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Revue des Echos du Septentrion_Numéro 41 - Avril 2021

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Bulletin confidentiel réservé aux adhérents

N° 41 - Mars 2021

Le 16 janvier 2021 à l'Orient de Dunkerque

Consécration de la R∴L∴ "Sub Umbra Leonis"

La loge "SUB UMBRA LEONIS"

nà l’Orient de Dunkerque, fut

enfin consacrée le 16 janvier 2021 à

Saint-André-lez-Lille par notre Très

Respectable Grand Maître Philippe

Meiffren.

Cette Loge est née du désir de

quelques frères habitant sur la côte et

de Flandre intérieure, issus de divers

ateliers de la Région 2. Le V∴M∴ Alain

Rimbert nous a déclaré que les FF∴

de cette loge désirent pratiquer un Rite

Écossais Rectifié fidèle aux sources

prônées par la G.L.T.S.O. et

sur des thèmes s’y référant.

Les travaux seront donc

prioritairement axés

autour des thèmes tels

que : la spiritualité,

l’amour et la charité,

le christianisme primitif,

les liens possibles entre le

R∴E∴R∴ et les autres chemins

spirituels, etc. Tout ceci dans un

esprit d’ouverture et dans un but de

perfectionnement du développement

personnel des Frères.

Le T .R.G.M. , T.R.G.M. adjoint et les Conseillers Fédéraux

entourent le V :.M :.

Si le jour de réception le

F∴Orateur, nous rappelle

que « ce jour est parmi les

plus importants de notre vie » et

« qu’on vient d’être séparé des

autres hommes qui végètent sur la

surface de la terre », les Frères de

Les Frères de la R∴L∴ Sub umbra leonis entourent le V∴M∴ Alain RIMBERT

"SUB UMBRA LEONIS" désirent par

des travaux personnels imprégnés de

valeurs cardiaques, justifier le beau

titre qui leur est concédé de « Fils de

la Lumière ».

Votre aide

nous est précieuse …

La revue « Les Echos du Septentrion

» existe depuis novembre 2005 !

L’équipe de rédaction a toujours

essayé de répondre à vos attentes

ainsi qu’à vos remarques.

L’objectif de cette revue reste le

même : informer et encourager la

participation de chacun à la vie

maçonnique de notre région.

Vous remerciant de vos

contributions passées, nous

sommes et resterons attentifs à vos

remarques, vos suggestions, vos

avis, vos réflexions, ainsi qu’à la Vie

de chaque Respectable Loge.

Par l’intermédiaire de votre

Vénérable Maître, n’hésitez donc pas

à nous transmettre toute information,

tous travaux ou événement de

votre Loge que vous jugerez utiles

à partager avec les autres Frères :

echosduseptentrion@gmail.com


Installation du V∴M∴

de la R∴L∴ "Esprit et Tradition"

Saint-André-lez-Lille, le samedi 13 mars 2021 matin,

A ns’est déroulée la cérémonie d’installation du V∴M∴

élu Fabrice Laevens de la R∴L∴ Esprit et Tradition, en

présence du Très Respectable Grand Maître Adjoint Patrick

Gagnard accompagné des Respectables Conseillers

Fédéraux de la région Nord Didier Tiberghien, Jacques

Mellick et Jean-Michel Legrand.

Le V∴M∴ en chaire Christian Mathon, ne souhaitant pas

renouveler son mandat pour des raisons professionnelles

et familiales, c’est le Frère Maître Fabrice Laevens qui lui

succède. Il est le huitième V∴M∴ de cette R∴L∴ qui

fêtera ses 20 ans dans peu de temps.

Une assemblée importante garnissait les colonnes pour

cet évènement. Heureux et ému d'être si bien entouré, le

nouveau V∴M∴ affirma vouloir s’inscrire dans la continuité

du bon fonctionnement, dans l’harmonie et la concorde

régnant dans cette Loge. Les participants furent nombreux

à exprimer leurs félicitations et remerciements à cet égard.

L'installation du V∴M∴Fabrice Laevens fut donc un

moment fort de partage et de fraternité pour l’ensemble

des Bien Aimés Frères présents.

Le peuple du désastre

Ceux que la vie a fracassés, à eux seuls

J'offre ce chant frêle qui tremble, il est vide

De tout élan, meurtri sans pitié, son œil

Atteint par la flèche d'amour, pleure avide

Il ne voit plus dehors, son regard interne

A parcouru l'humaine blessure, il sait

De quel désert elle saigne et ne se ferme

Afin que Dieu trouvant quelque grâce essaie

Ce pauvre sonnet, mal vêtu, en lambeaux

Qui prie avec humilité jamais beau

Ayant mendié ses mots à notre misère

Que ceux-là que la vie a broyés au sol

L'entendent comme on se blottit près d'un frère

Et laissent à l'amour blessé son envol.

