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Sebastien Eble Portfolio 2021

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SEBASTIEN

EBLE

PORTFOLIO

1


2


Sommaire

/summary

PROJETS/PROJECTS

-P21 La maison est une petite ville

/The house is a small city

-SP22 Peuplier : Comte de fée

/Poplar wood : Fairy Tale

-P22 Le cycle de l’urbanisme : forme - hétérogénéité

/The cycle of urbanism : form - heterogeneity

-P31 Centre de vie pour migrants :Ruche

/Living center for refugees : Hive

-SP32 Atelier Concrete Canvas

/Workshop Concrete Canvas

-P31 Palais Populaire : Tectonique

/Popular Palace : Tectonic

-P32 Logements : Interstice

/Housing : Interstice

-P45 - Projet Immatériel : Fragments

/Immaterial Project : Fragments

-P45 - La ville sans cesse : Usine Mobalpa

/Ceaseless City : Mobalpa Factory

p.8

p.10

p.14

p.20

p.24

p.30

p.36

p.44

p.50

REALISATIONS ARTISTIQUES/ARTISTIC WORKS

-Presque fixe

/Almost fixed

-Presqu’un film

/Almost a film

-Tracé

/Traced

p.56

p.60

p.64

3


4


PROJETS

/PROJECTS

5


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P21 - La maison est une petite ville

/The house is a small city

Le Projet «La maison est une petite ville , la ville est une petite

maison» consiste en une approche très formelle de l’architecture

: à partir d’une forme filaire très basique , le projet devait se

développer dans divers échelles sans jamais s’émanciper de

cette forme initiale .

Ces projets furent très instructifs vis-à-vis des limites de l’architecture

en tant qu’objet . En effet , le traitement de l’architecture

sous ce point de vue me permis de plus facilement

décortiquer ses composants , ses principes constituants , en

examinant l’objet architectural sous toutes ses coutures . L’objet

parvient ainsi à se libérer des contraintes du réalisme , du

contexte , de la construction et permet de mettre en exergue la

nature de l’architecture en lui retirant ces entraves superflues .

C’est à travers ce type d’approche que j’ai développé un sens

de l’architecture en tant qu’esthétisme , en tant que sculpture

qui manifeste les principes fondamentaux de la discipline : à

travers l’objet dans sa forme la plus pure découle l’essence du

projet , son idée constituante , structurante . L’objet constitue

ainsi l’âme du projet , sa nature profonde .

Cette essence peut être rapprochée à la notion stoïcienne de

Subsistant et l’objet à l’Existant en cela que la valeur de l’acte

architectural ne réside pas en l’acte lui-même mais en l’intentionalité

qui y opère .

7


8


P21 - La maison est une petite ville

/The house is a small city

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10


SP22 - Peuplier : Comte de fée

/Poplar wood : Fairy tale

Ce projet de groupe fut élaboré en une semaine par un groupe

de 30 étudiants . Le seul matériau à notre disposition était des

planches de peuplier , et l’objectif du projet était de sublimer ce

matériau .

En commençant par étudier les propriétés immanentes du

matéiau , notre démarche s’est naturellement concentrée sur

une approche matérielle plutôt que formelle ou structurelle .

Les experimentations qui ont composé ce projets se sont

réellement déroulées comme un comte de fée : une histoire

avec un début , des péripécies et une conclusion surprenante .

C’est ce que nous avons essayé de transmettre à travers cette

réalisation finale .

Les planches de peuplier sont tressées avec plus ou moins d’écart

afin de faire évoluer la luminosité à mesure que l’on progresse

dans l’abri . On y trouve également un petit nid sombre et

douillet dans lequel on peut s’allonger , ainsi qu’un observatoire

où l’on peut se poser et travailler .

11


12


SP22 - Peuplier : Comte de fée

/Poplar wood : Fairy tale

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14


P22 - Le cycle de l’urbanisme

/The cycle of urbanism

Faire de l’urbanisme... s’agit-il de créer presque immédiatement

des objets dans la ville ? Ou encore, de planifier l’émergence de

nouveaux bâtiments dans quelques années? Ou pouvons-nous

même prétendre un projet d’urbanisme dans plusieurs siècles ?

Ce projet se penche sur cette dernière interrogation, qui plus

précisément, vise à établir une organisation de la ville, qui se

perpétuerait au fil des siècles. Par ce biais , l’objectif est de

donner une direction à l’urbanisme, un principe qui encadrerait

son développement.

