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ATELIER 2 : Éco-quartier sur site pré - Pays de Grande Sologne

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Le 10 novembre 2011<br />

en Mairie <strong>de</strong> Chaon<br />

LES ENJEUX DU PROJET :<br />

Le <strong>site</strong> est pressenti<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 40 ans pour<br />

un projet <strong>de</strong> lotissement. Ce<br />

<strong>de</strong>rnier doit s’insérer <strong>de</strong> manière<br />

cohérente dans le territoire <strong>de</strong><br />

la commune. Le <strong>site</strong> du projet<br />

se situe à 400 m environ du<br />

centre-bourg. Un ancien terrain<br />

<strong>de</strong> football qui n’est aujourd’hui<br />

plus utilisé occupe l’espace. Au<br />

nord du <strong>site</strong>, est implantée la<br />

maison du Braconage.<br />

LES PARTICIPANTS :<br />

Valérie ARGY<br />

Directrice du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong><br />

<strong>Sologne</strong><br />

Gérard BENETON<br />

Membre du bureau <strong>de</strong> l’UCPS<br />

Patrick MORIN<br />

Maire <strong>de</strong> Chaon<br />

Liliane POTELLE<br />

Conseillère municipale à Lamotte-<br />

Beuvron<br />

Stéphanie SOUTIF<br />

Commune <strong>de</strong> Salbris<br />

Gérard TISON<br />

Conseiller municipal à Chaon<br />

ANIMATION :<br />

Bernard VANNIER<br />

Adjoint au Maire <strong>de</strong> Chaon<br />

CAUE41 - Ute CORNEC,<br />

ingénieur architecte-paysagiste,<br />

urbaniste, sociologue.<br />

<strong>ATELIER</strong> 2 : <strong>Éco</strong>-<strong>quartier</strong> <strong>sur</strong> <strong>site</strong> <strong>pré</strong>équipé<br />

- CHAON<br />

Site du projet<br />

Liaison piétonne entre le futur éco-<strong>quartier</strong> et le centre-bourg<br />

Les enjeux urbanistiques.<br />

Un projet <strong>de</strong> terrain multisport est projeté <strong>sur</strong> une partie <strong>de</strong> cet espace , son implantation a été<br />

approuvée, le futur projet d’habitat doit tenir compte <strong>de</strong> cela dans un aménagement cohérent. Il existe<br />

la possibilité <strong>de</strong> mutualiser l’espace <strong>de</strong> stationnement du musée du braconnage pour le futur terrain<br />

multisport et <strong>de</strong>s stationnements pour vi<strong>site</strong>urs du futur lotissement. Le <strong>site</strong> est la <strong>de</strong>rnière réserve<br />

foncière <strong>de</strong> la commune. Cette <strong>de</strong>rnière n’a pas <strong>de</strong> document d’urbanisme.<br />

Les enjeux <strong>de</strong> <strong>pré</strong>-équipement.<br />

Le terrain est viabilisé. Le <strong>site</strong> est <strong>pré</strong>-équipé en réseau d’assainissement (l’eau pluviale et le réseau<br />

électrique). Le dimensionnement du réseau permet le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 14 à 20 nouvelles maisons. Le<br />

terrain ayant été utilisé pour du sport, comporte déjà un drainage (cela permet <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies<br />

<strong>sur</strong> les nouveaux aménagements, <strong>sur</strong>tout en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s nouvelles voies d’accès en sablé stabilisé).<br />

Les enjeux juridiques.<br />

Il existe un «arrêté <strong>de</strong> lotir» datant du début<br />

<strong>de</strong>s années 80 pour l’implantation <strong>de</strong> 37 lots<br />

<strong>sur</strong> environ 35 000 m2. Cet arrêté a été modifié<br />

suite à l’implantation du musée. Le projet<br />

d’habitat envisagé néces<strong>site</strong> la création d’un<br />

nouveau lotissement (autorisation à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong> nouveau). Les <strong>de</strong>ux riverains au sud du<br />

lotissement projeté, ont vendu à la commune une<br />

partie <strong>de</strong> leur parcelle pour permettre l’acces. Une<br />

contractualisation (négociation financière) est à<br />

mettre en place autour <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong> ces<br />

propriétaires aux investissements pour la futur<br />

voirie. Des nouveaux branchements et débouchés<br />

<strong>sur</strong> cette voie (Conditions <strong>pré</strong>alables à la découpe<br />

en lots individuels) doivent être négociés contre<br />

cette participation.<br />

Centre ville


Le 14 novembre 2011<br />

en Mairie <strong>de</strong> La Marolle-en-<br />

<strong>Sologne</strong><br />

LES ENJEUX DU PROJET :<br />

Le projet se situe en plein<br />

cœur <strong>de</strong> centre bourg. Son<br />

avenir aura donc un impact<br />

très fort <strong>sur</strong> la dynamisation<br />

du centre <strong>de</strong> la commune. Il<br />

s’agit d’une ancienne maison <strong>de</strong><br />

retraite dont le maintient hors<br />

gel sans usage pèse aujourd’hui<br />

fortement dans les dépenses <strong>de</strong><br />

la commune.<br />

LES PARTICIPANTS :<br />

Valérie ARGY<br />

Directrice du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong><br />

<strong>Sologne</strong><br />

Pierre AUCANTE<br />

Reporter - Photographe<br />

Gérard BENETON<br />

Membre du bureau <strong>de</strong> l’UCPS<br />

Claudine TERRASSIN<br />

La Marolle-en-<strong>Sologne</strong><br />

M et Mme CHESNEAU<br />

La Marolle-en-<strong>Sologne</strong><br />

Jean Jacques DELAITRE<br />

Maire <strong>de</strong> La Marolle-en-<strong>Sologne</strong><br />

Delphine HENRY<br />

Directrice CC <strong>Sologne</strong> <strong>de</strong>s Étangs<br />

ANIMATION :<br />

Jean-Louis LANSIER<br />

La Marolle-en-<strong>Sologne</strong><br />

Gérard PIÉCOUP<br />

Entrai<strong>de</strong> Selloise<br />

CAUE41 - Ute CORNEC,<br />

ingénieur architecte-paysagiste,<br />

urbaniste, sociologue.<br />

<strong>ATELIER</strong> 3 : Mobilités et parcours rési<strong>de</strong>ntiels<br />

<strong>de</strong>s personnes âgées - LA MAROLLE-EN-SOLOGNE<br />

Site du<br />

projet<br />

Centreville<br />

Les enjeux urbanistiques.<br />

Le terrain disponible <strong>sur</strong> la parcelle re<strong>pré</strong>sente la <strong>de</strong>rnière réserve foncière <strong>de</strong> la commune. La <strong>sur</strong>face<br />

habitable <strong>de</strong>s bâtiments est conséquente et pourrait permettre d’envisager <strong>de</strong> multiples projets<br />

compatibles. Le <strong>site</strong> du projet est caractérisé par la <strong>pré</strong>sence d’une reconstitution <strong>de</strong> la grotte <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s qui néces<strong>site</strong> la <strong>pré</strong>servation d’une servitu<strong>de</strong> d’accès au public venu en pèlerinage (150<br />

pèlerins environ par an).<br />

Les enjeux <strong>de</strong> réutilisation du bâti.<br />

La Communauté <strong>de</strong> Communes s’était engagée à ai<strong>de</strong>r financièrement la réutilisation <strong>de</strong>s bâtiments<br />

<strong>de</strong> cette ancienne maison <strong>de</strong> retraite. Les locaux ont été désertés avec la création d’une maison<br />

<strong>de</strong> retraite intercommunale <strong>sur</strong> la commune <strong>de</strong> Neung-<strong>sur</strong>-Beuvron. La qualité et la disposition <strong>de</strong>s<br />

bâtiments ainsi que leur équipement (ascenseur pour fauteuils roulants, nombreuses chambres avec<br />

sanitaires individuels, cuisine équipée en inox…) incitent à une réutilisation par <strong>de</strong>s personnes en voie<br />

<strong>de</strong> perditions <strong>de</strong> leur indépendance motrice. La proximité du « complexe » avec le centre-ville et son<br />

histoire rend inacceptable sa démolition. (Solution à écarter)<br />

Les enjeux financiers.<br />

L’entretien <strong>de</strong> ce vaste bâtiment coûte cher à la commune aujourd’hui. La CC <strong>de</strong> la <strong>Sologne</strong> <strong>de</strong>s Etangs<br />

a proposé en 2010 la réalisation d’un projet touristique d’envergure avec un coût d’environ 900 000<br />

euros. Mais une participation conséquente à cet investissement est beaucoup trop lour<strong>de</strong> pour La<br />

Marolle. La commune souhaite étudier d’autres solutions <strong>de</strong> réutilisation et <strong>sur</strong>tout connaître le coût<br />

global <strong>de</strong> toutes les variantes envisageables pour pouvoir déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> l’avenir <strong>de</strong> son patrimoine bâti.


