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Le moteur

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<strong>Le</strong> <strong>moteur</strong><br />

Historique<br />

historique<br />

1588 - Pompe à palettes de l'ingénieur militaire italien Agostino Ramelli.<br />

1636 - Pompe à engrenages de PAPPENHEIM : 2 engrenages de 6 dents chacun enveloppés d'un carter<br />

(suppression des parties coulissantes et non équilibrées de la pompe de Ramelli). Machine tournant<br />

grâce à une roue à godets entraîné par l'eau d'une rivière (Alimentation de jets d'eau). Privilège<br />

(Equivalent des brevets actuels) accordé en 1636 par l'Empereur Ferdinand II<br />

1707 - Bateau à vapeur de Denis PAPIN.<br />

1769 - Fardier de CUGNOT : Tricycle animé par une chaudière à vapeur en porte à faux avant.<br />

1782 - Machine à vapeur à piston oscillant de James WATT : Une pale rotative en forme d'aile accomplit<br />

un mouvement de rotation presque complet en découvrant les lumières d'admission dans une chambre<br />

que séparait une paroi radiale cintrée.<br />

1799 - Machine à vapeur à piston tournant de William MURDOCH (collaborateur de Watt) : Machine à<br />

vapeur à piston tournant (Pompe à engrenages de Pappenheim). Extrémité des dents des engrenages<br />

garnies d'une "lisse" en bois (Rendement très faible par manque d'étanchéïté). Fuites et frottement<br />

rendent cet appareil inutilisable<br />

1801 - Locomotive routière "Traveling Engine" (Catch Who Can) de Richard TREVITHICK Jr.: Montage<br />

dans l'atelier de John Tyack (Camborne) avec l'aide d'Andrew Vivian et des ouvriers de Trevithick.<br />

1805 - Machine à vapeur de FLINT.<br />

1807 - Moteur à air dilaté par la chaleur de N. et C. NIEPCE (F, principe du <strong>moteur</strong> Stirling); Brevet du<br />

03.04.1807.<br />

- <strong>Le</strong> 30 janvier 1807, Isaac DE RIVAZ, ex major de l'armée de la République helvétique du Valais,<br />

prend un brevet "sur la manière d'utiliser la combustion des gaz inflammables pour mettre en<br />

mouvement diverses machines et remplacer la vapeur" : De Rivaz commente ainsi sa découverte :<br />

"J'ai fait faire un cylindre de 6 pouces et demi de diamètre et d'un demi pied de longueur, en feuille<br />

de cuivre, bien alésé intérieurement. Dans ce cylindre pénètre exactement un piston, sous la forme<br />

d'un boulet, qui le rend étanche". <strong>Le</strong> principe du <strong>moteur</strong> de De Rivaz est extrêmement simple et<br />

l'analogie avec un boulet n'est pas fortuite car l'inventeur a conçu une sorte de canon vertical monté<br />

sur roues. <strong>Le</strong> gaz admis dans le cylindre est enflammé et projette alors le piston vers le haut du<br />

cylindre. La tige du piston est reliée par une chaîne et un rochet aux roues, et, au moment de<br />

l'ouverture d'un clapet qui laisse échapper les gaz brûlés, le piston retombe par son poids et entraîne<br />

les roues. Très curieusement, l'allumage est électrique et fonctionne au moyen d'une pile de Volta. Il<br />

semble que de Rivaz construisit réellement un chariot assez grossier, selon les données de son brevet,<br />

et tenta de le faire fonctionner chez lui. "La nécessité de remettre le chariot en position à la fin de<br />

chaque trajet me persuada de faire construire une pompe à incendie...".<br />

1817 - Machine à vapeur de POOLE.<br />

1819 - Randonnée de MEDHURST sur New Road entre Paddington et Lalington, d'avril à juin : machibne<br />

à vapeur, 5 mph puis 6 avec 10 personnes à bord.<br />

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1820 - C. CAMBRIDGE (GB), utilisation d'un mélange air-hydrogène en enceinte close<br />

- Un clergyman britannique, le révérend William CECIL, fait fonctionner un petit modèle de <strong>moteur</strong><br />

à gaz devant la Cambridge Philosophical Society. Alimenté à l'hydrogène, il ressemble dans son<br />

principe aux machines à vapeur primitives et atteint le médiocre régime de 16 tours par minute ! Son<br />

inventeur propose comme carburants de remplacement le gaz d'éclairage, le pétrole vaporisé, la<br />

térébenthine ou l'alcool. S'il n'applique son <strong>moteur</strong> à aucun usage intéressant sinon le pompage de<br />

l'eau, Cecil attire l'attention de tous ceux qui commencent à expérimenter des formules de véhicules<br />

routiers vers le <strong>moteur</strong> à gaz.<br />

- David GORDON propose que la propulsion des véhicules soit assurée par du gaz de houille<br />

comprimé, livré en bouteilles sous pression dans des stations de ravitaillement disséminées dans le<br />

pays, mais il abandonne son idée après avoir calculé le coût exorbitant d'un tel système.<br />

1821 - Diligences à vapeur GORDON, GRIFFITH, GURNEY...<br />

1823 - Léonard SADI CARNOT (F), 1er énoncés de base de la thermodynamique ; Complétés par<br />

CLAUSIUS en 1875<br />

1824 - Samuel BROWN, de Brompton, commence ses essais d'un <strong>moteur</strong> à gaz et "à vide".<br />

1825 - Machine à vapeur de WRIGHT.<br />

1826 - Samuel BROWN (GB) installe une version perfectionnée de son <strong>moteur</strong>, dont les deux cylindres<br />

sont connectés par un balancier oscillant, dans un chariot à quatre roues : Premier véhicule à <strong>moteur</strong> à<br />

combustion interne. Brevet 5350 du 25.04, véhicule à <strong>moteur</strong> 4.05 CV, 2 cyl de 88 litres à gaz<br />

atmosphérique (Mélange air-hydro-gène). Lors des essais sur route, au mois de mai 1826, il fait<br />

l'ascension de la côte de Shooters Hill près de Woolwich, "au grand étonnement des nombreux<br />

spectateurs". Mais, une fois de plus, le coût de fonctionnement est la pierre d'achoppement, et Brown<br />

doit se tourner vers l'application de son <strong>moteur</strong> à la traction des bateaux sur les canaux. Après avoir<br />

construit un navire à roues qui navigue sur la Tamise, Brown trouve que, sur l'eau également, le<br />

<strong>moteur</strong> à gaz est trop coûteux.<br />

1828 - Onésiphore PECQUEUR, chef des ateliers du Conservatoire des Arts et Métiers, où il a pu voir la<br />

machine de Cugnot, dépose le brevet d'un chariot à vapeur destiné à circuler sur route ; il contient "la<br />

plupart des organes propres à en faire un bon véhicule auto<strong>moteur</strong>" : le <strong>moteur</strong> attaque les roues<br />

postérieures par l'intermédiaire d'un différentiel dont l'invention revient entièrement à Pecqueur<br />

1833 - MACERONE et SQUIRE, sur véhicule à vapeur, dévalent une pente à près de 50 km/h (Sangfroid).<br />

1835 - Service routier régulier AUTOMOBILE Paris-Versaille par remorqueur routier à vapeur de Charles<br />

DIETZ : 10 tonnes, chaudière tubulaire, pouvant entraîner un véritable train routier ; il est le premier<br />

à porter intérêt à l'élasticité des bandages et interpose entre la jante de bois et le cercle d'acier une<br />

couche de feutre goudronné ou de liège, des joues latérales boulonnées sur la jante empêchant le<br />

cercle en acier de se déboîter.<br />

1846 - Machine à vapeur d'Elijah GALLOWAY : 1e brevet pour une machine à vapeur à piston rotatif:<br />

Epicycloïde intérieure et enveloppe extérieure (5 lobes); Chaque lobe de l'enveloppe possède ses<br />

propres conduits d'admission et d'échappement.<br />

1853 - Projet de <strong>moteur</strong> subatmosphérique à naphte de pétrole de E. BARSANTI et F. MATTEUCCI (I) ;<br />

Influence les premières recherches de N. OTTO.<br />

1854 - Deux Italiens, BARSANTI et MATTEUCCI brevettent un <strong>moteur</strong> à gaz le 13 mai 1854 : les deux<br />

pistons, montés libres dans les cylindres, entraînent au moyen de tiges-crémaillères l'arbre d'un<br />

volant. Ignorant les tentatives précédentes faites en ce domaine, ils pensent qu'ils sont les inventeurs<br />

du <strong>moteur</strong> à gaz. L'idée revient à Eugenio Barsanti, ecclésiastique alors professeur dans une école de<br />

Florence, qui fut le théoricien, tandis que Felice Matteucci devait être le technicien capable de<br />

traduire les principes dans le métal. Barsanti conçoit un <strong>moteur</strong> à deux cylindres à pistons libres<br />

munis de tiges à crémaillères qui entraînent l'arbre solidaire d'un volant, au cours d'un cycle assez<br />

complexe à trois temps, car l'admission et l'explosion se produit pendant la même course du piston,<br />

contrairement à la disposition habituelle. La première démonstration publique de ce <strong>moteur</strong> a lieu en<br />

mai 1856 aux ateliers de la compagnie ferroviaire Maria-Antonia, à Florence, où il fait fonctionner<br />

une perceuse et une cisaille. Barsanti est comblé de joie de voir travailler son <strong>moteur</strong> : "Cette<br />

machine faisait déjà entrevoir qu'avant longtemps la puissance de la vapeur serait remplacée par une<br />

autre force moins coûteuse et aussi parfaite". Malheureusement, le prêtre inventeur est incapable de<br />

poursuivre dans la même voie jusqu'à l'obtention d'un résultat positif car, dès l'année suivante, il<br />

conçoit un nouveau <strong>moteur</strong>, doté de deux pistons en tandem par cylindre. Ce qui le conduit, en 1858,<br />

à un troisième schéma comportant cette fois deux pistons opposés, qui devait être installé dans un<br />

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ateau, mais qui ne fonctionna pas. <strong>Le</strong> 10 octobre 1860, une société est constituée dans le but de<br />

construire des <strong>moteur</strong>s à gaz. Un nouveau type, encore plus complexe, de <strong>moteur</strong> à pistons opposés<br />

est construit pour le compte des associés par la société Escher & Wyss de Zurich. Une fois de plus il<br />

ne fonctionne pas comme on l'espérait. <strong>Le</strong>s deux inventeurs se brouillent et Matteucci se retire " pour<br />

raisons de santé ", tandis que Barsanti revient à son <strong>moteur</strong> de 1857 à deux pistons en tandem. Bauer-<br />

Elvetica, entreprise napolitaine, en construit un exemplaire mais refuse de lancer une production en<br />

série. Cependant une entreprise beige de constructions mécaniques, John Cockerill, de Liège,<br />

s'intéresse à la construction du <strong>moteur</strong> à gaz de Barsanti. L'inventeur se rend en Belgique pour en<br />

faire la démonstration mais, atteint de typhoïde, il y meurt en arrivant.<br />

1856 - HUGON (F, 1856-1862), <strong>moteur</strong> 2 temps, allumage par bec à gaz (Transfert de flamme) ; Brevet du<br />