Philippe Lekeuche

Les Frères Dignitaires et le P∴M∴I∴

entourant le V∴M∴ Fabrice LAEVENS

L'ennui

« L’ennui naquit un jour de l’uniformité. » a dit Jean de La Fontaine et je

voudrais vous citer ici ce qu’en dit, avec les mots de notre temps Frédéric

Beigbeder :

« Le problème de l’homme moderne n’est pas sa méchanceté. Au

contraire, il préfère dans l’ensemble, pour des raisons pratiques, être gentil.

Simplement il déteste s’ennuyer. L’ennui le terrifie alors qu’il n’y a rien de

plus constructif et généreux qu’une bonne dose quotidienne de temps

morts, d’instants chiants, d’emmerdement médusé, seul ou à plusieurs.

Octave l’a compris : le vrai hédonisme, c’est l’ennui. Seul l’ennui permet de

jouir du présent mais tout le monde vise le contraire : pour se désennuyer,

les Occidentaux fuient par l’intermédiaire de la télé, du cinéma, d’Internet,

du téléphone, du jeu vidéo, ou d’un simple magazine. Ils ne sont jamais

à ce qu’ils font, ils ne vivent plus que par procuration, comme s’il y avait

un déshonneur à se contenter de respirer ici et maintenant. Quand on est

devant sa télé, ou devant un site interactif, ou en train de téléphoner sur

son portable, ou en train de jouer sur sa Playstation, on ne vit pas. On est

ailleurs qu’à l’endroit où on est. On n’est peut-être pas mort, mais pas très

vivant non plus. Il serait intéressant de mesurer combien d’heures par

jour nous passons ainsi ailleurs que dans l’instant. Ailleurs que là où nous

sommes. Toutes ces machines vont nous inscrire aux abonnés absents,

et il sera très compliqué de s’en défaire. Tous les gens qui critiquent la

Société du Spectacle ont une télé chez eux. Tous les contempteurs de la

Société de Consommation ont une Carte Visa. La situation est inextricable.

Rien n’a changé depuis Pascal : l’homme continue de fuir son angoisse

dans le divertissement. Simplement le divertissement est devenu si

omniprésent qu’il a remplacé Dieu. Comment fuir le divertissement ? En

affrontant l’angoisse.

Le monde est irréel, sauf quand il est chiant. »

Pour mémoire Blaise Pascal nommait divertissement l’ensemble de nos

activités, celles-ci n‘ayant, selon lui, que le seul but de nous distraire de la

peur de la mort.

« Les dimanches ratés tournent en robe grise au rythme languissant des

valses de l'ennui. » a joliment dit Francis Blanche. L’ennui, un sentiment de

vide, se retrouver face à soi-même. Il y a une parenté certaine entre l’ennui

et l’épreuve du miroir. L’un comme l’autre font peur. A tel point que l’on a

mis le mot ennui au pluriel pour désigner nos tracas.

Alors, VM, je pense qu’il est de notre devoir de Maçon d’affronter l’ennui

comme nous devons perpétuellement affronter l’épreuve du miroir, sans

craintes excessives, comme un lieu de retrouvailles, joyeusement même

si l‘on considère que c’est un joyeux drille, chantre de l’hédonisme et

de la procrastination, Thomas Dutronc en l’occurrence, qui nous serine

actuellement sur les ondes :

« On ne sait plus s’ennuyer ».

Jacques-Henri Ricome

2


Comme la plupart des B∴A∴F∴ qui vont lire cet

narticle nous sommes membres de la Grande

nLoge Traditionnelle et Symbolique Opéra, (la

G.L.T.S.O.) et la tradition veut que des agapes soient

la suite du travail effectué en Loge. De plus, elles sont

obligatoires pour tous sauf pour motif sérieux et motivé.

J.-B. Willermoz, à son époque de V∴M∴, trouvait même

que celles-ci étaient quelques fois plus importantes que

la tenue elle-même. Mais d’où nous vient cette tradition

des agapes ? Le mot « agapè » vient d’un terme grec

qui signifie acte d’amour fraternel, nous pourrions même

parler d’amour divin et inconditionnel, l’amour « spirituel »

c’est-à-dire opposé

à l’amour personnel.

