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FRANCK LOZAC'H
APPROCHES MUTANTES
Version complète
Le belvédère
A nouveau pensé pour l'indifférence
Dans le Néant de l'ivresse poursuivez contre la nuit
Voltigent nos déchirures et ce sont des chimères à absoudre
Je vous sais presque éclatant de désirs
De désirs, de folies - éclatant
Oui, ce sont des vertiges qu'un amas instruira
Dans l'idéal du ciel astral
Pour la folie-en ~ il y aura des courbures,
Des cercles sirupeux et des cibles nécessaires
Je me déploie en d'étonnantes fumées
Supposant un incroyable belvédère - entre tes cuisses
2
Les désirs transcendants
Petite chair écartelée
Rayonnant de mille délices
Dans le creux des précipices,
Je te sais allant et te mouvant
Sous le feu de ta chair sublime
Au plus loin, est-ce paradis ?
Paradis ou subtils vices comme l'œuf
Au serpent pénétré ?
Prise et reprise - ce sont des clauses perverses
Avec aspirations sensuelles éternelles
J'agonise et je tombe
Assoiffé de désirs transcendants
La douceur pourpre de l'éternité
S'exhale dans un nuage de saveur
3
La sublimité
J'espère une essence nouvelle
Je me morfonds dans la noire sublimité
Vous êtes des excellences auxquelles je ne saurais croire
Tu vas refroidir dans les visions du poème
Je te sais gémissant vers ton intime
Souhaite souffrir - souhaite encore
4
L'Aube là-bas...
Ce qui fut dans l'abstrait impossible
Songe encore à quelques couleurs vives
Tu me déçois dans l'infini
J'avive des segments calcinés
Sauras-tu posséder l'Éternel ?
L'Aube s'évade là-bas...
5
Ô nuit
Ô nuit, baise-moi dans tes envies perverses
De cent façons, que je puisse m'accoupler ici-bas !
Seras-tu étoile filante au plus précis de mon intime ?
Certaines femmes obscures me sont déjà inaccessibles.
Je suis dans la carence de moi-même
Évitant de sombrer dans des extases molles
L'âme s'enveloppe d'un brouillard saumâtre
Et semble gémir pour des querelles subtiles
Ramène-moi vers le sang et l'ivresse sinistres
Je plonge dans des flammes léchant le feu
Voilà enfin la création sublime
Libératrice de mes orgasmes éternels
6
Dictames
Dictames : ce sont des lambeaux,
des débris, des extases pour un plaisir surexposé
Et sous l'épaisse forêt qu'éclairent mes humeurs,
je m'avachis amoindri dans mes soleils
*
Ce qui pourra me transpercer vers l'insipide des râles
Ce qui saura me préserver pour atteindre Éternel
*
Âmes qui fuyez vers l'orgasme du paradis,
Le drapeau blanc claque à chaque échoppe.
*
Avais-tu déjà aimé comme moi dans ta profonde maturité ?
Ta beauté éclatante explose aux mille soleils !
7
Lambeaux
Des lambeaux de pourriture s'esclaffent en douceur
Je me déçois dans des comportements inertes
La folie se répand à mes pieds - j'expulse quelques aigreurs
*
A bleu mêlé dans l'ignorance de mon tourment
Je te reprends sous les airs occasionnels
*
Qu'a dans la chair dépit sur dépit - images fugaces,
intangibles
Il faut tenir tête pour que cette pensée envieuse
veuille s'extraire de manière insinueuse
*
Faut-il filtrer avec l'œil torve
En se penchant au plus exquis
Et décider de l'audace inconnue ?
8
Désir intime
Ceci est pour un désir intime
D'audaces perverses, de fille qui se déhanche
~ Oui, toi-moi dans l'impossible sensuel
Je te dénude nuitamment
*
Ici en nostalgique et pour le plus ancien
Voilà les substances autres à humer
Je t'aime - toi d'abord - dans ton pur absurde charnel
Il n'y a rien à prétendre entre nous deux
L'intime semble meilleur dans son silence
*
Je te sais dans mes miasmes morbides
en avalanches de puanteurs à rejeter
Je suis un cadavre constellé de rats
qui déglutine son horreur
9
*
Est-ce toi dans ton plus simple ?
Je crois mourir pour l'inutile
Je me déçois allant vers le minable
La beauté se joint à l'obscurité
*
Ce sont des saints et des icônes
Allons dans le plus mauvais
Je te soupçonne sous le mouillé
Exige d'autres indépendances - tu te meures là
stupidement
*
Toujours dans ta crécelle
C'est toi en prononcé
Avec l'idéal et la pâle clameur
Qui blessent à tord ta personne
10
*
Toi. Ton éventualité sympathique
Tu redoubles d'efforts intransigeants
L'amertume se déploie dans ton Néant
Il s'agit de penser intelligemment
*
Tu es une beauté mensongère accablant
de jeunes filles prises dans leurs ivresses
Plus pure est la saveur, plus perverse est
ta course dans le désir charme
*
Je ne veux pas aller où le savoir te mènera
Pour ton orgasme, sois une plainte inventive
Je dois me faire de tes absurdités
Ta course est folle et cache ma vérité
11
*
Parfois pensée didactique dans l'entremêlé de l'arc-en-ciel,
il semble suinter des choses étranges ~ variantes d'impossibilités, elles.
Je me déplace en sournois pour faire éclater les surnoms de l'abject.
La beauté gémit
Le soleil est aussi fade qu'hier
Je te sais t'unir dans des élans majestueux
Déjà la beauté gémit pour cette goutte perverse
Dans l'humeur du printemps, quémande une splendide traversée
12
L'A-désir
Fuyants dans l'A-désir pour se sentir prêts
Au-delà, au plus sauvage, et se prétendre,
et délaisser l'effondrement
Concevant sa lumière qui s'élevait,
Ce sont de belle parties pour l'effraction !
Je t'abandonne là dans ta petite naissance
avec des sources claires - reconnais-moi dans ton intimité.
Pour ma substance pure, tu es le plus léger.
Si rarement pensé, peux-tu supposer de nouveaux équinoxes ?
Nous nous sommes aimés sous les déluges, écumant des haleines fraîches,
- ô grande jeune fille bercée dans tes extases ! Je supplie tes innombrables
délices - je défaille quelque peu.
Gisais-tu dans la crainte accumulant des sèves immortelles ?
Mes chères beautés, je vous supplie pour ce sublime idéal menteur.
13
Les folies embuées
Et plus que fuir encore dans les profonds méandres
S'y jettent, s'y jettent des folies embuées
sous de profonds soupirs
Tout y est affaire de sang versé
Des larmes pour de sinistres souffrances
Vas-tu y couper tangible dans l'influence des mets épais ?
Espère d'autres aspects légers
Affaire de transfuges
Ceci est affaire de transfuges - avec toi, pour l'irréel - laisse-moi
avec le tendrement aimé. Dans le calice-mien, je te sais soupirer
doucement.
Ce seront manières de substances, de désirs, de soumissions aussi.
14
Atteignant l'Irréel
Fuyant ! dans le monde intérieur, écrasant les hypnoses,
se contemplant encore.
Se contemplant à l'abandon pour des jouissances intestines.
Déjà gisant dans l'effroi, décalant les audaces d'autrefois -
je te sais, pource !
Vicieuse inconnue, atteignant l'Irréel.
Et à présent tu es éternelle pour notre accouplement
chimérique, impossible, pour notre accouplement interdit, aberrant.
15
Subtilités suaves
Pervers dans mes subtilités suaves,
avançant avec la turbulence de me maudire
Encore toi insultant et crachant à la gueule de tes interdits
Tu vois : c'est un soupçon de jouissance
que je t'impose là
Je mérite d'être - je conçois d'autres douleurs
- dans la folie du rien, je m'extrais avec moult métaphores
Nous tachons de former un nouvel horizon
J'accepte tes carences - elles sont nécessaires au développement
de mon extrême
Sois loyale pour que je te pénètre à fond
16
Les flambeaux cérébraux
Elle avec ses flambeaux cérébraux
unissant la pensée patente à l'idéal de l'irréel
Grince là ou gémis - du moins implore dans l'ombre
Oui, de nouvelles vibrations émotives s'exécutent enfin
*
Aller jusqu'à ne plus savoir dans l'imprécis, dans l'inconnu
La nouvelle face se déplace pour atteindre l'attente
Reviendras-tu refusant tes chimères, éclatante d'espoirs ?
17
Sous des hypnoses
Mais enfin en frémissements d'apothéoses
De ce jamais en disparu espérant de nouvelles lenteurs
pour des ires inconnues
Déjà j'ai des relents sous des hypnoses
J'ai ton halètement contre ma joue
Je me réponds dans ma défunte rumeur
et je m'endors à moitié nu
Va toi je me consacre et te trouve tout entière
18
Douces silhouettes
Ce sont de douces silhouettes à observer
Ceci est pour le chanvre
A l'ultime de l'inconnu, elle est encore à s'agiter
Des noyaux de circonstances
Certains poètes pensent en pervers
19
Lointaine
Lointaine - et je te sais te déplacer docilement
selon mes ordres
Déjà là, tu viens à t'obscurcir
Gélatines de savoir - blessures de rien -
sous le soleil édifiées, retourne-t'en à l'à-peu-près
des tournesols espérant une pensée sereine
Avec cette tentative écrasée de rayons
dans les moindres et les décombres
Évanescente et soufflée - toujours semence renflouée
avec intelligence souveraine
Oui, là c'est un mouroir de béatitudes
De même pour extraire ces sonorités,
ces tentatives d'écriture - de même
20
Obscurcis-moi
Obscurcis-moi dans l'heure-ensemble
avec élégance pieusement repliée.
Sait-on toutes les intrigues fuyantes ?
Je suis horriblement moins que rien.
Il faut les voir se morfondre, cumulant les points
de non-rencontre, déversant les partages
et se suffisant de l'amertume !
Non. Non. Ni amis ni collègues. Écumes et ires pour le :
"Je te crache à la gueule." Sur leurs sens, jamais
je ne me suis vu emporté.
Dissipe-moi en entrelacs interdits. Délaisse les fentes et les viscères.
Délecte-toi d'avantage. Là est ta raison.
Là est ta raison.
21
Les jaillissements continus
Moi - en jaillissements continus - en présences d'heures -
je me sais dans la nuit - pour des solstices d'hiver,
invoquant des étés douteux - je dois muer avec des soleils mutants.
J'observe dans ta chevelure éternelle, ébouriffée l'infini.
Demeure encore dans ton printemps.
Tu vois : je te poursuis inlassablement fustigeant ta lumière.
En pensées irréelles
Ici en pensées irréelles, en impossibles à venir -
je te sais dans l'immédiat.
J'expulse des liqueurs aberrantes
et je te crois ailleurs.
Ici encore on défriche des pétales mauves -
ce sont des bulbes de contrefaçon.
Nageons dans les nuages et décidons autrement
22
Simultanés et indécis
Simultanés et indécis - ils s'amoindrissent nuitamment.
Ce sont des désirs insoupçonnés qui se morfondent
dans des délires refusés.
Je voudrais te trouver ailleurs. Je te pense dans l'immédiat.
Les équinoxes perverses
Encore des disparitions impropres entremêlées
dans des chairs tendres
J'invoque des équinoxes perverses
Sous un certain aspect, elles me semblent meilleures
Ô Sylphe enchanté espérant de sublimes couleurs
23
Le devenir
Pourvous, en claires disparitions,
embrassé dans l'entrelacs des faits
Émettant quelque substance autre,
j'espère de nouvelles saveurs
Et vois là, je demeure en toute transhumance
dans l'arc-en-ciel béni des audaces à irradier
Je te supplie pour un ailleurs implorant
de superbes nuisances
Mon devenir s'exalte encore
*
C'est dans les muqueuses que le délétère s'octroie
au firmament
Dans l'ombre-même est le désir inattendu
24
*
Ce sont des choses à concevoir - l'éternel ballet est à vivre à deux.
Oui, paraître dans un sublime effet de non-retour. D'autres mines
plus loin sont à détrousser avec poison.
