08.12.2023 Views

TVTD-yumpu-2023

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

impression au verso d’un Plexi OPALIN!!! 4mm<br />

format carré de découpe : 42x42 cm<br />

(visible 40x40cm seulmnt)<br />

© Shutterstock-V. J. Matthew<br />

TOUS<br />

VIVANTS<br />

TOUS<br />

DIFFÉRENTS !<br />

La diversité<br />

du vivant<br />

© guentermanaus - fotilia.com<br />

Sur notre planète, la vie se diversifie<br />

depuis 3,8 milliards d’années. Les<br />

scientifiques ont décrit environ<br />

1,5 million d’espèces toutes<br />

différentes les unes des autres.<br />

Selon les critères pris en<br />

compte, ils estiment de 10<br />

à 30 millions le nombre<br />

d’espèces encore inconnues.<br />

La forêt amazonienne possède<br />

la plus grande diversité d’espèces<br />

de plantes au monde !<br />

Le bal des espèces<br />

Le monde vivant, en évolution<br />

permanente, présente une<br />

variété exceptionnelle de formes,<br />

couleurs, tailles, odeurs, textures,<br />

mais aussi de comportements et<br />

de fonctions. Certains êtres vivants<br />

ne sont pas visibles à l’œil nu alors<br />

que d’autres sont gigantesques !<br />

Différentes échelles<br />

La diversité du vivant ne se mesure<br />

pas seulement au nombre d’espèces<br />

différentes qui vivent sur Terre. En effet,<br />

il faut aussi prendre en compte la diversité<br />

des écosystèmes, ainsi que la diversité<br />

génétique qui existe au sein des espèces.<br />

CC-BY-SA U.S. Fish & Wildlife Service - Pacific Region’s<br />

Un récif corallien (ci-dessus) et une mare (ci-dessous)<br />

sont deux écosystèmes très différents<br />

Répartition selon 8 catégories du nombre total d’espèces sur la planète.<br />

Une diversité inégalement répartie<br />

Si on exclut les microorganismes, les insectes comptent, parmi les<br />

animaux, le plus grand nombre d’espèces (estimé à 1 million). Chez les<br />

vertébrés, les mammifères, dont nous faisons partie, comptent moins<br />

de 6 000 espèces soit 0,3 % des espèces décrites. L’Homme, dont la<br />

population comprend aujourd’hui plus de 7 milliards d’individus, ne<br />

représente qu’une seule espèce : Homo sapiens.<br />

1


© Biosphoto-Michel Gunther<br />

©Shutterstock-David Mckee<br />

)<br />

S p rin g b o k (A n tid or c a s m a r s u pialis<br />

B a m b ou ( Ph yllo sta c his aur e a)<br />

l.co m<br />

© w w w.e xo de-tropica<br />

E<br />

© Biosphoto-Markus Varesvuo<br />

©Shutterstock-Alex Edmonds<br />

© w w w<br />

2<br />

3<br />

© Biosphoto-Chris Mattison-Photoshot<br />

©www.exode-tropical.com<br />

4<br />

5<br />

i<br />

DP<br />

Velvet<br />

6<br />

7<br />

Années<br />

Pas vu,<br />

pas pris<br />

Ces silhouettes correspondent à un animal ou à un végétal caché<br />

dans son milieu. Sauras-tu les retrouver dans ces photographies ?<br />

Le camouflage permet de se dissimuler aux yeux des prédateurs ou de surprendre<br />

ses proies. Ainsi, de nombreuses espèces imitent les couleurs, les matières et les formes<br />

de leur environnement.<br />

Une espèce<br />

ça évolue ?<br />

Pourquoi les espèces<br />

disparaissent-elles ?<br />

Toujours plus…<br />

Suis le chemin de chaque espèce pour Qui vit le plus longtemps ? Qui saute le plus loin ? Qui vole le plus<br />

vite ? L’incroyable adaptation des êtres vivants à leur milieu leur<br />

découvrir quel est son record !<br />

permet d’atteindre des records d’efficacité dans tous les domaines :<br />

taille, vitesse, durée de vie...<br />

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) CC-BY-SA Kevin Cole<br />

GRENOUILLE<br />

GRENOU<br />

Grenouille (Phyllobate terribilis) CC-BY-SA brian.gratwicke<br />

in S K r ishnappa<br />

HIPPOCAMPE<br />

Baleine bleue (Balaenoptera musculus) CC-BY-SA NOA A Photo Librar y<br />

Tardigrade (Echiniscus granulatus) ©Biosphoto-Eye of Science-Science Photo Library<br />

