LE RENOUVEAU DU CINÉMA TURC - Cinemed
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Vitalité du cinéma turc<br />
Dans la programmation de notre festival, le cinéma turc est un vieux<br />
compagnon de route. Et l’occasion était trop belle de saisir cette<br />
« saison culturelle de la Turquie en France » pour ne pas en rappeler<br />
cette année la vitalité renouvelée de ses auteurs.<br />
Mais sans se lancer ici dans un trop long historique, il convient d’encadrer<br />
cette rétrospective choisie – et donc nécessairement limitée<br />
– de quelques remarques générales. D’abord cette curieuse ressemblance<br />
entre la cinématographie turque et la nôtre : une production<br />
qui naît dès la fin du XIXe siècle, ne se refuse aucun genre et tient<br />
actuellement la dragée haute à l’envahisseur par une réussite commerciale<br />
certaine sur le marché domestique. Après des hauts et des<br />
bas, ses périodes sombres spécifiques (politique) ou universelles<br />
(l’impact massif de la télévision, le modèle dominant de la spectacularisation<br />
hollywoodienne), puis le déclic que devait incarner Yilmaz<br />
Güney avec sa Palme d’or à Cannes en 1982 (Yol), c’est un cinéma<br />
riche et varié qui se présente à nous, depuis disons une bonne<br />
dizaine d’années.<br />
Avec ce double atout assumé d’une production populaire pas toujours<br />
très regardante (il existe un cinéma turcouillard comme il<br />
existe un cinéma franchouillard) et un cinéma d’auteur qui fait un<br />
peu mieux que résister. L’équilibre est sans doute précaire, Dervis<br />
Zaïm est sans doute plus connu au Corum de Montpellier que dans<br />
certains quartiers populaires d’Istanbul, mais il est bien là et il suffit<br />
pour s’en convaincre d’observer la présence et la réussite du<br />
cinéma turc dans les grands festivals internationaux. C’est assez<br />
naturellement vers cette production plus engagée, plus personnelle,<br />
cherchant à renouveler les formes du récit cinématographique, à<br />
prendre en compte des thématiques un tant soit peu dérangeantes,<br />
que nous allons chaque année pour de grandes satisfactions.<br />
Rappeler ici que le festival de Montpellier a montré un court<br />
métrage puis tous les films longs de Nuri Bilge Ceylan suffira à établir<br />
l’attention que nous avons porté à cette décennie du renouveau.<br />
On ne parlera pas à son propos de chef de file. Le cinéma turc<br />
d’aujourd’hui n’est pas un cinéma d’école, n’est en rien l’expression<br />
d’une bande cherchant à échafauder une nouvelle vague. Mais si l’on<br />
ne doit pas parler vraiment de courant, on voit se détacher le front<br />
d’une génération. Des cinéastes nés dans les années soixante et qui<br />
ont réinvesti avec un bonheur certain le champ de la création cinématographique.<br />
Pour en revenir à Nuri Bilge Ceylan dont le film Uzak a remporté le<br />
grand prix du jury à Cannes et l’Antigone d’or à Montpellier (2003),<br />
il est sans doute la partie la plus visible de l’iceberg. Parce qu’il est<br />
peut-être le plus formaliste, photographe de cœur et cinéaste de<br />
désir. Son cinéma est un cinéma du cadre-roi, de la composition,<br />
d’une harmonie formelle qui de plan en plan contredit le malheur du<br />