Ici fléchissant
Ici fléchissant dans son impur
Les lèvres d'inspiration sont des muqueuses inhérentes
Je te sais trois fois frapper contre le mur
Essaie d'obtenir ce que je n'ai pas -
ce que je ne suis pas - Vers l'Autre, je suis un esclave
L'ombre et l'âge démesurément m'obsédaient
Mes mains - de ce qui - de ce qui est peu - dans l'inutile
Aime-moi comme un servile coupable -
sois là dans la ténacité débile
Ceci est une manœuvre de pauvre
25
L'attaque
C'était l'attaque encore et je multipliais
Je n'entendais que des semonces stupides
J'avançais, je guerroyais en moi espérant de nouvelles perspectives
Je me savais pur, je me savais sachant
L'intelligence était plus claire nourrie d'élixirs divers
J'avançais dans ma déchirure je priais en moi-même
Le monde m'apparaissait lointain
*
Le muet virile est encore là
Je me morfonds dans ces grasses stupeurs
Seras-tu rire au plus pressé - j'espère encore
Dans la nuit, je me déçois - j'essaie de me mesurer
Ce sont de basses escampes qui déterminent le non-droit
Ne te réjouis pas de ce tendu sous des estimes
L'indice de l'imprévu est à intégrer
26
*
Je t'attends sans trembler - déjà je démultiplie les nombres
Tu es ma fermeté sans le savoir - je te conçois dans l'autre sens
Avant que tu ne disparaisses, déploie quelques cieux lumineux
Inventif contre toi, je me déploie nuitamment
Mes nuits sont belles comme des eaux fraîches
Ce sont des larmes sur des lacs déifiés
Déploiement
La charge est pour l'obscur
Je me morfonds en mensonges inhumains
Je me déploie à l'infini
*
Vous sous les mots tendres et muets
Les nouvelles forces sont tendues à l'extrême
Les yeux baissés - l'accusation est là
Je me sens entravé - la nuit colle son soufre
27
*
Qu'en est-il de toi et de tes enzymes ?
Dans ton lointain, l'air est plus clair.
C'est l'expansion qui se dégrade et qui atteint le plus jamais.
Je m'exorcise dans mes délires et je prétends au survivant.
J'atteins ma nuit étoilée - mes extases sont meilleures.
Éloignement
Le ciel s'éloigne sous peu. Il s'agit d'effets et d'offenses.
Je te conçois dans l'Au-delà. Tu seras pour nos humeurs nocturnes.
Tu tends à être, dépêche-toi.
Se déploiera-t-elle sous des orgasmes savoureux ?
Ce qu'il faut de cruel pour entendre à son oreille la lenteur
des choses muettes.
Il semble insensé de se mouvoir contre l'arbitraire.
28
Plus à l'intérieur
Là-bas, au plus profond, ce sont des taches à envier.
Servile dans la chair, l'exercice est à renouveler.
Essaie de prendre de la vitesse, - élabore quelque rêve
plus à l'intérieur.
C'est la grande désolation, l'effrayante médiocrité -
la dégénérescence du genre poétique !Tout à la pourriture !
Cela suffira pour les générations futures !
Possèdes-tu quelque marge de progrès ? Insiste encore !
Insiste au plus mauvais !
*
Tu dois te confronter à l'impossible. Propulse-toi vers le haut.
De nombreux indices apparaissent avec l'apparence des traits.
Te voilà sorti avec un tourment.
Les figurines dansent dans l'inconnu. Ceci est ton cyclone.
En efforts de génuflexions, évoque d'autres pensées.
29
*
L'essentiel est dans l'apitoiement. Effondre-toi, décompose-toi -
ceci est insuffisant. Au plus sombre est le creux. Tu ne pourras
plus jamais revenir sur ta lancée. Elle prétend vouloir redescendre
mais sa limite est incertaine.
Pour autant dévastateur des choses transfigurées,
inattaquable et fébrile, tu es mal récompensé.
30
La vérité illusoire
Et j'étais devant toi
Comme une pensée illusoire
Je concevais devant ton sein
La certitude illimitée de mes délires
Je me transfuge dans ta figure
Et je suppose des aberrations
Perverses, stupides ou inutiles
Je suis là à l'abri
De ces mornes illusions
Explosant, éclatant pour un nouveau vrai
Ceci est un démenti : je m'espère en
Apothéoses de délires, de folies
De chairs également - mais je meurs
Dans mes pétales insoupçonnés - oui, je meurs
31
*
Ils sont dans l'impuissance
Le risque est à l'extrême
Les voilà soudoyés dans l'impossible
Il faut les considérer avec l'absurde
C'est une manière de dénigrer
Toute conjoncture semble déloyale
Le bourreau doit être épargné
Il laisse des fonds d'or et d'argent
Sa transhumance semble un roulis ininterrompu
Qui dirige les yeux de l'entrouvert à tout jamais ?
Le souffle est délirant sur les noires insomnies,
La fluidité une perception sur des roulis
L'effet renversé plonge dans cette incohérence
L'interruption le vide l'interruption quelle fuite ?
32
Les lumières incessantes
Sont-ce des lumières incessantes ? La Beauté se déplace dans la nuit.
Simples déplacements dans la contrée. Il y a crevasses et rugosités.
Je t'aime dans le noir absolu. Peu m'importe ta couleur. Je t'aime
dans ta perversité.
Les Idéaux glissent dans l'ombre. Je me nourrie de tes stupeurs incomprises.
D'autres beautés immortelles sont à entrevoir.
Plus loin est le dessein qui conçoit autrement.
Stagnation
Il y a stagnation pour l'impossible. L'Éphèbe espère
un meilleur ailleurs.
Sur la nuque, en retourné, tu me déçois en cave de baisers.
Les jambes éclatées, sans le pervers, en noblesse de vicissitude,
pou rien.
C'est cela dans le plus infime de nous deux. Je suinte avec l'intime
espérant tirer des copeaux des suavités nouvelles.
33
La rage
J'y mets toute ma rage et je défèque dans leur grandeur,
histoire d'obtenir un meilleur lot.
Comprendront-ils ? Comprendront-ils enfin le dépassement
de l'humeur, la capacité outre, la potentialité nouvelle
pour déplacer Le Vrai ?
Ceci est en neiges ininterrompues, en évidences d'audaces
découplées - je m'active dans la folie barbare.
34
Les audaces nocturnes
Dans le goût de l'inutile et pourvoir à certaines perversions
Ainsi serait au plus loin - et de s'entendre dire :
pour le calife des désirs
Déjà la retombée est maléfice et je gémis dans du très tendre
Ici la chair est dérision - elle est devoir et comble ma solitude
Unissons-nous dans l'étrange pour le sublime et le meilleur
Comme revenues à de simples délires, elles submergent
dans l'infini-en - avec extases inadmissibles ou superbes
audaces nocturnes
Je plonge dans mon bien-être et désire à nouveau
35
La fouettée
La femme est encerclée
Dans ses délires. Attachée et soumise.
Attachée toutefois
Bienheureuse, jouissante
Avec un stick qui s'abat venu de l'air
Le coup porté est fort - violent
Elle le reçoit - semble jouir
Elle gémit sous la douleur
La fontaine répand ses humeurs
Tout coule entre ses cuisses
La voilà gémissante. Est-ce sa conscience ?
Rayons d'extase dans les ivresses,
Il faut chercher une fuite
Lianes affolées qui se répandent
Pour un hurlement d'extase
36
Position adultère
Dans la position adultère
Avec variations
Ceci est pour le plus sadique
Au plus lointain. Elle a les lèvres fortifiées.
Je la sais subtile ou fouetteuse
Avec force et sublime secret
De la jouissance, de la patience,
De la fermeté
Il est en rut dans sa forêt
Les corps s'abattent avec violence - mariage
Ou soumission - les deux semblent se plaire
Elle impressionne avec ses coups - Implorant
De ses yeux, il en redemande. Belle amazone.
37
Belle homosexualité
Il se déplace en lui-même. Quelle
Belle homosexualité ! La liberté dans
L'idéal. Pénétrez, pénétrez, intronisez. Ceci
Est sublime jouissance qui jamais, qui
Jamais ne se termine.
Avec variations d'or-
Gasmes et de stresses. L'entrelacement de nos
Jambes, le frottement de nos pubis. - Et rouille,
Vieille rouille que je t'encule au firmament.
Montre-toi, montre-toi dans l'idéal à exprimer !
Les flux de sang et de sperme se croisent et
S'entrecroisent dans le ciel l'infini !
38
Les esclaves
Les voilà subissant l'orgasme de la soumission. Ils gémissent
fouettés et sollicitant. Ce sont des esclaves.
Tous sont dans le désir. Ils subissent, prient, supplient
et quémandent la fin de cette cruauté.
De nombreuses marques constellent leur chair.
Ils implorent, hurlent. Comment les faire souffrir de plaisir ?
Belle-fille de misère
Là sont tes chatouillis, belle fille de misère
En toi croissent tes stupeurs
Et moi, vieil étalon, j'expulse encore quelque semence stérile
S'ouvrent là-bas d'autres bras - d'autres labeurs sont encore
à exploiter
39
*
Comme de croître pour l'ailleurs
en fluides émotifs pour des variables cérébrales
de se dire : autrement - je puis
Sans certitudes d'avancées, agissant toutefois
*
Encore de nouvelles douceurs qui s'acheminent vers le rien -
approchons le Néant de l'absurde
Pas de petits gâchis - tout est mousse - gérons le monde
en pulsions bienveillantes - dis-moi ce que tu me reproches -
ici les fluides sont clairs
Entrouvre-toi là-bas, plus bas - dans le champ d'amours
altières vers le pourtour de l'interdit
Assoiffé de mensonges mais supposant encore
40
*
Ou un nouveau cordon tressaille en ire et en révolte ~
en chaos minuscule de se dire : rien, ne, ne pas
Voici le vent insulaire qui souffle au trépas de mon âme ~
il s'agit de giclées insolites enlacées dans un sordide tremblement
*
Mille beautés qui s'inquiètent
Mille théâtres qui déjà agonisent en cimetières d'ossuaires
de jamais utiles, de jamais rien, à abolir éternellement
Voilà les filiations récentes ! Dans ce rapide agencement
de tordues et de ficelles, de riens et d'excréments, - l'ordre
nouveau veut apparaître. (Il veut - le pourra-t-il ?)
41
*
Vers l'azur, les blés tendres
Enivrés de soleils et d'éclairs incessants
Que s'éveille la beauté frêle dans l'idéal du matin !
Que sait-on de la sève : seront-ce braises chaudes ?
*
Très clair par-dessous
Au sortir de la nuit
Et qui s'éveille en pourpre de lumière
Suspendue au rayon qui balance son arc
42
L'âme despotique
Ne sois pas avec une âme despotique
prolongée dans les champs.
Exalte-toi pour quelques humeurs.
Je te sais concevant l'abrupt à désirer.
Ce sont des feuillages doux et des ivresses
à quémander.
Puis là encore, des larmes et des soupirs
et d'impossibles suffocations noyés dans des drames.
Critique-moi sur le carreau - délaisse-moi
pour l'insipide. Avec une lisière de pus, je te respire
encore.
43
Le petit vert
Le petit vert est desséché dans sa courbure, et la pensée mâchée
est un idiome à concevoir. Je te sais vivement critiquant mes obstacles.
Dans l'insidieuse insomnie, la querelle de nos râles espère encore.
Va - va dans le risque - pénètre l'insipide, expérimente de nouvelles
données. Là est ton futur.
Soyons honnêtes
Soyons honnêtes : c'est le simple en soi
Sans préambule ni manifeste inutile
Avec une plume d'aile provisoire
En l'absence de vent, qu'écrire ?
A côté, tout près, il faut faire l'effort
Tout pourrissement est incongru
44
Autre miroir
Miroir : à tout mêlé dans les humeurs,
va jusqu'au précipice de l'inconnu
...Le plus limpide, et le néant de l'être infâme
Hante-moi, hante-moi dans le graduel de l'impossible
et gémis pour l'apothéose des râles
*
Poursuis encore jusqu'à l'obtention de ton néant. A force
de pénétrer et de pénétrer, ils finiront par comprendre
que tu creuses un autre chemin.
45
*
Docile et très réticente
Et tu t'exprimes là
Dans ton impossibilité - quelle !
Vrai ! tu me souris
Ce sont des suavités d'extases
Qui s'agitent tout à coup
Persévère dans l'illicite
Repense l'Univers à repeindre
Va vers tes chimères
Là est ton avenir
Figure-toi l'inexplicable
Jamais tu ne seras si je le veux
Je t'octroie un immense hourra
La stupidité va revenir
46
La recherche éperdue
Je te cherche éperdument
Les fruits de tes saveurs sont des souffles à espérer
Massives sont mes caresses dans des délires de fille-perverse
Je m’associe avec l'intime et te suppose éternelle
Qui pourra entre nous deux déterminer l'ultime à pourfendre ?
Je te veux et ne suis ~ qui accueille les maléfices
et les délires dans des folies obscures ?
Oui, douces abondances pour ces feux obséquieux !
Je m'exalte dans des profondeurs sinistres et je t'attends
en moi éternellement.
Ce sont des pertinences de lait qui néanmoins se donnent
jusqu'aux folies du lendemain.
Nos ombres douloureuses et sensibles s'esclaffent au-delà de la nuit.
Tu m'apparais dans mon délire. Et je t'octroie de nouvelles saveurs.
Va dans l'inconnu refléter tes mensonges - va plus loin
dans l'extraordinaire - je te sais quémander un supplice - un maléfice.
Mais jamais je ne pourrai t'atteindre. Ta folie est
47
une domination paisible au-delà de nos mœurs. Je te laisse soupirer
et je ne puis, hélas !
*
Là ce sont des votifs ! Ce sont des humeurs étranges !
