Expériences Le mag
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Expériences
# WeAreAEAuRA Printemps/Ete 2021 N°05
Décryptage
Expérience salarié,
expérience client : deux axes
complémentaires ?
p.20 Tendances
p.10
Le multicanal : comment lier
le digital et le physique ?
Dossier p.28
Télétravail : Comment
envisager l’avenir lorsqu’on
entre sur le marché du travail ?
Dossier :
Penser le travail de demain
Vu de nos clients, comment était le travail avant et comment est-ce
qu’ils l’imaginent demain ? Tout comme nous les entreprises et les
collectivités ont dû s’adapter très vite pour maintenir des services
à distance et cela sans délai. Comme nous confiait Marguerite
Bérard, directrice des réseaux chez BNP Paribas « On a tous sauté
dans la piscine en même temps » ... Suite page 24
Merci.
Sommaire
Avant de vous laisser entamer la lecture de ce
magazine et laisser libre cours à votre curiosité,
je souhaiterais m’adresser à chacun d’entre
vous pour vous remercier de la co-réalisation
de ce projet. Mon investissement dans la
valorisation d’un magazine qui vous ressemble
a été décuplé à partir du moment où j’ai compris
le sens de son édition. Le contexte actuel n’est
pas propice aux rencontres mais j’ai apprécié
avoir vos différents retours et échanger avec
vous, même virtuellement. Je ne suis pas seule
dans cette aventure, j’ai su compter sur un
comité éditorial de folie que je vous présenterai
à la fin du magazine. Je vous souhaite une
bonne lecture, n’hésitez pas à prendre contact
avec moi si vous avez des idées de sujets
futurs ou tout simplement pour apporter des
observations.
Merci encore.
L’édito
Les mots de Nathalie Gnana
Décryptage
Plazza, un réseau social interne mal exploité
Dans la tête de Bénédicte
Dossier : penser le travail de demain
Comment envisager l’avenir lorsqu’on entre sur le
marché du travail ?
Stéphane envisage le travail de demain p.24
La fabrique de l’AE
L’écoute des salariés
S’évader
Une playlist made in AE AuRA
La rando de Steven
La recette des Toqués p.6
Les tendances
Le défi du multicanal
p.10
TOP 5 des tendances de la relation client
p.12
La RSE p.32
p.4
p.18
p.30
p.28
p.20
p.21
p.14
Qui est-ce ?
Qui se cache derrière la rédac ?
p.34
Maëva Dubreuil - Chargée de l’animation culture client
Le monde
change
Nathalie Gnana,
Directrice Expérience Client
Le monde sort progressivement de sa torpeur. Certains peuples se
libèrent en passant par une vaccination fortement incitative, d’autres
n’ont pas ou trop peu de vaccins. Nous, nous avons le choix de notre
destin. Poussés par l’envie de vivre libres, tout en craignant de ne pas
savoir quelles seront les conséquences à long terme de nos choix sur
notre santé, nous réorganisons nos vies professionnelles, familiales,
amicales. Le travail aussi a changé. Nous avons rompu avec la routine
du bureau, les rituels journaliers d’équipe. Nous nous réinventons,
nous redonnons de la valeur à nos rencontres, nos réunions physiques,
notre présence au bureau, notre présence dans nos foyers.
Selon une étude du Mc Kinsey Global Institute de février 2021, au moins
20% des travailleurs des économies avancées pourraient travailler
à distance plus de 3j par semaine. Aux Etats-Unis, les employés
travaillant sur ordinateur pourraient travailler 70% de leur temps à
distance. Les entreprises investissent fortement dans l’automatisation,
l’intelligence artificielle. L’offre va décroître sur certains métiers au profit
d’autres métiers, certains connaissant de véritables bouleversements :
l’enseignement, le transport de marchandises, l’assistance à domicile,
le commerce physique, les loisirs et voyages, etc. 100 M de travailleurs
vont devoir changer de métier d’ici 2030 dans les 8 pays comptant 62%
de la population mondiale. Les décideurs d’Entreprises réorganisent le
travail autour de la flexibilité des emplois, de la mobilité, de l’économie
des petits boulots. Alors pourquoi conserver des bureaux ?
Les ¾ des personnes qui ont utilisé les canaux digitaux pour la première
fois pour consommer, vont continuer. Le e-commerce va croître 2 à
5 fois dans les années suivant la COVID 19. Alors quels services un
magasin va-t-il offrir ? Comment les vendeurs vont-ils réinventer leur
relation commerciale ? La COVID 19 a mis en lumière l’importance
du travail en proximité physique. Tout l’enjeu repose sur « le dernier
kilomètre » : le dernier kilomètre pour se retrouver, le dernier kilomètre
pour consommer, pour être livré, pour servir nos clients. S’interroger
sur le pourquoi du contact, vivre les sensations essentielles de ce
contact. L’homme est un être sociable, tribal, à nous de réinventer nos
codes.
Les Toqués
#WeAreAEAuRA
4 5
Générosité
La générosité se définit comme un don de soi pour
autrui. Cette qualité se partage aussi bien dans le
milieu professionnel que chez soi. Evidemment, nous
pouvons mesurer la générosité par différentes façons,
je dirais même qu’elle est subjective. Le don de soi est
une faculté humaine, chaleureuse, qui profite autant au
récepteur qu’à celui qui offre. Posez-vous un instant
et faites don de votre personne. Si vous êtes le clown
de votre bande, continuez à partager votre humour.
Rire c’est savourer des moments uniques. Si vous
êtes un artiste, offrez quelques minutes de vous pour
partager une oeuvre d’art avec ceux que vous aimez.
La générosité n’est pas quantifiable mais je pense que
dans des temps moroses comme ceux-ci, la générosité
prend une place toute particulière. Pour ma part, la
générosité se trouve dans la cuisine.
Quoi de mieux que de se retrouver autour d’un plat
concocté par nos soins ? Des recettes épicées qui
font voyager mes convives avec lesquels je partage
des anecdotes personnelles et des idées culinaires
qui seront, plus tard, tentées à d’autres rendez-vous.
Une ôde à la générosité me semblait avoir sa place ici,
dans ce magazine revisité mettant en valeur le collectif
grâce à chacune de nos individualités. C’est notre
générosité qui participe tous les jours à l’évolution de
notre agence.
Et vous, comment exprimez-vous votre générosité ?
Quoi de mieux que de commencer la lecture de cette
nouvelle édition avec la recette d’un plat gourmand ?
