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Dossier Gérer durablement - Etat de Genève

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Numéro 10 - septembre 2009<br />

créateurs<br />

Le magazine <strong>de</strong> la création d’entreprise<br />

Partenaires<br />

Promotion économique<br />

du canton Fribourg<br />

Suisse<br />

Editeur<br />

<strong>Dossier</strong><br />

<strong>Gérer</strong> <strong>durablement</strong><br />

Profils <strong>de</strong> Créateurs<br />

Lamarque<br />

Formation<br />

Genilem renouvelle ses cours<br />

Fiches<br />

Premiers recrutements<br />

Produits du trimestre<br />

Une fée verte récompensée


ILS SOUTIENNENT GENILEM<br />

Bernex<br />

Chêne-Bougeries<br />

Cologny Partenaire du magazine<br />

Partenaire du magazine<br />

Département <strong>de</strong> l’Economie et du Territoire<br />

Corsier Hermance Anières<br />

COHERAN<br />

Chêne-Bourg<br />

Collonge-Bellerive


AU TOURNANT<br />

DE LA CRISE<br />

EDITORIAL<br />

Au tournant <strong>de</strong> la crise, trois pistes se dégagent pour la création d’entreprises et appellent<br />

une révolution <strong>de</strong>s esprits dans « l’économique » : tout d’abord, une ouverture sur un<br />

management « durable », ensuite, un chantier financier pour la toute petite entreprise<br />

(nano), ignorée <strong>de</strong> l’investisseur helvète, banquier commercial ou gérant <strong>de</strong> portefeuille.<br />

Enfin, une ouverture forte du démarrage sur <strong>de</strong>s marchés d’outremer, plus « requérants »<br />

que ceux <strong>de</strong> Suisse.<br />

Le management durable passe par <strong>de</strong>s caractéristiques claires : le créateur doit durer et,<br />

pour développer son entreprise, essaimer, créer <strong>de</strong> l’emploi et vivre une éthique du oui et<br />

du partage ! Ensuite, services et productions vont « tailler » leurs niches dans les économies<br />

d’énergie. Enfin, la quête du profit va être tempérée par <strong>de</strong>s procédures équitables <strong>de</strong><br />

distribution.<br />

Le chantier financier exige trois révolutions. Uno, pour progresser et atteindre un niveau<br />

d’assise durable, l’entreprise <strong>de</strong> 2 à 3 ans d’âge doit pouvoir s’alimenter auprès d’investisseurs<br />

privés pour <strong>de</strong>s montants <strong>de</strong> CHF 10.000 à 200.000, avant <strong>de</strong>s quêtes plus importantes entre<br />

la 4ème et la 8ème année. Due, le créateur, dès sa 3ème année d’existence, doit se présenter<br />

<strong>de</strong> façon transparente sur le marché. Foin du secret, foin d’une discrétion coincée entre<br />

timidité et incompétence. Tre, les toutes petites entreprises doivent montrer ouvertement<br />

leur petitesse, mais aussi leur dynamique, le soli<strong>de</strong> accompagnement sur lequel elles<br />

peuvent s’appuyer.<br />

L’ouverture africaine. Des concepts comme celui <strong>de</strong> Genilem doivent être mis à disposition<br />

<strong>de</strong>s pays africains. Genilem du mon<strong>de</strong> se charge d’implanter <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> management hors<br />

<strong>de</strong> Suisse. La crise le souligne : l’ai<strong>de</strong> du Nord ne s’est pas révélée facteur <strong>de</strong> développement<br />

et n’a pas réussi à dynamiser en 40 ans le continent. Des milliards <strong>de</strong>stinés à l’ai<strong>de</strong> ou à<br />

l’investissement reposent dans les coffres occi<strong>de</strong>ntaux. Là-bas, le démarrage à partir <strong>de</strong> rien<br />

est vital pour que le continent tout entier prenne son essor, libéré <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s « mégottes » <strong>de</strong>s<br />

anciens colonisateurs.<br />

Ces trois exigences doivent baliser le chemin d’une économie réelle nouvelle.<br />

Au tournant <strong>de</strong> la crise en outre, Créateurs fait peau neuve : le magazine est allégé dans sa<br />

présentation. Lecteur, vous serez comblé !<br />

Hommage à Jean-Michel Garnier<br />

Les partenaires du magazine CRÉATEURS<br />

ont le profond regret <strong>de</strong> faire part<br />

du décès <strong>de</strong> Jean-Michel Garnier,<br />

collaborateur du Service <strong>de</strong> la promotion<br />

économique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong>, leur collègue<br />

et ami.<br />

Jean-Michel, qui fut membre actif <strong>de</strong><br />

l’équipe rédactionnelle <strong>de</strong> la publication,<br />

a contribué notablement à la réalisation<br />

Armand Lombard<br />

et à l’évolution <strong>de</strong> CRÉATEURS. Il laisse<br />

le souvenir d’un grand professionnel, un<br />

homme plein d’énergie, enthousiaste<br />

et chaleureux. Jean-Michel a également<br />

participé à la réalisation <strong>de</strong> nombreux<br />

projets et actions <strong>de</strong> communication<br />

en relation avec la place économique<br />

genevoise.<br />

SOMMAIRE<br />

SOCIéTéS 5<br />

Profils <strong>de</strong> créateurs<br />

Que sont-ils <strong>de</strong>venus<br />

Financement<br />

Comité <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong>s projets<br />

Produits du trimestre<br />

ORGANISMES 25<br />

Actualité <strong>de</strong>s partenaires<br />

Un organisme sous la loupe<br />

En face<br />

Événement<br />

Ils soutiennent Genilem<br />

DOSSIER 39<br />

Édito<br />

Le management durable expliqué<br />

Au sein d’une PME<br />

Le durable se propage<br />

Des outils à disposition<br />

Se former en management durable<br />

ANNUAIRES 49<br />

Structures d’ai<strong>de</strong> à la création d’entreprise<br />

Entreprises en démarrage<br />

Entreprises soutenues<br />

INFORMATIONS 67<br />

Sociophile<br />

Success Story<br />

Fiches<br />

Parole à ...<br />

Formation<br />

Réseau<br />

Dans votre bibliothèque<br />

D’ici et d’ailleurs<br />

AGENDA 79<br />

Impressum<br />

CRÉATEURS est un magazine publié<br />

conjointement par Genilem et les<br />

Offices <strong>de</strong> promotion économique<br />

<strong>de</strong>s cantons <strong>de</strong> Fribourg, Neuchâtel,<br />

<strong>Genève</strong> et Vaud, la Chambre <strong>de</strong><br />

commerce, d’industrie et <strong>de</strong>s services<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong> et la Chambre vaudoise du<br />

commerce et <strong>de</strong> l’industrie.<br />

COMITÉ DE RÉDACTION<br />

Directeur <strong>de</strong> publication et rédacteur<br />

en chef :<br />

Frédéric Vormus (Genilem VD-GE)<br />

Partenaires :<br />

- Canton <strong>de</strong> Fribourg : Direction <strong>de</strong><br />

l’économie et <strong>de</strong> l’emploi (DEE),<br />

Promotion économique du canton <strong>de</strong><br />

Fribourg<br />

- Canton <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> : Département <strong>de</strong><br />

l’économie et <strong>de</strong> la santé (DES),<br />

Service <strong>de</strong> la promotion économique<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (SPEG)<br />

- Canton <strong>de</strong> Neuchâtel, Département<br />

<strong>de</strong> l’économie, Office <strong>de</strong> la promotion<br />

économique du canton <strong>de</strong> Neuchâtel<br />

(OPEN)<br />

- Canton <strong>de</strong> Vaud : Département<br />

<strong>de</strong> l’économie (DEC), Service <strong>de</strong><br />

l’économie, du logement et du<br />

tourisme (SELT)<br />

- Chambre <strong>de</strong> commerce, d’industrie et<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (CCIG)<br />

- Chambre vaudoise du commerce et<br />

<strong>de</strong> l’industrie (CVCI)<br />

RÉDACTEURS<br />

Jean-Michel Garnier (SPEG), Pascale<br />

Gigan<strong>de</strong>t (CCIG), Sophie Haerri (ODER),<br />

Armand Lombard (Genilem Suisse),<br />

Véronique Monney (DEE), Hervé<br />

Lebret (EPFL), Mathias Paquier (DEC-<br />

SELT), Frédéric Vormus (Genilem<br />

VD-GE), Sandy Wetzel (DEC – SELT),<br />

Gervaise Zumwald (CVCI)<br />

INVITÉS<br />

- Cédric Béguelin, Zurich Assurance<br />

- Pierre-Alexandre David, Migros Vaud<br />

- Dimitri Djordjèvic, MercuriUrval<br />

- Tobie Fornerod, Friup<br />

- Glenda Gonzalez, caP<br />

- Yvette Jaggi, Microcrédit Solidaire<br />

Suisse<br />

TIRAGE<br />

9 000 exemplaires<br />

ÉQUIPE GRAPHIQUE<br />

Buxum communication Sàrl<br />

www.buxum.ch<br />

PRODUCTION & PUBLICITÉ<br />

Genilem Vaud-<strong>Genève</strong><br />

4, bd du Théâtre – CH-1204 <strong>Genève</strong><br />

Tél. 022 817 37 77 – Fax 022 817 37 70<br />

info@genilem.ch – www.genilem.ch<br />

IMPRESSION<br />

Atar Roto Presse, <strong>Genève</strong><br />

POUR RECEVOIR<br />

GRATUITEMENT CRÉATEURS<br />

EN SUISSE<br />

T. 022 817 37 77, info@genilem.ch<br />

Copyright © Genilem 2009<br />

3


ociétés<br />

PROFILS DE CRÉATEURS<br />

L’e-commerce clé en main 6<br />

Hymexia ou comment <strong>de</strong>venir acteur<br />

du développement durable 7<br />

Luxe, écologie et technologie 8-9<br />

Willow Private préserve la sérénité 10<br />

Un appareil pour éviter la chute<br />

<strong>de</strong> cheveux lors d’une chimiothérapie 11<br />

Pionier <strong>de</strong>r 3. Generation 12-13<br />

QUE SONT-ILS DEVENUS<br />

CPAutomation SA 14<br />

Un modèle économique novateur dans le mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’Open Source professionnel 15-16<br />

FINANCEMENT<br />

Key Lemon SA 18<br />

CFH 19<br />

COMITÉ DE SÉLECTION DES PROJETS<br />

Tout est dans la boite 20<br />

PRODUITS DU TRIMESTRE<br />

SOMMAIRE<br />

La saison théâtrale à portée <strong>de</strong> main 21<br />

Un drone miniature pour plus <strong>de</strong> sécurité 21<br />

Avec Skeeble, l’internet mobile bouge ! 22<br />

Une Fée Verte récompensée 22<br />

Bulane, <strong>de</strong> l’eau potable pour tous 23<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


6 PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Sociétés<br />

Propos recueillis par Jean-Michel Garnier<br />

L’e-commerce clé en main<br />

En mai 2009 est née la société emaloja, une « joint venture » <strong>de</strong>s sociétés Cobweb Development<br />

Sàrl, spécialisée en e-commerce et STAR Logistique (RDV SA), active en e-logistique. Cette nouvelle<br />

entité offre l’extrême souplesse <strong>de</strong> ses services à ceux qui souhaitent se lancer dans le e-commerce.<br />

Rencontre avec Fabrice Léger, co-fondateur d’emaloja.<br />

www.emaloja.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Fabrice Léger<br />

et Cédric Ricou,<br />

créateurs d’emaloja<br />

Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste<br />

la parfaite complémentarité qu’implique ce joint<br />

venture réalisé pour la création d’emaloja ?<br />

Fabrice Léger : Depuis 1996, la gestion <strong>de</strong> produits web est la<br />

spécialité <strong>de</strong> Cobweb. Nous sommes capables <strong>de</strong> gérer un projet<br />

<strong>de</strong> A à Z. De la feuille blanche à tout ce que le client souhaite<br />

mettre dans son site web.<br />

Dirigé par Cédric Ricou, la société Star Logistique se positionne<br />

comme une plateforme <strong>de</strong> logistique globale. Elle peut apporter<br />

une solution appropriée sur le plan <strong>de</strong> l’approvisionnement, <strong>de</strong> la<br />

gestion <strong>de</strong> stock et <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> produits fins, dangereux<br />

ou <strong>de</strong> valeur (horlogerie, parfums, maroquinerie, etc.). Il y aura<br />

bientôt <strong>de</strong>ux ans, nous nous sommes rencontrés. Voyant que<br />

le marché du e-commerce bougeait, nous avons commencé<br />

à discuter, à échanger nos visions <strong>de</strong> l’e-commerce et <strong>de</strong> la<br />

logistique. Le projet a gentiment fait son chemin. Pour proposer<br />

une prestation commune <strong>de</strong> service, nous nous <strong>de</strong>vions d’avoir le<br />

même langage. La création d’emaloja en est l’aboutissement.<br />

Avec une idée en tête d’un site e-commerce, il suffit<br />

<strong>de</strong> venir vous voir. Vous apportez le montage et la<br />

gestion du site ainsi que toute la gestion logistique<br />

du catalogue ?<br />

Exact. Si l’on vient nous voir avec une idée <strong>de</strong> site marchand,<br />

nous pouvons proposer une solution adaptée pour commencer<br />

à vendre, pour ainsi dire, dès le len<strong>de</strong>main. Avec une réelle valeur<br />

ajoutée : être capable, lors d’une comman<strong>de</strong> qui se fait sur un<br />

site e-commerce, d’avoir une relation directe avec le dépôt où<br />

se trouve la marchandise. L’idée est d’offrir à nos clients, <strong>de</strong> la<br />

comman<strong>de</strong> à la facturation, un interlocuteur unique qui regroupe<br />

toutes les compétences, tous les savoirs nécessaires à la réussite<br />

d’un projet e-commerce. Au final, le savoir-faire <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux<br />

sociétés, regroupées dans emaloja, représente bien plus que la<br />

simple addition <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux.<br />

Le but final d’emaloja est donc <strong>de</strong> permettre aux clients<br />

<strong>de</strong> ne s’occuper que <strong>de</strong> leur core business ?<br />

Oui. Le client d’emaloja doit pouvoir se concentrer uniquement<br />

sur sa spécificité, sa capacité d’acheter les bons produits<br />

parce qu’il connaît bien son marché, à bien négocier avec ses<br />

fournisseurs… Et se focaliser sur ses ventes et sur ce qu’il peut<br />

faire pour les améliorer.<br />

Toute la partie « physique » du site marchand est entre<br />

vos mains ?<br />

Effectivement, emaloja, c’est un peu comme fournir une arca<strong>de</strong><br />

« clé en main », avec son système d’approvisionnement et <strong>de</strong><br />

livraison déjà en place, déjà rodé et performant. Tout cela est<br />

inclus d’entrée <strong>de</strong> jeu. Il ne reste au client qu’à s’occuper <strong>de</strong> son<br />

cœur <strong>de</strong> métier et mettre en place le marketing et la publicité.<br />

Dans une solution e-commerce, l’aspect stockage est<br />

un point important, physiquement et financièrement.<br />

Pas avec notre solution. Pas besoin <strong>de</strong> s’engager sur dix ans en<br />

prenant un dépôt <strong>de</strong> 300 m², et <strong>de</strong> n’en utiliser que 100 dans<br />

les premiers temps. Nous sommes capables <strong>de</strong> proposer tout<br />

type <strong>de</strong> stockage, du plus fragile au plus résistant, même sous<br />

douane. Notre métier est <strong>de</strong> savoir gérer la croissance <strong>de</strong> tous les<br />

entrepreneurs qui veulent entrer dans le mon<strong>de</strong> du e-commerce,<br />

qu’ils soient une start-up qui démarre son activité ou une PME,<br />

ayant pignon sur rue, qui déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> s’ouvrir au e-commerce en<br />

complément <strong>de</strong> son activité commerciale habituelle.<br />

Où en êtes-vous <strong>de</strong>puis le jour <strong>de</strong> la création d’emaloja ?<br />

Actuellement, nous avons trois stocks différents. Nous sommes<br />

à la recherche d’un dépôt central afin <strong>de</strong> tout regrouper et <strong>de</strong><br />

poursuivre ainsi notre développement. Cet été, ce point sera<br />

résolu. Au niveau <strong>de</strong>s solutions e-commerce, nous avons déjà <strong>de</strong>s<br />

clients. Nous avons démarré notre prospection en janvier 2009.<br />

C’est une démarche classique car nous désirons principalement<br />

consoli<strong>de</strong>r l’aspect prestation <strong>de</strong> service afin d’être capable <strong>de</strong><br />

croître sans accroc.<br />

Si pour un entrepreneur, emaloja représente<br />

effectivement « économie et souplesse », en faisant<br />

affaire avec vous, à quoi s’engage-t-il ?<br />

Tout est calculé selon l’utilisation <strong>de</strong> l’ensemble ou d’une partie<br />

<strong>de</strong> nos prestations. Sur la base d’un cahier <strong>de</strong>s charges fourni par<br />

l’entrepreneur, celui-ci obtiendra le plus possible <strong>de</strong> propositions<br />

en frais variables, compte-tenu <strong>de</strong> son développement.<br />

Concernant la solution e-commerce, c’est la complexité du<br />

site qui définira le budget et le délai <strong>de</strong> mise en place. Un site<br />

e-commerce autonome n’aura pas le même coût qu’un site<br />

e-commerce qui doit être connecté et synchronisé avec le<br />

système <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

En logistique, il en va <strong>de</strong> même. Pour le stockage <strong>de</strong>s produits,<br />

le gros avantage est d’être toujours au plus juste par rapport<br />

au développement du business du client. C’est avec ce genre<br />

d’éléments que nous offrons une réelle plus-value. Nous<br />

étudierons avec le client ses besoins exacts, le type <strong>de</strong> marché,<br />

<strong>de</strong> fournitures, <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> ses produits, la préparation <strong>de</strong>s<br />

comman<strong>de</strong>s, la facturation, le transport en Suisse ou à l’étranger,<br />

le retour et l’échange du produit… Chaque point a un impact<br />

sur le prix. Mais il ne sera facturé au client que ce qu’il utilisera.<br />

Au final, cela peut sembler beaucoup, mais bien moins que si ce<br />

client avait tout fait <strong>de</strong> son côté, comme pour la création d’une<br />

société habituelle. Avec emaloja, nous minimisons les risques <strong>de</strong><br />

tous les entrepreneurs qui désirent faire le pas du e-commerce.


Sociétés<br />

PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Propos recueillis par Véronique Monney<br />

Hymexia ou comment <strong>de</strong>venir acteur<br />

du développement durable<br />

Fondateur d’Hymexia, André Droux s’est spécialisé dans l’oléo hydraulique et la mécanique<br />

du véhicule. Il propose ses services <strong>de</strong> conseil auprès <strong>de</strong>s collectivités publiques et <strong>de</strong>s sociétés<br />

industrielles actives dans ces domaines. Ses prestations se déclinent en 4 axes : réalisation <strong>de</strong><br />

concepts d’entraînements hydrostatiques, encadrement dans le cadre <strong>de</strong> marchés publics,<br />

bilans énergétiques <strong>de</strong> machines mobiles (calculs <strong>de</strong> coûts et impact sur l’environnement)<br />

et formations pour ingénieurs et futurs professionnels du métier <strong>de</strong> l’hydraulique. En juin<br />

<strong>de</strong>rnier, Hymexia a obtenu le soutien <strong>de</strong> Fri Up.<br />

Avant <strong>de</strong> créer Hymexia, vous développiez <strong>de</strong>s pompes<br />

et <strong>de</strong>s moteurs hydrauliques pour le compte d’une<br />

gran<strong>de</strong> entreprise internationale. Quitter une grosse<br />

structure pour une petite où tout est à faire ne vous<br />

a pas effrayé ?<br />

André Droux : C’est sûr, j’ai eu <strong>de</strong>s doutes. A force <strong>de</strong> mettre<br />

les phrases au conditionnel, j’ai fait le pas. En terme d’énergie,<br />

beaucoup <strong>de</strong> choses me gênent dans l’hydraulique et la<br />

mécanique : les possibilités d’optimisation et les solutions <strong>de</strong><br />

développement durable sont sous-exploitées. Il m’était difficile<br />

en tant qu’employé <strong>de</strong> m’y atteler, raison pour laquelle j’ai créé<br />

Hymexia. Un rêve d’enfant qui se réalise enfin…<br />

Vous vous définissez comme un acteur du<br />

développement durable. Quelles sont vos priorités ?<br />

Trouver <strong>de</strong>s solutions énergétiques en travaillant sur la<br />

transmission <strong>de</strong> puissance, la comman<strong>de</strong> et la régulation d’un<br />

véhicule ou d’une machine. Prenons l’exemple d’une presse <strong>de</strong><br />

déchetterie. Presser <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la puissance, mais seulement<br />

une ou <strong>de</strong>ux fois par jour. Avec une installation d’accumulation<br />

hydraulique et 7 mètres carrés <strong>de</strong> panneaux photovoltaïques, on<br />

obtient beaucoup <strong>de</strong> puissance sur <strong>de</strong>s laps <strong>de</strong> temps réduits.<br />

J’élabore également <strong>de</strong>s bilans énergétiques, qui consistent à<br />

analyser le cycle <strong>de</strong> vie d’un produit, <strong>de</strong> sa construction à son<br />

recyclage, en passant bien sûr par son utilisation.<br />

« On vit dans une société<br />

où la plupart <strong>de</strong>s gens<br />

veulent tout tout <strong>de</strong> suite.<br />

En écologie, la notion du<br />

temps est complètement<br />

différente. »<br />

Accumuler <strong>de</strong> l’énergie d’une manière différente a<br />

un coût. Un <strong>de</strong> vos plus gros obstacles ?<br />

Effectivement. Un système écologique coûte <strong>de</strong>ux à trois fois<br />

plus cher, en raison du prix élevé <strong>de</strong>s composants. Pour certains,<br />

le choix est vite fait ! On vit dans une société où la plupart <strong>de</strong>s<br />

gens veulent tout tout <strong>de</strong> suite. En écologie, la notion du temps<br />

est complètement différente. Avec les années, on la respectera<br />

davantage. Mais à ce moment-là, on n’aura plus le choix !<br />

André Droux,<br />

fondateur d’Hymexia<br />

Vous êtes le seul ingénieur en hydraulique mobile<br />

<strong>de</strong> Suisse roman<strong>de</strong> et proposez <strong>de</strong>s formations<br />

actives et ciblées aux ingénieurs ainsi qu’aux futurs<br />

professionnels du domaine hydraulique au sein<br />

<strong>de</strong>s écoles supérieures (HES) et <strong>de</strong>s entreprises privées<br />

ou publiques. Pour faire l’avocat du diable, vous formez<br />

<strong>de</strong> futurs concurrents ?<br />

J’aime partager. Je n’ai aucun problème à transmettre ce que<br />

je sais. Plus on donne, meilleur on doit être. C’est un sacré défi !<br />

Mon but dans la formation que je propose est d’établir un<br />

réseau <strong>de</strong> compétences dans le domaine hydraulique. Pour y<br />

parvenir, il m’appartient d’améliorer les connaissances <strong>de</strong> mes<br />

interlocuteurs.<br />

Comment avez-vous entendu parler <strong>de</strong> Fri Up ?<br />

Suite à mon inscription à un cours <strong>de</strong> vente organisé par<br />

GENILEM, Olivier Allaman, Directeur <strong>de</strong> Fri Up, m’a appelé afin <strong>de</strong><br />

me rencontrer. Quand j’ai vu la structure d’hébergement mise<br />

en place et l’accompagnement qu’il proposait, j’ai déposé ma<br />

candidature au comité <strong>de</strong> sélection puis signé pour 3 ans.<br />

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre<br />

indépendance professionnelle ?<br />

La liberté ! Faire ce que j’aime. Je veux participer activement au<br />

développement durable en tant qu’acteur et surtout en voir les<br />

résultats. Il ne suffit pas d’en parler, il faut agir…<br />

Hymexia<br />

www.hymexia.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

7


8 PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Sociétés<br />

Propos recueillis par Sandy Wetzel<br />

Luxe, écologie et technologie<br />

100 % Swiss ma<strong>de</strong>. Précaution et respect du corps humain et <strong>de</strong> l’environnement. Innovation et<br />

technologie suisses. C’est tout cela qui distingue les gammes <strong>de</strong> produits cosmétiques développés,<br />

fabriqués et distribués par la société Lamarque SA. Pour l’instant, l’entreprise valdo-genevoise, créée<br />

en août 2006, concentre ses activités sur le secteur haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong>s soins du corps et du visage.<br />

Regard <strong>de</strong> Nathalie Lamarque, co-fondatrice, principale actionnaire et prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la société.<br />

www.lamarque.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Où votre projet d’entreprise trouve-t-il son origine ?<br />

Nathalie Lamarque : Un projet comme celui-ci trouve souvent<br />

son origine dans le quotidien. Savez-vous qu’une femme utilise<br />

en moyenne 10 cosmétiques par jour ?<br />

Lamarque est né du besoin <strong>de</strong> trouver une alternative<br />

propre aux cosmétiques mo<strong>de</strong>rnes. Alors que la publicité<br />

revendique le naturel <strong>de</strong>s produits, l’industrie connaît la réalité<br />

toxicologique <strong>de</strong>s matières premières utilisées, et passe sous<br />

silence les ingrédients qui dérangent (environ 50 % !). Partant<br />

du principe qu’il est impossible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> bons cosmétiques<br />

avec <strong>de</strong> mauvais ingrédients, nous avons décidé <strong>de</strong> n’utiliser<br />

que les bons, en appliquant le principe <strong>de</strong> précaution avec<br />

ordre et métho<strong>de</strong>. Cinq ans plus tard, nous avons les produits<br />

cosmétiques les plus sûrs et les plus avancés techniquement <strong>de</strong><br />

toute l’Europe. Nous avons créé les Swiss Safe Cosmetics.<br />

En tant que cheffe d’entreprise, pouvez-vous<br />

m’expliquer votre vision du marché <strong>de</strong>s cosmétiques<br />

et votre stratégie ?<br />

En cosmétique comme en horlogerie, le prix n’est pas une<br />

garantie <strong>de</strong> qualité, mais la qualité n’existe pas sans y mettre<br />

le prix. Une enquête auprès <strong>de</strong> nos clients a relevé qu’ils<br />

recherchaient la qualité suprême. Ils veulent un produit<br />

totalement propre, tout en gardant le confort et le plaisir <strong>de</strong>s<br />

plus gran<strong>de</strong>s marques. Un double challenge que nous avons<br />

relevé ! Notre stratégie a d’abord été <strong>de</strong> mettre en place une<br />

métho<strong>de</strong> scientifique pour trier les 7’600 ingrédients autorisés<br />

Nathalie Lamarque,<br />

co-fondatrice<br />

<strong>de</strong> Lamarque SA,<br />

Prési<strong>de</strong>nte<br />

en cosmétique. En éliminant les risques allergènes, mutagènes,<br />

tératogènes, repro toxiques et cancérigènes, nous empêchons<br />

la pénétration d’ingrédients dangereux dans le corps humain.<br />

Nous savons <strong>de</strong>puis peu que 60 % <strong>de</strong>s ingrédients cosmétiques<br />

pénètrent le système sanguin et polluent notre corps. Nous<br />

avons donc cherché <strong>de</strong>s ingrédients nobles et propres pour<br />

remplacer les indésirables.<br />

« Savez-vous qu’une femme<br />

utilise en moyenne<br />

10 cosmétiques par jour ? »<br />

La survie d’une jeune entreprise repose fortement<br />

sur les personnes qui la font avancer. Comment<br />

avez-vous choisi vos associés et constitué votre équipe<br />

<strong>de</strong> collaborateurs (7 salariés) ?<br />

Les collaborateurs et associés <strong>de</strong> l’entreprise partagent<br />

les mêmes valeurs <strong>de</strong> qualité et <strong>de</strong> sécurité, et la même<br />

préoccupation <strong>de</strong> l’avenir. Nous savons que le succès<br />

commercial est fondamental pour une jeune entreprise<br />

innovante, mais nous gardons toujours à l’esprit nos valeurs,<br />

dans chaque décision. Rester centré sur les valeurs <strong>de</strong> santé et<br />

<strong>de</strong> beauté permet <strong>de</strong> ne pas perdre le cap <strong>de</strong> l’essentiel.


Sociétés<br />

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées<br />

au cours <strong>de</strong> ces trois premières années d’existence ?<br />

Des difficultés techniques avant tout. Créer <strong>de</strong>s produits<br />

innovants en évinçant les ingrédients les plus utilisés en<br />

cosmétique revenait à repenser les fondamentaux <strong>de</strong>puis un<br />

tout autre angle. Cela a été extrêmement compliqué. Et <strong>de</strong>s<br />

limites financières également, comme pour toute entreprise<br />

avec une forte composante en R & D. Par exemple, remplacer<br />

une huile <strong>de</strong> paraffine par une huile végétale qualitative<br />

multiplie le coût <strong>de</strong> la matière première par vingt. Une charge<br />

administrative trop lour<strong>de</strong> peut également être mentionnée.<br />

Finalement, je relèverais l’éternel facteur humain qui s’amuse<br />

parfois à compliquer les choses !<br />

Permettez-moi <strong>de</strong> souligner la parfaite adéquation<br />

entre le nom <strong>de</strong> votre entreprise - le vôtre en<br />

somme - et son positionnement sur le marché. Est-ce<br />

« volontaire » ? Comment cela est-il perçu dans les pays<br />

non francophones ?<br />

Le nom Lamarque s’est effectivement vite imposé, pas<br />

seulement comme un clin d’œil, mais également parce qu’il<br />

apporte la « french touch » à laquelle est sensible la clientèle<br />

<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s marques. Les francophones mémorisent quant<br />

à eux le nom <strong>de</strong> notre marque dès la première fois ; un autre<br />

avantage décisif qui permet d’économiser <strong>de</strong>s millions en<br />

campagnes <strong>de</strong> publicité.<br />

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dynamiser<br />

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avenir…<br />

Comment parvenez-vous à rivaliser avec les gran<strong>de</strong>s<br />

multinationales présentes sur ce marché ?<br />

Imaginez-vous un jour être racheté par l’une d’entre<br />

elles ?<br />

Nous n’avons ni la volonté ni la capacité financière <strong>de</strong> rivaliser<br />

avec les gran<strong>de</strong>s marques. Outre la notoriété et les budgets,<br />

elles ont également l’avantage considérable du réseau <strong>de</strong><br />

distribution. De notre côté, nous avons la technique-clé pour<br />

les années à venir, ainsi qu’un grand public qui découvre à<br />

travers les médias l’impact <strong>de</strong>s ingrédients nocifs sur sa santé et<br />

que la science avance bien plus vite que la loi. Nous avons déjà<br />

été approchés par <strong>de</strong>s groupes cosmétiques pour les avantages<br />

évoqués. Mais quant à être racheté ; cela dépendra du projet et<br />

<strong>de</strong> la continuité dans la fabrication <strong>de</strong>s produits les plus propres<br />

et les plus qualitatifs possibles. Tant que je serai présente, il ne<br />

saurait y avoir <strong>de</strong> concession dans ce domaine.<br />

Quels sont vos projets à un horizon <strong>de</strong> 2 à 5 ans ?<br />

Nous arrivons dans la phase la plus excitante <strong>de</strong> l’entreprise :<br />

la commercialisation, voir nos étuis noirs se répandre à travers<br />

le mon<strong>de</strong>, dans les parfumeries, les aéroports, les spas etc.<br />

Pour cela, il y a un gros travail <strong>de</strong> communication. Nous avons<br />

aussi l’ambition <strong>de</strong> rester à la pointe <strong>de</strong> la recherche. De belles<br />

réjouissances en perspective !<br />

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PROFILS DE CRÉATEURS<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

9<br />

.ch


10 PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Sociétés<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

Willow Private préserve la sérénité<br />

Arev Salamolard-Yildiz aurait pu, son brevet d’avocat en poche, suivre la voie balisée <strong>de</strong> la pratique<br />

juridique. Elle a préféré prendre <strong>de</strong>s risques et se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Willow<br />

Private, sa société, est un family office démocratique. Une appellation paradoxale pour une société<br />

qui marche très bien.<br />

Arev Salamolard-Yildiz<br />

Willow Private Sarl<br />

www.willow.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Vous présentez Willow Private comme<br />

un family office démocratique.<br />

Qu’enten<strong>de</strong>z-vous par ce terme ?<br />

Arev Salamolard-Yildiz : De prime abord,<br />

cela peut sembler antinomique car un family<br />

office est aujourd’hui un service proposé aux<br />

familles très riches qui possè<strong>de</strong>nt un avoir <strong>de</strong><br />

plusieurs dizaines <strong>de</strong> millions <strong>de</strong> francs. Les<br />

instituts financiers, parce qu’ils gèrent leur<br />

fortune, mettent à leur disposition une série<br />

<strong>de</strong> prestations qui facilitent la structuration,<br />

la gestion et l’administration <strong>de</strong> leur<br />

patrimoine dans son ensemble.<br />

Or j’offre un type <strong>de</strong> service similaire à la<br />

classe moyenne-supérieure qui ne possè<strong>de</strong> pas forcément <strong>de</strong><br />

fortune mais qui peut compter sur un revenu, pour un couple<br />

par exemple, oscillant entre CHF 200 et 300 000 annuels. Je<br />

facture mon travail à CHF 250 <strong>de</strong> l’heure ou au forfait.<br />

Que faites-vous exactement ?<br />

Je propose du conseil global et consolidé dans <strong>de</strong>s domaines qui<br />

englobent le financier, le juridique, la planification patrimoniale,<br />

la gestion administrative, l’organisation <strong>de</strong>s affaires, l’immobilier<br />

et la fiscalité. La consolidation <strong>de</strong> tous ces domaines permet<br />

d’avoir une image globale <strong>de</strong> sa situation car tous sont liés<br />

les uns aux autres. Par exemple, l’acquisition d’une maison ne<br />

change pas seulement la structure <strong>de</strong> la fortune mais aura aussi<br />

<strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces sur le domaine <strong>de</strong> la prévoyance et la protection<br />

<strong>de</strong> la famille.<br />

Les clients qui viennent me voir sont intéressés par cette<br />

consolidation. Ils obtiennent une vision précise <strong>de</strong> leur situation,<br />

ce qui leur permet d’élaborer <strong>de</strong>s projets pour l’avenir.<br />

Comment pouvez-vous prévoir l’avenir ?<br />

Willow Private ne prévoit pas l’avenir. Je ne me base que sur les<br />

envies <strong>de</strong>s clients, sur les opportunités qu’ils saisissent, les risques<br />

qu’ils sont prêts à prendre. Ainsi j’arrive à cerner leurs besoins<br />

et définir si, dans leur situation, ils peuvent les couvrir ou pas.<br />

Dans le contexte <strong>de</strong> leur projet, j’examine leur portefeuille (avoirs<br />

bancaires, assurances) et je regar<strong>de</strong> s’il est en adéquation avec ce<br />

qu’ils m’expliquent ou avec ce que je vois.<br />

Est-ce qu’un généraliste est qualifié pour avoir ce type<br />

<strong>de</strong> regard ?<br />

Le conseil global est une spécialité qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une certaine<br />

polyvalence. Pour avoir cette image globale et mettre le doigt<br />

sur ce qui est important, il est très utile d’être avocat. C’est un<br />

avantage sur d’autres métiers, les assureurs, les banquiers ou les<br />

fiduciaires qui ne traitent que certains aspects <strong>de</strong> la situation<br />

d’une personne. En plus <strong>de</strong> ma maîtrise <strong>de</strong> l’aspect légal, j’ai une<br />

formation <strong>de</strong> conseiller financier. D’ailleurs, lorsqu’il me manque<br />

une connaissance ou que j’ai besoin <strong>de</strong> l’appui d’un spécialiste,<br />

je m’adresse au réseau <strong>de</strong> partenaires actifs dans les métiers<br />

cités plus haut que j’ai développé dès la fondation <strong>de</strong> Willow<br />

Private.<br />

Après 2 ans et <strong>de</strong>mi, où en êtes-vous ?<br />

J’ai beaucoup <strong>de</strong> travail mais l’entreprise évolue<br />

organiquement. Willow Private a connu une progression<br />

régulière. J’ai un business mo<strong>de</strong>l basé sur le bouche à oreille.<br />

Je n’ai pas fait <strong>de</strong> publicité. Les clients satisfaits en ont parlé<br />

autour d’eux et d’autres personnes m’ont contactée, et ainsi <strong>de</strong><br />

suite. Cette évolution régulière s’accélère maintenant. J’ai lancé<br />

<strong>de</strong>s démarches pour engager une assistante administrative qui<br />

puisse m’épauler.<br />

« Le conseil global est<br />

une spécialité qui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> une certaine<br />

polyvalence. »<br />

Est-ce que le démarrage a correspondu à vos attentes ?<br />

Oui, je suis très satisfaite du début et <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> Willow<br />

Private bien qu’il y ait toujours <strong>de</strong> l’inattendu. On ne peut<br />

pas tout prévoir. Je ne pensais par exemple jamais que j’allais<br />

me séparer <strong>de</strong> mon associé. Je me souviens qu’on nous avait<br />

<strong>de</strong>mandé qui était le chef entre nous. Nous avions répondu<br />

que nous l’étions les <strong>de</strong>ux. On nous a dit que ça n’allait pas<br />

marcher. Effectivement <strong>de</strong>ux associés, <strong>de</strong>ux compétences, <strong>de</strong>ux<br />

personnalités, ça n’a finalement pas joué ! Au commencement on<br />

ne prévoit jamais <strong>de</strong> se désassocier.<br />

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?<br />

Avec chaque nouveau client, je rencontre une nouvelle situation.<br />

Cela provient <strong>de</strong> l’hyper personnalisation. Je les rencontre<br />

plusieurs fois, je les écoute. Nous tissons petit à petit <strong>de</strong>s liens,<br />

nous établissons un rapport <strong>de</strong> confiance. Les gens l’apprécient<br />

beaucoup. Le conseil global, la consolidation apportent la<br />

sérénité. Les personnes qui quittent mon bureau sont rassurées.<br />

Je suis très heureuse d’apporter ce plus dans leur vie.