Nous en trouvons les

différentes définitions

dans le « Banquet

de Platon » écrit aux

environs de - 380 avant

notre ère. L’homme, à son origine, avant de connaitre et

maîtriser le feu, mangeait de la nourriture crue. Il a fallu

qu’un jour un orage fit tomber la foudre sur une étendue

de nature sèche, qu’elle y mit le feu et que l’homme,

chasseur et cueilleur, vit un animal cuit par ce feu et décida

d’essayer d’en manger la chaire cuite. Il trouva la chose

bonne à manger et invita ses compagnons à se joindre

à lui pour manger cette bête. Désormais, les chasseurs

firent cuire leurs proies et se réunirent autour du feu

pour manger ensemble. Ces repas partagés permettent

de renforcer les liens, de mieux faire connaissance de

l’autre. C’est un moment de grande fraternité et non de

différence entre nous, c’est un moment d’agapè. Ces

repas également universels en Grèce avaient comme

importance la communion avec les dieux tout comme

dans la Rome antique où le Sénat organisait des repas

sacrés. Ces agapes à connotation religieuse montrent

cependant leur lien étroit qui rapproche tous ces hommes.

Mais revenons à nos agapes maçonniques : le V∴M∴, à la

fin de la tenue, nous invite à un banquet frugal et fraternel,

« venez-y gouter, dans une société de Frères, les charmes

de l’égalité » ; la tenue n’est donc pas terminée, après

avoir partagé la nourriture spirituelle voici le moment de

partager la nourriture terrestre et c’est avec un plaisir

réel, voir avec impatience, que nous nous retrouvons

autour de la table à prolonger nos échanges. En Loge,

les apprentis n’ont pas la parole, les compagnons ne la

prennent qu’occasionnellement quand le V∴M∴ décide

qu’ils peuvent participer aux débats. Mais il n’en est pas

de même pendant les

agapes où chacun

La Tradition des agapes

ou banquets

peut prendre la parole

et exprimer ses idées

sans contrainte, tout

en respectant les idées

de l’orateur. Il ne peut y

avoir que des échanges fraternels plein de retenue afin

de ne pas engendrer une polémique stérile, de même

les idées politiques ou religieuses n’ont point de place

pendant ces agapes. Les agapes sont la suite de la tenue

dans le temple mais il existe d’autres fêtes d’obligations

dans nos rituels mais celles-ci ne prennent pas le nom

d’« agapes », ce sont les « banquets d’ordre ». En effet,

nous honorons les deux Saint-Jean, l’évangéliste, disciple

aimé de Jésus et le baptiste, cousin et précurseur de

Jésus. L’un annonce la croissance à venir de la Lumière,

l’autre annonce au contraire la décroissance de cette

même Lumière. Le premier se fête au solstice d’été,

c’est-à-dire le 21 juin et l’autre se fête au solstice d’hiver,

c’est-à-dire au 21 décembre. Ces banquets d’ordre tout

en étant des fêtes d’obligations se font en compagnie

Suite page 4

3 3


Suite de la page 3

des épouses et ne font pas l’objet, comme les agapes,

d’un cérémonial de table. C’est une fête familiale qui

permet, là encore, de mieux apprécier le milieu dans

lequel vit notre B∴A∴F∴ afin de renforcer nos liens

fraternels. Dans le Code maçonnique des loges réunies

et rectifiées de 1778 approuvé au Convent national

de Lyon dans son article XV, il est écrit ceci, je cite :

« autant les banquets trop somptueux, trop bruyants et

trop fréquents sont contraires à l’esprit de la Maçonnerie,

autant ceux où la dépense est modique et réglée,

où règnent la décence et la fraternité, sont propres à

conserver et resserrer les liens qui unissent les Francs-

Maçons. C’est pourquoi le Vénérable Maitre assemblera

les Frères en banquet aussi souvent que les circonstances

le permettront. Chaque Frère paiera la quotité fixée pour

le banquet, absent ou présent. Si on a compté sur lui

cette quotité sera invariablement fixée pour chaque

Loge suivant son local, pour empêcher qu’on ne passe

les bornes de la frugalité prescrite dans les banquets ».