2 3 4<br />

1 a<br />

5 6 7 8<br />

HI<br />

LAGOPÈDE<br />

PHASME<br />

b<br />

c<br />

d<br />

e<br />

f<br />

g<br />

h<br />

PLANTE<br />

SERPENT<br />

Je grandis à plus de 1 cm/h<br />

Je dors plus de 200 ans<br />

Mon poison est le plus mortel<br />

Je vis plus de 5 000 ans<br />

J’ai une gestation de plus de 20 mois<br />

Je pèse 150 tonnes<br />

Je fonce à plus de 360 km/h<br />

Je fais des sauts de 15 m de long<br />

réponses : 1g / 2c / 3f / 4b / 5d / 6h / 7a / 8e<br />

Avant le 20 e siècle, la plupart des scientifiques<br />

pensaient que les espèces étaient fixes.<br />

Aujourd’hui, la théorie de l’évolution<br />

des espèces, proposée par Darwin en<br />

1859, fait l’unanimité. Les avancées en<br />

biologie moléculaire et en génétique ont<br />

d’ailleurs confirmé ses conclusions. Les<br />

espèces évoluent selon un mécanisme<br />

appelé « sélection naturelle ».<br />

L’évolution des espèces<br />

Darwin a construit sa théorie en observant<br />

de nombreuses espèces. Sur une île des<br />

Galápagos, il a, par exemple, remarqué des<br />

pinsons aux becs très différents. Après<br />

plusieurs années, il en vient à la conclusion<br />

que tous les êtres vivants ont une origine<br />

commune. Ainsi, les pinsons de cette île sont<br />

issus d’une seule et même espèce ! Au fil<br />

des générations, la forme du bec de certains<br />

pinsons s’est modifiée. Ces changements,<br />

dus au hasard, leur ont permis d’exploiter de<br />

nouvelles nourritures. Chaque population a<br />

pu progressivement se spécialiser dans une<br />

ressource et engendrer une nouvelle lignée.<br />

La sélection naturelle<br />

Il est très tentant de croire que les êtres vivants<br />

changent dans le but de s’adapter à leur milieu,<br />

mais cela est faux ! Ce sont les contraintes<br />

du milieu qui sélectionnent les caractères<br />

génétiques, physiologiques et morphologiques.<br />

C’est la sélection naturelle. Si dans un milieu, une<br />

modification procure un avantage à un individu,<br />

ce dernier aura plus de chance de se reproduire et<br />

transmettra ce nouveau caractère à sa descendance.<br />

Les fossiles vivants n’existent pas !<br />

Le nom « fossile vivant » est donné à tort aux espèces actuelles qui ressemblent à<br />

des fossiles. Les scientifiques parlent d’espèces panchroniques, car même si ce<br />

n’est pas visible, elles ont quand même évolué. En 2007, un fossile de cœlacanthe<br />

a été observé. D’extérieur, la nageoire ressemble à celle d’un cœlacanthe actuel.<br />