Nous avons choisi une recette colorée et équilibrée
qui convient au maximum de régimes alimentaires.
Cependant, rien ne vous empêche de rajouter votre grain
de sel et d’améliorer à votre guise ce plat que nous vous
proposons. J’imagine que vous êtes curieux de savoir ce
qui vous est proposé... encore un peu de patience, faisons
connaissance. J’aime imaginer vos papilles excitées à
l’idée de découvir ce qu’on a choisi pour vous. Une recette
riche, dynamique et copieuse qui ravira l’ensemble d’entre
vous qui lisez ce doux message. Ce qui importe c’est le
moment que vous choisirez pour confectionner ce plat !
Avez-vous réfléchi à une occasion particulière ? Souhaitezvous
cuisiner avec vos amis, vos enfants ou votre conjoint
? Le partage c’est quelque chose qui nous a manqué cette
année. Au début nous riions à travers la caméra lors des
fameux apéros visio, mais qu’on se le dise, c’est toujours
mieux de partager des souvenirs avec des odeurs, des
caresses ou le son de la voix d’un proche. En attendant que
cela soit redevenu la norme, nous vous avons concocté la
recette d’un plat hawaïen, vous l’avez ?
6 7
Le PokeBowl
Attrapez-les tous !
La liste de courses (pour 4 gourmands) :
- 1 avocat (le fruit biensûr)
- 500 g de saumon
- 1/2 cuillière à café de gingembre
en poudre
- 500g de riz à sushis
- 85 g de sauce soja
- 20 g d’huile de sésame
- 2 cuillière à soupe de sucre en
poudre
- 1 pointe de poudre de wasabi
(facultatif)
- 5 cuillères à soupe de vinaigre de
riz
- 1 cuillière à café de sel
Niveau : Facile
Coût : €€ Temps de préparation : 40 min.
1.
Cuisez le riz à sushi selon les instructions
du paquet. Pendant ce temps, préparez
l’assaisonnement du riz en mélangeant
le vinaigre de riz, 3 cuillères à soupe de
sucre en poudre et le sel.
2.
3.
4.
Lorsque le riz est prêt, laissez-le
reposer 10 minutes, versez ensuite
l’assaisonnement dessus et mélangez
délicatement. Laissez tiédir ou refroidir.
Coupez le saumon et l’avocat en cubes
de 0,5 à 1 cm de côté et placez-les
dans un saladier. Préparez la sauce en
mélangeant le gingembre, la sauce soja,
l’huile de sésame, 2 cuillères à soupe de
sucre et le wasabi.
Versez cette préparation sur le poisson
et mélangez. Réservez au frais jusqu’au
moment de servir. Remplissez un bol
de riz, couvrez de poisson et avocat et
terminez en parsemant de graines de
sésame. C’est prêt, bonne dégustation !
La p’tite astuce
N’hésitez pas à
personnaliser votre
poke selon vos goûts en
ajoutant des concombres,
des fruits comme la
mangue ou l’ananas, des
tomates pour la couleur
ou même du fromage
frais !
8 9
le Défi du multicanal
Travail à distance, services adaptés, difficulté d’allier le physique avec le digital, ce boulversement
que nous subissons tous modifie notre vision du travail. Qu’il s’agisse de notre façon de
collaborer, de manager ou le relationnel avec la clientèle, la pandémie du COVID-19 a modifié nos
comportements. Comment tirer parti de la multiplicité des canaux (ou des divers canaux) à notre
disposition et repenser notre façon de travailler ensemble ?
Il est aujourd’hui évident pour un client, qu’il
s’agisse d’une entreprise ou d’un particulier
de préférer le biais digital voire téléphonique
pour solliciter un service ou s’offrir un bien. La
pandémie actuelle a accentué une tendance
de consommation dite digitale où l’interlocuteur
n’est qu’intelligence artificielle ou algorithmes
aiguisés. Cela fait maintenant un an que nous
priviliégions le shopping en ligne pour sa
simplicité mais aussi par l’augmentation des
achats compulsifs ! Ces achats non prévus
ont augmenté de façon significative depuis
l’arrivée du premier confinement en mars
2020. Les achats en ligne sont désormais si
accessibles et sécurisés qu’un consommateur
lambda guette et compare lui-même les
différentes plateformes grâce à l’avis de la
clientèle on line. Fini le traditionnel bouche à
oreille, aujourd’hui la satisfaction s’exprime par
nos claviers ou bien par la commande vocale
pour les plus avertis d’entre nous. Des notes,
des commentaires, des photos des produits,
des conseils, internet n’a jamais autant fourni
d’informations quant à l’expérience utilisateur.
L’expérience prime davantage dans le parcours
du client et a sa place dans le choix final de
validation du panier. On se renseigne et on se
réfère à l’expérience d’autrui pour nous-même
créer notre propre expérience. En effet, étant
donné que l’expérience sensorielle n’est plus,
le marché du prêt-à-porter a dû rebondir et
offrir des services comme le click and collect
qui permet d’avoir l’opportunité de choisir dans
un espace temps moins chronophage et plus
chaleureux.
En parlant de chaleur humaine, c’est ce qui a
le plus manqué à l’ensemble des français et
ce, sur l’ensemble des marchés. Le côté social
s’est intensément digitalisé ce qui a contraint
les entreprises à s’adapter à une demande
préférant les rencontres à distance qu’en
présentiel. Les raisons sont d’ailleures variées,
certains se protègent des risques encourus
malgré les gestes barrières et d’autres trouvent
qu’une visioconférence est plus accessible et
rapide à organiser plutôt qu’un rendez-vous
physique. Bien que ces raisons puissent être
entendues, d’un point de vue commercial,
la digitalisation des relations qui est une
problématique datant de l’avant-crise ne
s’ajuste pas totalement aux efforts de vente. En
effet, le traitement des émotions s’avère de plus
en plus complexe et l’analyse des verbatims
ne vient qu’en complémentarité des ressentis
observés par le vendeur. La gestuelle, les
mimiques, le ton de voix et d’autres éléments
qui ne se traduisent pas par le numérique
forment un pack expérientiel qui évoque la
sensibilité de l’interlocuteur. L’expérience de
vente est ainsi confronté à un défi qui est le
multicanal. Comment associer le digital et le
physique dans un contexte aussi particulier
? Les vendeurs devraient-ils basculer dans
l’optimisation digitale et laisser tomber leurs
forces en physique ? Ou devons-nous favoriser
des temps d’échanges en présentiel à défaut
des webinars ?
