lundi 5/12 - Arte

MEDIENKONTOR FFP
6
samedi
3/12
22.05
360°
le reportage GÉO
Le chantier de Dieu
Reportage de Peter Moers
et Jörg Daniel Hissen
(Allemagne, 2000, 26mn)
ARTE G.E.I.E.
(Rediffusion du 5 mars 2001)
Présenté par Sandrine Mörch
Depuis plus de quarante ans,
Justo Gallego Martinez, ancien
moine espagnol, construit seul
une cathédrale dans la grande
banlieue de Madrid.
C’est à Mejorada del Campo,
une banlieue de Madrid, qu’une
église qui se veut cathédrale
monte peu à peu à l’assaut du
ciel, construite par un homme
seul. Pour sa “maison de Dieu”,
Justo Gallego Martinez, qui fut
moine avant de s’atteler à sa
grande œuvre, utilise en majorité
des matériaux de récupération,
même si des entreprises en
bâtiment lui font de temps en
temps un don. Autodidacte, le
maître bâtisseur compense sa
méconnaissance des lois de
l’architecture en doublant les
parois et en ajoutant systématiquement
“une petite dose de
béton”. Cette entreprise surhumaine
force l’admiration d’une
partie de la population locale.
Mais à Mejorada, on se demande
aussi jusqu’à quand Justo,
qui frise les 80 ans, pourra grimper
dans ses échafaudages.
Multidiffusion le 4 décembre à 15.30
et le 10 décembre à 11.15
arte magazine n° 49 du 3|12|05 au 9|12|05
22.35 |MUSICA
Le manuscrit disparu
Une histoire des Contes d’Hoffmann
de Jacques Offenbach
Un trépidant thriller musical sur les traces de l’ultime
partition d’Offenbach, celle de son opéra fantastique,
Les contes d’Hoffmann.
Documentaire de Gérald Caillat
Auteurs : Gérald Caillat et Michèle Larivière
(France, 2004, 52mn)
Coproduction : ARTE France,
Idéale Audience, INA
ARTE FRANCE
Le 10 février 1881, la création de l’ultime œuvre
de Jacques Offenbach, Les contes d’Hoffmann,
fait un triomphe à l’Opéra-Comique, à Paris. Le
père de cet opéra fantastique en cinq actes – un
“jeu d’échecs à trois niveaux” sur les thèmes du
désir, de l’art et de la mort – a été emporté par la
maladie quatre mois plus tôt. Le compositeur, qui
y a travaillé sept ans avec son librettiste Jules
Barbier, a laissé, croit-on, une partition inachevée.
Elle est en tout cas modifiée avant la première
par le directeur de l’Opéra-Comique, qui prend
la décision radicale de supprimer entièrement
l’acte IV (une fête vénitienne centrée sur l’une
des trois figures féminines de l’œuvre, Giulietta).
Quelques années après, le directeur de l’Opéra de
Monte-Carlo, Raoul Gainsbourg, réécrit cet acte
vénitien, le ponctue d’un septuor de son invention
et le place avant l’acte III. En 1982, près d’un