La séparation des uns permettant de remonter.
On doit dormir dans le plus pâle - voilà pour les hypnoses
de l'Être. L'évidence est pour les saveurs. Au plus loin,
au plus pressé, vers l'avenir.
Je t'accorde quelque robustesse. Déchaîne les forces insipides
- la forme idéale plonge vers l'avalanche. Je vais finir par buter
sans pouvoir remonter.
48
*
Chez vous, c'est l'idée
Je me présente en métaphore
Et je conçois un autrement
Espérant des subtilités plus perverses,
Plus suaves également.
En vous est la puissance
La capacité de me prendre
Et de me reprendre dans l'infini
De ma nuit - et je sais jouir
Éperdument. En vous est la puissance.
Et moi, fille ou femme subtile
Cherchant mon point G, exaltée
Avec mon pubis, mon clitoris, je décharge
Et décharge des flux de jouissance en moi.
49
*
Tu esfemme en chevelure d'or
Femme esclaffant le désir
Il est mille beautés soupirant d'extase
Dans la folie de mes ères inconnues
Je suis le ruisseau quémandant l'ivresse
S'ébattent mille beautés dans mon ciel constellé
Je vais dans les sanglots de mes spasmes solennels
La nudité des chairs se soumet à genoux
Fille bizarre agrémentée d'aromates
L'ombre du soleil se pavane contre ta peau
Tu es éclatante de sources inconnues
L'Idéal se dresse dans les irréels
Dans la nature claire, la lumière est effusion d'étoiles
Je meurs, je me débats, je meurs en toi
50
Simple plume
Simple plume posée là, tu es
Plume voltigeant dans le vide
Sur ta face est un trésor inconnu
Posée là par-dessous de l'ardeur
Tu quémandes quelque amourache
A moins que viennent ton déplaisir
Et la vanité de l'air indécent
Mais toi tu parjures dans la clairière
Espérant des aspérités nouvelles
Des folies obséquieuses à délier
Les mains rattrapent le vent
Je soupçonne dans capacité claire/obscure
Poids ! Pour te figurer, il n'est rien
Qu'un léger désir de substance éphémère
51
Autre délire
La fille délire dans ses extases
Elle déploie un arc qui se répand assidûment
Elle est plombée dans l'impatience
et touche ce qui est vain
"Va à l'inventive et reviens !"
Animée de choses impures, elle court dans le délire
La voilà impératrice et soumise, inférieure et svelte
Je la conçois dans ses beffrois, pour des poses aléatoires
"Circonstances !", et paresseuse - plante-toi dans le créatif
Va vers quelques mécréants de jouissances occultes
ou inédites
Il y a macération aigre ou douloureuse
Et le tout s'épuise en soupirant
52
I
Belle qui me regardes d'en haut
Belle avec le visage oblique
de l'interdit un tantinet
Déjà je sens des moissons s'irradier
Tu es belle dans l'espace à moissonner
Que de substances ! Grâce !
Vraiment les critiques sont désinvoltes
Et je te sais tourner dans l'atmosphère
avec poésie obscure et folie voltigeante
Ta folie est à satisfaire. Ce sont des ivresses
avec lumière et pénombre. Et déjà je dois me démener
pour assurer cette avancée
II
Belle dans mon regard avec dignité
Belle qui se déploie dans les catafalques de douleurs
Je la sais poivrée avec ses substances, je la suppose
nuitamment
Tous ces "forts-en-critique" sont des outrances
53
- je me suppose sous ton ivresse, rêveur !
Espère encore quelques fureurs. Mes délires
à tes pieds. Tu reviens infiniment en moi.
Je soupçonne d'autres mystères. La fluidité
est un fantasme à supposer. Oui, pleure encore
encombrée de soupirs et de gémissements stériles.
La certitude claire est une beauté à peindre
Tu dis : démantelée, et qui suis-je ? - Une vieillesse,
un orgasme froid, une impossibilité à jouir.
Là au bord du gouffre, sur les lèvres de l'orgasme,
un autre "moi" exulte et pense proposer une onde
de plaisir et de folie inconnue.
Ce sont nos possibilités subtiles au milieu
de nos rêveries insensées.
54
III
Belle regardant vers l'extase
Le soir délire nuitamment
Je sais l'orgasme au plus obscur
Pâleur monter dans un ciel dénudé
55
*
Laquelle est supposée dans l'incapable
Et du principe de se dire : en dehors de Dieu
Par l'alchimie des intrépides, en convergeant vers les extrêmes
Plaque-toi ici bas dans le peu
Je te sais pour l'intérieur
Ce sont des machines à hacher, - pour les barbares
Veules ou extrêmes dans les chimères
Il n'est point de connivence
La machine est à découdre
56
Autre beauté
Beauté se conçoit d'en haut
Mais l'idéal est incapable
Elle est courbée et penchée
Dans le sublime de son Séant
Elle se penche dans sa fébrilité
Elle accède à l'immortalité
Sa chair est une rivière qui court
Elle est sensuelle avec ses méandres
Belle avec solstices de larmes
Plonge dans son intime attendri
Elle déploie des stupeurs glaciales
Dans l'abrupt d'un été endurci
Et veut dans ses fontaines blasées
Goûter à quelques vices de sensualité
57
Choses divines
Dieu se promène en bel Abstrait
A-t-Il conçu le lieu des songes ?
Prévoira-t-Il de claires substances ?
Est en avance si je savais
Osera-t-Il l'ordre des actes ?
Le Moi absent se reconnaît
Sa colère souffle sur l'inutile
Il voit la guerre et les procès
Il est de garde dans son immense
Il va au monde infiniment
Il est danger se vivifiant
Pourtant le lieu parait propice
A toutes formes de fermoirs
Où l'interdit est de rigueur
58
*
Pour le moi-en-toi
Je m'y retrouve vraiment
aspirant quelque vers insipide par ailleurs
Faux jeu de l'impertinence
débordant de : où je suis, tu n'es pas
Tout ce que je distille dans mon palais,
mes singularités propres
Laisse mon devoir paisible, laisse-moi avec mon insolence
*
Ce que sait de son ultime, tôt ou tard servira
Ce que je sais de ton intime, au plus profond me soumettra
J'espère danser sur des feux d'extase
Émietter des chimères au ciel incompris
Créer l'infini de mon impossible ~ voilà mon souhait
59
*
Là en coup unique
avec perception de danger pour l'ultime en toute insouciance
Ho ! Il suffirait de vous dans ce désespoir onirique
Lumières d'acier le poète trans-foudroyé
Je conçois mes folies et je m'y baigne assidûment
Là dans ce non-point de vrai, le futur m'exploite
Néanmoins réel et pouvoir se sentir aveuglé par son mystère
Repensé, distribué avec la modestie du Moi
Abusive à l'extrême et se prétendant consolée
60
*
La part de l'ermitage, - y habitaient nos aînés
Tout ceci baille en silence
dans les bas-fonds de la fornication
Les micro-insignifiances que certains prétendent
créations pures
Les voilà égarés dans des perspectives ridicules
Ils cueillent des raisins avec des tonsures épouvantables
Épouvantables, aberrantes pour l'Être
61
*
Tout est lu.
Aussi ce sont des cavernes insipides
Et des pourritures et des excréments torves.
La phase est dans l'eau.
Tout se décline à l'intérieur
Je dois nourrir des vermisseaux avec
des heures d'incertitude
Les choses fuient au sommet
Tu reconnaîtras mes controverses
et mes délires et mes saccages - les
phrases roulent dans l'impromptu
avec la mort et la dérision
Bientôt j'aurai des visions
L'orgasme s'y enfouira
62
*
Elle dispense la Science
Sont-ce des terres enfantines
Les parallèles à l'infini
Elle est cendrée contre l'orgasme
Elle s'y déploie avec avidité
J'ai sa promesse radicale
Elle est subtile pour qui l'entend
Là voilà désœuvrée et muette
Lui recherche l'Idéal
Le plus profond est dans sa chair
Même le bonheur est mitigé
Soleil, faux soleil, vrai miroir
Évocateur de mon Néant
Adore-moi puisque je t'aime
63
*
Ombres nocturnes.
Ce sont de très belles sueurs.
Il mine les heures et se prétend Syracuse.
Dans le lointain, l'ivresse est meilleure.
Elles s'activent des semaines entières.
Il faut proposer un orifice nouveau.
C'est le couloir avec son arc-en-ciel,
L'apothéose du tunnel !
Très jouissif, tu te répands.
Candides, on redescend dans la chambre.
Symphonies pour des jouissances occultes ?
Où cœur de bouffons
Pour des plaisirs masturbateurs ?
Le vent de jeunesse anime les âmes audacieuses.
64
*
Tu me traînes dans tes fureurs
Tes exigences me semblent compromises
Tu te détournes de la douceur
Et je vacille contre tes soupirs
*
Est-ce moi dans l'épurée ?
Je te conçois dans le meilleur
Je dérive au-delà des sources obscures
Je me morfonds au plus mauvais
*
Tu es dans ma nuit avec des saccades d'orgasmes
proposant des plaisirs inassouvis ou des désirs à venir. Tu es.
65
*
Belles dames, - vous êtes miennes
dans la certitude de ma nuitée
J'ai la clé, j'ai la porte,
je vous invoque dans vos foyers
- Cette grande fatigue peut s'expliquer
par le désir las...
Êtes-vous parfois en cuir, en pied déchaussé,
en danseuse de jade contre l'aurore, en va-et-vient
de vos secrets ?
Vous en bal. Dans l'ordre de l'hypnose, l'homme enquête.
Pour l'éblouissement des choses définitives.
Sur moi. En fêtes nocturnes. Je vous invoque assidûment.
66
*
Belle se regarde d'en haut
Plus rien ne l'imagine
Ici le critique est inadapté
Perdu, perdu dans ses lacunes
C'est la façon de le concevoir
Dans le plus pur élan mystique
Avec satisfactions et effets à courber
Les pleureuses reluisent en bas
Elles ont des mains sur des coussins
L'état général est pour la beauté
Les doigts sont dans la fièvre
Belle, tes pertes blanches sont vaines
Et s'électrisent tes ongles purs
Dans l'entrelacs d'un interdit nocturne
67
*
Elle est donc contraire à mes habitudes
Là voilà contraignant mes douleurs
La démarche est alternative
Je la repense dans les sous-bois
Avec du sang porté à la chaux
Malgré les ressacs et les naufrages
Elle a une forme de beauté supérieure en elle
Mes segments sont inégaux
Elle maquille ses jours. Je plonge dans ses incertitudes
Je la copie assidûment. Voilà pour mon profit
*
Elle est de haut
Sera-t-elle verticale ?
Les cerclent l'emprisonnent
Qui la vise ?
Elle plonge dans son Néant
Elle se reçoit sur ses flammes
68
*
Le rêve s'achève dans les noirceurs intestines.
Renonce à la grandeur des folies délirantes.
Toujours, ne fais jamais. Oriente ta pensée. Ce que tu dois
modifier est à déconseiller.
Je vous soupçonne dans des oscillations nocturnes,
prétend-elle avec ses audaces sexuelles.
Ceci est un prompt message dans l'usure du temps.
69
*
Contre la pensée
Ici trois suaires
Trois négatifs
L'imperturbable est au plus profond.
Des cires adoucies végètent calmement
C'est le : oui pour accentuer des paragraphes incertains
Tout s'assemble dans cet absolu obsédant
Tombent de nouveaux morceaux anormaux
Je me déçois dans mon délire
Nuque et perles ~ et ceci est peu
Elle va se déchausser pour mon plaisir
L'odeur du cuir est un puissant excitant
Sous la mousse de son pied, ma langue supplie
Je lui offre mon visage qu'elle piétine sexuellement
Cette fée perverse saura m'écraser avec vices
douleurs secrètes.
Je lèche les flammes de son flambeau. Mes larmes
sont double. Elle a un pouvoir anormal.
70
Dans le danger, dans le secret, elle est métamorphose
pour les amants.
71
Écrans
I
Beauté brune qui éclaire mon réveil. Beauté au torse tendu.
Ce sont des seins plombés juxtaposés là et ici.
II
Puis deux filles. Brunes également. L'une moulée
Dans un bleu électrique. L'autre dans une jupe de cuir.
Elles se lèchent, se caressent et se pavanent.
III
Deux filles anoblies par le délice. Elles se prennent
d'en haut. Elles inventent un mystère. Les tailles sont désinvoltes.
Contre les lignes. Qui vise l'orgasme ? Elles se dispensent
dans la joie.
Filles sachant le plaisir. Les cordes emprisonnent
leur désir. Elles sont nues, égarées et sveltes.
Les beautés tremblent.
72
*
Je m'explique : pareille folie ne saurait m'émouvoir.
Je suis là dans l'abandon de ma chair et la perversité ambiguë
est une solution cruelle et vicieuse.
Je suppose au-delà l'interdit.