récit. Pour être net : Nuri Bilge Ceylan s’intéresse plus à la tragédie<br />
grecque qu’à l’entrée de la Turquie dans l’Europe… Et il n’est pas<br />
vraiment le seul puisque avec Des temps et des vents, Reha Erdem ne<br />
faisait pas autre chose que ressusciter Œdipe à la campagne… Mais<br />
de Reha Erdem, qui lui aussi s’intéresse au contenu tragique de l’espace,<br />
on verra surtout avec bonheur le nouveau film, My only sunshine,<br />
somptueux récit d’apprentissage balisé par les navires-monstres<br />
de Marmara et du Bosphore…<br />
Mais on verra aussi que la caméra peut-être un peu plus prosaïquement<br />
à hauteur d’homme (Tayfun Persemiloglu, Yesim Ustaoglu),<br />
traque volontiers l’embrouillage politique (Dervis Zaïm et ses éléphants<br />
sur la pelouse…) ou va gratter là où le Kurdistan fait mal. Ce<br />
cinéma a de l’audace, s’enracine dans une tradition picturale solide<br />
et prend en compte les réalités de la société turque d’aujourd’hui,<br />
<strong>LE</strong> <strong>RENOUVEAU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CINÉMA</strong> <strong>TURC</strong><br />
104<br />
souvent bien au-delà du caractère particulier d’Istanbul. Ville<br />
superbe et cosmopolite pour une bonne part évidemment européenne,<br />
mais qui ne nous dit pas tout de l’Anatolie et des confins.<br />
Avec une quinzaine de films, cette rétrospective ne prétend pas<br />
faire un état des lieux complet de la vitalité du cinéma turc actuel<br />
(qui compte aussi un certain nombre d’œuvres que l’on pourrait<br />
qualifier d’intermédiaires) mais elle présente à nouveau quelques<br />
jalons essentiels qui témoignent de son renouveau. Pour compléter<br />
cette vision il est évidemment recommandé de repérer également<br />
dans notre programmation les films turcs de l’année sélectionnés<br />
dans les autres sections (longs métrages et courts métrages de fiction,<br />
documentaire…).<br />
Jean-François Bourgeot<br />
COCON<br />
Koza / Cocoon<br />
NURI BILGE CEYLAN<br />
A cause d'un passé douloureux, deux septuagénaires vivent séparés l'un de l'autre.<br />
Un jour il se retrouvent. Mais ces retrouvailles qu'ils avaient tant attendues<br />
pour enfin pouvoir apaiser leurs douleurs ne donnent pas le résultat espéré.<br />
TURQUIE<br />
1995 - 20 mn<br />
Réalisation : Nuri Bilge Ceylan<br />
Scénario : Nuri Bilge Ceylan<br />
Image : Nuri Bilge Ceylan<br />
Montage : Yusuf Aldirmaz, Nuri Bilge Ceylan<br />
Musique : V. Artyomov<br />
Interprétation : Fatma Ceylan, M. Emin Ceylan, Turgut Toprak
KASABA<br />
Kasaba / The Town<br />
Nous sommes en hiver, dans un petit village turc. Une fillette de dix ans,<br />
élève d’une école primaire, pose un regard sur l'environnement social auquel<br />
elle doit s'adapter malgré les difficultés... Le printemps s’annonce, la fillette<br />
et son frère vont rejoindre leurs parents dans les champs de blé. En chemin,<br />
ils découvrent les mystères de la nature et de la vie sauvage...<br />
TURQUIE<br />
1997 - 1 h 25 mn<br />
Réalisation : Nuri Bilge Ceylan<br />
Scénario : Nuri Bilge Ceylan, Emin Ceylan<br />
Image : Nuri Bilge Ceylan<br />
Montage : Ayhan Ergürsel<br />
Musique : Ali Kayaci<br />
Son : Mustafa Bolukbasi, Ergun Unal<br />