11.09.1858, construction de <strong>moteur</strong>s fixes<br />

1859 - L'anglais JONES modifie la pompe à engrenage de Pappenheim: Pompe à deux rotors à 2 dents par<br />

engrenages; (Principe repris sur compresseurs ROOTES).<br />

- Etienne <strong>Le</strong>noir (1822-1900), ingénieur-conseil auprès de la société Gauthier et Cie de Paris,<br />

construit un <strong>moteur</strong> à combustion interne.<br />

On prétend qu'il est le premier à construire un véhicule propulsé<br />

par un tel <strong>moteur</strong> à combustion. Il est donc le précurseur de<br />

l'automobile moderne.<br />

A cette époque, l'Angleterre est techniquement la plus avancée<br />

dans le domaine des véhicules "automobiles". Mais l'ironie du<br />

sort veut que ce soit précisément dans ce pays que le progrès est<br />

le plus lent. Ce fait s'explique surtout par la loi relative à la<br />

circulation des locomotives sur les routes, introduite en 1865, et<br />

mieux connue sous le nom de "Loi du Drapeau rouge". A<br />

l'époque où cette loi est en vigueur - elle ne sera supprimée qu'en<br />

1896 - chaque véhicule à propulsion autonome circulant sur une<br />

route anglaise, doit transporter obligatoirement trois personnes.<br />

L'une d'elles doit précéder le véhicule avec un drapeau rouge<br />

pour avertir le reste de la circulation - essentiellement des<br />

chevaux et des voitures - de l'arrivée du véhicule. La vitesse maximale est d'environ 3 km à<br />

l'heure dans les agglomérations et environ 6,5 km à l'heure sur les routes.<br />

La première véritable automobile fut la locomotive de route à trois roues, inventée en France en<br />

1769 par l'ingénieur d'artillerie Nicholas-Joseph Cugnot. Ce véhicule pouvait atteindre une<br />

vitesse de 3,5 km environ à l'heure. Mais, à cause de la faible dimension de la chaudière de la<br />

machine à vapeur, il fallait s'arrêter régulièrement pour renouveler l'eau. La construction de<br />

machines à vapeur plus légères et meilleures permit une utilisation plus pratique de ce moyen<br />

de locomotion.<br />

<strong>Le</strong>s difficultés du chauffage de la machine à vapeur dues à l'enchevêtrement des tuyaux, des<br />

cylindres et des chaudières encouragea les futurs inventeurs à construire un <strong>moteur</strong> pouvant<br />

consommer directement le combustible.<br />

Dans un tel type de <strong>moteur</strong>, le combustible ne serait pas brûlé séparément, comme c'était le cas<br />

avec la machine à vapeur, mais brûlerait dans le cylindre du <strong>moteur</strong>. En d'autres termes, la<br />

combustion serait interne. <strong>Le</strong> combustible devait être amené au <strong>moteur</strong> sous forme de gaz ou de<br />

vapeur, ce qui provoquerait une combustion explosive, capable d'actionner le piston dans le<br />

cylindre.<br />

Un brevet fut accordé pour un véhicule construit par l'ingénieur anglais Samuel Brown et<br />

actionné par un mélange d'air et d'hydrogène. Ce véhicule fut probablement expérimenté vers<br />

1820, sur une colline des environs de Londres.<br />

Vers la même époque, le physicien français Sadi Carnot écrivit un ouvrage important intitulé<br />

"Réflexions sur la force motrice de la chaleur", paru en 1824. Il y exposait la théorie<br />

fondamentale du <strong>moteur</strong> à combustion.<br />

<strong>Le</strong> premier précurseur automobile est certainement la voiture construite en 1862, en France, par<br />

Etienne <strong>Le</strong>noir.<br />

<strong>Le</strong>noir, inventeur fécond, naquit à Mussy-la-Ville en Belgique. Il fut le premier à construire<br />

avec succès un <strong>moteur</strong> fonctionnant selon le principe de la combustion interne.<br />

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<strong>Le</strong>s pièces internes du premier <strong>moteur</strong> à gaz de <strong>Le</strong>noir (1860).<br />

Il développait peu d'énergie et avait un rendement thermique de quatre pour cent seulement.<br />

En 1859, la Société des <strong>moteur</strong>s <strong>Le</strong>noir, constituée au capital de deux millions de francs,<br />

s'installe dans ses ateliers de la rue de la Roquette, à Paris (XIe), avec pour objet la construction<br />

et l'exploitation du <strong>moteur</strong> mis au point par <strong>Le</strong>noir depuis un an ou deux.<br />

Un mélange d'air et de gaz de houille est aspiré à l'intérieur par le recul d'un piston, actionné par<br />

un volant. Lorsque le piston est partiellement retiré, l'arrivée de gaz est coupée et le mélange de<br />

combustible est mis à feu par une étincelle électrique. L'explosion qui suit permet au piston de<br />

terminer sa course. Ensuite, le piston reviend de nouveau à sa première position par le<br />

mouvement du volant. Des soupapes à tige placées des deux côtés du piston laissent passer le<br />

mélange air-combustible et permettent aux gaz de combustion de s'échapper.<br />

En réalité, le <strong>moteur</strong> de <strong>Le</strong>noir est une conversion de la machine à vapeur.<br />

<strong>Le</strong> <strong>moteur</strong> est surtout vendu pour servir à de simples travaux.<br />

<strong>Le</strong>nt et, par conséquent, d'un rendement extrêmement faible (il faut 18 litres de mélange gazeux<br />

pour développer 2 ch), il est aussi d'un fonctionnement très sûr et, en moins de cinq ans,<br />

quelques 500 <strong>moteur</strong>s fonctionnent en France, en Allemagne et en Amérique, tandis qu'il sera<br />

construit sous licence en Allemagne à un nombre encore supérieur.<br />

<strong>Le</strong>noir dépose un brevet (n° 43624) le 24.1.1860 pour un machine motrice à air dilaté : Moteur<br />

à gaz 2 temps sans compression préalable, gaz d'éclairage puis à essence de thérébentine,<br />

distibution par tiroirs, allumage électrique (Bobine de Ruhmkoff), rendement 0.04.<br />

<strong>Le</strong> jeune Gottlieb Daimler, qui visite l'usine des <strong>moteur</strong>s <strong>Le</strong>noir en 1860, n'apprécie pas le<br />

nouveau <strong>moteur</strong> en raison de son coût élevé de fonctionnement et de sa température de marche<br />

trop haute.<br />

Plus tard, <strong>Le</strong>noir l'adapte pour fonctionner avec un combustible liquide - comme l'essence de<br />

térébenthine - et il le monte sur une voiture.<br />

C'est un <strong>moteur</strong> 2 temps, 1.5 ch, nécessitant un volant d'inertie très lourd, à consommation<br />

considérable pour une vitesse obtenue très faible.<br />

Ce véhicule devait rouler environ trois heures pour parcourir la distance de 10 km, qui séparait<br />

Paris de Joinville-le-Pont.<br />

<strong>Le</strong> 16 juin 1860, le Monde Illustré publie une gravure représentant une "voiture récemment<br />

construite par M. <strong>Le</strong>noir" avec le commentaire suivant : "<strong>Le</strong> compartiment qui renferme le<br />

<strong>moteur</strong> n'encombre pas l'espace dévolu aux passagers. <strong>Le</strong> gaz est contenu dans le réservoir A.<br />

<strong>Le</strong>s roues arrière sont entraînées par une chaîne sans fin s'engageant sur deux roues dentées. La<br />

direction est obtenue par un volant et une colonne verticale placés devant le conducteur. Cette<br />

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colonne porte à son extrémité inférieure un pignon qui entraîne une crémaillère semi-circulaire<br />

solidaire de la roue avant, qui peut ainsi pivoter de gauche à droite et faire varier la direction du<br />

véhicule."<br />

Ce commentaire est un peu prématuré car la voiture de <strong>Le</strong>noir n'effectue aucun trajet propulsé<br />

avant 1863 et il se peut même qu'il s'est agi, cette fois, d'un véhicule entièrement nouveau.<br />

<strong>Le</strong>noir écrit à ce sujet : "Nous allâmes avec cette voiture de Paris à Joinville-le-Pont (à<br />

l'époque, village situé à 9 km de Paris). <strong>Le</strong> trajet dura une heure et demie et autant pour en<br />

revenir. La voiture était lourde; le <strong>moteur</strong> d'une puissance d'un cheval et demi avait un volant<br />

assez lourd et tourne à 100 tours par minute."<br />

Ces 100 tr/mn ne sont pas volés car le voyage fut ponctué de nombreuses pannes et ruptures, et<br />

la consommation de combustible et d'eau est jugée "considérable".<br />

<strong>Le</strong>noir ne semble pas avoir imaginé l'avenir de sa propre invention. Cependant, il transforme<br />

son <strong>moteur</strong> un peu plus tard pour l'utiliser sur des bateaux.<br />

Premier <strong>moteur</strong> à gaz ou à essence de <strong>Le</strong>noir, construit entre 1860 et 1863.<br />

<strong>Le</strong>noir vend, en 1863, ses brevets à la Compagnie parisienne du gaz, mais il semble qu'il ait<br />

conservé sa voiture car il reçoit en 1864 la première commande d'une automobile à<br />

l'exportation, de la part du très francophile Tsar de toutes les Russies, Alexandre II.<br />

La voiture est expédiée en Russie... et disparaît sans que l'on sache ce qu'elle devient.<br />

<strong>Le</strong>s documents relatifs à cette cession seront exhumés à Paris en 1906, mais, malgré les<br />

recherches effectuées au palais impérial de Saint Petersbourg, on ne trouvera aucune trace de la<br />

<strong>Le</strong>noir.<br />

Son créateur meurt mort, pauvre, en 1900.<br />

1861 - Mémoire déposé par Eugène-Alphonse BEAU DE ROCHAS en vue de l'obtention d'un brevet le<br />

16.1.1862, additif du 10.6.1862 (Sans réalisation pratique)<br />

<strong>Le</strong> brevet tombe dans le domaine public par<br />

manque de moyens pour payer les redevances<br />

annuelles.<br />

En 1876, l'allemand Nikolaus August Otto essaye<br />

de monopoliser la production industrielle des<br />

<strong>moteur</strong>s à gaz en faisant breveter le cycle à quatre<br />

temps de manière à obliger les autres inventeurs à<br />

se cantonner au <strong>moteur</strong> à deux temps sous peine<br />

de procès.<br />

Or, en 1886, après deux années de<br />

procédure(Otto vs les frères Rouart, de Paris), le brevet Otto est annulé par<br />

un tribunal se fondant sur le fait qu'un "obscur ingénieur civil français", un<br />

nommé Alphonse Beau de Rochas, a, dès 1862, exposé dans un interminable<br />

et assez vague prospectus le principe du <strong>moteur</strong> à quatre temps qu'il voulait faire breveter.<br />

Par jugement du 30.1.1886, Otto doit verser 150.000 F Or à Delamare-Debouteville.<br />

Cycle Beau de Rochas :<br />

1- Aspiration pendant une course entière du piston.<br />

2- Compression pendant la course suivante.<br />

3- Inflammation au point mort haut et détente pendant la troisième course.<br />

4- Refoulement des gaz brûlés hors du cylindre au quatrième et dernier demi-tour.<br />