Vi<strong>site</strong> du <strong>site</strong> le 14/11/11<br />

L’espace disponible est vaste. La taille <strong>de</strong> la parcelle permet la<br />

création <strong>de</strong> nouveaux bâtis et la taille <strong>de</strong>s locaux existants incite à une<br />

multifonctionnalité <strong>de</strong>s espaces intérieurs. Le rez-<strong>de</strong>-chaussée et les<br />

étages peuvent être utilisés pour <strong>de</strong>s usages bien distincts. Un projet<br />

<strong>de</strong> commerce multiservice est envisagé <strong>sur</strong> la partie non construite <strong>de</strong><br />

la parcelle pour créer un service aujourd’hui en train <strong>de</strong> disparaître <strong>sur</strong><br />

la commune.<br />

Actuellement, <strong>de</strong>ux bâtiments sont occupés par <strong>de</strong>s artistes pour un<br />

tournage <strong>de</strong> série vidéo <strong>de</strong>stinée à être diffusée <strong>sur</strong> internet.<br />

La Communauté <strong>de</strong> Communes propose un projet touristique <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

envergure sous forme <strong>de</strong> gîte <strong>de</strong> groupes pour environ 40 personnes.<br />

En attendant, la commune a <strong>de</strong>mandé au CAUE <strong>de</strong> proposer un usage<br />

partiel <strong>de</strong> certains bâtiments en habitat social (situé à l’est <strong>de</strong> la cour).<br />

Le projet du centre aéré en construction bois, mené par la commune,<br />

<strong>sur</strong> un autre <strong>site</strong>, n’est pas réalisable aujourd’hui du fait d’une diminution<br />

<strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> 50 %. La commune doit alors trouver une solution<br />

et ré-envisage une variante qui consisterait à loger le centre aéré dans<br />

les locaux proches <strong>de</strong> l’ancienne maison <strong>de</strong> retraite.<br />

Les objectifs <strong>de</strong> l’atelier<br />

La commune ne pourrait pas porter seule un projet <strong>sur</strong> une <strong>sur</strong>face<br />

aussi conséquente. Elle a forcement besoin d’ai<strong>de</strong> en ingénierie et en<br />

financement. Elle attend, avec impatience, la concrétisation du projet<br />

<strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> Communes (gîtes touristiques). Pour l’instant la<br />

faisabilité (investissement, exploitation, gestion/ entretien) du projet<br />

architectural n’a pas été analysée. La Communauté <strong>de</strong> Communes<br />

va mandater un prestataire au début 2012 pour réaliser ce chiffrage.<br />

En attendant la confirmation <strong>de</strong> la faisabilité <strong>de</strong> ce projet, certaines<br />

difficultés éventuelles sont visibles aujourd’hui : une concurrence avec<br />

les gîtes <strong>pré</strong>sents <strong>sur</strong> la commune <strong>de</strong> Montrieux-en-<strong>Sologne</strong>, une<br />

occupation trop saisonnière influencée par les ren<strong>de</strong>z-vous équestres<br />

<strong>de</strong> Lamotte-Beuvron.<br />

M. Le maire affirme que d’autres solutions ne doivent pas être laissées<br />

<strong>de</strong> côté. Il estime, par exemple, qu’une enquête auprès <strong>de</strong> la population<br />

<strong>sur</strong> les souhaits et besoins pour l’usage du bâtiment produirait un<br />

plébiscite pour la «réouverture mo<strong>de</strong>rnisée» <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> retraite.<br />

Déroulement <strong>de</strong> l’atelier<br />

Après une vi<strong>site</strong> <strong>de</strong> la totalité <strong>de</strong> l’espace disponible dans ce<br />

bâtiment, monsieur le maire a énoncé l’historique <strong>de</strong>s projets<br />

pour le bâti. L’atelier s’est alors centré <strong>sur</strong> les possibilités<br />

d’usage.<br />

L’invité <strong>de</strong> l’atelier (choisi en fonction du thème «Mobilités<br />

et parcours rési<strong>de</strong>ntiels <strong>de</strong>s personnes âgées») pour son<br />

apport d’expérience, M. Piécoup, le <strong>pré</strong>si<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’«Entrai<strong>de</strong><br />

Selloise», a retracé l’historique <strong>de</strong> son association. Il a<br />

notamment mentionné les raisons <strong>de</strong> sa naissance. La création<br />

<strong>de</strong> l’association faisait suite à une enquête réalisée par la<br />

commune <strong>de</strong> Selles-St-Denis auprès <strong>de</strong>s personnes âgées<br />

<strong>sur</strong> le territoire pour déterminer les services susceptibles<br />

<strong>de</strong> manquer et nécessaires au maintien à domicile le plus<br />

longtemps possible <strong>de</strong> ces populations. Deux besoins urgents<br />

sont ressortis :<br />

- La livraison <strong>de</strong> médicaments (manque <strong>de</strong> pharmacie <strong>sur</strong> le<br />

territoire)<br />

- Le transport pour les commissions et les consultations<br />

auprès <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes.<br />

Dans un second temps, l’apport <strong>de</strong> repas à domicile est<br />

<strong>de</strong>venu une <strong>de</strong>s principales activités <strong>de</strong> l’association et l’est<br />

encore aujourd’hui.<br />

M. Piécoup souligne l’apport du lien social as<strong>sur</strong>é par le<br />

bénévolat mis en place par l’association et qui permet <strong>de</strong><br />

lutter contre l’isolement <strong>de</strong>s personnes âgées. Ces <strong>de</strong>rnières<br />

désirent séjourner le plus tard possible en maison <strong>de</strong> retraite<br />

(médicalisée ou non).<br />

Pour stimuler encore plus les échanges, une bibliothèque<br />

a été mise en place (alimentée par <strong>de</strong>s dons <strong>de</strong> livres).<br />

L’association fonctionne aujourd’hui avec <strong>de</strong>ux salariés et<br />

environ 30 bénévoles <strong>de</strong> l’association.<br />

Un tour <strong>de</strong> table entre les participants <strong>de</strong> l’atelier a conclu<br />

<strong>sur</strong> l’enjeux <strong>de</strong> soutenir <strong>de</strong> nouvelles formes d’habitat pour<br />

personnes âgées qui souhaitent rester <strong>sur</strong> la commune, mais<br />

ne peuvent plus entretenir une vaste habitation avec jardin. Il<br />

faudrait expérimenter un modèle d’habitat entre l’isolement<br />

(seul dans une gran<strong>de</strong> maison) et l’EHPAD.<br />

Extrait du projet «gîte» <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> Communes<br />

Société d’Architecture BOITTE


LES VARIANTES<br />

Box pour chevaux<br />

Box pour chevaux<br />

Sanitaires<br />

Camping (Scouts,<br />

Cyclo-tourisme)<br />

Eco-construction (BBC)<br />

en auto-promotion<br />

Jardins familliaux (ouverts<br />

à tout les habitants)<br />

Démarches à engager<br />

Les scénarii d’aménagement pressentis<br />

Centre aéré, éventuellement<br />

avec extension<br />

Abris remorques<br />

Gîte intercommunal pour groupe <strong>de</strong> 30 à<br />

40 personnes<br />

Accès gîte<br />

Accès pèlerinage<br />

Accès chevaux<br />

Salle multifonction<br />

Gîte personnes handicapées<br />

(handi-tourisme)<br />

Habitat social<br />

Atelier <strong>de</strong> réparation vélos<br />

Stationnements<br />

Accès pèlerins et camping<br />

Commerces<br />

multiservices<br />

Variante 2<br />

Laverie et autre services communs<br />

(atelier <strong>de</strong> bricolage, abris jardin...)<br />

Appartements pour personnes âgées avec<br />

cuisine commune (auto-promotion)<br />

Habitat social<br />

Cour mitoyenne<br />

Tri poubelles /<br />

compostage<br />

Variante 1<br />

Variante 3<br />

Enquête auprès <strong>de</strong> la population après chiffrage <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> Communes (voir schémas page suivante) pour<br />

connaître concrètement les souhaits et besoins. Assoir le choix le la municipalité <strong>sur</strong> l’approbation <strong>de</strong>s habitants.<br />

Faire connaître spécialement le scénario 3 à d’éventuels auto-promoteurs (personnes entre 55 et 65 ans qui souhaitent<br />

investir dans un projet commun pour les 20 à 30 prochaines années à la Marolle) et jeunes familles en primo-accession.<br />

Prendre contact avec la DASS et l’APF (Association <strong>de</strong>s Paralysés <strong>de</strong> France) pour vali<strong>de</strong>r le scénario 2 du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s<br />

normes.


LES VARIANTES<br />

Les scénarii à chiffrer en coût global<br />

Pour aucun <strong>de</strong>s scenarii la faisabilité économique n’a été étudiée. La Communauté <strong>de</strong> Communes<br />

a proposé <strong>de</strong> réaliser une analyse chiffrée <strong>de</strong>s coûts globaux pour La Marolle-en-<strong>Sologne</strong><br />

(investissement, fonctionnement, entretien) <strong>de</strong>s différents programmes / variantes.<br />

Faire vivre les commerces<br />

Création d’emploi dans l’accueil<br />

touristique saisonnier<br />

Notoriété touristique <strong>de</strong> la commune<br />

Impacts <strong>sur</strong> la commune<br />

Programme 1<br />

Faire vivre les commerces<br />

Création <strong>de</strong> nouveaux commerces<br />

Création d’emploi dans les services<br />

Création d’emplois dans l’accueil<br />

touristique spécialisé<br />

Notoriété et diversité touristique <strong>de</strong> la<br />

commune<br />

Attirer <strong>de</strong> nouveaux habitants (remplir<br />

l’école)<br />

Impacts <strong>sur</strong> la commune<br />

Programme 2<br />

Faire vivre les commerces<br />

Disposer d’un centre aéré confortable<br />

pour les enfants<br />

Permettre aux «anciens» <strong>de</strong> rester <strong>sur</strong><br />

la commune<br />

Création <strong>de</strong> liens sociaux (entre<br />

générations, entre habitants...)<br />

Attirer <strong>de</strong> nouveaux habitants (remplir<br />

l’école).<br />

Notoriété <strong>de</strong> la commune pour<br />

l’éco-construction (auto-promotion,<br />

maisons en bois, BBC...)<br />

Impacts <strong>sur</strong> la commune<br />

Programme 3


Historique du <strong>site</strong><br />

Le schéma ci-<strong>de</strong>ssus nous rend compte du projet <strong>de</strong> lotissement <strong>pré</strong>vu <strong>sur</strong><br />

le terrain dans les années 60.<br />

La partie sud-est du projet à été réalisée mais ne respecte pas tout<br />

à fait ce plan. Ce qui apparait en jaune <strong>sur</strong> le document re<strong>pré</strong>sente les<br />

parcelles assemblées et <strong>sur</strong> lesquelles ont été implantés le musée et les<br />

stationnements pour celui-ci. La partie ouest du projet n’a pas été réalisée.<br />

