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Les Michel - PAGES GENEALOGIqueS d'ANNICK et Bernard DIMON

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PROJET<br />

<strong>Les</strong> <strong>Michel</strong><br />

seigneurs de Champourcin<br />

ANCETRES de TOM <strong>et</strong> ANOUK MANGOURNET<br />

<strong>Bernard</strong> <strong>et</strong> Annick Dimon<br />

Armes de la famille de Champourcin<br />

D'azur, à un cor de chasse d'or, virolé <strong>et</strong> lié du même, surmonté à droite d'une croix de<br />

Lorraine aussi d'or <strong>et</strong> à gauche d'une épée d'argent, la pointe en haut.<br />

1


Dans les quelques pages qui suivent, nous ne j<strong>et</strong>ons pas un regard exhaustif sur la<br />

généalogie de la famille des <strong>Michel</strong> de Champourcin, tant s’en faut. Seuls, les ancêtres<br />

directs de nos deux p<strong>et</strong>its-enfant, Tom <strong>et</strong> Anouk, ont r<strong>et</strong>enu notre attention jusqu’à Catherine<br />

<strong>et</strong> Suzanne <strong>Michel</strong>. De même, les vieux grimoires exhumés des Archives Départementales de<br />

Digne méritaient mieux que nos pauvres talents de paléographe, leur lecture s’est très<br />

souvent limitée à un bref survol. Beaucoup de choses restent encore à découvrir <strong>et</strong> à<br />

comprendre, nous en laissons le soin à des personnes plus à même de le faire en espérant<br />

continuer, comme jusqu’à présent, à profiter de leur érudition.<br />

Si la famille de <strong>Michel</strong> a donné à la France de très respectables représentants au XVII ième <strong>et</strong><br />

XVIII ième (évêque de Senez, de Toul, gouverneur, …), si elle continue à s’illustrer en Espagne<br />

où une branche s’est exilée (Jaime Lamo de Espinosa y <strong>Michel</strong> de Champourcin est député de<br />

Castellón), les origines de c<strong>et</strong>te dynastie sont sans aucun doute moins glorieuses que ne le<br />

laissent à penser maints anciens nobiliaires que nous qualifierons de complaisance. Loin de<br />

vouloir dénigrer nos si vénérables ancêtres, la lecture d’ouvrage tel que ceux de l’abbé Jules<br />

Corriol (cf annexe 1) ou de Raymond Collier perm<strong>et</strong> de replacer tout ce p<strong>et</strong>it monde dans le<br />

contexte d’une Haute Provence fort éloignée des honneurs <strong>et</strong> de la magnificence.<br />

Ces anciennes généalogies des <strong>Michel</strong>, seigneurs de Champourcin, font remonter l’origine<br />

de la lignée à Jean, Juge-Mage du Piémont vers 1296. Cela est d’une part difficile à vérifier,<br />

d’autre part il manquerait pour le moins deux à trois générations entre ce Jean <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> le<br />

Guigues qui suit.<br />

Génération 1 : Gui <strong>Michel</strong><br />

Gui (du latin Guidonis) <strong>Michel</strong>, notaire de Prads, est cité dans l’acte de mariage de son fils<br />

Claude (cf ci-dessous). D’après différentes sources, invérifiables, il aurait eu pour épouse une<br />

prénommée Sanche.<br />

Génération 2 : Claude <strong>Michel</strong><br />

Différents actes ou contrats de mariage , que l’on r<strong>et</strong>rouve par exemple cités dans le<br />

d’Hozier, ont été présentés au XVII ième siècle par la famille de <strong>Michel</strong> aux commissaires<br />

chargés des recherches de noblesse. Ils ont sans doute depuis lors fini dans une cheminée ou<br />

sous la dent d’un rat, ils sont en tout cas introuvables aux AD de Digne. Nous nous sommes<br />

efforcés de corroborer l’existence de ces unions à partir d’actes contemporains impliquant les<br />

différents protagonistes.<br />

Il en est ainsi de l’acte de mariage en date du 18 février 1410-J, enregistré chez Me Vincent<br />

Martin, notaire de Thoard, entre Claude <strong>Michel</strong> de Prads, fils de Guigues, notaire du dit lieu,<br />

<strong>et</strong> Béatrice Cornut, fille de Pierre Cornut, seigneur de Beaumont (de Cadarache, de<br />

Champourcin <strong>et</strong> de la Javie) :<br />

Tractatus de matrimonio contrahendo inter Claudium Michaelis, de Pratis, filium<br />

magistri Guidonis Michaelis, notarii, ex una parte, <strong>et</strong> nobilem Beatric<strong>et</strong>am Cornute,<br />

filiam nob. P<strong>et</strong>ri Cornuti condam, de Bellomonte, parte ex altera ; dicta Beatric<strong>et</strong>a de<br />

consensu <strong>et</strong> licentia nob. Isnardi Girini, condni. de Thoardo, <strong>et</strong> Olivarii <strong>et</strong> Gaufridi<br />

Salvanhi, fratrum, condominorum de Corbonis, affinium ipsius, necnon nob. Bertrandi<br />

Cornuti, fratris ipsius Beatris<strong>et</strong>e, dni. de Camporsino Actum Thoardi, in presencia nob.<br />