Interprétation : Cihat Bütün, Emin Ceylan, Fatma Ceylan, Muzaffer Özdemir, Havva Saglam<br />
<strong>LE</strong> DESTIN<br />
Yazgi / Fate<br />
Musa, qui travaille comme comptable à la douane, trouve la vie absurde et inutile.<br />
Il ne fait rien pour changer la sienne et se laisse porter par les événements<br />
puisque dans son esprit lutter ne changera rien. La mort de sa mère ne l'affecte<br />
pas. Pour éviter de prendre une décision il se marie avec une fille qu'il n'aime<br />
pas, simplement parce qu'elle le veut.<br />
TURQUIE<br />
2001 - 1 h 55 mn<br />
Réalisation : Zeki Demirkubuz<br />
Scénario - Montage: Zeki Demirkubuz d'après le roman d'Albert Camus<br />
Image : Ali Utku - Décors : Bahar Engin - Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Emrah Elçiboga, Engin Günaydin, Demir Karahan, Feridun Koc<br />
<strong>LE</strong> <strong>RENOUVEAU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CINÉMA</strong> <strong>TURC</strong><br />
NURI BILGE CEYLAN<br />
ZEKI DEMIRKUBUZ<br />
105<br />
NUAGES DE MAI<br />
Mayis sikintisi / Clouds of May<br />
Un jour de mai, Muzaffer arrive dans la petite ville d'Anatolie où il a passé son enfance.<br />
La plupart des membres de sa famille y habitent encore. Il envisage de tourner un film<br />
dans cette ville et il s'occupe des premiers repérages. Son père Emin est uniquement<br />
préoccupé par la stratégie qu'il met au point pour récupérer le terrain qu'il convoite<br />
depuis longtemps : une forêt de chênes où il a construit sa maison et qui est contiguë<br />
à son champ. Saffet, vingt-deux ans, est déprimé car il a raté pour la seconde fois le<br />
concours d'entrée à l'université et presque tous ses amis ont quitté la ville. Muzaffer<br />
ne se soucie pas des problèmes de ses proches, il n'a que son film en tête...<br />
TURQUIE<br />
1999 - 1 h 50 mn<br />
Réalisation : Nuri Bilge Ceylan<br />
Scénario - Production - Image : Nuri Bilge Ceylan<br />
Montage : Ayan Ergürsel, Nuri Bilge Ceylan - Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Emin Ceylan, Muzaffer Ozdemir, Fatma Ceylan, Emin Toprak, Muhammed<br />
Zimbaoglu, Sadik Incesu<br />
LA DESTINÉE<br />
Kader / Destiny<br />
Bekir est amoureuse d'Ugur, qui aime Zagor qui aime commettre des crimes...<br />
Zagor sort de prison. Une séries d'incidents se déroulent par une chaude nuit<br />
d'été et Zagor commet un meurtre. Ugur disparaît cette même nuit.<br />
TURQUIE/GRÈCE<br />
2006 - 1 h 43 mn<br />
Réalisation : Zeki Demirkubuz<br />
Scénario : Zeki Demirkubuz<br />
Image : Zeki Demirkubuz<br />
Montage : Zeki Demirkubuz<br />
Musique : Edward Artemiev - Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Ufuk Bayraktar, Vildan Atasever, Engin Akyürek, Müge Ulusoy
RUN FOR MONEY<br />
Kaç para kaç<br />
Selim tient un magasin de chemises à Tünel que lui a cédé sa famille. Bien qu'honnête<br />
homme, il peut se révéler rustre et avare. Il vit avec sa femme Ayla, sa petite<br />
sœur Esma et son vieux père. Nihal, un jeune homme vulgaire qui vit sur le même<br />
palier, est toujours après lui. La vie monotone de Selim change quand il trouve dans<br />
un taxi une malette oubliée par le passager précédent, pleine de dollars. L'argent<br />
va commencer à changer sa vie et celle de sa femme d'une manière incontrôlable.<br />