Un <strong>de</strong>vis <strong>de</strong> viabilisation partielle pour 21 parcelles a été commandé par<br />

la mucinipalité actuelle. Il ne prend pas en compte la réutilisation <strong>de</strong>s<br />

équipements en place.<br />

Déroulement <strong>de</strong> l’atelier<br />

Maison du braconnage<br />

L’atelier à réuni <strong>de</strong>s acteurs très différents pour discuter <strong>de</strong>s objectifs pour<br />

le futur <strong>quartier</strong> <strong>de</strong> Chaon.<br />

Dans un premier temps, chacun <strong>de</strong>s participants a pu selectionner, à l’ai<strong>de</strong><br />

d’images (d’architectures différentes), ce qu’il ne souhaitait pas voir apparaitre<br />

dans le paysage <strong>de</strong> la commune.<br />

Plusieurs éléments ont alors été énoncés :<br />

pas <strong>de</strong> tour, pas le béton et <strong>de</strong> PVC, pas d’architecture futuriste, pas d’isolement,<br />

pas d’inconfort, pas d’habitat noma<strong>de</strong>, pas <strong>de</strong> bâtiment transparent,<br />

pas <strong>de</strong> bâtiment sombre non plus….<br />

Vi<strong>site</strong> du <strong>site</strong> le 10/11/11<br />

Une vi<strong>site</strong> <strong>sur</strong> le terrain en début d’atelier a permis <strong>de</strong> se<br />

rendre compte <strong>de</strong>s qualités et <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>ur du <strong>site</strong> . Le<br />

terrain est totalement plat et bordé par une haie bocagère<br />

et un fossé.<br />

A conserver <strong>sur</strong> le <strong>site</strong> ; un vestiaire (construction bois)<br />

construit par les habitant.<br />

La trace du réseau sous-terrain est encore bien perceptible.<br />

Les regard <strong>de</strong> vi<strong>site</strong> sont facilement accessibles et le réseau<br />

est, à priori, en très bon état.<br />

L’électricité arrive en ligne aérienne. Une haie <strong>de</strong> conifères<br />

est <strong>pré</strong>sente <strong>sur</strong> la limite sud du projet. Les ombres produites<br />

sont importantes.


Images <strong>de</strong> référence pour<br />

<strong>de</strong>s constructions bois /<br />

briques<br />

static.lexpansion.com<br />

LES VARIANTES<br />

photo : Fred Chantossel<br />

Maison du braconage<br />

Déroulement <strong>de</strong> l’atelier (suite)<br />

Un consensus est ressorti autour <strong>de</strong> plusieurs objectifs à<br />

mettre en place :<br />

Des maisons à faible hauteur, en brique et en bois.<br />

Attirer <strong>de</strong>s familles avec enfants (avec pour objectif<br />

<strong>de</strong> «remplir» l’école).<br />

Proposer un projet haut <strong>de</strong> gamme qui répond<br />

à un profil <strong>de</strong> client ayant une conscience<br />

environnementale sans pour autant<br />

opter pour un <strong>quartier</strong> uniquement habité par <strong>de</strong>s<br />

«écolos».<br />

Une variante avec un parking commun à l’entrée<br />

du <strong>site</strong> qui libérera la zone centrale <strong>de</strong> la voiture est<br />

envisageable.<br />

Enfin, la possibilite d’aménager <strong>de</strong>s jeux d’enfants<br />

communs et permettre l’installation progressive <strong>de</strong><br />

jardins familliaux est envisagée.<br />

Le musée (Maison du braconnage) voisin au futur <strong>quartier</strong><br />

possè<strong>de</strong> une architecture comtemporaine en bois qui donne<br />

une forte empreinte au <strong>site</strong>. L’atelier a permis <strong>de</strong> comprendre<br />

l’importance d’une cohérence architecturale entre les<br />

différents bâtis du futur <strong>quartier</strong> et celui du musée.<br />

De nombreuses possibilités existent en matière <strong>de</strong> maisons<br />

bois et briques comme ces illustrations le prouvent. Cellesci<br />

sont d’architecture contemporaine mais il existe d’autres<br />

possibilités, plus traditionnelles.<br />

La brique est un élément patrimonial fort <strong>de</strong> la <strong>Sologne</strong>. Son<br />

utilisation permettrait une valorisation <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité du territoire<br />

et en tant qu’éco-matériau (notamment produit localement),<br />

elle offre <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> performance énergétique<br />

intéressantes.<br />

Images <strong>de</strong> référence pour<br />

les jardins familliaux<br />

www.ecoloinfo.com<br />

Les scénarii d’aménagement<br />

pressentis<br />

Parking paysager (place<br />

<strong>de</strong>s fêtes)<br />

http://farm5.static.flickr.com<br />

Voirie en sable stabilisé. Espace sans voiture, (accès<br />

uniquement pour décharger les courses)<br />

Opération habitat adapté HLM ou auto-construction<br />

Opérations privées<br />

12 lots avec maisons mitoyennes et<br />

jardin plein sud.<br />

Variante 1<br />

www.eveilovert.com<br />

Deux variantes sont aujourd’hui envisageables. Elles varient selon<br />

la possibilité ou non <strong>de</strong> réaliser un projet en collaboration<br />

avec les promoteurs privés, les bailleurs sociaux et les propriétaires<br />

riverains. Un appel pour former un groupement en autopromotion<br />

peut enrichir considérablement le projet. Compte tenu du<br />

<strong>site</strong>, la voie est envisagée en sable stabilisé.<br />

Merlons paysagers<br />

Lots habitat individuel


Aménagement<br />

en prairie fleurie<br />

et jardin familial<br />

LES VARIANTES<br />

Terrain multisport<br />

36m X 36m<br />

Démarches à engager<br />

La variante 2 : au cas ou les propriétaires privés ne participent pas à l’opération. Le réseau<br />

d’eau pluviale pourrait être économisé (obligation d’infiltration <strong>sur</strong> la parcelle si le sol le permet).<br />

Renforcement <strong>de</strong> la haie existante<br />

par <strong>de</strong>s arbres persistants<br />

Vérifier la capacité et l’état <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> la station d’épuration existante.<br />

Gazon stabilisé,<br />

(parking <strong>de</strong> réserve)<br />

Merlons paysagers<br />

Lots habitat individuel<br />

10 lots avec maisons mitoyennes, jardins<br />

plein sud<br />

Projet d’habitat adapté au vieillissement<br />

en auto-promotion<br />

Projet habitat personnes âgées avec<br />

bailleur HLM (location)<br />

Opérations privées (lots<br />

classiques)<br />

Accès à la voie<br />

Variante 2<br />

Engager la mise aux normes ou éventuellement une extension <strong>de</strong> la station d’épuration pour les 20 maisons<br />

<strong>de</strong> l’eco-lotissement mais également pour le nouveau <strong>quartier</strong> <strong>sur</strong> la parcelle entre D129 et D125.<br />

(Opérations privées).<br />

Acheter (à l’amiable) la parcelle pour l’implantation d’une nouvelle station. Si nécessaire, négocier avec les<br />

<strong>de</strong>ux propriétaires voisins pour un projet commun cohérent.<br />

Renconter les constructeurs privés et HLM pour les associer au projet ( nouvelles formes d’habitat pour<br />

personnes âgées).<br />

Communiquer auprès <strong>de</strong> la population pour soutenir la constitution d’un groupement d’autopromoteurs.<br />

Lancer l’élaboration d’un PLU avec <strong>de</strong>s options d’expropriation et l’instauration d’une « lisiaire » en domaine<br />

privé <strong>de</strong> la commune pour accélérer les négociations avec les propriétaires.