Sociétés<br />

PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Propos recueillis par Sophie Haerri<br />

Un appareil pour éviter la chute<br />

<strong>de</strong> cheveux lors d’une chimiothérapie<br />

Après avoir enseigné la biologie moléculaire et la biochimie pendant plus <strong>de</strong> 20 ans aux <strong>Etat</strong>s-<br />

Unis, Richard Voellmy est rentré en Suisse en 2004 et s’est lancé dans la recherche industrielle à son<br />

propre compte. En 2007, il fon<strong>de</strong> la société ThermaTher Sàrl qui développe une nouvelle thérapie<br />

préventive contre la chute <strong>de</strong> cheveux liée à la chimiothérapie. Focus sur un chercheur <strong>de</strong>venu<br />

entrepreneur.<br />

Quel a été votre parcours avant la création<br />

<strong>de</strong> ThermaTher ?<br />

Richard Voellmy : A l’origine, je suis Docteur en sciences<br />

naturelles EPFZ et j’ai enseigné pendant 23 ans aux <strong>Etat</strong>s-Unis.<br />

En 2004, ma femme a souhaité rentrer en Suisse. J’occupais alors<br />

un poste <strong>de</strong> professeur en biochimie et biologie moléculaire à<br />

l’Université <strong>de</strong> Miami en Flori<strong>de</strong>. C’était l’occasion <strong>de</strong> me lancer<br />

dans <strong>de</strong>s projets personnels. Les années d’enseignement et<br />

<strong>de</strong> recherche m’ont donné plusieurs idées. Je souhaitais, plus<br />

particulièrement, travailler sur les applications pratiques d’un<br />

phénomène que j’ai beaucoup étudié : l’induction <strong>de</strong>s Heat<br />

Shock Proteins (HSP) par nos cellules en réponse au stress<br />

physique ou chimique. J’ai donc décidé <strong>de</strong> créer la société HSF<br />

Pharmaceuticals SA, spécialisée en recherche et développement<br />

sur ce sujet. Puis en 2007, j’ai créé ThermaTher Sàrl, une filiale<br />

<strong>de</strong> HSF spécialisée dans le développement d’un appareil<br />

permettant d’éviter la chute <strong>de</strong> cheveux lors <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong><br />

chimiothérapie.<br />

Comment cela fonctionne-t-il ?<br />

Il faut d’abord expliquer un <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong>s<br />

cheveux. Les agents utilisés en chimiothérapie (<strong>de</strong>s cytotoxiques)<br />

peuvent être comparés à <strong>de</strong>s poisons qui s’attaquent aux cellules<br />

qui se reproduisent ou se multiplient, comme le font les cellules<br />

cancéreuses. Malheureusement les cellules présentes dans les<br />

follicules <strong>de</strong>s cheveux sont aussi attaquées par ces cytotoxiques,<br />

ce qui provoque leur chute et une absence <strong>de</strong> repousse<br />

provisoire ou parfois définitive. Ces cellules sont particulièrement<br />

vulnérables face aux cytotoxiques utilisés pour le traitement <strong>de</strong>s<br />

leucémies et <strong>de</strong>s cancers du sein, <strong>de</strong>s ovaires et <strong>de</strong>s poumons<br />

qui ont un niveau <strong>de</strong> toxicité très élevé. Or les Heat Shock<br />

Proteins produites par <strong>de</strong>s cellules face à un stress thermique<br />

leur permettent <strong>de</strong> se protéger et notamment <strong>de</strong> réduire les<br />

effets cytotoxiques <strong>de</strong>s agents utilisés en chimiothérapie. Il s’agit<br />

donc d’administrer une dose contrôlée <strong>de</strong> chaleur qui atteindrait<br />

les follicules <strong>de</strong>s cheveux et qui engendrerait, dans ces cellules,<br />

l’induction <strong>de</strong>s HSP. Thermather développe un appareil capable<br />

d’administrer la dose <strong>de</strong> chaleur adéquate sur toutes les parties<br />

du cuir chevelu du patient quelques heures avant une séance<br />

<strong>de</strong> chimiothérapie. Les tests en laboratoire sur <strong>de</strong>s souris ont<br />

donné d’excellents résultats. C’est très encourageant. Il faudra<br />

par la suite effectuer une étu<strong>de</strong> médicale sur <strong>de</strong>s volontaires<br />

afin <strong>de</strong> déterminer si les résultats sont aussi concluants chez les<br />

humains.<br />

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées<br />

dans le cadre du développement <strong>de</strong> votre appareil ?<br />

J’ai été surpris par les réglementations internationales dont<br />

il faut impérativement tenir compte lors du développement<br />

d’un appareil médical. Cela va <strong>de</strong>s règles écologiques jusqu’à<br />

celles plus complexes sur l’électronique et l’électromagnétisme.<br />

Il m’a fallu mandater <strong>de</strong>s experts afin<br />

<strong>de</strong> déterminer comment adapter mon<br />

prototype <strong>de</strong> base pour le rendre conforme<br />

aux normes internationales.<br />

En 2004, vous avez quitté un poste<br />

important <strong>de</strong> recherche académique<br />

pour vous lancer dans la recherche<br />

industrielle. Quelles sont les<br />

principales différences que vous avez<br />

constatées au niveau <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail ?<br />

Dans la recherche académique, les délais tolérés pour l’obtention<br />

<strong>de</strong> résultats sont plus longs. Dans la recherche industrielle, qui plus<br />

est lorsque l’on crée sa propre entreprise, chaque délai représente<br />

<strong>de</strong> l’argent et doit être respecté. La pression est plus forte, on<br />

est moins libre. On se lance dans un projet et il faut obtenir <strong>de</strong>s<br />

résultats avant <strong>de</strong> pouvoir travailler sur une nouvelle idée. C’est<br />

moins flexible que dans la recherche académique et il faut tenir les<br />

promesses que l’on a faites à ses partenaires ou investisseurs !<br />

Justement, comment s’est déroulée la recherche<br />

d’investisseurs pour votre projet ?<br />

J’ai bénéficié d’un soutien financier <strong>de</strong> l’agence pour la<br />

promotion <strong>de</strong> l’innovation CTI et <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> l’Association<br />

Alliance pour trouver <strong>de</strong>s partenaires. Grâce à ces ai<strong>de</strong>s,<br />

j’ai pu travailler sur le développement <strong>de</strong> mon prototype<br />

en collaboration avec le CHUV et l’Ecole d’ingénieurs et<br />

d’architectes <strong>de</strong> Fribourg. Mais il a été difficile <strong>de</strong> motiver<br />

d’autres investisseurs. Même si les résultats <strong>de</strong>s tests sur les<br />

animaux étaient très convaincants, ils se sont montrés frileux, et<br />

voulaient que le projet passe à un sta<strong>de</strong> plus avancé avant <strong>de</strong><br />

s’engager. J’ai même mandaté un banquier pour qu’il me trouve<br />

du financement grâce à son réseau, mais cela n’a pas été très<br />

efficace. Il fallait parvenir à convaincre les investisseurs qu’un<br />

académicien était capable <strong>de</strong> développer une machine qui<br />

fonctionne. J’ai donc investi beaucoup d’argent personnel dans<br />

le projet et j’ai eu la chance <strong>de</strong> recevoir un soutien financier <strong>de</strong><br />

Finergence.<br />

Comment voyez-vous l’avenir <strong>de</strong> Thermather ?<br />

Nous travaillons sur la finalisation du prototype qui permettra <strong>de</strong><br />

procé<strong>de</strong>r aux premiers tests cliniques sur <strong>de</strong>s volontaires. Pour<br />

la phase d’industrialisation, je pense développer un partenariat<br />

avec une entreprise locale qui souhaiterait se diversifier. Les<br />

améliorations du prototype et sa standardisation pourraient<br />

parfaitement se faire en collaboration avec <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong><br />

la région. Les compétences sont là et on se rend compte que la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> aussi. Le traumatisme psychologique et la souffrance<br />

générés par la perte <strong>de</strong> cheveux chez les mala<strong>de</strong>s ne sont pas<br />

à négliger, c’est l’un <strong>de</strong>s effets secondaires les plus difficiles à<br />

supporter.<br />

Richard Voellmy, Ph.D.,<br />

ThermaTher Sàrl<br />

thermather@excite.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

11<br />

ThermaTher Sàrl


12 PROFILS DE CRÉATEURS<br />

Sociétés<br />

Pionier <strong>de</strong>r 3. Generation<br />

„Die Entwicklung meiner EcoGas-Anlage ist praktisch fertig “, freut sich Mathias Spicher,<br />

Geschäftsführer von SwissEcoSystems. „Der Zeitplan konnte eingehalten wer<strong>de</strong>n “. Die<br />

technische Bearbeitung <strong>de</strong>s Pilotprojektes lag in <strong>de</strong>n Hän<strong>de</strong>n <strong>de</strong>r Genesys Biogas AG, einem<br />

Pionierunternehmen in Sachen Biogas und ehemaliger Arbeitgeber von Spicher. Nicht nur die<br />

Zusammenarbeit aller Beteiligten war erfreulich, auch die Suche nach Geldgebern brachte <strong>de</strong>n<br />

erhofften Erfolg : Das Entwicklungsbudget von 250’000 Franken wird mit einem Betrag von 150’000<br />

Franken vom Klimafonds <strong>de</strong>r Stadtwerke Winterthur und <strong>de</strong>m Axpo-Naturstrom-Fonds unterstützt.<br />

www.swissecosystems.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Bevor mit <strong>de</strong>r Entwicklung <strong>de</strong>r Pilotanlage begonnen wur<strong>de</strong>,<br />

wur<strong>de</strong>n alle bisher verwen<strong>de</strong>ten Komponenten (Pumpen,<br />

Rührwerk, Fermenter, Verbrennungsmotor und Steuerung)<br />

genauestens analysiert, technisch optimiert und wie<strong>de</strong>r<br />

zu einem funktionieren<strong>de</strong>n Ganzen zusammengefügt.<br />

Entstan<strong>de</strong>n ist eine Anlage mit <strong>de</strong>m Namen EcoGas, welche<br />

sich durch ein optimales Preis-Leistungsverhältnis auszeichnet.<br />

Bezüglich Eigenenergieverbrauch (Strom und Wärme) ist sie<br />

sehr effizient. Eines <strong>de</strong>r zentralen Verkaufsargumente wird<br />

<strong>de</strong>r einfache Unterhalt sein. Spicher rechnet mit weniger als<br />

einer halben Stun<strong>de</strong> Aufwand pro Tag – das ist entschei<strong>de</strong>nd<br />

für das landwirtschaftliche Zielpublikum : Ein Bauer <strong>de</strong>nkt<br />

unternehmerisch und hat we<strong>de</strong>r Zeit noch Lust, sich mit<br />

<strong>de</strong>n Kin<strong>de</strong>rkrankheiten einer Anlage herumzuschlagen. Die<br />

Unterhaltskosten konnten auf ein Minimum reduziert wer<strong>de</strong>n,<br />

dies für ein Produkt, <strong>de</strong>ssen Lebensdauer mit 20 Jahren<br />

angegeben wird.<br />

„In <strong>de</strong>n 70/80er-Jahren war die Schweiz führend bei <strong>de</strong>n<br />

Biogasanlagen. Die EcoGas-Anlage ist nun ein Konzentrat<br />

von Erfahrungen aus diesen vergangenen Jahrzehnten<br />

“erzählt Mathias Spicher. „Sie ist hochmo<strong>de</strong>rn und bereit zur<br />

Mathias Spicher<br />

Serienproduktion, also ganz an<strong>de</strong>rs als die meisten alten<br />

Anlagen, welche von ihren Besitzern im Eigenbau realisiert<br />

wur<strong>de</strong>n “In <strong>de</strong>r Schweiz gibt es heute 35 mo<strong>de</strong>rne Anlagen,<br />

welche von Genesys Biogas AG gebaut wur<strong>de</strong>n, dazu 13 weitere<br />

im nahen Ausland. Die von Spicher konzipierte Anlage ist<br />

<strong>de</strong>utlich kleiner und somit eine Ergänzung auf <strong>de</strong>m Biogas-<br />

Markt. Mathias Spicher : „Meine EcoGas ist die Anlage <strong>de</strong>r<br />

3. Generation, <strong>de</strong>ren Entwicklung analog zum Computerbau<br />

verlief : Früher glaubte man, je grösser <strong>de</strong>sto leistungsstärker.<br />

Davon ist man abgekommen : Heute sind kleine Anlagen<br />

genauso effizient, wenn nicht sogar effizienter als die Grossen.<br />

“Klein, aber fein : Die EcoGas passt hervorragend in die Schweiz,<br />

ein Land mit klein strukturierten Räumen und <strong>de</strong>zentraler<br />

Organisation. „Es lag auf <strong>de</strong>r Hand, kleine Anlagen zu bauen,<br />

<strong>de</strong>nn so optimieren wir die ganzen Stoffflüsse “, meint Spicher.<br />

„Mein Ziel war es immer, dass wir bezüglich Anlagekosten und<br />

Kilowatt-Leistung mit <strong>de</strong>n Grossen mithalten können und dies<br />

haben wir erreicht “.<br />

Der dipl. Ing. FH Biotechnologe Mathias Spicher begleitete<br />

bei <strong>de</strong>r Firma Genesys Biogas AG diverse Projekte im Biogas-<br />

Sektor. Vor einem Jahr dann grün<strong>de</strong>te er seine eigene Firma :<br />

Die SwissEcoSystems, welche nun die EcoGas-Anlage


Sociétés<br />

entwickelt hat. Via Wirtschaftsför<strong>de</strong>rung <strong>de</strong>s Kantons Zürich<br />

kam er mit Genilem in Kontakt : Der 30jährige Unternehmer<br />

durfte im Dezember 2 008 vor einer siebenköpfigen Jury seine<br />

Geschäftsi<strong>de</strong>e präsentieren und bekam <strong>de</strong>n Zuschlag : Er<br />

gewann eine auf drei Jahre und beschränkte Unterstützung in<br />

Form von Einzel-Coaching. Hans Peter Locher, Geschäftsführer<br />

Verwaltungsratsmitglied von SwissTex Winterthur AG ist nun<br />

sein persönlicher Berater und trifft sich mit ihm einmal pro<br />

Monat. Mathias Spicher : „Als Jungunternehmer habe ich viele<br />

Schwierigkeiten zu lösen, es ist wertvoll, wenn mir jemand<br />

Erfahrenes zur Seite steht, sein Netzwerk zur Verfügung stellt<br />

und mir hilft, <strong>de</strong>n roten Fa<strong>de</strong>n nicht aus <strong>de</strong>n Augen zu verlieren.<br />

Was ich links o<strong>de</strong>r rechts davon entschei<strong>de</strong>, liegt immer noch<br />

bei mir allein “. Hans Peter Locher traut Spicher so einiges<br />

zu : „ Spicher ist aus <strong>de</strong>m richtigen Holz geschnitzt, um ein<br />

erfolgreicher Unternehmer zu wer<strong>de</strong>n. Produkt, Markt und<br />

Rahmenbedingungen stimmen, das Timing ist optimal, <strong>de</strong>nn<br />

die Zeit ist reif für EcoGas-Anlagen. Gerne bringe ich als Coach<br />

meine unternehmerische Erfahrung ein, damit Spicher die<br />

anspruchsvolle Startup-Phase seines Unternehmens erfolgreich<br />

bewältigen kann ».<br />

Hür<strong>de</strong>n gibt es tatsächlich immer wie<strong>de</strong>r zu überschreiten, auch<br />

für einen Pionier <strong>de</strong>r dritten Generation. Mathias Spicher : „Am<br />

meisten Energie kosten mich die politischen Schwierigkeiten.<br />

Die Schweiz hat jahrelang überlegt, wie sie erneuerbare<br />

Energie för<strong>de</strong>rn kann. Jetzt, da die Rahmenbedingungen<br />

klar sind, legt man uns mit Bewilligungsverfahren Steine<br />

in <strong>de</strong>n Weg. Wir haben die Anlage entwickelt, erfüllen<br />

die Bedingungen, aber drohen nun am Wi<strong>de</strong>rstand <strong>de</strong>r<br />

verschie<strong>de</strong>nen Interessensgruppen zu scheitern : Einige wollen<br />

Verbrennungsanlagen auslasten, an<strong>de</strong>re wollen günstigen<br />

Atomstrom und an<strong>de</strong>re wie<strong>de</strong>rum wollen, dass es vorwärts<br />

geht im Kampf gegen <strong>de</strong>n Klimawan<strong>de</strong>l. Vermutlich muss<br />

jemand <strong>de</strong>n Weg vorbannen… ich gebe auf je<strong>de</strong>n Fall nicht<br />

auf ! “<br />

Die unsichere Situation erschwert es Mathias Spicher,<br />

interessierte Käufer zu fin<strong>de</strong>n. Angezielt wer<strong>de</strong>n Landwirte aus<br />

<strong>de</strong>m Grossraum Zürich-Winterthur, einem Siedlungsgebiet, in<br />

<strong>de</strong>m 1,5 Millionen Menschen leben und im Übermass Abfall<br />

produzieren, mit <strong>de</strong>nen man EcoGas-Anlagen füttern könnte.<br />

„Ein Landwirt braucht Mut und Energie, wenn er sich für einen<br />

neuen Geschäftszweig wie zum Beispiel Biogas entschei<strong>de</strong>t,<br />

meint Spicher. „Er ist schliesslich auch Unternehmer und<br />

fin<strong>de</strong>t es unter Umstän<strong>de</strong>n einfacher, einen zusätzlichen<br />

Stall zu bauen, obwohl er eigentlich nicht weiss, wie sich<br />

<strong>de</strong>r Milchmarkt weiterentwickelt“. Zum Glück gibt es viele<br />

innovative Bauern, welche im Energiemarkt eine Chance<br />

sehen : Spicher wird mit ihnen seine Pilotanlage realisieren,<br />

unterstützt vom Maschinenring Zürich, <strong>de</strong>ssen Geschäftsführer<br />

Martin Suter ebenfalls vom grossen Potential für die Landwirte<br />

überzeugt ist.<br />

« Heute sind kleine<br />

Anlagen genauso effizient,<br />

wenn nicht sogar<br />

effizienter als die Grossen. »<br />

Kästchen : Die EcoGas-Anlage von Mathias Spicher funktioniert<br />

wie <strong>de</strong>r Magen einer Kuh : Organische Stoffe, in diesem Fall<br />

Hofdünger mit Gastroabfällen o<strong>de</strong>r kommunalem Grüngut,<br />

wer<strong>de</strong>n im so genannten Fermenter bei 40 Grad Celsius mit Hilfe<br />

von Bakterien zu Biogas verdaut. Das Biogas wird in Strom und<br />

Wärmeenergie umgewan<strong>de</strong>lt. Als Endprodukt entsteht aus <strong>de</strong>m<br />

Fermenter ein hochwertiger und geruchsloser Dünger, <strong>de</strong>r auf<br />

<strong>de</strong>m Feld verwen<strong>de</strong>t wer<strong>de</strong>n kann. Das Marktpotential für die<br />

EcoGas-Anlage ist vorhan<strong>de</strong>n : Hochrechnungen haben ergeben,<br />

dass schweizweit 300 Anlagen mit 50 kW installierte elektrische<br />

Leistung zum Einsatz kommen könnten. Je<strong>de</strong> dieser Anlagen<br />

kann Strom für 125 Vier-Personen-Haushalte produzieren.<br />

Die Wärme könnte von fünf Haushalten genutzt wer<strong>de</strong>n. Das<br />

Bun<strong>de</strong>samt für Energie unterstützt die Anlage ebenfalls, da es<br />

eine grosse Relevanz in diesen erkennt.<br />

PROFILS DE CRÉATEURS<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

13


14 QUE SONT-ILS DEVENUS<br />

Sociétés<br />

© Cédric Nussbaumer<br />

Propos recueillis par Véronique Monney<br />

CPAutomation SA<br />

Au bénéfice d’un accompagnement GENILEM <strong>de</strong> 1999 à 2002, CPAutomation SA n’a cessé <strong>de</strong> gravir<br />

les échelons, passant <strong>de</strong> 36 collaborateurs à 115 aujourd’hui, pour <strong>de</strong>venir l’un <strong>de</strong>s fleurons <strong>de</strong><br />

l’économie fribourgeoise. Active dans l’automation <strong>de</strong> production industrielle, la société glânoise<br />

fait partie <strong>de</strong> CPA Group SA. Christophe Fragnière, vice-prési<strong>de</strong>nt du Conseil d’administration du<br />

Groupe, entend désormais réorganiser sa structure pour assurer sa pérennité et s’investir davantage<br />

dans l’émergence <strong>de</strong> nouvelles entreprises. Jamais le Vivier, zone industrielle où est sise l’entreprise,<br />

n’aura porté aussi bien son nom !<br />

Christophe Fragnière,<br />

CPAutomation SA,<br />

directeur<br />

www.cpautomation.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

CPAutomation SA a bénéficié d’un accompagnement<br />

<strong>de</strong> GENILEM <strong>de</strong> 1999 à 2002. Que retenez-vous <strong>de</strong> ce<br />

soutien ?<br />

Christophe Fragnière : GENILEM nous a donné le courage <strong>de</strong><br />

nous lancer. J’entends encore M. Clau<strong>de</strong> Jorand dire « Il faut<br />

couper le cordon ombilical ». Il avait entièrement raison. A<br />

un moment, il faut y aller. Précisons tout <strong>de</strong> même que pour<br />

GENILEM, nous étions un cas atypique. Car nous partions à<br />

l’aventure avec 36 personnes ! L’association nous a apporté du<br />

crédit auprès <strong>de</strong> notre clientèle potentielle et offert un relais<br />

relationnel important. GENILEM nous a aussi permis <strong>de</strong> partager<br />

notre projet, <strong>de</strong> nous ouvrir à un regard extérieur. J’en gar<strong>de</strong> un<br />

excellent souvenir.<br />

Créé en 2002, CPA Group SA emploie aujourd’hui<br />

115 personnes pour un chiffre d’affaires dépassant<br />

les 45 millions. Que <strong>de</strong> chemin parcouru !<br />

Effectivement. Nous résistons bien aux intempéries que traverse<br />

le mon<strong>de</strong> économique, que ce soit la bulle technologique au<br />

début <strong>de</strong>s années 2000 ou plus récemment la crise financière.<br />

Nous nous adressons essentiellement à une clientèle <strong>de</strong><br />

proximité en proposant <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> niche clés en main. Pour<br />

répondre aux besoins <strong>de</strong> notre marché, nous avons élargi notre<br />

matrice <strong>de</strong> compétences sur un même site, en créant Solvix en<br />

2001 puis Asyril l’an <strong>de</strong>rnier.<br />

Vous projetez d’agrandir cet automne votre surface<br />

<strong>de</strong> 15’000 m2 afin d’y développer un pôle<br />

technologique pour jeunes entrepreneurs.<br />

L’hébergement et l’accompagnement proposés par<br />

Fri Up (ndlr. Fri Up a fusionné avec GENILEM Fribourg<br />

en 2006) vous auraient-ils inspiré ?<br />

Notre première idée a surtout été d’exploiter au mieux notre<br />

réserve <strong>de</strong> terrain industriel. Notre philosophie nous pousse à<br />

regar<strong>de</strong>r toujours plus loin. Fri Up est proche <strong>de</strong>s créateurs et<br />

leur offre un accompagnement <strong>de</strong> qualité axé sur la gestion<br />

d’une start-up. CPA Group veut s’engager dans une démarche<br />

plus entrepreneuriale avec ces jeunes pousses en leur proposant,<br />

« Notre philosophie<br />

nous pousse à regar<strong>de</strong>r<br />

toujours plus loin »<br />

pour ceux qui le souhaitent, <strong>de</strong> partager les risques et les succès,<br />

sans pression financière. L’idée est <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s synergies<br />

dans nos secteurs d’activité, voire dans d’autres afin d’établir<br />

<strong>de</strong>s relations partenariales dédiées à la manufacture, non à la<br />

production <strong>de</strong> masse. Notre Groupe a eu la chance <strong>de</strong> bénéficier<br />

d’outils découlant <strong>de</strong> l’arrêté Bonny. Aujourd’hui, il nous tient<br />

à coeur <strong>de</strong> nous investir pour une économie fribourgeoise qui<br />

nous a fait confiance dès le départ.<br />

Vous vous démarquez aussi par votre anticipation.<br />

Preuve en est le projet <strong>de</strong> réflexion que vous venez<br />

<strong>de</strong> lancer sur la pérennité du CPA Group…<br />

Dans 10 ans, les fondateurs et cadres du Groupe seront tous<br />

<strong>de</strong>s retraités potentiels… Nous <strong>de</strong>vons donc nous préparer<br />

déjà aujourd’hui à transmettre les clés <strong>de</strong> l’entreprise. Ce n’est<br />

pas le genre <strong>de</strong> démarche à entreprendre une année avant une<br />

succession <strong>de</strong> départs à la retraite ! Pour assurer la pérennité <strong>de</strong><br />

ce que nous avons créé, il est important <strong>de</strong> soigner cette étape.<br />

Finie l’organisation patriarcale ?<br />

Il faut bien se dire que l’émotionnel ne pourra être relayé. L’image<br />

du passé va s’effacer avec le temps. Ainsi va la vie ! A partir du<br />

moment où nous ne voulons plus être dans l’opérationnel, il<br />

faut adapter l’organisation, redistribuer les rôles et les règles<br />

<strong>de</strong> fonctionnement, mettre en place <strong>de</strong> nouvelles fonctions et<br />

élaborer leurs cahiers <strong>de</strong>s charges. Le départ d’une construction<br />

pleine <strong>de</strong> promesses…


Sociétés<br />

QUE SONT-ILS DEVENUS<br />

Propos recueillis par Jean-Michel Garnier<br />

Un modèle économique novateur dans le<br />

mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Open Source professionnel<br />

Depuis 2002, la société Jahia propose le premier logiciel d’intégration <strong>de</strong> contenu Web Open Source. En<br />

combinant la gestion <strong>de</strong> contenu Web, la gestion <strong>de</strong> documents et <strong>de</strong>s fonctionnalités <strong>de</strong> portail au sein<br />

d’une même interface, Jahia offre à ses clients une solution complète pour répondre à <strong>de</strong>s projets web<br />

ambitieux, en mixant le modèle économique <strong>de</strong> logiciels libres avec celui <strong>de</strong>s éditeurs propriétaires.<br />

Rencontre avec Stéphane Croisier, co-fondateur et responsable <strong>de</strong> la stratégie produit à Jahia.<br />

Comme toute start-up qui se respecte, Jahia a connu<br />

<strong>de</strong>s débuts quelque peu mouvementés. Pouvez-vous<br />

nous en dire quelques mots ?<br />

Stéphane Croisier : Il est vrai que, comme toute jeune pousse,<br />

nous avons connu <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s fastes et d’autres difficiles<br />

sur lesquelles nous avons dû rebondir. Jahia est avant tout<br />

une histoire <strong>de</strong> personnes passionnées par les évolutions du<br />

web en général. Nous avons débuté en 1999, à l’aube <strong>de</strong> « la<br />

nouvelle économie » avec un schéma classique pour une startup<br />

: recherche <strong>de</strong> capitaux auprès <strong>de</strong> notre entourage (amis<br />

et familles), puis prêt bancaire auxquels se sont vite ajoutées<br />

<strong>de</strong>ux importantes levées <strong>de</strong> fonds successives, l’une <strong>de</strong> CHF<br />

5 millions et une secon<strong>de</strong> prévue <strong>de</strong> CHF 12 millions. Nous<br />

étions en pleine phase <strong>de</strong> R & D avec une équipe surmotivée<br />

ayant une vision commune du meilleur produit à fournir. C’est à<br />

ce moment là que « le crash <strong>de</strong> la nouvelle économie » a eu lieu<br />

avec l’explosion <strong>de</strong> la bulle internet et <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s sociétés<br />

actives sur ce marché. Un beau matin, nos investisseurs sont<br />

donc arrivés dans nos bureaux en nous disant « C’est terminé<br />

nous ne pouvons plus financer vos développements ! » C’est là<br />

que Jahia a vécu un tournant difficile <strong>de</strong> son histoire. Un petit<br />

groupe d’employés a repris l’affaire. Disons, pour faire court,<br />

qu’aujourd’hui nous sommes une trentaine d’employés, répartis<br />

tout autour <strong>de</strong> la planète. Dans cet univers du software, <strong>de</strong>ux<br />

mon<strong>de</strong>s se côtoient : ceux qui créent <strong>de</strong>s programmes et ceux<br />

qui les intègrent.<br />

En 1998-1999, nous avons été l’un <strong>de</strong>s tous premiers éditeurs<br />

Web à fournir <strong>de</strong> l’édition « à même la page ». Au préalable, pour<br />

éditer un site, il fallait passer par un webmaster. Depuis vous<br />

écrivez, positionnez, repositionnez au besoin et vous vali<strong>de</strong>z.<br />

C’est tout. Nous avons été également l’un <strong>de</strong>s premiers éditeurs<br />

à intégrer l’introduction, au sein d’une même page,<br />

www.jahia.com<br />

www.jahia.org<br />

Famille Croisier,<br />

Jahia<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

15


16 QUE SONT-ILS DEVENUS<br />

Sociétés<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

<strong>de</strong>s portlets, ces petites « boîtes » que vous voyez<br />

généralement dans les colonnes <strong>de</strong> votre site favoris telles que<br />

vos cotations boursières, la météo du jour, etc… combinés<br />

avec le reste du contenu Web. Ces <strong>de</strong>ux marchés, le « Web<br />

Content Management » qui permet <strong>de</strong> plus facilement créer,<br />

mettre à jour et gérer <strong>de</strong>s informations à <strong>de</strong>stination du Web et<br />

celui du « Enterprise Information Portal » qui permet <strong>de</strong> créer<br />

<strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> bord personnalisables, <strong>de</strong>meurent encore<br />

aujourd’hui sans gran<strong>de</strong> corrélation entre eux. Jahia fait ce lien.<br />

« Jahia est avant tout<br />

une histoire <strong>de</strong> personnes<br />

passionnées par les<br />

évolutions du web en<br />

général. »<br />

Sur quel marché êtes-vous le plus fort ?<br />

Partant du principe que les « petites fenêtres », ces fameuses<br />

portlets constituant les tableaux <strong>de</strong> bord, ne font généralement,<br />

elles aussi, qu’agglomérer du contenu, nous considérons chez<br />

Jahia que tout est contenu, que tout doit principalement être<br />

géré comme tel. C’est l’une <strong>de</strong> nos principales particularités par<br />

rapport à certains <strong>de</strong> nos concurrents. Depuis notre création,<br />

nous jouons sur le créneau <strong>de</strong> l’Open Source. Nous avons<br />

connu toute l’évolution <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>venu, <strong>de</strong>puis, non<br />

pas une simple alternative pour technophiles avertis mais une<br />

solution d’entreprise mature et crédible, tout à fait compétitive<br />

par rapport aux offres propriétaires classiques existantes. De<br />

nombreux pays, via la politique d’achat <strong>de</strong> leurs administrations<br />

publiques, souhaitent désormais davantage s’ouvrir à l’Open<br />

Source tant pour <strong>de</strong>s raisons économiques, d’ouverture, <strong>de</strong><br />

redistribution <strong>de</strong>s investissements réalisés que pour le côté<br />

collaboratif. De plus en plus <strong>de</strong> directives européennes ou<br />

nationales ten<strong>de</strong>nt également à pousser vers <strong>de</strong> tels choix et<br />

Jahia peut bénéficier <strong>de</strong> cette tendance <strong>de</strong> fond.<br />

Justement, parlez-nous <strong>de</strong> votre clientèle.<br />

Quelle est-elle ?<br />

Nous avons commencé avec <strong>de</strong> belles références suisses qui sont<br />

vite <strong>de</strong>venues une vitrine vers l’international. Notre chiffre d’affaire<br />

se divise aujourd’hui globalement <strong>de</strong> la manière suivante : 30 %<br />

en Suisse, 30 % en France, et 40 % dans le reste du mon<strong>de</strong>. La<br />

part <strong>de</strong> la Suisse a évi<strong>de</strong>mment tendance à diminuer au vu <strong>de</strong><br />

son mo<strong>de</strong>ste marché. Actuellement, le cap fatidique <strong>de</strong>s cinq<br />

premières années étant loin <strong>de</strong>rrière nous, nous nous réjouissons<br />

<strong>de</strong> compter plus <strong>de</strong> trois cent clients et plus d’une centaine <strong>de</strong><br />

partenaires. Nous disposons toujours d’une offre d’entrée <strong>de</strong><br />

gamme (environ 2 000 € par an) à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s PME, mais la<br />

gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong> nos projets évoluent désormais plutôt du<br />

côté <strong>de</strong>s grands comptes avec <strong>de</strong>s budgets <strong>de</strong> licences moyens<br />

<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 20’000 à 100’000 €. Bref, Jahia doit arriver à satisfaire<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s non similaires. Il n’y a en effet rien <strong>de</strong> comparable<br />

entre les besoins d’améliorer le site Web d’une PME et celui<br />

constituant à refaire l’intranet d’un grand groupe bancaire.<br />

Avec nos solutions Open Source, désormais tout à fait crédibles<br />

par rapport à la concurrence traditionnelle, souvent plus souples<br />

et surtout nettement moins chères ce qui est un avantage<br />

indéniable en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, nous évoluons cependant <strong>de</strong><br />

plus en plus vers <strong>de</strong>s grands comptes. D’où notre expansion<br />

à l’étranger au travers <strong>de</strong> nos bureaux et <strong>de</strong> la constitution <strong>de</strong><br />

notre réseau <strong>de</strong> partenaires tout autour <strong>de</strong> la planète qui nous<br />

connaissent, savent ce que nous faisons et proposent nos<br />

solutions à leurs propres clients.<br />

Concernant l’avenir <strong>de</strong> Jahia, <strong>de</strong> quoi sera-t-il fait ?<br />

Aujourd’hui, poursuivre notre désir <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s outils qui<br />

permettent d’éditer et <strong>de</strong> mettre à jour plus facilement les<br />

différentes initiatives Web <strong>de</strong>s sociétés. Demain, mieux fédérer,<br />

catégoriser, republier et valoriser l’information disponible.<br />

Et cela, d’où qu’elle vienne. Nous venons, par exemple, <strong>de</strong><br />

développer une nouvelle fonctionnalité permettant aux clients<br />

disposant d’une solution Enterprise <strong>de</strong> se connecter à plus <strong>de</strong><br />

30 applications métiers différentes (<strong>de</strong> Microsoft SharePoint en<br />

passant par EMC Documentum ou via IBM FileNet). L’éditeur web<br />

peut ainsi accé<strong>de</strong>r directement à toutes les sources <strong>de</strong> données<br />

stockées dans ces différents silos d’informations, les éditer puis<br />

les encapsuler directement sur sa page web.<br />

Nous allons également investir pour déterminer comment<br />

passer du Web 2.0 actuel (le « social web ») vers le Web 3.0,<br />

plus sémantique et orienté autour <strong>de</strong> la connaissance afin <strong>de</strong><br />

fournir davantage <strong>de</strong> sens à toutes ces informations que nous<br />

sommes amenés à traiter et à stocker. Ces technologies existent<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 10 ans mais personne n’a vraiment réussi à les<br />

intégrer <strong>de</strong> manière aisée et transparente pour l’utilisateur final.<br />

Crouler, comme c’est le cas actuellement, sous <strong>de</strong>s montagnes<br />

d’informations quotidiennes disparates est une énorme perte <strong>de</strong><br />

productivité. Il faut donc reprendre toutes ces technologies et<br />

essayer, une bonne fois pour toute, <strong>de</strong> les injecter dans <strong>de</strong>s outils<br />

<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> contenus.


conseil<br />

<strong>de</strong>sign graphique<br />

publicité<br />

édition<br />

nouveaux medias<br />

Buxum provient <strong>de</strong> Buxus, nom latin du buis, apprécié pour<br />

sa pérennité, sa nature accommodante et sa flexibilté.<br />

Tout le caractère <strong>de</strong> Buxum, agence conseil en communication.<br />

Route <strong>de</strong> la Gare 12 - 1295 Mies<br />

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18 FINANCEMENT<br />

Sociétés<br />

Réalisé par Frédéric Vormus et Gervaise Zumwald<br />

Ils ont levé <strong>de</strong>s fonds<br />

Deux entreprises ont trouvé du financement. Où, comment, pourquoi, combien ?<br />

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

Gilles Florey,<br />

Key Lemon SA<br />

Financement FIT<br />

Prêt <strong>de</strong> CHF 100’000.-, avec une garantie personnelle, remboursable à hauteur<br />

<strong>de</strong> CHF 20’000 par an à partir <strong>de</strong> la 3e année. Possibilité <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un total<br />

<strong>de</strong> 3 prêts au cours du développement du projet, soit CHF 300’000.- en tout.<br />

www.keylemon.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Key Lemon SA<br />

Quelles sont les activités <strong>de</strong> votre société ?<br />

Gilles Florey : KeyLemon SA offre <strong>de</strong>s solutions software <strong>de</strong><br />

contrôle d’accès à l’ordinateur, basées sur la reconnaissance<br />

faciale <strong>de</strong> l’utilisateur à l’ai<strong>de</strong> d’une webcam. Dans un premier<br />

temps, KeyLemon se positionne sur le marché grand public,<br />

privilégiant l’aspect fun et convivial <strong>de</strong> l’interaction avec la<br />

machine. Notre premier logiciel a été téléchargé plus que<br />

400’000 fois en 2008.<br />

Pour quelle raison avez-vous fait appel à un organisme<br />

d’ai<strong>de</strong> pour financer votre projet ?<br />

Les <strong>de</strong>ux limitations majeures d’un système <strong>de</strong> reconnaissance<br />

faciale sont la robustesse face aux variations <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong><br />

lumière et à la « photo attack ». Ce procédé consiste à tromper<br />

le système en présentant à la webcam une photo <strong>de</strong> l’individu<br />

pour lequel le pirate aimerait se faire passer. Notre projet<br />

consiste à développer une solution innovante, permettant aux<br />

produits KeyLemon <strong>de</strong> résiter autant que possible aux variations<br />

<strong>de</strong> lumière et à la « photo attack ». L’objectif principal est le<br />

développement d’une nouvelle version du produit KeyLemon<br />

qui intègre un module « photo attack ». Cette fonctionnalité est<br />

essentielle au succès commercial <strong>de</strong> KeyLemon, aussi bien sur<br />

le marché B2C (augmentation <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie du produit)<br />

que sur le marché B2B (pénétration du marché). Cet objectif<br />

technique se traduit donc en objectif économique.<br />

Qui avez-vous alors contacté ?<br />

Dans un premier temps nous avons pris contact avec la FIT<br />

(Fondation pour l’Innovation Technologique) afin <strong>de</strong> connaitre<br />

les critères <strong>de</strong> sélection et la démarche nécessaire. La FIT nous<br />

a dirigé vers <strong>de</strong>s coachs PSE (Jean-Philippe Lallement et Simon<br />

Johnson) qui nous ont aidé à construire notre dossier <strong>de</strong><br />

candidature.<br />

Un élément clé <strong>de</strong> notre démarche a été le bon timing. Grâce au<br />

soutien <strong>de</strong> la FIT, nous avons désormais les moyens nécessaires<br />

pour performer notre technologie, afin d’avoir un avantage<br />

concurrentiel et une entrée <strong>de</strong> marché plus rapi<strong>de</strong>.


Sociétés<br />

CFH<br />

CFH a reçu <strong>de</strong>ux financements <strong>de</strong> la FAE. Le premier en<br />

juillet 2008 et le second en juillet <strong>de</strong> cette année. De l’argent<br />

qui a permis <strong>de</strong> soutenir le développement <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Quelle est l’activité <strong>de</strong> CFH ?<br />

Antonio Ciancio : CFH, Centre <strong>de</strong> Formation dans le domaine <strong>de</strong><br />

l’Horlogerie, offre <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> formation dans le domaine<br />

<strong>de</strong> l’horlogerie, notamment dans le posage-emboîtage et dans<br />

le contrôle qualité. Les manufactures horlogères veulent former<br />

leur personnel afin <strong>de</strong> permettre une meilleure mobilité interne.<br />

Les ouvriers sont tellement spécialisés qu’ils subissent en premier<br />

les contrecoups <strong>de</strong> la crise. C’est pourquoi il faut développer une<br />

meilleure mobilité horizontale.<br />

Pour la rentrée, nous avons mis en place un nouveau module<br />

d’introduction à l’horlogerie. Il s’agit <strong>de</strong> faire découvrir son<br />

histoire et <strong>de</strong> réaliser quelques manipulations <strong>de</strong> base.<br />

Vous avez reçu du financement <strong>de</strong> la FAE, comment<br />

avez-vous procédé ?<br />

Nous avons rédigé un business plan et une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> marché qui<br />

ont été validés par nos prescripteurs. Nous sommes ensuite allés<br />

voir <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> financements, notamment la FAE. Nous<br />

leur avons remis notre business plan puis nous nous sommes<br />

revus à plusieurs reprises pour en discuter. Nous avons fait notre<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> début mai pour une réponse en juillet 2008. Ce fut très<br />

rapi<strong>de</strong>.<br />

La FAE nous a prêté l’argent mais a <strong>de</strong>mandé une garantie <strong>de</strong> nos<br />

partenaires, qui ont réaffirmé la nécessité <strong>de</strong> notre entreprise.<br />

Nous avons aussi dû prouver l’intérêt du public pour ce type <strong>de</strong><br />

formation. Nous avions un listing <strong>de</strong> candidats intéressés mais<br />

pas encore <strong>de</strong> structure.<br />

Ce crédit, on savait qu’on allait l’avoir. Nous étions persuadés que<br />

notre structure serait viable et que nous répondions à un besoin.<br />

« La FAE nous a donné<br />

l’argent mais a <strong>de</strong>mandé<br />

une garantie <strong>de</strong> nos<br />

partenaires qui ont<br />

réaffirmé la nécessité<br />

<strong>de</strong> notre entreprise. »<br />

Quel usage avez-vous fait <strong>de</strong> ce prêt ?<br />

Nous l’avons utilisé pour l’aménagement <strong>de</strong>s locaux. Pour les<br />

rendre appropriés à une formation en horlogerie, il faut <strong>de</strong>s<br />

établis et <strong>de</strong> l’outillage. Cela a représenté le tiers <strong>de</strong> la somme<br />

reçue.<br />

Le reste a été alloué à l’achat <strong>de</strong> bureaux, fournitures <strong>de</strong> bureaux,<br />

à l’informatique, le marketing et le site internet. Nous avons aussi<br />

voulu assurer un certain fonds <strong>de</strong> roulement.<br />

Ce prêt nous a été octroyé à un taux <strong>de</strong> 4,75 % sur 3 ans.<br />

Et pour le <strong>de</strong>uxième ?<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé une augmentation pour lancer une<br />

nouvelle formation, module <strong>de</strong> base selon la formation<br />

modulaire en horlogerie.<br />

Notre but est <strong>de</strong> développer une formation modulaire à <strong>Genève</strong><br />

pour pouvoir obtenir le CFC d’horloger praticien dans le canton.<br />

Que faut-il faire selon vous pour recevoir<br />

du financement ?<br />

Avant tout très bien connaître son marché. Il faut aussi analyser<br />

ses forces et faiblesses, savoir ce que l’on va pouvoir apporter<br />

<strong>de</strong> plus. De tout ça découle le business plan. Ensuite, il est<br />

nécessaire <strong>de</strong> se renseigner correctement sur les possibilités <strong>de</strong><br />

financement et sur les organismes qui peuvent intervenir.<br />

FINANCEMENT<br />

www.cfhge.ch<br />

Antonio Ciancio,<br />

CFH<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

19


20 COMITÉ DE SÉLECTION DE PROJETS GENILEM<br />

Sociétés<br />

Réalisé par Frédéric Vormus<br />

Tout est dans la boite<br />

Le comité <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> projets (CSP) a décidé d’octroyer les 3 ans <strong>de</strong> soutien Genilem<br />

à trois entreprises qui ont tout misé sur leur boite…<br />

The Oh ! Company SA<br />

En matière <strong>de</strong> ca<strong>de</strong>au, il est temps <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> la sempiternelle<br />

cravate ou du calendrier. L’époque est à l’originalité et à l’émotion.<br />

Sur son site Internet, The Oh ! Company commercialise <strong>de</strong>s coffrets<br />

ca<strong>de</strong>aux loisirs étonnants. Gourmet, adrénaline, escapa<strong>de</strong>, jeux<br />

<strong>de</strong> piste, il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges et à tous<br />

les prix. Les prestations sont bien sûr échangeables et leur validité d’une année <strong>de</strong>puis la<br />

date d’achat permet <strong>de</strong> mieux prévoir la sortie. Le site, régulièrement mis à jour, permet un<br />

meilleur renouvellement <strong>de</strong>s offres. Les acheteurs ont la parole puisqu’il est peuvent laisser<br />

leurs impressions, assurant ainsi une vraie qualité <strong>de</strong> l’offre.<br />

Espace-terroir Sàrl<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

www.ohbox.ch<br />

www.fruitsfrais.ch<br />

Le citadin veut retourner à la terre mais sans<br />

se salir les mains. L’agriculture contractuelle,<br />

en dépit <strong>de</strong> son succès, a un défaut majeur :<br />

l’obligation pour les coopérateurs d’aller bêcher<br />

en fin <strong>de</strong> semaine. Espace-terroir libère l’amateur <strong>de</strong> légumes et <strong>de</strong> fruits en livrant <strong>de</strong>s cabas<br />

à domicile. Une taille pour les couples, une autre pour les familles, il est possible <strong>de</strong> leur<br />

ajouter <strong>de</strong> la bière, du miel, <strong>de</strong>s sirops ou d’autres produits du terroir genevois. Ajoutons que<br />

l’engagement n’est pas feint puisque la fraîcheur <strong>de</strong>s produits est assurée, que la livraison<br />

se déroule à vélo, que les cabas sont en papier kraft et qu’une partie du chiffre d’affaire est<br />

reversée aux agriculteurs <strong>de</strong>s pays du sud.<br />

Fruitsfrais.ch Ce n’est pas sur son lieu <strong>de</strong> travail que l’on s’alimente<br />

le plus sainement. Gran<strong>de</strong>s sont les tentations car les<br />

collègues ont toujours quelques choses à grignoter. Fi<br />

<strong>de</strong>s sales habitu<strong>de</strong>s et bienvenue à la vie saine.<br />

Fruitsfrais.ch propose une boite <strong>de</strong> 5 kg <strong>de</strong> fruits <strong>de</strong><br />

saison comportant 5 variétés <strong>de</strong> fruits au minimum, ce qui représente entre 25 et 35 fruits,<br />

au prix <strong>de</strong> CHF 34. Le jour <strong>de</strong> livraison peut être déterminé selon le choix <strong>de</strong> l’acheteur. Ce<br />

service s’adresse en premier lieu aux directeurs et responsables <strong>de</strong>s RH qui veulent marquer,<br />

par ce biais, leur attachement à la santé <strong>de</strong> leurs collaborateurs.<br />

Une initiative que ne <strong>de</strong>vrait pas manquer <strong>de</strong> soutenir santésuisse !<br />

www.espace-terroir.ch


Sociétés<br />

PRODUITS DU TRIMESTRE<br />

Réalisés par Jean-Michel Garnier, Sophie Haerri, Véronique Monney, Frédéric Vormus, Sandy Wetzel<br />

Des produits ou <strong>de</strong>s services originaux,<br />

drôles, inouïs.<br />

Tout simplement innovants<br />

La saison théâtrale<br />

à portée <strong>de</strong> main<br />

Pour ne plus rater une pièce, procurez-vous Un soir au théâtre. Ce gui<strong>de</strong>, <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité,<br />

répertorie l’ensemble <strong>de</strong>s représentations <strong>de</strong> la région genevoise. Quand on sait qu’il existe<br />

30 salles proposant près <strong>de</strong> 300 spectacles chaque année, on en estime d’autant plus le<br />

travail réalisé. Reprenant les notices intégrales <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>s théâtres tout en y<br />

ajoutant <strong>de</strong>s informations pratiques, le gui<strong>de</strong> propose aussi <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>x originaux par titre,<br />

auteur, nationalité et jeune public.<br />

Cette saison, son éditeur, Marco Maltini recomman<strong>de</strong> spécialement la tétralogie « Le sang<br />

<strong>de</strong>s promesses » <strong>de</strong> l’auteur libano-québecquois Wajdi Mouawad. Il signale également le<br />

50e anniversaire du Crève-Cœur qui va accueillir 5 spectacles en 5 semaines et l’opération<br />

Kids Comédie à la Comédie <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> qui offre 4 heures <strong>de</strong> baby sitting sur présentation<br />

<strong>de</strong> 2 billets ou abonnements. Aucune excuse donc pour ne pas aller, vous aussi, un soir au<br />

théâtre ! Le gui<strong>de</strong> est disponible gratuitement dans les théâtres, librairies et bibliothèques,<br />

entre autres.<br />

www.fly-n-sense.com<br />

www.unsoirautheatre.ch<br />

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Un drone miniature pour<br />

plus <strong>de</strong> sécurité<br />

Le swinglet est un petit joyau <strong>de</strong> technologie issu <strong>de</strong> l’EPFL<br />

et développé par la société senseFly. Il intègre les <strong>de</strong>rnières<br />

technologies <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> données en temps réel, <strong>de</strong><br />

communication sans fil, d’audiovisuel et <strong>de</strong> détection et<br />

captage <strong>de</strong> diverses données (qualité <strong>de</strong> l’air, intensité <strong>de</strong>s<br />

signaux radio, etc.).<br />

Les micro drones peuvent être utilisés dans <strong>de</strong> nombreuses situation : surveillance,<br />

protection protectio et sauvetage <strong>de</strong> la population, étu<strong>de</strong>s et recherches scientifiques, exploration et<br />

reconnaissance, reconnai observation et analyse <strong>de</strong> l’environnement. Cependant, l’aspect sécuritaire<br />

<strong>de</strong> ces ce appareils est parfois remis en cause, notamment lors d’utilisation en milieu urbain<br />

ou fortement peuplé.<br />

Le swinglet se distingue avant tout par sa légèreté, sa simplicité d’utilisation, sa<br />

capacité à éviter automatiquement les obstacles et à travailler en essaim. Il est<br />

capable c <strong>de</strong> voler <strong>de</strong> façon totalement autonome et ne requiert qu’une infrastructure<br />

au sol minime (ordinateur portable, pas <strong>de</strong> rampe <strong>de</strong> lancement).<br />

Données techniques :<br />

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CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

21


22 PRODUITS DU TRIMESTRE<br />

Sociétés<br />

Avec Skeeble,<br />

l’internet mobile bouge !<br />

Après Cityonline.net, Xavier Bertschy et son équipe<br />

lancent Skeeble, un gestionnaire <strong>de</strong> sites internet<br />

mobile pour tous. Avec Skeeble, publier <strong>de</strong>s textes<br />

et <strong>de</strong>s médias (images, sons, vidéos) n’a jamais été<br />

aussi simple. En effet, l’interface web développé<br />

par la start-up fribourgeoise s’utilise sans aucun pré-requis informatique. De plus,<br />

Skeeble est capable d’importer automatiquement toutes sortes <strong>de</strong> contenus,<br />

aussi bien d’un site internet basique (non-structuré) que d’un logiciel <strong>de</strong> gestion<br />

(wordpress, typo3, drupal, word, excel, access, etc.). En clair, Skeeble est capable <strong>de</strong><br />

retranscrire votre site internet sur téléphone mobile entre 3 et 5 jours. Un gain <strong>de</strong><br />

temps considérable pour profiter <strong>de</strong> ces nouvelles technologies ! Mais Skeeble ne<br />

s’arrête pas là et présente bien d’autres avantages. Il permet notamment d’offrir<br />

un service pratique et rapi<strong>de</strong>, via un média qu’on a toujours sur soi. Entièrement<br />

personnalisable, il est compatible avec les écrans <strong>de</strong> tous les périphériques<br />

mobiles existants, tels que Smartphone, PDA, iPhone, PSP, Nintendo DS… Un outil<br />

idéal pour diffuser ses contenus électroniques et surtout satisfaire aux besoins<br />

d’une clientèle toujours plus mobile !<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

www.absinthelaptite.ch<br />

www.skeeble.com<br />

Une Fée Verte récompensée<br />

La distillerie Absinthe la P’tite, située à Couvet dans le Val-<strong>de</strong>-Travers (NE), propose une<br />

nouvelle absinthe exceptionnelle « La VALDETRA VERTE ». Teintée naturellement avec trois<br />

plantes, cette absinthe d’une jolie couleur verte se déguste selon le rituel <strong>de</strong> la cuillère et<br />

du sucre pour apprécier toute la générosité <strong>de</strong> l’arôme <strong>de</strong>s plantes (12 au total) dont cinq<br />

(petite et gran<strong>de</strong> absinthe, mélisse, hysope et menthe poivrée) sont produites directement<br />

au Val-<strong>de</strong>-Travers, berceau <strong>de</strong> l’absinthe. Créée en 2008 sur la base d’une recette familiale<br />

datant <strong>de</strong> 1898 et distillée en petite quantité <strong>de</strong> manière traditionnelle dans d’anciens<br />

alambics clan<strong>de</strong>stins, elle va plaire aux puristes qui recherchent une absinthe haut <strong>de</strong><br />

gamme. Comment la décrire ? Un corps fort, puissant et intense s’accompagnant d’une<br />

persistance en bouche longue et durable. D’ailleurs, elle a déjà su séduire les membres du<br />

jury du forum romand <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> Vie 2008-2009 à Courtételle (JU) qui lui ont attribué cette<br />

année la MEDAILLE D’OR.<br />

A la distillerie Absinthe la P’tite, la fée verte se retrouve également dans <strong>de</strong> nombreux<br />

produits dérivés tels que la liqueur d’absinthe, les chocolats, les caramels, etc. Les accessoires<br />

usuels sont également disponibles et même parfois personnalisables. Gau<strong>de</strong>ntia Persoz,<br />

fée verte à ses heures et surtout première femme distillatrice <strong>de</strong> Suisse, se fait un plaisir <strong>de</strong><br />

graver manuellement les fontaines à absinthe. Elle organise aussi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s visites<br />

guidées <strong>de</strong> la distillerie en allemand et français.<br />

Légalisée en Suisse <strong>de</strong>puis le 1er mars 2005, l’absinthe se déguste en apéritif, sur une glace<br />

ou comme digestif. Son goût très prononcé et sans pareil porte en lui la longue tradition<br />

régionale et un petit parfum d’interdit rappelant que pendant presqu’un siècle la fabrication<br />

et la commercialisation <strong>de</strong> l’absinthe étaient prohibées, mais jamais abandonnées pour la<br />

plus gran<strong>de</strong> fierté <strong>de</strong> ses a<strong>de</strong>ptes.