Les fêtes à célébrer dans les Loges réunies et rectifiées

sont les deux Saint-Jean d’été et d’hiver, et la fête du

Renouvellement de l’Ordre le 6 novembre. A noter qu’à

cette époque il n’y avait pas d’Obédience et que le rite

s’accomplissait en régime. A cette dernière on fera la

lecture du code des règlements maçonniques, et l’Orateur

prononcera un discours solennel, dans lequel il pourra

parler de la réforme allemande et française, et des actes

de bienfaisance que la Maçonnerie a faite dans différentes

contrées de l’Europe. On tachera ce jour de réunir dans

le même local toutes les Loges d’une même ville ou d’un

même arrondissement. « Le jour de la fête de la Saint-

Jean d’hiver sera principalement consacré à des actes de

bienfaisance, que la rigueur de la saison et le manque de

travail rendent précieux à ce moment. La même chose

doit s’observer pour la fête de Saint-Jean le Baptiste, qui

sera spécialement consacrée à l’installation des nouveaux

Officiers et à la lecture des règlements particuliers de la

Loge ; et tous les Frères renouvelleront ce jour-là entre

les mains du Vénérable Maitre leur engagement de les

observer fidèlement. Il y aura un discours de même qu’à

la Saint-Jean d’hiver, et on portera au banquet toutes les

sept santés de l’Ordre (fin de citation) ». De nos jours,

certaines Loges ont pour principe de faire préparer les

agapes par un ou deux membres de la Loge. Cette façon

de faire ne peut que renforcer l’idée d’un repas vraiment

partagé, bien sûr ceux dont c’est le tour de préparer ces

agapes ne nagent pas toujours dans le bonheur quand

il faut préparer ces agapes pour 20 personnes ou plus,

mais c’est d’autant plus une démarche fraternelle et le

plaisir de partager le fruit d’un effort personnel qui est

récompensé par les félicitations des Frères sur la qualité

des plats, ce dont personne ne doute. En plus dans ce

cas, ces agapes sortent du commun et peuvent donner

un sentiment d’amour de celui qui les a confectionnées

envers tous ses Frères. Peut-être verrez-vous lors de la

prochaine tenue de votre Loge les agapes qui suivront

avec un jugement diffèrent et peut être aurez-vous pour

votre voisin une attitude encore plus fraternelle. C’est ce

que je vous souhaite à tous.

Testez votre vocabulaire

maçonnique

Réponses page 9

Horizontalement :

01 - Peuvent se faire à l'équerre

02 - Couleur des mineurs et des curés

03 - L'un des évangélistes

04 - Condition de toute religion

05 - Ornement

06 - Il brûle à l'intérieur

07 - Arbre anglais

08 - il fut détruit en 57 par les romains

09 - Elle préside à nos travaux

10 - Se dit d'un scrutin quand il revient à l'unanimité

sans tache

11 - Il évite de démissionner

12 - Source de vie

13 - C'est le début de la fin

14 - Céleste, palatine ou plantaire

Verticalement :

01 - Cardinal ou de croix

02 - Tomber de haut

08 - Il passe, il passe

15 - Pierre de son prénom

16 - Travail de Grand Architecte

17 - C'est la règle pendant les travaux en Loge

18 - D'or au nord Laos ou chez une blonde

19 - Source de la lumière

20 - Nature du silence

21 - Ne séduit plus aucune eve

22 - Symbole de l'homme debout

20 - Arbre anglais

21 - Dieu fait alliance avec lui

4


L'humour l'antidote

de la morosité

!

Pierre DAC

Ceux qui ne

savent rien en

savent toujours

autant que ceux

qui n'en savent

pas plus qu'eux.

L'humour est le

meilleur moyen

de rendre

supportable

l'insupportable

Guy Bedos.

5


1914 – 1918 : les paquets de la loge

Par Jean-Pierre Flotte

UN PEU D'HISTOIRE

Le G∴O∴F∴ est né en 1773 de la transformation par

Louis Philippe d’Orléans (1) de la Grande Loge de France

fondée en 1738. Certains francs-maçons propagent les

idées des philosophes du « Siècle des Lumières », mais

pendant la Révolution, il y a des francs-maçons dans

les deux camps : d’un côté le Duc de Montmorency-

Luxembourg, administrateur général du G∴O∴F∴ de

l’autre Marat et Desmoulins. Les Loges deviennent

suspectes et il y a des guillotinés et des guillotineurs.

Sous le Consulat et l’Empire Napoléon Bonaparte y

place ses partisans : Joseph Bonaparte, Murat, Camba

cérès. Après la chute de l’Empire, Louis XVIII, Charles X

et Louis Philippe utilisent la même tactique : le contrôle

par l’infiltration. Au retour de l’Empire, Napoléon III fait de

même avec le Prince Murat, le Maréchal Magnan puis le

général Mellinet qui se succèdent comme Grand Maître.

Lors de la Commune de Paris, les francs-maçons se divisent,

les Loges de province ne soutiennent pas celles de Paris. Sous

la Troisième République, le G∴O∴F∴s’engage avec succès

dans les luttes politiques et pour la laïcité. La défaite de

1940 provoque l’arrivée au pouvoir de l’Etat français du

Maréchal Pétain, celui-ci par la loi du 13 août 1940 interdit

les associations secrètes et oblige les fonctionnaires

et agents de l’Etat à souscrire une déclaration de nonappartenance.