Ce principe est -probablement- la trame, qui permet en effet

d’attribuer certaines caractéristiques, certaines fonctions à des

zones précises et naturellement délimitées (cases du damier cicontre)

.

A l’aide d’un algorithme , il est possible de catégoriser chaque

bâtiment d’une ville en fonction de sa forme , thème principal

de ce P22 , et de définir la forme prédominante dans chaque

case de la trame . Ainsi , en établissant cette règle immatérielle

comme règle d’urbanisme , A mesure que les bâtiments sont

détruits et reconstruits , la règle va passivement reconfigurer la

trame urbaine .

15


Les premiers bâtiments à devenir obsolètes sont les immeubles

résidentiels ainsi que les maisons les plus anciennes

Les premiers bâtiments à disparaître voient leurs terrains

adopter progressivement la nouvelle trame

16

t = 50 ans


P22 - Le cycle de l’urbanisme

/The cycle of urbanism

La plupart des immeubles et grands ensembles ont

été remplacés ainsi que la moitié des maisons

Petit à petit , la nouvelle trame devient visible à l’échelle

urbaine , notemment dans les zones résidentielles .

t = 100 ans

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Il ne reste plus que quelques bâtiments et maisons

particulières qui étaient déjà présentes ainsi que les bâtiments

et monuments préservés

La trame s’est presque intégralement installée dans la forme

urbaine .

18

t = 200 ans


P22 - Le cycle de l’urbanisme

/The cycle of urbanism

Hormis les bâtiments et monuments historiques, tous les bâtiments ont été

renouvelé d’après l’organisation pré-établie

Désormais seuls les monuments et bâtiments monumentaux demeurent

affranchis de la trame , véritables organes vestigiaux d’une ville bien

différente .

t = 300+ ans

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P31 - Ruche

/Hive

Après avoir établi la ruche comme archétype de l’espace communautaire

durant les premières étapes de recherche du projet

, l’approfondissement effectué pour les clés met en évidence

une des propriétés de l’hexagone : sa capacité distributive , les

connections qu’il génère .

Ce centre d’accueil s’aborde donc par ses circulations . AInsi ,

c’est en un premier temps un ensemble alvéolaire d’habitations

, espaces d’intimité servant de refuge à leurs habitatns .

Puis , de cet ensemble alvéolaire s’extrudent les espaces publics

qui se répandent dans l’environnement inoccupé tels une coulée

de lave formant des colonnes basaltiques qui épousent la topographie

du lieu . Ces espaces publics aux circulations à la fois

transversales et longitudinales font office d’espaces tampons ,

lieux de transition entre les habitations et le monde extérieur .

Ce projet est donc non seulement un espace que l’on traverse

mais également un sol que l’on parcourt , une pente que l’on

gravit , une ruche que l’on habite .

21


salle de musique

fablab

ateliers

salle d'exposition

accueil et bureaux

centre médical

fablab

terrain de sport

habitations

réfectoire

école et salle de

conférence

atelier cuisine

22


P31 - Ruche

/Hive

expérimentations

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24


SP32 - Atelier Concrete Canvas

/Workshop Concrete Canvas

L’atelier Concrete Canvas fut un atelier très instructif vis à vis

de la réalisation du projet . En effet , ce projet consistait en un

premier temps à réaliser une forme immatérielle à partir d’algorithmes

sur Grasshopper . Ces données informatiques nous ont

ensuite permis de fabriquer un réseau de cordes sur lesquelles

des bandes de béton-textile allaient s’entrelacer .

Ce projet ambitieux devait être intégralement réalisé en une semaine

, par conséquent il a requis une grande coopération entre

les étudiants , ainsi qu’une organisation efficace des tâches que

je supervisais en tant que responsable de la partie «arbre» de

l’abri .

On pourrait considérer que la beauté du projet réside non seulement

dans l’objet final et sa matérialité intriguante , mais surtout

dans le procédé qui a engendré cet abri : un balais d’une

quarantaine d’étudiants qui enchaînaient découpe de béton ,

tressage et modélisation .

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SP32 - Atelier Concrete Canvas

/Workshop Concrete Canvas

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28


SP32 - Atelier Concrete Canvas

/Workshop Concrete Canvas

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animation

30

Plan masse 1:1000


P31 - Palais Populaire Tectonique

/Popular palace tectonic

Le projet de palais populaire relève en un premier temps d’un

certain paradoxe : comment insérer un bâtiment sensé abriter

bibliothèque , amphithéatre , salle d’exposition et restaurants

sans pour autant dénaturer le site dans lequel il doit s’insérer

? Comment faire de ce bâtiment une oeuvre qui se démarque

sans être un bâtiment qui détonne ?