Mais le squelette interne de l’animal a subi des modifications.<br />

z<br />

s iz<br />

Geospiza magnirostris<br />

Geosp<br />

i a<br />

i o<br />

t i<br />

str<br />

magnir<br />

©Biosphoto-Michel Gunther<br />

r s<br />

Les pinsons de l’île Isabela<br />

Portrait de Charles Darwin<br />

Certhidea Olivacea<br />

Geosp<br />

Geospiza scandens<br />

s iz<br />

i a<br />

z<br />

scande<br />

d ns<br />

©Biosphoto-David Middleton Photoshot<br />

©Biosphoto-Sylvain Cordier<br />

©Biosphoto-Roger Harris<br />

- Science Photo Library<br />

Lorsqu’un milieu change, les espèces qui y vivent<br />

doivent faire face à de nouvelles contraintes.<br />

Si ces espèces ne sont plus adaptées,<br />

elles disparaissent. C’est un processus<br />

naturel. Mais aujourd’hui, les activités<br />

humaines entraînent la disparition<br />

rapide de plus en plus d’espèces.<br />

Périodes d’extinction<br />

En 500 millions d’années, notre<br />

planète a connu 5 périodes<br />

d’extinction massive sous l’effet de<br />

grands bouleversements naturels.<br />

Certains scientifiques craignent<br />

aujourd’hui que l’Homme soit en<br />

train de provoquer la 6 e période<br />

d’extinction. Au 20 e siècle, 260<br />

vertébrés auraient disparu alors<br />

que le rythme normal serait d’une<br />

seule disparition par siècle.<br />

Espèces en danger !<br />

La disparition rapide de<br />

nombreuses espèces est une<br />

réalité. La liste rouge de l’Union<br />

Internationale pour la Conservation<br />

de la Nature (IUCN), permet de faire<br />

La dernière crise naturelle<br />

a eu lieu il y a 65 Ma. Elle<br />

le point sur l’état de conservation<br />

a notamment entraîné<br />

globale des espèces. On y découvre<br />

l’extinction des dinosaures.<br />

que plus d’une espèce d’oiseaux sur<br />

8, plus d’une espèce de mammifères<br />

sur 5, plus d’une espèce de conifères sur<br />

4 et une espèce d’amphibiens sur 3 sont<br />

menacés d’extinction ! Tout le monde est<br />

concerné. Les causes de ces extinctions sont<br />

multiples. Lorsqu’un milieu est pollué, détruit ou<br />

urbanisé, les êtres vivants ne peuvent plus s’y abriter.<br />

La co-extinction<br />

Les espèces étant dépendantes les unes des autres, lorsqu’un milieu est modifié par<br />

la disparition ou l’introduction d’une espèce, par une pollution ou par le réchauffement<br />

climatique, c’est tout l’écosystème qui est affecté. Les conséquences de ces modifications<br />

peuvent être la prolifération de certaines espèces et la perte de nombreuses autres.<br />