Phase de compression avant la phase de combustion.<br />

<strong>Le</strong>s phases du cycle Beau de Rochas sont:<br />

Admission, Compression, Inflammation-Détente, Echappement.<br />

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<strong>Le</strong> temps <strong>moteur</strong> est le troisième temps: Inflammation-détente.<br />

<strong>Le</strong>s trois autres temps (Admission, compression et échappement) sont appelés temps<br />

résistants.<br />

<strong>Le</strong> cycle à quatre temps s'effectue en quatre courses de piston, soit deux tours de<br />

vilebrequin (rotation du vilebrequin pendant le cycle de 360°*2 soit 720°).<br />

relevé des pressions à l'oscilloscope sur banc <strong>moteur</strong>.<br />

1862 - DUGALD-CLERK : Moteur 2 temps avec précompression préalable<br />

1864 - Création de l'usine GASMOTORENGABRIK, à Deutz, par Otto et Langen. Moteurs industriels 2<br />

temps 130 tr/mn (1872 : en 17 ans, 50.000 <strong>moteur</strong>). Directeurs techniques Gottlieb Daimler (Jusqu'en<br />

1882) et Maybach<br />

- LOUIS-GUILLAUME PERREAUX, 1er cycle motorisé (à vapeur).<br />

- Siegfried MARCUS : Chariot tracté par une <strong>moteur</strong> à pétrole<br />

1866 - Nikolaus August OTTO (1832-1891), ingénieur allemand né à Holzhausen, brevette un <strong>moteur</strong> à<br />

gaz à piston libre<br />

C'est le <strong>moteur</strong> à gaz de <strong>Le</strong>noir qui inspire les recherches de l'allemand Nikolaus<br />

August Otto, qui tente de mettre au point un <strong>moteur</strong> à combustion interne<br />

utilisable dans tous les cas où la vapeur ne pouvait être employée.<br />

A la suite de nombreux essais, il fait la connaissance d'un riche ingénieur, Eugen<br />

Langen, avec qui il réussit à construire un <strong>moteur</strong> à piston libre, breveté en 1866<br />

et construit commercialement en 1872.<br />

La société Otto et Langen est réorganisée sous l'appellation Gasmotoren-Fabrik<br />

Deutz, et un jeune ingénieur de trente-huit ans, nommé Gottlieb Daimler, est<br />

engagé comme directeur des usines (jusqu'en 1882) en même temps que son<br />

assistant et protégé, Wilhelm Maybach, devient chef du bureau d'études et de<br />

dessin.<br />

Ils réorganisent l'usine en créant un système de production efficace en 1875, le chiffre des<br />

ventes annuelles atteint 634 <strong>moteur</strong>s pour une puissance totale de 735 ch.<br />

<strong>Le</strong> personnel comprend 230 personnes, et Maybach est gratifié d'une prime d'un thaler pour<br />

chaque <strong>moteur</strong> livré.<br />

Mais déjà le <strong>moteur</strong> à piston libre atteint les limites de son développement potentiel d'un<br />

fonctionnement sûr, selon les normes de l'époque, il est néanmoins bruyant et d'un rendement<br />

très médiocre.<br />

Sa puissance maximale ne peut guère dépasser 3 ch et, même dans ces conditions, ce <strong>moteur</strong><br />

réclame un dégagement de 4 à 5 mètres pour le débattement de la tige du piston.<br />

En 1872, 50.000 <strong>moteur</strong>s industriels 2 temps (130 tr/mn) sont produits.<br />

Poussée par le succès initial de ses produits, la société Deutz se lance dans un ambitieux<br />

programme d'expansion mais, lorsque les ventes commencent à ralentir, la direction commande<br />

à Daimler de commencer les études d'un <strong>moteur</strong> "à pétrole".<br />

A la suite, Otto reprend ses recherches dans le domaine du <strong>moteur</strong> à quatre temps, système qu'il<br />

avait abandonné vers 1861-1862.<br />

Otto améliore progressivement ses <strong>moteur</strong>s (1872-1876) et adopte le cycle Beau de Rochas<br />

(brevet alsacien du 6.6.1876 et brevet allemand n° 532, 1.7.1877, <strong>moteur</strong> expérimental fixe le<br />

"bisaïeul").<br />

En 1876 il construit le premier <strong>moteur</strong> fiable à quatre temps (à gaz) (<strong>Le</strong> 9.5.1876, régime de<br />

rotation 180 tr/mn, rendement 0.11 puis 0.20.<br />

Otto essaye de monopoliser la production industrielle des <strong>moteur</strong>s à gaz en faisant breveter le<br />

cycle à quatre temps (brevet DRP 532) de manière à obliger les autres inventeurs à se cantonner<br />

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au <strong>moteur</strong> à deux temps sous peine de procès.<br />

Or, en 1886, après deux années de procédure, le brevet Otto est annulé par un tribunal se<br />

fondant sur le fait qu'un "obscur ingénieur civil français", un nommé Alphonse Beau de Rochas,<br />

a, dès 1862, exposé dans un interminable et assez vague prospectus le principe du <strong>moteur</strong> à<br />

quatre temps qu'il voulait faire breveter.<br />

Par jugement du 30.1.1886, Otto doit verser 150.000 F Or à Delamare-Debouteville.<br />

1867 - Exposition Universelle: nombreuses voitures routières à vapeur exposées.<br />

- Jusqu'en 1867, pas de refroidissement sur les <strong>moteur</strong>s à vapeur et atmosphériques (faible vitesse<br />

linéaire du piston et puissance restreinte ne provoquant qu'un faible échauffement absorbé par la<br />

masse de fonte environnante)<br />

1869 - Trajet Paris-Rouen-Paris par MICHAUX sur voiture à vapeur à 30 km/h de moyenne.<br />

1870 - Refroidissement par air de De Bisschop sur machine à vapeur OTTO et LENOIR; cylindres allégés<br />

par ailettes longitudinales.<br />

- Refroidissement à eau thermosiphon sur machine à vapeur OTTO et LANGEN.<br />

1871 - Moteur 2 temps de Carl BENZ (31.12)<br />

1872 - Char à vapeur L'OBEISSANTE d'Amédée BOLLEE père : Amédée Bollé est le premier<br />

constructeur à construire des voitures de série (à vapeur). Fondeur de cloches au Mans, désireux<br />

d'avoir, pour son usage personnel, une voiture à vapeur de grande vitesse, s'attaque au problème de la<br />

direction et invente l'essieu directeur brisé à deux pivots. L'Obéissante, break à douze places, <strong>moteur</strong><br />

vapeur à de 15 ch (360 litres d'eau pour une autonomie de 25 km), 4.8 tonnes, 40 km/h.<br />

- OTTO améliore progressivement ses <strong>moteur</strong>s (1872-1876) et adopte le cycle Beau de Rochas.<br />

Brevet alsacien du 6.6.1876 et brevet allemand n° 532, 1.7.1877. Moteur expérimental fixe le<br />

"bisaïeul"<br />

1876 - OTTO construit le premier <strong>moteur</strong> fiable à quatre temps (à gaz) : <strong>Le</strong> 9.5.1876 : régime de rotation<br />

180 tr/mn, rendement 0.11 puis 0.20 (brevet DRP 532).<br />

- Démarrage de la production de <strong>moteur</strong> à gaz dans l'usine de René PANHARD (Constructeur de<br />

machine à bois) d'Ivry<br />

1877 - G. BRAYTON : Moteur 2 temps à compression extérieure<br />

- G.B. SELDEN (USA), brevet demandé en 1877 obtenu le 5.11.1895 sous le numéro 549160<br />

couvrant l'intégrité d'un véhicule et de son <strong>moteur</strong> : Utilisation du <strong>moteur</strong> G. Brayton de 1872.<br />

Véhicule réalisé : 2 répliques en 1906. Débouté de toute prétention et antériorité après procès le<br />

11.1.1911<br />

1879 - Karl BENZ réussit à construire un <strong>moteur</strong> à deux temps qui fonctionne pour la première fois la<br />

veille du jour de l'an 1879 : Karl Benz dirige un atelier d'usinage depuis 1871 à Mannheim, et tente<br />

de résoudre ses problèmes financiers en fabriquant des machines à travailler le fer-blanc. L'échec de<br />

ses projets le pousse vers la mise au point d'un <strong>moteur</strong>. Il bénéficie de l'aide d'Emil Buhler, le<br />

photographe de la Cour, qui l'encourage à fonder en 1882 la Gasmotorenfabrik Mannheim.<br />

1880 - 1er <strong>moteur</strong> 2 temps à essence de l'ingénieur anglais Clark DUGALD.<br />

- Moteur à cycle 2 temps de CLERK<br />

- Edouard DELAMARE-DEBOUTEVILLE (F, 1880-1884) : Conception et réalisation de <strong>moteur</strong>s<br />

monocylindre 4 temps alimentés au gaz puis à l'essence légère de pétrole (Mise au point du <strong>moteur</strong><br />

moderne à 4 temps à allumage électrique). Reconnaissance des travaux de Beau de Rochas en 1883<br />

lors d'un procès l'opposant à OTTO (Jugement du 30.1.1886, 150.000 F Or à verser par Otto à<br />

Delamare-Debouteville)<br />

1882 - Moteur monocylindrique de Enrico BERNARDI, baptisé, en l'honneur de sa fille, Motrice Pia.<br />

Bernardi est né à Vérone le 20 mai 1841. Ce groupe de 126 cm 3 sert principalement à entraîner une<br />

machine à coudre.<br />

- Machine à vapeur de PARSONS.<br />

- <strong>Le</strong> Marquis DE DION porte de l'intérêt à un petit <strong>moteur</strong> à vapeur extrêmement léger construit à<br />

Paris par Bouton, destiné à servir d'appareil de démonstration dans les laboratoires ; ilsonge à<br />

l'utiliser pour l'entraînement des véhicules ; tricycle, phaëton et canot à vapeur De Dion et Bouton.<br />

1883 - Gottlieb DAIMLER (D) : Moteur à gaz vertical (Brevets n° 28243 du 22.12.1883) ; Coupleur pour<br />

transmission d'atelier (Brevets n° 26007 du 30.03.1883 et 28002 du 16.12.1883, <strong>moteur</strong>s fixes 4<br />

temps à brûleurs) : Aubes sur le volant <strong>moteur</strong> (Refroidissement <strong>moteur</strong>)<br />

1884 E. BERNARDI (I), <strong>moteur</strong> 2 temps de machine à coudre et jouet automobile (Brevet 07.1884,<br />

modèle réduit) : <strong>Le</strong> <strong>moteur</strong> entraîne la bicyclette de son fils, Lauro, à une vitesse de 7 à 8 km/h.<br />

- Sur <strong>moteur</strong>s monocylindre DAIMLER : culasse refroidie par matière isotherme, cylindres à ailettes<br />

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efroidis par un courant d'air provoqué par un ventilateur, cylindre dans une chemise en cuivre rouge<br />

avec circulation d'eau.<br />

- Edouard DELAMARE-DEBOUTTEVILLE et Léon MALANDIN : Essais réussis de la voiture à 4<br />

roues (Plusieurs essais sur route). Brevet n° 160267 du 12.2.1884 (Définition détaillée d'un véhicule<br />

routier et son <strong>moteur</strong> à 4 temps à essence légère). Break de chasse 4 roues à 2 <strong>moteur</strong>s monocylindre<br />

horizontaux (8 ch, 392 kg)<br />

- première adaptation du <strong>moteur</strong> à explosion quatre temps alimenté par l'essence de pétrole par<br />