Le 17 novembre 2011<br />

en Mairie <strong>de</strong> Millançay<br />

LES ENJEUX DU PROJET :<br />

La commune a pour<br />

objectif <strong>de</strong> réhabiliter<br />

et réutiliser un bâtiment<br />

anciennement occupé par<br />

la poste du village. Cette<br />

réhabilitation écologiquement<br />

et thermiquement ambitieuse<br />

(BBC) permettra <strong>de</strong> dynamiser<br />

le village et <strong>de</strong> développer le<br />

tourisme « vert » <strong>sur</strong> le territoire<br />

communal. La participation<br />

<strong>de</strong>s habitants à ce projet est<br />

un <strong>de</strong>s enjeux choisis par la<br />

municipalité. Enfin, la mise en<br />

place d’un chantier formation<br />

dans le cadre <strong>de</strong> cette<br />

réhabilitation est <strong>pré</strong>vue.<br />

LES PARTICIPANTS :<br />

Valérie ARGY<br />

Directrice du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong><br />

<strong>Sologne</strong><br />

Gérard BENETON<br />

Membre du bureau <strong>de</strong> l’UCPS<br />

Jacqueline ECHARD<br />

Maire <strong>de</strong> Loreux<br />

Jocelyne HÉRISSET<br />

Commune <strong>de</strong> Millançay<br />

Jacques KERHOUSSE<br />

Commune <strong>de</strong> Millançay<br />

Ahmed OUMGHAR<br />

Commune <strong>de</strong> Millançay<br />

Stéphanie SOUTIF<br />

Commune <strong>de</strong> Salbris<br />

Nathalie VARENNE<br />

Direction <strong>de</strong> l’Aménagement et<br />

du Territoire. Région Centre<br />

ANIMATION :<br />

CAUE41 - Ute CORNEC,<br />

ingénieur architecte-paysagiste,<br />

urbaniste, sociologue.<br />

<strong>ATELIER</strong> 4 : <strong>Éco</strong>-réhabilitation énergétique<br />

MILLANÇAY<br />

Les enjeux urbanistiques.<br />

La maîtrise foncière pour un projet <strong>de</strong> réalisation d’écolotissement<br />

à l’arrière <strong>de</strong> la future bibliothèque n’est pas<br />

encore entièrement acquise (l’estimation auprès <strong>de</strong>s domaines<br />

est en cours). Cependant, les acquisitons <strong>de</strong> parcelles pour<br />

la voie d’accès sont faites. La bibliothèque se situe donc à<br />

l’entrée du futur éco-<strong>quartier</strong>, comme point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> la<br />

mise en place du développement durable <strong>sur</strong> la commune.<br />

La mairie envisage également la réalisation d’un réseau <strong>de</strong><br />

chaleur bois. Les bâtiments publics (la mairie, l’école et la<br />

nouvelle bibliothèque) se situent dans un périmètre restreint permettant la création <strong>de</strong> ce réseau. Le<br />

raccor<strong>de</strong>ment du nouvel éco-lotissement à ce système <strong>de</strong> chauffage le rendra encore plus rentable.<br />

Deux bâtiments annexes, <strong>pré</strong>sents <strong>sur</strong> la parcelle <strong>de</strong> l’ancienne Poste, peuvent être transformés pour<br />

recevoir la future chaufferie et le silo <strong>de</strong> stockage.<br />

Des enjeux pédagogiques.<br />

Le jardin situé à l’arrière <strong>de</strong> la bibliothèque hébergera une exposition <strong>de</strong>s différents éco-matériaux. De<br />

nombreux chantiers formations sont <strong>pré</strong>vus dans la réhabilitation du bâti, pour tous corps <strong>de</strong> métiers.<br />

De plus, la participation <strong>de</strong>s habitants à<br />

certaines phases du projet apportera <strong>de</strong>s<br />

informations au grand public.<br />

Des enjeux touristiques<br />

Le projet <strong>de</strong> l’éco-réhabilitation <strong>de</strong><br />

l’ancienne Poste s’inscrit dans un projet<br />

<strong>de</strong> développement <strong>de</strong> tourisme «vert».<br />

Pour soutenir l’activité d’accueil en gîte<br />

rural <strong>sur</strong> la commune, la municipalité<br />

souhaite développer l’arrivée <strong>de</strong> touristes<br />

ayant une conscience écologique.<br />

La communication ciblée autour du<br />

chantier d’éco-réhabilitation ainsi qu’une<br />

programmation <strong>de</strong>s animations dans la<br />

bibliothèque une fois le chantier terminé<br />

participeront à cette stratégie.<br />

Site du<br />

projet<br />

Centre-ville


Historique du <strong>site</strong><br />

La Poste<br />

La Mairie<br />

Le Bâtiment <strong>de</strong> la Poste est le plus ancien bâtiment public<br />

<strong>de</strong> la commune. Il a été inauguré en 1900. Sa fermeture en<br />

2006 a suscité bien <strong>de</strong>s tristesses dans la commune, mais a<br />

aucun moment la démolition <strong>de</strong> ce bâtiment sans affectation<br />

n’a été une option. Les habitants et la municipalité recherchaient<br />

alors une réutilisation valorisante pour la commune.<br />

La vi<strong>site</strong> du <strong>site</strong> le 17/11/11<br />

Dans le jardin <strong>de</strong>rrière le bâtiment. Nous pouvons observer<br />

la <strong>pré</strong>sence <strong>de</strong> briques autour <strong>de</strong>s fenêtres et encadrant le<br />

mur. L’isolation se fera par l’intérieur <strong>sur</strong> toutes les faça<strong>de</strong>s .<br />

Une mise aux normes est nécessaire (établissement<br />

recevant du public et accessibilité personnes à mobilité<br />

réduite), les hauteurs sous plafond sont relativement basses<br />

et restreignent les usages, notamment du 2ème étage.<br />

Le projet d’éco-réhabilitation<br />

Les données principales concernant l’historique du projet ont été énoncées<br />

lors <strong>de</strong> l’atelier.<br />

La création (en réalité ; le déplacement) <strong>de</strong> la bibliothèque est <strong>de</strong>venue une<br />

piste pour la recherche <strong>de</strong>s subventions. Le Conseil Général du Loir-et-Cher<br />

ai<strong>de</strong> à la création <strong>de</strong> bibliothèque en milieu rural. La région et l’ADEME,<br />

quant à elles, subventionnent certains projets éco-innovants (réhabilitation<br />

en BBC).<br />

Le budget <strong>de</strong> l’opération n’est pas bouclé, il manque une somme importante.<br />

Des moyens doivent être mis en place comme : la fourniture gratuite <strong>de</strong> matériaux,<br />

<strong>de</strong>s formations, <strong>de</strong>s prestations d’auto-formation, du bénévolat…<br />

Un plan <strong>de</strong> communication est <strong>de</strong>mandé par la Région dans le cadre d’un<br />

projet « démonstrateur » comme Millançay. Cela re<strong>pré</strong>sente, pour la commune,<br />

une opportunité d’inviter <strong>de</strong> nouveaux acteurs à participer à cette<br />

aventure innovante.<br />

La mairie a mandaté une architecte pour la maîtrise d’oeuvre du projet. Le<br />

dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis <strong>de</strong> construire est en cours d’instruction à la<br />

<strong>pré</strong>fecture.<br />

2ème étage<br />

1er étage<br />

RDC


Ce qu’il en est ressorti :<br />

- Interrogations <strong>sur</strong> une variante avec l’isolation extérieure du toit serait<br />

intéressante à chiffrer pour plusieurs raisons. La perte d’espace est très<br />

importante avec une isolation par l’intérieur. De plus, il y aurait moins <strong>de</strong> risque<br />

<strong>de</strong> ponts thermiques. Enfin, cela serait éventuellement plus rentable car le «<br />

remaniement » d’environ 20 % <strong>de</strong> la toiture ardoise est <strong>pré</strong>vu)<br />

- Interrogations <strong>sur</strong> la dépendance d’une partie du lot « béton <strong>de</strong> chanvre » à<br />

la machine pour la projection peut s’avérer être contre-productive. Il faut veiller<br />

à ce que les fournisseurs industriels du béton chanvre ne fassent pas pression<br />

afin d’utiliser un procédé « industriel » non reproductible par les petits artisans<br />

(formation <strong>de</strong> futurs éco-artisans).<br />

- Interrogations <strong>sur</strong> les délais <strong>de</strong> séchage du béton <strong>de</strong> chanvre (nécessaires<br />

à l’accessibilité du public) sont a intégrer dans le planning du chantier. Cette<br />

phase est la plus interéssante en terme <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> communication. Elle<br />

doit alors durer le plus longtemps possible sans mettre en peril l’avancement<br />

<strong>de</strong>s autres corps d’etat.<br />

- Suggestions <strong>sur</strong> la possibilité <strong>de</strong> faire participer les jeunes <strong>de</strong> la commune<br />

au chantier était une <strong>de</strong>s idées <strong>de</strong> départ. Certains lots s’y prêtent comme la<br />

démolition ou la peinture. Il serait intéressant d’écarter ces lots <strong>de</strong> la consultation<br />

<strong>de</strong>s entreprises pour faire <strong>de</strong>s économies (vérifier avec l’architecte la portée <strong>de</strong><br />

sa responsabilité et <strong>de</strong> son as<strong>sur</strong>ance).<br />

- Suggestions <strong>sur</strong> la piste <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s formations payantes (chantier <strong>de</strong> formation) pour <strong>de</strong> futurs auto-constructeurs en éco-construction<br />

est évoquée. La compétence <strong>de</strong>s entreprises à former <strong>sur</strong> le chantier doit être un <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> choix prioritaire (<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le CV du<br />

formateur <strong>pré</strong>sent <strong>sur</strong> le chantier dans la proposition <strong>de</strong>s prix pour les travaux).<br />

- Suggestions <strong>sur</strong> la volonté <strong>de</strong>s entreprises et fournisseurs à participer en proposant <strong>de</strong>s « prix abordables » au chantier pourrait être<br />

suscitée par la pose <strong>de</strong> leur logo <strong>sur</strong> les plaquettes <strong>de</strong> communication. (Des prestations tel que le conseil à l’architecte pour l’élaboration <strong>de</strong><br />

son plan électricité <strong>sur</strong> la base <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> LED (dio<strong>de</strong>s électroluminescentes) pourraient se faire gratuitement).<br />

A la fin <strong>de</strong> l’atelier un tour <strong>de</strong> table <strong>sur</strong> les aspects du projet <strong>sur</strong> lesquels il faudra communiquer en priorité remet l’accent <strong>sur</strong> la partie<br />

participative et démonstrative du projet.<br />

Des scénarii pour un plan <strong>de</strong> communication<br />

Le renoncement du GRETA à participer au projet en tant qu’organisme <strong>de</strong> formation et d’insertion a remis en cause le plan <strong>de</strong> financement.<br />