TURQUIE<br />
1999 - 1 h 40 mn<br />
Réalisation : Reha Erdem<br />
Scénario : Reha Erdem<br />
Production : Omer Atay<br />
Image : Florent Herry, Jean-Louis Vialard - Montage : Nathalie Leguay<br />
Musique : Pressure Drop - Son : Regis Leroux, Hervé Guyader, Emmanuel Crozet<br />
Interprétation : Taner Birsel, Zuhal Gencer, Bennu Yildirimlar, Engin Alkan, Sermet Yesil,<br />
Bülent Yarar, Ali Düsenkalkar, Ara Güler<br />
MY ONLY SUNSHINE<br />
Hayat var<br />
Hayat, quatorze ans, vit avec son père et son grand-père sur les rives du<br />
Bosphore, à Istanbul. Le premier, officiellement pêcheur, convoie de l’alcool et<br />
des femmes vers les bateaux de passage. Son aîné, cloué au lit par des crises<br />
d’asthme, est un être égoïste et irascible. Délaissée de tous, la jeune Hayat<br />
aborde le difficile passage à l’âge adulte.<br />
TURQUIE/GRÈCE/BULGARIE<br />
2008 - 2 h 1 mn<br />
Réalisation : Reha Erdem<br />
Scénario - Montage - Son : Reha Erdem<br />
Image : Florent Herry<br />
Musique : Orhan Gencebay<br />
Interprétation : Elit Iscan, Erdal Besikcioglu, Levend Yilmaz, Banu Fotocan<br />
<strong>LE</strong> <strong>RENOUVEAU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CINÉMA</strong> <strong>TURC</strong><br />
REHA ERDEM<br />
DES TEMPS ET DES VENTS<br />
Bes Vakit / Times and Winds<br />
Un petit village pauvre, adossé aux rochers, et tourné vers une mer sublime, parsemé<br />
d'oliveraies sur ses flancs. Chaque journée est rythmée par les cinq appels<br />
à la prière. Les adultes montrent maladroitement leur amour à leurs enfants et<br />
considèrent les châtiments corporels comme une pratique provenant du paradis.<br />
Le fils de l'imam, Ömer, souhaite désespérément la mort de son père. Yakup<br />
est amoureux de sa maîtresse d'école. Ildiz, tout en suivant ses études, essaie<br />
d'assumer tous les travaux de maison que sa mère lui donne sans pitié.<br />
TURQUIE<br />
2006 - 1 h 40 mn<br />
Réalisation : Reha Erdem<br />
Scénario : Reha Erdem<br />
Production : Ömer Atay<br />
Image : Florent Herry - Décors : Ömer Atay - Montage : Reha Erdem<br />
Son : Hervé Guyader, Murat Senürkmez<br />
Interprétation : Özkan Özen, Ali Bey Kayali, Elit Iscan, Bülent Emin Yarar, Taner Birsel<br />
REHA ERDEM SEMIH KAPLANOGLU<br />
106<br />
ŒUF<br />
Yumurta / Egg<br />
A la mort de sa mère, le poète Yusuf retourne dans son village natal. Dans<br />
la vieille maison mal entretenue l'attend Ayla, une jeune fille qui vivait avec<br />
sa mère depuis cinq ans et qu'il ne connaît pas. Ayla demande à Yusuf d'accomplir<br />
un rite sacrificiel que sa mère n'a pas eu le temps de faire avant de<br />
mourir.<br />
TURQUIE/GRÈCE<br />
2007 - 1 h 37 mn<br />
Réalisation : Semih Kaplanoglu<br />
Scénario : Semih Kaplanoglu - Image : Ozgur Eken - Décors : Naz Erayda<br />
Montage : Ayhan Ergursel, Semih Kaplanoglu, Suzan Hande Guneri<br />
Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Nejat Isler, Saadet Isil Aksoy, Ufuk Bayraktar, Tulin Ozen, Gulcin Santircioglu
MON ONC<strong>LE</strong><br />
Dayim / My Uncle<br />
C’est l’histoire d’un homme qui voulait voler, mais qui, toujours en robe de<br />
chambre, ne sortait jamais de chez lui, un homme qui écrivait des lettres sans<br />