A Alger le Comité Français de Libération

Nationale annule cette loi, par l’ordonnance du 15

décembre 1943, puis le Gouvernement Provisoire de la

République Française rétablit la légalité républicaine par

l’ordonnance du 9 août 1944. Pendant l’Occupation,

une petite minorité de francs-maçons sombre dans la

Collaboration, tandis que d’autres restent fidèles à leurs

idéaux et le payent de leur vie comme Pierre Brossolette.

La Franc-maçonnerie reprend ses activités au fur et à

mesure de la libération du territoire.

Fig. 1 – Carte de Zerbst

pour le G∴O∴F∴

à Paris (recto).

Le second concerne un paquet contenant principalement

des vêtements pour un soldat du 172 e régiment

d’infanterie.

Le 2 e bataillon de ce régiment vient en renfort dans

l’offensive en Alsace déclenchée le 6 août, sous le

commandement du Général Bonneau. Le bataillon

franchit la frontière le 7 et atteint Mulhouse le 8, mais le 9,

des régiments d’infanterie de la VII e armée du Général Von

Heeringen contre-attaquent appuyés par de puissantes

batteries d’artillerie. Les troupes françaises battent en

retraite et stoppent la contre-offensive allemande le 13

août à Montreux-Vieux, à quelques kilomètres de Belfort.

Le général Bonneau est limogé, il est remplacé par le

général Pau qui ordonne une nouvelle offensive, la ville de

Thann est reprise le 14, Mulhouse le 19. Le 20 août une

contre-attaque allemande reprend Mulhouse. Le front se

stabilise sur une ligne allant de Pfetterhouse à la frontière

suisse au col du Bonhomme dans les Vosges. Il changera

peu jusqu’à l’armistice malgré de très violents combats,

notamment en 1915 (Linge, mannswillerkopf).

Le 27 septembre, le 2 e bataillon est intégré au

Groupement Nord de la Défense mobile de Belfort.

Au recto la carte est frappée d’un timbre circulaire

« SECTEUR DE BESSONCOURT * LE GENERAL* ».

Bessoncourt est situé à quelques kilomètres à l’est de

LES ACCUSÉS DE RÉCEPTION DE PAQUETS

Ils sont envoyés au Grand Orient de France et se

présentent sous la forme de cartes postales.

Le premier concerne un paquet contenant de la nourriture

pour un prisonnier détenu au camp de Zerbst. Le

prisonnier accuse réception du paquet le 26 mars 1916,

mais le timbre à date du bureau de poste indique le

16 avril. L’explication est donnée par les initiales F. A.,

abréviation de Frist Abgelaufen, ce qui veut dire « délai

expiré », généralement le courrier n’est envoyé que 15 à

20 jours après que le prisonnier l’ait remis, ce qui permet

en principe de rendre caduque, une information que le

prisonnier aurait pu faire passer en langage codé. En plus

des initiales F. A. la marque au tampon du camp indique

Gefangenenlager Zerbst-Prüfungsstelle-geprüft. C’est-àdire

camp de prisonnier de Zerbst-Bureau de contrôlevérifié.

Au verso, le prisonnier indique son nom, son régiment

(25 e territorial) et l’adresse de son camp. Ensuite il signe

et nous remarquons trois points dans la signature, les

deux premiers sont à des places normales après le A et

le H, mais le troisième est sous la barre horizontale du H.

Les trois points dessinent un triangle, symbole mythique

de la Franc-Maçonnerie.

Fig. 2 – Inventaire

du contenu du

colis de vivres

(verso).

(1) Louis Philippe d’Orléans, Duc de Chartres devient Grand

Maître en 1773 de la Grande Loge de France, puis du

Grand Orient. En 1792, il prend le nom de Philippe-

Egalité, il vote en 1793 la mort de son cousin Louis XVI et

renie le G.O.F. après l’exécution du Roi (février 1793), mais

à son tour, il est jugé et guillotiné le 6 novembre 1793.

6


Belfort. Au verso figure un autre timbre de forme ovale,

illustré des armoiries de Masmünster, c’est le nom

allemand de Massevaux, Ce timbre est très certainement

celui de la mairie, le mot Bürgermeisteramt a été gratté.

Le village de Massevaux reconquis ne sera pas repris.

Au verso le soldat signe l’accusé de réception. D’après

sa signature nous remarquons qu’il n’est pas francmaçon

et que ce n’est pas lui qui a demandé le colis,

mais c’est son sous-lieutenant qui, lui, est au G∴O∴F∴

Nous remarquons dans sa signature les trois points entre

les deux parties de son nom composé. A l’époque la

solidarité des officiers pour la troupe est assez rare, cela

peut s’expliquer par le fait qu’il n’est pas un officier de

carrière, il appartient à la réserve, il est affecté au Service

de Renseignements et c’est un homme doté d’une

personnalité hors du commun.