*
Petites mâchoires saintes, déambulez dans mon extase
Les cartouches et les rameaux sont vendus à l'extérieur,
sans les racoleurs
Pique-toi à l'extrême - ceci sera pour ton fier dîner
Le passereau s'écrase
73
*
Espèce de faux prophète
Tu es couvert de ta cagoule
Ce sont d'absurdes tremblements
Pour cette stupide délinquance
Le fanatisme est à nouveau
Désuet, nombreux se l'approprient
Tu déploies tes miasmes
Tu penses perversité abjecte
Mais tu plonges vers l'obscur, hélas !
Imprégnant tes saveurs torves
Il est un passant en or
Ses larmes sont au grand soleil
Qu'importe le principe du feu
L'idéal est dans la folie à exprimer !
74
*
Ils rivalisent d'imbécillité. Tout est dans le discours.
Chacun se prévaut de ses contenus. Je t'impressionne,
mais qui suis-je réellement ?
*
Nous courrions dans la nature. T'ai-je déshabillée ? Tu respirais
la senteur légère de nos quinze ans.
Éloignée dans l'âme est une chimère qui s'essaie à parvenir.
Va sans la fuite de l'espérance. Je t'y attends pour longtemps.
75
*
Ce qui est funeste
Au plus sombre de l'amertume
Seulement jour après jour
Pouvoir la supplier avec douceur
Que le temps dure, du moins pour la tendresse !
Tomber infiniment en toi -
Je remonterai avec mon ombre au bord de l'inconnu
Tu vois : je t'aime encore
*
Là est l'impossible quémandant quelques saveurs
Le plus pourpre me choit - je te sais dans le murmuré
*
Pour, dans tes pensées sadiques avec jacasseries et délires obsédants
toi et le plus intime crachant ta fange
76
Lettre d'un fou
Je t'adresse des citronnelles d'injures,
des citronnelles d'azur également.
Tu sais que je vois constamment déambuler ces absurdités
de filles-cerfs tachant de m'octroyer quelques baisers malgré
mes humeurs détestables.
Je vais encore dans le plus sûr, et j'enchevêtre mon impossible
- l'aléa est imprévisible, disent-ils ! Je préfère croire en ton clair
scintillement.
C'est le montre et son contraire. C'est l'obligation toujours retournée.
Je pousse ou vole dans mes absurdes et j'espère quelques saveurs aigres.
Les filles sont classiques et portent sur le peu. Je les préférerais
dans leurs chatoiements imprécis du moins pour les concevoir à leur aise
ou à leur guise - que sais-je !
J'avance dans le plus pur et je déplace les nuances d'absurdités
et d'imbécillités. Ceci est une grave carence - eux-mêmes sont déroutants
dans leur contraire.
Il faut toujours s'enchevêtrer dans des principes délirants. Je pense
77
toutefois tenter de concevoir des invisibles futurs.
Merci fol ami d'intégrer mes carences pour ce passage désuet.
À te lire, ton ronchon.
78
*
Ici bas, à l'entracte pour quelques sueurs vicieuses
Le plus actif c'est très mauvais se débattant dans l'impur
pour trois suées d'extase je te sais gémir stupidement
Là dans l'humeur des beautés, hurlant des râles,
Là dans le sublime d'un interdit à atteindre, à pénétrer,
à brûler avec extrêmes
~ Il s'agit de mourir nuitamment
Et ce sont des hypnoses pour atteindre un impossible, un infini
Pour s'enfuir passionnément au firmament de l'idéal à espérer
Et de pleurer et de mourir, et de trembler dans la nuit
Voilà ! Je te sais avec toutes tes apothéoses
Je me morfonds et je gémis
79
*
Plus tard avec moins de traces - Es-tu échu avec mille tourments ?
Sublime désastre intempestif, lente dégénérescence cérébrale ? Ou
subtile désagrégation inconnue ?
Admettons qu'une telle pensée fugace t'éloigne de tes dérives...
*
Étrange à souhait, et ne sait - dans les puanteurs nauséabondes
de l'interdit.
Voudrait s'y extirper sans fange et sans dégueulasseries.
Prétend que les négritudes d'autrefois sont des curiosités
sublimes à croquer.
Possède le masque de l'horreur. Veut renaître dans l'insipide –
tumeurs et traces - vomissements aigus. Il faut se calfeutrer naïvement.
Mais il espère aboutir.
80
*
C'est le bord qui s'enflamme atteignant ses lueurs d'or
Mais lui parle contre sa bouche
Il te faudra évaluer tes insomnies - te rétracter dans les silences
La bouche te parlera à l'envers
Celle qui mange est au centre de l'estime
Brûle tes raretés, enfonce-toi dans tes fuites
Vomis ces prescriptions - c'est ça : plonge encore
81
*
D'ici de n'être pas dans les langueurs de l'inactif
puisant des senteurs nouvelles
Avec l'absurde et l'indécis éjectant des sources
avec la lune pour fabuler
Essaie-toi dans tes métamorphoses
surtout déborde et ne résiste en rien
De la plus belles des mascarades avec l'appui du réfléchi
le requiem du jamais contre des pourpres, jouant des gestes tendres
Ceci t'empêches de respirer vibre encore dans le désert infiniment
verse-clair, y es-tu ? Va où tu voudras
*
Et de te tordre encore au plus profond, au plus mauvais
Jadis tu étais brume légère dans tes grands principes administrant
les inconditionnés, bavant sur les coutumes. Tu te déplaçais là où le Mal
se désespérait.
A l'apogée, éloignée des interdits, dérivant dans tes folies,
tu te voulais solitaire espérant des déboires amoureux. Tu allais
grandissant dans tes extrêmes.
82
Ouvriers au travail
La technique est dans l'homme
Il s'agit de propositions et d'activités
Il faut éviter les avatars
Et plonger dans le sinistre inconnu
Pense encore à l'encombre-neige
qui se déploie systématiquement
Il crée son vide - l'intensité du rien est dans l'air
Soupèse l'activité du peu
C'est l'accordeur dans les silences
La fausse transhumance tout ratatinée
Voilà l'ombre et le terrassement
Les moulins sifflent et mugissent déjà
La stupide cohorte est encore à repenser
83
En pleine statue
En pleine statue.
Très beau. A l'apogée. Lui dominant.
Il est pensif. Au plus offrant, en pénétrant.
Là est la nouvelle rumeur des villes.
Cette traînée, est-ce une gueuse ?
Que ma seule joie demeure !
Elle ruinerait mes défauts.
Je la sais inventive, je veux m'investir dans ses trépas.
Peux-tu sous ta pensée concevoir de nouvelles jambes ? C'est le cri
du hussard qui prévaut maintenant.
Quelle belle fin d'été pour nos humeurs lascives !
Elle est inattrapable. La voilà docile et perverse.
Elle me voit ange ou génie.
Elle encore élargie, considérant ses grandeurs. Je la crois ultime
et ivre balançant de traverse.
84
C'est elle fournissant quelques écureuils aigrelets.
Tu dois te propulser plus avant.
Pousse. Pousse plus loin. Dans son Néant.
Dans la douceur de l'entrejambe - c'est un coup humble et facile.
Oui, sous les arbres la respirée demeure encore.
Et que puis-je espérer d'elle ?
D'autres bonds sont à explorer.
*
Telles auront été les pensées profanes
Elles. Mais quelles ?
Pour la perception des nouveaux inconnus
Tu vois : je pense et plonge encore
85
*
Je m'élargis enfin. Suis-je à aimer ?
J'ouvre une fenêtre. les fantasmes se déplacent sous l'ivresse.
La nuit sera fertile, émotive et sublime.
Je jouis de fausses aspérités et j'espère en un meilleur.
*
Dans la substance avec élixir
Au plus profond du bleu est le premier
Tu grandis délaissant les traces du vrai
Pour t'obscurcir vers l'infini
*
D'autres demi-tours avec des demi-baigneuses
Et des parties odorantes jusqu'à la beauté d'un
Pied bien fait que je lèche goulûment
Je me morfonds dans ton immensité ~ à jouir
86
*
Je te dis que je sais (dans la contradiction
de l'impossible) je me soulage sciemment
- Beauté expressive du corps
Je veux aller dans le plus nouveau ~
J'exploite ton orgasme
*
Elles, divinement nues
Dans le plus clair de l'estime
Elles conçoivent dans l’insipide
Elles vont à petits pas
dans l'ignorance et l'incertain
Elles circulent en spirales de beauté
féeriques et désirent des orgasmes à satisfaire
Seront-ce de nouvelles beautés inaccessibles
dans les airs supérieurs ?
Les voilà floues, obséquieuses et soumises
*
87
Toi-même, - très à l'intérieur je suis installé
Avec ma liqueur inépuisable
Je parachève...
Je parachève mon miracle et je m'y crois en minaudant.
Toujours chaudes, ces lèvres qui supplient en gémissant !
- On les entend souffrir quand d'autres zones couinent dans la nuit.
A moi, à vous ! Je me donne et quémande des douceurs
en plaisirs éternels !
Caressez ! Caressez ! Caressez plus encore !
C'est la tendresse amoureuse !
- Le poids des liquides se perd dans la chambre tiède.
Glissez ces jambes ! Glissez ces jambes dans le luxe
de vos ressources sensuelles !
Ouvre ton propre corps et reçois-moi par la porte étroite.
88
Oreille dit
Oreille dit de grandir
Oreille qui écoute
Oreille contre le mur
Nous deux, c'est l'acoustique
Nous entendons le contresens
Contre-pied serait avec le ballon
Je développe des sens - auditif, sensuel et sexuel
Avec appétit de gagner des orifices
Au plus profond de l'interdit
Espèce de P - de pute
Viens dans le plus clair
Je reviens : mais sans tactile
Sans désiré avec effet de fuite
Reviens. Reviens. Avec tatoo
Jambe contre mon cou.
Je pousse les pictogrammes
New. Nouvelles générations
89
Mais c'est l'oreille
Qui doit se démarquer
Autour de la bouche
Qui reçoit ses préambules
Principe dit : bouche contre sexe
90
P
P est cause de dualités.
P est cause de diversités.
Elle se répand dans ses silences.
Je la sais agoniser en la.
P revient dans ma chair.
Je la suppose - sublime apothéose.
Je la frotte contre ses rusticités.
À moi, les moissons, l'orgueil et l'insouciance.
À battre, à noircir les objets délirants,
Les foutaises et les aberrations.
Ce sont des trucs qui nécessitent
Une autre actualité avec d'autres commérages.
Je meurs. Je meurs lentement. Cette audace
Était-elle stupide ?
Est-ce coup délirant ?
91
*
Elle. Qui est-Elle ?
Qui est mieux que moi ? Qui est contre moi ?
Je la sais gémir dans ses saveurs.
Elle se conçoit dans l'ivresse, en prise d'hiver
Exaltant des impossibles.
Voilà une vision complète et indicible.
Elle se vautre de manière méthodique.
Je frotte le blanc et le noir,
~ L'audible et l'incompréhensible.
Je l'entends exulter dans un hourra d'extase
92
*
Dans la glaise. Avec les consonnes. Il revendique
en Novembre. Il voudrait des bouillonnements effectifs.
Il se suffit de peu.
Autres pensées réfléchies avec le charme et l'entrave.
Balayer tous les incompris. N'est-ce pas un mythe inacceptable ?
Je la sais délirer en fa dièse.
Va au mensonge. Va à la bêtise. Le plus petit que toi
est étalon référence.
Il te faudra mugir stupidement. Offre un autre spectacle.
93
*
Le beau languir tout empourpré de roses
Avec ivresses et incertitudes - avec audaces
et folies tapageuses
Sera-ce le nécessaire ? Le suffisant ?
Il faut aller dans l'offensoir avec parade de farces,
avec beautés idéales cerclées dans leur désir
C'est une pluie d'infinies, de substances inconnues
Je dois penser pour obtenir des substances nouvelles
Le paraphe achève tout
94
*
Les voilà dans le coma
Égarés, stupides et incapables
Incapables de comprendre les paramètres nouveaux
"Je suis moi dans une non-conscience !" - Va comprendre !
Que peuvent-ils en tirer ?
Ce sont des manuels incertains mis à leur disposition.
Ils éclatent dans leur grandeur. Cette gloire sera décevante.
En spirales impossibles, les voilà désœuvrés.
Tu dois te défaire ~ c'est pour le nouveau dessein.
je me crois vomir d'aise.
95
*
Belle est à enculer
Au plus profond du bon
Sans perversité, pour le plaisir
Le plus petit du circulaire
Serré à sa façon
Sa beauté se penche
En souple élasticité
Fesses en bascule
Pompera-t-elle dans les bas travaux
Suçant mes testicules
Gobant les deux égales
Pour une électricité de giclées ?