La municipalité espère intéresser <strong>de</strong> nouveaux partenaires à travers <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> communication autour <strong>de</strong> ce projet innovant. Par<br />

ailleurs, la région impose un plan <strong>de</strong> communication (métho<strong>de</strong>s et supports non <strong>pré</strong>cisés) pour pouvoir <strong>pré</strong>tendre à la subvention « projet<br />

démonstrateur ».<br />

L’élaboration d’un plan <strong>de</strong> communication est un exercice complexe. Dans le contexte <strong>de</strong> Millançay, une analyse détaillée <strong>de</strong>s attentes<br />

d’informations autour <strong>de</strong> ce projet innovant s’impose. À priori, il est nécessaire <strong>de</strong> toucher <strong>de</strong>s cibles bien distinctes.<br />

Ce plan <strong>de</strong> communication doit atteindre <strong>de</strong>ux cibles :<br />

LES CIBLES<br />

du plan <strong>de</strong> communication<br />

Le déroulement <strong>de</strong> l’atelier<br />

Les participants <strong>de</strong> l’atelier ont apporté leurs interrogations et suggestions <strong>sur</strong> le projet dans son état<br />

actuel.<br />

Le grand public.<br />

Communiquer en direction du<br />

grand public n’est pas évi<strong>de</strong>nt car<br />

il re<strong>pré</strong>sente une cible très hétérogène.<br />

C’est peut-être la capacié <strong>de</strong><br />

cheminement du citoyen lambda<br />

vers un éco-citoyen vertueux qui<br />

pourrait être le vecteur <strong>de</strong>s actions<br />

d’information, <strong>de</strong> sensibilisation et<br />

<strong>de</strong> <strong>pré</strong>vention.<br />

Cible 1


LES CIBLES<br />

du plan <strong>de</strong> communication<br />

La logique <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>s entreprises<br />

La <strong>pré</strong>sence <strong>de</strong>s entreprises spécialisées avec une approche marketing<br />

<strong>sur</strong> leurs produits et procédés peut néces<strong>site</strong>r également la mise en<br />

cohérence avec leur volet <strong>de</strong> communication commerciale (vente <strong>de</strong><br />

produits et savoir-faire).<br />

Un plan <strong>de</strong> communication commerciale s’élabore généralement selon<br />

les questions suivantes :<br />

- Quelle métho<strong>de</strong>, produit, philosophie veut-on promouvoir ? Avec<br />

quels objectifs ? (notoriété, image, information technique…). Quels<br />

budgets et moyens humains peuvent êtres alloués ? À travers quels<br />

supports et selon quel « planning » la stratégie <strong>de</strong> communication<br />

pourrait se mettre en œuvre ?…<br />

Démarches à engager<br />

Les professionnels<br />

locaux.<br />

L’accompagnement du<br />

cheminement <strong>de</strong>s artisans<br />

du bâtiment avec un savoirfaire<br />

en direction d’écoartisans<br />

néces<strong>site</strong> d’autres<br />

moyens <strong>de</strong> communication<br />

plus techniques, plus<br />

professionnalisants. La<br />

collaboration avec les<br />

organisations <strong>de</strong> formation<br />

professionnelle (CAPEB, FFB,<br />

Maison <strong>de</strong> l’Emploi) est à<br />

mettre en place.<br />

Cible 2<br />

Faire le tour d’horizon <strong>de</strong>s partenaires confirmés et potentiels pour connaître leurs besoins et leurs réseaux <strong>de</strong> communication en place ou<br />

en constitution.<br />

Tâcher <strong>de</strong> contractualiser avec ces partenariats (possibilité <strong>de</strong> déposer <strong>de</strong>s documents <strong>sur</strong> leur <strong>site</strong> ou leur envoyer un lien vers un <strong>site</strong> : «<br />

chantier <strong>de</strong> Millançay »).<br />

Réfléxion avec le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et <strong>de</strong> l’Environnement du Loir-et-Cher en vue d’une assistance pour le plan <strong>de</strong><br />

communication. À travers plusieurs projets en Gran<strong>de</strong> <strong>Sologne</strong> et Romorantinais, le CAUE 41 est en contact avec les professionnels du<br />

bâtiment et leurs organismes <strong>de</strong> formation (local, départemental et régional). Il pourrait assister la commune et son architecte pour la mise<br />

en place du volet « communication vers les professionnels».<br />

Déterminer un profil pour le recrutement d’un stagiaire (type MASTER communication) pour la mise en place du volet <strong>de</strong> communication<br />

grand public (<strong>site</strong> internet, vi<strong>site</strong>s guidées, chantiers participatifs, réunions, ateliers , lectures, …).<br />

Prendre contact avec l’association Ty- Breiz en Bretagne qui a un recul important <strong>sur</strong> l’animation <strong>de</strong> chantier en « éco-techologie » (formation<br />

payante «in situ»).<br />

Réfléchir à un montage juridico-financier (achat par un particulier / association / revente à la collectivité) qui permet une approche plus<br />

souple <strong>sur</strong> le chantier (hors co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marchés publics).<br />

Voir avec l’architecte <strong>sur</strong> la performance BBC <strong>de</strong> l’ouvrage fini et exploiter au maximum les aspects novateurs <strong>de</strong> l’éco-réhabilitation en BBC<br />

(très rare voir unique <strong>sur</strong> le département).


Le 1 décembre 2011<br />

en Mairie <strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-<br />

Sauldre<br />

LES ENJEUX DU PROJET :<br />

La commune porte, <strong>de</strong>puis<br />

longtemps, un projet d’éco-<strong>quartier</strong>.<br />

Il sera le premier éco-<strong>quartier</strong><br />

réalisé <strong>sur</strong> le territoire du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong><br />

Gran<strong>de</strong> <strong>Sologne</strong> et réunissant <strong>de</strong><br />

fortes ambitions concernant la<br />

place <strong>de</strong> la voiture et les possibilités<br />

d’expérimentation en écoconstruction.<br />

Le <strong>quartier</strong> durable<br />

<strong>de</strong> Fontenille (1,5 ha) s’insèrera<br />

dans un projet plus important<br />

d’extension urbaine (6,4 ha).<br />

LES PARTICIPANTS :<br />

Valérie ARGY<br />

Directrice du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong><br />

<strong>Sologne</strong><br />

Gérard BENETON<br />

Membre du bureau <strong>de</strong> l’UCPS<br />

Jacqueline ECHARD<br />

Maire <strong>de</strong> Loreux<br />

Jacques LAURE<br />

Maire <strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-Sauldre<br />

Liliane POTELLE<br />

Conseillère municipale à Lamotte-<br />

Beuvron<br />

Marie RICHARD<br />

<strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> <strong>Sologne</strong><br />

Bruno SERVEL<br />

Élu et conseiller technique BRUDED<br />

ANIMATION :<br />

CAUE41 - Ute CORNEC,<br />

ingénieur architecte-paysagiste,<br />

urbaniste, sociologue.<br />

<strong>ATELIER</strong> 6 : Réalisation d’un éco-<strong>quartier</strong><br />

PIERREFITTE-SUR-SAULDRE<br />

Site du projet<br />

Centre-ville<br />

Liaison piétonne entre le futur éco-<strong>quartier</strong> et le centre-bourg<br />

Les enjeux urbanistiques.<br />

La commune <strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-Sauldre, a élaboré son Plan Local d’Urbanisme en 2008/09. Le<br />

document est opposable et approuvé le 27 avril 2011. Le PLU reflète la réflexion globale autour d’un<br />

développement urbain durable <strong>de</strong> la commune (combler les <strong>de</strong>nts creuses, éviter l’habitat diffus,<br />

concentrer le développement urbain autour du bourg, canaliser l’urbanisation autour <strong>de</strong>s réseaux<br />

(AEP, EP) existants. La commune vise une niche du marché. Les nouveaux habitants s’installeront<br />

dans l’éco-<strong>quartier</strong> <strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-Sauldre pour leur fibre «écologique» et l’envie d’habiter et <strong>de</strong><br />

vivre la campagne autrement.<br />

Les ambitions du développement durable.<br />

Sur l’ensemble <strong>de</strong>s zones 1AU, 2AU et UB, les constructions doivent au minimum respecter la<br />

Règlementation Thermique 2010. L’approche Haute Qualité Environnementale (HQE) est <strong>pré</strong>conisée.<br />

Pour l’éco-<strong>quartier</strong> <strong>de</strong> Fontenille, les constructions doivent atteindre la performance énergétique<br />

Bâtiment Basse Consommation (BBC). Les voitures stationneront à l’extérieur du <strong>quartier</strong> (accès<br />

uniquement pour le déchargement) pour créer un cadre <strong>de</strong> vie sécurisé ainsi que pour inciter les<br />

habitants à se déplacer à pied ou à vélo vers et dans le centre-bourg. La gestion <strong>de</strong>s eaux pluviales<br />

se fera par <strong>de</strong>s noues paysagères. Tout type d’éco-construction doit être possible pour pouvoir<br />

expérimenter <strong>de</strong> nouveaux éco-matériaux (terre cuite, chanvre, pierres locales, paille et résidus <strong>de</strong><br />

récolte, bois et sous-produit...), procédés <strong>de</strong> constructions (auto-promotion, auto-construction,<br />

maison témoin bois, chantier pédagogique, chantier d’insertion...) et formes architecturales (maisons<br />

individuelles, maisons accolées, habitat intermédiaire, maison plurigénérationnelle...)<br />

Les enjeux <strong>de</strong> réalisation.<br />

La mairie a <strong>de</strong>s difficultés à porter seule la réalisation d’un projet aussi ambitieux. Une mobilisation<br />

<strong>de</strong> différentes compétences (urbanistique, architecturale, thermique, juridique et financière) et <strong>de</strong><br />

plusieurs acteurs disponibles pour porter les ambitions <strong>sur</strong> la durée vont être nécessaires. L’exposition<br />

<strong>de</strong> toutes les pistes possibles et un transfert d’expérience <strong>de</strong>puis la Bretagne pour la réalisation d’un<br />

éco-<strong>quartier</strong>, sont l’objet <strong>de</strong> l’atelier. Une cohérence entre les trois «secteurs» du nouveau <strong>quartier</strong> ainsi<br />

qu’avec le lotissement voisin datant <strong>de</strong>s années 2000 est à mettre en place. Au moins à travers les<br />

aménagement paysagers (noues, plantations) ainsi qu’une voirie minimisée et l’absence <strong>de</strong> trottoir.