Fig. 3 – Carte du secteur de Bessoncourt pour le

G∴O∴F∴ à Paris (recto).

Fig. 4 – Inventaire du

contenu du colis avec

la signature de Gérar-

Dubot (verso).

QUE SONT-ILS DEVENUS ?

Le soldat Louis Romand n’est pas sur la liste des morts

pour la France, il est donc très probable qu’il a survécu

au conflit. Le sous-lieutenant Paul Gerar-Dubot quitte

le 172 e R.I. pour le 407 e R.I. à Verdun. Le 23 juin 1916 il

est capitaine, commandant la 11 e compagnie, celle-ci

est presque anéantie dans les ravins de Chambitoux et

des Fontaines, au nord du Fort de Souville, il est porté

disparu. En fait il a été capturé et emmené au camp de

prisonniers de Trier. Après la guerre, libéré, il redevient

civil. A partir de 1923, il est correspondant civil des

services spéciaux militaires : pour sa couverture il est

secrétaire général d’un grand quotidien « Le Journal ».

En 1938, il travaille pour la Section de Centralisation des

Renseignements (SCR). En 1939-1940 il est à la tête

du Bureau Central de Renseignements d’Amiens. La

défaite de juin 1940 va modifier la donne. Le 21 juin le

Cinquième Bureau est dissout, une partie de ses agents

est versée dans une structure nouvelle : le Bureau des

Menées Antinationales (BMA), terme ras-surant pour les

allemands, les autres sont camouflés dans une entreprise

agricole dénommée les Travaux ruraux qui a son siège à

Marseille. Les allemands demandent la suppression du

BMA qui lutte plus contre les espions au service du Reich

que contre ceux favorables aux Alliés et au général de

Gaulle.

Cela est fait en août 1942, mais une structure clandestine

est créée : le Service de Sécurité Militaire (SSM) avec

à sa tête le commandant Paul Paillole, très hostile aux

allemands. Ce service est composé de plusieurs Bureaux

de Sécurité Militaire, le commandant Gérar-Dubot est

membre de celui de Paris, pour le public il est le chef de

l’antenne parisienne du quotidien « Le Journal » replié en

zone sud.

Depuis ses débuts dans l’espionnage Gerar-Dubot lutte

contre l’Abwehr (service militaire de renseignements

alle mand) il est donc connu de ce service, il est arrêté

et envoyé le 1 er juin 1942 en Allemagne dans des

prisons (Karlsruhe, Francfort sur le Main, Coblence,

Cologne), il est libéré le 15 septembre 1942. L’Abwehr a

probablement l’espoir de le « retourner » et de s’en servir

d’appât pour remonter le réseau. Dans le renseignement

la règle veut qu’on ne reprenne pas contact avec

un libéré, mais les collègues de Gérar-Dubot lui font

confiance. L’Abwher perd sa prépondérance à partir

de novembre 1942, au profit de la Sicherheitspolizei

et du Sicherheitsdienst (Sipo-Sd) dirigés par la SS

(Schutzstaffeln). La situation devient beaucoup plus

dangereuse, pourtant Gérar-Dubot peut poursuivre ses

activités sans être inquiété. Un doute subsiste, l’Abwher

a-t-elle transmis tous ses dossiers au Sipo-Sd ? Ce

dernier avait-il connaissance de l’activité de Gerard-

Dubot ? Les deux services se haïssent. En février 1944

les SS prennent le contrôle de l’Abwher. L’Amiral Canaris,

chef de l’Abwher est arrêté le 29 juillet 1944 et pendu

pour trahison le 9 avril 1945 au camp de Flossenbürg.

Après la guerre le colonel Gérard-Dubot sert en

Allemagne où il lutte contre l’espionnage soviétique, tout

en espionnant les américains, ce qui permet à son équipe

de découvrir que Klaus Barbie (tortionnaire et tueur du

Sipo-Sd) travaille pour eux.

BIBLIOGRAPHIE

Faligot Roger, Guisnelet Jean, Kauffer Rémi. « Histoire

politique des services secrets français de la seconde

guerre mondiale à nos jours ». Éditions La Découverte

2013.

Forcade Olivier. « La République secrète. Histoire des

services spéciaux français de 1918 à 1939 ». Éditions

Nouveau Monde 2008.

Gérar-Dubot Paul. « Le B.S.M. 407. Bureau de Sécurité

Militaire de Paris. Ce qu’il faut en savoir». Bulletin des

Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale

septembre 1951.

Kitson Simon. « Vichy et la chasse aux espions nazis

1940- 1942. Complexités de la politique de collaboration ».