Ici se prépare le salut sexuel
Dans son apothéose de feux lumineux
Pour un coma béatifiant
96
GPS
À travers le Néant avec le triste Azur encadré
à vue de pensées pour se perdre dans l'étrange
C'est cette carte accumulative en tiède-moite
où je détermine mon infini pour partir
Je cherche le sable et le fertile à tout niveau
Immobilité de l'écran dès l'aube à grande échelle
Applications mâchées contre toute couleur
Certitudes saccadées GPS
97
L'immense déception
Ô combien en pauvretés-miennes d'expériences dépeuplées,
de médiocrités assidues à cette table de travail !
Quelqu'un y songe déplorant son mystère, considérant
son manque de souffle.
Tu es faible et insignifiant - échec de tout ton haut,
avec variantes sans plaisir - pour le soupir.
Échec et mat de soi pour soi sans nébuleuse de sortie
pour fuir son insipidité cérébrale.
Vers quelle nouvelle saveur d'être à concevoir,
vais-je puiser le nouveau contenu, ce superbe élixir ?
98
Nous trouverons
Ici en. À plus jamais. Le doigté.
Le jeté. Le lai. Rire. Rire pour toujours.
Le beau se déploie dans le chambre.
L'outil se pense dans les belles profondeurs.
Il y a des clameurs à éteindre. Le suspendu
Conçoit ou compose une nouvelle humeur.
Justifie-toi. Pénètre dans l'arbitraire.
Prétends gouverner un nouveau cerveau.
Il s'agit d'élixirs, de suavités autres.
À tord ou à raison.
L'époque est dans l'Art
Des incompatibilités. Je te détourne au-
Trement : viens dans mon impossible. Viens
Dans mes raisons. Nous devons trouver
Sans vice, avec intelligence. Nous trouverons.
99
*
Entre en toute gloire !
C'est la fameuse mise à la disposition
Du vers écrasé
Avec arpège et pensées fallacieuses,
j'essaie d'exploiter les nouveaux domaines de la pensée
100
Aveline
Pour vous, en couleurs uniques
d'aller là où je ne vais pas
Il est admirable et se déplace malgré son poids
Je le sais unique et il se met à nu
Il te faut renvoyer les balles une à une
en délaissant le conflit
Herbes - herbes anciennes négligeant la masse
pour la légèreté d'Aveline
Tu rends toutes ces manipulations acerbes
Plus jamais cette charge - pour les délires, pense autrement
Il y a cette météorite qui monte en corde cassée
- Conçois différemment
101
*
Pour vous encore, je m'égarais en folies, en délires optiques,
en incapacités cérébrales à obtenir quoi que ce soit de vibratoire
Ainsi en langues fourchues, académiques, audacieuses, autres
Là sont les substances et les options nouvelles
- Je me déçois au firmament mais je poursuis pourtant
*
Tu sais puiser au plus profond vers l'obscurité
Ta pupille est morne de nuages chargés
Celui qui plus en toi se grise de vin
Connaîtra la plénitude des jouissances inouïes
Souffle/verse dans le creux de mes mains
Des liqueurs embaumées
Voilà ! Je te propose l'origine - mon écriture sereine -
Jubile et nourris-t'en
Laisse au loin les pleurs mêlés d'oublis et d'incompréhensions
102
Ici seront la pierre angulaire et la demeure tant attendues
*
Sur toi, je pense
Repose ma chair libératrice
Sont-ce des relents, des effets d'aveuglements ?
Je crois y subir un vice
Vais-je accéder aux puretés inconnues ?
Dans l'âme des insuffisances
Le poète se déçoit constamment
*
Jamais tombé en moi. Pour quelque part.
Avec suprême de rien pour ne rien dire.
Laisse ta bouche susurrer ses apothéoses de peu. Pour le gémir.
Dors ci-contre. Parfois en moins que soi.
103
Poivre et sel
Ha ! Poivre et sel, de se dire : voilà, je vieillis !
Ici je supporte encore ma chair qui va en déclinant
avec pauvreté de fesses et d'érections !
Qu'ai-je résolu ? Qu'ai-je obtenu ?
Médiocrité de mes applications de : rien, rien, et de peu
C'était l'inaccessible : féerie de l'orgasme cérébral
pour le parfait ~ le nul, en vérité...
Oui, aide-moi - aide-moi que je repense à ce tapis
de beautés du Ciel ~ que je l'écrive en extravagance
de délires poétiques.
Pour un autre meilleur de pensées artistiques...
104
*
La chair des obsédés
qui coule, coule avec perversité sensuelle
~ au plus loin est le Démon -
Je te sais subtile et inexplicable
dans la croissance de mes feux
Avec elle, est-ce le grand voyage ?
de me voir tel infiniment !
Il y a les crépuscules des mouillées -
pauvres filles pubères implorant un orgasme impossible
105
Le trou du cul de Nina
Le trou du cul de Nina, superbe et sensuel ~ qu'en firent-ils ?
- Nous savons avec certitude que ceci prévaut à l'immortalité
de sa beauté.
Et sa touffe extraordinaire, et sa vérité cerclée - et ses tempêtes
de neige ici pour se pourfendre dans le sang, l'excrément
et son lait d'écume !
À fouiner avec technique superbe !
Elle-même reçoit dans son cours - je la pourfends en ondulation -
image qui dérange dans ses miroirs sexuels.
Léchant, suçant, titillant mon génie,
Je la conçois à l'aube de mes prophéties nouvelles.
106
Le ti-oui
Le ti-oui insensé et proposé dans tes demeures.
- Pourquoi ne restes-tu pas en incubé ?
- Où étais-tu ? (Pensée de non-sens)
- Au plus profond de mon estime, à tout jamais.
Je viens d'un autre esprit, - j'y demeure encore.
Les théories de femmes - longuement belles
et leurs principes sexuels.
"Je veux me sacraliser en toi", implore-t-elle.
Strictement impossible à dépecer ici.
Conditionne-moi comme si tu devais revenir,
Souffle sur les inconstances.
Imagine les miroirs sur l'intentionnel pour des mondes
ruisselants de candeur et de vérité.
Beauté salvatrice d'hiver, me reviendras-tu
dans tes folies libérées - y penses-tu encore ?
107
*
Elle se soumet à moi
La voilà dans son apothéose d'interdits
Je la sais qui quémande un orgasme
Vais-je lui offrir un prisme d'été,
Une chaleur claire dans les brouhahas de l'impossible ?
A ma vue, elle est étroite - elle est dans mon servage,
inédite et aberrante
Toutes ces mélodies sont des faussetés orageuses
J'implore le plus - je pousse dans mon absurde –
108
*
Miroirs sur incidences
Miroirs tels - tels quels
En fluidifiant la pensée, le retour est irréel
Je suis dans un champ novateur,
irradié de superbes mélisses.
A la cantonade, c'est une slave libératrice
ou libertaire.
Toutes les aubes sont propices au génie
Je suis là dans l'exacte moiteur de l'indicible,
de l'interdit, de l'impossible.
Mes royales prophéties sont des nuées d'orgasmes
~ je m'éloigne dans le plus fou, dans le plus flou.
109
I
À présent : canal anal
Et là c'est du mystère
Au plus clair du transparent
Je conçois un invisible - est-ce spirituel ?
Dans les rousseurs de tes odeurs,
Je me sens orgiaque
Et les muqueuses de tes œufs frais ?
Je valse dans l’impossible
Pense à ces beautés slaves
À ces idéales de perversités subtiles
Qui font et défont l'orgasme rectal
Déployant des vices inconnus
Elles sont plus dures du fait de leur violence
De leur poussée choisie et centrée
110
II
Pense encore et essaie de les concevoir
Au-delà de toutes sublimation intellectuelle.
Le va-et-vient est un devoir bestial,
Chacun doit s'y adonner. Dans l'éclair
Et dans le sublime de l'illuminé
L'autre croit inventer mais ne fait
Qu'imiter ce qui est connu.
Il y a variation
Et désir intempestif, nouvel échange. Oui,
Nous évoluons voulant y respirer.
De fait,
Elles sont plus dures pour l'explosion à inventer,
Pour l'exaltation funèbre à espérer. Elles plongent
Dans le miracle y désirant la saveur
Ou le plaisir subtil avec sa particularité,
Son univers pervers inutile.
111
Les charmes de Nina
Ha ! Encore dans ton crémeux pour y trouver les orifices !
Sont-ce là les charmes de Nina ?
De cette pucelle à cette perverse, que puis-je inventer de plus vicieux ?
Que de beautés luxuriantes pour le temple de mon soleil !
Vues de Lola
Vues de Lola. Toujours empreinte de désirs - de douleurs -
de fouette-moi : c'est ma chose.
Tu caches tes trésors dans le plus mesquin. Je juxtapose
tes envies interdites.
Valeur du sel : mais quelle saveur dans ses zones à aimer ?
Encore ressuscités - pour quel sauveur ? De se faire avec ton gluant
Pour cette provocation perverse.
112
*
Dans les semences, je me retiens en tout
avec chatouillis de corps à l'extrême
Ô parvenir sans le plus humble avec avancées
en giclées subliminales
Oui, plonger dans le plus subtil avec sucs libidineux
*
L'honorable homosexualité
Une orgie de pénétrations
Pour les abreuvés de sexes et de fellations
La brûlante et la stimulante sodomie
Pour les parties les plus jouissives
Introduire les sens internes
Contre les parois, l'orgasme est supérieur
Cet étrange confondu mien
J'éjacule dans le meilleur - folie avec ivresse
Je m'abreuve de ces sources claires et alléchante
113
*
Dans le centré. Ame défectueuse. Je te laisse au plus malin.
Tu te pavanes dans l'extase. Ce sont encore des tourbillons
et des couvercles. Pour gémir dans le moins que rien.
Il s'agit d'idées de soufre. Qu'en pense Pascal ?
Médiocre et ignoré.
Vapeurs et auréoles. Beautés primées dans un aléa
indicible, indescriptible, incompréhensible. Aléa, toutefois.
114
La sorcière-dominante
Elle coupe le souffle
Elle fouette assidûment avec méthode
La jouissance devient progressive
Le cul tendu est un délice à définir
Elle engode avec subtilité ou violence
Les testicules sont béats de plaisir
Ils brûlent en eux un ultime désir
Tout le poids du pollen avec les roulis de sperme
ou les fleurissements en saccade
Les paupières renversées dans un plaisir sublime
Je te calme dans ton réveil, dit-elle. Tu peux jouir
en t'enivrant. Mais reviens vers mes chimères, mes folles
envies de sorcière-dominante.
Plus tard, j'étalerai ta chair dans des hurlements
de soumis exquis. Tu connaîtras ma fortune
avec mes possibilités diverses.
115
Ivresse et perversité
La voilà avec ses orifices
Possibilités princières de la femme en délire
Elle jouit systématiquement ~ ivresse et perversité
pour se soumettre avec vice et sensualité. Je la sais
délirer dans ses extrêmes.
Sera-t-elle gémissante pour les nouvelles subtilités
de l'extase ? Implorera-t-elle un bref soleil
pour une apothéose d'hurlements jouissifs ?
La voilà sans contrôle penchée et suppliant encore.
Sa croupe est une provocation à lécher, à prendre et à pénétrer.
116
*
Toi toujours fascinée par ces voies perverses
très dure et très violente, infligeant la jouissance
dans les hurlements avec délire
Lui raclant en aveugle avec cette obscurité sourde
où le plaisir se déploie sans cesse
Je suis contraint sous les lianes qui s'abattent
à n'aimer que la douleur
Obsédé par ces scènes grotesques, espérant
ton visage vicieux, je gémis et gémis encore
117
*
Elle s'afflige contre moi
Je la sais en excès de rumeurs
La voilà putride et indolore
Contre la pensée niaise, elle s'afflige chaque nuit
Sont-ce des pensées exotiques vicieusement bariolées ?
Vu la trame, elle s'endort
Je la crois inaccessible dans le renouveau de l'effroi
118
La déchéance
I
De. De ne pouvoir. Être là.
A ne plus s'entendre.
Dans la stratosphère inconnue.
Avec les monstres à produire.
Dans la honte de l'humain.
Pour ce combat stérile.
Et quoi ! Quel avenir ?
La micro histoire de Être mien.
Ils finiront par comprendre, par m'entendre.
II
- Est-ce stupidité de perception, nullité d'analyse ?
- Non - il n'y a point de risque. Vous vous trompez.
C'est erreur de votre part.
- Tous se comportent logiquement. L'avenir est assuré.
La beauté est abricot. c'est-à-dire mélange.
Dans le très peu, il y a juxtapositions, entrecroisements
des chairs - mais quelle ? Quelle domination ? Quelle rétrogression ?
119
La nouvelle croyance rampante qui débouche sur une grande
rigueur. Qu'avez-vous à craindre ? C'est un temps excellent,
un superbe avenir !
III
...Temps excellent - impuni. Je brûle, brûle et ne risque rien.
120
Sur le bleu pourpre
Très effacée à l'intérieur insistant sur le bleu pourpre
Un peu d'air cristallin s'échappe dans les cieux
Il y a longue progression de cris, de hurlements
- le tout avance toutefois...
