakri, Université de Meknès (Maroc)

Pr. Keren Ferreira-Meyers, Université d’Eswatini (Swaziland)

Pr. Youssef Abouali, CRMEF Casablanca (Maroc)

Pr. Malika Bensekat, Université de Mostaganem (Algérie)

Pr. Brahim Saadi, Université de Tizi Ouzou (Algérie)

Pr. Yasmine Adib, Université de Tissemsilt (Algérie)

Pr. Hakim Menguellat, Université de Blida II (Algérie)

Pr. Bachir Derdar, Université de Tissemsilt (Algérie)

3


Pr. Kadaouia Yagoubi, Université de Tissemsilt (Algérie)

Pr. Brahmi Fatima, Université de Tlemcen (Algérie)

Pr. Rachid Mersi, Université de Tissemsilt (Algérie)

Dr. Lynda Nawel-Tebbani, Université de Lorraine (France)

Dr. Hervé Sanson, CNRS (France)

Dr. Mohamed Zahir, Université de Fès (Maroc)

Dr. Hichem Belmokhtar, Université de Tissemsilt (Algérie)

Dr. Miloud Kardane, Université de Tissemsilt (Algérie)

Dr. Belaid Djefel, ENS Alger (Algérie)

Dr. Chihab Basra, Université de Médéa (Algérie)

Dr. Karim Ouaras, Université d’Oran II (Algérie)

Dr. Amaria Belkaid, Université de Tlemcen (Algérie)

Dr. Chahrazade Lahcene, Université de Laghouat (Algérie/ALITHILA)

Dr. Belgacem Belarbi, Université de Tiaret (Algérie)

Dr. Benaid Malki, Université de Tiaret (Algérie)

Dr. Badreddine Loucif, Université de Khenchela (Algérie)

Dr. Ali Ziadi, Université de Sétif II (Algérie)

Dr. Amira Bouricha, Université de Alger II (Algérie/ALITHILA)

Dr. Rezig Hanane, Université de Alger II (Algérie)

Dr. Samia Idris, Université de Bejaia (Algérie)

Dr. Siham Kharroubi, Université de Tiaret (Algérie)

Dr. Khaled Touati, Université de Tissemsilt (Algérie)

Dr. Amir Mehdi, Université de Tiaret (Algérie)

Dc. Ramzi Hidouci, Université d’Amiens (France)

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