Sociétés<br />

Bulane, <strong>de</strong> l’eau<br />

potable pour tous<br />

Plus d’un milliard <strong>de</strong> personnes n’ont pas accès<br />

à l’eau potable et <strong>de</strong>s millions d’êtres humains<br />

meurent chaque année, victimes <strong>de</strong> maladies<br />

d’origine hydrique. Avec Watalys, Bulane propose<br />

un appareil simple d’utilisation, léger et bon marché permettant <strong>de</strong> fabriquer une solution<br />

décontaminante utilisable sur place et en tout temps à partir d’un procédé ultra simple.<br />

Watalys permet <strong>de</strong> purifier plus <strong>de</strong> 4 000 litres d’eau par heure <strong>de</strong> ses bactéries, germes, virus<br />

et autres microorganismes.<br />

De l’eau propre, n’importe où, n’importe quand !<br />

Parmi ses clients, Bulane compte <strong>de</strong>s Organisations Internationales, <strong>de</strong>s hôtels, <strong>de</strong>s industries<br />

<strong>de</strong> transformation alimentaire, <strong>de</strong>s hôpitaux, <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong><br />

particuliers qui ont choisi ce moyen simple d’avoir à leur disposition, en tout temps, un<br />

matériel <strong>de</strong> désinfection et <strong>de</strong> potabilisation efficace.<br />

Un exemple : Madagascar<br />

Depuis 2007 et grâce à Watalys, <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> santé régionaux approvisionnent<br />

chacun entre 3000 et 7000 personnes en eau potable. Ainsi l’hypochlorite <strong>de</strong> sodium<br />

nécessaire à la désinfection <strong>de</strong> l’eau est fabriqué sans interruption. Le ministère <strong>de</strong> la santé<br />

malgache soutient le projet Watalys : « Notre objectif à long terme est d’implanter Watalys<br />

sur tout le territoire <strong>de</strong> l’île et faire ainsi baisser la mortalité infantile. », affirme le Directeur <strong>de</strong><br />

la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles. En 2005, Watalys a fait remporter à Isabelle<br />

Genoud le prix <strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong> Vigier doté <strong>de</strong> CHF 100 000. Baptisée du nom du dieu<br />

<strong>de</strong> l’eau Bulane, l’entreprise distribue actuellement son produit dans le mon<strong>de</strong> entier et<br />

intervient dans <strong>de</strong> nombreux projets humanitaires.<br />

PUBLIREPORTAGE<br />

www.bulane.com<br />

Nos publications juridiques :<br />

les auxiliaires indispensables du chef d’entreprise<br />

Les relations <strong>de</strong> travail sont au coeur <strong>de</strong> l’activité<br />

<strong>de</strong>s entreprises. De la procédure d’embauche et du<br />

contrat d’engagement à la fin <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong> travail, en passant par les droits<br />

et obligations <strong>de</strong> l’employeur et <strong>de</strong>s collaborateurs, les questions sont nombreuses<br />

et nécessitent <strong>de</strong>s réponses appropriées. Les publications du Centre Patronal fournissent<br />

les éléments nécessaires.<br />

Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’employeur, constamment mis à jour, est conçu pour permettre <strong>de</strong> trouver<br />

aisément <strong>de</strong>s réponses claires. Articulé sous forme <strong>de</strong> fiches, il abor<strong>de</strong> <strong>de</strong> façon structurée<br />

les divers domaines du droit du travail et <strong>de</strong>s assurances sociales. La table <strong>de</strong>s matières et<br />

un in<strong>de</strong>x alphabétique <strong>de</strong>s mots clés permettent <strong>de</strong> trouver rapi<strong>de</strong>ment la réponse à toutes<br />

les questions que se pose l’entrepreneur. Un compagnon indispensable, au jour le jour, pour<br />

abor<strong>de</strong>r les relations <strong>de</strong> travail en toute sérénité.<br />

Fr. 250. – (renouvellement <strong>de</strong>s fiches : Fr. 85. – par année).<br />

Vous employez <strong>de</strong> la main-d’oeuvre étrangère ou conseillez <strong>de</strong>s étrangers en Suisse ? Retrouvez<br />

dans le gui<strong>de</strong> Etranger en Suisse tous les renseignements juridiques et pratiques nécessaires.<br />

Une édition profondément remaniée, tenant compte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers développements en matière<br />

<strong>de</strong> circulation <strong>de</strong>s personnes, paraît cet automne. Le gui<strong>de</strong> est remis à jour chaque année.<br />

Fr. 250. – (renouvellement <strong>de</strong>s fiches : prix variable).<br />

La revue Questions <strong>de</strong> droit traite <strong>de</strong> différents thèmes juridiques susceptibles d’intéresser<br />

tous les dirigeants d’entreprise. Rédigée par <strong>de</strong>s juristes, elle abor<strong>de</strong> six fois par année <strong>de</strong>ux<br />

sujets au moins. Ceux-ci sont choisis en fonction <strong>de</strong> leur rapport avec l’entreprise, ce qui ouvre<br />

un très large champ d’investigation.<br />

Fr. 39. – par année pour six numéros.<br />

Pour toutes vos comman<strong>de</strong>s :<br />

www.centrepatronal.ch, rubrique publications, info@centrepatronal.ch<br />

ou Centre Patronal, Route du Lac 2, 1094 Pau<strong>de</strong>x, T. 021 796 33 00, F. 021 796 33 11<br />

PRODUITS DU TRIMESTRE<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

23


RGANISMES<br />

ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

SOMMAIRE<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce, <strong>de</strong> l’industrie<br />

et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (CCIG) 26<br />

Chambre vaudoise du commerce<br />

et <strong>de</strong> l’industrie (CVCI) 27<br />

Service <strong>de</strong> la promotion économique<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (SPEG) 28<br />

Service <strong>de</strong> l’Economie, du Logement et du<br />

Tourisme du canton <strong>de</strong> Vaud (SELT) 29<br />

Genilem 30-31<br />

Office <strong>de</strong> la promotion économique<br />

du canton <strong>de</strong> Neuchâtel (OPEN) 32<br />

UN ORGANISME SOUS LA LOUPE<br />

Le microcrédit solidaire, en Suisse aussi 33<br />

EN FACE<br />

Dynamic Motion - Finergence 34-35<br />

ÉVÉNEMENT<br />

Carrefour <strong>de</strong>s Créateurs vaudois 36<br />

ILS SOUTIENNENT GENILEM<br />

La commune <strong>de</strong> Veyrier 37<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


26 ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Organismes<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce, <strong>de</strong> l’industrie<br />

et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (CCIG)<br />

7e EVENEMENT ECONOMIQUE AU CICG<br />

Centre International <strong>de</strong> Conférences <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

JEUDI 15 OCTOBRE 2009<br />

L’Evénement économique, organisé une fois par an par la CCIG, rassemble près <strong>de</strong> 1000<br />

directeurs, cadres, responsables commerciaux, lea<strong>de</strong>rs d’opinion et personnalités politiques<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong>.<br />

15 h : Séminaire économique<br />

Co-organisé avec la Banque Cantonale <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> et avec la participation <strong>de</strong> l’Office<br />

cantonal <strong>de</strong> la statistique, ce séminaire présentera une étu<strong>de</strong> structurelle <strong>de</strong> l’économie<br />

genevoise décrivant les conditions cadre qui s’offrent aux chefs d’entreprises <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> et<br />

<strong>de</strong> sa région par rapport à celles <strong>de</strong> Zurich et Bâle.<br />

18 h : Cérémonie officielle <strong>de</strong> remise <strong>de</strong>s prix<br />

Après le séminaire économique seront remis le Prix CCIG 2009, qui couronne une entreprise<br />

ayant particulièrement contribué à l’essor <strong>de</strong> <strong>Genève</strong>, ainsi que le Prix <strong>de</strong> l’Industrie et <strong>de</strong> la<br />

Jeune industrie. La partie officielle se poursuivra par un cocktail dînatoire permettant la mise<br />

en relation d’affaires.<br />

Informations :<br />

CCIG, T. 022 819 91 11<br />

n.eggly@ccig.ch<br />

Enquête conjoncturelle<br />

2008-2009 <strong>de</strong> la CCIG<br />

L’économie genevoise tire son épingle du jeu<br />

La 9e Enquête conjoncturelle <strong>de</strong> la CCIG, réalisée à l’ai<strong>de</strong> d’un questionnaire adressé à plus<br />

<strong>de</strong> 2000 entreprises membres ou non-membres, est sortie <strong>de</strong> presse avant l’été. Elle brosse<br />

un tableau relativement positif <strong>de</strong> 2008 puisque, malgré un troisième trimestre difficile,<br />

l’année aura été bonne, voire très bonne pour 55 % <strong>de</strong>s entreprises. Certains secteurs tirent<br />

leur épingle du jeu : les loisirs, l’énergie, l’immobilier, les ressources humaines, la santé, les<br />

technologies <strong>de</strong> l’information et les télécommunications. Pour 2009 par contre, aucune<br />

branche, si ce n’est la santé, ne prévoit <strong>de</strong> hausse <strong>de</strong> son chiffre d’affaires.<br />

Trois secteurs <strong>de</strong> l’économie endogène ont été choisis pour illustrer les résultats <strong>de</strong><br />

l’Enquête : la construction, les arts graphiques et le commerce.<br />

L’industrie <strong>de</strong> la construction espère maintenir ses effectifs<br />

Le bâtiment genevois s’est bien porté en 2008 et ses perspectives pour 2009 sont<br />

relativement positives. En effet, le secteur pourrait être le principal bénéficiaire d’une<br />

politique d’investissements anticyclique menée par les collectivités publiques. De<br />

plus, les taux hypothécaires, historiquement bas, ainsi que les subsi<strong>de</strong>s accordés pour<br />

<strong>de</strong>s modifications permettant <strong>de</strong>s économies d’énergie <strong>de</strong>vraient renforcer la volonté<br />

d’entreprendre en 2009 <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation et <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s bâtiments.<br />

Les arts graphiques <strong>de</strong>vront chercher <strong>de</strong> nouvelles sources d’économie<br />

Si les <strong>de</strong>rnières années ont été positives pour la plupart <strong>de</strong>s acteurs du domaine <strong>de</strong>s arts<br />

graphiques et <strong>de</strong> l’édition, un net ralentissement <strong>de</strong>s affaires est noté <strong>de</strong>puis le <strong>de</strong>rnier<br />

trimestre 2008. Et les perspectives sont peu encourageantes dans un secteur qui est<br />

particulièrement sensibles aux soubresauts <strong>de</strong> l’économie. En effet, en pério<strong>de</strong> d’incertitu<strong>de</strong>,<br />

les budgets <strong>de</strong> communication sont immédiatement diminués. Une réduction <strong>de</strong> 20 à 30 %,<br />

avec un impact similaire sur le chiffre d’affaires <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la chaîne graphique s’est déjà<br />

faite ressentir <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> 2009.<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

�������������������������������������������<br />

La crise frappe d’abord le haut <strong>de</strong> gamme<br />

L’année 2008 a été excellente pour l’ensemble du commerce<br />

genevois en termes <strong>de</strong> chiffre d’affaires et <strong>de</strong> fréquentation<br />

<strong>de</strong>s magasins. Au premier trimestre 2009 par contre, un<br />

ralentissement <strong>de</strong>s ventes s’est confirmé pour les produits<br />

<strong>de</strong> luxe et certains biens durables. En revanche, la gran<strong>de</strong><br />

distribution, notamment alimentaire, et la majeure partie <strong>de</strong>s<br />

détaillants ont enregistré <strong>de</strong>s ventes stables. Il est toutefois<br />

à craindre qu’une modification significative du taux <strong>de</strong><br />

chômage à <strong>Genève</strong> ne change la donne.<br />

L’Enquête peut être<br />

commandée auprès <strong>de</strong><br />

la CCIG au 022 819 91 11.<br />

www.ccig.ch


Organismes<br />

Chambre vaudoise du commerce<br />

et <strong>de</strong> l’industrie (CVCI)<br />

La CVCI vous ai<strong>de</strong> à franchir<br />

les obstacles<br />

Les responsables d’entreprises sont constamment confrontés à <strong>de</strong>s défis, qu’ils doivent<br />

affronter au quotidien, et <strong>de</strong> manière encore plus aiguë en temps <strong>de</strong> crise.<br />

Pour les épauler et tenter d’apporter <strong>de</strong>s réponses à leurs questions, la CVCI a mis sur pied<br />

un nouveau cycle <strong>de</strong> manifestations appelé Les Défits <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Les Défis <strong>de</strong> l’entreprise<br />

Afin d’accompagner les dirigeants dans leurs démarches <strong>de</strong> réflexion et d’action, les « Défis<br />

<strong>de</strong> l’entreprise » ont été conçus comme <strong>de</strong>s « 5 à 7 » participatifs et interactifs.<br />

L’échange d’expériences et les témoignages <strong>de</strong>s participants, le partage <strong>de</strong> bons procédés et<br />

l’exploration <strong>de</strong> nouvelles pistes en vue <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> solutions novatrices sont au cœur<br />

<strong>de</strong> chaque événement.<br />

Chaque Défi <strong>de</strong> l’entreprise est animé par un ou plusieurs spécialistes du domaine et<br />

bénéficie <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> cas concrets. Cette première partie est suivie d’une<br />

discussion au cours <strong>de</strong> laquelle les participants s’expriment sur le thème du jour et font part<br />

<strong>de</strong> leurs expériences.<br />

Les questions abordées s’articulent autour <strong>de</strong> sujets tels que la gestion <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines, la stratégie, les finances, les relations clients ou les problématiques juridiques.<br />

Pour tout savoir <strong>de</strong>s prochains Défis <strong>de</strong> l’entreprise, lisez l’agenda CVCI en page 80-81<br />

<strong>de</strong> ce magazine.<br />

Faites du développement durable<br />

plus qu’un concept !<br />

Une gestion économique durable vise l’efficience économique tout en maintenant l’intégrité<br />

<strong>de</strong> l’environnement et en assurant l’équité sociale.<br />

Consciente <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> ce concept pour notre économie, la CVCI organise<br />

<strong>de</strong> nouveaux ren<strong>de</strong>z-vous interactifs appelés Les Rencontres <strong>de</strong> l’économie durable.<br />

Les Rencontres <strong>de</strong> l’économie durable<br />

Ces petits-déjeuners mensuels permettent aux participants – membres ou non <strong>de</strong> la CVCI<br />

– d’échanger leurs meilleurs pratiques et <strong>de</strong> se tenir informés <strong>de</strong>s évolutions et <strong>de</strong>s outils<br />

disponibles pour une gestion économique durable <strong>de</strong> leur entreprise.<br />

Les thèmes suivants ont d’ores et déjà été retenus : écovoiturage, plans <strong>de</strong> mobilité,<br />

greenwashing, marché du CO2, gestion <strong>de</strong> l’eau et certifications.<br />

Des spécialistes du domaine assurent l’animation <strong>de</strong> ces ren<strong>de</strong>z-vous. La présentation<br />

<strong>de</strong> cas concrets d’entreprises-témoins, actives dans le domaine du développement durable,<br />

complète le volet théorique.<br />

Cette première partie est suivie d’une discussion ouverte, au cours <strong>de</strong> laquelle les personnes<br />

présentes sont encouragées à poser <strong>de</strong>s questions et à faire part <strong>de</strong> leurs expériences.<br />

Une participation active <strong>de</strong> tous favorise en effet le débat et l’échange d’idées.<br />

Finalement, lors d’un café-croissant, les participants peuvent approfondir la matière<br />

présentée <strong>de</strong> manière plus informelle et conviviale.<br />

Pour tout savoir <strong>de</strong>s prochaines Rencontres <strong>de</strong> l’économie durable, lisez l’agenda CVCI<br />

en page 80-81 <strong>de</strong> ce magazine.<br />

www.cvci.ch<br />

ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

27


28 ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Organismes<br />

Service <strong>de</strong> la promotion économique<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong> (SPEG)<br />

E-COMMERCE PARIS 2009<br />

29 - 30 SEPTEMBRE ET 1ER OCTOBRE 2009<br />

Pour sa 6ème édition, le salon E-Commerce Paris voit encore plus grand que par le passé.<br />

C’est un plateau d’exposition <strong>de</strong> 27’000 m² qui s’offre, fin septembre 2009, aux 800 exposants<br />

et orateurs pour 250 conférences gratuites et 12 formations. Ce sont plus <strong>de</strong> 80’000<br />

inscriptions <strong>de</strong> participants, 32’000 visiteurs, 170 medias partenaires (presse et télévision)<br />

et les associations relais qui viennent y découvrir le plus large éventail <strong>de</strong> solutions pour<br />

accélérer son business en ligne en participant au plus important salon international du<br />

E-Commerce, E-marketing et E-logistique. Tous ces professionnels y retrouveront les plus<br />

grands experts du E-Commerce, réunis durant ces trois jours pour débattre, échanger et<br />

convaincre.<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> cet événement, AlpICT − sous l’angle d’un service <strong>de</strong> rencontres<br />

professionnelles personnalisées − a offert la possibilité à <strong>de</strong>s entreprises innovantes<br />

<strong>de</strong> Suisse Occi<strong>de</strong>ntale (Berne, Fribourg, <strong>Genève</strong>, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) actives<br />

dans le domaine du E-commerce, E-marketing et E-logistique <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à participer<br />

à cet événement.<br />

Parmi les nombreuses entreprises qui envoyèrent leur dossier <strong>de</strong> candidature − toutes<br />

extrêmement intéressées à rencontrer <strong>de</strong>s acteurs clés du domaine <strong>de</strong> l’E-commerce −<br />

ce sont les entreprises emaloja Sàrl (<strong>Genève</strong>), Prediggo (Ecublens), Activ 21 SA (Sierre),<br />

Le Service <strong>de</strong> la promotion<br />

économique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> accueille<br />

une nouvelle collaboratrice<br />

Mme Delphine Perrella-Gabus a rejoint le Service <strong>de</strong> la promotion économique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

en qualité d’adjointe au directeur <strong>de</strong> la promotion économique, en charge du conseil et <strong>de</strong><br />

l’information aux entreprises locales.<br />

Âgée <strong>de</strong> 32 ans, Mme Perrella-Gabus bénéficie d’une soli<strong>de</strong> expérience en matière <strong>de</strong><br />

conseil aux entreprises et aux porteurs <strong>de</strong> projets. Forte d’une formation dans le notariat,<br />

elle possè<strong>de</strong> une parfaite maîtrise <strong>de</strong>s structures juridiques et administratives <strong>de</strong>s<br />

sociétés. Par ailleurs, son expérience dans le domaine bancaire lui a permis d’acquérir <strong>de</strong>s<br />

connaissances pointues en ingénierie patrimoniale et en stratégie d’investissement.<br />

En renforçant les prestations offertes aux entrepreneurs locaux par le service <strong>de</strong> la<br />

promotion économique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong>, cet engagement vient soutenir et stimuler l’activité<br />

<strong>de</strong> création et <strong>de</strong> développement d’entreprises genevoises en s’appuyant sur la palette<br />

<strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s organismes partenaires.<br />

Guichet pour entreprises du Service<br />

<strong>de</strong> la promotion économique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Mme Delphine Perrella-Gabus<br />

Rue <strong>de</strong>s Battoirs 7<br />

Case postale 740<br />

1211 <strong>Genève</strong> 4<br />

T. 022 388 34 34<br />

F. 022 388 31 99<br />

<strong>de</strong>lphine.perrella-gabus@etat.ge.ch<br />

www.geneve.ch<br />

www.whygeneva.ch<br />

www.petits<strong>de</strong>jeuners.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Delphine Perrella-Gabus,<br />

adjointe au directeur,<br />

promotion économique<br />

HouseTrip SA (Le Mont-sur-Lausanne) et Virtua (Aubonne)<br />

qui sont les heureuses élues <strong>de</strong> cette sélection.<br />

Ces cinq sociétés participent donc à cette 6ème Convention<br />

e-commerce Paris 2009 aux côtés d’AlpICT, dont la mission vise<br />

à stimuler la dynamique économique au bénéfice <strong>de</strong>s acteurs<br />

<strong>de</strong>s NTIC <strong>de</strong> la Suisse occi<strong>de</strong>ntale (Berne, Fribourg, <strong>Genève</strong>,<br />

Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud). Celle-ci s’inscrit pleinement<br />

dans la nouvelle politique <strong>de</strong> développement économique <strong>de</strong><br />

cette région, qui vise à renforcer la valorisation <strong>de</strong>s potentiels<br />

économique, technologique et industriel sur le plan national<br />

et international, et bénéficie du soutien <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

promotions économiques <strong>de</strong> Suisse occi<strong>de</strong>ntale et du SECO<br />

(secrétariat d’<strong>Etat</strong> à l’économie – Confédération).<br />

www.alpict.ch<br />

www.ecommerceparis.com<br />

www.geneve.ch


Organismes<br />

Mathias Paquier<br />

Enquête conjoncturelle<br />

Destinée aux industriels, une enquête permet <strong>de</strong> suivre, mois après mois,<br />

l’évolution <strong>de</strong> la conjoncture dans le canton <strong>de</strong> Vaud.<br />

Active <strong>de</strong>puis 1978, la Commission Conjoncture vaudoise regroupe les forces <strong>de</strong> différents<br />

partenaires publics et privés pour réaliser <strong>de</strong>s enquêtes conjoncturelles dans le canton avec<br />

le soutien du Centre <strong>de</strong> recherches conjoncturelles <strong>de</strong> l’EPFZ (KOF). Ces enquêtes ont pour<br />

objectif <strong>de</strong> dégager les tendances actuelles et futures <strong>de</strong> la conjoncture dans <strong>de</strong>s secteurs<br />

importants <strong>de</strong> l’économie vaudoise.<br />

Les origines du test<br />

L’enquête conjoncturelle pour l’industrie a été créée par le Centre <strong>de</strong> recherches<br />

conjoncturelles <strong>de</strong> l’EPFZ (KOF) en 1955. Le canton <strong>de</strong> Vaud fut l’un <strong>de</strong>s premiers<br />

à régionaliser cette enquête en publiant ses résultats cantonaux dès 1979.<br />

La réalisation <strong>de</strong> l’enquête et ses objectifs<br />

L’enquête est effectuée auprès d’un échantillon représentatif d’industriels qui répon<strong>de</strong>nt<br />

régulièrement à une série <strong>de</strong> questions qualitatives sur la marche <strong>de</strong> leurs affaires. Ces<br />

réponses permettent <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s tendances générales, ainsi que pour chaque branche<br />

<strong>de</strong> l’industrie vaudoise (électronique, machines, alimentation, etc.).<br />

Les indications fournies par les entreprises sont pondérées par le nombre <strong>de</strong> personnes<br />

qu’elles occupent, puis totalisées par branche et traduites en pour-cent. Elles sont ensuite<br />

quantifiées par la métho<strong>de</strong> « du sol<strong>de</strong> », qui revient à soustraire les pourcentages <strong>de</strong>s avis<br />

opposés, sans tenir compte <strong>de</strong>s jugements n’indiquant aucune modification.<br />

Un indicateur synthétique <strong>de</strong> la marche <strong>de</strong>s affaires est calculé à partir <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s<br />

réponses à trois questions <strong>de</strong> l’enquête :<br />

Extrait du mensuel <strong>de</strong> juin 2009<br />

Si la contraction <strong>de</strong> l’activité industrielle suisse et vaudoise se poursuit, elle ne s’est pas<br />

accentuée en juin. Pour le <strong>de</strong>uxième mois consécutif, la vitesse du recul vaudois, bien<br />

qu’importante, reste notablement moins élevée qu’au niveau helvétique. La diminution<br />

<strong>de</strong>s entrées <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s industries vaudoises s’est encore accentuée en juin, tant<br />

en variation annuelle que mensuelle, tandis que la production poursuit sa baisse, mais à un<br />

rythme moins soutenu. Ainsi, à l’instar <strong>de</strong>s mois précé<strong>de</strong>nts, plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s industriels<br />

vaudois juge la situation <strong>de</strong> ses affaires comme mauvaise. Les perspectives indiquent que<br />

la situation ne <strong>de</strong>vrait pas s’améliorer au cours <strong>de</strong>s trois prochains mois puisque tant les<br />

entrées <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s que la production pointent à la baisse. Au niveau <strong>de</strong> l’emploi, les<br />

industriels ne sont plus que 30 % à envisager une réduction <strong>de</strong> leurs effectifs alors qu’ils<br />

étaient 50 % à l’envisager <strong>de</strong>ux mois auparavant.<br />

ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Service <strong>de</strong> l’Economie, du Logement et<br />

du Tourisme du canton <strong>de</strong> Vaud (SELT)<br />

www.vd.ch/economie<br />

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Cet indicateur est qualifié d’indicateur avancé, car il précè<strong>de</strong><br />

l’évolution économique et reflète chaque mois l’état du climat<br />

conjoncturel <strong>de</strong> l’industrie.<br />

Les résultats <strong>de</strong> l’enquête fournissent <strong>de</strong>s informations sur<br />

les changements <strong>de</strong> direction qui interviennent et non sur<br />

leur ampleur. L’apport <strong>de</strong> ce type d’enquêtes rési<strong>de</strong> dans leur<br />

capacité avérée d’anticiper, puis <strong>de</strong> confirmer les retournements<br />

conjoncturels, c’est-à-dire les passages <strong>de</strong> l’expansion à la<br />

récession et inversement.<br />

Les publications<br />

L’évaluation et la présentation <strong>de</strong>s résultats sont assurées par<br />

<strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> la Chambre vaudoise du commerce et<br />

<strong>de</strong> l’industrie (CVCI), du Service <strong>de</strong> l’économie, du logement<br />

et du tourisme (SELT) et du Service cantonal <strong>de</strong> recherche et<br />

d’information statistiques (SCRIS). Les résultats <strong>de</strong> l’enquête menée<br />

auprès <strong>de</strong>s entreprises vaudoises sont publiés chaque mois.<br />

Des fascicules complémentaires et plus détaillés, comprenant<br />

notamment <strong>de</strong>s analyses par secteurs d’activité, sont publiés une<br />

fois par trimestre. Ces publications, faciles d’accès, synthétisent les<br />

résultats sous forme écrite et graphique. La Commission propose<br />

également un site Internet offrant <strong>de</strong> multiples fonctionnalités<br />

telles que la création et l’exportation <strong>de</strong> graphiques.<br />

Participez à l’enquête<br />

Contribuez, vous aussi, à l’établissement <strong>de</strong> cet indicateur<br />

économique <strong>de</strong> première valeur et recevez gratuitement<br />

toutes les publications.<br />

Inscrivez-vous sur www.conjoncturevaudoise.ch<br />

ou au 021 613 35 39.<br />

Informations :<br />

Commission Conjoncture vaudoise<br />

p.a. CVCI<br />

Case postale 315<br />

1001 Lausanne<br />

T. +41 21 613 35 39<br />

F. +41 21 613 35 05<br />

conjoncture@cvci.ch<br />

www.conjoncturevaudoise.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

29


30 ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Organismes<br />

Genilem<br />

1er Forum Genilem<br />

Le réseau Genilem organisera son 1er Forum le 16 novembre 2009 à Fribourg. Intitulé<br />

« Sortir <strong>de</strong> la crise par l’entrepreneuriat et l’innovation » il accueillera <strong>de</strong>s personnalités du<br />

mon<strong>de</strong> économique suisse. Eric Balet, nouveau Prési<strong>de</strong>nt du réseau, Genilem le présente en<br />

quelques mots.<br />

Qu’est-ce qu’est le Forum Genilem ?<br />

Eric Balet : Il s’agit d’un Forum dédié à l’innovation en Suisse roman<strong>de</strong>, qui s’adresse à l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s personnes intéressées par ce thème. L’intitulé « sortir <strong>de</strong> la crise par l’entrepreneuriat et<br />

l’innovation » réunira tant les entrepreneurs que les déci<strong>de</strong>urs politiques et financiers.<br />

Comment le Forum va-t-il se dérouler ?<br />

L’événement sera inauguré par Mme la Conseillère fédérale Doris Leuthard ainsi que par<br />

le conseiller d’<strong>Etat</strong> fribourgeois, M. Vonlanthen. La première table ron<strong>de</strong> « L’innovation : un<br />

levier pour affronter la crise ? » rassemblera quelques grands entrepreneurs romands qui<br />

feront une courte présentation puis dialogueront avec le public. La secon<strong>de</strong> table ron<strong>de</strong><br />

portera sur l’accompagnement <strong>de</strong> Genilem et ses spécificités. Quelques entreprises, qui<br />

auront été suivies, présenteront leurs activités. Pour finir, un Grand Témoin développera sa<br />

réflexion autour <strong>de</strong>s sujets abordés dans la matinée. Une collation clôturera la rencontre.<br />

Qui sera présent ?<br />

Isabelle Moncada, journaliste scientifique à la TSR animera les tables ron<strong>de</strong>s.<br />

Pierre-Olivier Chave, <strong>de</strong> PX groupe à la Chaux-<strong>de</strong>-Fonds et M. Mauvernay <strong>de</strong> Debiopharm<br />

participeront à la première table ron<strong>de</strong>, Bettina Ferdman-Guerrier <strong>de</strong> Philias<br />

et Nicolas Gehrig, d’Odus technologie à la secon<strong>de</strong>. Il s’agit <strong>de</strong> quelques noms parmi<br />

d’autres. François-Xavier Amherdt, le directeur du séminiaire <strong>de</strong> Fribourg, jouera le rôle <strong>de</strong><br />

Grand Témoin.<br />

Un nouveau directeur<br />

pour Genilem Vaud-<strong>Genève</strong><br />

M. Philippe Gaemperle a repris, <strong>de</strong>puis le 3 août, le fauteuil <strong>de</strong> directeur <strong>de</strong> l’antenne<br />

valdo-genevoise <strong>de</strong> Genilem. En raison <strong>de</strong> sa riche expérience, nul doute qu’il saura<br />

se montrer à la hauteur <strong>de</strong> sa mission<br />

Quel a été votre parcours ?<br />

J’ai effectué un apprentissage bancaire, puis travaillé pendant <strong>de</strong>ux à Zürich dans différentes<br />

banques. J’ai suivi une formation d’économiste HEG, complétée par un post-gra<strong>de</strong> en<br />

logistique à l’école d’Ingénieurs à Lausanne. A la suite <strong>de</strong> quoi je suis entré dans une petite<br />

société d’informatique où j’ai assumé la responsabilité d’un portefeuille clients, comme<br />

account manager, et la mise en place d’un logiciel <strong>de</strong> gestion intégrée. J’y ai travaillé<br />

<strong>de</strong>ux ans, puis l’entreprise a malheureusement fait faillite.<br />

J’ai ensuite rejoint le groupe Nestlé pendant un peu plus <strong>de</strong> 6 ans, au cours <strong>de</strong>squels<br />

j’ai d’abord intégré la fabrique d’Orbe pour tout ce qui était planification <strong>de</strong> la production.<br />

Ensuite, je suis allé au siège. J’y ai œuvré comme consultant interne pour la logistique<br />

(supply chain). J’aidais les fabriques à mettre en place <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> planification<br />

<strong>de</strong> production, un département <strong>de</strong>s logistique intégré a été monté. Après 4 ans, j’ai quitté<br />

Nestlé pour rejoindre le groupe Feldschlössen, qui est <strong>de</strong>venu Calsberg, au sein duquel<br />

j’ai repris la responsabilité financière d’un centre <strong>de</strong> profit pour la région roman<strong>de</strong>. C’était<br />

très opérationnel, avec beaucoup <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> mise en place ERP (Entreprise Ressources<br />

Planning), SAP (Systèmes Applications Progiciels).<br />

Suite à <strong>de</strong>s restructurations, je suis parti pour HP où j’ai eu un peu plus <strong>de</strong> 6 ans dans une<br />

activité aux niveaux suisse et européen. Pour la Suisse, j’étais responsable <strong>de</strong>s opérations,<br />

c’est-à-dire les activités avant-vente, <strong>de</strong> contrôle et financières. Tout ce qui est projet<br />

au niveau <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> HP, en gros la maintenance et le hardware. J’ai effectué le merge<br />

avec Compaq pour l’intégration d’HP suisse roman<strong>de</strong> avec Compaq. J’ai alors rejoint<br />

le département Europe où j’ai occupé une fonction <strong>de</strong> Finance Operation Manager et<br />

<strong>de</strong> project manager pour toute la partie outsourcing <strong>de</strong> l’informatique et la reprise <strong>de</strong>s<br />

gros clients. Je veillais aux processus transversaux et m’assurais qu’au niveau du client,<br />

l’informatique fonctionnait.<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

› 1er FORUM GENILEM<br />

› Sortir <strong>de</strong> la crise par<br />

l’entrepreneuriat et<br />

l’innovation<br />

›<br />

16.11.2009 - Fribourg<br />

Allocution d’ouverture :<br />

Madame la Conseillère fédérale Doris Leuthard<br />

Renseignements<br />

Eric Balet, Prési<strong>de</strong>nt du réseau Genilem<br />

forum@genilem.ch, www.genilem.ch<br />

A quoi les participants du Forum peuvent-ils<br />

s’attendre ?<br />

Ils pourront prendre la température, au niveau romand, <strong>de</strong>s<br />

initiatives mises en œuvre pour créer <strong>de</strong> la valeur ajoutée, <strong>de</strong><br />

l’emploi et qui permettront <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> la situation économique<br />

difficile. Il y a bien sûr la dimension du réseautage avec la<br />

possibilité <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s gens actifs dans la création <strong>de</strong><br />

l’innovation.<br />

www.genilem.ch<br />

Philippe Gaemperle<br />

20 février 1966<br />

Lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce : Cugy<br />

<strong>Etat</strong> civil : marié, <strong>de</strong>ux filles


Organismes<br />

Après mon départ pour l’UBS où j’ai été responsable <strong>de</strong>s formations, ce que l’on appelait<br />

les Education Center pour la Suisse roman<strong>de</strong> et Monaco. L’idée était <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> la<br />

volonté <strong>de</strong> Zürich par rapport aux stratégies <strong>de</strong> formation mais également <strong>de</strong> faire face à la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> régionale. Je <strong>de</strong>vais essayer <strong>de</strong> trouver un juste milieu entre les désirs <strong>de</strong>s parties<br />

prenantes.<br />

En parallèle, j’ai toujours été impliqué dans la formation, en particulier dans les Hautes<br />

Ecoles. Depuis plusieurs années, je donne <strong>de</strong>s cours à Yverdon et à <strong>Genève</strong> dans les<br />

domaines du management, <strong>de</strong> la gestion d’entreprise, <strong>de</strong> la stratégie et <strong>de</strong> la gestion<br />

<strong>de</strong> projets.<br />

Comment avez-vous rencontré Genilem ?<br />

J’étais en contact <strong>de</strong>puis un certain temps avec <strong>de</strong>s acteurs qui évoluent autour <strong>de</strong> Genilem.<br />

Je connais Rolf Gobet <strong>de</strong> l’OPI. J’ai discuté aussi avec M. Conz, du Selt. J’ai toujours été<br />

passionné par ce côté régional, la création, cette dynamique, ce lien avec les Hautes Ecoles<br />

et la volonté <strong>de</strong> créer encore plus <strong>de</strong> passerelles avec les PME. La création d’entreprise avec<br />

les idées novatrices <strong>de</strong>s étudiants, c’est quelque chose qui m’a toujours beaucoup intéressé.<br />

Die Kraft <strong>de</strong>s Coachings<br />

Ein unbefangener Blick von aussen<br />

als wertvolle Starthilfe<br />

Der unbefangene Blick von aussen auf aufstreben<strong>de</strong> Jungunternehmen ist die Stärke von<br />

Genilem. Diese in <strong>de</strong>r Westschweiz schon etablierte Einrichtung stellt Jungunternehmen<br />

drei Jahre lang kostenlos einen Coach zur Seite, <strong>de</strong>r sie vorausschauend begleitet. Dabei<br />

gilt es, vorhan<strong>de</strong>ne gute I<strong>de</strong>en zu unterstützen und drohen<strong>de</strong> Klippen gemeinsam zu<br />

umschiffen.<br />

Oft sind es zün<strong>de</strong>n<strong>de</strong> I<strong>de</strong>en, mit <strong>de</strong>nen sich Jungunternehmer selbständig machen. Doch<br />

ein gutes Grundkonzept allein ist noch keine Erfolgsgarantie : Praktische Erfahrung ist ein<br />

entschei<strong>de</strong>n<strong>de</strong>r Faktor, ebenso ein ausreichen<strong>de</strong>r Realitätssinn. Zumeist ist es eine bunte<br />

Mischung aus hervorragen<strong>de</strong>n I<strong>de</strong>en und kuriosen, unerfüllbaren Wunschträumen, die<br />

Genilem von Grün<strong>de</strong>rn präsentiert wird. Hier ist <strong>de</strong>r Ansatzpunkt für <strong>de</strong>n Coach, <strong>de</strong>r vor <strong>de</strong>m<br />

Hintergrund jahrelanger eigener unternehmerischer Erfahrung all die möglichen Situationen<br />

schon einmal erlebt hat. Er kann damit <strong>de</strong>m betreuten Jungunternehmer so manche Beule<br />

ersparen.<br />

Am besten <strong>de</strong>monstrieren lässt sich <strong>de</strong>r Vorteil dieses Prinzips anhand von zwei Beispielen<br />

aus <strong>de</strong>r Praxis. So för<strong>de</strong>rt Genilem <strong>de</strong>rzeit eine Schule für Tourismus in Zürich, die ein<strong>de</strong>utig<br />

eine Marktlücke ent<strong>de</strong>ckt und geschlossen hatte. Die Schule bil<strong>de</strong>t Schulabgänger<br />

aus, die einen Beruf im Tourismus anstreben. Eine Lücke gab es, weil es einerseits eine<br />

Hochschulausbildung für <strong>de</strong>n Tourismus gibt, an<strong>de</strong>rerseits eine KV-Lehre. Dazwischen hat<br />

sich die Schule angesie<strong>de</strong>lt und von Anfang an sehr guten Zuspruch gefun<strong>de</strong>n.<br />

Aus Kostengrün<strong>de</strong>n strebten die Schulgrün<strong>de</strong>r eine Kooperation mit einer etablierten<br />