Éditions Autrement 2005.

Noguères Henri en collaboration avec Degliame-Fouché.

« Histoire de la Résistance en France de 1940 à 1945 ».

Éditions Robert Laffont 1967.

7


L’ancien Collège Jean Macé de Lille en pleine mutation

Lorsqu'il est bâti en 1890 par

l'ingénieur Alfred Mongy

(l'homme du tramway). Ce vaste

bâtiment emblématique des

établissements scolaires destinés

à l'enseignement laïc du XIX e siècle

est une école supérieure pour

jeunes filles.

Mais qui était Jean Macé ?

Jean (François) Macé, né le 22

août 1815 à Paris et mort le 13

décembre 1894 à Monthiers

(Aisne), Jean-Macé était un

pédagogue, enseignant, journaliste

et homme politique français. Issu

d'un milieu ouvrier, franc-maçon, il

est l'un des fondateurs de la Ligue

de l'enseignement.

Jean Macé est initié en francmaçonnerie

au sein de la loge

"La Parfaite Harmonie". Il fut actif

aux loges de Mulhouse et de "La

Fidélité" de Colmar et membre

des "Frères réunis" à Strasbourg.

À la suite de la défaite de 1870, il

influença le Grand Orient de France

dans un sens patriote et chauvin.

Quand on observe de près les

contours de la porte d’entrée

du collège, boulevard Lebas, on

distingue d’ailleurs les symboles

maçonniques, notamment des

branches d’acacia accompagnées

du nom de plusieurs auteurs et

poètes connus pour avoir été

comme Jean Macé des frères

éclairés.

En 2015, Jean Macé est le vingtet-unième

personnage le plus

célébré au fronton des 67 000

établissements d'enseignement

français : pas moins de 235 écoles,

collèges et lycées lui ont donné

son nom, derrière Saint Joseph

(880), Jules Ferry (642), Notre-

Dame (546), Jacques Prévert (472)

et Jean Moulin (434).

« Si vous avez l’occasion de passer devant le n° 50

du Boulevard Jean-Baptiste Lebas à LILLE,

arrêtez-vous et vous aurez ainsi le plaisir d’observer

de nombreux symboles maçonniques sur la façade

du collège – lycée Jean Macé »

8


BLOC NOTES

UNITÉ - N° 15 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Le 1 er mardi et le 3 e lundi de chaque mois

LUMIÈRE ET VIE - N° 55 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 2 e et 4 e lundis de chaque mois

ENTENTE ET VÉRITÉ - N° 18 - R.E.R.

52 bis, rue de la Station

59650 VILLENEUVE-D‘ASCQ

Le 1 er lundi et le 3 e mardi de chaque mois

JAMES ANDERSON - N° 56 R.F.T.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

BAUDOUIN DE FLANDRE - N° 41 - R.E.R.

749, avenue de la Gironde

59140 DUNKERQUE

Le 1 er lundi et le 3 e vendredi de chaque mois

LES ARTS LIBERAUX - N° 89 - EMULATION

2, rue Thiers

59000 LILLE

Les 2 e et 4 e jeudis de chaque mois

SAGESSE - N° 50 - R.E.R. Atelier d’étude et de recherche

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les tenues se dérouleront les vendredis

et non plus les jeudis pour des raisons de disponibilité

des temples à Saint-André

Notre R∴L∴ de Saint-Jean, « Atelier d’Etude et de

Recherche » à vocation oecuménique, se consacre strictement

à des Travaux de valeur initiatique.

Elle est ouverte, sans distinction ni honneur particulier, à

tous les B∴A∴F∴ de tous grades et Obédiences maçonniques

régulières. Tenues à 20 h

Réponses de la page 5 :

« Testez votre vocabulaire »

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LES ATHÉNIENS - N° 107 - R.E.R.

10, rue Pasteur

59300 VALENCIENNES

Les 2 e et 4 e mercredis de chaque mois

LE BON ACCORD - N° 122 - EMULATION

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e mardis de chaque mois

GEOFFROY DE SAINT-OMER - N° 138 - R.E.R.

2, rue Saint-Denis

62500 SAINT-OMER

Les 1 er et 3 e vendredis de chaque mois

LE SILLON - N° 142 - R.E.R.

Chemin du Guindal

59820 GRAVELINES

Les 1 er et 3 e vendredis de chaque mois

LES PHILADELPHES ALBERT HERMAND

N° 147 - R.E.R.

52 bis, rue de la Station

59650 VILLENEUVE-D‘ASCQ

Les 2 e et 4 e lundis de chaque mois

VÉRITÉ ET SINCÉRITÉ - N° 162 - R.E.R.