Antonii Chaussagrossi, Vincentio Martini, notario.<br />

Extrait du P.S. de Vincent Martin, f° 20, V°<br />

L’authenticité du mariage est attestée par la donation que noble Bertrand Cornut fit des<br />

terres <strong>et</strong> seigneuries de Champourcin <strong>et</strong> de La Javie à son beau-frère Claude <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> à son<br />

neveu Jacques <strong>Michel</strong>, (29 décembre 1456, AD AHP 2E1180). C<strong>et</strong> acte est malheureusement<br />

presque impossible à déchiffrer comme il apparaît dès l’en-tête.<br />

2


C<strong>et</strong>te famille Cornut eut une certaine notoriété dès le XIIIième siècle où l’un des siens fut<br />

archevêque d’Aix-en-Provence. Elle posséda au XIVième <strong>et</strong> XVième siècle les seigneuries de<br />

Cadarache, de Beaumont, de Mirabeau, des Mées, <strong>et</strong>c ... Un Bertrand Cornut, seigneur de<br />

Cadarache, est cité le 10 janvier 1371 dans un compromis avec Véran d’Esclapon. (I. Rampal)<br />

Par donation de Bertrand Cornut, Noble Claude <strong>Michel</strong> est donc le premier <strong>Michel</strong> seigneur<br />

de Champourcin <strong>et</strong> de La Javie. De son mariage avec Béatricce Cornut naquit Jacques.<br />

Génération 3 : Jacques <strong>Michel</strong><br />

Jacques <strong>Michel</strong> aurait épousé Catherine Bayle le 19 novembre 1446 (cf. Pierre d’Hozier).<br />

L’existence du couple est toutefois attestée par le premier testament de Jacques <strong>Michel</strong> (AD<br />

AHP , 2 E 14161) mais le contrat de mariage original n’a pu être r<strong>et</strong>rouvé aux archives de<br />

Digne.<br />

Jacques <strong>Michel</strong> a été conforté dans sa noblesse avec le titre de baron le 20 janvier 1456 par<br />

l<strong>et</strong>tres patentes de Jean, duc de Calabre, fils aîné du roi René. Le fragment (ou copie) d’acte<br />

ci-dessous a été donné à Mme Gisèle Bérard par l’actuel descendant porteur du titre qui vit<br />

en Espagne <strong>et</strong> nous en devons la traduction à la gentillesse de M <strong>et</strong> Mme Jean-Pierre Reboul.<br />

3


« Jean, premier né du Roi de Jérusalem, Duc de Calabre <strong>et</strong> de Lorraine, Marquis<br />

du Pont <strong>et</strong> , par son ascendance, tenant le rôle de ce même Roi dans ses possessions<br />

de Provence <strong>et</strong> Forcalquier <strong>et</strong> dans les terres à lui adjacentes, dans leur ensemble <strong>et</strong><br />

dans leurs parties, pour le présent <strong>et</strong> pour l’avenir.<br />

Il appartient aux préoccupations du Prince d’élever par les privilèges de sa charge<br />

<strong>et</strong> de ses prérogatives ceux que la noblesse de leur vie <strong>et</strong> de leurs mœurs <strong>et</strong> les<br />

autres aspects de leurs vertus distinguent, pour qu’une p<strong>et</strong>ite âme, grâce à la vertu<br />

de l’exemple, soit entraînée de manière plus fervente par l’espoir de la récompense à<br />

rechercher les chemins de la vertu.<br />

Donc, nous faisons en sorte que, en m<strong>et</strong>tant en valeur avec plus d’honneur les<br />

aspects de ses vertus, le choix de notre cher Jacques <strong>Michel</strong>, du diocèse ancestral de<br />

Digne, soit distingué rapidement, à cause de cela même, par le témoignage à venir<br />

de notre faveur ancestrale ou de la lignée du Roi, faveur qui soit assez forte pour<br />

concéder à lui <strong>et</strong> à sa postérité notre aide pour accroître son rang social <strong>et</strong> son<br />

honneur.<br />

Nous, nous anoblissons <strong>et</strong> nous faisons noble Jacques <strong>Michel</strong> lui-même, avec toute<br />

sa postérité <strong>et</strong> sa descendance, tant masculine que féminine, issue du même, <strong>et</strong> les<br />

enfants qui naîtront d’un mariage légitime, en vertu de notre autorité ancestrale<br />

que nous exerçons dans la plénitude <strong>et</strong> la grâce de notre puissance, par les actes<br />

présents accordant au même Jacques <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> à toute sa postérité de sexe<br />

masculin, issue de mariage légitime, d’avoir le pouvoir, toutes les fois qu’il leur<br />

plaira, de lever une armée particulière à leur convenance…. <strong>et</strong> que Jacques <strong>Michel</strong><br />

lui-même <strong>et</strong> sa postérité soient considérés comme …. <strong>et</strong> comme nobles. »<br />

Noble Jacques <strong>Michel</strong>, seigneur de Champourcin, teste une première fois le 4 avril 1487. C’est<br />

probablement une copie qui figure dans les registres de Me Anthoine Hermite, notaire à<br />

Digne (AD AHP , 2 E 14161).<br />

Sur ce testament, rédigé en latin, sont couchés dans l’ordre :<br />

- sa femme Catherine Baile (féminisée en Bailesse comme il était d’usage)<br />

- ses enfants :<br />

o François (x avec Catherine Maty fille d’Anthoine du lieu de Barcelonne(tte)<br />

o Sibille (x avec Sébastien de Blieus du lieu de Clumanc)<br />

o Louise (x avec Louis Baile du Vern<strong>et</strong>)<br />

o Anthourone (x avec Mon<strong>et</strong> Baile, notaire castral du lieu de Gevaudan (succ. De<br />

