Télécharger le bulletin municipal du 1er trimestre 2009 - Bitche
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pour <strong>le</strong> faire sécher si l’on se procure <strong>du</strong> bois encore<br />
humide.<br />
Les essences des feuillus «<strong>du</strong>rs» sont <strong>le</strong> charme<br />
et l’orme plus rares, <strong>le</strong> chêne, <strong>le</strong> hêtre, <strong>le</strong> frêne et<br />
l’érab<strong>le</strong> courants. De temps en temps on peut aussi<br />
brû<strong>le</strong>r <strong>du</strong> bou<strong>le</strong>au. Le bois mi-sec (20 à 35% d’humidité)<br />
doit être stocké au moins 1 an. Dans tous<br />
<strong>le</strong>s cas, il faut absolument éviter <strong>le</strong>s résineux, ainsi<br />
que <strong>le</strong>s bois sa<strong>le</strong>s, pollués, reconstitués, peints et<br />
traités.<br />
Eviter l’effet de serre.<br />
Le bilan de la combustion <strong>du</strong> bois en el<strong>le</strong>-même est<br />
sans conséquence sur <strong>le</strong>s émissions de CO². En<br />
effet, lors de sa combustion ou en fin de vie, lors de<br />
sa décomposition, <strong>le</strong> bois rejette dans l’atmosphère<br />
<strong>du</strong> CO², mais <strong>du</strong>rant <strong>le</strong>ur croissance, <strong>le</strong>s arbres utilisent<br />
<strong>le</strong> CO² et <strong>le</strong> transforment à nouveau en bois<br />
(matière ligneuse). Ainsi <strong>le</strong> CO² émis par la combustion<br />
<strong>du</strong> bois ne contribue pas à l’augmentation<br />
de l’effet de serre.<br />
Il faut cependant tenir compte des autres étapes<br />
de pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> combustib<strong>le</strong> et de fonctionnement<br />
de la chaudière. Une analyse <strong>du</strong> cyc<strong>le</strong> de vie <strong>du</strong><br />
combustib<strong>le</strong> bois montre que <strong>le</strong>s étapes consommatrices<br />
d’énergies sont <strong>le</strong> broyage et <strong>le</strong> déchiquetage<br />
des combustib<strong>le</strong>s. Mais cette consommation<br />
d’énergie est faib<strong>le</strong> par rapport à l’énergie pro<strong>du</strong>ite<br />
(de 6% pour pro<strong>du</strong>ire des plaquettes à 15% pour la<br />
pro<strong>du</strong>ction de granulés).<br />
Les appareils modernes favorisent souvent des<br />
économies d’énergie.<br />
Les données qui paraissent ici et là, que ce soit<br />
dans la presse ou <strong>le</strong>s documentations publicitaires,<br />
doivent être considérées avec précaution. Les données<br />
nationa<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s émissions <strong>du</strong> bois sont basées<br />
sur une modélisation de tout <strong>le</strong> parc des appareils<br />
de chauffage au bois, dont la majorité est très<br />
âgée. El<strong>le</strong>s ne reflètent donc pas <strong>le</strong>s performances<br />
des appareils modernes.<br />
Aujourd’hui, des appareils performants existent<br />
sur <strong>le</strong> marché (chaudières automatiques, poê<strong>le</strong>s,<br />
insert moderne...). Ces technologies permettent à<br />
la fois d’atteindre un haut rendement énergétique et<br />
un faib<strong>le</strong> niveau d’émissions. De même, des combustib<strong>le</strong>s<br />
de qualité sont sur <strong>le</strong> marché, avec des<br />
garanties fiab<strong>le</strong>s en termes de composition et de<br />
taux d’humidité. Tous <strong>le</strong>s éléments sont là pour faire<br />
<strong>du</strong> bois une énergie très peu polluante, confortab<strong>le</strong><br />
et efficiente.<br />
Déchets sensib<strong>le</strong>s : lampes basse consommation.<br />
L’hiver est bien installé, ce qui veut dire que la lumière<br />
<strong>du</strong> jour n’est pas à son maximum et que nous<br />
sollicitons p<strong>le</strong>inement la lumière artificiel<strong>le</strong> <strong>du</strong>rant<br />
encore <strong>le</strong>s trois prochains mois.<br />
ENVIRONNEMENT<br />
Les lampes basse consommation brû<strong>le</strong>nt 5 fois<br />
moins d’énergie et <strong>du</strong>rent 8 fois plus longtemps que<br />
<strong>le</strong>s ampou<strong>le</strong>s à incandescence. Où <strong>le</strong>s instal<strong>le</strong>r ?<br />
Dans des pièces qui sont éclairées longtemps.<br />
Comment <strong>le</strong>s éliminer ?<br />
Rapportons nos lampes basse consommation entières<br />
auprès des distributeurs ou bien en déchetterie.<br />
Ensuite, el<strong>le</strong>s seront broyées ou découpées. Ce<br />
traitement permet de séparer différents matériaux :<br />
- <strong>le</strong> verre qui resservira à la fabrication de lampes,<br />
- <strong>le</strong>s métaux qui seront reven<strong>du</strong>s,<br />
- des poudres démercurisées qui seront enfouies,<br />
- <strong>du</strong> mercure qui sera reven<strong>du</strong>.<br />
- Un tube fluorescent (néon) = 20 à 30 mg de mercure.<br />
- Une lampe fluorescente compacte = 1 à 25 mg de<br />
mercure.<br />
Dangers pour la santé et<br />
L’environnement.<br />
Jetées dans la poubel<strong>le</strong> classique, <strong>le</strong>s lampes basse<br />
consommation ont de grandes chances d’être<br />
cassées, libérant ainsi <strong>du</strong> mercure gazeux dans<br />
l’atmosphère.<br />
Mais ces lampes peuvent aussi contaminer <strong>le</strong>s eaux<br />
et <strong>le</strong>s sols : un tube fluorescent pollue 20 000 litres<br />
d’eau potab<strong>le</strong> à un niveau qui dépasse <strong>le</strong>s normes<br />
de potabilité !<br />
Le mercure est ensuite absorbé par des organismes<br />
vivants et s’accumu<strong>le</strong> tout au long de la chaîne<br />
alimentaire pour atteindre l’homme. Il provoque<br />
alors des lésions irréversib<strong>le</strong>s aux reins et au système<br />
nerveux.<br />
N’oublions pas que basse consommation = hautes<br />
économies + une nature préservée !<br />
- 20W pour lire, 5W pour regarder la télévision.<br />
- Privilégions <strong>le</strong>s apports de l’éclairage naturel.<br />
- Éteignons <strong>le</strong>s lumières lorsque nous quittons une<br />
pièce.<br />
- Lors de l’achat, comparons <strong>le</strong>s ampou<strong>le</strong>s entre<br />
el<strong>le</strong>s grâce à l’étiquette énergie.<br />
Pour un meil<strong>le</strong>ur confort visuel : dépoussiérons régulièrement<br />
ampou<strong>le</strong>s et abat-jour.<br />
Jacquy GAENG, Adjoint de l’Environnement.<br />
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