Ces questions, les entreprises françaises se
les posent, et tentent d’obtenir des solutions
pérennes offrant la possibilité d’allier un
maximum de canaux optimisant la qualité de
l’expérience du client mais aussi des salariés.
Certains choisissent la vente par vocation et
pour les qualités relationnelles qu’on leur réfère.
Difficile de les associer à un univers digital quasi
automatisé et auquel nous pouvons reprocher
son manque de chaleur ou de proximité. Ces
nombreux défis occupent aussi les fonctions
managériales qui entendent les différents
discours et veillent à ce que les équipes
s’adaptent à ces problématiques d’actualité.
L’ensemble de ces questionnements qui
touchent les étapes du parcours client et son
expérience influent sur sa satisfaction et nous
mènent aujourd’hui à concevoir des stratégies
optimisant le multicanal pour apporter des
réponses à ces tendances de consommations
bouleversées. Désormais, les clients et
les salariés sont au coeur d’une tourmente
générationnelle aux conséquences immédiates
sur les relations de demain.
Par Maëva Dubreuil
10 11
Expérience client : Top 5 des
tendances à suivre en 2021
1 - L’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle et les outils d’apprentissage
automatique et d’ automatisation du marketing
aident les équipes marketing à faire plus avec moins,
à économiser sur le budget et à étendre leur portée.
Il peut aider au ciblage, à la segmentation, à la
personnalisation, à la notation des prospects, à l’analyse
prédictive et même à la génération de contenu.
3 - Les contenus vidéos
Attractif, humain et intéractif, ce type de contenu
est un support de plus en plus apprécié par les
entreprises pour animer le collfectif en interne
auprès des collaborateurs et en externe face
à une clientèle sensible au format vidéo. Une
stratégie prometteuse promettant de réels taux de
conversion !
2 - La digitalisation
Difficile de passer outre les problématiques liées à la
digitalisation. L’avènement technologique permet d’allier
performance et automatisation ce qui engendre une
amélioration de la productivité mais aussi le développement
de la réactivité. Grâce à la digitalisation, trouver des solutions
et écouter le client s’avère simplifié, on n’aura finalement
jamais été aussi proche de nos clients.
En Route
4 - La lecture des émotions
On ne cesse de le rappeler, un client satisfait c’est un client
qui parle de l’entreprise et la recommande. Une bonne
lecture des émotions de la clientèle permet ainsi de rebondir
et d’adapter la gestion des processus, des offres et des
services. Il est important à noter que l’expérience client est
symétrique à l’expérience salarié, Karine Engel et son équipe
vous témoigneront de cette observation à la page n°20.
5 - La personnalisation
L’adaptation au profil du client est une tendance
clef de ces prochaines années. Avec le contexte
actuel, prendre soin de ses clients c’est s’assurer
une relation de confiance et une relation pérenne.
Ainsi, la personnalisation joue un rôle important
dans la relation entre client et vendeurs.
#WeAreAEAuRA
Source : https://www.web-visibilite-24.com/5-tendances-marketing-b2b-a-aborder-en-2021/
12 13
Le massif du Vercors
Découverte des 3 Becs
Dans cette édition, Steven nous fait part de son expérience en tant
que randonneur expérimenté ! Ici nous découvrons un splendide
endroit caché dans la Drôme : Les Trois Becs. Différents points de
vue à couper le souffle sont semés dans cette ballade, sauriez-vous
les débusquer ? On attend votre retour sur le Plazza de l’agence,
n’hésitez pas à nous envoyer des photos lorsque vous aurez arpenté
ces merveilleux sentiers.
14 15
« La vue est à couper le souffle !
Cette randonnée est accessible
pour tous les niveaux, de nombreux
endroits existent pour se reposer et
contempler le spectacle que nous
offre la nature. une grande bouffée
d’air frais que je recommande avec
plaisir ! »
Allô la rando !
Départ du sentier au col de la Chaudière
Le col de la Chaudière est accessible en
prenant la D156 depuis Saillant ou depuis
Bourdeaux. Au niveau du col, vous trouverez
un parking qui peut accueillir une trentaine de
voitures. Pour ne pas avoir de problème pour
vous garer, je vous conseille du vous y rendre
tôt le matin.
Le sentier de départ de la randonnée se trouve
au pied de la montagne, derrière le parking. Il
est indiqué par un grand panneau, vous ne le
louperez pas !
Arrivée au premier Belvédère puis Pas de
Siara
Une fois que vous quittez la forêt, vous arrivez
à un magnifique belvédère qui donne une vue
imprenable sur les montagnes de Couspeau
et son sommet mythique : Le Grand Delmas.
Au lever du soleil, le spectacle est magnifique,
les rayons traversent le massif de Diois et des
Ecrins pour venir éclairer les montagnes aux
alentours. Pour arriver au Pas de Siara, un
petit passage rocheux demandera un peu de
technique et de vigilance pour ne pas glisser.
S’en suit un petit replat qui mène tout droit au
croisement du Pré de l’âne où vous devrez
prendre à droite pour démarrer l’ascension
vers le premier sommet, le mont Veyou.
Du Pré de l’Âne au Mont Veyou à 1500 m
d’altitude
Cette partie de la randonnée est celle qui
demande le plus d’endurance, la montée
jusqu’au Mont Veyou se fait par un sentier en
zigzag qui a récemment été très bien aménagé.
Outre le dénivelé, cela ne représente aucune
difficulté. Montez à votre rythme pour garder
un peu d’énergie pour la suite de la randonnée.
A mi-chemin vous entrez dans une petite forêt
qui vous apportera un peu d’ombre. N’hésitez
pas à faire une petite pause, buvez un coup,
c’est important ! Le Mont Veyou est le plus
haut sommet du Synclinal, il culmine à 1550
m d’altitude et donne un magnifique point de
vue.
Du Mont Veyou au Signal, le deuxième
sommet
Pour arriver au Signal point culminant à 1532
mètres d’altitude, il vous faudra redescendre
du Veyou par la crête qui longe le col pour
ensuite remonter. Sur cette portion du sentier,
vous avez un magnifique point de vue sur la
forêt de Saou. Le Signal est d’après moi, le
sommet le plus insolite. Lorsqu’on s’approche
de la falaise, on peut voir des formations
rocheuses en pic avec le vide juste en bas.