Schule an, <strong>de</strong>ren Lehrer stun<strong>de</strong>nweise beschäftigt wur<strong>de</strong>n. Untergebracht ist die Einrichtung<br />

in einem aufstreben<strong>de</strong>n Zürcher Industriequartier, rein äusserlich schien also bei einem<br />

guten Konzept mit hervorragen<strong>de</strong>r Präsentation alles bestens organisiert. Doch <strong>de</strong>r Coach<br />

blickte hinter die Fassa<strong>de</strong>n und sah auf <strong>de</strong>n ersten Blick, dass die Planerfolgsrechnung<br />

mit zwei dominanten Kostenblöcken überlastet war : Die frem<strong>de</strong>n Lehrer und die<br />

Räumlichkeiten waren viel zu teuer. In einer harten Verhandlung, zu <strong>de</strong>r <strong>de</strong>r Coach die<br />

Jungunternehmer drängte, liess sich eine substantielle Verbesserung <strong>de</strong>r Bedingungen<br />

mit <strong>de</strong>r etablierten Schule erreichen. Ausser<strong>de</strong>m gelang es <strong>de</strong>m Coach, die Schulgrün<strong>de</strong>r<br />

von weit beschei<strong>de</strong>neren Raumansprüchen als zuvor zu überzeugen. Inzwischen ist die<br />

finanzielle Basis stabil, und die Schule für Tourismus blickt in eine gute Zukunft.<br />

Zweites Beispiel : Strom aus Biogas. Ein aussichtsreicher Kandidat für eine För<strong>de</strong>rung<br />

durch Genilem ist zur Zeit eine Ostschweizer Unternehmung, die Biogasanlagen für die<br />

Landwirtschaft produziert. Bei einer Grösse von rund 50 kW ist ein Zusammenschluss von<br />

mehreren Bauern Voraussetzung für einen 24-Stun<strong>de</strong>n-Betrieb. Dezentral lässt sich so<br />

ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Par mes activités <strong>de</strong> formateur dans le Hautes Ecoles, j’ai eu<br />

l’occasion <strong>de</strong> rencontrer beaucoup d’acteurs du milieu <strong>de</strong> la<br />

promotion économique, <strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong> commerce et du<br />

Centre Patronal.<br />

Comment voyez-vous Genilem ?<br />

D’abord, j’étais impressionné par la visibilité <strong>de</strong> Genilem, par<br />

ce qui a été fait par mes prédécesseurs. Une super réussite !<br />

J’aimerais développer Genilem, continuer sur cette lancée,<br />

renforcer cette notion <strong>de</strong> complémentarité <strong>de</strong>s organismes<br />

qui gravitent autour <strong>de</strong> l’accompagnement d’entreprises. Je dois<br />

d’abord bien comprendre le paysage et ses acteurs. Renforcer<br />

le positionnement <strong>de</strong> Genilem, sélectionner <strong>de</strong>s projets<br />

innovants sans se limiter à un domaine spécifique et assurer<br />

la pérennité <strong>de</strong>s entreprises qu’on accompagne sont <strong>de</strong>s tâches<br />

qu’il va falloir continuer.<br />

umweltfreundliche Energie aus Tierkot erzeugen. Eine Anlage<br />

versorgt 125 Vier-Personen-Haushalte mit Strom.<br />

Der dazu befragte Coach sah die technisch überzeugen<strong>de</strong><br />

Anlage mit überschaubaren Kosten und entwickelte spontan<br />

eine I<strong>de</strong>e, um <strong>de</strong>n Markteintritt <strong>de</strong>r Biogasanlagen zu erleichtern.<br />

Statt je<strong>de</strong>n Erbauer einer solchen Anlage einzeln <strong>de</strong>n<br />

Hin<strong>de</strong>rnislauf durch die Finanzierung machen zu lassen, regte<br />

er die Einrichtung eines Investitionsfonds an. Dieser gemeinsam<br />

mit einer Bank eingerichtete Investitionsfonds für erneuerbare<br />

Energien könnte auf „Knopfdruck “ die Finanzierung für weitere<br />

Interessenten bereitstellen. Mit diesem neuen Konzept kann<br />

<strong>de</strong>r Jungunternehmer sein Produkt viel rascher in <strong>de</strong>n Markt<br />

bringen, er hat einen schnelleren return on investment und kann<br />

schneller wachsen, womöglich sogar mit einer Expansion ins<br />

Ausland.<br />

Jürg Fseli<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

31


32 ACTUALITÉ DES PARTENAIRES<br />

Organismes<br />

Office <strong>de</strong> la promotion économique<br />

du canton <strong>de</strong> Neuchâtel (OPEN)<br />

Neuchâtel présente son<br />

nouveau chef du département<br />

<strong>de</strong> l’économie<br />

Élu au Conseil d’<strong>Etat</strong> <strong>de</strong> la République et Canton <strong>de</strong><br />

Neuchâtel le 26 avril 2009, anciennement procureur fédéral<br />

suppléant, Frédéric Hainard est décrit comme un homme<br />

fier <strong>de</strong> son canton, volontaire et plein d’énergie. Malgré<br />

une situation économique morose, il a choisi <strong>de</strong> diriger le<br />

département <strong>de</strong> l’économie, un défi auquel il s’attèle avec<br />

la plus gran<strong>de</strong> motivation. Après quelques mois <strong>de</strong> siège, il<br />

nous livre ses premières impressions sur le tissu économique<br />

neuchâtelois. Un message positif et plein d’enthousiasme.<br />

Depuis votre entrée en fonction en tant que chef du Département<br />

<strong>de</strong> l’économie le 26 mai 2009, vous avez eu l’occasion <strong>de</strong> vous immerger<br />

dans <strong>de</strong> nombreux dossiers. Votre perception du tissu économique<br />

neuchâtelois a-t-elle évolué ? Des éléments vous ont-ils surpris/étonné ?<br />

Frédéric Hainard : Immanquablement ! En prenant mes fonctions en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, je<br />

m’attendais presque à n’avoir à faire qu’à <strong>de</strong>s entreprises en difficulté qui doivent licencier<br />

leurs employés. Or, même si ces <strong>de</strong>rnières existent et que leurs problèmes occupent une<br />

bonne partie <strong>de</strong> mon temps <strong>de</strong> travail, j’ai été agréablement surpris <strong>de</strong> découvrir que<br />

nombre d’entreprises <strong>de</strong> ce canton vont bien, qu’il s’agissent <strong>de</strong> PME ou d’entreprises<br />

multinationales. Leurs carnets <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s sont loin d’être vi<strong>de</strong>s et elles continuent<br />

d’embaucher.<br />

Quelles sont pour vous les principales forces <strong>de</strong> notre canton ?<br />

Ses habitants. Parce que ce sont eux, avec leur caractère, leur diversité, qui ont fait ce canton<br />

et écrit son histoire. C’est grâce à eux qu’on y trouve aujourd’hui tant <strong>de</strong> compétences<br />

techniques, fruits d’une longue tradition mêlée à un grand sens <strong>de</strong> l’innovation. Ce sont<br />

justement les savoir-faire que l’on peut y trouver qui constituent sa plus gran<strong>de</strong> richesse, dans<br />

la mesure où ils incitent <strong>de</strong>s entreprises à choisir le canton <strong>de</strong> Neuchâtel pour s’y développer.<br />

Le canton <strong>de</strong> Neuchâtel a investi <strong>de</strong>s moyens importants ces dix <strong>de</strong>rnières<br />

années dans le but <strong>de</strong> renforcer les ai<strong>de</strong>s à la création d’entreprises et le<br />

soutien aux jeunes start-up (ex : CRC-PME, Création <strong>de</strong> Neo<strong>de</strong> et Finergence,<br />

etc). Quelle appréciation faites-vous <strong>de</strong>s résultats obtenus ? Quels sont vos<br />

objectifs pour les quatre prochaines années ?<br />

Les résultats sont encourageants et nous montrent que cette approche est la bonne.<br />

L’objectif pour les années à venir est <strong>de</strong> continuer sur cette voie, <strong>de</strong> tirer parti <strong>de</strong>s structures<br />

mises en place pour affirmer nettement notre soutien aux jeunes pousses prometteuses et<br />

leur permettre <strong>de</strong> croître et se fortifier. En effet, le succès d’une <strong>de</strong> ces start-up est le meilleur<br />

stimulant qui soit pour tous ceux qui sont tentés par la voie <strong>de</strong> l’entrepreneuriat.<br />

Vous connaissez les divers domaines d’activités dans lesquels œuvrent<br />

les start-up du canton <strong>de</strong> Neuchâtel (micro et nanotechnologies, énergies<br />

renouvelables, médical, etc.) Quelles sont d’après vous les branches/domaines<br />

d’activité à privilégier à moyen terme ?<br />

Il ne s’agit pas <strong>de</strong> privilégier un domaine au détriment d’un autre mais <strong>de</strong> soutenir les startup<br />

qui évoluent dans <strong>de</strong>s secteurs susceptibles <strong>de</strong> renforcer notre économie en augmentant<br />

sa diversification. En ce sens, tous les pôles <strong>de</strong> compétence que vous mentionnez sont<br />

intéressants dès lors qu’ils permettent d’élargir le champ <strong>de</strong>s activités industrielles exercées<br />

dans le canton tout en le positionnant dans <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> pointe.<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Frédéric Hainard,<br />

Conseiller d’<strong>Etat</strong> <strong>de</strong> la République<br />

et Canton <strong>de</strong> Neuchâtel<br />

Avec la crise économique actuelle, il y a un risque<br />

<strong>de</strong> désengagement du secteur privé. Les moyens<br />

mis à disposition par ce <strong>de</strong>rnier pour la recherche et<br />

développement ainsi que pour le financement <strong>de</strong><br />

jeunes pousses risquent d’être réduits. Quel est alors<br />

le rôle du secteur public ? Quelle stratégie privilégiezvous<br />

?<br />

Depuis le début <strong>de</strong> la crise, en dépit <strong>de</strong> ses propres difficultés<br />

budgétaires, l’<strong>Etat</strong> a continué <strong>de</strong> soutenir le développement <strong>de</strong>s<br />

start-up par le biais <strong>de</strong>s programmes existants. Il n’est toutefois<br />

pas en mesure <strong>de</strong> se substituer totalement au secteur privé en<br />

apportant les fonds que ce <strong>de</strong>rnier renonce à fournir. Dans ce<br />

contexte, mon ambition est surtout <strong>de</strong> permettre aux entreprises<br />

en <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s meilleures conditions cadres<br />

possibles pour accompagner leur développement.<br />

En tant que chef du Département <strong>de</strong> l’économie,<br />

quel(s) message(s) adressez-vous aux start-up<br />

et créateurs d’entreprises <strong>de</strong> notre canton ?<br />

Quelle que soit la situation économique, la création d’une<br />

entreprise représente toujours un défi et un pari. Je les invite<br />

donc à oser se lancer, à ne pas renoncer à l’aventure sous<br />

prétexte que la conjoncture n’est pas particulièrement favorable<br />

et surtout à persévérer.<br />

www.e-<strong>de</strong>n.ch


Organismes<br />

UN ORGANISME SOUS LA LOUPE<br />

Yvette Jaggi<br />

Le microcrédit solidaire, en Suisse aussi<br />

Faisant œuvre <strong>de</strong> pionnier en adaptant et initiant le microcrédit en Suisse, concept inspiré du<br />

professeur M. Yunus, Georges Aegler a cré l’ASECE en 1998. Fort <strong>de</strong> l’élan donné durant toutes ces<br />

années, le Conseil <strong>de</strong> la Fondation a décidé, au printemps <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> prendre un nouvel essor sous<br />

le nom <strong>de</strong> « Microcrédit Solidaire Suisse - Fondation Georges Aegler pour la création d’entreprises ».<br />

Ce changement <strong>de</strong> raison sociale et d’i<strong>de</strong>ntité visuelle met ainsi en exergue une reconnaissance<br />

acquise du microcrédit comme outil incontestable <strong>de</strong> l’économie sociale et solidaire. Yvette Jaggi,<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> MS Solidaire Suisse en développe les gran<strong>de</strong>s lignes.<br />

Le microcrédit solidaire se distingue <strong>de</strong>s autres instruments<br />

financiers par son absence <strong>de</strong> but lucratif et par ses<br />

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très petites entreprises (TPE).<br />

Reconnue <strong>de</strong> pure utilité publique, Microcrédit Solidaire Suisse -<br />

Fondation Georges Aegler pour la création d’entreprises (MS), qui<br />

a repris au printemps 2009 la mission d’ASECE, répond en tous<br />

points aux signes distinctifs précités.<br />

Échelle micro<br />

Comme le préfixe <strong>de</strong> son nom l’indique, le microcrédit se<br />

pratique en principe à petite échelle : montants inférieurs aux<br />

crédits commerciaux accordés par les banques, exigences<br />

réduites aussi, rayon d’action local, circonscrit à la région ou au<br />

plus au pays.<br />

En réalité, la microfinance opère à l’échelle internationale, voire<br />

mondiale, quand elle propose aux investisseurs <strong>de</strong>s « petits<br />

produits », regroupés au niveau <strong>de</strong> leur financement, distribués<br />

en plusieurs échelons intermédiaires et finalement placés dans<br />

les pays en développement ou émergents - ces <strong>de</strong>rniers étant<br />

particulièrement amateurs <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> microassurance.<br />

Au contraire, le microcrédit solidaire ne se pratique pas à<br />

distance. En effet il mise, comme tout le secteur <strong>de</strong> l’économie<br />

sociale et solidaire dont il fait partie intégrante, sur le circuit<br />

court, sur le contact personnel entre l’offreur et le preneur <strong>de</strong><br />

crédit. Rien ne remplace le face à face en direct pour prendre la<br />

mesure <strong>de</strong>s attentes, <strong>de</strong>s besoins, <strong>de</strong>s motivations <strong>de</strong> l’auteur-e<br />

d’un projet qui désire le réaliser en créant sa propre entreprise.<br />

Cela vaut même à l’ère d’Internet, ce moyen <strong>de</strong> communication<br />

virtuelle désormais irremplaçable pour l’information <strong>de</strong> toute<br />

personne intéressée et plus encore pour la gestion <strong>de</strong>s dossiers<br />

traités par MS.<br />

Solidarité multiple<br />

Dans le cas <strong>de</strong> MS, la dimension solidaire se manifeste à<br />

différents niveaux. D’abord entre les personnes qui s’engagent,<br />

par conviction et sans espoir <strong>de</strong> retour matériel, en mettant<br />

<strong>de</strong>s fonds ou leur expertise professionnelle au service <strong>de</strong> la<br />

Fondation d’une part et, d’autre part, les bénéficiaires <strong>de</strong> ses<br />

prestations (financement et/ou accompagnement). Solidarité<br />

ensuite entre les preneurs d’un microcrédit en cours et les<br />

bénéficiaires futurs, puisque les remboursements <strong>de</strong>s premiers<br />

contribuent à financer les prêts à verser aux seconds, à hauteur<br />

chaque mois du montant moyen d’un microcrédit nouveau.<br />

Par ailleurs, on peut qualifier <strong>de</strong> solidaires les critères d’octroi<br />

d’un microcrédit MS qui permettent d’évaluer les projets et leurs<br />

auteur-e-s. A l’égard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> microcrédit, la seule<br />

exigence posée concerne leur domicile et celui <strong>de</strong> l’entreprise à<br />

créer, tous les <strong>de</strong>ux obligatoirement situés sur le territoire suisse.<br />

Yvette Jaggi,<br />

CHESSEX<br />

prési<strong>de</strong>nte,<br />

Luc<br />

Microcrédit Solidaire Suisse ©<br />

Au reste, nulle discrimination, sinon positive : les personnes<br />

immigrées, celles qui sont momentanément sans emploi ou<br />

encore les femmes assumant <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> famille forment <strong>de</strong>s<br />

catégories auxquelles la Fondation MS accor<strong>de</strong> une attention<br />

particulière.<br />

Utilité reconnue<br />

Bien avant <strong>de</strong> recevoir le Prix Nobel <strong>de</strong> la Paix, Muhammad<br />

Yunus a directement inspiré Georges Aegler. Cet ancien patron<br />

toujours entreprenant a mis sur pied dès 1998 un système<br />

<strong>de</strong> microcrédit solidaire, qui a rayonné <strong>de</strong>puis Lausanne.<br />

Aujourd’hui, la Fondation qui porte toujours son nom étend ses<br />

activités à l’ensemble du pays, où elle <strong>de</strong>meure seule à pratiquer<br />

le microcrédit solidaire.<br />

Certes, cette forme <strong>de</strong> soutien à l’emploi et d’ai<strong>de</strong> à la création<br />

<strong>de</strong> TPE jouera toujours un rôle mineur. Mais un rôle exemplaire<br />

par les valeurs et les métho<strong>de</strong>s qu’il applique. Un rôle utile<br />

aussi, comme l’a reconnu la Commission <strong>de</strong>s communautés<br />

européennes : elle a dégagé un premier crédit <strong>de</strong> 100 millions<br />

d’euros en vue <strong>de</strong> créer « un instrument <strong>de</strong> microfinancement en<br />

faveur <strong>de</strong> l’emploi ».<br />

En toute mo<strong>de</strong>stie, le microcrédit solidaire éclaire une piste<br />

particulièrement intéressante en ces temps <strong>de</strong> crise mondiale<br />

provoquée par la « macrofinance ».<br />

www.microcredit-solidaire.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

33


34 EN FACE<br />

Organismes<br />

Propos recueillis par Sophie Haerri<br />

Dynamic Motion<br />

Ingénieur EPF en microtechnique, Bernard Vaucher a travaillé quelques années pour le<br />

département <strong>de</strong> recherche et développement d’une gran<strong>de</strong> société spécialisée dans les micro<br />

moteurs électriques. En 2004, suite au rachat <strong>de</strong> cette société puis à sa délocalisation, il a pris la<br />

décision <strong>de</strong> se mettre à son compte et <strong>de</strong> créer Dynamic Motion SA. Choix judicieux étant donné<br />

que l’entreprise est en passe <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir une référence dans le domaine du pilotage <strong>de</strong> moteurs<br />

électriques et du mouvement électromécanique.<br />

Bernard Vaucher,<br />

Dynamic Motion<br />

www.dynamicmotion.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

J.-J Delémont : Quels sont les<br />

principaux problèmes que vous<br />

avez rencontrés à partir du<br />

moment où vous avez décidé<br />

<strong>de</strong> créer votre entreprise ?<br />

Bernard Vaucher : Premièrement,<br />

j’ai été étonné par le temps et les<br />

efforts nécessaires pour passer d’un<br />

premier contact avec une entreprise<br />

potentiellement cliente à une première<br />

offre, d’élaboration d’un premier<br />

prototype jusqu’à sa production. Cela<br />

peut mettre plusieurs années alors que,<br />

lorsque l’on démarre une entreprise,<br />

on a besoin <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s ventes<br />

immédiatement. Entre temps, j’ai donc<br />

vendu mes services en tant qu’ingénieur<br />

conseil et réalisé <strong>de</strong>s produits unitaires à<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Un autre frein rencontré est la difficulté<br />

d’acquérir la confiance <strong>de</strong>s entreprises<br />

clientes. Elles ont peur <strong>de</strong> s’engager sur le long terme avec une<br />

nouvelle société par crainte que cette <strong>de</strong>rnière ne disparaisse.<br />

Au départ, nous recevions <strong>de</strong>s petites comman<strong>de</strong>s sur du court<br />

terme (conception électronique, amélioration <strong>de</strong> produits,<br />

etc) mais ces prestations ne suffisaient pas à garantir le<br />

développement <strong>de</strong> nos propres produits. C’est à ce moment là<br />

que nous avons eu recours à Finergence.<br />

Si vous n’aviez pas eu accès à ce financement<br />

<strong>de</strong> démarrage <strong>de</strong> Finergence, quelles auraient été<br />

les conséquences ?<br />

Beaucoup <strong>de</strong> temps et d’énergie auraient été consacrés à trouver<br />

une solution alternative. Nous aurions certainement orienté<br />

différemment nos produits pour nous concentrer sur le court<br />

terme et la vente <strong>de</strong> service au lieu d’investir du temps et <strong>de</strong>s<br />

moyens financiers pour le développement <strong>de</strong> produits plus<br />

complexes, mais plus innovants. Pourtant ce sont justement ces<br />

produits qui garantissent à long terme le succès et l’avenir <strong>de</strong><br />

l’entreprise.<br />

Au départ, avez-vous approché la promotion<br />

économique du canton <strong>de</strong> Neuchâtel ?<br />

Oui, et c’est elle qui nous a guidé vers Genilem. Elle a joué un rôle<br />

d’aiguillage et <strong>de</strong> conseil.<br />

Quelles améliorations du système d’ai<strong>de</strong><br />

préconiseriez-vous ?<br />

Eventuellement d’étendre les délais <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong>s<br />

prêts. Les phases <strong>de</strong> développement d’un produit sont souvent<br />

longues. Les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remboursement ne correspon<strong>de</strong>nt pas<br />

toujours aux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rentrées financières, ce qui est difficile à<br />

gérer pour un entrepreneur.<br />

Le transfert <strong>de</strong> technologie (du chercheur à<br />

l’entrepreneur) est souvent difficile. Peu <strong>de</strong> chercheurs<br />

se lancent dans cette aventure. A quoi cela est-il<br />

dû selon vous ?<br />

Devenir indépendant signifie que l’on doit tout prendre en main<br />

et que l’on a la volonté d’assumer <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s responsabilités. En<br />

passant du statut <strong>de</strong> salarié à celui d’entrepreneur, on ne peut<br />

plus, du jour au len<strong>de</strong>main, compter sur un environnement<br />

stable et rassurant. Durant les premières années, la gratification<br />

est personnelle mais absolument pas financière et il faut<br />

consentir à <strong>de</strong> grands sacrifices. Après avoir travaillé quelques<br />

années comme salarié, je comprends parfaitement les personnes<br />

qui hésitent à se lancer dans la création d’une entreprise,<br />

notamment celles qui ont déjà <strong>de</strong>s responsabilités familiales.<br />

Toutefois, une expérience pratique me paraît essentielle. En<br />

sortant <strong>de</strong>s écoles, on a trop peu d’expérience.<br />

Dynamic Motion SA<br />

Création <strong>de</strong> l’entreprise 2004<br />

Situation La Chaux-<strong>de</strong>-Fonds<br />

Domaines <strong>de</strong> compétence<br />

Conception, fabrication et optimisation<br />

d’électroniques pour piloter <strong>de</strong>s moteurs électriques<br />

<strong>de</strong> puissance inférieure à 1 kW. Solution <strong>de</strong><br />

mouvement. Produits standards, sur mesure et<br />

service.<br />

Marchés clés<br />

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�����������������������<br />

�������������������<br />

����������<br />

��������������������<br />

�������������������������<br />

Objectifs<br />

Augmenter la gamme <strong>de</strong>s produits standards<br />

et sur-mesure en maintenant le niveau élevé <strong>de</strong><br />

performance, qualité et fiabilité.


Organismes<br />

Finergence<br />

EN FACE<br />

Depuis sa création en 2003, Jean-Jacques Delémont prési<strong>de</strong> Finergence, fondation <strong>de</strong>stinée au<br />

financement initial d’entreprises novatrices. Réunissant un capital public-privé (dons, legs,<br />

subventions <strong>de</strong> collectivités publiques, contributions individuelles ou collectives, etc), la fondation a<br />

déjà pu soutenir plus <strong>de</strong> quinze projets pour une somme dépassant CHF 1,6 mio.<br />

Bernard Vaucher : Finergence nous a apporté son<br />

soutien pour le développement <strong>de</strong> nouveaux produits.<br />

Pourtant la phase <strong>de</strong> démarrage a duré plus <strong>de</strong> temps<br />

que prévu initialement. Avec du recul, que pensez-vous<br />

<strong>de</strong> votre décision <strong>de</strong> soutenir Dynamic Motion ?<br />

J.-J Delémont : Selon les statuts <strong>de</strong> notre fondation, nous<br />

soutenons <strong>de</strong>s projets à forte valeur ajoutée et les décisions sont<br />

prises par le Conseil <strong>de</strong> Fondation, selon <strong>de</strong>s critères définis.<br />

Parmi ceux-ci, le plus déterminant est la personnalité du porteur<br />

<strong>de</strong> projet. Avec l’expérience, c’est cet élément qui est décisif. Pour<br />

l’instant, nous n’avons jamais eu à regretter nos choix, même<br />

lorsque certains ont débouché sur <strong>de</strong>s échecs. Il arrive que <strong>de</strong><br />

très bons produits ne trouvent simplement pas <strong>de</strong> marché. Pour<br />

ce qui est du temps <strong>de</strong> démarrage d’un projet, il n’est pas du<br />

tout exceptionnel qu’il soit nettement plus long que prévu. C’est<br />

même la règle et nous en sommes parfaitement conscients.<br />

Finergence<br />

Création<br />

Fondation constituée en 2003 parallèlement<br />

à la création <strong>de</strong> NEODE, Parc scientifique et<br />

technologique Neuchâtel SA<br />

Mission<br />

Appui aux porteurs d’un projet, d’une idée ou<br />

d’un procédé pouvant déboucher sur un produit<br />

à forte valeur ajoutée qui s’inscrit dans le volet <strong>de</strong><br />

la valorisation du transfert <strong>de</strong> technologie et <strong>de</strong><br />

l’innovation.<br />

Mo<strong>de</strong>s d’interventions<br />

��������������������������������������������������<br />

constituent une partie du capital initial nécessaire à<br />

la réalisation d’un projet<br />

�����������������������������������������������<br />

plan d’affaires, validation <strong>de</strong> brevets, recherche <strong>de</strong><br />

parrains pour la gestion d’un projet,...)<br />

Partenaires directs<br />

��������������������������������������<br />

Neuchâtel.<br />

�������������������������������������������������<br />

l’industrie.<br />

�����������������������������������������������<br />

Neuchâtel SA.<br />

Notre premier projet soutenu par Finergence sera bientôt<br />

terminé et les prêts entièrement remboursés. Sur quels<br />

autres types <strong>de</strong> projets accepteriez-vous <strong>de</strong> collaborer<br />

avec Dynamic Motion ?<br />

Sur ceux que vous voudrez bien nous présenter et aussi longtemps<br />

que nous aurons <strong>de</strong>s disponibilités. Toutefois, les domaines <strong>de</strong>s<br />

énergies renouvelables et du technico-médical sont actuellement<br />

<strong>de</strong>s axes prioritaires pour nous.<br />

Quel genre <strong>de</strong> prestations non financières Finergence<br />

peut proposer pour soutenir <strong>de</strong>s jeunes sociétés dans<br />

le domaine <strong>de</strong> la technologie ?<br />

Il faut rappeler qu’à l’origine Finergence est une fondation <strong>de</strong>stinée<br />

à être le bras financier <strong>de</strong> NEODE. Notre vocation première est<br />

donc <strong>de</strong> soutenir financièrement <strong>de</strong>s projets issus <strong>de</strong> Neo<strong>de</strong> et<br />

qui bénéficient donc déjà d’un coaching. Mais il arrive que nous<br />

soutenions d’autres projets à caractère innovateur, scientifique<br />

et technologique. Dans ce cas, nous pouvons fournir quelques<br />

prestations <strong>de</strong> conseils et <strong>de</strong> support, sous forme <strong>de</strong> parrainage<br />

notamment.<br />

Jean-Jacques Delémont,<br />

Finergence<br />

www.finergence.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

35


36 ÉVÉNEMENT<br />

Organismes<br />

Carrefour <strong>de</strong>s Créateurs vaudois<br />

1.<br />

2.<br />

3.<br />

4.<br />

5.<br />

www.carrefour<strong>de</strong>screateurs.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

6.<br />

7.<br />

8.<br />

9.<br />

10. 11.<br />

Le 28 mai 2009, pour sa première édition dans le canton <strong>de</strong> Vaud,<br />

le Carrefour <strong>de</strong>s créateurs a remporté un franc succès. Organisé<br />

avec maestria par MM. Sylvain Jaccard et Bastien Bovy, les <strong>de</strong>ux<br />

gestionnaires vaudois <strong>de</strong> Genilem, l’événement a eu pour cadre<br />

le magnifique bâtiment du Centre Patronal.<br />

Plus <strong>de</strong> 300 visiteurs, futurs ou néo-entrepreneurs, ont pu poser<br />

toutes les questions qui les taraudaient à près <strong>de</strong> 20 exposants,<br />

suivre les 34 orateurs <strong>de</strong>s 10 conférences proposées ou partager<br />

leurs expériences et échanger leur carte <strong>de</strong> visite avec d’autres<br />

créateurs.<br />

Ce Carrefour leur a permis <strong>de</strong> mieux connaître l’action <strong>de</strong>s<br />

nombreux organismes <strong>de</strong> soutien à la création. Financement,<br />

recrutement, conseil <strong>de</strong> gestion. L’offre, multiple, s’adresse à<br />

chaque type <strong>de</strong> sociétés.<br />

Les thèmes abordés dans <strong>de</strong>s conférences d’une <strong>de</strong>mi-heure<br />

(exportation, propriété intellectuelle, assurances, distribution,<br />

ressources humaines et prix <strong>de</strong> vente) ont également rencontré<br />

un grand intérêt. La salle <strong>de</strong> conférence, remplie, avait <strong>de</strong>s airs<br />

d’amphithéâtre d’université tant l’ambiance y était studieuse !<br />

Le buffet <strong>de</strong> midi et l’apéritif <strong>de</strong> clôture ont favorisé les échanges<br />

entre les participants : expériences, conseils, idées, tout le mon<strong>de</strong><br />

discutait.<br />

Un événement à retrouver au printemps prochain dans le canton<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong>. Les informations sont à suivre sur www.genilem.ch.<br />

Toutes les photos : www.photos-people.ch<br />

Prochain Carrefour <strong>de</strong>s Créateurs printemps 2010 à <strong>Genève</strong>.<br />

1. Pierre Fellay-DEC, Christophe Reymond-Centre Patronal, Claudine Amstein,<br />

CVCI, Pierre Kunz, Genilem<br />

2. Le busines mo<strong>de</strong>l : Olivier Toublan-PME Magazine, Marc Bürki-Swissquote, Rémi<br />

Walbaum-Fleur <strong>de</strong> Pains, Antoine Lorotte-FiveCo<br />

3. Une assistance studieuse<br />

4. Le Centre Patronal : un cadre superbe<br />

5. Philippe Gaemperle-Genilem, Yves Tairraz-Adlatus, Guy Chessex<br />

6. Table ron<strong>de</strong> sur le financement : Ariane Rochat-Lausanne Région, Raphaël<br />

Conz-SELT, Cédric Tronchet-CRC-PME, Jordi Montserrat-VentureLab, Jean-<br />

Philippe Lallemant-PSE, Stéphane Zrehen-Polytech Ventures, Pierre Bordry<br />

Capital proximité, Bernard Mettraux-BCV<br />

7. Les principaux organismes vaudois <strong>de</strong> soutien tenaient un stand<br />

8. Alexandre Peyraud et Sylvain Jaccard, Genilem<br />

9. Une excellente occasion <strong>de</strong> lier <strong>de</strong>s contacts professionnels<br />

10. Cyril Brungger et Bastien Bovy, Genilem<br />

11. Christian Wenger, CRC-PME, Jean-François Tosetti-Centre Patronal


Organismes<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

La commune <strong>de</strong> Veyrier<br />

ILS SOUTIENNENT GENILEM<br />

Genilem ne compte pas que <strong>de</strong>s entreprises parmi ses parrains. Les collectivités publiques jouent un<br />

rôle d’importance dans son financement. L’une d’elles, la commune <strong>de</strong> Veyrier, située dans le canton<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong>, soutient l’association <strong>de</strong>puis plusieurs années. Me Thomas Barth, avocat au Barreau <strong>de</strong><br />

<strong>Genève</strong> et Conseiller administratif, revient sur les raisons <strong>de</strong> cet engagement.<br />

Me Barth, quelle est votre fonction dans la commune<br />

<strong>de</strong> Veyrier ?<br />

Me Thomas Barth : Je suis l’un <strong>de</strong>s trois conseillers administratifs<br />

(exécutif ) <strong>de</strong> la commune. J’en ai été le Maire <strong>de</strong> 2007 à 2008<br />

et le serai à nouveau en 2010-2011. En charge <strong>de</strong> la sécurité, <strong>de</strong><br />

l’administration communale, <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> la promotion<br />

économique, je fais donc le lien avec Genilem.<br />

Quelles sont les spécificités <strong>de</strong> Veyrier ?<br />

Veyrier est une commune <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 9 800 habitants. Nous<br />

prévoyons qu’elle <strong>de</strong>viendra une ville <strong>de</strong> 10’000 habitants à la fin<br />

<strong>de</strong> l’année 2010, voire courant 2011. Nous avons l’un <strong>de</strong>s taux<br />

en Suisse les plus importants <strong>de</strong> villas par rapport à la superficie<br />

<strong>de</strong> notre territoire. D’ailleurs, nous disposons, <strong>de</strong>rrière la Ville <strong>de</strong><br />

<strong>Genève</strong>, du plus grand nombre <strong>de</strong> bâtiments du canton. En bref,<br />

Veyrier est une commune majoritairement rési<strong>de</strong>ntielle, proche<br />

du centre-ville et bénéficiant d’une parfaite qualité <strong>de</strong> vie, grâce<br />

notamment à sa campagne encore bien présente !<br />

Quelle est votre politique <strong>de</strong> soutien aux associations ?<br />

Veyrier compte bon nombre <strong>de</strong> sociétés, <strong>de</strong> clubs sportifs et<br />

d’associations culturelles pour les jeunes, les aînés ou les actifs.<br />

Nous accordons une gran<strong>de</strong> importance à la vie associative en<br />

lui consacrant par exemple 7 % <strong>de</strong> notre budget 2009, en tenant<br />

compte <strong>de</strong>s institutions pour la petite enfance.<br />

Lorsqu’une association qui n’est pas située sur la commune<br />

vient nous solliciter, nous faisons notre choix en fonction du lien<br />

<strong>de</strong> ses animateurs ou <strong>de</strong> ses membres avec Veyrier, ou <strong>de</strong> son<br />

but, notamment si elle a vocation sociale ou humanitaire. Il est<br />

clair que nous ne pouvons malheureusement pas ai<strong>de</strong>r chaque<br />

groupement qui nous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Nous recevons en effet <strong>de</strong>s<br />

dizaines <strong>de</strong> sollicitations par mois.<br />

Concernant plus spécifiquement Genilem, nous trouvons par<br />

ce biais l’occasion <strong>de</strong> soutenir non seulement <strong>de</strong> nouvelles<br />

entreprises mais également tout le tissu économique régional.<br />

Dans quelles circonstances ce soutien a-t-il été décidé ?<br />

La commune avait été sollicitée à l’époque par M. J.-B. Busset,<br />

Conseiller municipal <strong>de</strong> Meyrin et membre <strong>de</strong> Genilem.<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subventionnement avait fait l’objet d’une<br />

proposition du Conseil Administratif (CA) au Conseil Municipal<br />

en 1995 et la commission <strong>de</strong> promotion économique <strong>de</strong><br />

l’époque avait auditionné MM. P. Kunz et J.-B. Busset. Le montant<br />

<strong>de</strong> CHF 10’000 porté par le CA au budget 1996 avait été entériné<br />

par le Conseil municipal. Nous sommes donc parrains <strong>de</strong>puis les<br />

quasi-débuts <strong>de</strong> Genilem.<br />

Comment se passe votre relation avec Genilem ?<br />

Très bien. J’assiste d’ailleurs pour ma part systémiquement<br />

aux déjeuners <strong>de</strong>s parrains communaux. J’en ai d’ailleurs<br />

déjà organisé un à Veyrier <strong>de</strong>puis mon entrée en fonction.<br />

Pendant ces repas, nous rencontrons <strong>de</strong>s entrepreneurs qui<br />

nous présentent leur projet. Nous leur posons <strong>de</strong>s questions,<br />

nous pouvons engager <strong>de</strong>s discussions. Les magistrats<br />

communaux réalisent ainsi concrètement dans quoi ils<br />

investissent l’argent <strong>de</strong> leurs contribuables.<br />

L’explication du processus <strong>de</strong> sélection et du suivi <strong>de</strong>s projets<br />

sont <strong>de</strong>s éléments également bien appréciés. L’on reçoit <strong>de</strong>s<br />

informations sur <strong>de</strong>s entreprises que nous avons eu l’occasion <strong>de</strong><br />

rencontrer. Il est en particulier rassurant <strong>de</strong> savoir qu’après avoir<br />

terminé le suivi <strong>de</strong> 3 ans, les entrepreneurs ne sont pas livrés à<br />

eux-mêmes.<br />

Par ce biais, il arrive fréquemment que nous rencontrions<br />

<strong>de</strong>s personnes qui ont <strong>de</strong>s idées formidables méritant d’être<br />

appuyées. Ils peuvent beaucoup plus facilement le faire grâce à<br />

l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Genilem, d’où à mon sens sa raison d’être. Des Veyrites<br />

ont ainsi pu, entre autres, lancer leur entreprise grâce à Genilem.<br />

Veyrier<br />

Avez-vous un programme <strong>de</strong> développement<br />

économique ?<br />

Notre commune n’est malheureusement pas dotée <strong>de</strong><br />

nombreuses personnes morales, comme le sont par exemple<br />

Carouge ou Plan-les-Ouates. Le caractère rési<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> Veyrier<br />

ne s’y prête d’ailleurs pas vraiment. Il s’agit principalement d’une<br />

question <strong>de</strong> terrains, disponibles en très faible quantité. Pourtant,<br />

dans les années à venir, nous allons étendre notablement<br />

l’activité économique sur notre territoire. Le terrain du Pré-aux-<br />

Dames, situé vers le stand <strong>de</strong> tir, va par exemple <strong>de</strong>venir une<br />

zone artisanale qui comprendra, selon la pré-étu<strong>de</strong> effectuée,<br />

11’640 m2 <strong>de</strong> surface brute <strong>de</strong> planchers.<br />

Nous essayons aussi d’attirer <strong>de</strong>s sociétés à haute valeur ajoutée.<br />

Avec le projet du Grand-Salève, <strong>de</strong>visé à CHF 70 millions, qui<br />

doit accueillir une nouvelle école, <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> gymnastique,<br />

<strong>de</strong>s logements, une piscine municipale et une salle d’activités<br />

communautaires, nous aurons <strong>de</strong>s surfaces commerciales <strong>de</strong><br />

1 700 m2 que nous souhaitons proposer à <strong>de</strong>s entrepreneurs. De<br />

même d’ailleurs que le projet dit <strong>de</strong>s Etournelles, également situé<br />

vers le village, qui disposera <strong>de</strong> 500 m2 <strong>de</strong> surfaces exploitables<br />

en plus d’une nouvelle institution <strong>de</strong>stinée à la petite enfance.<br />

Aujourd’hui, nous serions enchantés <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s dirigeants<br />

<strong>de</strong> petites à moyennes sociétés qui aimeraient à l’avenir s’installer<br />

à Veyrier. Nous sommes ouverts à tous types <strong>de</strong> projets. Nous<br />

pourrions même envisager <strong>de</strong> développer telle ou telle surface<br />

au gré du preneur. La mise à disposition pourrait avoir lieu d’ici 3<br />

à 5 ans. Et pourquoi pas d’ailleurs ne pas y imaginer <strong>de</strong>s start-up<br />

soutenues par Genilem ? www.veyrier.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

37


ossier<br />

SOMMAIRE<br />

ÉDITO<br />

<strong>Gérer</strong> <strong>durablement</strong> 40<br />

LE MANAGEMENT DURABLE EXPLIQUÉ<br />

Vivre l’entreprise différemment 40-41<br />

AU SEIN D’UNE PME<br />

De la suite dans la mobilidée 42<br />

LE DURABLE SE PROPAGE<br />

Vous avez dit durable 43-44<br />

DES OUTILS À DISPOSITION<br />

EcoEntreprise, une démarche pour faciliter<br />

le management durable 45-46<br />

SE FORMER EN MANAGEMENT DURABLE 47<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


ÉDITO - LE MANAGEMENT DURABLE EXPLIQUÉ<br />

40 <strong>Dossier</strong><br />

<strong>Gérer</strong><br />

<strong>durablement</strong><br />

Deux attitu<strong>de</strong>s s’offrent à qui possè<strong>de</strong> un capital : soit il mène grand train, le dépense sans compter et<br />

le dilapi<strong>de</strong> en un laps <strong>de</strong> temps plus ou moins court, soit, pru<strong>de</strong>mment, il protège son avoir et l’investit<br />

pour essayer d’en vivre le plus longtemps possible.<br />

Les Créateurs connaissent le prix <strong>de</strong> ce capital. Souvent, <strong>de</strong>s années d’économies sont placées dans une<br />

structure naissante porteuse <strong>de</strong> tous les espoirs. Les efforts entrepreneuriaux se concentrent alors sur<br />

l’accroissement du capital financier.<br />

Une règle simple que chacun comprend et applique à son entreprise.<br />

Mais voilà, lorsqu’on additionne tous ces « chacun », c’est exactement l’inverse qui se produit : le capital<br />

est dépensé <strong>de</strong> manière irréfléchie à une vitesse inconsidérée. Chaque jour, le capital naturel et social<br />

disparaît.<br />

L’Entreprise, surtout à ses débuts, est le lieu <strong>de</strong> rencontre idéal du social, <strong>de</strong> l’environnemental et <strong>de</strong><br />

l’économique, les trois dimensions du développement durable. C’est donc d’elle que les transformations<br />

profon<strong>de</strong>s doivent surgir.<br />

Adopter le management durable signifie rechercher un meilleur équilibre entre tous les capitaux et<br />

souhaiter en jouir, à l’instar <strong>de</strong> « chacun », le plus longtemps possible.<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

Vivre l’entreprise différemment<br />

Ancienne directrice <strong>de</strong> Max Havelaar, la fondation active dans le commerce équitable, Paola<br />

Ghillani s’est elle-même lancée dans l’entrepreneuriat en créant Paola Ghillani & Friends SA<br />

en 2005. Prodiguant <strong>de</strong>s conseils en stratégie et gestion d’entreprise, la société promeut<br />

le développement durable et la responsabilité dans le domaine économique.<br />

Paola Ghillani<br />

& Friends<br />

www.paolaghillanifriends.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

<strong>Dossier</strong> réalisé par<br />

Jean-Michel Garnier, Alain Guye, Frédéric Vormus<br />

Quand et comment avez-vous rencontré<br />

le développement durable ?<br />

Paola Ghillani : Depuis toujours je me suis intéressée à l’être<br />

humain et à l’économie au service <strong>de</strong> l’être humain mais on<br />

ne parlait pas encore <strong>de</strong> développement durable. La branche<br />

économique a été le fil conducteur <strong>de</strong> mon adolescence et<br />

<strong>de</strong> mes étu<strong>de</strong>s. Formée en pharmacie, je n’ai jamais travaillé<br />

comme telle, je suis directement entrée dans une entreprise<br />

pharmaceutique qui est <strong>de</strong>venue la branche d’automédication<br />

<strong>de</strong> Ciba. Je voulais allier l’économie et la santé, l’économie au<br />

service du bien être, non seulement social et sociétal mais<br />

aussi environnemental. J’ai commencé dans la recherche <strong>de</strong><br />

marchés internationaux et ai réussi à développer ma carrière<br />

bien qu’il s’agisse <strong>de</strong> postes essentiellement masculins. J’ai eu<br />

la chance d’être reconnue par la direction du groupe qui m’a<br />

permis d’avancer dans le product management international<br />

mais également dans le marketing et la vente. De cette façon,<br />

j’ai pu découvrir ma passion : la gestion d’entreprise et le<br />

développement/la mise en place <strong>de</strong> stratégies.<br />

Les miennes se sont souvent révélées originales. Par exemple, je<br />

me suis engagée pour <strong>de</strong>s emballages adéquats que l’on puisse<br />

recycler. C’était assez novateur, surtout pour tout ce qui relevait<br />

<strong>de</strong> l’OTC.<br />

Dans le management <strong>de</strong> personnes, je voyais les choses<br />

différemment. Je n’ai jamais fait l’armée, je n’arrive pas à gérer <strong>de</strong>s<br />

personnes en donnant <strong>de</strong>s ordres. On peut travailler <strong>de</strong> façon<br />

disciplinée mais avec une gran<strong>de</strong> générosité qui permet à chacun<br />

d’exprimer ses talents. Disons qu’à l’époque c’était perçu comme<br />

du laxisme. On pensait que ça n’était pas suffisamment strict.<br />

Alors que si je regar<strong>de</strong> mon parcours, lorsque je gérais <strong>de</strong> cette<br />

manière nous avons toujours dépassé les attentes. Pour <strong>de</strong>ux<br />

raisons je pense : la stratégie novatrice répondait au besoin du<br />

moment et l’équipe a eu la possibilité <strong>de</strong> se développer mais dans<br />

<strong>de</strong>s règles très claires avec <strong>de</strong>s objectifs qui l’étaient tout autant.<br />

Quelle est la différence entre la responsabilité sociale<br />

<strong>de</strong>s entreprises, le développement durable et le<br />

management durable ?<br />

La responsabilité sociale <strong>de</strong>s entreprises est une notion<br />

développée par les anglo-saxons. Je n’aime pas ce mot, on<br />

a l’impression que seul le social compte mais on oublie les<br />

objectifs économiques, environnementaux et sociétaux.<br />

Le problème avec le développement durable est que ce terme<br />

a été utilisé à toutes les sauces et souvent on le comprend, dans<br />

beaucoup entreprises, comme lié à l’environnement. On évacue<br />

les côtés sociaux et sociétaux donc les aspects citoyens, mais<br />

surtout on oublie que, si l’entreprise a <strong>de</strong>s difficultés à être gérée<br />

<strong>durablement</strong>, c’est parce qu’on lui fixe <strong>de</strong>s objectifs financiers et<br />

économiques non durables. On recherche la maximisation, le<br />

profit à court terme et à n’importe quel prix. L’egosystème contre<br />

l’écosystème. Le manque <strong>de</strong> responsabilité économique et<br />

financière a <strong>de</strong>s conséquences catastrophiques au niveau social<br />

et environnemental.<br />

Le développement durable, c’est celui qui convient chacun. Il<br />

réunit trois objectifs, je parle d’objectifs car c’est moins statique et<br />

on n’est jamais parfait dans le développement durable :<br />

1. Succès économique et financier durable. Ils interviennent<br />

comme <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> la viabilité <strong>de</strong> l’entreprise.