52 bis, rue de la Station

59650 VILLENEUVE-D‘ASCQ

Les 2 e et 4 e mardis de chaque mois

Pour toute information et renseignements :

Le Comité de rédaction - echosduseptentrion@gmail.com

Les textes publiés n’engagent que leurs auteurs

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ERASME - N° 175 - R.E.R.

30, rue de Ferin

59500 DOUAI

Les 1 er et 3 e jeudis de chaque mois

LES PYTHAGORICIENS - N° 292 - R.E.A.A.

55, route de Hon

59570 BAVAY

Les 1 er et 3 e jeudis de chaque mois

LA CONSTANCE ÉPROUVÉE - N° 176 - R.E.R.

42 bis, rue de Fleurus

59310 ORCHIES

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

SAINT-JEAN DE CALAIS - N° 188 - R.E.R.

11 bis, rue de la Commune de Paris

62100 CALAIS

Le 1 er jeudi et 3 e mercredi de chaque mois

LES 9 CHEVALIERS - N° 300 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e lundis de chaque mois

JASON - N° 318 - R.E.R.

2, rue de Santes

59320 HAUBOURDIN

Le 2 e mercredi et 4 e jeudi de chaque mois

FIDELITE - LIBERTE - N° 191 - EMULATION

2, rue Thiers

59000 LILLE

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

LA CONCORDE - N° 195 - R.F.

Château La Motte, Lumbeekstraat 20

B 1700 SINT-ULRIKS-KAPELLE (Groot-Bijgaarden)

Les 1 er et 3 e lundis de chaque mois

LA FIDÈLE TRADITION - N° 204 - R.E.R.

ATM, 202, rue de Jean-Jaurès

59650 VILLENEUVE-D’ASCQ

Les 2 e et 4 e mardis de chaque mois

L’ETOILE POLAIRE - N° 227 - R.E.R.

40, square Friant les Quatre Chênes

80000 AMIENS

Le 1 er mardi et 3 e mercredi de chaque mois

LUMIÈRE ET HUMILITÉ - N° 230 - R.E.R.

Burgemeester Pyckestraat, 23 B

B-8500 KORTRIJK - Belgique

Le 1 er vendredi et 3 e mercredi de chaque mois

LOGOS - N° 240 - R.E.R.

4, rue Calmette

02700 VOUEL

Le 2 e mardi et 4 e mercredi de chaque mois

LE SEPTIEME TEMPS - N° 354 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 2 e et 4 e lundis de chaque mois

LA PIERRE BLEUE - N° 390 R.F.T

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e lundis de chaque mois

L’ETOILE DES MERS - N° 423 - R.E.R.

32, chausséedu Bois

80100 ABBEVILLE

Les 2 e et 4 e mercredis de chaque mois

VERAQUE - N° 465 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

SUB UMBRA LEONIS - N° 485 - R.E.R.

Pitgam

59284 près de Dunkerque

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

UNITE ET FRATERNITE - N° 488 - R.F.T.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 1 er et 3 e mercredis de chaque mois

ESPRIT ET TRADITION - N° 267 - R.E.R.

62 bis, rue de Lambersart

59350 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE

Les 2 e et 4 e mardis de chaque mois

LA CHAINE D’AMOUR - N° 285 R.F.T

ATM, 202, rue Jean-Jaurès

59650 VILLENEUVE-D’ASCQ

Les 2 e et 4 e jeudis de chaque mois

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Notre revue se fait

l'intermédiaire de

textes écrits

par nos anciens

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A LIRE

Abdennour Bidar, dans son nouveau livrenpoème,

adresse un vibrant appel pour une

nrévolution spirituelle.

Partant du constat que ce monde capitaliste et consumériste nous oblige

à vivre une existence sans âme, sans esprit et sans humanité, Abdennour

Bidar lance un vibrant appel au monde contemporain pour qu'une révolution

soit possible. Non pas une révolution violente comme par le passé, mais une

révolution tout à la fois spirituelle et politique. Ni alarmiste ni insouciant, ni

catastrophiste ni inconséquent, Abdennour Bidar est un optimiste conscient qui

croit finalement aux forces de l'Esprit et à la capacité de la jeunesse de trouver

en elle-même, dans un retournement intérieur vers l'Absolu, les puissantes

ressources nécessaires pour nous sortir des impasses où l'exploitation du

monde nous a perdus : impasse climatique, impasse économique, impasse

matérialiste... Et si ce chant de révolte devenait le cri de ralliement de toutes

celles et ceux qui sont en quête d'un monde plus humain et plus divin ! Et si

nous étions à l'aube d'une humanité nouvelle, infiniment plus spirituelle !

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