Je veux des espaces clairs et de nouveaux lieux
d'exploitation cérébrale
Les murs
Les murs sont occupés à s'enfuir
avec des décibels ici et là pour entendre
Le bruit est une saillie sexuelle
En mini-œil de : j'entends qu'il suinte à mes côtés
En arabesques de paraboles; le mur revient
à son origine solidifié dans sa certitude
Je bourre mes cavités de : "Qu'est-ce ? Qu'est-ce ?"
sans pouvoir l'intégrer
121
La mémoire angélique
Sommes-nous ? Au plus intime ? D'une mémoire angélique ?
Avons-nous dépassé l'extrême de l'interdit ? Un nuancier
d'extases se ploie contre mes pensées.
Je vais jusqu'à modifier les teintes saintes - les émanations
les plus pures. Je romps les choses sacrées.
*
Encore frôlée - je passe à côté d'elle, je l'ignore.
Je la fuis.
Évolue-t-elle dans mes extases ? Je la suppose subtilement.
122
*
Dès lors cette chose pour s'émouvoir, dès lors
Bizarrement aléatoire dans l'ivresse à observer
Elle est une fuite qui me ressemble - je la désire
absolument
Seront-ce des appétits séquentiels ?
La voix - est-ce sa bouche - m'appelle
Je réagis contre ses rougeurs
Je participe à des principes
*
Pour pousser vers l'infini en dedans
il s'agit de chimères stupides, d'ivresses mal données
pour un orgasme stérile
~Je la sais m'implorer
Elle est là dans mon mirage d'inspiration
123
L'apothéose de sa féminité
Parfumée là dans un halo étrange
Évaporée encore espérant quelque nudité
C'est une aube à la robe sanguine
Qui s'élève doucement hors de ses torpeurs nocturnes
Un vent d'accalmie semble la caresser
Une figure fine disparaît dans la nuit
Le plus léger circule dans l'imprévisible
C'est un tracé subtil qui s'égare toutefois
Nul vertige ne vient plonger contre mon âme
Dans cette peinture irréelle et fantastique
Mais encore ce prolongement de soupirs
Qui repense les vides et foudroie les sinuosités
Arbitraire en bleue beauté avec mon exactitude
De présence annonçant l'apothéose de sa féminité
124
La beauté aléatoire
C'est ici qu'il faut penser
Avec labeur et extravagance
Eaux fortes, coulez en moi
Ceci est peu pour mon amour bancal
Toute pensée est à décomposer
A décortiquer systématiquement
Seras-tu corrompue dans mon harem immense ?
Te voilà interdite et sublime
Beauté aléatoire qui vibres dans ma chair
Je te sais dans les sens impossibles
Tu es à respirer - tu es un bouquet à ensemencer
Sous les folies et la colère,
Dans les nuances du désespoir, je crois encore composer
Des choses immenses - j'espère toujours
125
Les bêtises obscures
Qu'est-ce que le Ciel avec dommage et impiété,
Et cette main bleue qui se dissimule dans la nuit ?
Comme inférieure et dorée - je me sais
dans le plus médiocre exploitant de nouvelles contradictions,
délirant dans des bêtises obscures
L'autre élixir
Au belvédère de ma pensée, il est un autre élixir
Voilà des guirlandes de rusticités auxquelles
je ne suis point affable
Dans la poussée de ma certitude, j'exploite
des zones critiquables
126
La perspective
Je viens de la dérive en dé
J'accumule mes sensibles, j'exploite
un autrement plus loin en mille audaces
Les pluies du paysage aggravent mon délire
Je suis dans la perspective de : pense différemment
Parviendrai-je à trouver ?
Scintillement de phosphore
Qui toujours éclabousse de superbes pensées
Encore dans l'émerveillement
Avec certitudes enchevêtrées
Et toi, dans ton scintillement de phosphore
Avec ténèbres et apothéoses
Tu te contemples superbe et immortel
~ Tu espères encore
127
Le noir absolu
Je dérive en noir absolu
Plus près des douleurs, l'éternel est rouge
Je poursuis la quête de l'impossible
Je plonge, plonge vers le plus génial !
Vers quelle intelligence est-il possible d'espérer ?
Rien de rien, et Néant de médiocrité -
Néant encore !
A tout maudire
C'est là - c'est le silence - à tout maudire dans la vasque
de l'interdit - je me noie sous les humeurs - je déclenche
lentement l'impossible à atteindre
Il y a des rangées de soldats à ravager, à pourfendre
dans la lumière
128
Miroir/désespoir
Le bleu se pend là - le bleu est miroir/désespoir -
le bleu disparaît
Beauté de l'œil récompensé qui conçoit
sur un glissement subtil - je pressens- je suppose -
serait-ce un nouveau lieu ?
Le brain storming poétique
Il s'agit d'extrapolation, de possibilités autres, outre
Tout semble enchevêtré dans la bourrasque de l'inutile
- je dois penser différemment
129
En hypothèses
Déjà disparues en hypothèses de je
Étonné dans le signal de : je veux briller
Mais comment en quelques paramètres visqueux
déplacer les motifs et vous perdre ?
Voici mon ciel immortel - contemple-le
Sont-ce des possibilités vocales ? Des perceptions autres ?
~ Jamais ne me trahis !
*
Pour nous en faire des détritus obsédants,
Immensément pourris dans la perversité de la scatologie
Et rendre la puanteur du renard au goût du familier
Ou encore :
À travers les chimères de nos rêves, s'envoler
S'enfuir au plus léger !...
Disparaître là-bas et s'élever
130
Les roses du muet
Est-ce toi dans le silence ?
Les roses du muet s'ébattent doucement
Je me sens déboussoler dans ces extrêmes
L'œil de l'imprévu se répand consacrant ses humeurs
*
Qui est de participer et de n'être jamais
Le temps léger - est-ce brumaire ?
Pour un homme qui essaie de s'éveiller
Va dans le long trajet - repense tes offenses
*
A part l'esthétique, que faut-il penser de
Son profil ? Des sommes rares mais désuètes.
Chacun veut sa mouture. Puis-je me démêler ?
C'est l'agression dernière. Je fuis facilement.
131
*
Je viens de décrire un été
Avec hirondelles lumineuses qui fuient dans mon espace
Elles sont là constantes et éphémères, me cherchant
Constamment
*
Est-elle là jusqu'à l'heure de la mince seconde
ou bulle, bulle d'envie ou d'accalmie ?
Défais-toi, défais-toi sur ta hanche ~ reviens où tu n'es plus.
*
Elle qui paraît heureuse dans son champ
de sensualité, traces embaumées d'iris,
de tiges claires qui se déploient nuitamment
Ici ma blanche rosée n'a que faire
*
Je suis dans la maladie de l'éprouvé gémissant
et suppliant encore
132
Qu'un clair déluge m'exalte enfin !
J'attends désespérément un impossible
J'espère parfois - hélas ! je ne suis rien
*
Je fuis dans les ultimes de l'été
La mémoire s'organise faussement
Pourquoi mugir avec bestialité
Le je suis dans le où mettre avec tourterelle de fille
qui s'esclaffe désenchantée - pour parler autrement
*
D'où l'idée d'une empoignade généreuse
C'était en cohabitant dans l'illogisme
avec d'absurdes tentatives artistiques ou poétiques
C'était dans le rien
Je me voulais certitude périlleuse,
chantre de l'absurde, audace continuelle,
variété grammaticale autre
Que pouvais-je définir en vérité ?
133
*
L'agitation est continuelle
Je me vois à n'être pas
Je m'essaie dans l'aberrance
Je désire obtenir, mais quoi ?
L'épopée est stupide
Encore, toujours, je n'obtiens rien
Tu dois pousser dans la souffrance
La douleur s'appelle poésie
Le dormant est l'invention
Y a-t-il quelque chose de plus difficile ?
Dans la pénombre de moi-même
J'y songe quelque peu
Dans le vaste Néant
Déjà je plonge en toi
134
Fréquences inadmissibles
Il s'agit ici de fréquences inadmissibles
Le poème est en proie et doit se déployer
Je veux profusément me délester
Avec le rire et le sourire en pompe nuptiale
Nuptiale ou funéraire pour gémir à deux
Que fais-tu dans l'alternance du poétique
Avec mille applications vaines quand tous,
Tous considèrent tes fragments inutiles ?
Encore suspendant des possibilités claires
Je balance en très petit - le son
Est mélancolique dans cette cloche neuve
D'autres fluidités semblent emportées à tout
Jamais. Bave tes incohérences.
135
*
Qui n'est pas en ce lieu absurde et impossible
- quelle semence sera à engendrer ?
En vacance noire pour l'interdit -
en lente subtilité à exprimer ?
D'offense et de parade - de rien à espérer -
là est-ce plaie de suppliante - de souffrante - est-ce plaie ?
Infiniment en moi, j'espère un autre à composer.
Prose suppose :
Prose suppose :
D'être là et de n'y être pas
De jouer folie absurde dans les phares de la poésie
De se morfondre dans ses stupeurs
De se déplacer et d'aller supplier
contre sa sphère hypnotique
Je me noie dans mon infini-en mien
136
De toi à moi
Sais-tu de toi à moi ce qu'est le silence ?
Il s'achève en ivresse de peu
À l’encontre du tumulte
Une joie est donnée de se suffire de rien
Dans le compliqué
Être dans le compliqué
Comprendre la difficulté de la chair
De la présence à ses côtés qui veut et ne veut pas
Se prétendre réconcilier - au plus lointain
est le meilleur
Je sue en toi ~ écoute-moi ~ voilà les délires nouveaux
Foncer dans l'inutile. Je ne t'aime plus : cette sexualité
est mécanique - le comprends-tu ?
Qu'est-ce qui m'oblige à insister ? - Questionne l'âme
Dois-je en trouver une autre et jouer le double-je ?
Le dedans sublime mon désir - j'invoque des possibilités
extérieures - ceci est pour le monde-mien
137
Je t'aime dans le pénétré et espère exploiter
d'autres soupirs
Dans l'air infusé
Est-ce ? Est-ce dans l'air infusé ?
L'activité est au plus fort
et l'arrière douleur semble impersonnelle
Ce sont de douces méthodes avec changements...
Il y a magma de plaintes pour les plus insensibles !
L'éclat des inoubliés ! L'exil est meilleur
avec coup et recoup ~ groupement sur soi
Le contraste pour l'élévation, pour l'idéal de paix
avec avalanches sur le cul du béni
Toutes ces choses : nous y croyons encore !
138
L'hyper-génialité
Son hyper-génialité
L'intelligence de sa cervelle
Sa capacité outre lui permettant de penser au-delà
Il pense, pense et repense
Sa limite semble imprécise
Il ne possède pas la possibilité scientifique
Il est en de ça
Voilà un bouquet d'osmoses où il conçoit
par extrapolation ~ l'idéal inutile rêvé
Il certifie un con ou un sur incompris
dans la vérité de son présent. Sera-t-il intégré
par le futur, par l'au-delà ?
A bon entendeur : incompris ~ telle est l'humeur
du temps présent.
Sera-t-il un artiste savant, une capacité cérébrale
Associant les deux lobes unifiés ? Une sorte de Kim Peek
de l'écriture ou de la poésie ?
Son intelligence est une chance. Il poursuit
assidûment sa tache poétique.
139
Dans la moiteur de l'estime, je le prétends mieux.
A partir de la tête, l'autre vrai est un possible acceptable.
Il n'y a pas d'amour ni d'intelligence ~
il n'y a qu'un vrai scientifique, mathématique
qui prétend prouver la vérité.
Le génie n'est pas entendu - le génie ne s'entend pas.
S'il cherche à se crédibiliser, sa personne est refusée.
Lui faut-il tenter de plaire ? doit-il être auprès d'autrui ?
N'est-ce pas comédie de la vie que cette volonté gracile d'être ?
140
Oscillations
J'oscille entre le vrai et le néant
J'espère une perception fatale, durable
dans mes entrefaites ~ j'espère
Tout est actif dans l'imprécis
Ici ce sont des étoiles de mille saveurs
Le fruit fatal est une décision à prendre
J'incarne une nouvelle humeur
La beauté cérébrale se déploie nuitamment
Tout est vitesse et refus du sort
Ce que tu as prévu ne se concevra jamais
Va dans l'humeur, va dans ton trouble
Je sais déjà les beautés pourpre autrement s'exalter
Prétends l'ivresse mourir en mille saveurs
Il n'y a nul péché à inventer de la folie
141
Flux de mots
Nous hélas en gravissimes paroles élaborant encore,
exténués dans notre néant nous supposons des faits
Voilà des flux de mots qui flottent tout à coup,
des invraisemblances de charmes qui se déploient
obscurément pour tenter d'accéder à un impossible
Plus loin vers l'horizon tu retireras tes ombres,
tu nettoieras le sable pour jouir de ton corps-animal,
tu fuiras tes aboiements sataniques et sauras te libérer
de leurs feux.