Historique du <strong>site</strong><br />

Le maire <strong>de</strong> la commune a été inspiré par <strong>de</strong> nouvelles formes urbaines<br />

et architecturales observés lors <strong>de</strong> voyage d’étu<strong>de</strong>s réalisés en Autriche et<br />

en Bretagne. C’est le lotissement «Les Courtilles» à Bazouges sous Hédé<br />

près <strong>de</strong> Rennes qui l’a inspiré le plus. Il souhaite créer un endroit ou les<br />

nouveaux «éco-citoyens» puissent expérimenter un nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie<br />

soutenu par <strong>de</strong> nouvelles formes d’habitat. Des efforts <strong>de</strong> concertation et <strong>de</strong><br />

communication autour <strong>de</strong> ce projet ont convaincu tout le conseil municipal<br />

<strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-Sauldre. Les premiers pas en direction <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong><br />

l’éco-<strong>quartier</strong> ont été faits.<br />

Cependant, l’appel d’offre, pour la recherche d’un concessionnaire, n’a pas<br />

abouti. Aucun aménageur / promoteur ne s’est montré intéressé.<br />

Lotissement <strong>de</strong>s<br />

années 2000<br />

Périmètre lotissement<br />

durable<br />

Périmètre <strong>Éco</strong>-<strong>quartier</strong><br />

Périmètre projet Loiret-Cher<br />

Logement<br />

Voies d’accès<br />

Implantation bâti<br />

(approximative)<br />

Déroulement <strong>de</strong> l’atelier<br />

Le format du <strong>de</strong>rnier atelier était un peu différent <strong>de</strong>s 4 autres car un invité<br />

«spécial» (maire d’une petite commune <strong>de</strong> 150 habitants en centre Bretagne<br />

et conseiller technique <strong>de</strong> l’association BRUDED (Bretagne Rurale et rUrbaine<br />

pour un Développement Durable)) a participé à cet atelier.<br />

Ainsi, Bruno Servel a retracé l’historique <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> cette association<br />

d’entre-ai<strong>de</strong>, créée par une poignée <strong>de</strong> maires <strong>de</strong> petites communes éparpillées<br />

<strong>sur</strong> toute la Bretagne. L’objectif était <strong>de</strong> «s’en sortir ensemble» dans<br />

un territoire ou il n’existait à l’époque (2005) aucune ai<strong>de</strong> technique pour la<br />

réalisation d’éco-lotissement.<br />

Ce travail en réseau a rapi<strong>de</strong>ment pris <strong>de</strong> l’ampleur. Aujourd’hui 120 communes<br />

sont adhérentes et les financeurs (CRB, CG 29, CG 44, ADEME...) se<br />

sont «bousculés» pour soutenir cette association qui concrétise l’approche du<br />

développement durable concrètement <strong>sur</strong> le territoire.<br />

Les maires bretons ont opté, à la majorité, pour la réalisation en régie (maîtrise<br />

d’ouvrage communale). Ils ont recruté un concepteur (bureau d’étu<strong>de</strong> pluridisciplinaire)<br />

pour as<strong>sur</strong>er la maîtrise d’ouvrage et pour donner un avis <strong>sur</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis <strong>de</strong> construire.<br />

La commune gar<strong>de</strong> la main <strong>sur</strong> les objectifs (ambition environnementale, économique<br />

ou <strong>de</strong> mixité sociale). Le bureau d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> conception apporte le<br />

savoir faire technique nécessaire selon le projet : au minimum en urbanisme,<br />

paysage, architecture, mais aussi dans les domaines <strong>de</strong>s VRD, simulation<br />

thermique, concertation ou communication... dans la phase <strong>de</strong> conception<br />

(esquisse, avant projet, projet détaillé). Le bureau d’étu<strong>de</strong> lance les appels<br />

d’offre pour recruter les entreprises et as<strong>sur</strong>e les réunions <strong>de</strong> chantier. Il ai<strong>de</strong><br />

également la commune pour formuler le cahier <strong>de</strong>s charges à respecter par<br />

les futurs acquéreurs <strong>de</strong>s terrains.<br />

Vi<strong>site</strong> du <strong>site</strong> le 10/11/11<br />

Plusieurs possibilités permettant <strong>de</strong> relier le <strong>site</strong> au centrebourg<br />

à pied existent. La qualité <strong>de</strong>s liaisons douces et<br />

<strong>sur</strong>tout leur accompagnement avec <strong>de</strong>s aménagements<br />

paysagers est remarquable. Des dispositifs <strong>de</strong> ralentissement<br />

<strong>de</strong> voiture «atypiques» s’avèrent très efficaces.<br />

Les 12 maisons (non mitoyennes) en briques alvéolaires<br />

<strong>de</strong>stinées à la location (Loir-et-Cher Logement) sont les<br />

premières constructions visibles <strong>sur</strong> le <strong>site</strong>. Cette partie du<br />

nouveau <strong>quartier</strong> sera, normalement, accessible en voiture.<br />

Les maisons sont majoritairements exposées sud et <strong>de</strong><br />

petites placettes favoriseront les liens <strong>de</strong> voisinage.<br />

Les parcelles qui accueilleront le futur éco-<strong>quartier</strong> sont<br />

longées par un bois classé. Il sera «protégé» <strong>de</strong>s voitures,<br />

mais lié au reste du <strong>site</strong> par les liaisons douces et la noue<br />

paysagère (réseau d’eau pluviale en <strong>sur</strong>face).


SCHÉMA EXPLICATIF<br />

du fonctionnement en régie<br />

L’architecte <strong>de</strong> l’équipe se voit souvent confier la mission du visa <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s constructions privées dans le lotissement.<br />

Le paysagiste donne un avis favorable ou non pour l’intégration paysagère <strong>de</strong>s constructions et la qualité <strong>de</strong>s plantations en terme <strong>de</strong><br />

biodiversité.<br />

L’équipe <strong>de</strong> concepteur peut également ai<strong>de</strong>r les maître d’ouvrages privés : particuliers, entreprises, constructeurs maisons bois, groupement<br />

d’auto-constructeurs, promoteurs, bailleurs sociaux...) pour concrétiser leurs projets.<br />

Pour une opération conséquente (sous forme <strong>de</strong> ZAC), BRUDED<br />

a parfois opté pour la délégation <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage à une<br />

société d’économie mixte (SEM). Cependant, cette démarche<br />

est plus lour<strong>de</strong> et ne se justifie pas si le terrain est communal et<br />

si aucune construction d’équipement public n’est <strong>pré</strong>vue.<br />

Aujourd’hui le réseau BRUDED permet les échanges<br />

d’expériences (les élus parlent aux élus), organise <strong>de</strong>s vi<strong>site</strong>s<br />

<strong>de</strong> chantiers et <strong>de</strong> <strong>quartier</strong> achevés, et anime <strong>de</strong>s ateliers<br />

techniques <strong>sur</strong> <strong>de</strong> nombreux sujets, pas seulement les éco<strong>quartier</strong>s<br />

comme l’illustre les pictogrammes à droite.<br />

L’association s’est également étoffée avec 4 conseillers<br />

techniques pour organiser les échanges au plus près du<br />

terrain.<br />

Les thématiques d’atelier développées<br />

au sein du réseau BRUDED


Suite aux échanges <strong>sur</strong>venus lors <strong>de</strong> l’atelier, plusieurs conseils basés <strong>sur</strong> l’expérience bretonne ont été « transférés » à Pierrefitte :<br />

- Éviter d’être seul pour porter un tel projet. Éssayer <strong>de</strong> mutualiser le savoir et l’énergie pour aller le plus loin possible ensemble (peut-être<br />

que fon<strong>de</strong>r maintenant une association d’entre-ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 ou 4 maires Solognot selon le mo<strong>de</strong>l <strong>de</strong> BRUDED peut ai<strong>de</strong>r considérablement le<br />

démarrage pour le <strong>pré</strong>cursseur Pierrefitte mais aussi apporter aux communes qui ont un projet un peu moins avancé (Souesmes, Chaon,<br />