Barrême))<br />

o Pierre<br />

o Marc<br />

o Thomas<br />

Noble Jacques <strong>Michel</strong> fait un nouveau testament le 2 février 1506 toujours chez Me Anthoine<br />

Hermite à Digne (AD AHP, 2 E 14179).<br />

Trois différences importantes sont à noter :<br />

- sa femme Catherine Baile n’apparaît plus dans le testament. Elle est sûrement<br />

décédée entre 1487 <strong>et</strong> 1506<br />

- sa fille Anthourone est veuve (relicta) de Mon<strong>et</strong> Baile.<br />

- apparaissent ses p<strong>et</strong>ites-filles, filles de la dite Anthourone : Louise, Catherine, Jeanne<br />

<strong>et</strong> Anthourone<br />

4


Génération 3a : Pierre <strong>Michel</strong><br />

Pierre <strong>Michel</strong> aurait épousé Andrine Baile le 2 novembre 1488 à La Javie (cf. Pierre d’Hozier).<br />

Andrine Baile est parfaitement identifiée par son testament :<br />

Noble honeste femme Andrine, veuve (relicta) de Noble Pierre <strong>Michel</strong> fils de Noble Jacques<br />

<strong>Michel</strong>, seigneur du lieu de Champourcin, teste le 28 février 1535 devant Me Savournin<br />

notaire du Brusqu<strong>et</strong> (AD AHP, 2 E 1251)<br />

Plus loin dans le document, elle est dite Andrine Bayle, fille d’Honnorate du lieu de<br />

Gevaudan.<br />

Ses enfants (légitimes <strong>et</strong> naturels) sont couchés sur son testament avec dans l’ordre :<br />

- <strong>Michel</strong>ane (x avec Barthélemey Gaufrey de Champtercier)<br />

- Bartholomine (x avec Jacques Banon du lieu de Champtercier)<br />

- Peyronne (x avec Jacques Banon du lieu de Champourcin)<br />

- Louise (x avec Durandi Banon du lieu de Champourcin)<br />

- Gaspard, seigneur du lieu de Champourcin, son héritier<br />

Sont présents : son fils Gaspard, Johannes Bayle, Johannes Bosse, Michaelle Reyne, Grégoire<br />

Million.<br />

Génération 3b : Marc <strong>Michel</strong><br />

Marc <strong>Michel</strong> aurait épousé Sibille de Blieux en 1490 (cf. Pierre d’Hozier).<br />

Noble Marc <strong>Michel</strong>, coseigneur de Champourcin <strong>et</strong> de La Javie, teste 9 janvier 1545 devant<br />

Me Honnorat Rambaud notaire du Brusqu<strong>et</strong> qui habitait à Digne (AD Digne, 2 E 14339).<br />

Ses héritiers sont ses enfants légitimes <strong>et</strong> naturels mais le nom de son épouse, <strong>et</strong> c’est bien<br />

dommage, ne figure pas dans l’acte. Elle est très probablement décédée avant 1545.<br />

Apparaissent dans l’ordre :<br />

- Jean , son p<strong>et</strong>it-fils, fils de Gaspard son fils (mais le paragraphe curieusement est<br />

biffé)<br />

- Barthomyone, sa fille, femme de Jean Baille du lieu du Vern<strong>et</strong><br />

- Nicolas, son fils<br />

- Gaspard, son autre fils<br />

Ces deux derniers héritent à parts égales des biens de leur père détaillés tout au long d’un<br />

testament pas du tout facile à déchiffrer.<br />

Est présent, entre autres, Noble Gaspard <strong>Michel</strong> à feu Pierre coseigneur de Champourcin.<br />

En 1551, Barthomione, probablement veuve de Jean Baille, est l’épouse de Maître Barthélémy<br />

Martel, maréchal du lieu du Vern<strong>et</strong> (AD AHP, 2E 1227)<br />

Génération 4a : Gaspard <strong>Michel</strong> fils de Pierre<br />

Noble Gaspard <strong>Michel</strong>, propriétaire de la troisième partie de la terre seigneuriale de<br />

Champourcin <strong>et</strong> coseigneur de La Javie, teste le 8 avril 1588 devant Me Savournin notaire du<br />

Brusqu<strong>et</strong> (AD AHP, 2 E 1251).<br />

Ses héritiers sont les enfants légitimes <strong>et</strong> naturels qu’il a eu de feue Demoiselle Honorade<br />

Geoffroy (décédée par conséquent avant 1588). Figurent dans l’ordre :<br />

- Claude<br />

- Jaum<strong>et</strong>te<br />

- Magdelaine<br />

- Marceline<br />

- Sébastienne<br />

- Jeanne<br />

(Ces six filles ne sont pas encore mariées).<br />

- Honorade (x avec Henri Aubert)<br />

- Jean<br />

- Jacques<br />

<strong>Les</strong> deux fils sont héritiers à parts égales.<br />

Gaspard <strong>Michel</strong> signe son testament.<br />

5


Honorade <strong>Michel</strong> épouse Honoré Aubert du Mousteir<strong>et</strong> le 9 janvier 1571. Le contrat de<br />

mariage est enregistré chez Me Balthazard Calvin, notaire du Brusqu<strong>et</strong>, en présence de son<br />

père Gaspard <strong>Michel</strong> , qui la dote de 425 florins, <strong>et</strong> de sa mère Honorade Geoffr<strong>et</strong> qui rajoute<br />