Encore une fois, l’horizon s’étend au loin avec
le massif du Vercors face à nous et le village
de Saillant à nos pieds.
Du Signal à la Roche Courbe par les alpages
Nous voici sur la dernière portion de la
randonnée avec un bon dénivelé. Vous devrez
redescendre du dernier sommet pour accéder
au prochain, celui de la Roche Courbe. Avant
d’entammer l’ascension, nous rentrons dans la
zone d’alpage. Qui dit nature, dit faune ! Des
loups sont présents dans les parages, mais
rassurez-vous, vous avez très peu de chance
d’en croiser en pleine journée. Du haut de la
Roche Courbe, on peut voir tous les villages de
la vallée de la Drôme, de Crest à Pontaix. De
là, on voit également les deux autres sommets
que nous venons de traverser.
Le rocher de la laveuse et les chamois de
la Drôme
Une dernière étape singulière nous attend
avant d’entamer la route du retour. Le rocher
de la laveuse est une curiosité géologique qui
mérite le détour. Ce rocher possède un trou
qui ressemble à une fenêtre offrant une vue
sur la vallée. D’ailleurs, autour de ce rocher
vous pourrez trouver des traces d’anciens
bivouacs.
Sur les traces du GR9 jusqu’au Pré de l’Âne
Nous entamons la dernière partie de la
randonnée, une descente dans le sous-bois
sur les traces du GR9. Le sentier s’élargit
au fur et à mesure jusqu’à ce qu’on remonte
légèrement pour rejoindre le Pré de l’Âne.
Une fois arrivé au croisement que nous avons
pris quelques heures plus tôt en direction du
mont Veyrou, nous choisissons cette fois-ci
de redescendre en direction du Pas de Siera
puis, du parking.
Par Steven Sagnard
Familiale 8,4 kilomètres 5h00
Période : Printemps/été
Point bas : 1035 m
Point haut : 1548 m
1
2
3
4
5
Dénivelé positif : 680 m
Dénivelé négatif : 345 m
Carte IGN : Ref. 3138OT
D/A : Empruntez le sentier face au parking.
Ce sentier balisé jaune a été récemment
réaménagé par le département de la Drôme
et rendra votre ascension plus simple.
Serpentez entre les buis jusqu’à atteindre le
Pas de Siarra. Attention ça grimpe un peu !
Préparez-vous à gravir le premier bec ! Le
Veyou est le point culminant de cette balade
en montagne. Puis continuez de grimper,
vous y serez presque ;-)
Le premier bec est atteint, profitez de la
vue sur les massifs du Vercors, sortez votre
pique-nique et accordez-vous un moment
de détente. Ensuite, descendez en longeant
la crête puis remontez toujours en crête le
deuxième bec: Le Signal
Second Bec atteint et nouvelle vue !
Direction le Pas de Picourère, petite
descente et nouvelle montée pour
découvrir le troisième bec : La Pelle ou
Roche Courbe.
Descendez par un sentier réaménagé
pour parvenir au Col des auberts puis au
carrefour du GR9.
6 Prenez à gauche le sentier qui devient
une piste forrestière. Traversez la Vèbre et
poursuivez jusqu’au virage du Pas de l’Âne.
7 Continuez en direction du Belvédère (2)
puis entreprenez la descente du Col de la
Chaudière en direction du parking !
16 17
Toute l’info de l’AE AuRA
est sur Plazza
4 étapes
pour maitriser Plazza
Plazza est un réseau social d’entreprise, interne au groupe Orange.
Sur ce réseau social, des espaces sont créés pour permettre aux membres de collaborer,
partager de l’information et s’entraider.
Pourquoi Plazza ?
Plazza, c’est un outil développé par Orange
et destiné à faciliter la communication et la
collaboration entre les équipes.
C’est une solution qui permet de réduire
les mails chronophages, de travailler davantage
en mode projet et de faciliter le partage
d’informations, en particulier dans un contexte
de travail à distance.
Plazza est accessible à tous les collaborateurs
Orange, votre email professionnel vous
suffit pour vous inscrire et profiter de tous les
avantages de Plazza.
L’espace AE AuRA
Un espace dédié à l’AE AuRA est en place
depuis fin 2020. Vous pouvez y accéder en
recherchant « Agence Entreprises AuRA »
sur Plazza ou via les liens dans la newsletter
hebdomadaire. Vous pouvez également
scanner le QR code à droite.
Des articles d’actualité, interviews de
collaborateurs, partages d’informations utiles,
et animations y sont régulièrement publiés.
Les espaces
par département
En plus d’un espace dédié à l’ensemble des
collaborateurs de l’agence, différents espaces
par département sont progressivement mis
en place.
Ces espaces sont dédiés à la collaboration
des équipes. Accessibles à tous, ils permettent
également de se tenir informé de l’actualité et
des informations des autres départements.
À vous de jouer !
N’hésitez pas à participer à ces différents
espaces en laissant votre avis dans l’espace
commentaire des articles.
Vous pouvez nous faire part de vos besoins
et de vos idées d’amélioration de ces espaces
directement sur Plazza en utilisant le lien
« Partager une idée » dans le menu à droite.
Je complète
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Je m’informe
Je prends connaissance
des dernières nouvelles
J’interagis et je
commente les articles
Agence
Entreprises
AuRA
Je rejoins
l’espace AE
Je trouve ce que
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question
J’arrive sur Plazza
Je découvre d’autres espaces
Je créé
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RH HDM
SPES
DPELG
MDM ...
Je découvre les espaces
par département
Je participe
Je partage
une idée
Grâce au plazza de l’agence, tout le contenu
et les informations utiles sont regroupés
dans un seul et même espace.
Scannez le code pour
accéder à l’espace AE AuRA
Ambassadeurs
digitaux
Security
Watch
Direction
Entreprises France
100%
pratique
Bienvenue sur Plazza !
18 19
La fabrique de l’AE
#WeAreAEAuRA
L’Ecoute des salariés
au service de la
satisfaction client
En tant que RLP (responsable local de processus)
Ecoute Salariés Karine Engel contribue à
l’amélioration de l’écoute, à la satisfaction des
salariés et à la performance locale du processus.