Millançay…)<br />

- Accepter <strong>de</strong> s’engager dans un projet d’expérimentation (différent du «clefs en main»). C’est un choix politique. Aucun projet en Bretagne<br />

n’était réalisé par un promoteur privé. Les communes n’ont pas trouvé le savoir-faite et l’écoute spécifiquement recherchés auprès <strong>de</strong> ces<br />

acteurs.<br />

- «Gar<strong>de</strong>r la main» le plus longtemps possible pour être sûr que les objectifs <strong>de</strong> départ ambitieux vont traverser la phase <strong>de</strong> consultation <strong>de</strong>s<br />

entreprises et le chantier.<br />

- Essayer <strong>de</strong> mobiliser un maximum <strong>de</strong> personnes à l’intérieur <strong>de</strong>s conseils municipaux pour se relayer pendant l’élaboration du projet<br />

(notamment dans la phase du chantier).<br />

- Choisir <strong>de</strong> <strong>pré</strong>férence un bureau d’étu<strong>de</strong> pluridisciplinaire (minimum avec les compétence d’urbaniste et <strong>de</strong> paysagiste) qui est implanté à<br />

proximité. Si la commune mandate un grand BE il faut faire attention que toutes les personnes qui travaillent <strong>sur</strong> le projet a l’intérieur du BE<br />

se sont accordées <strong>sur</strong> les objectifs du projet.<br />

- Faire attention au bon « timing » pour le lancement du projet. Le projet doit être visible et compris par les citoyens avant les élections<br />

municipales.<br />

- Proposer <strong>de</strong>s occasions <strong>de</strong> rencontres entre les habitants d’hier, d’aujourd’hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main pour bien intégrer la population <strong>de</strong> l’éco<strong>quartier</strong>.<br />

Le réseau BRUDED souhaite ai<strong>de</strong>r la commune <strong>de</strong> Pierrefitte avec une mise à disposition <strong>de</strong> certains documents techniques (cahier<br />

<strong>de</strong>s charges pour le recrutement du BE pluridisciplinaire, CCTP pour certaines technologies spécifiques comme la voirie perméable...) .<br />

BRUDED a apporté également un document <strong>de</strong> transfert d’expérience (données techniques ratios financiers, montages juridiques) <strong>sur</strong> une<br />

dizaine d’éco-<strong>quartier</strong> réalisés en Bretagne et met un exemple à disposition du maire.<br />

Démarches à engager<br />

Réfléchir au découpage en tranches <strong>de</strong> l’opération globale. Faut–il séparer le lotissement classique (combien <strong>de</strong> tranches<br />

?) et l’éco-lotissement (également plusieurs tranches ? ) dans la consultation pour la réalisation ?<br />

Faire un choix entre les différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réalisation d’un éco-<strong>quartier</strong> :<br />

la réalisation en « régie » avec l’ai<strong>de</strong> d’une équipe pluridisciplinaire <strong>de</strong> concepteurs (voir schéma),<br />

la délégation <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage à un aménageur,<br />

la vente <strong>de</strong>s terrains à un promoteur privé.<br />

Revérifier le budget <strong>de</strong> l’opération (notamment investissements nécessaires dans les réseaux et la voirie qui est souvent<br />

moindre dans un éco-lotissement)<br />

Surveiller la cohérence entre éco-lotissement et lotissement classique. Élaborer un plan d’ensemble voirie et espaces<br />

verts avec l’indication <strong>de</strong>s tranches possibles<br />

Table ron<strong>de</strong> finale<br />

L’atelier était suivi d’une table ron<strong>de</strong> « avec trois invités :<br />

Bruno Servel <strong>de</strong> Bru<strong>de</strong>d., Gaultier Hingant du SNAL et Raphaël<br />

Bour<strong>de</strong>au <strong>de</strong> Loir et Cher- logement (finalement pas<br />

<strong>pré</strong>sent). Le public a pu discuter avec les intervenants <strong>sur</strong><br />

la faisabilité, les avantages et les inconvénients <strong>de</strong> la réalisation<br />

d’un éco-<strong>quartier</strong> en régie ou par un aménageur /<br />

promoteur.<br />

La table ron<strong>de</strong> a clôturé le Cycle <strong>de</strong> formation « éco- innovation<br />

» en Gran<strong>de</strong> <strong>Sologne</strong>. Les besoins <strong>de</strong> mettre en<br />

place un dispositif d’entre-ai<strong>de</strong> et <strong>de</strong> conseil technique (urbanistique,<br />

environnemental, juridique, financier ) se faisait<br />

sentir dans quasiment tous les ateliers. Les pistes pour «<br />

organiser » cette ai<strong>de</strong> technique sont multiples : recruter un<br />

prestataire pluridisciplinaire (BE privé) par le <strong>Pays</strong>, élargir<br />

la compétence <strong>de</strong>s animateurs LEADER <strong>pré</strong>sents au <strong>Pays</strong>,<br />

renforcer la compétence du CAUE… affaire à suivre !<br />

Retour d’expériences


Le 3 novembre 2011<br />

en Mairie <strong>de</strong> Souesmes<br />

LES ENJEUX DU PROJET :<br />

Le territoire <strong>de</strong> la<br />

commune est soumis à <strong>de</strong><br />

multiples enjeux à prendre en<br />

compte dans les choix réalisés<br />

pour son aménagement. Un<br />

projet d’éco-<strong>quartier</strong> ne peut<br />

pas s’implanter n’importe où.<br />

Le <strong>site</strong> choisi à Souesmes<br />

est raccordé au centre-ville<br />

par <strong>de</strong>s liaisons douces. Il se<br />

situe à moins <strong>de</strong> 500 m <strong>de</strong>s<br />

commerces. Le cadre paysager<br />

du <strong>site</strong> est <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong><br />

qualité.<br />

LES PARTICIPANTS :<br />

Valérie ARGY<br />

Directrice du <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong><br />

<strong>Sologne</strong><br />

Gérard BENETON<br />

Membre du bureau <strong>de</strong> l’UCPS<br />

Jean-Michel DEZELU<br />

Maire <strong>de</strong> Souesmes<br />

Jacques LAURE<br />

Maire <strong>de</strong> Pierrefitte-<strong>sur</strong>-Sauldre<br />

Liliane POTELLE<br />

Conseillère municipale à Lamotte-<br />

Beuvron<br />

ANIMATION :<br />

CAUE41 - Ute CORNEC,<br />

ingénieur architecte-paysagiste,<br />

urbaniste, sociologue.<br />

<strong>ATELIER</strong> 1 : <strong>Éco</strong>-<strong>quartier</strong> <strong>sur</strong> <strong>site</strong> pollué<br />

SOUESMES<br />

Site du<br />

projet<br />

Liaison douce entre le futur éco-<strong>quartier</strong> et le centre-bourg<br />

Les enjeux urbanistiques.<br />

L’éco-<strong>quartier</strong> est inscrit dans le PLU en date du 27 avril 2011.<br />

Le règlement <strong>de</strong> la zone <strong>pré</strong>conise : une infiltration <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie <strong>sur</strong> la parcelle, une obligation<br />

<strong>de</strong> végétalisation <strong>de</strong>s toitures terrasses, une implantation libre sous condition <strong>de</strong> projet d’ensemble<br />

(clôtures non obligatoires), les parcelles doivent être dimensionnées entre 300 et 800 m2, une hauteur<br />

maximum <strong>de</strong> R+1+combles, <strong>de</strong>s plantations exclusivement avec <strong>de</strong>s essences régionales...<br />

Les enjeux <strong>de</strong> pollution.<br />

Une parcelle en partie polluée (environ<br />

30%) par le traitement du bois<br />

par injection <strong>de</strong> sulfate <strong>de</strong> cuivre.<br />

L’épaisseur <strong>de</strong> la couche polluée était<br />

<strong>de</strong> 50 cm lors d’une analyse réalisée<br />

en 1999. Cela correspond à environ<br />

1500 m3 <strong>de</strong> terre à dépolluer.<br />

Les enjeux juridiques.<br />

La vente d’un <strong>site</strong> pollué néces<strong>site</strong> <strong>de</strong>s<br />

me<strong>sur</strong>es particulières référencées dans<br />

le co<strong>de</strong> civil. art 1641 et 1643. Ainsi que<br />

dans le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement art<br />

L125-6 et L125-7. Une communication<br />

transparente en matière <strong>de</strong> risques<br />

éventuels est nécessaire.<br />

Centre-ville<br />

Les enjeux financiers.<br />

L’ADEME propose une ai<strong>de</strong> pour les travaux <strong>de</strong> dépollution pour la reconversion <strong>de</strong> friches<br />

(déclaration n°10-2-7 <strong>de</strong> l’ADEME, en faveur du «système d’ai<strong>de</strong>s aux travaux <strong>de</strong> dépollution pour la<br />

reconversion <strong>de</strong>s friches et <strong>site</strong>s pollués» du 28 avril 2010). De plus, il existe <strong>de</strong> nombreux appels à<br />

projet <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> la Région qui peuvent attribuer <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s éco-conditionnées.