LEVASSOR : en 1890, circulait dans la cour de l'usine Panhard et <strong>Le</strong>vassor le premier cabriolet mû<br />

par un <strong>moteur</strong> à explosion fonctionnant au pétrole; en 1891, <strong>Le</strong>vassor put conduire sa voiture sa<br />

voiture sur une distance de huit kilomètres jusqu'au Point du Jour et la ramener avenue d'Ivry sans<br />

qu'elle eût éprouvé la moindre défaillance.<br />

- Cylindre à ailette de MAYBACH sur son <strong>moteur</strong> Standhur.<br />

1885 - Moteur fixe 4 temps DAIMLER pour utilisation en atelier (brevet n° 34926 du 3.4.1885)<br />

- DAIMLER Einspur (Gottlieb DAIMLER, D) : Bicycle en bois à <strong>moteur</strong> monocylindre 4 temps à<br />

essence à refroidissement par air avec turbine et carburateur. Brevets n° D-36423 du 29.08.1885 et F-<br />

171261 du 21.12.1885 ; Parcourt 10 km.<br />

1886 - Après deux années de procédure, le brevet Otto (<strong>moteur</strong> à quatre temps) est annulé. <strong>Le</strong> tribunal se<br />

fonde sur le fait qu'un "obscur ingénieur civil français", un nommé Alphonse Beau de Rochas, a, dès<br />

1862, exposé dans un interminable et assez vague prospectus le principe du <strong>moteur</strong> à quatre temps<br />

qu'il voulait faire breveter. Otto est, bien entendu, très affecté par cette décision imprévisible mais qui<br />

constitue une étape fondamentale dans le développement de l'automobile. Désormais, les inventeurs<br />

qui s'étaient fourvoyés dans des recherches étrangères au brevet Otto peuvent se consacrer à des<br />

tâches relativement plus faciles qui consistent à améliorer le fonctionnement de ce <strong>moteur</strong>.<br />

- Moteur horizontal BENZ (300 tr/mn) porté à 500 tr/mn de 1892 à 1900, serpentin pour le<br />

refroidissement<br />

- RAVEL : 1er <strong>moteur</strong> 2 temps "moderne" (Transferts et déflecteur).<br />

1887 - Bicyclette à <strong>moteur</strong> rotatif de MILLET.<br />

1889 - DAIMLER : Divers groupements de cylindres pour <strong>moteur</strong>s et pompes (Brevet n° 50839 du<br />

09.06.1889, base des travaux de Panhard et <strong>Le</strong>vassor). Bicylindre en V 4 temps (900 tr/mn) à culasse<br />

seule refroidie par eau monté sur Panhard 1891-1892 et Peugeot de 1891-1.1897.<br />

- DAIMLER bicylindre à l'Exposition de Paris : Daimler et Maybach mettent au point l'un des<br />

principaux <strong>moteur</strong>s de cette période de tâtonnements, un bicylindre en V de 565 cm 3 . Avec ses deux<br />

cylindres à 20 degrés, il possède un excellent rapport poids-puissance et tourne au régime de 630<br />

tr/mn, bien plus vite que ses concurrents. Il constituera pendant bien des années le plus moderne des<br />

groupes <strong>moteur</strong>s alors disponibles pour les constructeurs d'automobiles. Wilhelm Maybach dessine<br />

une voiture autour de ce bicylindre en V. Cette réalisation à roues en fil d'acier est inspirée, comme la<br />

Benz née quatre ans plus tôt, par la technique bicycliste contemporaine, tout en étant d'une bien<br />

meilleure architecture que la première Daimler. Elle figure à l'Exposition de Paris de 1889, où elle<br />

attire énormément l'attention. L'un de ses passagers les plus intéressés n'est autre que René Panhard<br />

qui, conjointement avec son associé, Emile <strong>Le</strong>vassor, et l'amie de celui-ci, Louise Sarazin, veuve du<br />

représentant en France des <strong>moteur</strong>s Deutz depuis 1874 (qui avait conseillé à sa femme, sur son lit de<br />

mort, de poursuivre son association avec Daimler), projette de construire des <strong>moteur</strong>s Daimler à<br />

usage industriel. A la suite de cette Exposition, Mme Sarazin signe un contrat qui lui assure les droits<br />

de production, en France et en Belgique, des <strong>moteur</strong>s à essence Daimler. En 1890, <strong>Le</strong>vassor épouse<br />

Louise Sarazin et Panhard et <strong>Le</strong>vassor commencent la production des <strong>moteur</strong>s Daimler. Inconscients<br />

des possibilités futures de la voiture sans chevaux, ils rétrocèdent à Peugeot le droit d'employer ces<br />

<strong>moteur</strong>s dans des véhicules, car cette dernière firme, intéressée par la construction d'un véhicule<br />

automobile, vient de renoncer à la fabrication en série de la voiture de Serpollet.<br />

1891 - Ferdinand FOREST (Ingénieur français): 1er <strong>moteur</strong> 4 cylindres verticaux équilibrés (300 tr/mn);<br />

mise au point définitive du <strong>moteur</strong> à explosion quatre temps alimenté par l'essence de pétrole.<br />

1892 - Moteur horizontal BENZ de 1886 (300 tr/mn) porté à 500 tr/mn de 1892 à 1900; serpentin pour le<br />

refroidissement.<br />

- Moteur horizontal DAIMLER Phoenix de Maybach à culasse et cylindre refroidis par eau (cylindre<br />

monobloc); monté sur Panhard de 1892 à 1899.<br />

1894 - Course Paris-Rouen : 102 concurrents dont 30 <strong>moteur</strong>s à pétrole, 7 à gazoline, 1 à essence minérale,<br />

1 à pétroles combinés; 28 <strong>moteur</strong>s à vapeur, 1 à vapeur combiné; 4 <strong>moteur</strong>s électriques; 3 <strong>moteur</strong>s<br />

hydrauliques, 1 à eau comprimée, 1 à liquides combinés; 4 à air comprimé, 1 à gaz comprimé, 1<br />

électro- pneumatique, 1 à gaz et pesanteur; 13 <strong>moteur</strong>s à levier, 2 à balanciers, 1 à système de leviers<br />

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multiples, 1 à pédales; 5 <strong>moteur</strong>s "automatiques", 1 mécanique. Droit d'entrée non remboursable de<br />

10 F, 69 véhicules restant: 37 à pétrole, 28 à vapeur et les 4 électriques. Eliminatoire de 50 km (En<br />

moins de 3 heures), seuls restant en lice 25 concurrents: 14 à pétrole, 7 à vapeur et les 4 divers (Non<br />

électriques).<br />

1895 - Moteur à l'arrière, généralement <strong>moteur</strong> DE DION; tricycles ROCHET, CREANCHE, PHOEBUS,<br />

COMIOT, CLEMENT, etc.<br />

- Tricycles BOLLEE et DE DION BOUTON adoptant le refroidissement par air; culasses et cylindres<br />

munis d'ailettes.<br />

- <strong>Le</strong> Comte DE DION et son associé BOUTON réalisent le 1er <strong>moteur</strong> essence 4 temps 4 cylindres<br />

qui tourne à 2000 tr/mn; Adopté par Louis Renault pour ses premiers véhicules.<br />

1898 - Voiturettes à <strong>moteur</strong> avant refroidi par air; VICTORIA-COMBINATION, DARRACQ-BOLLEE,<br />

CLEMENT ADER, DE RIANCEY, MAROT-GARDON, etc.<br />

- Moteurs à refroidissement par air et culasse détachable BOLLEE, DE DION BOUTON, SONCIN,<br />

G. RICHARD, CLEMENT, MORS, QUENTIN, BUCHET, CLARKE, LURQUIN-COUDERT,<br />

FAGEOT, SULTAN, LA MINERVE, LE SPHINX, AVIATOR, etc.<br />

- Moteur 4 cylindre en V de Mors (BRASIER).<br />

-<br />

<strong>moteur</strong> Aster 1899 - <strong>moteur</strong> De Dion Bouton 1899<br />

1899 - Moteur enfermé sous le siège ou sous un capot, refroidissement par eau unanimement adopté.<br />

- ASTER: ailettes en cuivre rouge rapportées sur le cylindre.<br />

- Turbine à gaz CURTIS (USA).<br />

1900 - ALOTHAM et FRANCHOT: Pompe à palettes caractérisée par un boisseau tournant se mouvant à<br />

l'intérieure d'une cycloïde; C'est la 1ère fois que l'on obtient un rapport de 1 à 2.<br />

1902 - Apparition du motocycle, refroidi par air; ROCHET, HUMBER, PEUGEOT (2 cylindres en V<br />

1905), ZEDEL, LURQUIN-COUDERT, ALCYON, GRIFFON, ANZANI (3 cylindres en étoile), FN<br />

(4 cylindres en ligne); 1909 NSU, BSA, CLEVELAND, INDIAN, HARLEY-DAVIDSON, etc.<br />

- 3 cylindres en étoile ANZANI.<br />

- SERPOLLET à vapeur, 120.8 km/h.<br />

1903 - 1ères voitures de série à <strong>moteur</strong> V8 de Clément ADER.<br />

- Machine à vapeur à piston rotatif de John F. COOLEY (USA) : Brevet pour une machine, pompe ou<br />

<strong>moteur</strong> à vapeur: Piston rotatif de forme épitrochoïdale se déplaçant dans une enveloppe à 3 lobes.<br />

- Léon LEVASSEUR construit un V8 super léger pour avion, baptisé Antoinette.<br />

- NAPIER 24 HP: 1er 6 cylindres commercialisé.<br />

1904 - 4 cylindres PANHARD : 15.435 cm 3 (170x170), 90 à 125 ch à 1200-1600 tr/mn, 2 ACL (Couronne<br />

dentée), 1003 kg, 180 km/h; PANHARD Gordon Bennett 1908: 18.279 cm 3 , 1000 kg, 180 km/h, 30 l<br />

aux 100 km.<br />

1905 - Voiture de course DARRACQ à <strong>moteur</strong> V8 200 HP: 1er V8 US, 195 km/h, conducteur Louis<br />

Chevrolet.<br />

- PEUGEOT 2 cylindres en V.<br />

1906 - NAPIER 6 cylindres, 20 litres, (...x178), 212 ch à 2500 tr/mn.<br />

- Moteur rotatif GNOME ET RHONE.<br />

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<strong>moteur</strong> Brasier 1908<br />

1908 - Moteurs V8 de DE DION-BOUTON: 1er V8 commercialisé en 1910 (A l'origine du V8 Cadillac).<br />