Sa mission principale est de piloter la boucle
d’amélioration continue en s’appuyant sur
l’écoute des salariés, l’écoute client, l’innovation,
les audits, les détections des dysfonctionnements
et les actions d’amélioration du processus. Des
actions nationales sont en cours pour écouter
le salarié dans toutes les AE de France. En
local elle intervient également dans le cadre de
l’expérience client. En effet, au cours du Comité
Expérience Client 15 chantiers ont été présentés
par les départements de l’agence AURA afin de
mettre en place les conditions de réussite de
l’ambition NPS 2025. Pour chaque chantier, le
but était de définir une action prioritaire à la main
des départements, en interne ou en transverse,
et ainsi de permettre d’accélérer sur un axe clé
de l’expérience client selon la vision de chaque
département.
Quand la musique est bonne
Vous l’attendiez, la voici ! Découvrez l’identité
sonore de l’AE AuRA en flashant
le code ci-dessous !
Ce projet s’inscrit dans la feuille de route
Expérience Client de l’Agence « se simplifier
pour être plus efficace ». Pour le chantier du
département Ressources Humaines, il se situe
sur l’effet majeur 3 de la feuille de route de DEF
et l’ambition 4 de l’AE AURA : « une expérience
salarié enrichie ». Cette ambition rassemble
4 principaux enjeux : l’attractivité du groupe
Orange, la qualité de vie au travail, l’animation
de l’écosystème et enfin le développement des
compétences.
Une équipe projet de qualité et solidaire travaille
sur un chantier RH spécifique pour les équipes
ASCOM afin d’améliorer l’expérience salarié dans
le métier des ASCOM dans le cadre d’un projet
de transformation de l’adressage commercial. Le
but ultime de ce chantier serait d’atteindre une
Karine Engel, Responsable des relations sociales
expérience réussie des ASCOM concernées
par le nouveau projet adressage et d’une
manière plus générale sur l’ensemble de
l’équipe avec des processus clairs, un bon
relationnel et une amélioration continue des
conditions de travail. Ce chantier permettra
ainsi de mettre en place une symétrie des
attentions : un salarié satisfait c’est la
garantie d’une exécution opérationnelle
efficace pour le client.
Pour le mot de la fin Karine Engel a observé
depuis son arrivée à l’AE AURA : « Des
équipes très soudées et solidaires avec un
management de qualité »
Par Abir Titraoui
20 21
Le Dossier
#WeAreAEAuRA
Vous avez la parole
Comment envisager le travail
de demain ?
Si, comme moi, vous étiez fan de l’émission culte de France 3 C’est
pas sorcier cet article pourrait débuter par « Dis donc Jamy, c’était
comment le travail avant 2020 ? Eh bien mon cher Fred, pour mieux
comprendre, ce qui n’était au début qu’un simple virus sur le marché
chinois va finalement impacter toute la planète et mettre à l’arrêt
sa population … »
Dossier : le travail de demain
Celle d’avant mars 2020
? Tout semble indiquer
que ce ne sera pas le
cas, car si le télétravail
intégral a démontré son
efficacité tant d’un point
de vue professionnel que
personnel, il démontre
également des limites et
des risques.
de nouvelles générations
arrivent et viennent
bousculer nos habitudes
qu’on préserve notre
capacité à nous ouvrir à
l’inédit. Mais également
pouvoir dire au revoir à
tous ceux qui ont tant
donné pour leur entreprise
…
Qui aurait pu imaginer le
soir du 31 décembre 2019,
au moment de souhaiter ses
vœux pour 2020, que nous
allions vivre cette expérience
inédite et exceptionnelle. Se
retrouver confinés, respecter
un couvre-feu, devoir justifier
d’un laissez-passer pour
sortir, se retrouver devant
des rayons vides, subir des
restrictions créant des files
d’attentes interminables
devant les magasins,
annuler des jeux olympiques
et même … une pénurie
mondiale de papier toilette
tout ça sans être en guerre ?
Honnêtement, ce n’était pas
mon cas !
Pour notre entreprise et ses
salariés le premier impact
et le plus important a été de
passer la quasi-totalité de nos
activités en télétravail et ce du
jour au lendemain. De cette
expérience que l’on vit depuis
plus d’un an on peut déjà en
tirer des enseignements pour
aujourd’hui et pour demain.
Le mot qui revient le plus
souvent est la résilience.
Chez Orange, notre Plan de
Continuité d’Activité s’est
révélé particulièrement
efficace nous permettant de
conserver un service pour
nos clients presque normal.
Ensuite de la fierté, soulignée
par Stéphane Richard ou
Fabienne Dulac, « Orange
et ses salariés ont été très
engagés pour soutenir le
pays et ses habitants depuis
le début de cette crise, nous
avons su faire preuve de
solidarité c’est une grande
fierté alors bravo et merci »
Vu de nos clients,
comment était le travail
avant et comment est-ce
qu’ils l’imaginent demain
? Tout comme nous les
entreprises et les collectivités
ont dû s’adapter très vite
pour maintenir des services
à distance et cela sans
délai. Comme nous confiait
Marguerite Bérard, directrice
des réseaux chez BNP
Paribas « On a tous sauté
dans la piscine en même
temps » elle constatait par
ailleurs qu’on n’a jamais été
aussi éloignés de nos clients
et à la fois aussi proches »
Paradoxalement alors que
les agences étaient fermées,
les interactions avec leurs
clients n’ont jamais été aussi
importantes grâce au digital.
Vu des collectivités,
le défi a été également très
important, pour le Directeur
Général des Services d’une
grande agglomération, il a fallu
d’abord organiser le télétravail
qui n’existait quasiment pas
et déployer des outils en un
temps record. Avant la crise
seulement 13% des collectivités
de toutes tailles avaient un Plan
de Continuité d’activité contre
37% aujourd’hui. Si 60% n’ont
toujours pas basculé, on voit
toutefois une accélération
importante vers la transition
numérique avec la mise en
place de portails citoyens visant
à développer la dématérialisation
de la relation et des services, la
mise en avant des commerces du
territoire ou encore l’organisation de
services solidaires.
A l’heure où l’on semble percevoir
une lumière bienveillante, où tout
le monde appelle de ses vœux un
retour à une vie « normale » se pose
la question, de quelle normalité
parlons-nous ?
Sous un angle
philosophique, on
risquerait de se complaire
dans le confort du
solipsisme, ne plus vouloir
être perturbé par autrui
pour être uniquement
dans la maîtrise de
ce que l’on fait. La
vérité serait sans doute
comme souvent dans
les meilleures recettes,
une question d’équilibre.