Mauvais Indice de survie<br />

Meilleur<br />

Indice de survie des espèces de la liste rouge de l’UICN.<br />

Coraux<br />

Oiseaux<br />

Mammifères<br />

Amphibiens<br />

CC-BY-SA Luis Miguel Buga lo Sánchez<br />

.ex od e-tr opical.com<br />

C C - B Y-S A Yat h<br />

- B Y- S A D crjsr<br />

Pin a m é ric ain (Pin u s lo ng aeva) CC<br />

lé p h a nt d’Afriq u e (L oxo d onta afri c a n a)<br />

qu’uneespèce?<br />

Qu’est ce<br />

CC-BY-SA Wouter!<br />

Comment<br />

survit une<br />

espèce?<br />

Pourquoi et comment préserver la<br />

biodiversité?<br />

©Biosphoto-Michel & Christine Denis-Huot<br />

Qui se ressemble s’assemble ! Tout le<br />

monde sait qu’un lapin et une lapine<br />

donnent des lapereaux. Ils font partie de la<br />

même espèce. Mais attention, ce n’est pas<br />

parce que deux individus se ressemblent<br />

qu’ils sont forcément de la même espèce !<br />

Pour qu’une espèce survive, il faut que les<br />

individus se nourrissent et se reproduisent.<br />

Les individus d’une même espèce interagissent<br />

donc entre eux, mais pas seulement ! Au sein d’un<br />

écosystème, les espèces ont de nombreuses<br />

relations entre elles et avec leur milieu.<br />

L’Homme est intimement lié aux autres espèces et<br />

à leur devenir. À travers le monde, certaines actions<br />

sont menées pour préserver cette biodiversité.<br />

Mais concilier économie, politique, développement,<br />

société et environnement n’est pas une chose facile.<br />

CC-BY-SA Jeremy Keith<br />

Définition<br />

Population de zèbres de<br />

plaine. Tous ces individus<br />

font partie de la même<br />

espèce : Equus burchellii<br />

ESPÈCE<br />

GENRE<br />

FAMILLE<br />

ORDRE<br />

CLASSE<br />

EMBRANCHEMENT<br />

RÈGNE<br />

« Les espèces sont des groupes de populations naturelles,<br />

effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont<br />

génétiquement isolées d’autres groupes similaires » (Ernst<br />

Mayr 1942). Une espèce est donc caractérisée par un<br />

groupe d’individus partageant des caractères communs,<br />

pouvant se reproduire entre eux et engendrer une lignée.<br />

La classification des espèces<br />

Les scientifiques ont entrepris de classer les êtres vivants<br />

selon des caractères communs. Dans la classification<br />

classique, initiée par Carl Von Linnée (1742), on trouve 7<br />

niveaux. L’espèce est le niveau de classification où les<br />

individus partagent le plus de caractères communs.<br />

L’Homme, par exemple, fait partie du règne animal.<br />

On le range, comme le crocodile ou la vache, dans<br />

l’embranchement des vertébrés, car il possède une<br />

colonne vertébrale. Puisqu’il allaite ses petits, il<br />

appartient à la classe des mammifères. Puis,<br />

à l’ordre des primates comme le babouin,<br />

car il possède un pouce opposable aux<br />

autres doigts. Il appartient à la famille des<br />

hominidés, caractérisée par l’absence<br />

de queue, et au genre Homo, car il a<br />

une bipédie permanente. Enfin, il<br />

est de l’espèce Homo sapiens.<br />

Dans le désert, il n’est pas<br />

toujours facile de trouver<br />

de la nourriture.<br />

CC-BY-SA supersum (o f)<br />

L’alimentation<br />

La principale contrainte à la survie d’une espèce est<br />

alimentaire. Trouver de l’eau et de la nourriture est<br />

indispensable pour survivre. Plus les ressources<br />

sont abondantes, plus la population a la capacité<br />

de se développer. Par contre, si elles sont rares, le<br />

nombre d’individus au sein d’une espèce diminue.<br />

La reproduction<br />

Par la reproduction, les animaux assurent la continuité<br />

de leur espèce et la transmission de leurs gènes.<br />

C’est pourquoi les animaux dépensent beaucoup<br />

d’énergie pour attirer leur partenaire. Couleurs,<br />

odeurs, combats, danses ou offrandes : les animaux<br />

adoptent des stratégies spécifiques dans le but<br />

de s’accoupler. Chez les végétaux, les stratégies<br />

de reproduction passent essentiellement par les<br />

couleurs et les odeurs. Le parfum des fleurs attire<br />

les insectes qui assurent leur pollinisation.<br />

Ratel ©Biosphoto-Brys Bonnal<br />

L’importance de la biodiversité<br />

Les espèces sont uniques et leur disparition irréversible ! On sait aussi<br />

que plus il y a d’espèces et plus leur diversité génétique est grande,<br />

plus les individus sont capables de s’adapter à des modifications<br />

environnementales. La biodiversité assure donc le maintien du vivant.<br />

L’action de l’Homme<br />

La surexploitation des ressources naturelles et nos comportements<br />

quotidiens altèrent les écosystèmes et par conséquent notre<br />

environnement. Mais l’Homme peut agir en faveur de la biodiversité.<br />

Si certaines règles de gestion et d’aménagement sont respectées, ectées,<br />

ses actions sont compatibles avec le maintien de la biodiversité.<br />

Aux niveaux national et international, des projets sont en<br />

cours pour protéger de plus en plus d’espaces et d’espèces.<br />

Même si nous devons tous agir individuellement, il est<br />

indispensable que les entreprises et les politiques s’engagent.<br />

Les espaces naturels protégés en France<br />

Par la sélection de certaines espèces, la culture des<br />

tomates a considérablement réduit leur diversité<br />

génétique.<br />

Pollinisation des plantes<br />

par une abeille.<br />

Velvet<br />

CC-BY-SA<br />

Indicateur ©Biosphoto-Nigel<br />

La nouvelle classification<br />

Aujourd’hui, la classification dite « phylogénétique » prend en compte<br />

Jamais seule !<br />

Une espèce vit au sein d’un écosystème qui est défini par une communauté<br />

Les moyens de conservation<br />

La conservation in situ consiste à mettre en place des actions pour protéger les<br />

J Dennis-Photoshot<br />

l’évolution des espèces et leurs liens de parenté. Les scientifiques<br />

d’organismes vivants, leur environnement et les interactions qui existent entre<br />

espèces dans leur habitat naturel. Cette technique passe essentiellement par la<br />

sont de plus en plus précis, notamment grâce aux avancées de la<br />

ces organismes. Il existe de multiples relations entre les espèces : compétition,<br />

protection du milieu. Elle peut être complétée par la conservation ex-situ qui intervient<br />

génétique. On sait maintenant que les crocodiles sont plus proches<br />

parasitisme, symbiose et même coopération ! Par exemple, l’oiseau appelé<br />

hors du milieu naturel. Lorsqu’un habitat est menacé, on peut enlever une partie de<br />

des oiseaux que des tortues !<br />

« Indicateur » chante pour signaler au ratel la présence d’une ruche. Le ratel<br />

la population en danger et la placer dans un nouveau milieu (sauvage ou artificiel).<br />

est capable d’ouvrir la ruche. Il se nourrit de miel et laisse l’oiseau se nourrir<br />

d’abeilles et de cire.<br />

Les zoos ont notamment pour<br />

mission la conservation ex-situ<br />

d’espèces menacées.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!