25 florins à la dotation. Celle-ci est d’ailleurs augmentée de 30 florins par Nobles Jacques <strong>et</strong><br />

Nicolas <strong>Michel</strong>, frères de l’épousée, dans un acte connexe au précédent.<br />

Honorade Geoffroy (ou Geoffr<strong>et</strong> selon les actes) décède par conséquent entre 1571 <strong>et</strong> 1588.<br />

Noble Gaspard <strong>Michel</strong> décède lui au plus tôt en 1588, soit au minimum 53 ans après le décès<br />

de son père Pierre disparu au plus tard en 1535. Cela semble beaucoup, mais un rapide<br />

calcul, en se basant sur une durée moyenne entre générations de vingt ans, montre qu’il n’y a<br />

aucune impossibilité à cela. Rien n’empêche en eff<strong>et</strong> que Gaspard soit né vers 1508, <strong>et</strong> même<br />

plus tard, il décèderait donc vers 80 ans.<br />

Génération 4b : Nicolas <strong>Michel</strong> fils de Marc<br />

Noble Nicolas <strong>Michel</strong> aurait épousé en 1520 Marthe Baile, Dame de Chaudol <strong>et</strong> Sainte-<br />

Colombe (hameaux de La Javie).<br />

C<strong>et</strong> acte, tout comme son testament en date du 24 juill<strong>et</strong> 1563, nous font défaut pour en<br />

savoir plus sur le personnage.<br />

Le seul document d’archive dont nous disposons est une quittance avec reconnaissance en<br />

date du 22 juin 1551 pour Noble Nicolas <strong>Michel</strong> à feu Marc, seigneur du lieu de<br />

Champourcin, évêché de Digne, de la part de son beau-frère Barthélémy Martel, maréchal du<br />

Vern<strong>et</strong>. Le dit Martel agît comme mari <strong>et</strong> maître des choses dotales de Noble Barthomiene<br />

<strong>Michel</strong> sa femme (Me Savornin, Le Brusqu<strong>et</strong>, AD AHP 2E1227).<br />

Génération 5a : Jean <strong>Michel</strong> fils de Gaspard<br />

Noble Jean <strong>Michel</strong> à feu Gaspard, seigneur de Champourcin <strong>et</strong> de la Javie, teste le 11<br />

décembre 1612 chez Me Chauv<strong>et</strong> à Digne (AD AHP, 2 E 14610)<br />

Sur ce testament sont couchés dans l’ordre :<br />

- ses filles (dites Demoiselles <strong>et</strong> issues de son mariage avec Louise Laugier)<br />

o Marguerite<br />

o Marceline<br />

o Isabeau<br />

o Honorade<br />

o Catherine (elle est décédée à c<strong>et</strong>te date car le leg s’adresse « aux héritiers de<br />

Dlle Catherine …. »<br />

- ses p<strong>et</strong>ites-filles (en provençal : felesaines), filles de Me Guillaume (<strong>Michel</strong>), notaire de<br />

la Javie (ndlr fils que Jean <strong>Michel</strong> a eu d’un précédent mariage avec Claude Baile)<br />

o Marguerite<br />

o Lucresse<br />

o Isabeau<br />

- son fils : Noble Gaspard <strong>Michel</strong> (issu de son mariage avec Louise Laugier)<br />

- son p<strong>et</strong>it-fils (felesain) : Anthoine fils de feu Me Guillaume<br />

Ces deux derniers sont héritiers à parts égales mais les conditions sont nombreuses !<br />

Anthoine hérite également de la dot de son aieule, Claude Baile(sse), première femme de son<br />

grand-père Jean, Gaspard de celle de sa mère, Dlle Louise Laugier.<br />

Noble Jean <strong>Michel</strong>, son fils Gaspard <strong>et</strong> son p<strong>et</strong>it-fils Anthoine signent ce testament.<br />

6


Honorade, veuve de Sieur Pierre Martin, décède le 7 septembre 1662 au Brusqu<strong>et</strong>.<br />

Claude <strong>Michel</strong>, fils de Jean <strong>et</strong> de Claude Baile <strong>et</strong> qui ne figure pas sur le testament car il est<br />

probablement décédé en 1612, se marie le 26 juin 1583 avec Louise Million.<br />

Dlle Catherine Crotte, veuve de Jean-Antoine de Pug<strong>et</strong>, dame de Prads, teste le 15 décembre<br />

1632 (AD AHP, La Javie, 2 E 4781,). <strong>Les</strong> benéficiaires sont :<br />

- Boniface de Pug<strong>et</strong>, son fils, sieur de Blégiers <strong>et</strong> Chanolles (x à Digne le 11 décembre<br />

1613 avec Lucresse Rai)<br />

- Etienne de Pug<strong>et</strong>, son fils, sieur Cad<strong>et</strong> de Prads<br />

- Marguerite de Pug<strong>et</strong>, sa fille, épouse du capitaine Jacques Espitalier de Digne<br />

- Jeanne de Pug<strong>et</strong> sa fille épouse de Gaspard <strong>Michel</strong>, seigneur de Champourcin<br />

- Lucresse de Pug<strong>et</strong>, sa fille, épouse de Joseph Sauvin, médecin de Colmars<br />