- Moteur 6 cylindres en ligne de Marius BARBAROU.<br />

- PANHARD Gordon Bennett 18.279 cm 3 , 1000 kg, 180 km/h, 30 l aux 100 km.<br />

- UMPLEBY (GB): Transformation de la machine de Cooley en machine à combustion interne à 4<br />

temps ; Problèmes d'étanchéité et de cinématique.<br />

1909 - Moteur en étoile rotatif BURLAT refroidi par air.<br />

1910 - MORGAN à <strong>moteur</strong> JAP 2 cylindres en V refroidi par air : 3 roues, <strong>moteur</strong> face à la route, roue<br />

arrière motrice, châssis tubulaire, suspension avant indépendante; Transmission sur la roue arrière, 2<br />

rapports par cabotage de l'une des deux chaîne de transmission (Vendue jusqu'en 1950) ; importé en<br />

1919 par les frères André et Robert Darmont (Accord en 1923 pour l'utilisation du nom DARMONT-<br />

MORGAN).<br />

1912 - 1er <strong>moteur</strong> 4 cylindres à plat de Ferdinand PORSCHE, destiné à l'aviation<br />

- DE DION BOUTON type DM 20 HP : V8 20 CV 4000 cm 3 (70x130).<br />

1913 - Moteur en étoile rotatif CLERGE-BLIN refroidi par air.<br />

1913 - PACKARD 12 cylindres (1915-1916).<br />

1919 - HISPANO SUIZA H6 32 CV : 6 cylindres en ligne de 6595 cm 3 (100x140), 125 ch à 2800 tr/mn ;<br />

<strong>moteur</strong> dérivé d'un <strong>moteur</strong> d'avion, bloc en alliage léger où sont vissées des chemises an acier nitruré,<br />

soupapes verticales commandées par un arbre à cames en tête, double allumage (2 bougies/cylindres),<br />

carburateur double corps Solex, 144 km/h.<br />

Moteur Duesenberg Grand Prix 1921<br />

1921 - DUESENBERG : 1e <strong>moteur</strong> 8 cylindres en ligne.<br />

Delage V12<br />

1923 - DELAGE V12 : Ingénieur Charles Planchon ; 1894 cm 3 , 115 ch à 8000 tr/mn, 660 kg; 1ere sortie au<br />

GP de l'ACF à Tours (René Thomas, abandon) ; Albert Lory prend la suite de Planchon en 1924.<br />

- Brevet suédois de WALLINDER et SKOOG : Machine thermique à piston rotatif avec engrènement<br />

à denture, hypocycloïde intérieure enveloppante, rotor intérieur en étoile à 5 branches, rapport de<br />

rotation 5/6.<br />

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1924 - ISOTTA FRASCHINI type 8 (I); L8 5902 cm 3 , 85 ch, 130 km/h, 498x157 cm, 1575 kg châssis nu,<br />

bv 3.<br />

- 1ères ébauches de <strong>moteur</strong>s rotatifs de Felix WANKEL dans son atelier d'Heidelberg.<br />

1925 Machine de TSCHUDI à piston rotatif.<br />

<strong>moteur</strong> Delage 1927<br />

1927 - Moteur en étoile rotatif GNOME et RHONE sur MORANE A1 et 138.<br />

1928 - BUGATTI Type 47 (1928-1929) : 2 blocs 8 cylindres 1500 cm 3 montés côte à côte (Voiture<br />

destinée aux courses d'endurance) ; La version Grand Prix (Type 45) est animée par 2 <strong>moteur</strong> de 1.9<br />

l.<br />

- DAIMLER Double Six 12 cylindres.<br />

- LANCIA Lambda (I) : V4 à 14°, 2570 cm 3 , 69 ch à 3500 tr/mn, boîte 4 vitesses, carrosserie<br />

monocoque, suspension avant indépendante, 457 x 166 cm, 1117 kg, 121 km/h<br />

1929 - AUBURN (USA) : L8 4800 cm 3 , 115 ch à 4000 tr/mn, 160 km/h, 493x182 cm, 1702 kg, bv 3.<br />

- CORD L 29 (USA); L8 4934 cm 3 , 115 ch à 3300 tr/mn, 125 km/h, 200x168 cm, 1600 kg, bv 3.<br />

FORD V8 : Programme de recherche pour l'étude et le développement d'un <strong>moteur</strong> V8 destiné à un<br />

marché de masse lancé en 1929, décision de fabrication le 07.12.1931 par Henri Ford, présentation de<br />

la Ford V8 le 31.3.1932 ; fonderie due à l'ingénieur Charles Sorensen.<br />

- RENAULT Reinahuit (rebaptisée Reinastella ultérieurement); 1ère Renault à <strong>moteur</strong> 8 cylindres<br />

7125 130 ch, 5.30 m, 3 tonnes, 125 à 145 km/h; 150 ex de 1929 à 1933.<br />

1930 - AUDI Dresden : <strong>moteur</strong> 6 cylindres en ligne sous licence Rickenbaker, 3838 cm 3 (82.55x120.6), 70<br />

CV.<br />

- CADILLAC V16 : V16 7400 cm 3 , 165 ch à 3400 tr/mn, 150 km/h, 565x186 cm, 2570 kg, bv 3.<br />

- 12 cylindres sans soupape sur VOISIN C 20.<br />

1931 - PACKARD V12 (USA); V12 7297 cm 3 , 150 ch, 150 km/h, 546x188 cm, 3000 kg, bv 3.<br />

1932 - FORD V8 présentée au Salon de Paris 1932 ; 3622 cm 3 (77.8x95.25), 65 ch à 3400 tr/mn ;<br />

1.000.000e <strong>moteur</strong> V8 en 1934, 6.000.000e en mai 1939 ; production totale 16.388.762 jusqu'au<br />

23.11.1953 (Production en Australie jusqu'en 1960, en France, chez Simca, jusqu'en 1962).<br />

- HORCH 670 (D) : 12 cylindres en V de Fiedler et Schleidler, 6 litres (5990 cm 3 ), 120 CV à 3000<br />

tr/mn, 130 km/h, 540x180 cm, 3000 kg, bv 4.<br />

1933 - NAPIER-RAILTON : Moteur Napier, W12 23 970 cm 3 , 650 ch à 2200 tr/mn, châssis Reid A.<br />

Railton, carrosserie alu poli de Gurney Nutting, empattement 3.3 m, voies 1.52 m, 2 tonnes : records<br />

du monde avec John Cobb: Km DA 142.43 km/h (1934) ; Record absolu da la piste de Brooklands à<br />

230.79 km/h de moyenne en 10.1935 (265.48 km/h sur la ligne d'arrivée).<br />

- PIERCE ARROW (USA); V12 7566 cm 3 , 175 ch à 4000 tr/mn, 180 km/h, 480x170 cm, 1800 kg,<br />

bv 3.<br />

tatra77<br />

1934 - AUDI 225 Front (1934-1939) : traction avant de classe 2 litres, 6 cylindres en ligne 2241 cm 3 , 55<br />

CV, 110 km/h, essieu avant articulé, version sport à 2 carburateurs.<br />

- AUTO UNION Grand Prix (1934-1937) : monoplace de Ferdinand Porsche, <strong>moteur</strong> V16 central<br />

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4.366 l 295 ch, châssis tubulaire (eau circulant à l'intérieur des tubes), 4 roues indépendantes.<br />

- TATRA 77 (Tchécoslovaquie) : V8 arrière refroidi par air, 15 CV, 1 ACT, 2950 cm 3 , 72 ch SAE ;<br />

aileron arrière vertical placé en position centrale et séparant en deux la lunette arrière; 105 voitures<br />

produites ; évolution 603 en 1955 et 613 en 1993.<br />

1935 - ROLLS-ROYCE Phantom III (GB); L12 7340 cm 3 , 180 ch à 4000 tr/mn, 150 km/h, 485x174 cm,<br />

2800 kg, bv 4.<br />

1936 - Création de l'Institut de Développement des Moteurs à Lindau (Lac de Constance, Wankel).<br />

1937 - 49 prototypes CITROEN TPV (très petite voiture, future 2 CV) produits de 1936 à 1948<br />

(présentation au salon de Paris). : 1937 TPV "Michelin", forme camionnette pour des essais de pneus<br />

(Musée de la Rochetaillée à Lyon) ; 1939 couleur grise, <strong>moteur</strong> 2 et 4 cylindres, radiateur reculé,<br />

phare central ; 1939 TPV "Citroën", couleur kaki, un phare sur la gauche du capot (exemplaire<br />

conservé par Citroën) ; 1939 TPV "Cyclope", vert foncé métallisé, ultime prototype, surpris par les<br />

photographes la veille du salon de l'Auto 1948.<br />

- LAGONDA V12 (GB); V12 4480 cm 3 , 180 ch à 4000 tr/mn, 170 km/h, 520x183 cm, 1500 kg, bv 4.<br />

- VOLKSWAGEN Coccinelle : 4 places, <strong>moteur</strong> arrière flat 4, 1500 cm 3 , refroidi par air.<br />

1938 - AUTO UNION P. Wagen Grand Prix : nouvelle voiture pour répondre à la limitation à 3 litres de la<br />

cylindrée, V 16 central, 2 compresseurs, 500 ch, victoire au GP de l'ACF 1939 à plus de 168 km/h de<br />

moyenne (1er Muller, 2e Meier).<br />

- HISPANO-SUIZA 6 cylindres et 12 cylindres (Mark Birkigt).<br />

- LINCOLN Zephyr V12.<br />

- SENSAUD et LAVAUD (F): Brevet pour un <strong>moteur</strong> à 4 temps à piston rotatif: Piston en étoile à 5<br />

branches se déplaçant dans un stator à 6 lobes (Hypocycloïde interne), avec engrènement à denture<br />

intérieure (Démultiplication 5/6) ; Moteur construit avec l'appui des firmes CITROEN et RENAULT<br />

et sur l'instigation du Ministère de l'Air; Construit par les Ateliers de Batignolles, il ne donna jamais<br />

sa puissance normale et fut abandonné 3 ans plus tard.<br />

1939 - ATLANTA V12 (GB).<br />

- PORSCHE type 60 K10 en 1939 : voiture de sport profilée sur base VW conçue pour la course<br />

Berlin-Rome, considérée comme la première vraie Porsche.<br />

1943 - Travaux de BOEING sur la turbine à gaz ; premiers essais en réacteur pur ; Type 500 donnant une<br />

poussée de 82 kg ; Utilisation en turbine à gaz par adjonction d'une seconde roue-turbine et d'un<br />

réducteur à engrenages.<br />

- LANCIA Aurelia V6 : ingénieur Francesco de Virgilio ; V6 à 90°, arbre à cames central, soupapes<br />

en tête ; Aurelia B10 présentée au salon de Turin 1950, arrêt de production en 1957.<br />

- Compresseur d'air du suisse Bernard MAILLARD: Machine à piston giratoire (En triangle) avec<br />

engrènement rapport 2/3 et hypocycloïde interne; Etanchéité insuffisante pour être transformé en<br />

machine thermique, réalisation de pompes et compresseurs d'air à très mauvais rendement,<br />

abandonné en 1948.<br />

1945 - <strong>Le</strong>s usines VOLKSWAGEN étudient des <strong>moteur</strong>s d'avion à piston rotatif.<br />

1947 - PORSCHE 356 : 356 est la référence du dessin retenu en 07.1947, dû au styliste Erwin Komenda : 2<br />

voitures homologuées en 08.1948 (Flat 4 40 ch), présentée au salon de Genève 1949 ; 46 voitures<br />

construites en 03.1951, slogan "conduire devient une élégance".<br />

1948 - Turbine Centrax 160 CV.<br />

- Accord d'exclusivité VOLKSWAGEN avec PORSCHE pour la préparation de ses <strong>moteur</strong>s.<br />