Hybride comme les
nouvelles voitures pour
profiter du meilleur des
deux mondes en fonction
du contexte. Selon divers
sondages réalisés, plus
de 80% des salariés
souhaitent retrouver un
lien social au travail,
la convivialité autour
d’un repas partagé, la
spontanéité d’un échange
à la machine à café qui
va nous faire avancer sur
nombre de sujets et la
nouveauté indispensable
pour se réinventer.
Pouvoir accueillir de
nouveaux collaborateurs,
chez soi c’est beaucoup
plus difficile et tellement
important. Arendt disait
« Le miracle qui sauve
le monde de la ruine
normale c’est le fait de la
natalité » C’est parce que
Alors le travail de
demain devra plus que
jamais avoir du sens, celui
de l’humain, ce qui nous a
le plus manqué. Au travers
des nouveaux espaces
de travail favorisant le
bien être, la collaboration
et le plaisir de travailler
ensemble et un télétravail
choisi et adapté. Car au
final rien ne remplacera
le coup d’œil complice de
son voisin en réunion ou
rendez-vous, les sourires
ou bâillements, bref les
émotions et le non verbal
si difficile à ressentir à
distance alors … au plaisir
de vous retrouver, bientôt,
en vrai.
Par Stéphane Ferlay
24 25
9. Le sport pour moi, c’est : 10. Où passes-tu tes meilleures vacances ?
1
2
3
Nécessaire
Bien, mais à la télé
Pénible
1
2
3
A la montagne
A la mer
A la campagne
Quel collaborateur de l’AE es-tu ?
Tu as obtenu entre 10 et 17 points
Tu es le Sprinter
Tu es un membre essentiel, le pillier de
ton équipe ! On te remercie toujours pour
ton sang froid, ton calme et ta capacité à
écouter tes collaborateurs. Tu ne perds
jamais de vue tes objectifs, merci d’être
aussi efficace et pragmatique. Pense à
te reposer quand même !
Curieux de savoir si vous êtes plutôt Sprinter, Lazy Man ou Methodic Guy ? Rien de plus simple !
Il suffit de répondre honnêtement à ces questions et d’additionner le total des points (à gauche de
chaque proposition). Résultat à la fin des 10 questions ! Un, deux, trois : c’est parti !
1.
1
2
3
4.
Une réunion de 3 heures t’attend demain
matin :
Je prépare tout sur un bloc note
J’improvise grâce à mon talent
Je ramène le petit dej !
2. Lorsque je viens sur site, le midi :
1 Je mange les restes de la veille
2 Je me fais livrer mon déjeuner
3 Je cours acheter un sandwich
3. J’ai pris du retard sur un dossier :
1 Je prends moins de pauses pour le finir
2 Je demande de l’aide à un collègue
3 J’en parle à mon manager
1
2
3
Quelles sont mes relations avec mes
collègues ?
Professionnelles
Amicales
Discrètes
5. Comment vis-tu le télétravail ?
1
2
3
6.
1
2
3
8.
Je suis bien en 100 % télétravail
Les relations avec mes collègues me
manquent
Je préférerais un mix entre distanciel et
présentiel
On dit souvent de moi que je suis :
Motivé et charismatique
Créatif et drôle
Rigoureux et curieux
7. Le plus important pour toi au travail :
1 Les missions
2 L’ambiance
3 Le temps de trajet
1
2
3
Quel est le moment le plus important du
repas selon toi ?
L’entrée
L’apéro
Le dessert
Tu as obtenu plus de 25 points
Tu es le Methodic Guy
Les to do list sont tes meilleures amies !
Ta gestion du stress fait des envieux, pour
toi tout est une question d’organisation.
D’ailleurs, tu es toujours de bon conseil pour
aider tes collègues dans le besoin d’un point
de vue professionnel et personnel, une perle
rare !
Tu as obtenu entre 18 et 25 points
Tu es le Lazy Man
Sans toi les journées se ressemblent.
Tu as toujours le mot pour faire rire et
détendre l’atmosphère, le rayon de soleil
de l’agence ! T’avoir dans son équipe,
c’est s’assurer une relation de confiance.
26 27
Dossier : le travail de demain
Abir titraoui
Stagiaire - Cheffe de projet Expérience Client
« Difficile de se projeter dans un
avenir bien défini»
Mickaël Fardini
Alternant - Chargé des Ressources Humaines
« La crise sanitaire a révolutionné
nos interractions sociales »
Après avoir écouté la voix
des clients concernant
l’avenir du travail,
donnons la parole aux
étudiants en fin d’études,
les salariés de demain.
Comment vivent-ils la
pandémie ? Quel est
leur vision de l’avenir ?
Comment se projettent-ils
dans leur vie en entreprise
? Abir Titraoui et Mickaël
Fardini ont souhaité
s’exprimer sur ce sujet
qui affecte leur vision du
monde de demain.
Télétravail, présentiel,
ou bien un mix des
deux ? Comment vous
positionnez-vous ?
M.F : Personnellement
un rythme alterné me
convient. Cependant,
j’ai choisi un métier
tourné vers l’humain
et c’est difficile de ne
voir personne. Je peux,
certes, décrocher mon
téléphone mais ne peux
voir mes collègues ni créer
du lien. Les moments
de convivialité où on
apprend à se connaitre
se font désormais rares.
Lorsqu’on est dans le
même bureau si je vois
qu’un collaborateur
est sous l’eau je peux
intervenir et l’aider. Là, à
distance, il est difficile de
percevoir la charge de
travail des collaborateurs.
A.T : Etant cheffe de
projet, je rejoins l’avis
de Mickaël concernant
un rythme alterné
de télétravail. Le
management se
digitalise à l’aide d’outils
divers et variés comme
Klaxoon ou les outils
de visioconférence qui
nous permettent de
nous voir, sans masque.
Cependant, la fracture
générationnelle créée
par le numérique affecte
la dynamique d’entreprise. Pour
nous, les outils sont faciles à
prendre en main, nous sommes
baignés dans le numérique
depuis notre plus jeune âge. Pour
d’autres profils, cette digitalisation
peut être considérée comme un
inconvénient. Il y aura un temps
d’adaptation à ne pas négliger.
Avec du recul, comment vivezvous
cette situation ?
A.T : Il a été difficile de se projeter,
pour ma part je vis au jour le jour.
La gestion de mon emploi du
temps est devenu indispensable.
Aujourd’hui la distance entre la vie
professionnelle et la vie personnelle
est devenue assez fragile. Je me
lève, je vais à mon bureau qui est
dans ma chambre et je travaille. Il
n’y a pas de différence entre mes
lieux de vie et mon lieu de travail.