La réponse pris la forme d’une transformation tectonique : à

partir d’un parc existant , le projet vient soulever le sol pour en

faire des plaques disposées à différentes hauteurs . Ces plaques

forment des plans , et le décalage entre ces plans génère toute

l’architecture : ils créent des terrases de différentes hauteurs que

l’on peut gravir , escalader . Le décalage créée également de

vastes espaces sous-jacents qui , pourtant discrets depuis l’extérieur

, bénéficie d’une luminosité généreuse grâce aux ouvertures-fentes

crées entre les différents niveaux .

C’est un projet qui s’extrude du sol et parvient à conserver les

qualités du parc initiale tout en y ajoutant de nombreuses fonctions

.

Ainsi le bâtiment devient un morceau de paysage qui s’aborde

d’un millier de façons différentes .

31


grand bar

bibliothèque

salle

de lecture

P

3

1

alais pop

Sébastien Eblé

circulation

hall d'entrée et

accueil

grande salle

circulation

1

dalle béton TT

2

3

4

5

poutre T

6

7

8

9

s , nous nous intéressons aux charges qui s'appliquent sur

lles-même supportent les éléments de dalle préfabriqués

t espacées de 5 mètres . Une poteau porte donc une sur-

1. garde-corps

2. étanchéité

3. chape béton 5cm

4.

5. dalle béton TT

6. Poutre L

7. mur béton

8. isolant rigide 10cm

9. parement

) ] x 9.81

x 9.81

dalle béton TT

kN

poutre T

iques statiques ou dynamiques générées par le climat et

gissant de oit terrasse de catégorie C5 , la charge d'exs

au climat . Le bâtiment se situant en région parisienne ,

murs de soutènement

Axonométrie structure 1:500

32


plan R+1 1:200

B

P31 - Palais Populaire Tectonique

/Popular palace tectonic

A A'

B'

A'

B

A

B'

33


Coupe AA' 1:200

Coupe BB' 1:200

B

A A'

B'

34

plan R-1 1:200


P31 - Palais Populaire Tectonique

/Popular palace tectonic

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P32 - Logements : Interstice

/Housing : Interstice

Ce projet vise à faire de l’interstice un élément principal non

seulement à l’échelle du bâtiment mais également à l’échelle

urbaine .

En considérant l’architecture comme un organisme vivant à

part entière , ce projet va composer le bâtiment à l’instar

d’un être vivant , devenant ainsi une machine productive . Ce

principe se concentre sur deux éléments : la structure rigide et

régulière constitue le squelette du bâtiment en formant une

trame dans laquelle les logements et commerces peuvent

s’insérer .

Le deuxième élément est l’interstice central qui vient rompre

la structure , créer un espace de respiration , de circulation

qui invite à l’activité , au mouvement . Constituant à la fois le

coeur et le poumon du bâtiment , c’est par cet interstice

qu’on entre et sort , qu’on monte et descend , c’est dans

celui-ci que l’on va faire du sport , que l’on va être actif , que

l’on va produire .

Et enfin , cet interstice connecte également le bâtiment à son

environnement , il le place dans la prolongation du réseau

d’interstice du quartier , ensemble de chemins étroits et qui

étaient précédemment sans destination .

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P32 - Logements : Interstice

/Housing : Interstice

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P32 - Logements : Interstice

/Housing : Interstice

A'

A

A'

A

41


0.20

4.95

7.80

0.10

2.35

0.20

.20 2.90

.10 4.70 .10

2.10

.20

10.40

4.95

7.60

0.10

2.35

0.20

0.20 1.80 0.10 2.90

0.10

42

5.10


P32 - Logements : Interstice

/Housing : Interstice

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P45 - Projet Immatériel : Fragments

/Immaterial Project : Fragments

Ce projet vise à faire de l’interstice un élément principal non

seulement à l’échelle du bâtiment mais également à l’échelle

urbaine .

En considérant l’architecture comme un organisme vivant à

part entière , ce projet va composer le bâtiment à l’instar

d’un être vivant , devenant ainsi une machine productive . Ce

principe se concentre sur deux éléments : la structure rigide et

régulière constitue le squelette du bâtiment en formant une

trame dans laquelle les logements et commerces peuvent

s’insérer .