1949 - ALLARD (GB) : V8 5400 cm 3 , 160 ch à 3800 tr/mn, 180 km/h, 900 kg, bv 3.<br />

- BRM V16 Mark I Type 15 (BRM V16 1949-1955) : présentée le 15.12.1949 par Peter Berthon<br />

(Moteur) et Raymond Mays ; V16 à 135° (2 V8 en tandem), 1488 cm 3 , 4 ACT, compresseur<br />

centrifuge Rolls Royce à deux étages, boîte de vitesses transversale à l'arrière, suspension<br />

oléopneumatique ; victoire à Goodwood 1950 hors championnat<br />

- CADILLAC Coupé de ville (USA), V8 5160 cm 3 , 160 ch à 3800 kg, 1800 kg, bv auto4.<br />

1950 - LANCIA Aurelia B10 : 1er V6 commercialisé ; 1754 cm 3 , 56 ch à 4000 tr/mn, 135 km/h ; 5000 ex<br />

de 1950 à 1953.<br />

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Moteur Offenhauser 1951<br />

1951 - Turbine à gaz BOEING sur camion KENWORTH : Tracteur routier à turbine BOEING 502 de 175<br />

ch ; La turbine d'essai a tourné plus de 550 h ; Réducteur à engrenage de rapport 9:1 (Vitesse de<br />

l'arbre <strong>moteur</strong> ramenée à 2.500 tr/mn), accouplement souple en caoutchouc absorbant les vibrations,<br />

les à-coups et réduisant le bruit ; Boîte de vitesses hydraulique à 7 rapports à manoeuvre manuelle<br />

(Au lieu de 12) ; 24.000 km parcourus (Etat de Washington, 06.1952) dont 85 % avec une remorque<br />

chargée de 19 t de matériaux (Poids global 31 t); 237 l au 100 km de gas-oil (Consommation usuelle<br />

60-80 l pour un Diesel), objectif 160 l aux 100 km.<br />

- LAFFLY, 1er prototype de camion à turbine, 180-200 CV.<br />

- Reprise des travaux à l'Institut de Développement des Moteurs (Wankel), fondation d'un bureau de<br />

recherches techniques à Lindau.<br />

- Contrat d'association WANKEL-NSU ayant pour objet le <strong>moteur</strong> à piston rotatif (20.12).<br />

1952 - Henry C. Hill (Ingénieur en chef adjoint du département Turbines de BOEING ... estime que d'ici à<br />

10 ans (1966) la turbine à gaz commencera à supplanter le <strong>moteur</strong> à pistons sur les cars de tourisme<br />

américains. <strong>Le</strong>s possibilités d'utilisation de la turbine sur les camions et les tracteurs routiers<br />

apparaissent beaucoup plus proches et plus définies pour remplacer les classiques <strong>moteur</strong>s Diesel<br />

puisque ces turbines peuvent fonctionner à l'huile lourde.<br />

- Camion à turbine du Centro de Estudios Tecnico de Automocion de Madrid.<br />

- Turbine GREGOIRE SOCEMA.<br />

- Record de vitesse ROVER à turbine.<br />

- Machine de SELWWOD-HUGUES à piston rotatif.<br />

1953 - FERRARI 250 MM (Salon de Genève) : 1ère vraie 250 à V12 "Colombo" (ingénieur Giacchino<br />

Colombo), 3 l 240 ch, empattement 2.40 m, Berlinette Pininfarina (18 en 1953, 1 en 1954) et Spider<br />

Vignale (14 en 1953, empattement 2.25 m).<br />

- Prototype PONTIAC Firebird à turbine; Firebird-1 1953, 2 1956, 3 1959.<br />

1954 - GENERAL MOTORS Firebird XP-21 à turbine : Moteur 370 ch, 1ère voiture américaine à turbine.<br />

- 1er <strong>moteur</strong> WANKEL à piston rotatif réalisé (13.04.1954); 1er annoncé en 1960.<br />

1955 - Machine de BRADSHAW-OMEGA à piston rotatif.<br />

- HONDA N 360; bicylindre 354 cm 3 27 ch, refroidi par air, long 3.02, 530 kg.<br />

- HONDA Z: évolution de la N 360, 36 ch, 525 kg.<br />

- TATRA 603: évolution de la 77 de 1934.<br />

1956 - GENERAL MOTORS Firebird 2 à turbine : Berline 2+2 à carrosserie en titanium, <strong>moteur</strong> 200 ch,<br />

suspension hydropneumatique.<br />

- Un prototype de moto NSU 50 cm 3 gagne toutes les épreuves de sa catégorie et bat plusieurs<br />

records du monde, sur le Lac Salé (Près de 200 km/h): Moteur suralimenté par compresseur Wankel à<br />

rotor triangulaire.<br />

- "Etoile Filante" RENAULT à turbine : Réducteur à 3 étages: 2 par pignons cylindriques, 1 par<br />

couple conique ; 270 ch maxi, 230 ch en continu, consommation 450 à 480 g/ch/h (Moteur à piston<br />

200 à 250 g/ch/h, Diesel 180 environ); Propulseur 160 kg (0,592 ch/kg), poids total 950 kg ;<br />

Présentation en Août puis au 12h de Reims; 308.850 km/h le 05.09.1956 (Record du Monde de<br />

Vitesse).<br />

- Camion à turbine SOMUA Turmo n°1, boîte de vitesses à 3 rapports.<br />

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V8 Ferrari 1957<br />

1957 - GENERAL MOTORS Firebird 3 à turbine, équipée d'un anti-bloqueur (ABS).<br />

- Moteur DKM (Dreh Kolben Motor) NSU-WANKEL : <strong>moteur</strong> à piston tournant, chambre tournant<br />

en même temps que le piston ; rotor extérieur soumis à des contraintes mécaniques et thermiques<br />

telles qu'il se déformait aux régimes élevés atteints ; peu pratique à implanter sur un véhicule routier<br />

1958 - Moteur KKM (Kreis Kolben Motor) NSU-WANKEL à stator fixe : <strong>moteur</strong> à piston circulaire,<br />

enveloppe fixe extérieure (stator), piston tournant (rotor) ; stator épitrochoïde (dû au Dr Othmar<br />

Baier) ; 1 tour de rotor = 3 cycles (Identique à un <strong>moteur</strong> 3 cylindres 2 temps) ; rapport des dentures<br />

arbre/rotor : 3/2 (3000 tr/mn rotor, 9000 tr/mn arbre).<br />

- Licence acquise par CURTISS-WRIGHT (USA) pour 10.500.000 F qui la cédera ensuite à<br />

EVINRUDE puis AMERICAN MOTOR CO.<br />

-<br />

Moteur Coventry Climax 1959 - Lotus 25 1962<br />

1959 - Présentation du <strong>moteur</strong> NSU-WANKEL (10.1959).<br />

1960 - Licence acquise par SACHS, YANMAR, MAZDA, PERKINS, KHD, DAIMLER-BENZ<br />

(3.750.000 F) et MAN.<br />

- Brevet d'Olivier BREDIN (F) pour un <strong>moteur</strong> à piston réversible.<br />

- Accords préliminaires entre NSU et TOYO KOGYO (Automobiles MAZDA).<br />

1961 - Acquisition de la licence WANKEL par MAZDA, pour 12 millions ì (07).<br />

1962 - 1ère participation d'une voiture à turbine à Indianapolis (12).<br />

- Brevet d'Eugène Krautz (D) pour un <strong>moteur</strong> à piston réversible.<br />

1963 - Licence WANKEL acquise par ALFA ROMEO, ROLLS ROYCE, PORSCHE et VEB (Pour MZ et<br />

WARTBURG).<br />

- BRM à turbine aux 24h du Mans (Graham Hill-Richie Ginter).<br />

- Une cinquantaine de prototypes CHRYSLER à turbine confiés à des clients pour essai.<br />

- Exposition des premiers <strong>moteur</strong>s et du prototype MAZDA Cosmo au Salon de Tokyo (04.63);<br />

Président Tsuneji Matsuda, directeur de la division affectée à la recherche et au développement sur le<br />

piston rotatif Kenichi Yamamoto (Membre du directoire en 1971, directeur général 11.1984,<br />

président en 1987).<br />

- MERCEDES 600 (1963-1981) : V8 à 90°, bloc fonte, vilebrequin 5 paliers, culasses alliage léger, 1<br />

ACT par culasse : 6332 cm 3 (103x95), Rv 9, 250 ch à 4000 tr/mn (5250 maxi), 51 mkg à 2800 tr/mn,<br />

2 ACT (Chaîne), injection mécanique ; long 5m54, largeur 1m95, 2.5 t, 200 km/h.<br />

- NSU Spider au Salon de Francfort, 1ère automobile propulsée par un <strong>moteur</strong> Wankel : monorotor<br />

placé à l'arrière de 497.5 cm 3 , 50 ch à 6000 tr/mn, 7.5 mkg à 3000 tr/mn, carburateur horizontal Solex<br />

18/32 HHD, deux places, bv 4, 685 kg, 150 km/h, consommation moyenne 8 l aux 100 km : 1er au<br />

Championnat d'Allemagne des Rallyes GT toutes catégorie en 1966 (Panwitz-Strunz).<br />

- PORSCHE 901 au salon de Francfort : flat 6 1991 cm 3 , 130 ch à 6200 tr/mn, 1000 kg : rebaptisée<br />

911 en 1964, Peugeot ayant la propriété des appellations à 0 central, 235 exemplaires en 1964.<br />

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- Moteur PORSCHE à piston oscillant.<br />

1964 - BLUEBIRD Proteus à turbine (Donald Campbell : <strong>moteur</strong> à turbine à gaz Bristol Siddeley Proteus<br />

705 de 4500 ch, roues motrices, long 9.10m, 4354 kg, 690.909 km/h.<br />

- Constitution de la COMOBIL à Genève (Association CITROEN-NSU pour l'étude d'une voiture à<br />

<strong>moteur</strong> à piston rotatif).<br />

- Moto HONDA 250: 6 cylindres, 250 cm 3 , 60 ch à 18.000 tr/mn.<br />

- Formule 1 HONDA RA 271 : <strong>moteur</strong> V12 1500 cm 3 transversal, 1er victoire au GP du Mexique<br />

1965 (Richie Ginther, dernière course de la F1 1500).<br />

- LAMBORGHINI 305 GT : 1ère Lamborghini commercialisée, dérivée du prototype 350 GTV, V12<br />

3464 280 ch, 260 km/h.<br />

- MAZDA Cosmo Sport 110 S : Birotor 2x491 cm 3 , 128 ch SAE à 7000 tr/mn (100 ch DIN), 14.2<br />

mkg à 5000, Rv 9.4, carburateur quadruple corps, transmission classique aux roues arrière, BV 5<br />

vitesses, 960 kg, 175 km/h ; 4e au Marathon de la Route 1968.<br />

-<br />

Ford V8 Cosworth DFV - Honda V12 1965<br />

1966 - BRM H16 3 litres (Formule 1) : Ingénieur Tony Rudd ; 400 ch à 10.000 tr/mn (600 ch potentiel), 8<br />