<strong>Dossier</strong><br />

2. Développement social et sociétal : social par rapport à toutes<br />

les parties prenantes et sociétal par rapport à toute la société.<br />

Il s’agit <strong>de</strong> promouvoir la culture, la formation à travers les<br />

succès économiques <strong>de</strong> l’entreprise, à l’instar <strong>de</strong> ce que fait<br />

Migros<br />

3. Progrès environnementaux. Dans notre ère industrielle, il faut<br />

diminuer notre impact négatif sur l’environnement.<br />

Dans la gestion d’une entreprise durable, ces trois objectifs<br />

doivent être intégrés dans ses buts et mesurés à l’ai<strong>de</strong><br />

d’indicateurs qualitatifs et quantitatifs, pas forcément nombreux<br />

mais qui font sens à tous les niveaux. L’objectif économique reste<br />

important mais ne <strong>de</strong>vrait plus être prédominant, les autres ont<br />

<strong>de</strong>s conséquences sur la bonne gestion générale.<br />

Pensez-vous qu’il y ait encore beaucoup <strong>de</strong> travail pour<br />

faire évoluer les mentalités ? On a l’impression que ces<br />

trois objectifs sont bien appliqués à la maison mais pas<br />

encore au bureau ? Pourquoi ? Quels sont les freins ?<br />

Je partage votre impression. Nous sommes tous <strong>de</strong>s êtres<br />

humains, nous sommes tous <strong>de</strong>s consommateurs, avec<br />

beaucoup ou peu <strong>de</strong> moyens. Simplement avec plus <strong>de</strong> moyens,<br />

on peut se permettre <strong>de</strong> consommer avec plus <strong>de</strong> conscience.<br />

Dans l’entreprise, ce qui est étonnant, nous agissons comme si<br />

nous étions une autre personne. Nous acceptons <strong>de</strong> fonctionner<br />

selon d’autres valeurs que les nôtres. Nous <strong>de</strong>vons gagner notre<br />

croûte sans être exactement en ligne avec nos pensées.<br />

C’est pourtant un moment décisif pour essayer d’influencer<br />

l’entreprise dans laquelle nous travaillons. L’idée n’est pas d’être<br />

militant partout mais d’être co-créateur du système, un être<br />

conscient qui pose <strong>de</strong>s questions critiques, qui veut connaître<br />

les tenants et les aboutissants et proposer <strong>de</strong>s solutions. Les<br />

problèmes environnementaux, les conflits sociaux et la crise<br />

économique reflètent la virtualité <strong>de</strong> ces systèmes qui ne<br />

répon<strong>de</strong>nt pas à une réalité <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s personnes.<br />

Ils se sentent trahis. Il faudrait faire les choses différemment. Les<br />

gens veulent s’organiser au niveau énergétique et alimentaire<br />

car c’est là que le bât va blesser. C’est pourquoi ils veulent être le<br />

plus autonome possible par rapport à <strong>de</strong>s monopoles ou à <strong>de</strong>s<br />

systèmes.<br />

Comment transposer pratiquement le développement<br />

durable au bureau ?<br />

Il faut d’abord faire une analyse <strong>de</strong> la situation. C’est d’ailleurs<br />

la première étape d’un plan stratégique. Plus qu’un business<br />

plan, j’aime parler du plan stratégique qui a une dimension plus<br />

dynamique et qui doit être revu tous les 3 ou 6 mois. Dans ce<br />

plan stratégique, il convient <strong>de</strong> définir les objectifs économiques,<br />

sociaux et environnementaux sans en mettre trop et <strong>de</strong> les<br />

organiser par ordre d’urgence à court et moyen terme.<br />

Ensuite, dans la gestion durable <strong>de</strong> l’entreprise et dans le plan<br />

d’action, on ne va pas travailler avec <strong>de</strong>s check list bien lour<strong>de</strong>s,<br />

mais d’avantage dans les détails à travers <strong>de</strong>s objectifs généraux.<br />

Les aspects sociaux innovateurs ayant tendance à être oubliés,<br />

les entreprises <strong>de</strong>vraient assurer le développement <strong>de</strong> leurs<br />

employés (congé paternel, formation, ouverture du capital aux<br />

collaborateurs, etc.)<br />

Tout ce processus doit se réaliser selon les besoins propres <strong>de</strong><br />

l’entreprise. Il ne sert à rien <strong>de</strong> s’imposer une recette toute faite.<br />

Dans les situations économiques difficiles, il est encore plus<br />

nécessaire d’être engagé.<br />

Est-ce que ce type <strong>de</strong> management coûte plus cher ?<br />

Ça ne coûte pas plus cher, s’il est défini dans le plan stratégique<br />

et intégré dans le cœur <strong>de</strong> l’entreprise. Si tout le mon<strong>de</strong> est<br />

Paola Ghillani<br />

Paola Ghillani & Friends SA<br />

LE MANAGEMENT DURABLE EXPLIQUÉ<br />

convaincu par le plan stratégique, les employés vont le vivre et<br />

essayer <strong>de</strong> l’appliquer. Cela aura un impact financier.<br />

Résultat, il y a quand même une plus-value économique,<br />

environnementale et sociale. Le bénéfice, qui étymologiquement<br />

vient du latin faire du bien, n’est plus perçu qu’en terme<br />

économique mais aussi sur le plan du développement social et<br />

environnemental.<br />

Le management durable implique un changement<br />

<strong>de</strong> mentalité et <strong>de</strong> ce qu’on attend <strong>de</strong> l’entreprise ?<br />

Sommes-nous déjà prêts et pensez-vous que dans<br />

10-20 ans toutes les entreprises seront durables ?<br />

Exact, c’est ce qui va se passer mais il fallait attendre cette crise<br />

économique pour que ces éléments soient mieux compris. Cette<br />

crise a cela <strong>de</strong> bien qu’elle fait ressortir toutes les entreprises<br />

qui étaient avant-gardistes et les nouveaux managers qui<br />

appliquaient ces éléments. Certaines personnes vont développer<br />

certaines expertises mais en les liant au développement durable.<br />

Un réseau se développe qui est conscient <strong>de</strong> cette manière<br />

<strong>de</strong> gérer son entreprise, non seulement à son profit mais aussi<br />

à celui <strong>de</strong> la société dans son ensemble. Tout le mon<strong>de</strong> va<br />

en profiter. J’appelle ces personnes <strong>de</strong>s alchimistes car elles<br />

transforment une situation négative en quelque chose <strong>de</strong> positif.<br />

Cela implique la fin d’une certaine âpreté au gain ?<br />

Pensez-vous que les gens vont investir dans <strong>de</strong>s<br />

sociétés qui rapporteront moins ?<br />

Oui, mais la cupidité va rester. Confucius disait : « il ne s’agit pas<br />

<strong>de</strong> la question du bien ou du mal mais d’un comportement<br />

humain ou inhumain ». Le libre-arbitre <strong>de</strong> l’être humain va choisir<br />

où il place son curseur, parfois vers le plus humain, parfois vers le<br />

moins. Mais tous les effets secondaires négatifs font que les gens<br />

s’éveillent. Ils peuvent dire qu’ils n’en veulent plus.<br />

Il ne faut cependant pas oublier que l’entreprise doit fonctionner<br />

économiquement. C’est également valable en management<br />

durable.<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

41


AU SEIN D’UNE PME<br />

42 <strong>Dossier</strong><br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

De la suite dans la Mobilidée<br />

Rien <strong>de</strong> plus naturel pour Antonio Hodgers, le conseiller national écologiste, que d’avoir fondé son<br />

entreprise selon <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> management durable, d’autant que sa société prodigue <strong>de</strong>s conseils<br />

en mobilité douce. C’est donc au titre d’entrepreneur et <strong>de</strong> conseiller qu’il s’exprime sur la durabilité.<br />

Antonio Hodgers<br />

Mobilidée<br />

www.mobili<strong>de</strong>e.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Quelles sont les mesures <strong>de</strong><br />

management durable que<br />

vous avez prises ?<br />

Antonio Hodgers : Pour la mobilité,<br />

qui est le cœur <strong>de</strong> métier <strong>de</strong><br />

notre entreprise Mobilidée, les<br />

déplacement <strong>de</strong>s salariés sont<br />

gérés <strong>de</strong> la manière suivante :<br />

pour la mobilité pendulaire,<br />

les salariés reçoivent un forfait<br />

annuel <strong>de</strong> CHF 200 s’ils utilisent un<br />

moyen <strong>de</strong> transport écomobile.<br />

Sur 16 personnes, 6 se ren<strong>de</strong>nt<br />

au travail en transport publics, 7<br />

à vélo, 2 à pied et 1 à moto, soit<br />

un taux <strong>de</strong> 94 % d’écomobilité.<br />

Les déplacements professionnels<br />

s’effectuent soit à vélo électrique,<br />

soit avec quatre abonnements<br />

transmissibles <strong>de</strong> transports publics soit, en cas <strong>de</strong> nécessité<br />

dûment prouvée, en véhicules d’une coopérative d’auto-partage.<br />

Du point <strong>de</strong> vue énergétique, puisque nous ne sommes que<br />

locataires, nous ne pouvons pas choisir l’énergie <strong>de</strong> chauffage. Par<br />

contre, notre électricité provient à 100 % <strong>de</strong> l’énergie hydraulique<br />

(0 % CO2 et 0 % nucléaire). Les ampoules sont en général <strong>de</strong><br />

basse consommation.<br />

Le papier que nous utilisons est à 100 % recyclé, nos imprimantes<br />

sont recto verso par défaut et nous mettons 4 pages par feuille<br />

pour les grands documents internes. Nous recyclons bien<br />

entendu nos déchets : papier, PET, alu, cartouches d’encre et sacs<br />

en plastiques.<br />

Le pendant social est également très important. Nous offrons<br />

un congé paternité <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux semaines. L’entreprise forme <strong>de</strong>s<br />

apprentis. Nous avons créé une place pour un chômeur en fin <strong>de</strong><br />

droit. A cela, il faut ajouter une politique salariale <strong>de</strong> cohésion.<br />

Le salaire le plus haut ne dépasse pas le double du salaire le plus<br />

bas, ce qui nous semble parfaitement normal. Dans une société<br />

active dans un domaine comme la mobilité douce, pour laquelle<br />

les employés s’investissent beaucoup, la qualité et la <strong>de</strong>nsité du<br />

travail proviennent <strong>de</strong> cet engagement.<br />

Lorsque l’on travaille avec <strong>de</strong>s passionnés, on doit signifier cette<br />

cohésion d’équipe en ramant tous dans le même sens. Nos<br />

employés ne vont pas hésiter à répondre à un client ou à finaliser<br />

un projet en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures. Comme nous ne sommes pas<br />

dans une banque, nous ne pouvons les fidéliser avec <strong>de</strong>s bonus<br />

incroyables en fin d’année. Ils croient en ce qu’ils font parce que<br />

leur management y croit aussi. Si leurs efforts ne servaient qu’à<br />

augmenter les salaires <strong>de</strong>s managers, leur motivation perdrait <strong>de</strong><br />

son sens.<br />

Mais il est plus facile <strong>de</strong> rencontrer une pareille<br />

adhésion dans une entreprise dont le cœur <strong>de</strong> métier<br />

est justement le développement durable, non ?<br />

Les gens qui travaillent chez Mobilidée ont comme souci la<br />

mobilité douce. Ils veulent en faire leur métier. Il semble donc<br />

facile d’atteindre le chiffre <strong>de</strong> 94 % d’ecomobilité. Mais je n’ai<br />

pas dit que c’était difficile, je dis simplement que c’est possible.<br />

La gestion dépend beaucoup <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong>s entreprises.<br />

C’est également une question <strong>de</strong> taille. Avec 500 personnes, les<br />

possibilités <strong>de</strong> cohésion ne sont pas les mêmes qu’à 16. Il est plus<br />

facile <strong>de</strong> faire du management durable dans une PME que dans<br />

un grand groupe.<br />

Quand le patron a aussi les mains dans le cambouis, la proximité<br />

avec les employés est plus forte. Dans une plus gran<strong>de</strong> structure,<br />

par la force <strong>de</strong>s choses, le rapport ne peut plus être le même.<br />

Avec un patron qui aurait commencé au bas <strong>de</strong> l’échelle et<br />

qui aurait conservé une certaine mo<strong>de</strong>stie, les employés ne<br />

travailleront pas <strong>de</strong> la même façon que dans un groupe possédé<br />

par <strong>de</strong>s actionnaires.<br />

Je ne défends pas le management paternaliste comme à<br />

l’époque où le patron choisissait pour l’employé sa voiture,<br />

sa maison et le bulletin <strong>de</strong> vote qui allait avec. Simplement,<br />

dans les comportements liés à la durabilité, il n’y a rien <strong>de</strong> très<br />

nouveau. Pour l’essentiel, l’économie historique se basait sur<br />

<strong>de</strong>s perspectives <strong>de</strong> croissance sur le long terme. Mais <strong>de</strong>puis<br />

l’accélération d’une économique axée sur la maximisation<br />

<strong>de</strong>s profits, la vision s’est concentrée sur le court terme. Un<br />

management durable d’entreprise est finalement un retour aux<br />

sources, tout en réinventant <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnité. Il s’agit<br />

en somme <strong>de</strong> créer une vision citoyenne dans laquelle les gens<br />

s’investissent.<br />

Ce qui revient à dire que le management durable ne<br />

s’inscrit pas seulement dans le futur mais aussi dans le<br />

passé ?<br />

Le fait d’avoir exercé soi-même le métier <strong>de</strong> l’entreprise ai<strong>de</strong><br />

beaucoup à un management <strong>de</strong> qualité.<br />

Les gens qui ont passé les étapes au sein <strong>de</strong> la boîte ont un<br />

autre lien avec la base. Il est vrai que l’on peut venir <strong>de</strong> la base et<br />

mal se comporter, tout comme on peut avoir un MBA et <strong>de</strong> la<br />

compréhension pour la vie <strong>de</strong>s ouvriers. La clé est l’empathie.<br />

Un dirigeant qui arrive parfaitement à se mettre dans la peau <strong>de</strong><br />

ses collaborateurs a tous les outils pour faire un bon manager.<br />

Le secret du management durable rési<strong>de</strong> dans la cohésion <strong>de</strong><br />

l’équipe, l’adhésion à ce qu’elle fait. L’être humain doit se projeter<br />

dans une réussite collective.<br />

Le management durable permet une meilleure productivité<br />

et une diminution du turn over. L’entreprise gagne plus en<br />

maximisant son rapport à l’autre et non uniquement le profit.<br />

Le management durable est donc économiquement<br />

plus intéressant ?<br />

Bien entendu. Au départ <strong>de</strong> Mobilidée, nous n’avions pas les<br />

moyens d’offrir d’excellents salaires. Parce que nous avons mis en<br />

place un management basé sur <strong>de</strong>s valeurs, sur la confiance, sur<br />

l’équilibre entre les employés et les patrons, nous avons obtenu<br />

<strong>de</strong>s collaborateurs <strong>de</strong> qualité.<br />

Notre modèle d’affaire est d’ailleurs basé sur un lien entre<br />

l’amélioration écologique qui aboutit à une amélioration<br />

économique.<br />

Pensez-vous que le management durable ne soit qu’une<br />

mo<strong>de</strong> managériale <strong>de</strong> plus ?<br />

La durabilité n’est pas une mo<strong>de</strong>. Le terme l’est certainement mais<br />

pas la philosophie. Par définition, la durabilité recherche l’équilibre<br />

optimal qui puisse le plus se perpétuer. Quel que soit le modèle<br />

que l’on choisira dans 50 ans, il s’agira aussi d’un modèle qu’on<br />

estimera le meilleur pour perdurer.


<strong>Dossier</strong><br />

Propos recueillis par Jean Michel Garnier<br />

Vous avez dit durable ?<br />

Construit autour <strong>de</strong> trois pôles <strong>de</strong> compétences dans le domaine<br />

du bâti (énergie et développement durable, gérance immobilière,<br />

technologies et systèmes d’information), cette étiquette est<br />

<strong>de</strong>venue un outil stratégique pour l’exploitation et la rénovation<br />

<strong>de</strong>s bâtiments. La régie Brolliet ne s’est pas trompée en leur faisant<br />

confiance.<br />

Rencontre entre Laurent Isoard, co-fondateur <strong>de</strong> Signa Terre, Laure<br />

Brolliet, régisseuse et Michel Turin, sous-directeur dans la régie<br />

Brolliet pour démontrer la pertinence du modèle durable.<br />

Comment tout a-t-il commencé ?<br />

Laurent Isoard : Ingénieur en électricité <strong>de</strong> formation, j’ai, en<br />

informatique, un long parcours orienté vers l’énergétique du<br />

bâtiment. En créant Signa-Terre avec Olivier Ouzilou, ancien<br />

directeur du Service cantonal <strong>de</strong> l’énergie, nous avons voulu<br />

concevoir un outil qui puisse mélanger les métiers <strong>de</strong> la régie, du<br />

bâtiment, <strong>de</strong> l’énergie et du développement durable. D’entrée<br />

<strong>de</strong> jeu, grâce à la régie Brolliet, nous n’avons pas travaillé sur<br />

un ou <strong>de</strong>ux immeubles, mais sur l’ensemble <strong>de</strong> son parc. Soit<br />

600 immeubles sur lesquels nous avons pu faire tourner notre<br />

programme, obtenir rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s résultats, et donner une<br />

réelle assise à notre projet.<br />

Parlons-en, justement, <strong>de</strong> votre projet. En quoi consiste<br />

cette solution informatisée baptisée ImmoLabel®?<br />

L. I. : Nous parlons ici du bâti existant, donc <strong>de</strong> rénovation. Non<br />

du bâti en construction qui, lui, entre désormais dans le cadre <strong>de</strong><br />

règles nouvelles (immeubles Minergie par exemple). L’idée force<br />

du projet ImmoLabel® était <strong>de</strong> pouvoir qualifier énergétiquement<br />

un bâtiment sans même avoir besoin <strong>de</strong> le voir. Sur la seule<br />

étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> consommation réelle d’un bâtiment, nous<br />

sommes capables, après diagnostic, <strong>de</strong> fournir la « photographie<br />

énergétique » <strong>de</strong> celui-ci. Sans visite d’analyses onéreuses, nous<br />

proposons aux propriétaires, avec leur décompte annuel, une<br />

étu<strong>de</strong> technico-énergétique et financière <strong>de</strong>s bâtiments dont ils<br />

sont propriétaires. Intellectuellement, nous avions les idées. Tout<br />

le challenge du projet a été <strong>de</strong> pouvoir réunir toutes les données<br />

(régie, SIG, Office cantonal <strong>de</strong> la statistique, Office cantonal <strong>de</strong><br />

la population, etc.) afin d’obtenir une vue d’ensemble et <strong>de</strong><br />

consoli<strong>de</strong>r la création <strong>de</strong> cet outil. Certaines étiquettes étaient<br />

déjà présentes dans la loi. Mais pour l’eau, l’électricité, le CO2, le<br />

chauffage et autres paramètres, ça a été le fruit <strong>de</strong> notre travail,<br />

<strong>de</strong> nos partenariats avec les écoles d’ingénieurs et l’université <strong>de</strong><br />

<strong>Genève</strong> qui nous ont aidé à structurer, à poser <strong>de</strong>s seuils.<br />

Facile à comprendre puisque tout le mon<strong>de</strong> connaît ce type <strong>de</strong><br />

vignette, lors <strong>de</strong> l’achat d’un équipement électroménager par<br />

exemple, notre produit se <strong>de</strong>vait d’être compréhensible par les<br />

régies mais, surtout, par les propriétaires. Vous regar<strong>de</strong>z notre<br />

étiquette ImmoLabel®, <strong>de</strong> suite, vous savez où vous en êtes sur le<br />

plan énergétique.<br />

Quel est l’objectif final du projet ImmoLabel®?<br />

L. I. : Celui <strong>de</strong> diminuer la consommation énergétique <strong>de</strong>s<br />

immeubles, <strong>de</strong> favoriser le remplacement <strong>de</strong>s énergies<br />

LE DURABLE SE PROPAGE<br />

Le management durable est aussi une question d’écologie. La société Signa-Terre a mis au point un<br />

système d’étiquetage énergétique qui permet <strong>de</strong> gérer <strong>durablement</strong> un parc immobilier. Le 6 juin<br />

<strong>de</strong>rnier, lors du Festival du Développement durable, la start-up, créée en 2008 par Laurent Isoard<br />

et Olivier Ouzilou, a reçu pour son concept ImmoLabel ® la Mention pour le prix cantonal pour le<br />

développement durable 2009 du canton <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

De gauche à droite<br />

Laurent Isoard,<br />

SignaTerre<br />

Michel Turin<br />

et Laure Brolliet,<br />

Régie Brolliet<br />

www.signa-terre.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

43


LE DURABLE SE PROPAGE<br />

44 <strong>Dossier</strong><br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

fossiles par <strong>de</strong>s énergies renouvelables et d’encourager<br />

l’utilisation <strong>de</strong> matériaux écologiques lors <strong>de</strong>s rénovations tout<br />

en soutenant l’économie locale. ImmoLabel® est le fruit <strong>de</strong><br />

beaucoup <strong>de</strong> rencontres.<br />

Michel Turin : Finalement, ce projet a germé au cœur <strong>de</strong> Brolliet,<br />

selon l’intérêt et les motivations <strong>de</strong> chacun. Signa-Terre avait<br />

besoin d’un client-pilote et <strong>de</strong> sa matière, afin <strong>de</strong> mettre en<br />

valeur son produit. Leur parfaite connaissance <strong>de</strong>s données<br />

<strong>de</strong> la régie a facilité l’éclosion rapi<strong>de</strong> du projet qui, sans cela,<br />

aurait mis beaucoup plus <strong>de</strong> temps pour aboutir. Notre métier<br />

<strong>de</strong> base est <strong>de</strong> gérer <strong>de</strong>s immeubles sur le plan administratif,<br />

technique (l’entretien <strong>de</strong>s bâtiments) et financier. Il était donc<br />

capital que nous puissions produire un document d’une manière<br />

automatisée. L’outil créé à cet effet doit être adopté par nos clients,<br />

les propriétaires et, chose fondamentale, par ceux qui sont sur<br />

le terrain, nos techniciens. Cette dynamique a incité ces <strong>de</strong>rniers<br />

à s’approprier le projet et à offrir une meilleure connaissance <strong>de</strong><br />

« leurs » immeubles. ImmoLabel® est donc un projet fédérateur.<br />

Nous avons pu labelliser 500 bâtiments. Dès à présent,<br />

ImmoLabel® nous permet d’améliorer l’énergétique du bâtiment<br />

par <strong>de</strong>s actions concrètes puis, à moyen terme, <strong>de</strong> pouvoir<br />

mesurer leurs résultats.<br />

Quel a été l’accueil <strong>de</strong>s propriétaires, premiers<br />

concernés, lorsqu’ils ont reçu, début 2009, leur première<br />

fiche ImmoLabel® ?<br />

M. T. : L’accueil a été excellent. Comme le dit si justement l’un<br />

<strong>de</strong> nos clients : « C’est un outil <strong>de</strong> travail qui va nous permettre<br />

d’œuvrer dans la bonne direction ». Sur une centaine <strong>de</strong><br />

propriétaires, un seul n’a pas estimé cela utile. Il faut donc<br />

considérer ces résultats comme très concluants.<br />

Tout comme un être humain, un bâtiment est<br />

en perpétuelle évolution. De ce fait, les résultats<br />

d’ImmoLabel® ne peuvent être définitifs.<br />

M. T. : A partir <strong>de</strong> la quarantaine, chez l’homme, il est conseillé <strong>de</strong><br />

réaliser un « check-up » une fois par an. Il en va <strong>de</strong> même pour<br />

un immeuble. Certains propriétaires m’ont dit, après lecture <strong>de</strong><br />

leur étiquette ImmoLabel® : « Mais, je n’ai rien à faire ! » Je leur<br />

ai répondu qu’il serait cependant bon <strong>de</strong> revoir la chose l’an<br />

prochain. Cette récurrence est fondamentale. Tous comprennent<br />

qu’avec l’outil mis en place par Signa-Terre, sur un plan purement<br />

économique, la valeur <strong>de</strong> leur bâtiment sera péjorée ou majorée.<br />

Ils ont donc bien conscience que s’ils souhaitent maintenir et<br />

augmenter la valeur <strong>de</strong> leur actif, ils ont intérêt à prendre en<br />

compte les résultats <strong>de</strong> leur fiche ImmoLabel® et à entreprendre<br />

ce qui est nécessaire le plus rapi<strong>de</strong>ment possible.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s problèmes techniques qui peuvent<br />

ponctuellement survenir, le comportement <strong>de</strong>s<br />

locataires n’entre-t-il pas pour beaucoup dans la<br />

consommation énergétique d’un bâtiment ?<br />

M. T. : Il est effectivement important d’intégrer dans cette<br />

mesure <strong>de</strong> consommation le rôle primordial du locataire. Plus la<br />

consommation sera faible au niveau <strong>de</strong> la construction, plus le<br />

rôle du locataire sera important. Avec le concept <strong>de</strong> Signa- Terre,<br />

nous sommes en mesure <strong>de</strong> comprendre d’où provient la<br />

surconsommation. Il est donc évi<strong>de</strong>nt qu’après optimisation du<br />

bâtiment, l’étape suivante sera d’informer et <strong>de</strong> sensibiliser les<br />

locataires.<br />

Laure Brolliet : Au niveau <strong>de</strong> l’électricité <strong>de</strong>s communs, l’économie<br />

sur investissement est immédiate. En revanche, la rénovation <strong>de</strong>s<br />

toitures, <strong>de</strong>s fenêtres, etc. implique <strong>de</strong>s coûts importants. Sans<br />

inci<strong>de</strong>nce sur les loyers, nous aurons sans doute un problème<br />

important, spécifique à <strong>Genève</strong>. En effet, le parc immobilier<br />

genevois est très âgé et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une rénovation poussée pour<br />

arriver à <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> consommation entrant dans les normes<br />

souhaitées, bientôt imposées. De surcroît, la LDTR freine les<br />

propriétaires en limitant la réponse sur les loyers.<br />

L. I. : Avec les actions réalisées par la régie, nous anticipons les<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’étiquetage énergétique <strong>de</strong>s bâtiments et les lois<br />

sur l’énergie qui obligeront à le faire. Anticiper ces lois à venir,<br />

réagir en amont, c’est également cela la force <strong>de</strong> Signa-Terre. Les<br />

professionnels du bâtiment sont en train d’intégrer cette notion.<br />

La vie d’un immeuble s’élève à environ cent ans. Il faut donc le<br />

rénover. Si nous ne prenons, à ce sujet, que <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-mesures<br />

nous aurons, d’ici à vingt ans, <strong>de</strong>s charges phénoménales, donc un<br />

grave problème, tant pour les propriétaires que pour les locataires.<br />

Pour être dans les temps, face à l’épuisement du pétrole, nous<br />

<strong>de</strong>vrions déjà avoir un parc immobilier transformé. Des mesures<br />

drastiques sont donc à prendre dès aujourd’hui.<br />

L. B. : Toutes ces actions redonnent du travail à beaucoup <strong>de</strong><br />

petites et moyennes entreprises. Elles ne peuvent être que<br />

bénéfiques.<br />

« L’idée force du projet<br />

ImmoLabel® était<br />

<strong>de</strong> pouvoir qualifier<br />

énergétiquement un<br />

bâtiment sans même<br />

avoir besoin <strong>de</strong> le voir. »<br />

Revenons, pour conclure, sur votre concept ImmoLabel®,<br />

sur son avenir et celui <strong>de</strong> votre société.<br />

L. I. : C’est ce développement en commun afin d’arriver aux<br />

résultats actuels que j’ai beaucoup apprécié. Et, en étant clientpartenaire<br />

du projet, Brolliet S.A. a pris une longueur d’avance sur<br />

les autres régies. La Suisse roman<strong>de</strong> est, sur ce point, en avance sur<br />

la Suisse alémanique.<br />

Quant à l’avenir <strong>de</strong> Signa-Terre, il est tout simplement <strong>de</strong> voir se<br />

concrétiser nos recommandations, selon trois phases successives.<br />

La première est le pré-diagnostique, l’étiquette ImmoLabel®, qui<br />

donne la photo énergétique du bâtiment à un moment « T ».<br />

La secon<strong>de</strong> est <strong>de</strong> se déplacer dans l’immeuble pour constater<br />

qu’il y a une fuite ou une mauvaise utilisation, un problème<br />

d’élément vétuste à changer, etc. La troisième phase correspond<br />

à la réalisation <strong>de</strong>s travaux. Celle-ci n’est plus <strong>de</strong> notre ressort mais<br />

<strong>de</strong> celui <strong>de</strong> la régie et <strong>de</strong>s entreprises spécialisées avec lesquelles<br />

elle a l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler. Mais nous conseillons ces entreprises,<br />

principalement sur la partie audit puisque nous sommes<br />

entourés <strong>de</strong> partenaires pointus dans l’analyse et la compatibilité<br />

<strong>de</strong>s matériaux, le check-up <strong>de</strong>s bâtiments. Le challenge est <strong>de</strong><br />

réussir à rénover les bâtiments en y conservant leurs locataires<br />

durant les travaux. Et <strong>de</strong> les amener à <strong>de</strong> hautes performances<br />

énergétiques… tout en minimisant les coûts. C’est ce défi que<br />

nous souhaitons relever. Il est vrai qu’aujourd’hui, nous n’avons<br />

plus besoin d’expliquer les (bonnes) raisons qu’il y a d’agir pour<br />

le développement durable. Cette prise <strong>de</strong> conscience est entrée<br />

dans les mœurs, c’est très positif. Un rêve subsiste : avoir un jour<br />

sur la page d’accueil <strong>de</strong> notre site Internet <strong>de</strong>ux compteurs, l’un<br />

présentant la diminution <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> CO2, l’autre, celle<br />

<strong>de</strong>s mégajoules ou <strong>de</strong>s kilowatts heure économisés. Et <strong>de</strong> les voir<br />

diminuer en direct. Je pourrai alors me dire que j’ai fait quelque<br />

chose <strong>de</strong> bien pour la planète.


<strong>Dossier</strong><br />

Alain Guye<br />

EcoEntreprise, une démarche pour<br />

faciliter le management durable<br />

Pourquoi les entreprises s’engagent-elles dans une démarche<br />

<strong>de</strong> management durable ? Comment ai<strong>de</strong>r ces entreprises<br />

privées ou les collectivités publiques à intégrer la durabilité<br />

d’une manière aussi simple et économe en ressources que<br />

possible ? Alain Guye, directeur <strong>de</strong> Globalité management,<br />

une spin-off <strong>de</strong> l’association Ecoparc, nous décrit la démarche<br />

pilote développée <strong>de</strong>puis plusieurs années en Suisse roman<strong>de</strong><br />

et au-<strong>de</strong>là.<br />

Motivations et contraintes liées au marché et à la<br />

volonté <strong>de</strong> l’entreprise<br />

L’amélioration <strong>de</strong> la position <strong>de</strong> l’entreprise sur le marché<br />

constitue une première source <strong>de</strong> motivation vers la durabilité.<br />

Les nouveaux domaines <strong>de</strong> la responsabilité sociétale (corporate<br />

social responsibility) — environnement, social, éthique,<br />

santé et sécurité ainsi que bonne gouvernance — ten<strong>de</strong>nt à<br />

s’imposer, que ce soit en réponse à un besoin <strong>de</strong> visibilité, <strong>de</strong><br />

crédibilité et d’image, ou tout simplement dans une perspective<br />

d’avantage concurrentiel. A cela s’ajoutent les contraintes <strong>de</strong><br />

plus en plus fortes, liées à la pression qu’exercent à la fois le<br />

secteur privé (investisseurs et clients, consommateurs - grand<br />

public, standards et labels) et le secteur public (<strong>Etat</strong>, cantons et<br />

communes, en tant que donneurs d’ordre - marchés publics).<br />

Même les TPE et PME qui, au vu <strong>de</strong> leur taille restreinte, ont<br />

a priori un intérêt moindre pour le management durable, s’y<br />

intéressent avec l’émergence <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rating. Ces<br />

instruments d’évaluation <strong>de</strong> la performance engendrent un effet<br />

« casca<strong>de</strong> » au sein <strong>de</strong>s filières : les fournisseurs et sous-traitants<br />

se voient <strong>de</strong>mandé par les gran<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> respecter <strong>de</strong>s<br />

exigences auxquelles elles-mêmes sont soumises.<br />

Bien entendu, la durabilité n’est pas qu’une façon <strong>de</strong> répondre<br />

aux lois du marché, elle est bien souvent considérée comme<br />

une importante source <strong>de</strong> motivation interne à l’entreprise. Un<br />

management durable permet ainsi notamment :<br />

������������������������������������������������������������������<br />

<strong>de</strong>s gains opérationnels significatifs (énergies, déchets, eau,<br />

matières, etc.),<br />

�����������������������������������������������������������<br />

nouvelles opportunités, <strong>de</strong> nouvelles prestations et <strong>de</strong><br />

nouveaux procédés <strong>de</strong> production,<br />

������������������������������������������������������������<br />

d’améliorer la performance globale <strong>de</strong> l’entreprise, souvent<br />

dans la perspective <strong>de</strong> l’obtention d’une certification ou d’un<br />

label,<br />

�����������������������������������������������������������������<br />

employés, pollutions, sécurité juridique),<br />

�������������������������������������������������������������<br />

participation),<br />

����������������������������������������������������������������������<br />

contrôle),<br />

����������������������������������������������������������������<br />

investisseurs (caisses <strong>de</strong> pensions, fonds éthiques),<br />

Alain Guye<br />

Directeur<br />

Globalité Management<br />

�������������������������������������������������������������<br />

d’assurance et prêts bancaires sur <strong>de</strong>s bases saines et soli<strong>de</strong>s.<br />

Les entreprises ne se lancent pas dans le management durable<br />

<strong>de</strong> façon désintéressée ou naïve, cela est d’ailleurs une garantie<br />

<strong>de</strong> succès, voire <strong>de</strong> profit. La démarche se doit d’être crédible<br />

et non alibi, elle doit présenter un surcoût acceptable et<br />

démontrer un retour sur investissement, ses effets doivent être<br />

démontrables (preuve <strong>de</strong> résultats), elle doit être acceptée par<br />

le personnel comme par les dirigeants et être reconnue dans<br />

le cadre <strong>de</strong>s marchés publics. Compte tenu <strong>de</strong> ces exigences,<br />

l’intérêt pour le développement <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> branches,<br />

sous la forme <strong>de</strong> « best practices » par domaine économique,<br />

est grandissant. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s expertises externes et <strong>de</strong>s<br />

compétences disponibles à l’interne, les entreprises doivent<br />

pouvoir disposer d’outils performants pour la mise en œuvre,<br />

l’(auto-)évaluation, le suivi, le reporting et le benchmarking.<br />

Programme EcoEntreprise : évaluer, gérer et valoriser<br />

la durabilité<br />

C’est cette approche orientée vers les résultats et les actions<br />

concrètes qu’ont voulu privilégier l’association Ecoparc et<br />

ses partenaires. L’ambition étant <strong>de</strong> diminuer les coûts du<br />

management durable et d’accélérer le passage à une nouvelle<br />

génération <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> management, une démarche simple<br />

et pragmatique a été développée.<br />

Parmi ses activités (information, facilitation et R & D en matière<br />

<strong>de</strong> développement durable dans la gestion d’entreprise et<br />

l’environnement construit), l’association Ecoparc coordonne<br />

un réseau d’échanges <strong>de</strong> bonnes pratiques en matière <strong>de</strong><br />

management durable et est, à ce titre, un observateur privilégié<br />

<strong>de</strong>s besoins quotidiens <strong>de</strong>s entreprises. C’est donc en réponse<br />

directe à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> disposer d’outils<br />

d’auto-évaluation, <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> valorisation simples et<br />

pragmatiques, reconnus par les milieux économiques et les<br />

autorités compétentes, que le Programme EcoEntreprise a été<br />

développé par Ecoparc en partenariat avec les secteurs privé<br />

(associations <strong>de</strong> branches et entreprises test) et public (SECO,<br />

cantons romands, quelques collectivités, divers instituts <strong>de</strong><br />

formation). L’accent a résolument été mis sur les résultats et la<br />

performance plutôt que sur le système et les procédures.<br />

Le logiciel hébergeant EcoEntreprise, appelé OKpilot, est<br />

accessible via un portail web sécurisé <strong>de</strong>puis n’importe quel<br />

ordinateur relié à Internet.<br />

DES OUTILS À DISPOSITION<br />

www.ecoentreprise.ch<br />

www.ecoparc.ch<br />

www.okpilot.com<br />

www.globalite.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

45


DES OUTILS À DISPOSITION<br />

46 <strong>Dossier</strong><br />

Menu d’accueil et fonctionnalités <strong>de</strong> la solution OKpilot, notamment en termes d’évaluation et <strong>de</strong> gestion<br />

<strong>de</strong> la durabilité<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Il est :<br />

������������������������������������������������������������<br />

sécurité, qualité, métiers,…)<br />

���������������������������������������������������������������������<br />

conformités, documentation, conformité légale et processus)<br />

��������������������������������������������������������������<br />

fonctions)<br />

��������������������������������������������������������������<br />

collectivités publiques)<br />

���������������������������������������������������������<br />

« Dans le cadre<br />

<strong>de</strong>s marchés publics,<br />

la certification<br />

EcoEntreprise <strong>de</strong>vient<br />

progressivement<br />

une référence. »<br />

OKpilot met à disposition <strong>de</strong>s check-lists spécifiques au<br />

développement durable, à disposition ou à venir (EcoEntreprise,<br />

ISO 26000) et permet d’évaluer sa performance dans <strong>de</strong><br />

multiples domaines grâce à <strong>de</strong>s :<br />

�������������������������������������������������������������<br />

(qualité), ISO 14001 (environnement), OHSAS 18001, MSST et<br />

Loi sur le travail (santé-sécurité), labels GreenOffice et Nature &<br />

Economie ;<br />

����������������������������������������������������������������<br />

informatiques), ISO 22000 (sécurité alimentaire), ISO 27000<br />

(sécurité <strong>de</strong> l’information),…;<br />

�����������������������������������������������������<br />

micromécanique, ingénierie,…)<br />

�����������������������������������������������������<br />

Parmi ces référentiels d’évaluation mis à disposition, la Checklist<br />

EcoEntreprise permet d’évaluer sa conformité et <strong>de</strong> se<br />

Visualisation aisée <strong>de</strong> la performance développement durable et accès<br />

aux pistes d’amélioration (solution web OKpilot, check-list EcoEntreprise)<br />

positionner spécifiquement par rapport au développement<br />

durable. Selon leurs besoins, entreprises et collectivités<br />

publiques peuvent ainsi mettre en valeur leur performance<br />

en obtenant le Certificat EcoEntreprise après un audit<br />

indépendant réalisé par un organisme <strong>de</strong> certification tel que<br />

SQS, SGS ou Swiss TS. Il s’agit <strong>de</strong> l’unique certification globale<br />

« développement durable » existante sur le marché. Les autres<br />

standards étant tous sectoriels (qualité, environnement, santé/<br />

sécurité).<br />

Dans le cadre <strong>de</strong>s marchés publics, la certification EcoEntreprise<br />

<strong>de</strong>vient progressivement une référence. Dans le canton <strong>de</strong> Vaud<br />

par exemple, elle a été intégrée à la procédure d’évaluation et<br />

d’adjudication <strong>de</strong>s offres car elle permet <strong>de</strong> se positionner en<br />

tant qu’entreprise responsable. Ainsi, <strong>de</strong>s travaux ou prestations<br />

peuvent aujourd’hui être adjugés à <strong>de</strong>s entreprises présentant<br />

<strong>de</strong>s offres plus chères mais ayant démontré un niveau supérieur<br />

d’intégration <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> durabilité. Cette démarche est en<br />

passe d’être étendue à d’autres cantons romands.<br />

OKpilot, une solution <strong>de</strong> pilotage efficace choisie<br />

par <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> renom<br />

L’outil Internet collaboratif OKpilot facilite le déploiement et la<br />

communication d’une démarche <strong>de</strong> management durable. C’est<br />

un instrument fédérateur qui permet l’amélioration continue et<br />

facilite le reporting avec le marché et les autorités (formulaires<br />

d’évaluation <strong>de</strong>s donneurs d’ordre, Global Reporting Initiative<br />

GRI, Globat compact).<br />

OKpilot et la démarche EcoEntreprise sont aujourd’hui utilisés<br />

ou testés en Suisse et à l’étranger par plus <strong>de</strong> 300 entreprises<br />

privées et publiques, <strong>de</strong> un à plusieurs milliers d’employés (EOS,<br />

Applied Materials, Bedag, Canton <strong>de</strong> Vaud, Nivarox, SD ingénierie,<br />

CSD, Opan, SICPA, CCHE architecture,…). Développés désormais<br />

par Globalité Management, spin-off <strong>de</strong> l’association Ecoparc,<br />

le programme EcoEntreprise durabilité et la solution internet<br />

OKpilot sont distribués par <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> référence<br />

(telles que SNV en Suisse et AFNOR en France) et sont ouverts<br />

aux consultants/coachs, aux institutions <strong>de</strong> formation et aux<br />

associations <strong>de</strong> branches. Ces instruments sont donc <strong>de</strong>venus<br />

<strong>de</strong>s vecteurs privilégiés <strong>de</strong> management durable en Suisse et à<br />

l’étranger.


