24.12.2012 Views

Télécharger le bulletin municipal du 1er trimestre 2009 - Bitche

Télécharger le bulletin municipal du 1er trimestre 2009 - Bitche

Télécharger le bulletin municipal du 1er trimestre 2009 - Bitche

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

pour <strong>le</strong> faire sécher si l’on se procure <strong>du</strong> bois encore<br />

humide.<br />

Les essences des feuillus «<strong>du</strong>rs» sont <strong>le</strong> charme<br />

et l’orme plus rares, <strong>le</strong> chêne, <strong>le</strong> hêtre, <strong>le</strong> frêne et<br />

l’érab<strong>le</strong> courants. De temps en temps on peut aussi<br />

brû<strong>le</strong>r <strong>du</strong> bou<strong>le</strong>au. Le bois mi-sec (20 à 35% d’humidité)<br />

doit être stocké au moins 1 an. Dans tous<br />

<strong>le</strong>s cas, il faut absolument éviter <strong>le</strong>s résineux, ainsi<br />

que <strong>le</strong>s bois sa<strong>le</strong>s, pollués, reconstitués, peints et<br />

traités.<br />

Eviter l’effet de serre.<br />

Le bilan de la combustion <strong>du</strong> bois en el<strong>le</strong>-même est<br />

sans conséquence sur <strong>le</strong>s émissions de CO². En<br />

effet, lors de sa combustion ou en fin de vie, lors de<br />

sa décomposition, <strong>le</strong> bois rejette dans l’atmosphère<br />

<strong>du</strong> CO², mais <strong>du</strong>rant <strong>le</strong>ur croissance, <strong>le</strong>s arbres utilisent<br />

<strong>le</strong> CO² et <strong>le</strong> transforment à nouveau en bois<br />

(matière ligneuse). Ainsi <strong>le</strong> CO² émis par la combustion<br />

<strong>du</strong> bois ne contribue pas à l’augmentation<br />

de l’effet de serre.<br />

Il faut cependant tenir compte des autres étapes<br />

de pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> combustib<strong>le</strong> et de fonctionnement<br />

de la chaudière. Une analyse <strong>du</strong> cyc<strong>le</strong> de vie <strong>du</strong><br />

combustib<strong>le</strong> bois montre que <strong>le</strong>s étapes consommatrices<br />

d’énergies sont <strong>le</strong> broyage et <strong>le</strong> déchiquetage<br />

des combustib<strong>le</strong>s. Mais cette consommation<br />

d’énergie est faib<strong>le</strong> par rapport à l’énergie pro<strong>du</strong>ite<br />

(de 6% pour pro<strong>du</strong>ire des plaquettes à 15% pour la<br />

pro<strong>du</strong>ction de granulés).<br />

Les appareils modernes favorisent souvent des<br />

économies d’énergie.<br />

Les données qui paraissent ici et là, que ce soit<br />

dans la presse ou <strong>le</strong>s documentations publicitaires,<br />

doivent être considérées avec précaution. Les données<br />

nationa<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s émissions <strong>du</strong> bois sont basées<br />

sur une modélisation de tout <strong>le</strong> parc des appareils<br />

de chauffage au bois, dont la majorité est très<br />

âgée. El<strong>le</strong>s ne reflètent donc pas <strong>le</strong>s performances<br />

des appareils modernes.<br />

Aujourd’hui, des appareils performants existent<br />

sur <strong>le</strong> marché (chaudières automatiques, poê<strong>le</strong>s,<br />

insert moderne...). Ces technologies permettent à<br />

la fois d’atteindre un haut rendement énergétique et<br />

un faib<strong>le</strong> niveau d’émissions. De même, des combustib<strong>le</strong>s<br />

de qualité sont sur <strong>le</strong> marché, avec des<br />

garanties fiab<strong>le</strong>s en termes de composition et de<br />

taux d’humidité. Tous <strong>le</strong>s éléments sont là pour faire<br />

<strong>du</strong> bois une énergie très peu polluante, confortab<strong>le</strong><br />

et efficiente.<br />

Déchets sensib<strong>le</strong>s : lampes basse consommation.<br />

L’hiver est bien installé, ce qui veut dire que la lumière<br />

<strong>du</strong> jour n’est pas à son maximum et que nous<br />

sollicitons p<strong>le</strong>inement la lumière artificiel<strong>le</strong> <strong>du</strong>rant<br />

encore <strong>le</strong>s trois prochains mois.<br />

ENVIRONNEMENT<br />

Les lampes basse consommation brû<strong>le</strong>nt 5 fois<br />

moins d’énergie et <strong>du</strong>rent 8 fois plus longtemps que<br />

<strong>le</strong>s ampou<strong>le</strong>s à incandescence. Où <strong>le</strong>s instal<strong>le</strong>r ?<br />

Dans des pièces qui sont éclairées longtemps.<br />

Comment <strong>le</strong>s éliminer ?<br />

Rapportons nos lampes basse consommation entières<br />

auprès des distributeurs ou bien en déchetterie.<br />

Ensuite, el<strong>le</strong>s seront broyées ou découpées. Ce<br />

traitement permet de séparer différents matériaux :<br />

- <strong>le</strong> verre qui resservira à la fabrication de lampes,<br />

- <strong>le</strong>s métaux qui seront reven<strong>du</strong>s,<br />

- des poudres démercurisées qui seront enfouies,<br />

- <strong>du</strong> mercure qui sera reven<strong>du</strong>.<br />

- Un tube fluorescent (néon) = 20 à 30 mg de mercure.<br />

- Une lampe fluorescente compacte = 1 à 25 mg de<br />

mercure.<br />

Dangers pour la santé et<br />

L’environnement.<br />

Jetées dans la poubel<strong>le</strong> classique, <strong>le</strong>s lampes basse<br />

consommation ont de grandes chances d’être<br />

cassées, libérant ainsi <strong>du</strong> mercure gazeux dans<br />

l’atmosphère.<br />

Mais ces lampes peuvent aussi contaminer <strong>le</strong>s eaux<br />

et <strong>le</strong>s sols : un tube fluorescent pollue 20 000 litres<br />

d’eau potab<strong>le</strong> à un niveau qui dépasse <strong>le</strong>s normes<br />

de potabilité !<br />

Le mercure est ensuite absorbé par des organismes<br />

vivants et s’accumu<strong>le</strong> tout au long de la chaîne<br />

alimentaire pour atteindre l’homme. Il provoque<br />

alors des lésions irréversib<strong>le</strong>s aux reins et au système<br />

nerveux.<br />

N’oublions pas que basse consommation = hautes<br />

économies + une nature préservée !<br />

- 20W pour lire, 5W pour regarder la télévision.<br />

- Privilégions <strong>le</strong>s apports de l’éclairage naturel.<br />

- Éteignons <strong>le</strong>s lumières lorsque nous quittons une<br />

pièce.<br />

- Lors de l’achat, comparons <strong>le</strong>s ampou<strong>le</strong>s entre<br />

el<strong>le</strong>s grâce à l’étiquette énergie.<br />

Pour un meil<strong>le</strong>ur confort visuel : dépoussiérons régulièrement<br />

ampou<strong>le</strong>s et abat-jour.<br />

Jacquy GAENG, Adjoint de l’Environnement.<br />

21

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!