ACT, 2 vilebrequins reliés par engrenages (L 560 l 690 h 540) ; Monté dans les châssis BRM P 83 et<br />

P 115 et Lotus (1966 et début 1967) ; 1e GP des USA 1966 (Lotus, Jim Clark), 2e en Belgique 1967<br />

(BRM, Jackie Stewart).<br />

- FORD V8 Cosworth : proposition de Keith Duckworth à Ford d'un <strong>moteur</strong> 1600 F2 et d'un 3000 F1,<br />

accord tripartite Ford-Cosworth-Lotus, Cosworth dessinant le <strong>moteur</strong>, Lotus fournissant la voiture,<br />

- Moto HONDA 50 RC 116 : 2 cylindres (35.20 x 25.14), 2 ACT, 4 soupapes/cylindre, 14 ch à<br />

21.000 tr/mn, 62 kg, 175 km/h ; Version RC 112 à 116, Champion du Monde 1965-1966.<br />

- Moto HONDA 125 RC 149 : 5 cylindres (35.50x25.14), 2 ACT, 4 soupapes/cylindre, 34 ch à<br />

20.500 tr/mn, 85 kg, 175 km/h ; Version RC 148 à 149 ; Champion du Monde 1965.<br />

- LAMBORGHINI Miura : dessin de Bertone, V12 350 ch.<br />

- ROVER-BRM à turbine aux 24h du Mans.<br />

1967 - Constitution de la COMOTOR (Compagnie Européenne de Construction de Moteurs Automobiles)<br />

à Luxembourg: Fabrication et diffusion des <strong>moteur</strong>s à piston rotatif (CITROEN-NSU) ; Licence<br />

acquise par ISUZU, RENAULT, NISSAN, GM, TOYOTA, FORD, BSA, YAMAHA et SUZUKI.<br />

- 1ère sortie GP Hollande du FORD Coscorth V8 DFV: Lotus 49 (400 ch, <strong>moteur</strong> porteur): Pole<br />

position Graham Hill, victoire en course Jim Clark.<br />

- Prototype de la MAZDA Familia Rotary au Salon de Tokyo 1967 : Coupé, essais des prototypes<br />

MAZDA 110 S au Japon en 1966, prototype au Salon de Tokyo 1967, produite en 7.1968 (Coupé<br />

R100 puis berline TSS) ; Moteur 10A, 2x491cm 3 , 110 ch à 7000 tr/mn, 13.8 mkg à 4000 tr/mn, carbu<br />

Hitachi KCB 306, bv 4, 825 kg, 180 km/h ; 95.891 exemplaires de 1968 à 1973 (31.238 en 1970), 24<br />

h de Spa 1969 et 70.<br />

- Prototype MAZDA RX 87 (11.1967, modèle de série R 130 11.1969).<br />

- Présentation de la NSU RO 80 au Salon de Francfort : birotor de 2x497.5 cm 3 , 6 CV, 115 ch à 5500<br />

tr/mn, 16.7 mkg à 4500 tr/mn, boîte de vitesses semi-auto à 3 rapports, 1280 kg, Cx 0.355, 180 km/h,<br />

0-100 12"8, 4000 mDA 20"1, 1000 mDA 33"5, consommations 60 9.8, 130 20, 160 22 l aux 100 km.<br />

- Parnelli Jones sur PAXTON Turbocar Pratt Wittney aux 500 miles d'Indianapolis (Domine avant<br />

d'abandonner tout près du but sur bris de suspension).<br />

1968 - LOTUS 56 B à turbine F1 (4 roues motrices, pilote Dave Walker).<br />

- LOTUS à turbine Pratt Wittney et 4 roues motrices au 500 miles d'Indianapolis<br />

- PORSCHE 908 3.0 : 8 cylindres à plat 360 ch, 1er titre mondial Porsche en 1969 (remporte 6<br />

épreuves sur 10).<br />

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Porsche 917<br />

1969 - Turbines interdites aux 500 miles d'indianapolis.<br />

- Accord PEUGEOT-RENAULT pour la création de la Française de Mécanique.<br />

- CITROEN M 35 coupé (1969-71), prototype dérivé de l'Ami 6, présenté en 10.1969, livrés à des<br />

clients coopérant avec le Bureau d'Etudes CITROEN, plus de 30.000.000 km parcourus en 1971-72 ;<br />

500 exemplaires prévus, 267 livrés ; monorotor, 497.5 cm 3/ (6 CV), Rv 9 (essence normale), 49 ch à<br />

5500 tr/mn, 7 mkg à 2745 tr/mn, double allumage, carburateur horizontal SOLEX 18/32 HHD,<br />

traction avant, boîte 4, suspension hydropneumatique, 815 kg, 144 km/h, 0-400 m 20"7, 0-1000 m<br />

39", 0-100 km/h 19", consommation DIN 9.68 l à 108 km/h de moyenne.<br />

- DINO 246 GT : 1ère Ferrari de production à <strong>moteur</strong> central, V6 2.4 4 ACT 195 ch, châssis tubulaire<br />

et carrosserie acier, 1255 kg, 228 km/h. version 246 GTS, 4.000 exemplaires de 1967 à 1974.<br />

- MAZDA Luce Rotary R 130 : Coupé à traction avant, dérivé du prototype RX 87 de 1967.<br />

- MERCEDES C 111 Wankel : <strong>moteur</strong> central ; 15 voitures construites de 1970 à 1973 (6 trirotors<br />

280 ch, 6 quadrirotors 350 ch dont une transformée en Diesel et 2 Diesel dont une transformée en<br />

V8); 3 rotors de 600 cm 3 , 280 ch DIN à 7000 tr/mn, 30 mkg entre 5000 et 6000 tr/mn, injection<br />

directe, bv 5, 260 km/h, 0-100 km/h 5" ; Quadri-rotor (C 111 "34") 2400 cm 3 , 350 ch à 7000 tr/mn,<br />

plus de 40 mkg de 4000 à 5500 tr/mn, Cx 0.325, 1240 kg, 300 km/h.<br />

- PORSCHE 917 : flat 12 4494 cm 3 (85x66), 560 ch à 8300, 50 mkg à 6800, Rv 10.5, 800 kg ; 24<br />

participations au Championnat du Monde des Marques de 1969 à 1971, 15 victoires (11 par l'écurie<br />

Wyer-Gulf) ; Championne 1970-1971.<br />

1970 - 1ère apparition de la CHEVRON B 16 MAZDA (<strong>moteur</strong> Wankel) aux 24h du Mans.<br />

- Moto HERCULES à <strong>moteur</strong> WANKEL-SACHS au Salon de Cologne (Pas de programme de<br />

production).<br />

- MAZDA Capella Rotary RX 2 : Moteur 12A, 2x573 cm 3 , Rv 9.4, 130 ch SAE à 7000, 16.5 mkg à<br />

4000 tr/mn, carburateur 4 corps, 190 km/h.<br />

- PORSCHE 914 à <strong>moteur</strong> 4 cylindres VW 1600.<br />

- PORSCHE 917/10 TC 6.5 Spyder Canam (917.027) : Flat 16, 5374 cm 3 (90x70.4), 755 ch à 8200<br />

tr/mn, 73.4 mkg à 6800 tr/mn, Rv 10.5; Prise de puissance longitudinale, parallèle à l'axe du <strong>moteur</strong> ;<br />

Jamais aligné en course (Pas de concurrence, FERRARI n'engageant pas de 512 d'usine en 1971).<br />

- SACHS acquiert la licence WANKEL pour des <strong>moteur</strong>s destinés à des scooters des neiges.<br />

1971 - Selon GENERAL MOTORS : "Dans 4 ans, 70% des voitures automobiles vendues aux Etats-Unis<br />

seront équipées d'un <strong>moteur</strong> Wankel".<br />

- JAGUAR type E V12.<br />

- MAZDA Savanna RX 3 : Version à <strong>moteur</strong> rotatif de la Grand Familia, Berline et Break ; 2x491<br />

cm 3 , Rv 9.4, 105 ch à 7000 tr/mn, 13.7 mkg à 3500 tr/mn, carburateur 4 corps, 175 km/h.<br />

1972 - MAZDA Luce Rotary RX 4 : Berline, Coupé 190 et Break ; Moteur 12A, 2x573 cm 3 , Rv 9.4, 120<br />

ch à 6500 tr/mn, 16 mkg à 3500 tr/mn, carburateur 4 corps, 180 km/h.<br />

1973 - Prototype CHEVROLET Corvette 2 ou 4 rotors : Dessin Pininfarina, conception GM, gain en<br />

volume 50%, en poids 30%, diminution des organes annexes 40%<br />

- CITROEN GS Birotor au Salon de Francfort : <strong>moteur</strong> Comotor 624, 2x495 cm 3 (11 CV), 107 ch<br />

DIN à 6500 tr/mn, 14 mkg à 3000 tr/mn, carbu double corps Solex 32 DDITS, post-combustion,<br />

boîte C Matic 3 rapports (2.1/1.29/0.909, pont 12/51) et convertisseur de couple hydraulique, 1140<br />

kg, 175 km/h, 400 mDA 18"6, 1000 mDA 34"1, consommation 12 à 20 l.<br />

- Moto HERCULES W 2000 à <strong>moteur</strong> WANKEL au Salon de Cologne : prototype monorotor KM<br />

914 (20 ch à 6000 tr/mn) développé par Fitchel und Sachs sous licence Wankel (Poids du bloc 28<br />

kg).<br />

- 240.000 <strong>moteur</strong> Wankel produit par MAZDA.<br />

- SBARRO SBV1, coupé animé par deux groupe NSU Wankel accolés.<br />

1974 - Moto HERCULES W 2000 à <strong>moteur</strong> WANKEL au Salon de Cologne, 1ère moto à <strong>moteur</strong><br />

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WANKEL : Moteur Wankel KC 24 294 cm 3 , 27 ch à 6500 tr/mn, 3 mkg à 5000 tr/mn, boîte 6<br />

rapports, 155 kg, 140 km/h, 6.5 l aux 100 km ; diffusée également sous la marque DKW.<br />

- Production de <strong>moteur</strong>s Wankel MAZDA descendue à 120.000 unités.<br />

- Prototype de moto NORTON.<br />

- La VOLVO 264 est la première voiture équipée du V6 PRV.<br />

1975 - MAZDA Roadpacer : Berline de prestige à carrosserie Holden ; Moteur 13B, 2x654 cm 3 , 135 ch à<br />

6000 tr/mn.<br />

- MAZDA Cosmo Rotary RX 5 : Coupé 4 places ; Moteur 12A (2x573 cm 3 , 125 ch à 6500 tr/mn) ou<br />

13B (2x654 cm 3 , 135 ch à 6000 tr/mn).<br />

- Moto SUZUKI RE 5 Rotary : monorotor, 497 cm 3 , 62 ch à 6500 tr/mn, refroidissement liquide,<br />

transmission primaire et secondaire par chaîne, boîte 5 rapports, 230 kg, 180 km/h, 400m DA en 13<br />

sec.<br />

- Prototype de moto VAN VEEN 1000 OCR.<br />

1976 - AUDI 100, 5 cylindres en ligne.<br />

- Moto BENELLI 750 SEI : 6 cylindres 747.7 cm 3 (56x50.6), Rv 9, 76 ch à 9000 tr/mn, 3 carbu<br />