142
En elles
En elles, fluidifiées et limpidités
Ici le stratagème sensuel est à inventer
Tout se conçoit en nullités
En spirales qui jamais ne se touchent
La tradition illimitée pour le cerveau qui préfigure :
Il prétend phosphorescence, substance, savoir
et connaissance (cela est si peu !)
Les voilà : développent-elles de l'insipidité
ou courent-elles sur des étendues célestes ?
Les hauts bustes se déploient avec aisance
et se soumettent humblement à la pure postérité.
143
Jamais je
Oui, en bouffonnerie transcendantale de se dire :
jamais je
En exploitation d'espaces impossibles où l'interdit
est dérisoire
Chercher, déterrer, labourer, extraire, penser,
découvrir
Mais quoi ? - Que sont-ce ? Qu'en est-il des possibles ?
Je me morfonds en mille idées confondant les audaces.
144
Telle chose
Telle chose sait et se tait
Ce sont pour les parties vivifiantes de l'âme
Je déplore la lucidité inconnue
Des traces lourdes s'apaisent ou se répandent
sur ma chair infinie
Encore pour le pétillement des yeux
ou la joie des organes physiques
Et qui s'en retourne à l’œil ? Pour les idylles,
les stupidités et les fornications diverses ?
145
Qui donc ?
Ils boivent pour l'honneur
Ce sont des saints en exaltation
Dans la balance et la vergogne
L'étoile est feu et sous silence
J'approche de nouvelles profondeurs - sera-t-elle distendue ?
Ici ce sont des cartouches en bandoulière
L'éclat est dans les limites de l'absolu
Tu es humide et enlacée
Ils s'éclairent dans la nuit impossible
Il prétend que la fumée est basse et lourde
Tel autre invoque un sauveur - un pseudo-sauveur
Je crois en la mécanique du chiffre, je crois en la
composition avec son arbitraire. Qui pourra comprendre ?
146
L'immense soleil interne
Nous, affaiblis gravissons l'incertitude
Je déchiquette tes membres pour les faire plonger
un à un dans le gouffre et ses méandres
Je décompose tes humeurs, tes exaltations et ta foi
Je te repense en saillies perverses, en aboiements
séculaires, en déchirures cruelles
Je meurs peu à peu, et je prétends resurgir
pour un immense soleil interne
Les gestes verbaux
Ce sont des gestes verbaux
A l'étamine de se dire : suis-je le meilleur ?
Incapable de remplacer l'idée première
Le feu est normal et se joue dans les silhouettes
L'élixir de saveurs est bien à sublimer
Les effets verticaux sont eux à glorifier
Et elle, la beauté se considère dans les méandres de l'estime
147
Certitude rien
J'ai donné naissances à des souffles
Nulle pensée tranchante ne s'exalte en moi-même
Aucune face supposante pour concevoir des principes exaltés
C'est une immense déception, une certitude de rien
*
À nouveau, bois le souffle
Inverse-moi au plus profond
dans les suavités
Je me déçois dans le mauvais
148
I
Il ne suffit pas de bavasser autour du trou
Il faut agir directement dans l'idéal
et ajouter sur l'interdit à percevoir
II
C'était comme des complaisances - c'était à la sortie -
Il ne suffit pas de bavasser autour du trou !
Il faut agir directement dans l'idéal
et s'il se peut ajouter sur l'interdit à percevoir -
Va dans les matrices - va au plus profond -
149
Les tranches déferlantes
Je suppose des souffles nouveaux
ce sont des lumières qui dérangent
Il y a crue sous la rigueur insoupçonnée
J'assiste à des tranches déferlantes
le poids de la raison m'apparaît insignifiant
Nous savons où il ne faut pas dormir
la quantité de bleu est insignifiante
Un étalon se met à hennir
Encore des folies sous des poses incertaines
Les dysenteries s'avèrent obséquieuses
hier, j'y vivais encore ~ j'y dors insoumis
Les placides plaies dorment dans l'interdit
Un Autre veut les convaincre de se déplacer
différemment
La voix voluptueuse dénature les faits ~
formes et insignifiances se pensent à l'intérieur
150
Avec toute cette coudée, ton estime
semble meilleure ~ cesse les simulacres
de l'impossible - je te propose autrement
151
*
Malgré les impossibilités à atteindre
Au-delà des terreurs insoutenables
Il s'agit d'une richesse inouïe, incompréhensible,
inassouvie
Je meurs dans l'aberrance - mon espoir
est à atteindre
Ce sont des sympathies pour l'orgasme
Il faut concevoir dans le stupéfiant
*
Ici ce sont des tempêtes de têtes
Je vais au plus pressant
Espérant y trouver quelques déités
Dans le verjus est le meilleur
*
Le feu s'active au plus pressé
Le feu se délecte de chairs intimes
Le voilà rassasié et aspirant
152
Dans tes désirs obscurs, le feu est plus constant
*
Je suis en langue-naguère évoquant les délices d'autrefois
Ici la vague s'effondre et se prétend chahuter
Pour toute belle naissance, un plaisir est à supposer
*
La pensée déchirée - l'immense incompréhension interne -
ce sont des rires et des riens, et pour quel futur ?
Le grand souffle mugit inconsciemment
*
Y a-t-il un obsédant qui se calfeutre dans l'indécis ?
Au bord de ton vertige, l'espoir semble vain.
Pollutions nocturnes, folies indirectes, audaces ténébreuses :
De folles vérités naissent tout à coup !
153
*
Aux prix attribués les plus absurdes ~ de : je l'ignore -
j'ignore mais je prétends être. Je suis dans ce faux talent
qui disparaîtra rapidement.
*
Cette langue savait le meilleur
Dans les divergences et les indicibles
Je plongeais en toi obscurément
Longue poussée obsédante pour obtenir si peu
154
Dévaler en
Je dois la faire dévaler en
C'est pour son estime
Je la soupçonne en très mauvais
C'est à y perdre ses sens
Dans le soufflé de l'inconnu
Elle déplacera ses pudeurs
Belle rafale dans ses trois trous
Toutes les ambitions sont autorisées
L'a-poétique
Lui disait en a-poétique
mais c'était se morfondre dans les pesanteurs informes
Le feu débordait, débordait et se déplaçait autrement
Une âme claire et belle offrait de subtiles possibilités,
offrait âcrement
155
*
Lumineuse source nocturne éveillant le néant
dans la poussière du rien, j'élabore quelques opportunités éthérées
I
Ici en dire-non
C'est contre le silence
avec filles imbibées d'excès - de nuisances aussi,
de rires câlins à même la face
Ta poésie est concassée sous l'ombre
Je te soupçonne dans l'opprobre de l'indécis
II
Ici flaque de toi - de : déplace le miroir
Sous la pensée abjecte, le meilleur est à venir
156
Jadis et autrefois
Je ne pense pas dans l'interdit
Je me conçois dans les substances
Jadis et autrefois
Nous y pensions avec des passes
Ma fatigue était ma richesse
Je débordais en voyages
Ma plume intransigeante fuyait
J'élaborai des équinoxes
en baldaquins épais, en suites infinies,
en raretés stériles - mais qu'était-ce ?
Et plus encore ! Pour l'incroyable !
De vieilleries stupides en harangues belliqueuses,
tu te noies dans tes ires cruelles sans espoirs
de déplacements vrais - tu te meurs en firmament !
157
Génie est soi au masculin
Le génie dont je fus témoin
Et sa débilité est l'insoumis
S'esclaffant de mille saveurs
Encore est le désir d'un nocturne
Pourras-tu dans le plus informe
Avec mouillé de filles frêles ?
L'argument revient sans cesse
De pouvoir et de ne pas dans l'irrigué
Au plus profond sont les joutes constantes
Est-ce acte de puissance ou
Vais-je te secouer en marmonnant de la tête ?
La beauté est née
Elle s'octroie des baisers
Elle fait de toutes petites sérénades
pour convaincre quelque peu
Le génie à nouveau :
C'est l'extrapolation pure
La capacité à inventer, à créer,
produire pour ne jamais plaire
158
Mais être devant - devant avec
L'ouverture de n'être pas - avec la certitude
de se faire cracher au visage - qu'importe !
...Il faut poursuivre
Génie, c'est ajouter
Génie est soi au masculin
159
Sexe a dit
Sexe a dit de s'absenter
C'est du bon goût dans les humeurs
Toujours s'extirper en moins que rien
De disparaître et d’apparaître caché
Il faut retenir et s'interdire
Est-ce quelqu'un ? Et de ne rien faire voir.
Sexe se tait et désire en soi-même
Jamais ! Mais n'ose communiquer
D'abord dans le plus fort, puis dans le
Plus mauvais - avec outrances et excès -
Il s'agit d'un grand manifeste
D'une parodie face à soi-même
Encore se taire, et de jamais...
Comble-moi de mille désirs
Existe dans mes bons souhaits
Sois enfin celle qui comprendra,
Qui acceptera
160
Sexe d'homme veut se soumettre
Ou sublimer la beauté
Mais qui peut-il rencontrer ?
Sera-ce dans le quotidien
Dans l'obscur du virtuel ?
Sexe d'homme veut
Vulve de femme appelle également
Mais n'ose exprimer son désir
Est-ce amour impossible ?
Qui pourra quantifier l'absurde de l'interdit ?
Ainsi est seul et seul - regarde l'autre
Sans le regarder en le regardant toutefois
Désire mais n'ose...
Et comment changer ?
Comment communiquer ? Comment s'exprimer ?
161
*
En piètres vagissements
Là dans le stupide de l'intime,
je m'octroie quelques déités
Souffles avec nuages et pensées
translucides exprimées ça et là
Dans le vaste-peu, je m'y suppose parfois
Je déplace des désirs, j'invoque des Azurs
Glus de femmes en belles gorgées
Appétit de substances pour des roulis ombragés
dans le Néant-mien
162
Les incendies
Sa certitude - son amplitude -
la valve que représente son vagin
Sa matrice qui se déploie
Voici venus les incendies premiers
Autres bleuités
Ce sont des bleuités inaccessibles
Plongeant dans les humeurs du feu infini
Avec parfums subtils dans l'air léger
Pour l'apothéose d'un orgasme délirant
163
*
Et bientôt nourricières dans l'ombre de moi-même
Accédant à l'élixir d'un plus pur inconnu
Fuyant vers l'Occident, implorant l'Idéal
De vastes perspectives s'imposent tout à coup
*
Ce sont de longues traces éphémères
Ou d'interminables cohortes d'ennui
Ce qui est transi - transmis dans un idéal
Avec des pertes pour l'inouï. J'espère toutefois
de nouvelles saveurs
Ce que je dois comprendre, ce que je puis te dire
avec cette volée d'insouciance
*
Les pensées se sont densifiées - ce ne sont que des leviers
qui actionnent les nouvelles vérités
À mieux dire - à mieux faire –
164
*
Toute combinaison autre est un exploit pour son futur.
Elle plonge dans l'excrément et prétend de nouvelles choses à dire !
*
J'ai : des machins en plus mauvais - je te pense en supérieur.
Convoiteras-tu l'oracle autrement ?
Il y a des pêches - des Pech-Merle avec cavité incompréhensible,
avec béat de l'inconnu, avec cervelle s'en retournant dans son passé.
*
C'est dans le feu. C'est dans le feu au plus hâtif qu'il faut agir.
Le feu est la raison du fou. Pourquoi la raison ne maîtrise-t-elle pas
la folie ?
Est-ce politique ? Qui comprendre ?
C'est la perplexité avec insuffisance de moyens pour faire cesser
cette aberration.
Il ya des temps forts. Qui doit mourir tragiquement ?
165
*
Ils rivalisent d'imbécillité
Dans l'air saturé
Ta beauté est-elle à louer ?
Dans les fendus, gît l'extrême
C'est à peu près, c'est à petit feu
Je vais dans des giclées insignifiante
166
*
La fille est subtile
Malgré les rocks, elle fait des nœuds
Elle est dans l'abîme du soleil
Elle se déploie fidèlement
Sera-t-elle délicate dans l'abstinence ?
Elle semble auréolée d'orgasmes enchanteurs
Je la sais nue dans ses recoins
Désinvolte, pure, impure, elle-même
Proposant des poses inconvenantes
La voilà - c'est son alternative
Mais une aube savante semble la questionner :
Ma voix imprécise saura-t-elle se cristalliser ?
Fiancée du vent, opterai-je pour des poses indécentes ?
J'attends la nouvelle rumeur et sa danse féerique
167
*
Ils rivalisent d'imbécillité
Leur élans/segments sont des droites à contourner
Je les vois dans leur bêtise première
Sont-ce des après-midi aigres/doux ?
Toute lampe intelligente plongera dans ses ténèbres
Va à la nécessité - va au plus paresseux -
N'hésite pas malgré ta fausse humeur
Le reste est un mont d'impiété
Le sommeil est un mont échevelé
J'espérais une pudeur
Le moi-pensant pousse et s'octroie de nouveaux aléas-conglomérats
de rien, de fortune - de j'essaie d'obtenir mais que puis-je trouver ?