- Antoine de Pug<strong>et</strong>, son fils, prêtre<br />

- Me Alexandre de Pug<strong>et</strong> son autre fils<br />

- Dlle Honorade <strong>et</strong> Anne de Pug<strong>et</strong> ses autres filles<br />

- Louis de Pug<strong>et</strong> son fils ainé qui est son héritier<br />

Génération 5b : Honoré <strong>Michel</strong> fils de Nicolas<br />

Noble Honoré <strong>Michel</strong> aurait épousé Gasparde Moisson à Entrevennes le 25 avril 1558<br />

Gasparde Moysson teste le 10 novembre 1575 (Me Balthazard Calvin, Le Brusqu<strong>et</strong>, AD AHP<br />

2E1238) Elle est dite fille de feu Pierre <strong>et</strong> veuve d’Honorat <strong>Michel</strong>, coseigneur de<br />

Champourcin.<br />

La testatrice souhaite être enterrée dans l’église de Champourcin dans la tombe de son feu<br />

mari Honoré <strong>Michel</strong>.<br />

Elle légue : 100 florins à chacune de ses trois filles légitimes <strong>et</strong> naturelles de feu Honoré<br />

<strong>Michel</strong> : nobles Suzanne, Magdaleine <strong>et</strong> Anne <strong>Michel</strong>le. Ces 100 florins leur seront versés au<br />

moment de leur mariage. Elles sont donc célibataires en 1575.<br />

A nobles Jean <strong>et</strong> Jacques <strong>Michel</strong>, ses deux fils légitimes <strong>et</strong> naturels de feu Honoré <strong>Michel</strong>,<br />

elle lègue 300 florins payables à chacun d’eux quand ils auront 20 ans.<br />

Son héritier est un certain Barthélémy Richaud, de feu Louis, ménager de Beaujeu.<br />

Sont présents : noble Gaspard <strong>Michel</strong> à feu Pierre <strong>et</strong> noble Gaspard <strong>Michel</strong> à feu Marc, ses<br />

oncles, seigneurs de Champourcin ; Gaspard <strong>et</strong> Reynaud Chaussegros, frères ; Balthazard<br />

Chaussegros, laboureur de Blégiers ; Barthélémy Baile, cardeur ; Anthoine Torniayre,<br />

laboureur de La Javie<br />

Au moment où Gasparde Moisson rédige son testament, tous ses enfants sont<br />

vraisemblablement mineurs (Jean se marie avec Marcelline Richelme le 4 février 1583<br />

(2 E 1245) <strong>et</strong> Jacques vers 1595). Son époux étant décédé, elle choisit comme héritier, <strong>et</strong> de ce<br />

fait comme exécuteur testamentaire, sans doute un proche parent. En eff<strong>et</strong>, le dit Barthélémy<br />

Richaud, ménager de Beaujeu, est l’époux d’une Marguerite <strong>Michel</strong>. Est-ce une sœur<br />

d’Honoré ? La réponse est inscrite dans le testament de Nicolas <strong>Michel</strong>, en date du 3 août<br />

1563, que nous n’avons pas encore pu lire.<br />

Génération 6a : Gaspard <strong>Michel</strong> fils de Gaspard<br />

Noble Gaspard <strong>Michel</strong>, fils de Jean, coseigneur de Champourcin, épouse le 15 août 1608 Dlle<br />

Jeanne Pug<strong>et</strong>, fille de Noble Jean Antoine Pug<strong>et</strong> du quartier de Prads, Blégiers <strong>et</strong> Chanolles.<br />

Témoins de Jeanne : son père <strong>et</strong> Noble Catherine Crotte sa mère<br />

(Digne, insinuations 1B458 : contrat de mariage signé devant Me Baile au Vern<strong>et</strong>)<br />

7


Le 23 mars 1635, Noble Gaspard <strong>Michel</strong>, fils de feu Jean, Sieur en partie des lieux de<br />

Champourcin <strong>et</strong> de La Javie, verse à Pierre Martin, Sieur en partie du lieu de Champourcin,<br />

résidant à présent à Mousteir<strong>et</strong>, la dot de Dlle Honorade <strong>Michel</strong>, sa sœur <strong>et</strong> épouse du dit<br />

Pierre Martin. C<strong>et</strong>te dot a été constituée par leur père <strong>et</strong> par Noble Louise Laugier leur mère<br />

(La Javie, 2 E 4779, AD Digne).<br />

Dlle Jeanne Pug<strong>et</strong>, veuve de Noble Gaspard <strong>Michel</strong>, Sieur de Champourcin, dame en partie<br />

du dit lieu, se présente le 19 avril 1663 devant le notaire (Digne, insinuations (AD AHP,<br />

1B504)) pour faire une donation en faveur de Messire André <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> Noble Pierre <strong>Michel</strong>,<br />

Sieurs de Champourcin, ses fils. Elle tient une partie de ses biens de Dlle Catherine de<br />

Crottes, dame de Prads, sa mère.<br />

Génération 6b : Suzanne <strong>Michel</strong> fille de Gaspard<br />

Noble Suzanne <strong>Michel</strong>, fille de feu Honoré <strong>Michel</strong> de son vivant coseigneur de<br />

Champourcin, <strong>et</strong> de Gasparde épouse Heyryes Reboul le 19 août 1582, (CM chez Me<br />