<strong>Dossier</strong><br />

Que faut-il comprendre par management durable ?<br />

A. Baranzini et P. Baracchini : Par management durable nous<br />

entendons la mise en œuvre <strong>de</strong>s principes du développement<br />

durable dans la gestion <strong>de</strong> l’entreprise. En d’autres termes, il s’agit<br />

d’un changement <strong>de</strong> paradigme qui doit aboutir à la gestion<br />

coordonnée <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> la performance économique, <strong>de</strong><br />

l’éthique et <strong>de</strong> l’environnement au sein <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Quels sont les sujets abordés lors du DAS management<br />

durable ?<br />

Le DAS Management Durable est composé <strong>de</strong> 12 modules<br />

présentant les bases, les applications et les modalités pratiques<br />

<strong>de</strong> la gestion durable <strong>de</strong> l’entreprise mo<strong>de</strong>rne. Tout au long<br />

<strong>de</strong>s modules, l’accent est mis sur le lien avec la pratique<br />

professionnelle et l’application active <strong>de</strong>s outils proposés. Il ne<br />

s’agit pas seulement <strong>de</strong> réfléchir aux notions <strong>de</strong> responsabilité<br />

sociale et <strong>de</strong> développement durable, mais surtout <strong>de</strong> les<br />

intégrer dans l’action managériale. Le DAS est par définition<br />

très interdisciplinaire et les sujets traités vont <strong>de</strong> l’économie<br />

environnementale à la gouvernance d’entreprise ; <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s<br />

d’ai<strong>de</strong> à la prise <strong>de</strong> décision à la gestion <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines et à la sécurité au travail, en passant par les systèmes<br />

<strong>de</strong> management intégrés visant la performance globale <strong>de</strong><br />

l’entreprise. Une attention particulière est aussi vouée à la<br />

communication et aux stratégies marketing. Le <strong>de</strong>rnier module du<br />

DAS amènera les participants à effectuer un audit en entreprise<br />

pour en évaluer le profil en termes <strong>de</strong> management durable.<br />

A qui s’adresse votre enseignement ?<br />

Ce nouveau DAS s’adresse aux cadres, professionnels et managers<br />

appelés à mettre en place une stratégie <strong>de</strong> bonne gouvernance<br />

intégrant les principes du développement durable en entreprise.<br />

Le DAS s’adresse aussi bien aux personnes qui souhaitent<br />

réorienter leur carrière qu’à celles qui la commencent.<br />

Est-ce que ce DAS nécessite <strong>de</strong>s connaissances<br />

préalables en management ?<br />

Comme toute formation post-gra<strong>de</strong>, le participant pourra<br />

bénéficier davantage <strong>de</strong> la formation s’il possè<strong>de</strong> une formation<br />

ou une expérience professionnelle dans l’un <strong>de</strong>s domaines traités.<br />

Des connaissances préalables en management ne sont toutefois<br />

pas indispensables.<br />

Quelles sont les compétences acquises à la fin <strong>de</strong> la<br />

formation ?<br />

Nous avons pour ambition qu’à la fin du DAS Management<br />

durable, le participant soit en mesure <strong>de</strong> :<br />

���������������������������������������������������������� �<br />

développement durable<br />

��������������������������������������������������������������������<br />

<strong>de</strong> l’entreprise<br />

������������������������������������������������������������������<br />

l’entreprise<br />

SE FORMER AU MANAGEMENT DURABLE<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

Se former en management durable<br />

A <strong>Genève</strong>, HEC (Hautes Etu<strong>de</strong>s Commerciales) et la HEG (Haute Ecole <strong>de</strong> Gestion) proposent une<br />

formation commune d’une année en management durable. Andrea Baranzini et Paolo Baracchini<br />

expliquent la nature <strong>de</strong> ce programme.<br />

Paolo Baracchini<br />

Un créateur d’entreprise peut-il y trouver son compte ?<br />

Absolument, car la démarche « management durable » a pour<br />

objectif d’améliorer la performance globale à travers une meilleure<br />

connaissance <strong>de</strong> tous les paramètres d’une entreprise et <strong>de</strong>s<br />

facteurs <strong>de</strong> risque et <strong>de</strong> succès liés à un nouveau projet.<br />

Est-il plus facile d’établir un management durable dès le<br />

lancement <strong>de</strong> la société ou <strong>de</strong> l’intégrer par la suite ?<br />

Étant donné que le management durable implique <strong>de</strong>s<br />

changements stratégiques, il est évi<strong>de</strong>mment plus facile <strong>de</strong><br />

mettre un place un système <strong>de</strong> management durable dès le<br />

lancement <strong>de</strong> la société. C’est pour cette raison que nous avons<br />

prévu un module spécifique sur le changement organisationnel<br />

et le lea<strong>de</strong>rship qui s’adresse tout particulièrement aux entreprises<br />

existantes qui déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> mettre en œuvre cette nouvelle forme<br />

<strong>de</strong> management.<br />

Est-ce qu’un management durable coûte plus cher à<br />

l’entreprise que le management traditionnel ?<br />

Absolument pas ! Le management durable améliore la<br />

performance <strong>de</strong> l’entreprise en agissant à <strong>de</strong>ux niveaux. D’abord, il<br />

contribue à améliorer la gestion <strong>de</strong> l’entreprise, car il permet <strong>de</strong> :<br />

������������������������������������������������������������������<br />

en réduisant les gaspillages ou une meilleure maîtrise <strong>de</strong><br />

procédés)<br />

���������������������������������������������������������������<br />

ainsi que <strong>de</strong> diminuer les coûts <strong>de</strong> rotation <strong>de</strong> la main-d’œuvre.<br />

������������������������������������������������������������������������<br />

qui permet d’augmenter les ventes<br />

�������������������������������������������������<br />

Ensuite le management durable permet <strong>de</strong> répondre à la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ou aux pressions <strong>de</strong>s parties prenantes, à différents<br />

niveaux :<br />

��������������������������������������������������������������������<br />

prêt pour la future<br />

�������������������������������������������������������������<br />

communiquées avec plus d’efficacité<br />

��������������������������������������������������������������������<br />

la diminution <strong>de</strong>s risques (actionnaires, banques, assurances)<br />

������������������������������������������������������������������<br />

par <strong>de</strong>s actions concrètes<br />

Il est cependant évi<strong>de</strong>nt que le management durable est moins<br />

axé sur le court terme, et donc pourrait donner l’impression<br />

d’être moins rentable qu’un système <strong>de</strong> management axé sur<br />

<strong>de</strong>s valeurs économiques plus traditionnelles mais aussi plus à<br />

risque.<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

47<br />

www.sustainablemanagement.ch


NNUAIREs<br />

ANNUAIRES<br />

SOMMAIRE<br />

Structures d’ai<strong>de</strong> à la création d’entreprise 51<br />

Entreprises en démarrage 54<br />

Entreprises soutenues 58<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


Annuaires<br />

structures d’ai<strong>de</strong><br />

à la création d’entreprise<br />

Découvrez la diversité et la complémentarité <strong>de</strong>s différents organismes d’ai<strong>de</strong>.<br />

N’hésitez pas à contacter celui ou ceux dont l’activité répond à votre besoin.<br />

Suisse occi<strong>de</strong>ntale<br />

Alliance<br />

Réalisation et renforcement du transfert <strong>de</strong> technologies et <strong>de</strong> savoir («TT») et <strong>de</strong> la coopération<br />

entre les Hautes Ecoles <strong>de</strong> Suisse occi<strong>de</strong>ntale et les entreprises, en particulier les PME.<br />

AlpicT<br />

Promotion <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication (TIC).<br />

BioAlps<br />

Promotion <strong>de</strong> biotechnologies et <strong>de</strong>s technologies médicales.<br />

Capital proximité<br />

Mise en contact d’investisseurs privés et <strong>de</strong> porteurs <strong>de</strong> projets cherchant un investissement à long terme.<br />

Accé<strong>de</strong>z en toute discrétion à plus <strong>de</strong> 450 investisseurs à la recherche <strong>de</strong> PME en développement,<br />

restructuration ou succession.<br />

CRC-PME ��������������������������������������������<br />

Solutions <strong>de</strong> cautionnement à tout type <strong>de</strong> projets et d’entreprises.<br />

FIT��������������������������������������������<br />

Soutien au développement <strong>de</strong> projets à contenu technologique innovant issus d’une collaboration avec<br />

une haute école <strong>de</strong> Suisse Roman<strong>de</strong>.<br />

Genilem<br />

Accompagnement <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les adresses <strong>de</strong> nos autres antennes<br />

sur www.genilem.ch.<br />

����������������������������<br />

MS prend la succession d’ASECE dès le printemps 2009 : présente sur l’ensemble<br />

du territoire national, au service <strong>de</strong>s créateurs <strong>de</strong> petites entreprises.<br />

Conseil, analyse <strong>de</strong>s projets, financement, accompagnement.<br />

Micronarc<br />

Promotion <strong>de</strong>s micro et nanotechnologies <strong>de</strong> Suisse occi<strong>de</strong>ntale.<br />

platinn<br />

platinn (anciennement Réseau CCSO) est au service <strong>de</strong>s PME et start-up roman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>puis 1991 et<br />

compte quelque 1200 clients à son actif. Le changement <strong>de</strong> nom opéré en mars 2009 marque sa volonté<br />

<strong>de</strong> renforcer et d’élargir ses activités au profit <strong>de</strong>s PME et start-up <strong>de</strong> Suisse occi<strong>de</strong>ntale pour les soutenir<br />

dans leurs projets d’innovation.<br />

����������<br />

Soutien au PME lors du règlement <strong>de</strong> leur succession: renseignements complets sur la succession<br />

d’entreprise et proposition d’un vaste éventail <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong> reprise, <strong>de</strong> participation et <strong>de</strong><br />

collaboration.<br />

���������� ����������������������������������<br />

Participation à la création, encouragement et soutien au fonctionnement <strong>de</strong> technopôles et incubateurs<br />

dans les domaines <strong>de</strong>s nouvelles technologies <strong>de</strong> l’information, <strong>de</strong> la communication et du multimédia.<br />

STRUCTURES D’AIDE<br />

M. Roland LUTHIER<br />

021 693 35 75<br />

alliance@epfl.ch<br />

www.alliance-tt.ch<br />

M. Didier MESNIER<br />

022 304 40 40<br />

didier.mesnier@opi.ch<br />

www.alpict.ch<br />

Mme Norie MATURANA<br />

022 304 40 40<br />

contact@bioalps.org<br />

www.bioalps.org<br />

M. Pierre BORDRY<br />

021 641 17 30<br />

pby@capitalproximite.ch<br />

www.capitalproximite.ch<br />

M.Christian WENGER<br />

021 721 11 91<br />

crc@crcpme.ch<br />

www.crcpme.ch<br />

Secrétariat CVCI<br />

021 613 35 35<br />

cvci@cvci.ch<br />

www.fondation-fit.ch<br />

Mme Elisabeth MURE-<br />

DONZE<br />

032 471 13 28<br />

reseau@genilem.ch<br />

www.genilem.ch<br />

Mme Andréa LEHMANN-<br />

BEYTRISON<br />

021 646 94 93<br />

ms@microcredit-solidaire.ch<br />

www.microcredit-solidaire.ch<br />

M. Philippe FISCHER<br />

032 720 09 00<br />

info@micronarc.ch<br />

www.micronarc.ch<br />

M. Christoph MEIER<br />

026 347 48 48<br />

info@platinn.ch<br />

www.platinn.ch<br />

M. Giovanni GIUNTA<br />

021 796 33 00<br />

info@relevepme.ch<br />

www.relevepme.ch<br />

M. Roland GRUNDER<br />

021 925 80 30<br />

info@swissmedia.ch<br />

www.swissmedia.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

51


52 STRUCTURES D’AIDE<br />

Annuaires<br />

fribourg<br />

genève<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

��������������������������<br />

Au service <strong>de</strong>s entreprises novatrices en phase <strong>de</strong> création ou d’expansion. Vise à promouvoir le<br />

développement <strong>de</strong> nouvelles technologies et la création d’emplois par du capital-risque.<br />

������������������<br />

Société <strong>de</strong> capital-risque qui encourage la création ou le développement d’entreprises générant <strong>de</strong><br />

nouveaux emplois dans le Grand-Fribourg, par <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> participations ou <strong>de</strong>s prêts.<br />

Fri Up����������������������������������������������������<br />

Guichet qui développe <strong>de</strong>s synergies entre l’économie, les Hautes écoles et l’<strong>Etat</strong>. Ai<strong>de</strong> les PME à améliorer<br />

leur compétitivité et à générer <strong>de</strong> la valeur ajoutée. Fri Up est également une structure d’hébergement et<br />

d’accompagnement. La durée <strong>de</strong> location est <strong>de</strong> 3 à 36 mois. Antenne fribourgeoise <strong>de</strong> platinn.<br />

����������������<br />

Accompagnement ciblé <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises avec plusieurs années <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’entreprise et<br />

l’accès à un réseau dynamique.<br />

IVE ��������������������������������������<br />

Eveille et transmet l’esprit d’entreprise chez les étudiants <strong>de</strong>s Universités et <strong>de</strong>s HES (Hautes Ecoles<br />

Spécialisées) qui souhaitent <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s entrepreneurs innovateurs <strong>de</strong> haute qualité. Possibilité <strong>de</strong><br />

suivre <strong>de</strong>s workshops en français et en allemand, d’obtenir <strong>de</strong>s stages pratiques et <strong>de</strong> participer à <strong>de</strong>s<br />

conférences.<br />

������������������������������������������<br />

Soutien aux entreprises fribourgeoises lors <strong>de</strong> projets d’extension et d’implantation dans le canton <strong>de</strong><br />

Fribourg.<br />

��������������������������������������������������<br />

Soutien à la promotion et la reconnaissance <strong>de</strong> l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la région<br />

genevoise, entre autre par l’appui à la création d’entreprises.<br />

CCIG�������������������������������������������������������������<br />

Promotion <strong>de</strong> l’économie genevoise.<br />

Eclosion<br />

Support à la création et au développement d’entreprises dans le domaine <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vie.<br />

FAE�����������������������������������<br />

Soutien aux PME existantes ou en création dont le développement présente un intérêt pour le canton<br />

en termes d’emplois et <strong>de</strong> savoir-faire. La FAE est l’antenne genevoise <strong>de</strong> la CRC-PME.<br />

������������������������������������������������<br />

Ai<strong>de</strong> et conseils en matière <strong>de</strong> création d’entreprise, plus particulièrement sous l’angle administratif<br />

(formes juridiques, contrat <strong>de</strong> travail, CCT, salaires), mais aussi en matière <strong>de</strong> relations du travail et<br />

d’assurances sociales (AVS, LPP, activité indépendante, etc.).<br />

������������������������������������������������������������������������������������������<br />

������<br />

Soutien à la création d’entreprises génératrices d’emplois, au maintien et au développement d’entreprises<br />

existantes ainsi qu’à l’innovation technologique.<br />

������������������������������������������������������������<br />

Financement et accompagnement <strong>de</strong> projets innovants dans les hautes technologies.<br />

��������������������������������������<br />

Accompagnement <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises innovantes.<br />

���������������������������������������������������������������������������������������<br />

�������������<br />

Soutenir les PME et les créateurs d’entreprises genevoises dans la mise en place <strong>de</strong> leurs projets,<br />

en s’appuyant sur les compétences <strong>de</strong>s organismes partenaires.<br />

M. Clau<strong>de</strong> JORAND<br />

026 425 87 00<br />

promfr@fr.ch<br />

www.promfr.ch<br />

M. Antoine BERGNA<br />

026 408 74 74<br />

antoine.bergna@nbafid.com<br />

M. Olivier ALLAMAN<br />

026 425 45 00<br />

office@friup.ch<br />

www.friup.ch<br />

M. Olivier ALLAMAN<br />

026 425 45 00<br />

office@friup.ch<br />

www.genilem.ch<br />

M. Hans Ulrich PESTALOZZI<br />

026 309 20 20<br />

pestalozzi@iveinstitute.org<br />

www.iveinstitute.org<br />

M. Thierry MAURON<br />

026 425 87 00<br />

promfr@fr.ch<br />

www.promfr.ch<br />

M. Thierry PELLET<br />

022 807 27 97<br />

info@apres-ge.ch<br />

www.apres-ge.ch<br />

M. Jacques JEANNERAT<br />

022 819 91 11<br />

ccig@ccig.ch<br />

www.ccig.ch<br />

M. Jesús MARTIN-GARCIA<br />

022 880 10 10<br />

contact@eclosion.com<br />

www.eclosion.com<br />

MM. Jean METRAILLER et<br />

Serge NOUARA<br />

022 827 42 84<br />

fae@fae-ge.ch<br />

www.fae-ge.ch<br />

M. Anthony MONTES<br />

022 715 34 97<br />

anthony.montes@fer-ge.ch<br />

www.fer-ge.ch<br />

M. Jérôme FAVOULET<br />

022 338 03 60<br />

info@fon<strong>de</strong>tec.ch<br />

www.fon<strong>de</strong>tec.ch<br />

M. Pierre STRÜBIN<br />

022 884 83 00<br />

info@fongit.ch<br />

www.fongit.ch<br />

M. Philippe GAEMPERLE<br />

022 817 37 77<br />

info@genilem.ch<br />

www.genilem.ch<br />

M. Daniel LOEFFLER<br />

022 388 34 34<br />

daniel.loeffler@etat.ge.ch<br />

www.geneve.ch<br />

www.geneva.ch<br />

www.petits<strong>de</strong>jeuners.ch


Annuaires<br />

INDUSTRIES & TECHNOLOGIES<br />

OPI�������������������������������������<br />

L’OPI soutient le développement <strong>de</strong> l’industrie en:<br />

– fournissant aux entreprises un appui en marketing international ;<br />

– offrant à <strong>de</strong>s conditions avantageuses <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> conseil aux start-up et PME.<br />

Antenne genevoise <strong>de</strong> platinn.<br />

CNCI������������������������������������������������������<br />

Association privée qui défend les intérêts généraux <strong>de</strong> ses membres en assurant une veille politique afin<br />

<strong>de</strong> promouvoir <strong>de</strong>s conditions-cadres favorables au développement <strong>de</strong>s entreprises.<br />

����������<br />

Financement initial d’entreprises novatrices.<br />

���������������������������������������������������<br />

Accompagnement <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises innovantes.<br />

NE-IPME�����������������������������������������������<br />

Solutions <strong>de</strong> cautionnement à tous types <strong>de</strong> projets et d’entreprises.<br />

NE-IPME est l’antenne neuchâteloise <strong>de</strong> la CRC-PME.<br />

��������������������������������������������������������������������<br />

Hébergement, accompagnement et développement <strong>de</strong> sociétés porteuses <strong>de</strong> projets innovants<br />

dans les domaines <strong>de</strong> la micro et nanotechnologie.<br />

OPEN�������������������������������������������������������<br />

Soutien aux projets <strong>de</strong> création, d’implantation, <strong>de</strong> développement et <strong>de</strong> transmission d’entreprises<br />

dans le canton <strong>de</strong> Neuchâtel.<br />

AIT�����������������������������������������������������������������������������<br />

Amélioration et promotion <strong>de</strong> la collaboration entre l’économie, les hautes écoles et l’<strong>Etat</strong> <strong>de</strong> Vaud<br />

afin d’assurer la pérennité <strong>de</strong> la place technologique vaudoise.<br />

Antenne vaudoise <strong>de</strong> platinn.<br />

������������������������������<br />

Incubateur et accueil d’entreprises actives dans le domaine <strong>de</strong> la communication visuelle, du graphisme,<br />

du <strong>de</strong>sign et <strong>de</strong> l’architecture.<br />

Biopôle<br />

Accueil d’activités à forte valeur ajoutée, principalement dans les domaines <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong>s<br />

quartiers généraux à vocation internationale<br />

Centre patronal<br />

Appui, conseil et accompagnement <strong>de</strong> projets touchant aux arts et métiers, au commerce et aux services.<br />

CODEV���������������������������������������������������<br />

Soutien à l’installation <strong>de</strong> nouvelles entreprises et au développement <strong>de</strong>s entreprises existantes dans<br />

les différentes régions vaudoises.<br />

CVC����������������������������������������<br />

Solutions <strong>de</strong> cautionnement à tout type <strong>de</strong> projets et d’entreprises. La CVC est l’antenne vaudoise <strong>de</strong> la<br />

CRC-PME.<br />

M. Rolf GOBET<br />

022 304 40 40<br />

admin@opi.ch<br />

www.opi.ch<br />

STRUCTURES D’AIDE<br />

M. Pierre HILTPOLD,<br />

Directeur<br />

032 722 15 15<br />

cnci@cnci.ch<br />

www.cnci.ch<br />

M. Jean-Jacques DELÉMONT<br />

079 327 12 34<br />

<strong>de</strong>lemont.j-j@bluewin.ch<br />

www.finergence.ch<br />

M. Daniel VOGEL<br />

032 967 86 10<br />

info@genilemne.ch<br />

www.genilemne.ch<br />

M. Pierre DÜRRENBERGER<br />

032 853 42 54<br />

ne@crcpme.ch<br />

www.crcpme.ch<br />

M. Clau<strong>de</strong> AMIGUET<br />

032 720 52 60<br />

info@neo<strong>de</strong>.ch<br />

www.neo<strong>de</strong>.ch<br />

032 889 68 23<br />

<strong>de</strong>n@ne.ch<br />

www.e-<strong>de</strong>n.ch<br />

M. Daniel TIERCY<br />

021 316 63 79<br />

info@ait-vd.ch<br />

www.ait-vd.ch<br />

M. Yves ROULIN<br />

021 632 71 50<br />

yves.roulin@renens.ch<br />

www.ateliersvdr.ch<br />

M. Jean-Marc TISSOT<br />

021 692 58 30<br />

info@biopole.ch<br />

www.biopole.ch<br />

M. Jean-François TOSETTI<br />

021 796 33 00<br />

info@centreptronal.ch<br />

www.centrepatronal.ch<br />

info@co<strong>de</strong>v.ch<br />

www.co<strong>de</strong>v.ch<br />

M. Jean-Pierre RYFFEL<br />

021 721 11 81<br />

info@cvc-cvch.ch<br />

www.cvc-cvch.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

53<br />

neuchâtel<br />

vaud


54 ENTREPRISES EN DÉMARRAGE<br />

Annuaires<br />

fribourg<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

CVCI�������������������������������������������������<br />

Promotion <strong>de</strong> l’économie vaudoise.<br />

���������������������������������������������������<br />

Accompagnement <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises innovantes.<br />

����������������������������������������<br />

Accueil d’entreprises actives dans les secteurs <strong>de</strong> haute technologie et coaching pour créateurs<br />

d’entreprises.<br />

��������������������������������������������������������<br />

Appui aux créateurs d’entreprises et aux PME vaudoises, plus particulièrement celles actives dans les<br />

secteurs <strong>de</strong> l’industrie, <strong>de</strong>s services proches, <strong>de</strong> la production et <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> pointe.<br />

���������������������������������������<br />

Accueil d’entreprises spécialisées dans les technologies environnementales et le domaine énergétique.<br />

������������������������������������������������������������������<br />

Accueil d’entreprises actives dans les secteurs technologiques.<br />

entreprises en démarrage<br />

HYMEXIA<br />

TRIPLE E<br />

Bloczone<br />

Sport<br />

Centre d’entraînement et d’initiation pour l’escala<strong>de</strong> <strong>de</strong> bloc.<br />

Hymexia<br />

Hydro-mécanique<br />

Réalisation <strong>de</strong> concepts d’entraînements hydrostatiques, encadrement<br />

dans le cadre <strong>de</strong> marchés publics, bilans énergétiques <strong>de</strong> machines<br />

mobiles et formations pour ingénieurs et futurs professionnels du métier<br />

<strong>de</strong> l’hydraulique.<br />

Triple E<br />

Environnement<br />

Centre <strong>de</strong> compétence en environnement.<br />

Daniel et Martin REBETEZ,<br />

Yves PHILIPONA<br />

079 508 56 71 / 079 639 72 16<br />

/ 076 381 17 60<br />

bloczone@grimper.ch<br />

www.bloczone.ch<br />

André DROUX<br />

026 425 45 07<br />

contact@hymexia.ch<br />

www.hymexia.ch<br />

Ivo MULDER et<br />

Lieske VAN SANTE<br />

026 425 45 07<br />

lieske@tripleee.nl<br />

www.tripleee.nl<br />

Mme Claudine AMSTEIN<br />

021 613 35 35<br />

cvci@cvci.ch<br />

www.cvci.ch<br />

M. Philippe GAEMPERLE<br />

021 613 35 61<br />

info@genilem.ch<br />

www.genilem.ch<br />

M. Jean-Philippe<br />

LALLEMENT<br />

021 693 46 65<br />

info@parc-scientifique.ch<br />

www.parc-scientifique.ch<br />

M. Raphaël CONZ<br />

021 316 58 20<br />

info.selt@vd.ch<br />

www.vd.ch/economie<br />

M. Alain JENNY<br />

021 318 75 10<br />

contact@tecorbe.com<br />

www.tecorbe.ch<br />

M. Jacques BALLY<br />

024 423 92 50<br />

bally@y-parc.ch<br />

www.y-parc.ch<br />

Les entreprises en démarrage référencées dans cet annuaire remplissent trois critères :<br />

- Elles doivent témoigner d’une volonté <strong>de</strong> croissance et <strong>de</strong> création d’emplois.<br />

- Elles doivent avoir moins <strong>de</strong> trois ans d’activité.<br />

- Elles ont bénéficié d’une ai<strong>de</strong> signoficative lors du <strong>de</strong>rnier trimestre d’un <strong>de</strong>s organismes<br />

<strong>de</strong> soutien.<br />

Soutenue par:


Annuaires<br />

B-MAX<br />

CENTRE DE<br />

PRATIQUES DE LA<br />

MÉTHODE GRINBERG<br />

FONDATION<br />

TOXINOMICS<br />

CARAVELCUT SÀRL<br />

SWISS ADVANCED<br />

VISION<br />

B-MAX<br />

To create and distribute personal <strong>de</strong>vices that establish the optimal heartrate<br />

to maximize fat burning during the effort.<br />

BioApply<br />

Écologie<br />

Développement d’alternatives écologiques aux produits à base <strong>de</strong> pétrole<br />

en favorisant les matières renouvelables et biodégradables d’origine<br />

végétale.<br />

�����������������������������������������<br />

Centre <strong>de</strong> bien-être<br />

Centre <strong>de</strong> pratique et d’enseignement <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Grinberg.<br />

�������������������<br />

Marché à domicile<br />

Livraison <strong>de</strong> cabas <strong>de</strong> fruits et légumes à domicile ainsi que <strong>de</strong> produits<br />

du terroir.<br />

��������������������<br />

Toxicologie<br />

Promouvoir la connaissance <strong>de</strong>s animaux, <strong>de</strong>s plantes et <strong>de</strong>s<br />

microorganismes produisant <strong>de</strong>s toxines et <strong>de</strong>s substances analogues,<br />

pour le bénéfice <strong>de</strong> l’humanité et <strong>de</strong> la nature.<br />

�������������������<br />

Echafaudages<br />

Montage, achat, vente et location d’échafaudages.<br />

������������������������<br />

Gestion signalétique<br />

Développement <strong>de</strong> logiciels spécialisés dans la gestion <strong>de</strong> la signalétique<br />

électronique, <strong>de</strong> la publicité interactive et <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong> média.<br />

������������<br />

Transport écologique<br />

Seule entreprise <strong>de</strong> transport à <strong>Genève</strong> effectuant 100% <strong>de</strong> ses courses<br />

avec <strong>de</strong>s véhicules propres, l’écomotrice vous propose un service <strong>de</strong><br />

messagerie express ainsi que la location d’espaces publicitaires.<br />

Racine<br />

Distribution café<br />

Destinés aux véritables gastronomes, le café au goût authentique et<br />

unique offert par Racine est proposé aussi bien aux entreprises qu’aux<br />

hôtels et restaurants.<br />

���������������<br />

Usinage<br />

Usinage par enlèvement <strong>de</strong> copeaux, aussi bien au niveau académique<br />

qu’industriel et résolution <strong>de</strong> problèmes d’usinage très diversifiés.<br />

�������������<br />

Musique<br />

Fabrication artisanale <strong>de</strong> basses et guitares électriques <strong>de</strong> haut <strong>de</strong> gamme,<br />

Swiss Ma<strong>de</strong>. Fabrication <strong>de</strong> bridges et micros pour guitares et basses.<br />

�������<br />

Télécommunication et multimédia<br />

Développement et production <strong>de</strong> solutions et <strong>de</strong> produits sur mesure<br />

et innovants dans et autour <strong>de</strong> la téléphonie mobile et visant les<br />

marchés niches tels que les téléphones pour seniors, le luxe, les marchés<br />

émergeants.<br />

���������������������<br />

Développement, production et vente <strong>de</strong> lentilles intraoculaires innovantes<br />

pour le traitement <strong>de</strong> la cataracte ainsi que d’autres problèmes <strong>de</strong> vision.<br />

Julien PITTON<br />

079 224 4115<br />

022 880 10 10<br />

julienp@vtxmail.ch<br />

Fre<strong>de</strong>ric MAUCH<br />

022 311 88 11<br />

info@bioapply.com<br />

www.bioapply.com<br />

Véronique TRABUJO<br />

079 671 36 10<br />

vtrabujo@yahoo.fr<br />

www.metho<strong>de</strong>grinbergtrainervero.ch<br />

Guillaume LAMBERT<br />

022 809 02 61<br />

contact@espace-terroir.ch<br />

www.espace-terroir.ch<br />

Anne DESCOUR<br />

022 884 83 00<br />

admin@atheris.ch<br />

José DA SILVA<br />

022 342 73 58<br />

info@jds-echafaudages.ch<br />

www.jds-echafaudages.ch<br />

Pascal CONICELLA<br />

Sébastien GERLACH<br />

022 700 77 00<br />

pco@kenzan.ch<br />

www.kenzan.ch<br />

Gérard VALÉRI<br />

022 731 44 06<br />

gvaleri@ecomotrice.ch<br />

www.ecomotrice.ch<br />

Eric STROMMER<br />

078 611 33 40<br />

Leonello ZAQUINI<br />

079 504 22 63<br />

leonello.zaquini@caravelcut.<br />

com<br />

www.caravelcut.com<br />

Jacques DUVOISIN<br />

032 753 19 91<br />

www.duvoisinguitars.com<br />

info@duvoisinguitars.com<br />

Serge GIRARDIN<br />

032 930 29 67<br />

serge.girardin@goldinc.ch<br />

www.goldinc.ch<br />

Robert APTER<br />

078 632 04 88<br />

robertapt@hotmail.com<br />

ENTREPRISES EN DÉMARRAGE<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

55<br />

genève<br />

Neuchâtel


56 ENTREPRISES EN DÉMARRAGE<br />

Annuaires<br />

vaud<br />

MNEMIS SA<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

��������������������������<br />

Technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication<br />

Développement d’une suite logicielle dédiée à la gestion et à la<br />

planification <strong>de</strong> décrochages publicitaires locaux pour <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> TV<br />

diffusées en numérique (DVB, IPTV, etc.).<br />

���������<br />

Medical Devices<br />

Diagnostic imaging instruments to visualize the blood flow in small<br />

vessels. Real-time, noninvasive & contactless. Reduction of cost-of-care in<br />

reconstructive surgery, intensive care & ophthalmology.<br />

�������������������������<br />

Energie solaire<br />

Développement et construction d’installations solaires novatrices<br />

<strong>de</strong> dimension industrielle portant sur <strong>de</strong>s domaines comme l’agroalimentaire,<br />

les matériaux <strong>de</strong> construction et le traitement d’effluents<br />

industriels.<br />

������������������������<br />

Environnement<br />

Promotion et sensibilisation au respect <strong>de</strong> l’environnement. Conception et<br />

vente <strong>de</strong> mobilier urbain, notamment <strong>de</strong>s poubelles urbaines à tri sélectif.<br />

Ingénierie en gestion <strong>de</strong>s déchets et infrastructures. Formation écoles et<br />

entreprises. Intégration <strong>de</strong> commissions politiques et prise <strong>de</strong> positions.<br />

������������<br />

Eléctronique - automobile<br />

Développement d’une clef télécomman<strong>de</strong> pour véhicules haut <strong>de</strong><br />

gamme inspirée <strong>de</strong>s produits horlogers et constituée <strong>de</strong> matériaux<br />

nobles. Plus généralement, services haut <strong>de</strong> gamme centrés autour <strong>de</strong><br />

l’automobile <strong>de</strong> prestige.<br />

�������������<br />

Informatique - finance<br />

Prestations <strong>de</strong> service dans les domaines <strong>de</strong> l’analyse, <strong>de</strong> la recherche, <strong>de</strong><br />

la transparence et <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong> tous produits financiers universels,<br />

et conception <strong>de</strong> solutions innovantes pour leur diffusion.<br />

�����������������������<br />

Horlogerie<br />

Design, développement et commercialisation <strong>de</strong> montres spécialisées<br />

pour pilotes, dont le règlage <strong>de</strong>s fonctions se fait avec <strong>de</strong>s boutons<br />

poussoirs et une lunette tournante magnétiques.<br />

��������������<br />

Prévisions hydrologiques<br />

Développement du projet HydroSuisse, un portail web <strong>de</strong> prévisions <strong>de</strong><br />

débits dans les rivières et lacs <strong>de</strong> Suisse.<br />

�������<br />

Audiovisuel<br />

Développement et commercialisation <strong>de</strong> produits audio et vidéo,<br />

principalement <strong>de</strong>s accessoires pour iPod, innovants, <strong>de</strong>sign et <strong>de</strong> qualité,.<br />

��������������<br />

Fruits frais au bureau<br />

Livraison <strong>de</strong> fruits frais sur le lieu <strong>de</strong> travail par boite <strong>de</strong> 5 kg.<br />

��������������������������������<br />

Bio-remédiation environnementale<br />

Technologies et produits <strong>de</strong> dépollution respectueux <strong>de</strong> l’environnement:<br />

GES Biosystem avec les micro-organismes Archaea et tourbe naturelle<br />

déshydratée oléophile NatureSorb.<br />

Inocs<br />

<strong>de</strong>ssin électronique<br />

Améliorer le processus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong> puces électroniques, fournissant aux<br />

<strong>de</strong>ssinateurs <strong>de</strong>s logiciels qui améliorent les performances <strong>de</strong>s produits<br />

finaux et qui permettent <strong>de</strong> réduire le délai <strong>de</strong> commercialisation.<br />

�����������<br />

Cosmétiques<br />

Développement et production <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> cosmétique blanche (soin<br />

et hygiène) à base exclusive d’ingrédients sûrs, scientifiquement validés et<br />

respectueux <strong>de</strong> l’être humain et <strong>de</strong> la nature.<br />

���������<br />

Technologies <strong>de</strong> l’information<br />

Développement <strong>de</strong> la plate-forme Uniboard, solution qui permet à<br />

l’enseignement en classe traditionnelle d’accé<strong>de</strong>r aux avantages <strong>de</strong><br />

l’interactivité et <strong>de</strong>s services en ligne.<br />

Laurent POTESTA<br />

021 534 35 54<br />

lpotesta@adinsertplatform.<br />

com<br />

www.adinsertplatform.com<br />

Michael FRIEDRICH<br />

021 510 55 55<br />

michael.friedrich@aimago.<br />

com<br />

www.aimago.com<br />

Yassine ALLANI<br />

024 492 16 48<br />

contact@sunlifeholding.com<br />

www.sunlifeholding.com<br />

Régis CHATELAIN<br />

078 713 78 82<br />

info@swissecology.ch<br />

www.swissecology.ch<br />

Franck MILET<br />

078 806 96 92<br />

info@carz.ch<br />

www.carz.ch<br />

Yves AELLIG<br />

079 616 79 70<br />

yves.aellig@cfinancials.com<br />

www.cfinancials.com<br />

Jean-Daniel CARRARD<br />

024 445 21 21<br />

info@<strong>de</strong>havilland-watches.ch<br />

www.<strong>de</strong>havilland-watches.<br />

ch<br />

Frédéric JORDAN<br />

021 784 33 13<br />

info@e-dric.ch<br />

www.e-dric.ch<br />

Alexandre COLOT<br />

021 821 55 00<br />

info@ewoo.com<br />

www.ewoo.com<br />

Carmelo CASTRO<br />

0844 44 45 46<br />

carmelo@fruitsfrais.ch<br />

www.fruitsfrais.ch<br />

Jane FOX<br />

021 804 92 00<br />

info@ges-biosys.com<br />

www.ges-biosys.com<br />

Fe<strong>de</strong>rico ANGIOLINI<br />

021 693 81 65<br />

enquiries@inocs.com<br />

www.inocs.com<br />

Nathalie LAMARQUE<br />

022 743 22 22<br />

sales@lamarque.ch<br />

www.lamarque.ch<br />

Mathieu FIVAZ<br />

021 351 53 07<br />

info@mnemis.com<br />

www.mnemis.com<br />

Soutenue par:


Annuaires<br />

GIANINAZZI<br />

COSTRUZIONI IN<br />

LEGNO SAGL<br />

HOMO CIVILIS<br />

������������<br />

Sécurité informatique<br />

La plateforme développée par NetGuardians répond aux besoins<br />

d’entreprises cherchant à optimiser leur gouvernance en matière <strong>de</strong><br />

sécurité et ainsi <strong>de</strong> rationnaliser leur gestion operationnelle.<br />

������������������<br />

Horlogerie<br />

Conception technique et <strong>de</strong>sign personnalisés <strong>de</strong> mécanismes et produits<br />

horlogers divers, création <strong>de</strong> modules additionnels.<br />

���������������<br />

Coffret ca<strong>de</strong>au<br />

Portail internet pour commercialiser <strong>de</strong>s coffrets ca<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> loisirs.<br />

������������������������������������<br />

Bâtiment<br />

Constructions en bois, chalets et maisons selon la norme Minergie.<br />

������������<br />

Télécom - Informatique<br />

Plateforme Internet dédiée au développement durable. Ai<strong>de</strong> tout-unchacun<br />

à <strong>de</strong>venir un éco-citoyen responsable, notamment par la visite<br />

d’une maison virtuelle.<br />

Joël WINTEREGG et<br />

Raffael MAIO<br />

024 423 97 67<br />

info@netguardians.ch<br />

www.netguardians.ch<br />

Frédéric RICHARD<br />

022 776 43 27<br />

info@time-vision.ch<br />

www.time-vision.ch<br />

Grégory BARBEZAT<br />

021 691 36 56<br />

info@theohcompany.com<br />

www.ohbox.ch<br />

Mattia GIANINAZZI<br />

076 572 04 76<br />

mattiagianinazzi@gmail.com<br />

Abraham DALI<br />

079 515 46 14<br />

abraham.dali@yahoo.fr<br />

www.homocivilis.com<br />

ENTREPRISES EN DÉMARRAGE<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

57<br />

Tessin


58 ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Annuaires<br />

Entreprises soutenues<br />

genève fribourg<br />

experts in<br />

mechatronics<br />

SAULTECH SA<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

������������<br />

ACL INSTRUMENTS<br />

����������������������<br />

APUS3.COM<br />

�����������<br />

ASYRIL<br />

������<br />

ATLAS PHOTONICS<br />

������������<br />

CESTAT.CH<br />

������������<br />

CITYONLINE.NET<br />

�����<br />

LANIAC<br />

��������<br />

LSINSTRUMENTS<br />

�����������������<br />

SAULTECH SA<br />

�����������������������<br />

SELFRAG<br />

������������<br />

SHDESIGN<br />

���������<br />

INFORMATIQUE<br />

����������������������<br />

4 LABS<br />

���������<br />

ALPHABET CLUB<br />

������������������������<br />

ARISGEN<br />

�������������<br />

AU BONHEUR DU VIN<br />

Fabian KÄSER<br />

031 755 46 66<br />

fabian.kaeser@aclinstruments.com, www.aclinstruments.com<br />

Stéphane BLANCHARD<br />

026 425 45 00<br />

info@apus3.com, www.apus3.com<br />

Alain CODOUREY<br />

026 653 71 90<br />

info@asyril.ch, www.asyril.ch<br />

Christian BOCHET et Olivier GRABER<br />

026 425 45 00<br />

christian.bochet@unifr.ch, www.atlas-photonics.com<br />

Prof. Dr. Hans-Wolfgang BRACHINGER et Rolf KAUFMANN<br />

026 425 45 00<br />

HansWolfgang.Brachinger@unifr.ch<br />

Xavier BERTSCHY<br />

026 425 45 00<br />

info@cityonline.net, www.cityonline.net<br />

Sébastien FRAGNIÈRE<br />

026 425 45 00<br />

info@laniac.ch, www.laniac.ch<br />

Peter SCHURTENBERGER et Frank SCHEFFOLD<br />

026 425 45 00<br />

info@lsinstruments.ch, www.lsinstruments.ch<br />

Charles ANDREY<br />

026 913 84 50<br />

info@saultech.ch, www.saultech.ch<br />

Frédéric VON DER WEID<br />

031 750 32 32<br />

info@selfrag.com, www.selfrag.com<br />

Susanne HADER<br />

026 425 45 00<br />

info@sh<strong>de</strong>sign.ch, www.sh<strong>de</strong>sign.ch<br />

Denis LALANNE et Enrico BERTINI<br />

026 425 45 00<br />

<strong>de</strong>nis.lalanne@unifr.ch, www.simpleui.ch<br />

André PERRET<br />

032 720 53 47<br />

andre.perret@4-labs.com, www.4-labs.com<br />

Simone LIPARULO<br />

022 349 50 80<br />

info@alphabet-club.ch, www.alphabet-club.ch<br />

Paolo BOTTI<br />

022 880 10 15<br />

info@arisgen.com, www.arisgen.com<br />

Filip OPDEBEECK<br />

022 310 79 80<br />

info@aubonheurduvin.ch, www.aubonheurduvin.ch<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:<br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong>


Annuaires<br />

��������������<br />

������������<br />

AUDIADIS<br />

������������������<br />

AUGURIX DIAGNOSTIC<br />

�����������������������<br />

CFH GENEVE<br />

�����������<br />

CUSMIC<br />

����������<br />

CYPE SA<br />

����������������<br />

DRUG DESIGN TECHNOLOGIES<br />

����������������<br />

EPITHELIX<br />

����������������<br />

promotion<br />

FAIRYMOTION<br />

����������������<br />

FUNETICS<br />

�����������<br />

FUNZYME<br />

��������������������<br />

GENEURO<br />

��������������������<br />

GENKYOTEX<br />

Guy HAUSERMANN<br />

022 322 09 30<br />

info@audidis.com, www.audiadis.com<br />

Cécile DUVANEL<br />

022 884 83 00<br />

info@augurix.com, www.augurix.com<br />

Antonio CIANCIO<br />

078 790 84 96<br />

info@cfhge.ch, www.cfhge.ch<br />

GeTech GETECH Laurent DUBA<br />

GLIAPHARM<br />

��������������������<br />

GLIAPHARM<br />

�������<br />

HELVETICA MEDIA<br />

���������<br />

JAMATHI LIFESTYLE Sàrl<br />

�����������������<br />

LESS IS MORE<br />

Michael SENN et Marcus ANDERSSON<br />

022 548 10 40<br />

info@cusmic.ch, www.cusmic.ch<br />

Cyrille GAY<br />

022 346 17 34<br />

info@cypewear.com, www.cypewear.com<br />

Cédric MERLOT<br />

079 699 79 61<br />

cedric.merlot@drug<strong>de</strong>signtech.com, www.drug<strong>de</strong>signtech.com<br />

