Le « changement - UQAM
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AtelieR 17<br />
renforcement des<br />
acteurs institutionnels<br />
en situation de post-crise<br />
PerSOnneS reSPOnSaB<strong>Le</strong>S<br />
De L’aTeLier<br />
François Audet<br />
Université de Montréal<br />
+<br />
Nicolas <strong>Le</strong>may-Hébert<br />
University of Birmingham<br />
+<br />
Andréanne Martel<br />
Université du Québec à Montréal<br />
<strong>Le</strong>s crises politiques découlant de catastrophes naturelles, de<br />
conflits ou de guerres sont des sources de déstabilisation et de<br />
fragilisation des institutions locales qui subissent le tumulte.<br />
Ce contexte peut contribuer à affaiblir les institutions locales<br />
et la capacité des acteurs à sortir d’une telle situation politique.<br />
En ce sens, un consensus émerge : soit la nécessité de renforcer<br />
les capacités locales pendant la période charnière de post-crise<br />
afin d’éviter les crises récurrentes (protracted crisis - complex<br />
emergencies). D’une part, cette manifestation se traduit par la<br />
présence de la communauté internationale qui investit le pays<br />
en crise en déployant une multitude de stratégies et, d’autre<br />
part, les acteurs politiques locaux se trouvent fragilisés dans<br />
leur capacité de coordonner cette multiplicité d’acteurs et leurs<br />
intérêts. Dans un contexte sécuritaire, des acteurs militaires<br />
se mettront en place à travers les missions de renforcement de<br />
la paix. <strong>Le</strong>s acteurs humanitaires, pour leur part, investissent<br />
le domaine du renforcement institutionnel et organisationnel<br />
auprès des acteurs locaux.<br />
Cet atelier vise à explorer les défis, limites et stratégies<br />
déployés dans la période post-crise par la diversité d’acteurs<br />
internationaux pour consolider le maintien de la paix et<br />
la reconstruction. Il s’agira non seulement d’approfondir<br />
et de théoriser le débat entourant la période de sortie de<br />
crises, mais aussi de créer un dialogue entre la littérature<br />
sur le statebuilding et celui du capacity building. Comment<br />
consolider la paix dans les États fragiles ? Peut-on briser le<br />
cycle de crises subséquentes dans des pays à vulnérabilité<br />
(climatique, politique, géographique) élevée ? Comment<br />
renforcer les capacités d’acteurs politiques (étatiques ou société<br />
civile) locaux ? Quels rôles pour la communauté internationale<br />
(ONG, peacekeepers, États…) dans les pays en crise ? Comment<br />
éviter le phénomène de substitution ? Voilà quelques-unes des<br />
questions sur lesquelles l’atelier tentera de se pencher.<br />
42 • Continuité, transformation, rupture ?<br />
PAnel 1<br />
23 Mai, 14H-15H30<br />
LOCaL PaViLLOn DeSMaraiS, PièCe 3102<br />
Quand la nature bouleverse les organisations<br />
internationales : <strong>Le</strong> Haut Commissariat des<br />
nations Unies pour les réfugiés (HCr) face<br />
aux catastrophes naturelles : ce que le tsunami<br />
a changé<br />
Lucile Maertens<br />
Université de Genève<br />
<strong>Le</strong>s acteurs humanitaires dans la reconstruction<br />
post-catastrophe : est-ce que la rhétorique<br />
est à la hauteur de la réalité ?<br />
François Audet<br />
Université de Montréal<br />
Pouvoir de l’information et pouvoir d’exclure :<br />
la coordination humanitaire comme lieu<br />
d’affaiblissement des instances locales<br />
Andréanne Martel<br />
Université du Québec à Montréal