Balthazard Calvin, Le Brusqu<strong>et</strong>, AD AHP 2E1244).<br />

Le notaire a omis le patronyme de sa mère mais nous la connaissons parfaitement par son<br />

testament : il s’agit de Gasparde Moisson<br />

Sont présents Jean <strong>et</strong> Jacques <strong>Michel</strong> frères de Suzanne <strong>et</strong> coseigneurs de Champourcin <strong>et</strong> de<br />

la Javie<br />

Génération 7a : Catherine <strong>Michel</strong> fille de Gaspard<br />

Dlle Catherine <strong>Michel</strong>, fille de Gaspard, Sieur de Champourcin <strong>et</strong> de La Javie, épouse le 3<br />

mars 1631 à Champourcin Pierre Martin, fils de <strong>Bernard</strong>in, coseigneur de La Javie, du lieu de<br />

Beaujeu.<br />

Témoins pour Pierre : Antoine Tourniaire <strong>et</strong> Esprit Chaussegros, ses beaux-frères<br />

Témoins pour Catherine : Dlle Jeanne de Pug<strong>et</strong> sa mère, François de Prads de Champourcin,<br />

son grand-père<br />

(Digne, insinuations (AD Digne, 1B476), contrat passé chez Me Baille, notaire à La Javie)<br />

Outre ses deux frères André <strong>et</strong> Pierre cités plus haut, Catherine <strong>Michel</strong> à :<br />

- une sœur, Isabeau, mariée le 26 janvier 1635 avec Jean Fécoul, fils de Jean-Louis, de la<br />

Robine (contrat de mariage à La Javie (AD AHP, 2 E 4779)<br />

- un frère, Esprit, prêtre, qui apparaît dans un acte en date du 29 mars 1660 (AD AHP,<br />

La Javie, 2E479,) <strong>et</strong> dans lequel Noble Pierre <strong>Michel</strong>, à feu Gaspard, de Champourcin<br />

<strong>et</strong> au nom du dit Esprit son frère, héritiers de Dlle Jeanne de Pug<strong>et</strong>, leur mère, vend<br />

un bien à <strong>Bernard</strong> Martin à feu Pierre, son neveu.<br />

8


Références bibliographiques<br />

Pierre d’Hozier – Histoire générale des maisons nobles de Provence, Ed. Charles René<br />

d’Hozier, Aix, 1666<br />

Charles Artefeuil – Histoire héroïque <strong>et</strong> universelle de la noblesse de Provence, Imp. Vve<br />

Girard, Avignon, 1776.<br />

Baron du Roure – <strong>Les</strong> recherches de noblesse en Provence sous Louis XIV <strong>et</strong> Louis XV,<br />

Honoré Chapuis, Paris, 1910<br />

Marie-Zéphirin Isnard – Etat documentaire <strong>et</strong> féodal de la Haute-Provence, Imp. Vial, Digne<br />

1913<br />

Raymond Collier – La vie en Haute-Provence de 1600 à 1850, Société Scientifique <strong>et</strong><br />

Littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Digne, 1973<br />

René Borricand – Nobiliaire de Provence, Armorial général du Comtat Venaissin <strong>et</strong> de la<br />

Principauté d’Orange (éditions Borricand ; 1974-1976)<br />

Jean Grosdidier de Matons – Armorial Haut-Alpin, Mémoire & Document, 2003<br />

Abbé Jules Corriol – Essai de monographie. Lauzière, Le Brusqu<strong>et</strong>, Le Mousteir<strong>et</strong> , Le Livre<br />

d’Histoire-Lorisse, Paris 2006 (édition originale : 1909)<br />

Ivan Rampal – Un vieux domaine provençal : Cadarache, Le Livre d’Histoire-Lorisse, Paris<br />

2006 (édition originale : 1947)<br />

9


Annexe 1 : Extrait de l’ouvrage de l’Abbé Jules Corriol intitulé « Essai de monographie.<br />

Lauzière, Le Brusqu<strong>et</strong>, Le Mousteir<strong>et</strong> » paru en 1909<br />

……La Haute Provence comptait un nombre formidable de gens à particule. <strong>Les</strong><br />

seigneuries y étaient p<strong>et</strong>ites, dès lors plus faciles à acquérir. On les appelait communément<br />

« savon<strong>et</strong>tes à vilain ». Et si les seigneuries étaient encore trop chères, on les partageait.<br />

………Comptez les nobles de la Javie d'après l'acte notarial que nous allons résumer :<br />

Joseph Giraud, George Garcin, maréchal à forge, Joseph Baille fils de Jean Pierre <strong>et</strong> pour<br />

lequel se fait fort, François Tournière, tisseur à drap, Jean Estays, bourgeois du lieu du<br />

Brusqu<strong>et</strong>, Louis Fabry à feu Jacques, tant en son nom que pour <strong>et</strong> au nom des autres<br />

cohéritiers de feu Jean <strong>et</strong> Jacques Fabry son frère, tous coseigneurs de la Javie, cèdent,<br />

vendent à noble Pierre de <strong>Michel</strong>, coseigneur de la Javie <strong>et</strong> de Champourcin, avocat à la<br />

Cour, résidant à Aix, « vingt huit deniers trois quarts de juridiction moyenne <strong>et</strong> basse qu'ils<br />

ont audict lieu de la Javie, droit relevant de la justice directe du roi notre sire.<br />