Historique du <strong>site</strong><br />

Durant la 1ère guerre mondiale, un chantier <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> poteaux<br />

et exploitation forestière pour le bois <strong>de</strong> mine est installé <strong>sur</strong> le <strong>site</strong>. Il<br />

ferme en 1925. En 1926, une nouvelle entreprise s’installe <strong>sur</strong> la parcelle<br />

et prolonge cette même activité. Cependant elle instaure un chantier<br />

d’im<strong>pré</strong>gnation (au sulfate <strong>de</strong> cuivre) <strong>de</strong>s poteaux téléphoniques.<br />

Cessation en 1958. En 64, le terrain est racheté par une entreprise qui<br />

prolonge l’activité d’im<strong>pré</strong>gnation. Arrêt <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> fabrication à<br />

Souesmes en 1984. L’entreprise s’est implantée <strong>sur</strong> d’autres <strong>site</strong>s notamment<br />

à Salbris et Theillay. Arrêt définitif <strong>de</strong> tous les <strong>site</strong>s en 1986.<br />

Vi<strong>site</strong> du <strong>site</strong> le 3/11/11<br />

Le vaste <strong>site</strong> d’environ 1,5 hectare, commence à se reboiser avec <strong>de</strong><br />

la végétation pionnière. Un chemin <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> Randonnée longe le <strong>site</strong><br />

pour s’enfoncer dans le bois le bordant. Une ancienne gare, aujourd’hui<br />

plus utilisée mais intéressante du point <strong>de</strong> vue historique et architectural<br />

est un <strong>de</strong>s élément fondateur du paysage environnant. Cet espace<br />

à projet est aujourd’hui investi par le voisinage. Les habitants ont vécu<br />

l’histoire du <strong>site</strong>, et observent avec intérêt son <strong>de</strong>venir. Cela fait <strong>de</strong> lui,<br />

aujourd’hui un espace <strong>de</strong> vie, un élément à valoriser par le futur éco<strong>quartier</strong>.<br />

Organisation <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> pétanques et <strong>de</strong> vélos.<br />

Déroulement <strong>de</strong> l’atelier<br />

Pour mieux définir les composants d’un éco-<strong>quartier</strong>, les participants<br />

ont été invités à choisir ce qui pour eux, re<strong>pré</strong>sentait au<br />

mieux l’éco-<strong>quartier</strong> qu’ils souhaiteraient voir <strong>sur</strong> la commune<br />

<strong>de</strong> Souesmes. Chacun a choisi <strong>de</strong>ux illustrations et a expliqué<br />

son choix. De cela, se sont dégagés <strong>de</strong>s objectifs définissant<br />

l’éco-<strong>quartier</strong> pour les participants à l’atelier. Une liste a été<br />

dressée et <strong>sur</strong> cette liste chacun a pu prioriser les 3 éléments<br />

les plus importants à ses yeux laissant apparaître les caractéristiques<br />

prioritaires <strong>de</strong> la mise en place d’un éco-<strong>quartier</strong> <strong>sur</strong><br />

le <strong>site</strong> à projet.<br />

Les thématiques jugées comme principales sont :<br />

L’envie <strong>de</strong> faire autrement / la convivialité / la mixité entre parties<br />

communes et parties<br />

privatives / la possibilité<br />

d’autoconstruction<br />

/ un lieu expérimental.<br />

Les thématiques<br />

secondaires, mais tout<br />

<strong>de</strong> même énoncées :<br />

L’intégration paysagère<br />

/ la verdure dominante<br />

/ la simplicité / <strong>de</strong>s<br />

espaces non clos / une<br />

architecture «verte» / la<br />

communication entre<br />

l’intérieur et l’extérieur<br />

/ Des lieux ras<strong>sur</strong>ants<br />

/ les voitures à<br />

l’extérieur / l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s matériaux locaux.


La problématique <strong>de</strong> la dépollution<br />

Classification <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> réhabilitation<br />

Le sulfate <strong>de</strong> cuivre est un produit nocif en cas d’ingestion et très<br />

toxique pour les organismes aquatiques<br />

Dans le droit européen, dans le cadre <strong>de</strong>s directives <strong>sur</strong> les<br />

déchets, on entend par «substance dangereuse» « une substance<br />

qui a été ou sera classée comme dangereuse par la directive<br />

67/548/CEE ou par ses modifications ultérieures . L’ion cuivrique<br />

Cu2+ est soluble dans l’eau, et à faible concentration, il a un effet<br />

bactériostatique et fongici<strong>de</strong>. Dans certaines applications, cette<br />

propriété sert à protéger les boiseries. La pollution métallique<br />

pose un problème particulier, car les métaux ne sont pas<br />

biodégradables. En outre, tout au long <strong>de</strong> la chaîne alimentaire,<br />

certains se concentrent dans les organismes vivants. L a<br />

dépollution <strong>de</strong>s sols consiste principalement à rendre le sol et<br />

le sous-sol d’une zone aptes à un nouvel usage rési<strong>de</strong>ntiel. Par<br />

ailleurs, même si le danger pour l’environnement lié à la pollution<br />

d’un <strong>site</strong> n’apparaît pas comme immédiat, on peut vouloir le<br />

dépolluer pour le valoriser (en zone constructible par exemple) en<br />

réduisant le risque qu’il fait courir aux futurs utilisateurs.<br />

Quelques fois, la décontamination <strong>de</strong>s sols ne peut pas être<br />

envisagée sans se poser la question <strong>de</strong> l’éventuelle épuration <strong>de</strong>s<br />

eaux qui y sont stockées ou qui y circulent, que ce soit en <strong>sur</strong>face<br />

ou en sous-sol (nappes phréatiques).<br />

LES VARIANTES<br />

Images <strong>de</strong> référence pour le futur<br />

éco-<strong>quartier</strong><br />

www.architectes-bor<strong>de</strong>aux.com<br />

www.enerzine.com<br />

http://projets-architecte-urbanisme.fr<br />

Les scénarii d’aménagement pressentis<br />

Le débat a permis <strong>de</strong> ressortir <strong>de</strong>s scénarii en fonction <strong>de</strong> la problématique<br />

«pollution» du <strong>site</strong>. Ceux-ci proposent un traitement ou non. Plusieurs options<br />

<strong>de</strong> réutilisation <strong>de</strong> la parcelle sont alors proposées. Les coûts générés par<br />

un traitement sont conséquents. Le <strong>de</strong>rnier diagnostic du sol date <strong>de</strong> 1999,<br />

il est alors tout à fait possible que le sulfate <strong>de</strong> cuivre ai été «délavé» et<br />

qu’on le retrouve en moins gran<strong>de</strong> quantité dans le sol. Différents scénarii<br />

possibles se <strong>pré</strong>sentent alors :<br />

Variante 1 : Le <strong>site</strong> n’est plus pollué car le sulfate <strong>de</strong> cuivre s’est<br />

lessivé. Toute la zone est constructible.<br />

Variante 2 : La terre polluée va être entièrement retirée et mise en<br />

décharge. Toute la zone est constructible.<br />

Variante 3 : La terre polluée ne peut pas être retirée, le coût étant trop<br />

élevé. La zone est inconstructible.<br />

Jardins / Espaces verts<br />

Zone <strong>de</strong> constructions<br />

Zone polluée<br />

Zone non polluée qui peut recevoir bâti et jardins<br />

sous toutes ses formes<br />

Laisser la zone polluée en état, laisser regagner<br />

le <strong>site</strong> par la végétation spontannée (bouleau)<br />

/ Eventuellement, reboiser le <strong>site</strong> avec d’autres<br />

essences pour enrichir la biodiversité.<br />

www.blog-terracites.fr<br />

Reboisement spontanné<br />

Variante 4


LES VARIANTES<br />

Démarches à engager<br />

La variante 5 ne propose pas le déplacement <strong>de</strong>s couches polluées<br />

du sol. La création <strong>de</strong> jardin n’est pas possible <strong>sur</strong> ces <strong>sur</strong>faces car<br />

à risques. Le parti pris est donc d’y créer le bâti et les espaces <strong>de</strong><br />

stationnement <strong>de</strong> l’éco-<strong>quartier</strong>.<br />

Localiser les jardins familliaux et les jeux d’enfants<br />

Laisser la zone polluée en état. Implanter les bâtiments<br />

et les zones <strong>de</strong> stationnement <strong>sur</strong> cet espace. Veiller<br />

à ce que le sol soit couvert avec au moins 30 cm <strong>de</strong><br />

gravier stabilisé.<br />

Variante 5<br />

La variante 6 déplace la terre polluée et l’enferme pour<br />

former une butte<br />

Concentrer le sol pollué sous<br />

forme <strong>de</strong> monticule. Implanter<br />

les constructions <strong>de</strong>nses avec<br />

<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s terrasses plein sud.<br />

Eventuellement, stationner les<br />

véhicules sous les bâtiments,<br />

côté nord.<br />

Aménager les jardins privatifs <strong>de</strong>s<br />

rez-<strong>de</strong>-chaussée<br />

Localiser les jardins familiaux et<br />

les jeux d’enfants<br />

Variante 6<br />

Renfermer la terre polluée excavée avec un géotextile.<br />

Former un merlon et couvrir avec 50 cm <strong>de</strong> terre<br />

végétale minimum. Planter <strong>de</strong>s essences locales<br />

variées.<br />

Zone non polluée qui peut recevoir bâti et jardins sous<br />

toutes leurs formes<br />

Variante 7<br />

Un nouveau diagnostic <strong>de</strong> pollution du sol, pour confirmer la <strong>pré</strong>sence ou l’absence <strong>de</strong> pollution, et connaître<br />

son étendue actuelle.<br />

Un plan <strong>de</strong> communication avec les habitants voisins du <strong>site</strong> pour permettre à chacun <strong>de</strong> connaître le projet<br />

et les éventuelles spécificités. Le projet <strong>de</strong> dépollution est un élément valorisant <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong> l’éco<strong>quartier</strong>.<br />

Rechercher les financements pour la dépollution. Prioritairement auprès <strong>de</strong> l’ADEME. Se renseigner <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s<br />

appels à projet du Conseil Régional et du Conseil Général.<br />

Jardins / Espaces verts<br />

Zone <strong>de</strong> constructions<br />

Zone polluée<br />

Plantation essences<br />

locales<br />

La variante 7 opte également pour le déplacement et le<br />

stockage <strong>de</strong> la terre <strong>sur</strong> <strong>site</strong>.

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