Le deuxième élément est l’interstice central qui vient rompre

la structure , créer un espace de respiration , de circulation

qui invite à l’activité , au mouvement . Constituant à la fois le

coeur et le poumon du bâtiment , c’est par cet interstice

qu’on entre et sort , qu’on monte et descend , c’est dans

celui-ci que l’on va faire du sport , que l’on va être actif , que

l’on va produire .

Et enfin , cet interstice connecte également le bâtiment à son

environnement , il le place dans la prolongation du réseau

d’interstice du quartier , ensemble de chemins étroits et qui

étaient précédemment sans destination .

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P45 - Projet Immatériel : Fragments

/Immaterial Project : Fragments

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P45 - Projet Immatériel : Fragments

/Immaterial Project : Fragments

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P45 - La Ville Sans Cesse : Usine Mobalpa

/Ceaseless City : Mobalpa Factory

Des luges, des skis , des meubles en bois massif, des roues

de chars , des charpentes etc. tels sont les objets divers et

variés qui sortent de l’atelier de menuiserie et d’ébénisterie

qu’Eugène Bidoz-Fournier ouvre à Thônes en 1907 au

lieu-dit «La Cour». On y trouve de l’équipement moderne,

notamment une scierie hydraulique actionnée par le flot du

Nom , torrent qui prend sa source au col des Aravis et se

jette plus loin dans le Fier .

A 3 kilomètres de là, en aval et le long de la rive gauche du

Fier se situe l’usine Mobalpa d’une surface de 70 000 m².

Détenu par le groupe Fournier, l’entreprise familiale, héritière

du savoir-faire de l’atelier de menuiserie d’Eugène Bidoz-

Fournier, a généré 309 033 669 euros en 2018 . Elle emploie

1217 salariés et exporte les meubles qu’elle produit à travers

ses 400 magasins dont 130 à l’étranger.

Une toiture en shed s’étendant sur 425 mètres, reposant

sur des poteaux espacés de 20 mètres chacun, cette

usine s’apparente finalement à une gigantesque boîte. Un

espace neutre , plan typique que l’on pourrait déployer

infiniment, répliquer autant que nécessaire et dont la seule

idiosyncrasie se limite aux objets et fonctions qu’il abrite. Ainsi

l’architecture devient une machine dont les modénatures

sont des tubes et des cuves, l’exosquelette d’un organisme

productif qui ingurgite du bois et de l’électricité et qui

excrète de la poussière, des cendres et des cuisines. Son

dimensionnement est le reflet direct des besoins relatifs aux

fonctions qu’il abrite . Il se contracte et se dilate au rythme

des expansions économiques de la société, de nouveaux

espaces s’ouvrent afin d’accroître la capacité productive, de

nouveaux vaisseaux se forment pour permettre le passage

des camions.

Toute architecture répond à des besoins , ils anticipent la

nature même de la construction . Cette dernière peut alors

elle-même révéler les caractéristiques de son contexte , le

kathekon de sa fonction, sa raison d’être. Dans le cas de

l’usine Mobalpa , la structure de l’usine doit pouvoir s’adapter

à la croissance de la société , au millier de personnes

qu’elle emploie ainsi qu’aux centaines de tonnes de matériel

technique qui se déploient en son sein afin de produire des

meubles de cuisine . Ces besoins sont spécifiques aux

grands acteurs du secteur secondaire dont l’activité consiste

en la transformation de matière première , nécessitant ainsi

une organisation qui relève du plan libre afin d’accommoder

la variabilité des activités de ce secteur .

On pourrait relier la capacité productive actuelle de l’usine

Mobalpa à l’impetus initial fourni par le Nom, l’inertie

communiquée au geste du menuisier et permettant la

transformation de la matière , inertie qui n’a fait que

s’amplifier depuis 104 ans. L’inertie du torrent est une des

nombreuses dynamiques inhérentes au vallon qui se définit

par son potentiel cinétique.

En effet le vallon est l’espace correspondant à la dépression

séparant deux versants de montagnes ou coteaux de collines

de la même façon qu’une montagne pourrait être définie

comme la bosse délimitée par deux vallons. Ce creux est

ainsi la succession des points de plus basse altitude et ainsi

de moindre potentiel gravitationnel dans un relief donné. Il se

forme par l’écoulement de l’eau sous l’action de la gravité,

écoulement dont le flux va mener à l’érosion des roches et

au creusement d’un lit qui va constituer le vallon. Il consiste

ainsi en un espace liminal, destination des divers minéraux et

sédiments charriés par les cours d’eau issus de l’interaction

du relief et du climat . Cette confluence permet la rencontre

des diverses forces et ingrédients permettant au vallon d’être

un espace fertile et dont Mobalpa est l’un des fruits.