réponse à toutes les stars d’Hollywood, qui connaissait les plus incroyables<br />
histoires, le génial inventeur d’un magnifique fauteuil volant. Cet homme<br />
c’était mon oncle, et moi j’avais dix ans...<br />
TURQUIE<br />
1999 - 14 mn 30 s<br />
Réalisation : Tayfun Pirselimoglu<br />
Scénario : Tayfun Pirselimoglu<br />
Production : Sibel Voskay<br />
Image : Colin Moulier - Décors : Nur Arik - Montage : Yusuf Aldirmaz<br />
Musique : Lacalle<br />
Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Ahmet Ugurlu, Halil Tatari, Sibel Voskay, Suna Tekeli<br />
RIZA<br />
Riza<br />
Riza est chauffeur routier et son camion acheté à crédit, l'obsession de sa vie, est<br />
en panne. Il cherche désespérément où trouver de l'argent mais tous ses efforts<br />
restent vains. Il descend dans un hôtel minable plein de gens pauvres qui gardent<br />
l'espoir de s'en sortir. Riza commet alors un crime atroce afin de trouver une solution<br />
et celui-ci le hante de façon épouvantable.<br />
TURQUIE<br />
2007 - 1 h 49 mn<br />
Réalisation : Tayfun Pirselimoglu<br />
Scénario : Tayfun Pirselimoglu - Image : Colin Mounier - Décors : Natalli Yeres<br />
Montage : Cicek Kahraman - Musique : Cenzig Onural - Son : Ismail Karadas<br />
Interprétation : Riza Akin, Nurcan Eren, Hayati Pirselimoglu, Muhammed Cangören,<br />
Melisa Ahmedi<br />
<strong>LE</strong> <strong>RENOUVEAU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CINÉMA</strong> <strong>TURC</strong><br />
TAYFUN PIRSELIMOGLU<br />
107<br />
INNOWHERELAND<br />
Hiçbiryerde<br />
Sükran, une femme de la quarantaine, travaille au guichet de la gare centrale<br />
du côté anatolien d'Istanbul. Elle a beaucoup d'affection pour son fils unique<br />
Veysel qui travaille dans un petit atelier dans la périphérie de la ville. Sükran est<br />
très tendre envers son fils, en réaction à toute la souffrance causée par l'activité<br />
politique de son mari jadis. Elle s'est efforcée d'élever Veysel loin de toute<br />
influence politique après la mort de son mari. Mais un jour, son fils disparaît...<br />
TURQUIE<br />
2001 - 1 h 30 mn<br />
Réalisation : Tayfun Pirselimoglu<br />
Scénario : Tayfun Pirselimoglu<br />
Production : Zeynep Ozbatur, Kadri Yurdatap, Gudrun Ruzickova-Steiner<br />
Image : Colin Mounier - Décors : Natali Yeres - Montage : Fievket Uysal, Hamdi Deniz<br />
Musique : Cengiz Onural<br />
Interprétation : Zuhal Olcay, Parkan Ozturan, Meral Okay, Ruhi Sari, Cezmi Baskin,<br />
Devin Ozgür Çinar<br />
TAYFUN PIRSELIMOGLU YESIM USTAOGLU<br />
VOYAGE VERS <strong>LE</strong> SO<strong>LE</strong>IL<br />
Günese yolculuk / Journey to the Sun<br />
Mehmet, originaire de l'ouest de la Turquie, et Berzan, de l'est, luttent<br />
ensemble pour survivre à Istanbul. Mehmet, récemment arrivé, fait de son<br />
mieux pour s'adapter à la grande ville. Berzan, qui est kurde, lui apporte son<br />
soutien. Lors d'un contrôle de police dans un bus, Mehmet est injustement<br />
arrêté. Libéré une semaine plus tard, sa vie en est définitivement marquée.<br />
TURQUIE/PAYS-BAS/AL<strong>LE</strong>MAGNE<br />
1999 - 1 h 45 mn<br />
Réalisation / scénario : Yesim Ustaoglu<br />
Production : Ezel Akay - Image : Jacek Petrycki - Décors : Natali Yeres<br />
