Chapitre V : Tension superficielle et capillarité - LEMM
Chapitre V : Tension superficielle et capillarité - LEMM
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La relation ∆E = γ.∆S peut aussi s’écrire E = γ.S : L’énergie potentielle de surface d’un<br />
liquide est proportionnelle à la surface libre de ce liquide. Or une condition de stabilité<br />
d’équilibre est que l’énergie potentielle soit la plus basse possible (pensez à l’énergie<br />
potentielle de pesanteur). Il s’ensuit que<br />
La surface libre d’un liquide se place naturellement pour être la plus p<strong>et</strong>ite<br />
possible.<br />
L’étude microscopique vue ci-dessus suggérait déjà c<strong>et</strong>te notion de surface minimale.<br />
Exemple 1 : pourquoi les gouttes d’eau (ou de whisky) sont-elles sphériques ?<br />
Parce que, pour un volume de liquide donné, c’est c<strong>et</strong>te forme qui donne une enveloppe de<br />
surface minimale.<br />
Exemple 2 : pourquoi, lorsqu’on rapproche deux gouttes d’eau, celles-ci se fondent-elles<br />
en une seule ?<br />
En "cassant" une gouttel<strong>et</strong>te en deux, on crée de la<br />
surface : deux sphères de volume V/2 ont une aire<br />
plus grande qu'une sphère de volume V. Si les deux<br />
gouttel<strong>et</strong>tes se rencontrent, elles ont donc tendance<br />
à fusionner pour minimiser leur surface.<br />
http://forum.hardware.fr/har<br />
dwarefr/Photonumerique<br />
Hergé, “on a marché sur la<br />
Lune”, page 5<br />
Réunion de deux gouttes pour réduire<br />
la surface <strong>et</strong> donc l’énergie