C<strong>et</strong>te juridiction fameuse est composée de 16 portions, chacune de douze deniers. La<br />

vente est faite à raison de 115 livres, 4 livres par denier. Giraud a la grosse part de ce droit,<br />

2 portions <strong>et</strong> 2 deniers, ce qui représente dans l'affaire 104 livres; Garcin possède seulement<br />

un huitième de denier = 10 sols ; Baille, 1 denier <strong>et</strong> un 6ième de dénier = 4 livres 8 sols ;<br />

Tournière un seizième du dénier = 10 sols, Estays, un denier = 4 livres ; Fabry, un demi<br />

denier = 2 livres, en tout 115 livres. (2) Le même jour, Pierre de <strong>Michel</strong> achète à ses parents<br />

François <strong>et</strong> Antoine de <strong>Michel</strong>, fils de Gaspard, résidant à Champourcin, <strong>et</strong> à Pierre de<br />

<strong>Michel</strong>, fils d'Esprit, demeurant à Digne, les 7 deniers 3/4 de juridiction qu'ils possédaient<br />

à la Javie. Nous n'arrivons pas, en additionnant tous ces droits, aux 16 portions du pouvoir<br />

seigneurial, loin de là ! Il y avait dans c<strong>et</strong>te commune d'autres co-seigneurs qui ne voulaient<br />

point se dessaisir de leurs privilèges ; parmi eux, nous connaissons les de Richeaume ou<br />

Richelme qui étaient à coup sûr les plus puissants. (3)<br />

Un acte notarial un peu plus ancien que ceux dont nous venons de donner une brève<br />

analyse, fournit en eff<strong>et</strong> une liste plus longue de châtelains !... On voulait, paraît-îl, les<br />

troubler dans la jouissance de leurs droits ; ils choisirent des procureurs « pour prendre la<br />

deffanse des constituants soict en détail ou en général », tant à la Cour de Digne, qu'à la<br />

Cour d'Aix.<br />

Combien étaient ils ? Lisez : « noble François de Richeaume, fils de Jean Baptiste <strong>et</strong> de<br />

Anne de Trichaud, Estienne Tornière, Jean-Anthoine Daumas, Anthoine Ican. Pierre Baille<br />

à feu Jean, Jean Baille, Barthélémy Constant, Jacques Baille, maréchal à forge, Melchior<br />

Barlatier, Gaspard Fabre, Honnoré Baille, George Garcin, François Besnard. Esprit Bosse fils<br />

de Gaspard, Vincent Boier, Marc Baille, Gaspard Baille. Me Pierre Bosse, notaire royal de<br />

Blégiers, Anthoine Fabre à feu Guillaume, messire Jacques de Rives, curé de Blégiers. » (4)<br />

Est-ce assez de maîtres pour un modeste village ? Ils avaient un grain d'ambition les<br />

propriétaires <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its bourgeois de la Javie, ils tenaient aux honneurs, aux titres, à la<br />

vanité ! Devenir coseigneurs était leur rêve, comme obtenir le ruban d'Officier d'Académie,<br />

ou les palmes de « l'ordre du poireau » demeure celui de beaucoup de leurs descendants.<br />

On voit que bon nombre d'entre eux décrochaient la timbale. Il en était de même à<br />

Champourcin ; voici comment nous le savons : le sept mars 1604, messire Bertrand Giraud,<br />

prêtre de Mariaud, promit aux coseigneurs, particuliers, manans <strong>et</strong> habitants de ce quartier,<br />

de célébrer la Messe le dimanche, faire le service, moyennant 54 livres ; le notaire Jacques<br />

Chalvin coucha le contrat dans ses minutes où nous l'avons lu. (5) Or c<strong>et</strong> acte mentionne<br />

comme coseigneurs : noble Jehan <strong>Michel</strong> à feu Gaspard, <strong>Bernard</strong>in de Richelme, Pierre.<br />

Jehan <strong>et</strong> Jacques <strong>Michel</strong>, Honnorat <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> André Bousqu<strong>et</strong>. Comment ces braves gens se<br />

reconnaissaient ils au milieu de c<strong>et</strong>te division <strong>et</strong> subdivision des droits féodaux ? Le<br />

partage des revenus devait donner lieu à des chicanes sans fin…….<br />

(1) Camille Arnaud. Histoire de de la seigneurie de Forcalquier. I. 120.<br />

(2) Fait au Brusqu<strong>et</strong> le 3 décembre 1695, Archives notariales ; volume contenant les actes de 1695 à 1699,<br />

folio 164. Notaire Henry Savornin.<br />

(3) Ibid. folio 165.<br />

(4) Volume de 1662-1664, folio 407. L'acte est du 7 février 1664.<br />

(5) Actes de 1604-1606, folio 52,<br />

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Annexe 2 : Actes relatifs aux <strong>Michel</strong>, coseigneurs de Champourcin<br />

(tous ces actes sont disponibles en photographies numériques)<br />

Annoblissement Jacques <strong>Michel</strong><br />

20 janvier 1456 (photocopie)<br />

Donation Bertrand Cornut<br />

29 décembre 1456 (AD AHP 2E1180)<br />

Testament Jacques <strong>Michel</strong><br />

4 avril 1487 (AD AHP 2E14161)<br />

Testament Honorade veuve de Marc Baile<br />

10 juill<strong>et</strong> 1500 (AD AHP 2E1216)<br />

Testament Jacques <strong>Michel</strong><br />

2 février 1506 (AD AHP 2E14179)<br />

Quittance Jean Bayle, p<strong>et</strong>it-fils de Jacques <strong>Michel</strong><br />