Il est aussi difficile d’avoir des
interactions sociales, et c’est ce
qui me manque le plus ! La vie
d’avant avait ses inconvénients,
notamment pour les personnes
ayant une vie de famille, mais pour
nous, les jeunes, le lieu
de travail est un lieu de rencontres
où des liens forts peuvent se créer.
C’est dommage d’avoir perdu cet
aspect de vie en communauté.
M.F : La crise sanitaire a révolutionné
nos interactions sociales. Il n’a pas
été évident pour moi de m’adapter
à cette situation. Avant décembre je
vivais dans un studio où le bureau
était en face de mon lit. Je n’avais
pas de lieu dédié au travail. De
plus, en ville les mètres carrés sont
plutôt chers et peu extensibles donc
il n’était pas évident de gérer la
distinction entre ma vie pro et perso.
Aujourd’hui tout va pour le mieux,
je me suis facilement adapté et
pour ma future vie professionnelle,
j’accepterais volontiers dans le futur
d’avoir du télétravail. Je me suis
mieux organisé et avoir quelques
jours en distanciel me conviendrait
parfaitement.
En tenant compte du contexte
actuel, quels seront vos critères
dans le choix d’un futur emploi ?
A.T : Il est difficile de se projeter
dans un avenir bien défini. Je
pense que mes critères
sont quand même
proches de ceux de la vie
«d’avant».
Je souhaiterais débuter
ma vie professionnelle
avec un CDI pour
m’assurer une certaine
stabilité. Mon incertitude
face à l’avenir a encore
plus conforté ce choix.
Ce qui a changé c’est
plus la perception de
mon salaire. Je suis prête
à choisir un emploi où
le salaire n’est pas très
élevé mais où je me sens
particulièrement écoutée.
J’aimerais évoluer dans
une entreprise où je
me sens considérée et
où l’envrionnement de
travail me permet d’être
complétement épanouie.
Je me suis rendue compte
que mon état mental
influençait ma qualité
de vie. Je suis d’ailleurs
prête à m’excentrer des
centre villes pour profiter
de mes temps libres pour
prendre du temps pour
moi et mes proches
M.F : Pour mon cas,
je refuse de choisir un
travail où le matin je me
réveillerais à reculons.
L’environnement primera
davantage sur mes choix.
Je souhaite m’épanouir,
j’ai la chance d’apprécier
mon métier et d’évoluer
au sein d’une entreprise
qui m’offre un cadre de
travail proche de ce que
je m’imaginais. Je pense
pouvoir m’adapter à
toutes les situations mais
le plus important pour
moi dans le choix de mon
futur emploi c’est que je
m’y sente bien.
Propos reccueillis par
Maëva Dubreuil.
28 29
Les visages de l’AE
Dans la tête de Bénédicte
Bénédicte est une jeune femme dynamique, maman de 2 enfants. Elle a intégré le service des
réclamations à Clermont-Ferrand en septembre 2019, après avoir travaillé plus de 10 ans en
boutique. Écologie, altruisme, zéro déchet, achats biologique, locaux et raisonnés : voici sa
philosophie. Par Sophie Brunot
Le déclic
« J’ai eu un déclic sur ma
consommation quand j’ai voulu
concevoir un enfant. » Pour
Bénédicte, c’est important
de transmettre à ses enfants
encore en bas âge les bonnes
habitudes et les valeurs autour
d’une consommation raisonnée
et proche de la nature
Petit à petit, l’oiseau fait son nid
Pour cette jeune femme active
c’est important d’avoir une
consommation en cohérence
avec ses valeurs. Elle organise
son quotidien autour de ses
éco-actions. En revanche, il n’est
pas question que cela devienne
une contrainte. C’est pour cela
qu’elle introduit une action à la
fois, les unes après les autres.
« Ça fait maintenant 6 ans
que j’ai débuté ma transition,
j’ai commencé par faire mes
propres yaourts. »
RSE
Personne n’est parfait
Bénédicte a une alimentation
locale et de saison, achète en
vrac, mais avoue qu’elle n’a ni le
temps ni l’envie de tout faire ellemême.
Elle préfère donc acheter
ses produits d’entretien solides
ainsi que des lingettes lavables
pour ses enfants au lieu de les
faire, elle avoue ne pas être une
grande couturière. « Je préfère
acheter à des personnes dont
c’est le business et qui sont près
de chez moi. »
« J’ai vu une annonce sur
Facebook et j’ai été embarquée
dans une chaîne de solidarité. »
Aider les personnes autour d’elle
est également quelque chose
d’important pour Bénédicte. En
décembre dernier, elle a pris part
à l’initiative des boîtes de Noël
qu’elle a vu passer sur Facebook.
Le concept, constituer une box avec
différents types de produits utiles
ou divertissants et les offrir aux
personnes qui en ont besoin.
La recommandation de Bénédicte - Une application simple et intuitive
pour alléger vos placards ! Le confinement a permis à Bénédicte de faire
du tri, elle a alors découvert l’application Geev. Une application de troc ou
de don qui permet à la fois de donner des objets qui ne nous servent plus
et d’adopter ceux dont on a besoin. Une solution de plus pour contribuer
à l’économie circulaire et avoir une consommation raisonnée.
#WeAreAEAuRA
30
La RSE, un axe désormais
incontournable pour l’entreprise
« Dérèglement climatique, épuisement des ressources, inégalités sociales grandissantes…
face à ces enjeux dont l’acuité est renforcée par la crise sanitaire que nous traversons, nous ne
pouvons continuer à vivre, consommer et produire comme nous l’avons fait depuis des décennies.
A l’heure où nos sociétés accordent de plus en plus d’importance aux problématiques sociales
et environnementales, les entreprises ont tout intérêt à adopter une démarche socialement
responsable. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises se dotent d’une politique et d’une
communication RSE dans leur stratégie. »
Mais au fait, c’est quoi la RSE ? La
Responsabilité Sociale Entreprise est
l’application du développement durable à
l’entreprise.
Le développement durable, défini en 1987 par
Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre
norvégien, est un « mode de développement
qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs ». Cette notion
repose sur trois piliers : économique, social
et environnemental. La RSE n’est donc pas
seulement synonyme d’environnement,
mais intègre bien ces trois piliers, tous
interdépendants et indissociables.