Montage : Nicolas Gaster - Musique : Vlatko Stefanovski - Son : Frederic Helm, Christian Götz<br />
Interprétation : Nevruz Sahin, Nazmi Kirik, Mizgin Kapazan, Nigar Aktar, Iskender<br />
Bagcilar, Ara Güler
SOUBRESAUT DANS UN CERCUEIL<br />
Tabutta rovasata / Somersault in a Coffin<br />
C'est l'histoire d'un marginal, champion du vol à la tire et du vol tout court.<br />
Il n'y a pratiquement aucune voiture qu'il ne puisse forcer, aucune serrure qui<br />
ne lui résiste. On l'a même relâché de prison parce qu'il avait volé le fourgon<br />
cellulaire. Il ramène à l'aurore les voitures dérobées dans la nuit et les laisse<br />
à l'endroit où il les avait volées. Il va jusqu'à les rendre propres. Il vit sur la<br />
rive du Bosphore avec des pêcheurs qui lui permettent d'obtenir le minimum<br />
de nourriture nécessaire. Un beau jour, dans les ruines d'un château-fort, il<br />
découvre un paon qui lui paraît un volatile tout à fait comestible...<br />
TURQUIE<br />
1996 - 1 h 34 mn<br />
Réalisation : Dervis Zaim<br />
Scénario : Dervis Zaim - Production : Ezel Akay - Image : Mustafa Kusçu<br />
Montage : Mustafa Preseva - Musique : Baba Zula - Yansimalar - Son : Ender Akay<br />
Interprétation : Ahmet Ugurlu, Tuncel Kurtiz, Aysen Aydemir, Fuat Onan, Serif Erol,<br />
Hasan Uzma<br />
EN ATTENDANT <strong>LE</strong> PARADIS<br />
Cenneti beklerken / Waiting for Heaven<br />
Istanbul au XVIIe siècle. Eflatun est un maître de la miniature. Un jour, on<br />
l'emmène de force au palais du vizir où il apprend que Danyal, un des princes<br />
ottomans qui a déclenché une insurrection, a été arrêté dans un état lointain<br />
et doit bientôt être exécuté. On ordonne à Eflatun de faire le portrait du<br />
prince rebelle dans le style de l'Europe de l'ouest afin d'aider les autorités à<br />
s'assurer de son identité.<br />
TURQUIE/HONGRIE<br />
2006 - 1 h 47 mn<br />
Réalisation : Dervis Zaim<br />
Scénario : Dervis Zaim<br />
Image : Mustafa Kuscu - Décors : Serdar Yilmaz, Elif Tascioglu<br />
Montage : Ulas Cihan Simsek<br />
Son : Murat Celikkol<br />
Interprétation : Serhat Tutumluer, Melisa Sozen, Mesut Akusta, Nihat Ileri, Riza<br />
Sonmez, Numan Acar, Memet Ali Nuroglu<br />
<strong>LE</strong> <strong>RENOUVEAU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CINÉMA</strong> <strong>TURC</strong><br />
DERVIS ZAIM<br />
108<br />
MUD<br />
Camur<br />
Dans une Chypre encore divisée, quatre amis turcs vivent dans le désir de faire<br />
la paix avec le passé. Ali prend part aux projets de l'ONU de Temel qui visent<br />
à atténuer les tensions entre les communautés grecques et turques de l'île, à<br />
travers une iniative bizarre. Le jeune est choisi pour réaliser le projet consistant<br />
à trouver les hommes dont les familles ont été tuées par le conflit ethnique,<br />
pour recueillir et conserver leur sperme.<br />
ITALIE/TURQUIE/CHYPRE<br />
2003 - 1 h 38 mn<br />
Réalisation : Dervis Zaim<br />
Scénario : Dervis Zaim<br />
Production : Marco Müller, Dervis Zaim<br />
Image : Feza Caldiran - Décors : Adnan Öngun<br />
Montage : Francesca Calvelli<br />
Musique : Michael Galasso, Koulis Theodorou<br />
Interprétation : Mustapha Ugurlu, Yelda Reynaud, Bulent Emin Yarar, Taner Birsel