25 mars 1530 (AD AHP 2E1227)<br />

Testament Andrine Baile<br />

28 février 1535 (AD AHP 2E1251)<br />

Testament Marc <strong>Michel</strong><br />

9 janvier 1545 (AD AHP 2 E 14339)<br />

Quittance Nicolas <strong>Michel</strong> à feu Marc<br />

22 juin 1551 (AD AHP 2E1227)<br />

Testament Honorat Baile<br />

4 octobre 1562 (AD AHP 2E1661)<br />

Testament de Gaspard <strong>Michel</strong> à feu Marc<br />

18 décembre 1568 (AD AHP 2 E 1231)<br />

Mariage entre Honoré Aubert <strong>et</strong> Honorade <strong>Michel</strong><br />

9 janvier 1571 (AD AHP 2 E 1234)<br />

Testament Catherine Lance, femme de Gaspard <strong>Michel</strong><br />

14 juin 1576 (AD AHP 2 E 1239)<br />

Mariage entre Jean <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> Marthe Logier<br />

29 septembre 1582 (AD AHP 2E1244)<br />

Mariage entre Jean <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> Marcelline Richelme<br />

4 février 1583 (AD AHP 2 E 1245)<br />

Obligation pour Gaspard Geoffroy de la Tour<br />

7 juill<strong>et</strong> 1586 (AD AHP 2E1248)<br />

Testament Gaspard <strong>Michel</strong><br />

8 avril 1588 (AD AHP 2E1251)<br />

Quittance Gaspard <strong>Michel</strong><br />

8 avril 1588 (AD AHP 2E1251)<br />

Partage entre Jean <strong>et</strong> Jacques <strong>Michel</strong><br />

8 mars 1597 (AD AHP 2E4750)<br />

Testament Jacques <strong>Michel</strong> à feu Gaspard<br />

27 juill<strong>et</strong> 1597 (AD AHP 2E4750)<br />

Testament Jean <strong>Michel</strong><br />

10 mai 1599 (AD AHP 2E4751)<br />

Donation de Jean <strong>Michel</strong> à son fils Antoine<br />

10 mars 1600 ‘AD AHP 2E4751)<br />

Mariage Magdeleine <strong>Michel</strong>, fille de Jehan<br />

26 janvier 1604 (AD AHP 2E1691)<br />

Quittance Gaspard Geoffroy, sieur de La Tour<br />

11 novembre 1604 (2E1691)<br />

Mariage Gaspard <strong>Michel</strong> - Jeanne de Pug<strong>et</strong><br />

15 août 1608 (AD AHP 1B458)<br />

Testament Louis <strong>Michel</strong> à feu Gaspard<br />

15 janvier 1611 (AD AHP 2E1288)<br />

Mariage Honorat <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> Catherine de Richeaume<br />

11


6 mars 1611 (AD AHP 2E1288)<br />

Procuration pour Jean <strong>et</strong> Gaspard <strong>Michel</strong><br />

21 novembre 1611 (AD AHP 2E4760)<br />

Procuration pour les Sieurs de Champourcin<br />

5 janvier 1612 (AD AHP 2E4760)<br />

Cession Jean Antoine Pug<strong>et</strong> - Gaspard <strong>Michel</strong><br />

2 juin 1612 (AD AHP 2E4760)<br />

Testament Jean <strong>Michel</strong><br />

11 décembre 1612 (AD AHP 2E14610)<br />

Echange Catherine Crotte <strong>et</strong> Guillaume Segond<br />

19 juill<strong>et</strong> 1614 (AD AHP 2E4761)<br />

Mariage Antoine <strong>Michel</strong> – Louise Logier<br />

8 mai 1616 (AD AHP 2E4763)<br />

Quittance pour Catherine Lantelme<br />

25 juin 1616 (AD AHP 2E4763)<br />

Quittance Antoine <strong>Michel</strong> – Segond<br />

12 janvier 1622 (AD AHP 2E4769)<br />

Mariage Pierre Martin – Catherine <strong>Michel</strong><br />

3 mars 1631 (AD AHP 1B476)<br />

Testament Catherine Crotte<br />

15 décembre 1632 (AD AHP 2E4781)<br />

Arrantement pour Noble Anthoine <strong>Michel</strong><br />

3 mars 1633 (AD AHP 2E4781)<br />

Acte entre Gaspard <strong>Michel</strong> <strong>et</strong> Pierre Martin son beau-fils<br />

8 août 1633 (AD AHP 2E4781)<br />

Donation Antoine Pug<strong>et</strong><br />

5 octobre 1633 (AD AHP 2E4781)<br />

Liquidation Pierre Martin – Gaspard <strong>Michel</strong><br />

23 mars 1635 (AD AHP 2E4779)<br />

Donation Jeanne de Pug<strong>et</strong><br />

19 avril 1663 (AD AHP 1B504)<br />

12


Champourcin, hameau de La Javie, Alpes-de-Haute-Provence (carte IGN)<br />

vue aérienne de Champourcin (Google Earth)<br />

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Photographie extraite du livre « La vie en Haute-Provence de 1600 à 1850 », Raymond<br />

Collier, Digne , 1973.<br />

Champourcin, un matin du printemps 2005<br />

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