Désormais, la performance financière n’est
plus suffisante car elle ne répond plus aux
attentes et demandes des salariés et des
consommateurs. Face à l’urgence climatique
et la quête de sens dans la vie professionnelle
des jeunes générations, l’entreprise doit
faire preuve d’ajustement pour maintenir
6 français
sur 10
ignorent
ce qu’est
la RSE
Les Français et la RSE - Sondage BVA pour
TBWACorporate BVA Group (bva-group.
com)
son activité économique. Les stratégies des
entreprises deviennent ainsi tridimensionnelles
: économique, sociale et environnementale.
Le cadre réglementaire est lui aussi en pleine
transformation et impacte les politiques RSE
des entreprises. Ce cadre, de plus en plus
large et abondant, prend la forme de lois
internationales (conventions fondamentales
de l’Organisation Internationale du Travail,
Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme, l’Organisation de Coopération et de
Développement Économiques), européennes
(reporting extra-financier), ou nationales (loi
sur le Devoir de Vigilance, loi Pacte). Les
entreprises peuvent également s’appuyer
sur des référentiels, à l’aide des normes ISO
par exemple, pour guider leur politique de
responsabilité sociale.
Selon une étude de 2016*, on observe un
écart de performance économique d’environ
13 % en moyenne entre les entreprises qui
mettent en place des pratiques RSE et celles
qui ne le font pas
#Le saviez-vous ?
70% des
français disent
choisir,
changer ou
boycotter une
marque selon
ses prises
de positions
sociétales
Comité environnemental
DEF Mars 2020
69% des actifs
seraient ainsi prêts
à s’engager dans
la démarche RSE
d’une entreprise et
58% affirment que
la politique d’une
entreprise est un
critère important au
moment de choisir
d’y travailler
https://www.ifop.com/publication/le-regarddes-francais-sur-la-rse-et-leur-appropriation/
Les achats
publics doivent
désormais
obligatoirement
intégrer entre 20
et 40% au moins
de produits issus
du réemploi, de
la réutilisation
ou intégrant
des matières
recyclées
www.legifrance.gouv.fr
*Source : France Stratégie, le commissariat général à la stratégie et à la prospective rattaché au cabinet du Premier Ministre, a publié un rapport intitulé “Responsabilité sociale des
entreprises et compétitivité” et sous-titrée « Évaluation et approche stratégique » (2016), un des différents rapports issus des travaux du GT1 de la Plateforme Nationale de la RSE
(Responsabilité Sociétale des Entreprises)
La RSE procure en effet de nombreux avantages
aux entreprises, quel que soit leur taille. Elle
est un vecteur de rentabilité (amélioration
de la performance globale et réduction des
coûts), permet de fidéliser les salariés (bienêtre
au travail, attraction des talents), donne
accès à de nouveaux marchés (différenciation
de la concurrence), valorise l’image de
l’entreprise (face aux attentes de la société) et
stimule l’innovation (favoriser les ressources
durables à celles périssables et rares). Un
axe incontournable pour rester compétitif et
attractif !
Orange l’a bien compris et intègre les enjeux
RSE depuis de nombreuses années dans ses
différents plans stratégiques. En 2020 Orange
est allée plus loin avec la co-construction
de sa raison d’être : « Orange est l’acteur de
confiance qui donne à chacune et à chacun
les clés d’un monde numérique responsable »,
qui renforce son engagement et sa démarche
à long terme vis-à-vis de ses salariés, clients et
autres parties prenantes.
Engage2025, le plan stratégique d’Orange
à horizon 2025 se concentre sur deux enjeux
majeurs : croissance et responsabilité. En 2025
il n’y aura pas de performance économique
sans exemplarité sociale et environnementale.
C’est pourquoi Orange s’engage durablement
pour l’égalité numérique et pour la planète avec
une ambition de neutralité carbone à horizon
2040.
Ces engagements s’inscrivent dans sa
contribution aux Objectifs de Développement
Durable (ODD) définis par l’ONU. Orange
a identifié 6 ODD, parmi les 17, qui sont en
résonnance profonde avec sa raison d’être et
sa stratégie : ce sont ceux sur lesquels son
impact est le plus significatif.
Les principes RSE irriguent toutes les
composantes du Groupe. Ils sont déclinés à
l’échelle d’Orange France, et également au sein
de la Direction Entreprises France au travers de
l’Effet Majeur #4 de son Projet Exécutif. L’Effet
Majeur RSE se traduit en 5 objectifs : la neutralité
carbone, l’économie circulaire, les solutions for
green, l’égalité numérique et la gouvernance
RSE, portés par l’ensemble des entités de DEF.
A l’AE AuRA, la feuille de route globale RSE
sera présentée à la fin du mois de mai en
CODIR, mais des premières actions sont
déjà engagées. Chaque salarié pourra être
contributeur et promoteur de nos engagements
sociétaux et environnementaux, que ce soit en
interne ou vis-à-vis de nos clients. Nous vous
donnons donc rendez-vous dans les prochains
numéros du Magazine pour illustrer notre
dynamique collective RSE à l’AE.
Par Maëva Catarino et Cécile Plassard
32 33
Maëva Dubreuil
Directrice artistique
Nathalie Gnana
Rédactrice - Edito
Steven Sagnard
Rédacteur - Rando
Karine Engel
Membre du comité éditorial
Stéphane Ferlay
Rédacteur - Dossier
Abir Titraoui
Intervenante
Voici
Mickaël Fardini
Intervenant
l’équipe
Bénédicte Genevrier
Intervenante
de choc
Martine Andrieu-Puyfages
Membre du comité éditorial
Léa Picard-Bellance
Membre du comité éditorial
#WeAreAEAuRA
Sophie Brunot
Rédactrice - Dans la tête de Bénédicte
Maëva Catarino
Rédactrice - RSE
Cécile Plassard
Rédactrice - RSE
Etienne Grandmottet
Graphiste et Rédacteur Plazza
Zoe Waechter
Rédactrice - Plazza
Monique Coppens
Membre du comité éditorial
Frédérique Giron
Membre du comité éditorial
Envie de profiter
d’un exemplaire
imprimé de ce
magazine rien que
pour vous ?
N’hésitez plus et demandez-le à l’adresse suivante
experienceslemag@orange.com. Nous vous l’enverrons à votre nom et sur
votre site de travail accompagné d’un joli mot.
Nous avons hâte de vous retrouver pour la prochaine édition, en attendant
profitez bien de l’été !
A très vite,
L’équipe Expériences Le Mag
#WeAreAEAuRA