Ludovic WISZNIEWSKI<br />

022 794 44 58<br />

epithelix@epithelix.com, www.epithelix.com<br />

Nicolas SEGURA<br />

076 735 59 28<br />

info@fairymotion.com, www.fairymotion.com<br />

Raphael HOLZER<br />

022 880 10 10<br />

raphael.holzer@epfl.ch, www.funetics.com<br />

Reto STOECKLIN<br />

022 884 83 00<br />

info@funzyme.com, www.funzyme.com<br />

Hervé PERRON<br />

022 794 44 56<br />

info@geneuro.com, www.geneuro.com<br />

Patrick PAGE<br />

022 794 44 57<br />

info@genkyotex.com, www.genkyotex.com<br />

Pierre MAGISTRETTI<br />

022 880 10 10<br />

gliapharm@eclosion.com, www.augurix.com<br />

Richard BLAT<br />

022 301 18 75<br />

r.blat@babybook.ch, www.babybook.ch<br />

Jacqueline CHELLIAH<br />

079 306 22 38<br />

jc@jamathidiary.com, www.jamathidiary.com<br />

Françoise RAMSEIER<br />

022 321 20 50<br />

contact@lessismore.li, www.lessismore.li<br />

ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Soutenue par:<br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

59


60 ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Annuaires<br />

novacorpus<br />

international healthcare<br />

RAPTAPHARM<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Maison d’édition<br />

LORELO EDITIONS<br />

Biotech therapeutics<br />

MELCURE<br />

Jeux informatiques<br />

MEMENTO<br />

Communication visuelle<br />

METAVISION<br />

Not-for-profit foundation<br />

MINTAKA<br />

Chirurgie à l’étranger<br />

NOVACORPUS<br />

Biotech diagnostics<br />

ONCO XL<br />

Microscopie et matériaux<br />

PHASIS<br />

Centre <strong>de</strong> bien-être<br />

PILATES COCOON<br />

Jeux informatiques<br />

PIXELUX<br />

VolP system<br />

PULSAR<br />

Biotech therapeutics<br />

RAPTAPHARM<br />

Restaurant, Bar, Café<br />

RESTAURANT WALK’IN SOUL<br />

FOOD<br />

IT<br />

SALSADEV<br />

Biométrie<br />

SENSOMETRIX<br />

Rating écologique<br />

SIGNA-TERRE<br />

Informatique<br />

SIX 2<br />

IT<br />

SONARSOURCE<br />

Marco MALTINI<br />

022 700 40 91<br />

contact@loreleo.ch, www.loreleo.ch<br />

Richard ANDREWS<br />

022 794 44 56<br />

info@melcure.com<br />

David DAVINROY<br />

078 610 89 48<br />

daviddavinroy@gmail.com, www.memento.ch<br />

Michaël OHAYON et Thomas SERVETTAZ<br />

022 301 95 50<br />

mohayon@metavision.ch, www.metavision.ch<br />

Robon E. OFFORD<br />

022 794 44 56<br />

info@mintakafoundation.com, www.mintakafoundation.com<br />

Dr Stéphane DE BÜREN<br />

022 310 70 84<br />

info@novacorpus.ch, www.novacorpus.com<br />

Maurice STROUN<br />

022 794 24 77<br />

info@oncoxl.com<br />

Jorge CORS<br />

022 884 83 00<br />

info@phasis.ch, www.phasis.ch<br />

Zofia Gospodarek-Pajot,<br />

Fanny Léchot<br />

076 326 05 76 ou 079 259 87 78<br />

zofia@pajot.ch ou scfanny@yahoo.ch, www.pilatescocoon.com<br />

Raphaël ARRIGONI<br />

022 348 90 50<br />

raphael@pixelux.ch, www.pixelux.ch<br />

Erik DE DECKER<br />

022 884 83 00<br />

info@pulsarvoip.ch, www.pulsarvoip.ch<br />

Paul DYSON<br />

022 880 10 10<br />

raptapharm@eclosion.com<br />

Syed RAHMAN-MEYER<br />

022 734 63 14<br />

tuhin@bluewin.ch<br />

Stéphane GAMARD<br />

022 884 83 00<br />

stephane.gamard@salsa<strong>de</strong>v.com, www.salsa<strong>de</strong>v.com<br />

Nicolas REBETEZ et Adrien DE LOËS Co-fondateur<br />

022 510 22 10<br />

info@sensometrix.ch, www.sensometrix.ch<br />

Laurent ISOARD<br />

022 840 50 30<br />

lisoard@yahoo.fr<br />

Marc-Elian BÉGIN<br />

077 446 81 19<br />

meb@sixsq.com, www.sixsq.com<br />

Olivier GAUDIN<br />

022 884 83 09<br />

olivier.gaudin@sonarsource.com, www.sonarsource.com<br />

Soutenue par:<br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong>


Annuaires<br />

ARCHIVES ET<br />

TERRITOIRE<br />

�������<br />

SPARKOU<br />

��������������������<br />

SPINEART<br />

��������������������������<br />

SPINX TECHNOLOGIES<br />

��������<br />

SPONSORIZE<br />

�����<br />

STAR IN THE EYES<br />

�������<br />

STERISWISS<br />

�������������������<br />

SUPRÊM’ SALADE<br />

IT<br />

TEGONA<br />

������������<br />

TIME FOR YOU<br />

����������������<br />

VARIO PED<br />

���������<br />

VIROBLOCK<br />

����������������������<br />

WILLOW<br />

�������������<br />

������������������<br />

ATELIER LUXE<br />

��������������������<br />

ARCHIVES ET TERRITOIRE<br />

������������������������<br />

BUSINESS CATERING<br />

Alec AVEDISYAN<br />

076 508 71 27<br />

invest@sparkou.com, www.sparkou.com<br />

Jérôme VENTURA<br />

022 799 40 20<br />

contact@spineart.ch, www.spineart.ch<br />

Bart VAN DE VYVER<br />

022 719 09 00<br />

contact@spinx-technologies.com, www.spinx-technologies.com<br />

Sebastian CHIAPPERO et Maarten DE WINTER<br />

022 758 07 09<br />

info@sponsorize.ch, www.sponsorize.ch<br />

Thomas BALDASSARA<br />

079 768 82 38<br />

contact@starsintheeyes.ch, www.starsintheeyes.ch<br />

Michel NEDEFF<br />

0848 000 747<br />

info@steriswiss.ch, www.steriswiss.ch<br />

Samir ZEKRI<br />

077 420 15 30<br />

samir.zekri@gmail.com, www.sala<strong>de</strong>.ch<br />

Geoffroy RAYMOND<br />

022 884 83 04<br />

graymond@tegona.com, www.tegona.com<br />

Julie BESSON et Isabelle COSTES<br />

022 301 41 00<br />

info@timeforyou.org, www.timeforyou.org<br />

Tony GIGLIO<br />

022 309 48 44<br />

info@varioped.com, www.varioped.com<br />

Thierry PELET<br />

022 884 83 00<br />

info@viroblock.com, www.viroblock.com<br />

Arev SALAMOLARD<br />

022 901 10 04<br />

info@willow.ch, www.willow.ch<br />

Marie-Noëlle LETELLIER<br />

079 286 00 03<br />

info@atelierluxe.com, www.atelierluxe.com<br />

Baptiste DE COULON<br />

078 636 32 17<br />

info@archivesetterritoire.ch, www.archivesetterritoire.ch<br />

Jean-Luc MICHEL<br />

077 466 63 23<br />

michel@bcmenu.ch, www.bcmenu.ch<br />

ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Soutenue par:<br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Service <strong>de</strong> la Promotion<br />

Economique <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

Soutenue par:<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

61<br />

Neuchâtel


62 ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Annuaires<br />

valais<br />

vaud<br />

BIOFIELD<br />

GAB Technologies<br />

SA<br />

THERMATER<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

���������������<br />

BIOFIELD<br />

����������<br />

CT TIME<br />

��������<br />

EYESCALE<br />

Internet<br />

GAB TECHNOLOGIES SA<br />

���������������������<br />

ILAND GREEN TECHNOLOGIES<br />

������������������<br />

INDEOTEC<br />

���������<br />

LASERIX<br />

������������<br />

MACIANER<br />

������������<br />

PRECIDATA<br />

������������������<br />

THERMATER<br />

���������<br />

ALMEC<br />

��������<br />

DEDOC<br />

������������<br />

VALWEB<br />

����������������������<br />

ACTIMED SA<br />

Didier MAUROY<br />

032 720 52 60<br />

d.mauroy@biofield.ch<br />

Daniel MARTINEZ<br />

032 930 29 72<br />

daniel.martinez@cttime.ch<br />

Stefan EILEMANN<br />

032 720 50 40<br />

info@eyescale.ch, www.eyescale.ch<br />

Tony FERNANDES<br />

032 930 29 55<br />

tony.fernan<strong>de</strong>s@tfe-engineering.ch, www.gabtrack.com<br />

Daniele OPPIZZI<br />

032 930 29 81<br />

info@iland-solar.com, www.iland-solar.com<br />

Fabrice JEANNERET<br />

078 657 65 53<br />

fabrice.jeanneret@in<strong>de</strong>otec.com, www.in<strong>de</strong>otec.com<br />

Pierre RAVUSSIN<br />

079 212 61 30<br />

laservet@vtxnet.ch, www.tecvision.ch/laserix<br />

Matthias STUDER<br />

032 930 29 69<br />

support@macianer.com, www.macianer.com<br />

Cédric BERGER<br />

032 930 29 62<br />

info@precidata.com, www.precidata.com<br />

Richard VOELLMY<br />

076 335 31 29<br />

thermather@excite.com<br />

Jérôme SCHNEIDER et Henri-Philippe GRANGER<br />

027 767 30 03<br />

info@almec.ch, www.almec.ch<br />

Jérôme GOLLIARD, Dominique NOIR et Patrick VALLAT<br />

024 471 06 88<br />

info@<strong>de</strong>doc.ch, www.<strong>de</strong>doc.ch<br />

Dietmar KUONEN<br />

027 456 87 57<br />

info@valweb.ch, www.valweb.ch<br />

Olivier SALOVICI<br />

021 691 75 01<br />

osalovici@actimed.ch, www.actimed.ch<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:


Annuaires<br />

ID MOBILE SA<br />

JOBTIC INTERNET<br />

SÀRL<br />

Art et artisanat<br />

ATELIER «LA VIE EN COULEUR»<br />

��������������<br />

ATTOLIGHT SÀRL<br />

�����<br />

BOBY SLEDGE<br />

�����������������<br />

BOUTIQUE «YOPI»<br />

Art et artisanat<br />

BOUTIQUE GALERIE<br />

«DIFFÉREMMENT»<br />

����������������<br />

BUSTIER & CO<br />

���������������������<br />

�����������������������<br />

COMPETENCES BENEVOLES<br />

������������<br />

<strong>de</strong>sknet<br />

�������������<br />

HUBBARD & STRATONOVICH<br />

��������������<br />

ID MOBILE SA<br />

������������������������<br />

FREDERIC JOUVENOT<br />

�������������������<br />

INSTITUT LYS<br />

��������������<br />

JOBTIC<br />

���������������������<br />

LE «DOUBLE R» CAFÉ<br />

����������������<br />

MELAZIC<br />

Gastronomie<br />

PASTA MERLINI<br />

������������������<br />

MOTILIS MEDICA SA<br />

Syed RAHMAN-MEYER<br />

022 734 63 14<br />

tuhin@bluewin.ch<br />

Patrica MONNET MICHEL<br />

079 342 26 43<br />

lavieencouleur@bluewin.ch<br />

Jacques ZURBUCHEN<br />

079 212 07 01<br />

info@boby-sledge.cch, www.boby-sledge.ch<br />

Valérie Demont<br />

021 943 56 61<br />

vs<strong>de</strong>mont@bluewin.ch<br />

Marie-Christine Aubert<br />

078 824 51 06 ou 021 441 45 00<br />

marie@entrecieletterre.org<br />

www.entrecieletterrre.org<br />

Sylvie GIMMI<br />

021 729 65 78<br />

mail@bustier.ch, www.bustier.ch<br />

Emmanuelle SCHENK<br />

079 643 04 71<br />

eschenk@competences-benevoles.ch<br />

www.competences-benevoles.ch<br />

François BOCHATAY<br />

079 694 02 22<br />

bochatay@<strong>de</strong>sknet.ch, www.<strong>de</strong>sknet.ch<br />

Philippe Labouchere<br />

Edouard <strong>de</strong> Weck<br />

079 561 13 47<br />

philippe.labouchere@gmail.com<br />

Pierre BORDRY<br />

079 870 40 54<br />

pby@capitalproximite.ch<br />

Frédéric JOUVENOT<br />

079 870 40 54<br />

jouvenot@hispeed.ch<br />

Lysiane CHATELLIER<br />

079 230 92 35 ou 021 691 13 26<br />

lysiane.chatellier@gmail.com<br />

Marcel FUSTIER<br />

021 544 76 52<br />

info@jobtic.ch<br />

Bastien KERNINON et Isabelle BEHNKE<br />

079 464 77 95<br />

bastienkerninon@yahoo.fr<br />

Mélanie et Soizic ROMERO<br />

079 701 08 40<br />

info@melazic.com, www.melazic.com<br />

Ro<strong>de</strong>ric MERLINI<br />

021 646 00 94<br />

info@pasta-merlini.com, www.pasta-merlini.com<br />

Vincent SCHLAGETER et Michel DEMIERRE<br />

079 278 1725<br />

vincent.schlageter@motilis.com, www.motilis.com<br />

ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Soutenue par:<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

63


64 ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Annuaires<br />

zurich<br />

N. SIEGRIST<br />

FAUCONNIÈRE<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Effarouchement industriel<br />

N. SIEGRIST FAUCONNIÈRE<br />

Horlogerie<br />

MANUFACTURE HORLOGERE<br />

OLIVIER RANDIN<br />

Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>ntaire<br />

ODUS TECHNOLOGIES<br />

Robotique / Informatique<br />

OZWE<br />

Nanotechnologies<br />

PICODRILL SA<br />

Centre <strong>de</strong> bien-être<br />

PILATES COCOON<br />

Energie solaire<br />

SOLACEM<br />

Publicité - Communication<br />

TICKET - CONCEPT<br />

Technologies <strong>de</strong><br />

l’information et <strong>de</strong> la<br />

communication<br />

VEOVOX SÀRL<br />

Kunstvermietung<br />

ART RENT<br />

Medizin<br />

HIRUMED<br />

Soziale Dienstleistungen<br />

INSPIRA<br />

Dienstleistung<br />

JDMT<br />

Mo<strong>de</strong><br />

LERSKI<br />

Nadia SIEGRIST<br />

079 366 80 48<br />

www.effarouchement.ch<br />

Olivier RANDIN<br />

078 924 34 94<br />

olivier.randin@olivierrandin.com, www.olivierrandin.com<br />

Nicolas GEHRIG<br />

021 925 37 56<br />

info@odus-tech.com, www.odus-tech.com<br />

Frédéric KAPLAN<br />

021 693 22 74<br />

fre<strong>de</strong>ric.kaplan@ozwe.com, www.ozwe.com<br />

Eric LUCIEN<br />

021 651 79 00<br />

info@picodrill.com, www.picodrill.com<br />

Zofia GOSPODAREK-PAJOT et Fanny LÉCHOT<br />

076 326 05 76 ou 079 259 87 78<br />

zofia@pajot.ch / scfanny@yahoo.ch, www.pilatescocoon.com<br />

Stéphane HORTH<br />

078 665 26 27<br />

stephane.horth@solacem.ch , www.solacem.ch<br />

David BALADO et Charles GATTOBIGIO<br />

021 801 98 37<br />

david.balado@ticket-concept.ch<br />

charles.gattobigio@ticket-concept.ch, www.ticket-concept.ch<br />

Isabelle VEZ<br />

079 516 38 62<br />

isabelle.vez@veovox.com, www.veovox.com<br />

Hendrik BARTH<br />

044 451 50 54 / 078 631 94 96<br />

contact@artrent.ch, www.artrent.ch<br />

Dr. D. KÄHLER-SCHWEIZER<br />

071 910 00 63<br />

info@hirumed.ch, www.hirumed.ch<br />

Regula FLISCH<br />

071 620 40 00<br />

office@in-spira.ch, www.in-spira.ch<br />

Andreas JUCHLI<br />

052 394 02 05<br />

office@jdmt.ch<br />

Gaby SCHMUKLERSKI<br />

043 243 85 81<br />

info@lerski.ch, www.lerski.ch<br />

Soutenue par:<br />

Soutenue par:


Annuaires<br />

Kosmetik<br />

ROBERT UND JOSIANE<br />

COSMECTICS<br />

���<br />

SMARTP<br />

�������������<br />

SWISS ECO SYSTEMS<br />

����������<br />

TOURISMUS-KV<br />

Robert und Josiane WEGMÜLER<br />

052 223 12 17<br />

www.robertundjosiane.ch<br />

Frido STUTZ<br />

044 814 15 67<br />

info@smartP.ch, www.smartp.ch<br />

Mathias SPICHER<br />

076 491 83 83<br />

m.spicher@swissecosystems.ch, www.swissecosystems.ch<br />

Herr B. KOHLI<br />

044 380 18 08<br />

info@tourismus-kv.ch, www.tourismus-kv.chww<br />

ENTREPRISES SOUTENUES<br />

Soutenue par:<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

65


NFORMATIONS<br />

SOCIOPHILE<br />

SOMMAIRE<br />

Articulation <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vies professionnelle,<br />

familiale et personnelle 68<br />

SUCCESS STORY<br />

Femmes Entrepreneurs ?<br />

Carol Bartz, Sandy Kurtzig… 69<br />

FICHES<br />

Premiers recrutements : risques et opportunités 70<br />

Comment atteindre un gros distributeur : Migros 71<br />

Les assurances privées, le conseil est primordial 72<br />

PAROLE À…<br />

Tobie Fornerod 73<br />

FORMATION<br />

Genilem renouvelle ses formations 74<br />

RÉSEAU<br />

Un réseau en ligne dédié à l’innovation et la<br />

création d’entreprises 75<br />

DANS VOTRE BIBIOTHÈQUE<br />

Devenez entrepreneur en 10 leçons 76<br />

D’ICI ET D’AILLEURS<br />

Rapprocher <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s 77<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


68 SOCIOPHILE<br />

Informations<br />

Glenda Gonzalez<br />

Articulation <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vies<br />

professionnelle, familiale et<br />

personnelle<br />

Jongler – concilier – bricoler – bref, parer au plus pressé et puis, si c’est possible, essayer<br />

<strong>de</strong> mieux vivre cette fameuse articulation entre les différents temps <strong>de</strong> vie.<br />

Glenda Gonzalez,<br />

coordinatrice caP<br />

caP<br />

www.cap-pro.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Le caP est un service <strong>de</strong> consultation dont l’objectif est <strong>de</strong><br />

permettre aux participantes et participants <strong>de</strong> mieux naviguer<br />

et faire leurs choix personnels et professionnels. Le caP souhaite<br />

amener la thématique <strong>de</strong> l’articulation <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vie hors <strong>de</strong><br />

la sphère privée et susciter la réflexion chez tous les partenaires<br />

concernés, soit le couple, les employeurs et les pouvoirs publics.<br />

Prestations proposées :<br />

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�������������������������������������<br />

�������������������������������������������������������������<br />

professionnels et personnels.<br />

��������������������������������������������������������<br />

ou les couples dans l’articulation <strong>de</strong> leurs temps <strong>de</strong> vies<br />

professionnelle, familiale et personnelle.<br />

�������������������������������������������������������<br />

différent-e-s acteur-trice-s concerné-e-s et favoriser la visibilité<br />

et l’information sur les thèmes <strong>de</strong> l’institution.<br />

Il est 8 h 00, Paul vient <strong>de</strong> partir à l’école et Madame doit conduire<br />

le petit <strong>de</strong>rnier à la crèche avant <strong>de</strong> sauter dans un bus pour<br />

rejoindre son bureau à 8 h 30 et d’assister, toute essoufflée, à<br />

la réunion hebdomadaire. Il ne faudra pas qu’elle oublie <strong>de</strong><br />

téléphoner à la voisine pour qu’elle accueille Marie qui rentrera<br />

plus tôt <strong>de</strong> l’école ni d’aller faire les courses pour le repas <strong>de</strong> ce<br />

soir à la pause ! Et surtout ne pas omettre <strong>de</strong> répondre aux mails,<br />

car <strong>de</strong>main Madame a congé et ses collègues comptent sur elle !<br />

Aujourd’hui la majorité <strong>de</strong>s femmes en Suisse exerce une<br />

activité professionnelle, et porte également le plus souvent la<br />

responsabilité familiale car la présence maternelle reste le cadre<br />

<strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’éducation. Le rôle <strong>de</strong>s femmes dans la famille<br />

et le travail domestique sont la base même <strong>de</strong> l’inégalité entre<br />

femmes et hommes, même si plus grand mon<strong>de</strong> ne songe<br />

aujourd’hui à contester le principe <strong>de</strong> l’égalité <strong>de</strong>s chances.<br />

La répartition actuelle <strong>de</strong>s tâches et responsabilités n’est pas<br />

toujours un choix parental. Cela ne correspond pas forcément<br />

à leurs préférences, il existe <strong>de</strong> grands écarts entre désirs et<br />

réalité. La répartition <strong>de</strong>s tâches fait rarement l’objet d’une<br />

réelle négociation, elle est un choix par défaut, en fonction <strong>de</strong>s<br />

possibilités du moment.<br />

C’est une question <strong>de</strong> société que <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s choix politiques<br />

et économiques pour ai<strong>de</strong>r les familles à mieux articuler leurs<br />

temps <strong>de</strong> vies professionnelle, familiale et personnelle. Dans<br />

la pratique, la division <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vies freine l’évolution<br />

<strong>de</strong>s parents, tant au niveau personnel que professionnel !<br />

Notre société continue à faire peser sur les familles toute la<br />

responsabilité <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong><br />

leur éducation, et plus que jamais la maternité et la paternité<br />

se doublent d’inquiétu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> culpabilité. Pourtant il est<br />

reconnu que la qualité <strong>de</strong> la relation à l’enfant repose bien sur la<br />

disponibilité et l’épanouissement personnel <strong>de</strong> l’adulte qui en a<br />

la charge. Tout parent doit avoir la possibilité <strong>de</strong> mener <strong>de</strong> front,<br />

<strong>de</strong> façon satisfaisante et sereine, le rapport parental et la vie<br />

professionnelle.<br />

Alors collègues, employeurs et représentants <strong>de</strong>s pouvoirs<br />

publics que nous sommes, ne <strong>de</strong>vrions-nous pas tous tirer à la<br />

même cor<strong>de</strong> pour créer les conditions adéquates à cet idéal<br />

d’épanouissement ? Nous serions alors <strong>de</strong>s collègues fidèles,<br />

engagés dans notre projet professionnel car dégagés <strong>de</strong>s<br />

lour<strong>de</strong>s préoccupations d’organisation familiales, <strong>de</strong>s employeurs<br />

novateurs et à l’écoute <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> leur employé-es, mettant<br />

en place <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail respectueuses <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s<br />

familles, ou encore <strong>de</strong>s politiques responsables et attentifs au<br />

bien-être <strong>de</strong> la collectivité dans son ensemble !


Informations<br />

Hervé Lebret<br />

Femmes Entrepreneurs ?<br />

Carol Bartz, Sandy Kurtzig…<br />

... mais aussi Ann Winblad, Catarina Fake, Kim<br />

Polese, Candice Carpenter, Mena Trott. La liste<br />

pourrait continuer, mais elle ne serait pas très<br />

longue. Pourquoi aussi peu <strong>de</strong> femmes dans<br />

l’entrepreneuriat high-tech ? Et peut-être pire<br />

encore, pourquoi si méconnues ? La réponse<br />

est simple : la situation n’est que le reflet <strong>de</strong><br />

leur présence minoritaire dans les sciences et<br />

les techniques, ou aux postes <strong>de</strong> responsabilité<br />

à tous les niveaux <strong>de</strong> la société. Quelques<br />

anecdotes toutefois montrent bien qu’elles n’ont<br />

rien à envier à leurs congénères masculins.<br />

En voici l’illustration.<br />

������������������������������������������������������������<br />

programme <strong>de</strong> doctorat qu’elle a entamé à Stanford pour<br />

rejoindre General Electric. Elle y découvre que l’informatique<br />

doit pouvoir apporter quelque chose à la production <strong>de</strong>s biens<br />

(inventaire, logistique) et fon<strong>de</strong> Ask Computer en 1972 avec<br />

������������������������������������������������������������<br />

<strong>de</strong> l’argent au début. D’abord un produit logiciel était considéré<br />

������������������������������������������������������������������<br />

offre d’acquisition faite par HP en 1976, puis réussit une entrée<br />

en bourse en 1981 (pour mémoire Apple est entrée en bourse<br />

en décembre 1980 et Logitech fondée en janvier 1981). Quand<br />

elle quitte Ask en 1989, la société réalise $189 M <strong>de</strong> ventes. Ses<br />

conseils ? Croyez-en vous, entourez vous <strong>de</strong>s bonnes personnes et<br />

partagez le succès avec elles, n’ayez pas peur <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s erreurs.<br />

Carol Bartz commence aussi sa carrière dans une gran<strong>de</strong><br />

���������������������������������������������������������������������<br />

�������������������������������������������������������������������<br />

elle comprend que elle ne sera pas promue parce qu’elle est une<br />

femme. Elle se retrouve quelques années plus tard dans la Silicon<br />

�������������������������������������������������������������������<br />

���������������������������������������������������������������<br />

d’arriver à la tête d’Auto<strong>de</strong>sk en 1992. Auto<strong>de</strong>sk est lea<strong>de</strong>r mondial<br />

<strong>de</strong>s logiciels 3D pour l’architecture, l’automobile et le multimédia<br />

avec <strong>de</strong>ux milliards <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong> chiffres d’affaires en 2009. La<br />

même semaine, on lui diagnostique un cancer. Elle va suivre<br />

une chimiothérapie tout en gérant la société. Double succès.<br />

�������������������������������������������������������������������<br />

�������������������������������������������������������������������<br />

distraction et son exemple a sans doute amplifié la motivation <strong>de</strong><br />

ses collègues. Son autre combat est la situation <strong>de</strong>s femmes dans<br />

����������������������������������������������������������������������<br />

��������������������������������������������������<br />

Une autre femme entrepreneur, Ann Winblad, ajoute : “Une fille<br />

<strong>de</strong> mes amies s’inquiète <strong>de</strong> l’image qu’elle va donner d’elles si<br />

elle s’investit dans la science. Pourtant <strong>de</strong>s femmes comme Carol<br />

Bartz ou moi-même avons réussi et avons vécu une adolescence<br />

et une vie d’adulte magnifiques. Le problème est qu’il faut plus <strong>de</strong><br />

sources d’inspiration comme peuvent l’être Steve Jobs et son iPod.<br />

Ça n’est pas uniquement une question <strong>de</strong> sexe mais le problème<br />

Carol Bartz,<br />

Yahoo<br />

plus général <strong>de</strong> la science et <strong>de</strong> la technique dans la société.<br />

Quelque chose a été perdu puisque rares sont ceux qui se disent :<br />

�������������������������<br />

En janvier 2009, Carol Bartz a été nommée à la tête <strong>de</strong> Yahoo. La<br />

tâche n’est pas mince. Faut-il suivre la remarque <strong>de</strong> Caratina Fake,<br />

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dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaires et je crois qu’on ne se rend même<br />

�������������������������������������������������������������<br />

trop court pour rendre un véritable hommage aux femmes<br />

entrepreneurs. Celles qui ont réussi ont dû être tout à fait<br />

exceptionnelles et celles qui se lancent le sont aussi, sans aucun<br />

doute, tant les barrières auxquelles fait face l’entrepreneur sont<br />

amplifiées par celle du genre. Je me permettrai toutefois d’espérer,<br />

comme le poète, que dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s start-up high-tech aussi,<br />

�������������������������������������<br />

Hervé Lebret gère un fonds <strong>de</strong> soutien aux entrepreneurs à l’EPFL.<br />

�������������������������������������������������������������<br />

Pour en savoir plus :<br />

Carol Bartz dans “Betting It All” <strong>de</strong> Michael Malone (Wiley, 2002).<br />

Sandy Kurtzig dans “In the Company of Giants” <strong>de</strong> R. Dev Jager and<br />

����������������������������<br />

Prochain article :<br />

Un européen dans la Silicon Valley, Aart <strong>de</strong> Geus.<br />

SUCCESS STORY<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

69


70 FICHES<br />

Informations<br />

Dimitri Djordjèvic<br />

Premiers recrutements : risques<br />

et opportunités<br />

Que ce soit à la création d’une entreprise ou tout au long <strong>de</strong> son existence, faire les bons choix<br />

en termes <strong>de</strong> recrutement est déterminant.<br />

Dimitri Djordjèvic,<br />

directeur,<br />

Mercuri Urval<br />

www.mercuriurval.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Au début <strong>de</strong> la décennie, il a été constaté qu’environ <strong>de</strong>ux<br />

tiers <strong>de</strong>s start-up qui se sont trouvées en situation d’échec<br />

ne l’ont pas été pour <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> qualité du produit<br />

ou du service offert ou pour le manque <strong>de</strong> réalisme <strong>de</strong> leur<br />

business mo<strong>de</strong>l, mais parce que leurs fondateurs n’avaient<br />

pas su choisir les bonnes personnes pour le bon job, au<br />

bon moment !<br />

80 % <strong>de</strong>s licenciements sont liés à <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong><br />

personnalité<br />

Une étu<strong>de</strong> récente concernant 5’000 cas <strong>de</strong> licenciements dans<br />

<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> tout type, toute taille et <strong>de</strong> tout secteur, révèle<br />

que 70 % <strong>de</strong>s engagements sont effectués sur la base du CV et<br />

qu’en revanche 80 % <strong>de</strong>s licenciements sont liés à <strong>de</strong>s problèmes<br />

<strong>de</strong> personnalité ou <strong>de</strong> comportement… Constat préoccupant qui<br />

oblige à admettre qu’aussi bon que soit un candidat, en termes<br />

<strong>de</strong> compétences professionnelles, c’est sa personnalité qui sera<br />

déterminante une fois en poste. De même, force est <strong>de</strong> constater<br />

que la meilleure <strong>de</strong>s stratégies n’a que peu <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> réussir<br />

si elle n’est pas mise en œuvre par les bonnes personnes. Par<br />

contre les bons collaborateurs placés au bon poste peuvent<br />

réussir, même en dépit d’une stratégie inexistante ou mal définie.<br />

Ce paradigme mérite réflexion et démontre que le meilleur<br />

investissement que l’on puisse faire dans toute entreprise est<br />

assurément celui du capital humain.<br />

Quels sont les éléments clés en ressources humaines<br />

pour réussir le démarrage d’une entreprise ?<br />

Tout d’abord, il s’agit <strong>de</strong> définir une stratégie et un modèle<br />

d’affaires clairs. Il est également important, logiquement,<br />

d’avoir une vision et <strong>de</strong> planifier le besoin en ressources à<br />

minimum 3 ans. Enfin, il est essentiel <strong>de</strong> définir les compétences<br />

fondamentales dont l’entreprise aura besoin pour mettre en<br />

œuvre sa stratégie et i<strong>de</strong>ntifier les profils <strong>de</strong>s collaborateurs<br />

recherchés<br />

Des personnalités plutôt que <strong>de</strong>s CV<br />

Pourquoi est-il si important <strong>de</strong> faire les bons choix dès le départ<br />

<strong>de</strong> l’aventure ? Les premiers cadres ou collaborateurs engagés<br />

vont déterminer, par leurs actions et leur comportement,<br />

les valeurs que véhiculera l’entreprise. Il est primordial<br />

<strong>de</strong> sélectionner <strong>de</strong>s personnalités plutôt que <strong>de</strong>s CV. Un<br />

collaborateur performant est non seulement compétent mais<br />

également positif. Il génère la bonne attitu<strong>de</strong> et insuffle une<br />

dynamique positive dans l’organisation. Les talents attirent les<br />

talents, ce qui aura pour conséquence <strong>de</strong> faciliter gran<strong>de</strong>ment le<br />

recrutement et la motivation <strong>de</strong>s futurs employés, qui pourront<br />

s’i<strong>de</strong>ntifier aux figures fortes, fondatrices <strong>de</strong> l’entreprise. Certains<br />

éléments vous permettront <strong>de</strong> maximiser les chances <strong>de</strong> succès<br />

<strong>de</strong> vos recrutements. Tout d’abord, une définition claire et précise<br />

du profil recherché est fondamentale (formation, expérience<br />

professionnelle, compétences-métier spécifiques, maîtrise <strong>de</strong>s<br />

langues, niveau <strong>de</strong> rémunération, etc.) Ensuite, l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s<br />

canaux <strong>de</strong> recherche adéquats (annonce presse, sites internet<br />

<strong>de</strong> recherche d’emploi, parrainage et réseau <strong>de</strong> connaissances,<br />

forums, cabinets <strong>de</strong> recrutement). Au moment <strong>de</strong> la sélection <strong>de</strong>s<br />

dossiers, il est important <strong>de</strong> s’appuyer sur le profil <strong>de</strong> référence<br />

élaboré au préalable, il vous permet <strong>de</strong> définir les critères<br />

<strong>de</strong> sélection du candidat recherché. La pratique d’entrevues<br />

structurées et l’utilisation d’un canevas permettent <strong>de</strong> mesurer<br />

toutes les candidatures à la même aune. Lors <strong>de</strong> ces entretiens,<br />

un certain nombre d’éléments doivent être validés tels que la<br />

situation actuelle du candidat, ses motivations à quitter son<br />

employeur, son parcours <strong>de</strong> vie, sa formation et ses diplômes,<br />

son parcours professionnel et les raisons <strong>de</strong>s changements,<br />

les compétences spécifiques acquises et développées, sa<br />

personnalité, son niveau salarial et ses prétentions <strong>de</strong> salaire,<br />

sa disponibilité d’entrée en fonction, l’éventualité <strong>de</strong> clause<br />

contractuelle <strong>de</strong> non-concurrence et enfin si d’autres démarches<br />

<strong>de</strong> recherche d’emploi sont en cours.<br />

Mettre <strong>de</strong> côté ses affinités personnelles<br />

Malgré une procédure <strong>de</strong> sélection rigoureuse, il est courant<br />

que le recruteur soit influencé par sa subjectivité d’être humain.<br />

Il <strong>de</strong>vrait par exemple éviter <strong>de</strong> faire passer ses affinités<br />

personnelles avant les intérêts <strong>de</strong> l’entreprise. Il pourrait avoir<br />

tendance à baisser le niveau <strong>de</strong> ses attentes ou à modifier le<br />

profil d’exigences en cours <strong>de</strong> route, lorsqu’il ne trouve pas le bon<br />

candidat. De plus, la tentation est gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> survendre le poste<br />

ou les perspectives d’avenir au candidat, en occultant les défis ou<br />

difficultés.<br />

En conclusion, je me permets <strong>de</strong> reprendre une citation <strong>de</strong> Jack<br />

Welsch, ex-prési<strong>de</strong>nt et CEO <strong>de</strong> General Electric, élu à plusieurs<br />

���������������������������������������������������������������<br />

mon<strong>de</strong> globalisé et <strong>de</strong> plus en plus compétitif, dans lequel<br />

l’exclusivité <strong>de</strong> produits ou <strong>de</strong> services n’existe plus, ce sont les<br />

ressources humaines qui font la différence entre les entreprises<br />

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Informations<br />

David Pierre-Alexandre<br />

Comment atteindre un gros<br />

distributeur : Migros<br />

Complexe <strong>de</strong> par sa taille et sa structure, Migros témoigne néanmoins d’un esprit ouvert et d’une<br />

curiosité constante face aux nouveautés. Décryptage <strong>de</strong> son fonctionnement et <strong>de</strong>s paramètres<br />

dont une jeune entreprise doit tenir compte pour mettre un maximum <strong>de</strong> chances <strong>de</strong> son côté.<br />

Migros se compose aujourd’hui <strong>de</strong> dix coopératives régionales,<br />

dont quatre roman<strong>de</strong>s, et <strong>de</strong> la FCM (Fédération <strong>de</strong>s<br />

coopératives Migros).<br />

Dans chaque entité, les achats se répartissent en <strong>de</strong>ux<br />

catégories : internes (économat, services, maintenance,<br />

équipements <strong>de</strong>s magasins, etc.) et stratégiques, à savoir tout ce<br />

qui est vendu en magasin.<br />

A Migros Vaud, il existe quatre services d’achats stratégiques,<br />

dont trois pour le secteur alimentaire et un pour les marchés<br />

spécialisés, le non-alimentaire et la gastronomie. Leur rôle est<br />

essentiel, puisqu’ils gèrent l’assortiment, négocient les prix<br />

d’achat et fixent les prix <strong>de</strong> vente. De plus, ils sont responsables<br />

<strong>de</strong> la marge.<br />

Toute entreprise désireuse <strong>de</strong> proposer un produit à Migros<br />

<strong>de</strong>vra donc d’abord prendre contact avec un service d’achats<br />

stratégiques d’une coopérative régionale, qui au besoin la<br />

réorientera vers le service compétent pour l’assortiment proposé.<br />

Structure <strong>de</strong>s achats<br />

Les produits entrent dans trois gran<strong>de</strong>s catégories :<br />

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Migros, mais aussi les marchés spécialisés comme MiCasa,<br />

SportxX, M-Electronics, OBI, Do-it ou les restaurants Migros.<br />

Dans ce domaine, la compétence d’achat est à la fois nationale<br />

(FCM) et régionale (coopératives).<br />

������������������������������������������������������������������<br />

conserves, la nourriture sèche (riz ou pâtes), les épices, les<br />

surgelés, etc. Là aussi, les achats se font sur les <strong>de</strong>ux échelons.<br />

���������������������������������������������������������������<br />

poisson, fruits et légumes, fleurs et plantes. La compétence<br />

d’achat est ici régionale et les coopératives possè<strong>de</strong>nt une<br />

gran<strong>de</strong> marge <strong>de</strong> manœuvre.<br />

Bon à savoir<br />

Le non food subit une très forte concurrence, d’où l’importance<br />

<strong>de</strong> l’innovation pour qui souhaite entrer dans le circuit Migros.<br />

Cet aspect est même essentiel ! Première étape : présenter<br />

un produit fini dont l’emballage est pensé en fonction <strong>de</strong> la<br />

gran<strong>de</strong> distribution. Ensuite, et en cas d’intérêt, le prix <strong>de</strong> vente<br />

sera fixé en fonction du <strong>de</strong>gré d’innovation justement, <strong>de</strong> la<br />

segmentation du produit (basique, medium, premium ou <strong>de</strong><br />

luxe) et <strong>de</strong> son positionnement dans la gamme d’articles voisins.<br />

A éviter : la présentation d’un article sélectionné en Asie du Sud-<br />

Est, par exemple ! Migros possè<strong>de</strong> sa propre structure d’achat à<br />

Hong Kong et fréquente toutes les foires <strong>de</strong> Chine, elle ne sera<br />

donc pas intéressée par <strong>de</strong>s intermédiaires importateurs, hors<br />

articles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s marques.<br />

On peut citer l’introduction récente <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lignes <strong>de</strong> produits<br />

sur la base d’une collaboration externe : avec les Salines <strong>de</strong><br />

Bex pour <strong>de</strong>s sels <strong>de</strong> bains correspondant parfaitement au<br />

�������������������������������������������������������<br />

���������������������������������������������������������������<br />

roman<strong>de</strong>s pour ces articles orientés sur le marché français et<br />

convenant parfaitement à la Suisse Roman<strong>de</strong>.<br />

Le secteur food est essentiellement fourni par les propres<br />

industries Migros qui sont du ressort <strong>de</strong> la FCM : Bina (conserves),<br />

Pierre-Alexandre David,<br />

chef <strong>de</strong> service d’achats,<br />

responsable d’assortiment FL et FP,<br />

société coopérative Migros Vaud<br />

���������������������������������������������������������������������<br />

(biscuits), etc. Il arrive toutefois qu’un assortiment correspondant<br />

à une clientèle régionale (la marque portugaise Nobre, par<br />

exemple) soit repris à l’échelle nationale ou qu’un produit<br />

correspon<strong>de</strong> aux besoins d’une seule coopérative, comme les<br />

�������������������������������������������������������������������<br />

Migros Vaud.<br />

Comme indiqué plus haut, les produits frais relèvent <strong>de</strong> la<br />

compétence <strong>de</strong>s coopératives qui sont très intéressées à élargir<br />

les assortiments du label régional Migros (par exemple la<br />

gamme <strong>de</strong> yogourts <strong>de</strong> la Fromagerie Bettex à Champtauroz).<br />

Les articles <strong>de</strong> proximité correspon<strong>de</strong>nt à une réelle attente<br />

<strong>de</strong>s consommateurs dans le domaine <strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s<br />

transports et du développement durable.<br />

Réflexions préalables<br />

Avant toute démarche, il est bon <strong>de</strong> se poser certaines<br />

questions :<br />

��à qui s’adresse le produit ?<br />

��correspond-il à un marché <strong>de</strong> masse ?<br />

��production et logistique : sont-elles adaptées à la gran<strong>de</strong><br />

distribution ?<br />

�quelles concessions possibles par rapport au positionnement ?<br />

Migros n’est pas une entreprise au service <strong>de</strong> la production.<br />

Elle conçoit son assortiment en fonction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses<br />

clients et dans le but <strong>de</strong> les satisfaire. Dans cet objectif, elle a<br />

toujours considéré ses fournisseurs comme <strong>de</strong>s partenaires.<br />

Enfin, dans ce cadre-là, Migros cultive un esprit ouvert et<br />

accueille avec beaucoup d’intérêt toute innovation : n’hésitez<br />

donc pas à prendre contact avec un acheteur stratégique !<br />

www.migros.ch<br />

FICHES<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

71


72 FICHES<br />

Informations<br />

Cédric Béguelin<br />

Assurances privées :<br />

le conseil est primordial<br />

Cédric Béguelin,<br />

conseiller d’entreprises,<br />

brevet fédéral en assurances<br />

www.zurich.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Conjointement aux assurances sociales obligatoires, le créateur<br />

d’entreprise est confronté à un vaste choix <strong>de</strong> couvertures<br />

d’assurances facultatives.<br />

En faisant son choix, il <strong>de</strong>vrait avoir à l’esprit les trois principaux<br />

buts <strong>de</strong> l’assurance :<br />

�� ������������������������������������������������������������������<br />

l’entreprise en péril<br />

�� �������������������������������������������������������������<br />

risque dont la survenance et l’étendue sont aléatoires<br />

�� ����������������������������������������������������������<br />

activité d’entrepreneur<br />

Il aura également conscience que l’assurance n’est qu’un outil<br />

parmi d’autres dans la gestion <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> son entreprise. En<br />

effet, face aux différents risques, l’entrepreneur a quatre choix :<br />

1. Éviter/refuser les risques<br />

2. Réduire les risques/limiter les dommages : prévention<br />

(extincteur, alarme, sensibilisation du personnel aux acci<strong>de</strong>nts<br />

du travail etc…)<br />

3. Répercuter les risques : contrat d’assurance<br />

4. Prendre en charge les risques résiduels : franchise, délai<br />

d’attente<br />

L’ entrepreneur a maintenant le choix entre une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

formes <strong>de</strong> contrats d’assurances :<br />

�� �������������������������������������������������������������<br />

pas obligatoire (à l’exception <strong>de</strong> certaines conventions<br />

collectives <strong>de</strong> travail). Cette couverture d’assurance se substitue<br />

à l’obligation <strong>de</strong> l’employeur <strong>de</strong> verser le salaire selon le co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s obligations en cas <strong>de</strong> maladie <strong>de</strong> ses employés. Elle<br />

protège également l’indépendant en cas <strong>de</strong> maladie avec une<br />

couverture d’un salaire coordonné.<br />

�� ���������������������������������������������������������������<br />

pour but <strong>de</strong> couvrir les dommages matériels et corporels<br />

causés à un tiers, mais également <strong>de</strong> défendre l’assuré contre<br />

<strong>de</strong>s prétentions <strong>de</strong> tiers injustifiées.<br />

�� �����������������������������������������������������������������<br />

le patrimoine privé <strong>de</strong>s membres du conseil d’administration<br />

et <strong>de</strong>s directeurs. Cette couverture intervient dans le cadre<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en justice d’actionnaires, <strong>de</strong> fournisseurs, <strong>de</strong>s<br />

pouvoirs publics, <strong>de</strong> créanciers ou <strong>de</strong> employés.<br />

�� �������������������������������������������������������������<br />

d’eau, bris <strong>de</strong> glace. Cette assurance a pour vocation <strong>de</strong><br />

rembourser les biens détruits, mais également d’in<strong>de</strong>mniser la<br />

perte <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment (perte <strong>de</strong> chiffre d’affaire) découlant du<br />

sinistre.<br />

�� ��������������������������������������������������������<br />

transports <strong>de</strong> marchandises par cargo. Elle peut en effet autant<br />

couvrir les importations, les exportations que les transports<br />

pour propre compte. Ainsi, un entrepreneur aura la possibilité<br />

d’assurer la marchandise qu’il transporte au moyen <strong>de</strong> son<br />

véhicule <strong>de</strong> livraison.<br />

�� �����������������������������������������������������������<br />

����������������������������������������������������������<br />

dommages intérêts, <strong>de</strong> droits réels, <strong>de</strong> droits <strong>de</strong>s assurances<br />

sociales, <strong>de</strong> droits <strong>de</strong>s autres assurances, <strong>de</strong> droit du travail ou<br />

du bail à loyer.<br />

�� ��������������������������������������������������������������<br />

débiteurs.<br />

�� ���������������������������������������������������������������<br />

couvrir <strong>de</strong>s lacunes <strong>de</strong> prévoyance individuelle découlant d’un<br />

changement <strong>de</strong> situation professionnelle.<br />

Elle permet également <strong>de</strong> couvrir le risque décès d’un<br />

partenaire ou d’un collaborateur indispensable à la bonne<br />

marche <strong>de</strong> l’entreprise. Enfin, elle offre <strong>de</strong>s avantages fiscaux et<br />

successoraux non négligeables.<br />

Il ne serait pas judicieux <strong>de</strong> dire ici si une couverture d’assurance<br />

est plus importante qu’une autre. En effet, telle couverture sera<br />

indispensable pour un certain type d’entreprise et d’activité<br />

alors que la même couverture sera secondaire pour une autre<br />

entreprise.<br />

Dans cette optique, le conseil d’un professionnel <strong>de</strong> la branche<br />

est indispensable. Ce professionnel saura accompagner<br />

l’entrepreneur dans ces réflexions <strong>de</strong> gestions <strong>de</strong>s risques et lui<br />

proposer <strong>de</strong>s solutions adaptées à sa situation.