Tu es dans l'irréel comme une folie indécente
Oublie la lumière nécessiteuse - délecte-toi
de substances éphémères
Enfin tu comprendras qui tu dois être
168
La robe-soleil
La fille en robe-soleil,
Comment la vider de son sang ?
"Hé ! Là ! En interdit à croître, à penser,
à se consolider dans cette speudo-nature."
Je me soupçonne en moins banal
Vraie vie de fiancée en : érecte en plus sec
Mais la lune des temps mélange ses humeurs
Ici rien à l'imaginatif - sans la rumeur des villes -
C'est servage que cet aplomb impossible - c'est prétendre dans l'eau
au plus quémandant - c'est croire en acharné dans le tournoiement
de l'absurde arbitraire
Et tout se meut pour le glissement insatisfait, pour la fuite irréelle,
de peu, de rien en vérité
169
*
Le liquide semble meilleur
Il s'agit ici d'une hyper-expulsion
avec giclées, giclées pour l'extraordinaire
Le flux de l'homme serait bien meilleur
Encore ces filles en pulsions extrêmes
inouïes, belles et vraies !
Tuyau, je gicle en trempe-l'homme !
Boisson chaude avec sexe couineux
Les glandes de Skrene
Ceci est préférable au Champagne
Récolte mon breuvage
170
*
Ancien pionce au plus mauvais
Dans l'idéal de l'imprécis
Avec chairs décidées et absurdes
Sa beauté semble intermittente
Elle a mille hoquets
Il a du pain. Il sait le transfigurer
en cent ardeurs
Il visite cent coins - semble bâti en voies royales
Que fera-t-il de la culture ? Sa bouche
se nourrit d'insignifiants
*
Le feu se nourrit de l'amertume - je suis
et ne suis pas
J'espère dans les méandres de l'invisible
Je me comble d'une ondée me protégeant
d'un belvédère - l'idéal de l'écriture se dessine
petit à petit
171
L'hallucinée
L'hallucinée fond sous ses silences
Elle revendique un vrai qui n'existe pas
Elle se déploie sous ses transhumances
et espère un irréel absurde
Elle offre sa lèvre au plus abject
et se déteste nuitamment
Lumineuse, proche et insipide, elle égrène
des couleurs que nul ne comprendra
Je la sais dans ses transfuges
Tu es la lame de couteau qui n'existe pas
172
*
Elle, et le grand gris qui se métamorphose
dans son chant mortuaire
Elle est trottoir écumant la pauvreté,
renonçant à sa façade d'ivresse
Dans les chatoyés avec plus de ramures,
je la sais excitant les brouillards
Sa visibilité est arrondie et se déploie
en perspectives primitives
Elle est vorace et se laisse respirer après
Dans le grand songe, toutes les limbes sont des extases nouvelles
Dans l'entrelacs du clair, elle plonge nuitamment
Elle est prête à sursauter, à surseoir -
et c'est belle estime que de jouir de la sorte !
Ce sont des envolées nuptiales pour des extases
incomprises. Dans le plus naturel, suinte l'écume.
C'est encore une volupté sublime que personne
ne comprendra - que tous aimeront –
173
*
En strophes estropiées
En actions insensibles
En brouillards crédibles
En ramures décharnées
Il s'excite contre le rien
Il voit l'infini nul
Il opère au-delà de Carthage
C'est un Pygmalion qui n'a rien inventé
Un prépuce stupide qui jouit de l'orgasme
Qu'un imperceptible inutile qui mourra
dans l'espace et le temps
Il divague dans ses ténèbres
Ou s'étouffe sous ses insomnies
Sa visibilité est neutre
Il se répand en déchets - détruit - merde de rien –
174
*
C'est grande atmosphère
Le génie s'y déploie sexuellement -
sexuellement ou pervertissement
Non. Il faut penser aux actes sensibles.
En primitif ou en mouillé. Ou sursauter dans l'aberrance.
Seras-tu mélodie ou doigté suer du plus léger ?
175
*
Elle manque de préface
Elle est stérile sur ses appuis
Elle conçoit de nouveaux procédés
Je la cimente, est-elle enceinte ?
C'est vrai - elle a de drôles d'airs
De claires idéologies nettoient sa destinée
Elle est élémentaire dans le plus simple
Voudra-t-elle mourir sous ses mouches ?
Sa sensibilité est compliquée
Je la soupçonne d'agir autrement
A part le jour, elle est à moi
Immuable et cacophonique dans ma destinée
Elle est l'ode qui manque à mon spectacle
Les vraies réalités se meurent lamentablement
176
*
Pour cause déité et pour cause de paresse
Dès lors dans le chamane au plus profond du moi
J'esquive quelques humeurs - je me détermine
en plus léger - ce sont des perceptions excessives
Laure, l'a-t-elle dit ? Elle est ma bouche suave -
mon extrême de beauté enfoncé vers le lointain
Pourtant je crois en ses saveurs, ses goût exquis,
en son idéal de beauté incomprise
*
Ceci est l'amortissement de la choses due
Belle projection en face interne
Pour l'onctuosité charnelle
Avec de dire à la mort de n'être pas
Et toi ta sangle en plus perverse
Le narquois est en toi - il te regarde
Suppose d'autres voluptés, l'enjeu est subtil
177
*
Mais c'est. Dans le plus en. Avec l'œil
qui exagère. Avec tourbillons de folies dans le moins que dire.
Ceci pour les extrêmes. Mais c'est à comprendre.
Il veut déduire un nouveau vrai et se prétend irresponsable.
Il a des graines. Il défèque dans du vrai. L'exponentiel est pour l'absurde.
De nouvelles vérités s'expriment à présent.
Une lumière blanche s'exalte tout à coup. L'impalpable et l'interdit.
Pour le dire, dans le plus flou. Ainsi seront nos orgasmes. Droits
et masturbateurs dans l'exil de l'aberrant.
Oui, poursuis - pousse - détermine - prétends. Il y a
quelques jouissances à être en. Ceci est du faux-vrai. Avec bitume.
Ou réalités abjectes.
178
*
Comme des substances sensuelles
Auréolées de toute incertitude
Je te sais dans le plus insignifiant
Imaginant quelque délétère à obscurcir
Je me pose dans le non-spacial
Tachant de régenter la basse réalité abjecte
Je circule en Prométhée interdits
J'anéantis les impossibles - ceci ma carence
Mais là en plus petit - tu es, tu n'es pas
Tu élabores d'après ton humeur
Ont-ils trop grandi ?
Seront-ils dans l'au-delà moqueur ?
Y a-t-il une infinité ?
Une limite à concevoir ?
Voici ! Voici le chemin tracé de mille couleurs
qui puise au fond de soi un idéal rêvé !
C'est ignorance de vices et de baisers, de souffrance
et de cruauté - ceci est pour le meilleur
La beauté est à refaire par petits, petits grains
Ce sont des étoiles irréelles se mourant peu à peu
179
*
En surabondance de blondes savoureuses, n'est-ce pas suffisant ?
J'avance exalté espérant de nouvelles sueurs
Je crois en toi. Tu es mon disciple.
Sois superbe beauté à idéaliser
Hélas ! Tu défèques sous moi pour formuler un autre vice.
Il n'y a ni volupté ni ivresse de volupté.
Je m'enfume dans ton opium - dans tes rêves colorisés.
- Le fouet semble meilleur.
*
Choses modérées en fa ~ c'est pour le prestige
Cérémonie de synthèse pour être et n'être pas
Quant à la postérité : à chacun son chaos
L'ivresse va galopant sur des hydres célèbres ou inconnues
Il arrive de couler rare, de couler grave sur des substances
déjà émises
De nouvelles beautés sont encore à convoiter
Il faut se faufiler dans le très doux
*
180
En plus modérées. Pour l'orgasme. De se dire :
je ne suis pas en dedans.
Avec effraction. Pour bifurquer au plus extrême.
De là. De là. Tu n'es pas.
Je t'aime. Je t'aime perverse.
Produis de nouvelles substances. Existe-là à tout jamais.
Sois enfin dans mon a-culture.
Détache-la. Tu vois : elle connaît la toxicité. Elle est ombre
de violence et gémit après coup.
181
ELANS CASSES
Incise
Il s'agit ici de petits endroits qui ont avorté lors de leur tentative d'écriture.
Le poème n'a pu se faire ou s'élaborer, et l'exécution a été abandonnée. Voilà
donc un assemblage assez incohérent qui rappelle quelque peu la page
baudelairienne construite avec un ensemble de vers tous indépendants les uns des autres.
182
Brillant - vers quel sourire - Ô yeux !
Il pleut des flux et des flux de senteurs hivernales
Cimetière contre l'orage
A bois défendu
C'est le jour des pommiers
La brise semble légère
Il est qu'un vent léger appelle à l'indécis
tout cela est en souffrance inutile
Ce sont des ombres molles qui surplombent un autre été
Esprit sondé dans son éternel
Plus penseur, plus pensé, plus profond - soi, en vérité.
Dans sa réputation déjà vaine
Contre lui ; est-ce chef-d'oeuvre des ses entrailles ?
Accidentel et à peine claire rougeoyant
dans l'estime et pour se dire : à peu près
La mesure dont je n'ai pas le sens
183
L'échange bien rythmé avec sa capacité interne
Le rêve est un déboire incontrôlé
En tout étonnement ; pour des pensées novices
Plus fort pour se fermer à l'interdit
Ceci est pour le cerveau - et je dois penser
En possibilités d'intelligence pour obtenir
Ce que sera la confrontation
Soi. Soi. Au tréfonds du moi, là est l'unique vérité.
La pénétration cérébrale pour enfin comprendre.
C'est encore dans l'horreur du refus
Je me déçois constamment
Penser autrement la chose à obtenir
Ceci est du tout droit pour les obséquieuses superbes
Comme de soupirer dans l'interdit ! - Filles-corps,
je me soumets en vous.
Tu es en demi
Pour l'audace de ta chair
Je suppose des possibilités nouvelles
Parade nuptiale de femelle en chaleur
184
pour que le mâle ébahi y répande sa semence sublime
Dans l'intimité, au plus éloigné, est-ce sommeil ?
D'autres personnes ramassent
Vanité de la solitude !
En toi est le plus seul
Ne te déçois pas - tu peux produire des prodiges
Ainsi ils allaient et agissaient
Cette voix qui se défait obstruée
dans son mortel impossible
Simplement, conçois-toi en transfuge. Je porte
un projet fou.
S'imaginer dans quelque transcendance ou folie optique,
quelque dérèglement sensé
Tout ce tas de statues pense dans sa maigre certitude
Ne sois ni dur ni cruel - fais preuve de douceur
Vois-tu : ce sont des beautés insondables
185
qui s'octroie des vérités princières
Je t'implore et supplie pour des mesquineries
et des façades insignifiantes
Je fais cette vie en disloqué
C'est un brûle-combat - c'est une misère -
Seul dans un rêve spirituel
Avançant dans la douleur
Ho ! Le bien perverti si fat dans l'idéal menteur !
La parole est décrépitude. Je la sais chanceler
constamment en ces lieux.
Te voilà déchargé en liqueurs exquises, en ivresses savantes.
Enfin tu possèdes le vrai.
Tous les traits pour la vieillir. Avec l'accord des interdits.
l'abstraction est tenace - les perpendiculaires se juxtaposent
insidieusement.
Ton pur émoi est bien à plaindre. Je m'en défais avec paresse.
Y pénétrant encore. Dégage ta ferveur. Le monde est ta supplique,
186
renonce à ton bouquet. Je te joue dans tes faiblesses.
Par exemple de soupçonner les choses nouvelles à étudier.
Pour un chaos infantile.
Laisse se dresser l'insolite.
Chez vous, c'est refuser avec matrices de pus.
Chez vous, c'est la chose - c'est l'autrement - c'est l'encore
C'est le moment du peu. Veux-tu t'y essayer ?
Il avance vers d'autres territoires
Plonge en moi - je suis ta profondeur
Elle se penche contre ma chair - dans ses viscosités étranges
La fille est subtile.
Elle habite mon néant.
Beauté se prétend pure
Beauté veut jouir librement
Folie produit dans l'impuissance
Folie dit oui - se pare de non
187
Folie avec ivresse, incandescence
Délires de fou, délires de con !
Travaillez matrices, dilatez-vous, travaillez !
Un oui cède à un rien pour l'humeur du tactile
D'où cette théorie d'effets impossibles
Ceci est sous hypnose et il s'agit de rien - les vérités...
Très efficace contre des pensées intempestives
autrefois rejetées, aujourd'hui comprises
Comme de purs impossibles qui sécrètent des saveurs
Il y a cette obstination lancinante demeurant en nous
Au dehors il y a des Indiens
C'est la fille de la Plume qui chante
Conseils de gribouillis
De grands gouffres. De grandes bavures.
Tout est bu.
188
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