Ainsi ,à l’orée d’un bouleversement climatique planétaire ,

le vallon semble être un lieu particulièrement sensible aux

forces générées par la rencontre de ce nouveau climat et

du relief alpin. Le ski est un secteur prépondérant quant à

l’économie de la région , son attractivité et son commerce.

Tout semble indiquer que les domaines skiables seront

gravement impactés par le réchauffement climatique et

que leur rentabilité sera probablement compromise : la

saison skiable sera plus courte , les pistes également et

l’enneigement moins épais nécessitera une plus grande

dépendance sur la neige artificielle qui consomme beaucoup

d’eau douce .

Ainsi , on peut supposer que les changements climatiques

qui s’opérent d’ores et déjà dans le milieu alpin engendreront

une transition de l’économie tertiaire actuelle vers le secteur

secondaire. Les dynamiques environnementales sont ainsi

retransmise aux dynamiques d’implantation humaine dans le

milieu montagnard et est donc partie intégrante de la façon

dont on habite la montagne , et tout particulièrement de la

façon dont on l’exploite.

Cette production de meubles de cuisine s’inscrit ainsi dans

une dynamique plus générale d’industrialisation de l’artisanat

qui s’accentue au tournant du XXème siècle et à l’initiative

du mouvement moderne qui voit dans l’ingénierie industrielle

une forme d’expression artistique.

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P45 - La Ville Sans Cesse : Usine Mobalpa

/Cesaeless City : Mobalpa Factory

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REALISATIONS ARTISTIQUES

/ARTISTIC WORKS

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Presque fixe

/Almost Fixed

Etant habitué à la photographie , je me suis donné pour

objectif d’explorer la frontière entre la photographie et la

vidéographie , disciplines très proches et pourtant très

différentes .

A travers ce projet , j’ai effectué notemment une

recherche sur le micro-mouvement , sur ce qui est

presque immobile , quasi-fixe . Ainsi , cet oeuvre prend la

forme d’une série de vidéo aux échelles difficilement

identifiable et qui illustrent les micro-mouvements des ces

infimes espaces urbains où la nature reprend ses droits : la

surface d’une flaque d’eau , un petit peu de mousse au

bord d’un trottoir , puis progressivement ces espaces

deviennent des jardins , des végétaux , des plantes .

Ces vidéos sont projetées dans un format inhabituel qui

mimique l’affichage de série photographiques . Le

support de la projection est du papier photo reproduisant

le liseret noir du montage .

Ainsi , on pourrait à première vue penser qu’il s’agit d’une

série de photographies affichées en continue sur un mur .

Puis , en s’approchant , le micro-mouvement se révèle .

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Presque fixe

/Almost Fixed

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Presqu’un Film

/Almost a film

Ce deuxième projet vidéo se construit en réponse

direct à «A l’orée du fixe» . La où ce dernier explorait

le moment où la vidéo devient photographie , En

lisière du film va au contraire étudier la façon dont

une série de photos peut devenir un court-métrage .

La tâche est complexe : il s’agit de créer non pas un

diaporama mais un véritable court-métrage abstrait

de quelques minutes . En effet la vidéo n’est pas

sensé être figurative , elle se doit de créer une

narration uniquement avec un montage et

traitement des photos , de leur matérialité ainsi

qu’une bande sonore .

A travers différents effets , différents tempos ,

différentes ambiances , ce projet arrive à traiter la

photographie non plus uniquement comme un

support de représentation à la recherche d’un

esthétisme mais intégralement comme un moyen

d’expression à part entière .

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En Lisière du Film

/On the fringe of film

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Tracé

/Traced

Cette série de photos a pour sujet l’invisible ,

l’imperceptible . En faisant usage de la vitesse

d’obturation de l’appareil , il est possible de créer

des spectres lumineux , de manifester le mouvement

dans une image fixe .

AInsi le cheminement de la lumière devient visible

dans différents espaces de l’école . L’activité , le

mouvement des coprs s’imprime dans la photo au fil

du temps tels des êtres supernaturels qui hanteraient

les locaux de l’école , la trace des anciens étudiants

...

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Tracé

/Traced

67


12 Rue Marquet

78960 Voisins-le-Bretonneux

seb.eble@laposte.net

06 52 10 4118

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