Informations<br />

Tobie Fornerod<br />

Il est 8 h chez Fri Up<br />

La trentaine, bien dans leur tête et leur travail. Créateurs leur donne la parole.<br />

Mardi 7 juillet 2009, 8 h. Tout est calme dans l’incubateur. Chez<br />

Hymexia et Triple E, les emails postés durant la nuit sont presque<br />

tous ouverts. Une opportunité <strong>de</strong> vente s’est-elle concrétisée ?<br />

Faut-il revoir le programme <strong>de</strong> la journée ? Du côté <strong>de</strong> chez<br />

xb83studio, le développeur est concentré sur son co<strong>de</strong>. Madame<br />

Aebischer, fidèle à son poste, gar<strong>de</strong> un œil bienveillant sur les<br />

hôtes actuels. Sa mise en place du matin est terminée. Case<br />

postale, imprimantes, coin cafétéria. La première sonnerie <strong>de</strong><br />

téléphone retentit.<br />

Distribution du courrier. Les factures fournisseurs ont tendance<br />

à être plus nombreuses que les comman<strong>de</strong>s clients. On<br />

s’active. La ténacité est le maître mot au sein <strong>de</strong> toutes les<br />

start-up. Les affaires se présentent bien pour LS Instruments.<br />

Pourtant, le responsable production reçoit aujourd’hui une<br />

missive qui le met en rogne. Les regards se tournent vers lui.<br />

Que s’est-il passé ? On en profite pour prendre un café au pied<br />

levé. Nasser s’explique : comment se départir d’un fournisseur<br />

potentiel qui n’a pas été retenu au final, suite à <strong>de</strong>s problèmes<br />

<strong>de</strong> fiabilité ? Pas <strong>de</strong> panique, en quelques minutes, une réponse<br />

est préparée. Les faits parlent d’eux-mêmes. Les règles usuelles<br />

suffisent. Retour aux affaires courantes. Apus3 est dans les<br />

starting-blocks avec sa nouvelle version <strong>de</strong> myProjectLab. Qu’en<br />

est-il <strong>de</strong>s offres commerciales et <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong> prix clients ? Ça<br />

vient… Oui mais quand ? Fin <strong>de</strong> semaine. Marché conclu. Nous<br />

abordons les prospects <strong>de</strong> manière claire et professionnelle, à<br />

l’image <strong>de</strong> myProjectLab. Pour sa part, xb83studio prépare la<br />

commercialisation <strong>de</strong> Skeeble. Ça fait quoi ? L’internet mobile<br />

<strong>de</strong> qualité pour tous. Pardon ? Le client reçoit en quelques jours<br />

l’accès à la version hébergée <strong>de</strong> son site internet préconfiguré<br />

pour tous les écrans, y compris mobiles. xb83studio fournit<br />

l’adaptation initiale et ses services <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign – gestion <strong>de</strong><br />

contenu. Formidable, combien ça coûte ? Il faudrait préciser le<br />

modèle d’affaires, offres commerciales et liste <strong>de</strong> prix. Serait-il<br />

possible <strong>de</strong> revoir également la segmentation <strong>de</strong> marché, histoire<br />

<strong>de</strong> cibler les bons prospects en premier pour gagner du temps ?<br />

Oui, mais dans l’ordre s’il vous plaît, avec les documents imprimés<br />

à disposition. Entendu.<br />

« Le démarchage <strong>de</strong><br />

prospects tourne à plein<br />

régime. La tâche est<br />

ardue. »<br />

En face, après six mois d’efforts, Mul<strong>de</strong>r a pris quelques jours<br />

<strong>de</strong> vacances. C’est donc Lieske qui dirige les opérations<br />

prometteuses cette semaine chez Triple E. Le démarchage<br />

<strong>de</strong> prospects tourne à plein régime. La tâche est ardue. Nous<br />

tirerons les conclusions à la fin du mois. Je retourne dans le<br />

bureau <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> projet préparer les prochaines séances. René<br />

et Pierre-Alain sont en déplacement pour du support PME. Eric<br />

sort d’un entretien avec Ubanana. Il est enchanté par le projet.<br />

De mon côté, je me concentre sur la manière <strong>de</strong> vendre Skeeble.<br />

Je rédige une note en m’inspirant <strong>de</strong> mon activité dans le secteur<br />

informatique durant l’année 2005. Dans ce milieu règne la loi <strong>de</strong><br />

la jungle, c’est certain.<br />

Pause <strong>de</strong> midi, le Quai. Nous mangeons sur le pouce. René et<br />

Pierre-Alain nous rejoignent pour le café. Conciliant humour<br />

et pragmatisme, Eric revient sur son entretien du matin. Dans<br />

leur majorité, les projets que nous traitons ont un caractère<br />

très innovant. Malgré les difficultés, il est important <strong>de</strong> rester<br />

à la page et <strong>de</strong> pouvoir faire la part <strong>de</strong>s choses avec sérieux.<br />

Accompagner les start-up et les PME dans leurs démarches est<br />

toujours un moment fort pour chacun. Les créateurs ont <strong>de</strong>s<br />

compétences uniques dans leur domaine. Leur motivation à<br />

toute épreuve impose le respect. Nous sommes en admiration<br />

<strong>de</strong>vant cet esprit d’entreprise qui se perpétue. Les créateurs sont<br />

maîtres <strong>de</strong> leur entreprise. mon rôle consiste juste à leur montrer<br />

le chemin…<br />

13 h, nous rejoignons les locaux <strong>de</strong> Fri Up. Pépinière et<br />

incubateur sont en effervescence malgré la température estivale.<br />

Entre quatre yeux, avec la direction, nous parcourons point<br />

par point les dossiers prioritaires <strong>de</strong> la semaine : préparation<br />

<strong>de</strong>s candidats pour le prochain comité <strong>de</strong> sélection, situation<br />

individuelle <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s start-up, poursuite du déploiement<br />

<strong>de</strong> OpenERP, travaux avec les stagiaires… L’entrevue à peine<br />

terminée, Xavier se manifeste et réclame le début <strong>de</strong> sa séance<br />

Skeeble, avec un grand sourire et plein <strong>de</strong> bonne humeur, un<br />

iPhone dans la main gauche et trois feuilles couleur dans l’autre.<br />

A la sortie, la fatigue se fait sentir un peu. Tout s’est bien passé<br />

et les objectifs pour la semaine prochaine sont fixés. Il me<br />

reste à documenter les interventions, mettre à jour l’agenda et<br />

confirmer les prochains délais. Maintenant seul dans le bureau<br />

<strong>de</strong>s consultants, j’en profite encore pour liqui<strong>de</strong>r l’ouverture <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux comptes projet dans le système informatique. Il est 18 h<br />

quand je quitte l’incubateur, laissant <strong>de</strong>rrière moi Lieske et André<br />

dans un mélange odorant <strong>de</strong> cacao et <strong>de</strong> café, celui <strong>de</strong> l’usine<br />

située à l’étage en <strong>de</strong>ssous. Le travail d’équipe est ce que je<br />

préfère par-<strong>de</strong>ssus tout dans ma nouvelle activité professionnelle<br />

chez Fri Up à Fribourg. Mon nom est Tobie Fornerod et je suis<br />

très heureux d’avoir rejoint Fri Up en juin <strong>de</strong>rnier, en qualité <strong>de</strong><br />

responsable <strong>de</strong>s start-up.<br />

PAROLE À...<br />

Tobie Fornerod,<br />

responsable <strong>de</strong>s start-up,<br />

Fri Up<br />

www.friup.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

73


74 FORMATION<br />

Informations<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

Genilem renouvelle ses formations<br />

« <strong>Gérer</strong> son entreprise » et « financement », <strong>de</strong>ux nouvelles<br />

formations Genilem viennent s’ajouter à « créer son<br />

entreprise » et « techniques <strong>de</strong> vente ». L’offre s’étoffe pour<br />

mieux répondre aux attentes <strong>de</strong>s Créateurs. Alexandre<br />

Peyraud, responsable <strong>de</strong> la formation chez Genilem,<br />

présente ces nouveautés.<br />

www.genilem.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Alexandre Peyraud,<br />

responsable <strong>de</strong> la formation,<br />

Genilem<br />

Pourquoi Genilem propose <strong>de</strong>s formations ?<br />

Alexandre Peyraud : Tous les créateurs sont confrontés à <strong>de</strong>s<br />

problèmes similaires. Les questions qu’ils se posent, d’autres se<br />

les posent aussi. Donner un cours reste le meilleur moyen <strong>de</strong><br />

répondre aux interrogations <strong>de</strong> 10-15 personnes. Cela permet<br />

d’économiser du temps afin que les gestionnaires puissent se<br />

concentrer sur l’accompagnement <strong>de</strong>s entreprises sélectionnées<br />

par Genilem.<br />

Les formations font donc partie <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong><br />

Genilem ?<br />

Le but est <strong>de</strong> faire réussir les créateurs. Les formations sont en<br />

même temps un moyen d’économiser du temps et un outil qui<br />

leur permet d’avoir une vue d’ensemble. Un cours oblige les gens<br />

à survoler tous le domaines <strong>de</strong> l’entreprise et ses problématiques.<br />

Il ne s’agit pas <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s réponses définitives mais <strong>de</strong><br />

préparer <strong>de</strong>s entrepreneurs à leur avenir, d’aiguiser leurs réflexes.<br />

Quels sont les cours proposés ?<br />

Jusqu’à maintenant nous avions <strong>de</strong>ux séminaires : créer son<br />

entreprise et techniques <strong>de</strong> vente. Mais Créer son entreprise était<br />

<strong>de</strong>venu hétéroclite, avec <strong>de</strong>s gens qui avaient déjà créé leur<br />

entreprise et qui rencontraient <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> gestionnaires,<br />

d’autres qui étaient en instance <strong>de</strong> création et qui n’avaient<br />

encore que <strong>de</strong>s idées imprécises.<br />

Nous avons donc refondu ces cours pour en proposer quatre :<br />

�� ������������������créer son entreprise, qui s’adresse à ceux qui<br />

veulent se lancer. Il s’agit <strong>de</strong> comprendre les réelles implications<br />

d’une telle décision : questions légales, administratives,<br />

organismes <strong>de</strong> soutien, base <strong>de</strong>s chiffres pour le budget<br />

prévisionnel, comment trouver son marché, etc.<br />

Il s’agit d’un vrai cours du 21e siècle car la version créer son<br />

Adaptation <strong>de</strong>s cours selon les étapes du parcours entrepreneurial<br />

Sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’idée Projet <strong>de</strong> création<br />

d’entreprise<br />

Créer son entreprise<br />

�����������������������������������<br />

Création<br />

<strong>de</strong> l’entreprise<br />

<strong>Gérer</strong> son entreprise<br />

Techniques <strong>de</strong> Vente<br />

entreprise en e-learning s’y ajoute. Le e-learning s’utilise avant<br />

le cours présentiel comme préparation à celui-ci, et après<br />

comme vérification <strong>de</strong>s connaissances acquises. Le e-learning<br />

couvre 4 grands chapitres : finance, administration, marketing<br />

et propriété intellectuelle.<br />

�� <strong>Gérer</strong> son entreprise est <strong>de</strong>stiné à ceux qui ont déjà fait le pas et<br />

qui rencontrent tous les problèmes du patron. Ils ont besoin<br />

<strong>de</strong> réponses claires à leurs soucis quotidiens : rh, budget,<br />

facturation, TVA, marché, négociations, vie <strong>de</strong> l’entreprise,<br />

financement et marketing permettent d’avoir une vraie vision<br />

<strong>de</strong> l’entreprise.<br />

�� Technique <strong>de</strong> vente reprend le problème <strong>de</strong> la segmentation. Il<br />

s’agit <strong>de</strong> savoir pourquoi son produit est acheté ou pas mais<br />

également <strong>de</strong> maîtriser les moyens mo<strong>de</strong>rnes à disposition<br />

pour le faire connaître.<br />

�� �������������������������������������������������������������<br />

date. L’entreprise se développe, elle s’étend et a besoin <strong>de</strong><br />

nouveaux fonds. Ce cours est adapté aux créateurs qui veulent<br />

savoir comment obtenir du soutien, comprendre les aspects<br />

légaux, les risques liés à un nouvel investisseur, les problèmes<br />

<strong>de</strong> trésorerie, etc.<br />

Autant d’outils qui <strong>de</strong>vraient ai<strong>de</strong>r le créateur à tirer son épingle<br />

du jeu.<br />

Informations, dates et tarifs :<br />

����������������������������������<br />

Une brochure gratuite sur les formations <strong>de</strong> Genilem<br />

est disponible au même numéro <strong>de</strong> téléphone.<br />

Finances & Financement d’entreprise<br />

Trois premières années<br />

d’existence<br />

Entreprise pérenne


Informations<br />

Sandy Wetzel<br />

Un réseau en ligne dédié à<br />

l’innovation et la création<br />

d’entreprises<br />

A la fois réseau social et marché financier <strong>de</strong> proximité,<br />

Ki-biz est une plate-forme qui réunit idées et capitaux<br />

afin <strong>de</strong> favoriser l’innovation et la création d’entreprises.<br />

Nouveau venu dans le cercle <strong>de</strong>s réseaux sociaux en ligne,<br />

Ki-biz est une gran<strong>de</strong> première qui permet <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s liens<br />

sociaux entre <strong>de</strong>s entrepreneurs innovants et une communauté<br />

<strong>de</strong> micro-investisseurs exigeants. Confiance et compétences<br />

en sont les lignes directrices.<br />

Ki-biz est une plate-forme Internet thématique résultant <strong>de</strong><br />

l’évolution naturelle <strong>de</strong>s réseaux sociaux existants. Elle permettra<br />

à une communauté internationale <strong>de</strong> collaborer sur <strong>de</strong>s<br />

projets d’entreprises, <strong>de</strong>puis la naissance <strong>de</strong> l’idée jusqu’à la<br />

concrétisation économique.<br />

Le projet Ki-biz est né d’un simple constat : notre pays regorge<br />

d’idées novatrices et dispose <strong>de</strong>s capitaux nécessaires à leur<br />

financement. Cependant, lorsqu’un projet est jugé trop risqué<br />

ou atypique, il est difficile pour ses initiateurs d’obtenir un<br />

financement auprès <strong>de</strong>s investisseurs classiques. Une situation<br />

à laquelle doivent malheureusement trop souvent faire face<br />

les créateurs d’entreprises ; cela d’autant plus en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

morosité économique. Ki-biz vient ainsi compléter les sources <strong>de</strong><br />

financement traditionnelles en ouvrant une nouvelle voie vers<br />

une économie participative et responsable.<br />

« Nous sommes persuadés<br />

qu’il est aujourd’hui<br />

possible <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s<br />

entreprises qui soient<br />

rentables tout en<br />

inscrivant leur action<br />

en faveur du respect<br />

<strong>de</strong> l’Homme, <strong>de</strong> son<br />

environnement et du<br />

développement durable »<br />

Robert Albertella, initiateur du projet.<br />

Un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financement sain et un risque dilué<br />

��������������������������������������������������������������<br />

d’un même projet, investissant chacun une toute petite somme,<br />

�������������������������������������������������������������<br />

une chance au plus grand nombre <strong>de</strong> projets. C’est ainsi que<br />

<strong>de</strong>s entrepreneurs, jeunes ou confirmés, pourront présenter<br />

leurs idées à une communauté<br />

d’investisseurs potentiels. Ces <strong>de</strong>rniers, sur le principe du<br />

�������������������������������������������������������������<br />

favoris, dès une mise initiale <strong>de</strong> CHF 10.-.<br />

Ki-biz entend ainsi explorer et ouvrir <strong>de</strong> nouvelles voies<br />

<strong>de</strong> financement, afin <strong>de</strong> revenir à une forme d’économie<br />

�����������������������������������������������������������������<br />

exclusivement sur sa capitalisation boursière. Convaincus du<br />

�����������������������������������������������������������������<br />

les fondateurs <strong>de</strong> Ki-biz enten<strong>de</strong>nt montrer l’exemple en ouvrant<br />

le capital <strong>de</strong> leur société à la communauté <strong>de</strong> ce nouveau réseau<br />

social.<br />

Un processus sécurisé<br />

Après avoir pris connaissance du projet et <strong>de</strong>s conditions<br />

d’investissement, les adhérents peuvent investir dans l’entreprise<br />

en téléchargeant directement les bons <strong>de</strong> souscription sur le site.<br />

Le paiement <strong>de</strong>s titres s’effectue par carte bancaire et les fonds<br />

sont consignés auprès d’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> notaire jusqu’à l’issue <strong>de</strong> la<br />

session d’investissement. Au terme <strong>de</strong> celle-ci, ils sont transférés<br />

vers le compte <strong>de</strong> capital <strong>de</strong> l’entreprise. Ki-biz sécurise tout le<br />

processus d’investissement et s’assure du bon déroulement <strong>de</strong>s<br />

opérations.<br />

Des partenaires <strong>de</strong> choix<br />

Afin <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> qualité dans différents<br />

domaines à ses adhérents, Ki-biz collabore étroitement<br />

avec plusieurs partenaires, dont notamment la Chambre<br />

Neuchâteloise du Commerce et <strong>de</strong> l’Industrie. Ki-biz collabore<br />

également avec la société PriceWaterhouseCoopers. Cette<br />

<strong>de</strong>rnière a participé étroitement à l’élaboration du projet et<br />

prendra à l’avenir en charge l‘audit <strong>de</strong>s sociétés créées au travers<br />

<strong>de</strong> la plate-forme. De manière à pouvoir collaborer et soutenir<br />

efficacement l’innovation et la création d’entreprise, Ki-biz<br />

souhaite encore étendre son réseau <strong>de</strong> partenaires, notamment<br />

auprès d’institutions publiques, telles que les promotions<br />

économiques ou les HES.<br />

Un réseau ouvert et gratuit<br />

Tel un réseau social classique (Facebook, LinkedIN), l’inscription<br />

sur la plate-forme ki-biz est totalement gratuite et ouverte<br />

à toutes et tous. La réussite <strong>de</strong> ce projet est en effet très<br />

directement liée à son succès populaire.<br />

RÉSEAU<br />

www.ki-biz.com<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

75


76 DANS VOTRE BIBLIOTHÈQUE<br />

Informations<br />

Jean-Michel Garnier<br />

Devenez entrepreneur en 10 leçons<br />

www.fer-ge.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Ce sera votre livre <strong>de</strong> chevet dès que l’idée <strong>de</strong> créer votre<br />

entreprise vous traversera l’esprit. Bien entendu, ce n’est pas<br />

en quelques dix leçons que vous connaîtrez tout. Comme<br />

vous le savez, la vie, le mon<strong>de</strong> et donc les entreprises évoluent<br />

�����������������������������������������������������������������<br />

���������������������������������������������������������������<br />

entreprise. Et tout ce que vous <strong>de</strong>vrez gar<strong>de</strong>r à l’esprit durant le<br />

reste <strong>de</strong> votre vie <strong>de</strong> chef d’entreprise. A ce sujet, pas <strong>de</strong> crainte<br />

à avoir, ce livre est très régulièrement remis à jour afin d’être à la<br />

pointe <strong>de</strong> l’actualité <strong>de</strong> la création d’entreprise.<br />

Chaque leçon concerne un sujet particulier. Il s’articule <strong>de</strong><br />

manière simple et didactique avec, dans un cartouche, l’adresse<br />

du ou <strong>de</strong>s organismes concernés juste à la suite <strong>de</strong> l’explication.<br />

Pas moyen <strong>de</strong> se tromper, ni d’oublier. Et puis, petit bonus non<br />

������������������������������������������������������������<br />

qui vient réveiller votre intérêt pour les questions primordiales<br />

auxquelles vous <strong>de</strong>vez impérativement répondre sur le sujet<br />

traité dans cette leçon. Véritable jeu <strong>de</strong> piste, agréable et simple<br />

(mais non simpliste) à consulter, ce livre, sans vous cacher<br />

l’immense tâche qui vous attend, répond à toutes les questions<br />

que vous vous posez avant <strong>de</strong> créer votre société. Et à toutes<br />

celles auxquelles vous n’aviez pas encore pensé.<br />

���������������������������������������������������������������<br />

primordial, avant toute chose, <strong>de</strong> bien vous connaître. De faire<br />

le point sur votre motivation, <strong>de</strong> savoir si vous serez capable<br />

<strong>de</strong> tout assumer seul, <strong>de</strong> cerner le plus précisément possible les<br />

compétences indispensables à la création <strong>de</strong> votre entreprise.<br />

Et celles que vous <strong>de</strong>vrez trouver pour compléter les vôtres.<br />

Cet audit personnel réalisé, mais seulement après, vous pourrez<br />

passer aux questions suivantes. A celles qui concernent<br />

directement votre future entreprise. Analyse stratégique,<br />

marketing, forme juridique, assurances sociales et fiscalité,<br />

aspects légaux, comptabilité et finance, choix organisationnels<br />

et gestion <strong>de</strong>s ressources humaines avec, pour terminer, cerise<br />

sur le gâteau, l’incontournable business plan. Vous savez, ce<br />

fameux document sur lequel vous <strong>de</strong>vrez plancher, suer sang<br />

et eau, pour le faire le plus complet, le plus exact possible.<br />

En conclusion, ce livre vous fournira une liste d’adresses utiles<br />

d’organismes publics ou privés qui peuvent vous conseiller ou<br />

vous ai<strong>de</strong>r financièrement, suivie d’annexes (à lire absolument)<br />

et d’une bibliographie qui viendront parfaire vos connaissances.<br />

La lecture <strong>de</strong> cet ouvrage vous fera entrevoir tout<br />

l’investissement personnel qui vous attend, vous fera<br />

comprendre et/ou admettre que vous n’êtes pas fait pour cela<br />

− il n’y a aucune honte à ça −, ou, plus probablement, confirmera<br />

votre désir <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir entrepreneur. Ce livre n’a qu’un seul but,<br />

celui <strong>de</strong> vous donner l’envie, les raisons et les moyens <strong>de</strong> vous<br />

poser les bonnes questions. Et <strong>de</strong> savoir où trouver la ou les<br />

solutions.<br />

Devenez entrepreneur en 10 leçons<br />

Organisez la création <strong>de</strong> votre entreprise<br />

Jennifer et Lukasz Snopek-Tripiana<br />

Collection Étu<strong>de</strong>s et Documents<br />

Éditions Fédération <strong>de</strong>s Entreprises Roman<strong>de</strong>/FER <strong>Genève</strong><br />

3e édition, août 2008<br />

CHF 34,40


Informations<br />

Propos recueillis par Frédéric Vormus<br />

Rapprocher <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s<br />

D’ICI ET D’AILLEURS<br />

La rencontre entre l’enseignement supérieur et l’entreprise prend souvent la forme d’un soutien<br />

financier d’une gran<strong>de</strong> société à une formation en lien avec son activité. Les petites structures sont<br />

souvent les parents pauvres <strong>de</strong> cette relation. L’association PME Université cherche à faire<br />

se rencontrer l’académique et l’entrepreneuriat <strong>de</strong> plus petite taille. Son prési<strong>de</strong>nt, M. Antoine<br />

<strong>de</strong> Lattre nous en parle.<br />

Pourquoi avoir créé PME Université ?<br />

Antoine <strong>de</strong> Lattre : Ceci est parti d’un constat relativement<br />

simple <strong>de</strong>s fondateurs : la PME est souvent contrainte, <strong>de</strong> par<br />

sa taille ou sa structure, à faire face à un manque <strong>de</strong> formation<br />

continue. Elle n’arrive pas à suivre l’évolution <strong>de</strong>s nouvelles<br />

technologies ou du management. PME Université a été créé<br />

sur ce constat. Ses fondateurs ont essayé <strong>de</strong> développer une<br />

plate-forme qui, au travers d’événements annuels pratiques<br />

ou théoriques selon les thèmes traités, permet au manager <strong>de</strong><br />

confronter ses idées au mon<strong>de</strong> académique, aussi bien les HES<br />

que les universités. Les dirigeants <strong>de</strong> PME accè<strong>de</strong>nt à ce qu’ils<br />

auraient <strong>de</strong> la peine à atteindre normalement.<br />

Quels sont les événements que vous organisez ?<br />

PME Université organise <strong>de</strong>ux événements majeurs. Dans Les<br />

Amphis <strong>de</strong> PME, plutôt théoriques, <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’académie<br />

analysent <strong>de</strong>s points spécifiques : ressources humaines, finance,<br />

fiscalité ou du droit.<br />

L’autre événement, le Forum Economique, essaie <strong>de</strong> mettre<br />

l’accent sur quelque chose <strong>de</strong> plus généraliste. Nous partons<br />

d’un constat qui est habituellement développé par un<br />

philosophe ou par quelqu’un qui a une expérience à partager<br />

dans un domaine général et l’on va vers le plus pratique.<br />

Deux événement, l’un pratique et l’autre théorique, permettent<br />

aux managers d’y trouver leur compte.<br />

Ressentez-vous une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s<br />

entrepreneurs pour <strong>de</strong> la théorie ?<br />

On ressent un intérêt. Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est difficile à chiffrer. Notre<br />

structure ne rassemble qu’une petite centaine d’entrepreneurs<br />

en Suisse roman<strong>de</strong>. C’est sûr que nous répondons à une attente.<br />

Les enquêtes que l’on a menées auprès <strong>de</strong> nos membres à l’issue<br />

<strong>de</strong>s manifestations démontrent que nous répondons clairement<br />

à un besoin.<br />

La théorie arrive-t-elle à résoudre <strong>de</strong>s questions<br />

pratiques ?<br />

Nous avons mis le doigt sur un manque. Alors est-ce que<br />

maintenant nous y répondons ? Je l’espère vivement et je pense<br />

que ces <strong>de</strong>rnières années ont démontré que oui. Mais nous<br />

n’avons pas la prétention <strong>de</strong> croire que nous répondons à toutes<br />

les questions <strong>de</strong>s managers. Si la recette existait, ça se saurait<br />

et on aurait beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. Il y <strong>de</strong>s thématiques que l’on<br />

a mises en évi<strong>de</strong>nce qui permettent aux managers <strong>de</strong> trouver<br />

quelque chose.<br />

L’année <strong>de</strong>rnière, le Forum était intitulé : pouvoir ou politique,<br />

qui gouverne ? On voulait mettre en évi<strong>de</strong>nce la prédominance<br />

du politique sur l’économique dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la PME. Le<br />

prochain Forum, qui se tiendra à Glion le 13 novembre, a pour<br />

titre : comment gérer en pleine incertitu<strong>de</strong> ? Est-ce que les PME<br />

ont la capacité <strong>de</strong> s’adapter à l’incertitu<strong>de</strong>, est-ce que les plans<br />

sur 5 ans que met au point le patron sont encore valables dans<br />

un mon<strong>de</strong> où tout évolue très vite ?<br />

Antoine <strong>de</strong> Lattre<br />

PME Université<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association<br />

Qu’est ce que les créateurs d’entreprises pourraient<br />

trouver dans votre association ?<br />

Un réseau d’une centaine <strong>de</strong> PME roman<strong>de</strong>s pour trouver <strong>de</strong>s<br />

idées dans leur core business. Une PME est une entreprise qui<br />

doit bouger, s’adapter à un mon<strong>de</strong> en mutation, trouver <strong>de</strong>s<br />

collaborations, <strong>de</strong>s appuis ou <strong>de</strong>s compétences connexes. C’est<br />

un bon moyen <strong>de</strong> mettre en réseau <strong>de</strong>s personnes qui ne se<br />

seraient jamais rencontrées.<br />

Informations :<br />

Cotisation <strong>de</strong> CHF 700 .- qui donne droit <strong>de</strong> participer<br />

aux <strong>de</strong>ux événements <strong>de</strong> l’année (conférence, repas,<br />

réseautage), au site Internet et aux autres rencontres.<br />

��������������������<br />

www.pmeuniversite.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

77


genda<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009


80 AGENDA<br />

Infos pratiques<br />

Manifestations<br />

Petits-déjeuners <strong>de</strong>s<br />

› PME & start-ups<br />

du Canton <strong>de</strong> Vaud<br />

›<br />

11.09.2009 - Centre patronal, Pau<strong>de</strong>x<br />

Financement d’entreprise : quoi <strong>de</strong> neuf ?<br />

› 09.10.2009 - Chambre vaudoise du<br />

commerce et <strong>de</strong> l’industrie<br />

Stratégie marketing : quel produit à quel prix ?<br />

› 13.11.2009 - Parc scientifique et<br />

technologique d’Yverdon (Y-Parc)<br />

Outsourcing : quelles solutions pour optimiser<br />

vos coûts ?<br />

Programme complet et inscriptions :<br />

www.petits<strong>de</strong>jeuners-vaud.ch<br />

IFI information briefings<br />

› in Switzerland<br />

Possibilités d’affaires<br />

internationales pour PME<br />

suisses<br />

›<br />

17.09.2009 - Lausanne, Hôtel Palace and<br />

Spa, 14 h 00<br />

Les appels d’offres <strong>de</strong>s institutions financières<br />

internationales vous intéressent ? Cherchezvous<br />

<strong>de</strong>s pistes pour découvrir <strong>de</strong> nouveaux<br />

débouchés ? Avez-vous besoin d’ai<strong>de</strong> pour traiter<br />

avec les institutions et vous familiariser avec les<br />

procédures <strong>de</strong> passation <strong>de</strong> marchés ? Alors ne<br />

manquez pas cette séance d’information !<br />

Plus d’informations :<br />

www.osec.ch<br />

›<br />

›<br />

Les Midis <strong>de</strong> la Chambre<br />

<strong>Genève</strong>, CCIG, 4, Boulevard du Théâtre,<br />

<strong>de</strong> 12 h 00 à 14 h 00<br />

Réservez déjà les dates <strong>de</strong>s prochains Midis <strong>de</strong> la<br />

Chambre qui permettent à 5 entreprises membres<br />

<strong>de</strong> la CCIG <strong>de</strong> se présenter brièvement <strong>de</strong>vant une<br />

cinquantaine <strong>de</strong> participants :<br />

- jeudi 17 septembre<br />

- jeudi 22 octobre<br />

- jeudi 19 novembre<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

Sylvie Burnier, T. 022 819 91 11<br />

s.burnier@ccig.ch<br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

Petits-déjeuners <strong>de</strong>s<br />

› PME & start-ups<br />

du Canton <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

›<br />

25.09.2009 - FER, <strong>Genève</strong>, 8 h 30 à 10 h 30<br />

Santé et sécurité au travail<br />

› 30.10.2009 - CCIG, <strong>Genève</strong>, 8 h 15 à<br />

10 h 00<br />

Innovation<br />

› 27.11.2009 - CCIG, <strong>Genève</strong>, 8 h 15 à<br />

10 h 00<br />

Gouvernement d’entreprise et évaluation du<br />

Conseil d’administration<br />

Le Service <strong>de</strong> la promotion économique du canton<br />

<strong>de</strong> <strong>Genève</strong> vous convie régulièrement à <strong>de</strong>s petitsdéjeuners<br />

qui traitent <strong>de</strong> thématiques diverses<br />

concernant directement les PME et les start-up.<br />

Ayant pour objectif <strong>de</strong> former et d’informer les<br />

entrepreneurs, ils se poursuivent ensuite, autour<br />

d’un café/croissant(s) favorisant tant les échanges<br />

que le Networking.<br />

Pour recevoir les invitations <strong>de</strong>s prochains Petits<br />

déjeuners <strong>de</strong>s PME et <strong>de</strong>s Start-up, consulter les<br />

archives <strong>de</strong>s petits déjeuners avec les présentations<br />

<strong>de</strong>s orateurs et s’inscrire, (ouverture <strong>de</strong>s inscriptions<br />

10 jours avant chaque événement)<br />

Inscription gratuite mais obligatoire :<br />

www.petits<strong>de</strong>jeuners.ch, www.whygeneva.ch<br />

› Les Défis <strong>de</strong> l’entreprise<br />

La gestion <strong>de</strong>s risques<br />

juridiques<br />

› 08.09.2009 - CVCI, Lausanne, 17 h 00<br />

à 19 h 00<br />

Les associés d’une étu<strong>de</strong> d’avocats <strong>de</strong> Lausanne<br />

présenteront, sous un angle pratique, les<br />

principaux risques juridiques auxquels une<br />

entreprise en difficulté est confrontée et les<br />

solutions dont elle dispose pour les affronter<br />

concrètement.<br />

Les thèmes suivants seront abordés<br />

successivement :<br />

- Difficultés financières et mesures à disposition<br />

- Mesures préventives opérationnelles et<br />

contractuelles<br />

- Responsabilité <strong>de</strong>s administrateurs et <strong>de</strong> la<br />

direction.<br />

Les présentations, lors <strong>de</strong>squelles les orateurs<br />

feront bénéficier les participants <strong>de</strong> leur expérience<br />

d’avocats et d’administrateurs <strong>de</strong> sociétés,<br />

seront suivies d’une discussion ouverte avec les<br />

participants.<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

Véronique Gauzargues, T. 021 613 35 35<br />

cvci@cvci.ch<br />

› Les Rencontres<br />

<strong>de</strong> l’économie durable<br />

Vers une économie<br />

durable<br />

› 09.09.2009 - CVCI, Lausanne, 17 h 00<br />

à 19 h 00<br />

Une introduction générale sur le thème « La<br />

révolution durable est en marche : soyons<br />

responsables ! » répondra à la question : La crise<br />

accélérant les changements, comment décliner<br />

aujourd’hui le développement durable, <strong>de</strong> la stratégie<br />

à l’opérationnel. Elle sera suivie du témoignage d’une<br />

entreprise du secteur <strong>de</strong> la construction qui parlera<br />

<strong>de</strong>s 7 axes autour <strong>de</strong>squels s’articule sa politique <strong>de</strong><br />

développement durable, soit la relation <strong>de</strong> confiance<br />

avec ses clients fondée sur l’écoute, la transparence<br />

et l’innovation, la prise en compte <strong>de</strong>s risques et la<br />

garantie <strong>de</strong>s engagements, la sécurité et la protection<br />

<strong>de</strong> la santé, le développement <strong>de</strong>s compétences<br />

<strong>de</strong>s collaborateurs, etc. La <strong>de</strong>rnière partie, consacrée<br />

à l’application concrète, portera sur les analyses <strong>de</strong><br />

cycles <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s produits et sur les écobilans.<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

Véronique Gauzargues, T. 021 613 35 35<br />

journal@cvci.ch<br />

Voyages<br />

Voyages d’affaires<br />

› organisées par les<br />

partenaires <strong>de</strong> la<br />

promotion économique<br />

› 21-29.09.2009 - Shenyang/Pékin, Chine<br />

Sommet Mondial <strong>de</strong> l’Internet et du Multimédia<br />

2009 : voyage d’affaires organisé par SwissMedia et<br />

AlpicT.<br />

Plus d’informations :<br />

www.swissmedia.ch, www.aplict<br />

› 26-31.10.2009 - In<strong>de</strong><br />

Voyage d’affaires organisé par l’Office pour la<br />

Promotion <strong>de</strong>s Industries et <strong>de</strong>s Technologies (OPI)<br />

en collaboration avec le Swiss India Business Forum.<br />

Plus d’informations :<br />

www.opi.ch<br />

› 29-30.10.2009 - Stockholm, Swe<strong>de</strong>n<br />

« Swedish Swiss Innovation and Cleantech<br />

Forum - Innoforum SE + CH » : mission officielle<br />

économique, scientifique et technologique<br />

organisé par la Confédération Suisse.<br />

Plus d’informations :<br />

www.innoforum-swe<strong>de</strong>n.ch


Infos pratiques<br />

Formations Evénements<br />

› Initiation pratique à la<br />

médiation commerciale<br />

– un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> résolution<br />

rapi<strong>de</strong> et confi<strong>de</strong>ntiel<br />

<strong>de</strong>s différends<br />

›<br />

22.09.2009 - CCIG, 4, bd du Théâtre,<br />

<strong>Genève</strong>, 8 h 30 à 12 h 30, suivi d’un<br />

cocktail<br />

Les participants auront l’opportunité <strong>de</strong> découvrir<br />

concrètement le déroulement <strong>de</strong> la médiation<br />

commerciale, en prenant part à un cas pratique<br />

avec <strong>de</strong>s médiateurs expérimentés.<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

k.busselier@ccig.ch<br />

CHF 200.- pour les membres <strong>de</strong> la CCIG<br />

et <strong>de</strong> Career Women<br />

CHF 250.- pour les non-membres<br />

›<br />

›<br />

Créer son entreprise<br />

24-25.11.2009 - Centre Patronal, Pau<strong>de</strong>x<br />

Le but du cours est <strong>de</strong> répondre aux questions<br />

fondamentales <strong>de</strong> la création d’entreprise :<br />

- Comment Genilem peut m’ai<strong>de</strong>r ? Quelles sont<br />

les autres organismes qui existent ?<br />

- Comment rédiger un Business Plan ?<br />

A quoi ça sert ? Que contient-il ?<br />

- Qu’est-ce que cela implique juridiquement<br />

<strong>de</strong> créer une entreprise ?<br />

- Comment engager du mon<strong>de</strong> ?<br />

- Comment calculer combien j’ai besoin pour<br />

créer une société ?<br />

- Qu’est-ce qu’un plan financier ?<br />

- Comment me présenter pour rechercher<br />

<strong>de</strong> l’argent ?<br />

- Comment protéger mon idée, mon logo<br />

ou ma marque ?<br />

- Est-ce que mon produit ou service a une<br />

chance sur le marché ?<br />

- Comment comprendre à qui m’adresser ?<br />

- Comment me faire connaître ?<br />

- Quels sont les outils <strong>de</strong> communication<br />

d’une entreprise ?<br />

Tarifs :<br />

1ère participation à une formation<br />

Genilem CHF 450.-<br />

2ème participation <strong>de</strong> la même<br />

personne ou entreprise accompagnée CHF 350.-<br />

› e-Learning<br />

Créer son Entreprise<br />

›<br />

Tout le temps<br />

Le but du cours est similaire à la version<br />

présentielle <strong>de</strong> « Créer son entreprise », soit :<br />

- Comment Genilem peut m’ai<strong>de</strong>r ? Quelles sont<br />

les autres organismes qui existent ?<br />

- Qu’est-ce que cela implique juridiquement <strong>de</strong><br />

créer une entreprise ?<br />

- Comment calculer combien j’ai besoin pour<br />

créer une société ?<br />

- Comment protéger mon idée, mon logo ou<br />

ma marque ?<br />

- Est-ce que mon produit ou service a une<br />

chance sur le marché ?<br />

Tarifs :<br />

1ère participation à une formation<br />

Genilem CHF 200.-<br />

›<br />

›<br />

›<br />

Techniques <strong>de</strong> vente<br />

08-09.09.2009 - Centre Patronal, Pau<strong>de</strong>x<br />

17-18.11.2009 - Fédération <strong>de</strong>s<br />

Entreprises roman<strong>de</strong>s, <strong>Genève</strong><br />

Le but <strong>de</strong> ce cours est d’ai<strong>de</strong>r l’entrepreneur dans le<br />

domaine <strong>de</strong> la communication, <strong>de</strong> son marché et<br />

<strong>de</strong> la vente. Cela comprend :<br />

- Comment trouver mon marché ?<br />

- Comment positionner mon produit ou service ?<br />

- Comment promouvoir mon entreprise, me faire<br />

connaître, communiquer ?<br />

- Comment obtenir <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous et<br />

négocier ?<br />

Tarifs :<br />

1ère participation à une formation<br />

Genilem CHF 450.-<br />

2ème participation <strong>de</strong> la même personne<br />

ou entreprise accompagnée CHF350.-<br />

AGENDA<br />

› 1er FORUM GENILEM<br />

Sortir <strong>de</strong> la crise par<br />

l’entrepreneuriat<br />

et l’innovation<br />

›<br />

16.11.2009 - Fribourg<br />

Allocution d’ouverture :<br />

Madame la Conseillère fédérale<br />

Doris Leuthard<br />

Renseignements<br />

Eric Balet, Prési<strong>de</strong>nt du réseau Genilem<br />

forum@genilem.ch, www.genilem.ch<br />

› 7e Evénement<br />

économique <strong>de</strong> la CCIG<br />

›<br />

15.10.2009 - Centre international <strong>de</strong><br />

conférence <strong>de</strong> <strong>Genève</strong><br />

CRÉATEURS NO 10 - SEPTEMBRE 2009<br />

81


Partenaire du magazine<br />

Jean-Michel<br />

METRY<br />

Eric<br />

PELLATON<br />

Meyrin<br />

Gilbert<br />

PETITJEAN<br />

Pregny-Chambésy<br />

Satigny<br />

Thônex Vandoeuvres<br />

ILS SOUTIENNENT GENILEM<br />

Raymond<br />

STAUFFER<br />

Partenaire du magazine<br />

Veyrier Ville <strong>de</strong> Carouge Ville <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> Ville <strong>de</strong> La Chaux-<strong>de</strong>-Fonds


400 affaires à cé<strong>de</strong>r sur www.remicom.com<br />

LES SPECIALISTES<br />

DE LA TRANSMISSION D’ENTREPRISES<br />

ET DE LA REMISE DE COMMERCES<br />

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