Dell'Orto 24, allumage batterie bobines (12 V 15 Ah), lubrification carter humide, démarreur<br />

électrique et kick, transmission primaire par chaîne Morse, secondaire par chaîne, embrayage<br />

multidisques à bain d'huile, boîte 5 rapports (12/43, 8/98, 6/99, 5/74, 4/92), pneus avant 3.50x18<br />

arrière 4.00x18, 220 kg, 200 km/h, 6.5 l aux 100 km.<br />

1977 - MAZDA Luce Regato, Mazda 929 L en France.<br />

1978 - Moto HONDA 1000 CBX: 6 cylindres en ligne transversal, 100 ch.<br />

- MAZDA Savanna RX 7, berlinette présentée au salon de San Francisco, commercialisée en 1984 :<br />

<strong>moteur</strong> 12A, birotor, 2x654 cm 3 , 6 lumières, carter rotors en alu, carters latéraux en fonte, 2 bougies<br />

par rotor (Allumage décalé), poids 140 kg.<br />

- Moto VAN VEEN 1000 OCR : <strong>moteur</strong> Comotor, birotor, 996 cm 3 , Rv 9, 100 ch à 6000 tr/mn,<br />

refroidissement liquide, boîte 4, transmission par cardan, 292 kg, 247 km/h.<br />

- Moto YAMAHA XS 1100: 1er 4 cylindres 4 temps Yamaha.<br />

1979 - Abandon des travaux d'AUDI-NSU sur le <strong>moteur</strong> Wankel.<br />

- 1.000.000e MAZDA équipée d'un <strong>moteur</strong> rotatif 10.11).<br />

- Moto NORTON NVT : birotor refroidi par air, 48 kg avec sa boîte de vitesses, prévisions 1976: 65<br />

ch SAE à 8500 tr/mn, 200 km/h, 400 mDA 13"1.<br />

1980 - GENERAL MOTORS GT 225 à turbine.<br />

- MAZDA: 1.200.000 <strong>moteur</strong>s Wankel produits (11.1980).<br />

De Lorean DMC12<br />

1981 - DE LOREAN DMC 12 (Irlande du Nord, 1981-1982) : Moteur PRV 2.8 litres 130 ch SAE à 5 500<br />

tr/mn, 1288 kg, 193 km/h.<br />

1982 - VAZ 21018 à <strong>moteur</strong> Wankel 75 ch (Lada) présentée à l'occasion d'une exposition à Moscou au<br />

cours de l'été 1982; carosserie de la VAZ 2101.<br />

1984 - NISSAN NX-21 à turbine au Salon de Tokyo : Turbine 2 axes à gaz à éléments céramique avec<br />

échangeur (Moteur arrière et roues arrière motrices ; 100 ch, compresseur 100.000 tr/mn, turbine<br />

motrice 75.000 tr/mn, 1350°C maxi ; Kérosène, gazole ou autre hydrocarbure lourd.<br />

1986 - MAZDA RX 7 Turbo au Salon d'Amsterdam : <strong>moteur</strong> 12A, 181 ch à 6500 tr/mn, turbo Hitachi,<br />

ABS en série, 230 km/h.<br />

1987 - BMW 750i : V12 à 60° alliage (240 kg), 4988 cm 3 (84x75), 2 ACT, 2 soupapes/cylindres, Rv 8.8,<br />

300 ch à 5200 tr/mn (6250 maxi, rupteur), 46 mkg à 4100 tr/mn ; Boite auto 4 rapports, 250 km/h<br />

(Limiteur), 0-100 7"4, 400 mDA 15"95, 1000 mDA 27"3.<br />

- TOYOTA GTV à turbine : Turbine à gaz 2 arbres, 50.000 tr/mn, 150 ch, 34 mkg, 200 km/h.<br />

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1988 - AUDI V8.<br />

- DAIHATSU New Charade (Salon de Genève, 2.1988) : 3 cylindres 993 cm 3 , turbo 6V 85 ch, turbo<br />

12V 101 ch (810 kg, Cx 0.32, 185 km/h, 0-100 8"2), Diesel atmo, Diesel turbo 48 ch.<br />

1989 - Tri-rotor de série chez MAZDA.<br />

Volkswagen VR6<br />

1991 - AUDI Avus Quattro : Prototype non commercialisé ; W 12 (2x60°), 6000 cm 3 (84.5x88.5), Rv 10.5,<br />

509 ch à 5800 tr/mn, 55.1 mkg à 4000 tr/mn ; Cx 0.29, 1250 kg, 340 km/h, 0-100 3".<br />

- MERCEDES 600 SEL (03.1991) : V12 à 60° alliage/alliage, 5987 cm 3 (89x80.2), Rv 10, 408 ch à<br />

5200 tr/mn (6000 maxi), 59.1 mkg à 3800 tr/mn, injection par 2 LH-Jetronic, 4 ACT 48S, distribution<br />

variable (Chaîne) ; Bv auto 4, Cx 0.35 (0.735), 2190 kg ; 250 km/h (Autolimitée), 0-100 6"1, 400<br />

mDA 14"5, 1000 mDA 25"4, 80-120 km/h 4"8, 17 l.<br />

- Victoire de la MAZDA 787 B (<strong>moteur</strong> Wankel) aux 24 h du Mans.<br />

- MITSUBISHI HSR III, V6 1600 cm 3 .<br />

- VOLKSWAGEN VR6 : Etudes commencées en 1980 sur un 2 l puis un 2.2 l 4 soupapes en 1983,<br />

V6 à 15° Dieselisable.<br />

1993 - Contrat FSO-ROVER pour la fourniture de 16.000 <strong>moteur</strong>s Rover 1.4 16S 105 ch pour équipé les<br />

Polonez construites à Varsovie.<br />

- <strong>Le</strong> préparateur AMG est intégré à MERCEDES; nom attribué aux versions spéciales (1ère,<br />

Mercedes C 360 AMG).<br />

- PEUGEOT, turbine Agata : Turbine à gaz à hydrogène.<br />

- TATRA 613: style de la 77 de 1934 conservé.<br />

1992 - MAZDA HR-X au Salon de Genève : Moteur rotatif 998 cm 3 100 ch fonctionnant à l'hydrogène.<br />

1993 - MAZDA Cosmo; coupé grand luxe birotor et trirotor turbo.<br />

Analyse structurelle<br />

- Problème à résoudre :<br />

Besoin :<br />

Produire l'énergie mécanique nécessaire au déplacement du véhicule.<br />

Produit ou Matière d'oeuvre:<br />

<strong>Le</strong> produit d'énergie (MOe) est emprunté au carburant transporté.<br />

- Fonctions globales :<br />

A Transformer l'énergie chimique latente du combustible en énergie mécanique.<br />

B Adapter l'énergie produite aux besoins de la propulsion (Ensemble de la transmission).<br />

- Fonction Globale A :<br />

Transformer l'énergie chimique latente du combustible en énergie mécanique.<br />

Données d'entrée Energie latente Air/Carburant.<br />

W électrique basse tension.<br />

Données de contrôle Action du conducteur :<br />

Marche/Arrêt, commande démarreur, accélérateur.<br />

Pression atmosphérique.<br />

Couple résistant.<br />

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Données de sortie W mécanique: Couple <strong>moteur</strong>, Rotation.<br />

W thermique: Echappement, refroidissement.<br />

W électrique basse tension.<br />

Information sur états et bruits.<br />

¦-<br />

Marche/Arrêt<br />

Pression Couple Action du ¦-<br />

Commande démarreur<br />

atmosphérique résistant conducteur ¦-<br />

Accélérateur<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ Echappement<br />

+----------------------------+ W<br />

thermique ¦ Refroidissement<br />

W électrique basse tension ¦ Transformer ¦----------<br />

-----------------------><br />

------------------------------>¦ l'énergie chimique ¦ W<br />

mécanique Cm, �m<br />

¦ latente du combustible ¦----------<br />

-----------------------><br />

¦ en énergie mécanique ¦ Info<br />

sur état et bruits<br />

Energie latente Air/Carburant ¦ disponible ¦----------<br />

-----------------------><br />

------------------------------>¦ en bout de vilebrequin ¦ W<br />

électrique basse tension<br />

¦ ¦----------<br />

-----------------------><br />

+----------------------------+<br />

¦ Système <strong>moteur</strong> thermique et ses<br />

annexes<br />

+-------------------------------------<br />

---<br />

Energie chimique<br />

Energie électrique<br />

Air Filtré, dosé Filtre à air-Buse<br />

Carburant Filtré, dosé Réservoir-Pompe d'alimentation<br />

Filtre-Régulateur de pression<br />

Pulvérisé Injecteur monopoint<br />

Courant électrique BT Transformé en HT Bobine d'allumage<br />

Courant électrique HT Synchronisé Générateur d'impulsion<br />

Correcteurs d'avance f(n) f(P)<br />

Distributeur<br />

Energie thermique Mélange air-carburant<br />

Introduit dans cylindre Distribution<br />

Energie mécanique E thermique (Pression) Tranformée<br />

Translation/Rotation<br />

Comprimé Cylindre/Chambre de combustion<br />

Piston-Système Bielle-manivelle<br />

Volant <strong>moteur</strong><br />

Enflammé Bougie (Courant électrique HT)<br />

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Piston<br />

Système bielle-manivelle<br />

Volant <strong>moteur</strong><br />

Fonctions composantes :<br />

A1 Assurer la préparation et la quantification du mélange comburant-carburant:<br />

Système de carburation/injection, tubulures, cylindres/chambres de combustion.<br />

A2 Transformer l'énergie chimique du mélange combustible en énergie mécanique (Ensemble des


organes <strong>moteur</strong>s):<br />

Enceinte thermique; Piston; Système bielle-manivelle.<br />

Système de distribution; Système de refroidissement; Système de lubrification.<br />

A3 Transformer l'énergie électrique en énergie mécanique assurant la mise en route du <strong>moteur</strong>:<br />

Système de démarrage.<br />

A4 Transformer l'énergie mécanique en énergie électrique:<br />

Système de production d'énergie.<br />

A5 Transformer l'énergie électrique basse tension en une énergie calorifique de déclenchement<br />

(Haute tension):<br />

Système d'allumage.<br />

Commande Pression Commande Commande<br />

Couple<br />

accélérateur atmosph. démarreur<br />

Marche/Arrêt résistant<br />

--------------+ +-------- +---------- +---------<br />

-- +---------<br />

¦ ¦ ¦ C.� +------------------¦<br />

¦<br />

¦ ¦ ¦ +------------¦------------------¦---------<br />

------------¦---+<br />

¦ ¦ ¦ ¦ +-------------------+ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ ¦A4 Transformer ¦ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ ¦l'énergie mécanique¦ ¦<br />

¦ ¦ W électrique BT<br />

¦ ¦ ¦ +->¦ en ¦--------¦---------<br />

------------¦---¦-----------------><br />

¦ ¦ ¦ ¦énergie électrique ¦ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ basse tension ¦ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ +-------------------+ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦Système de production ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ d'énergie électrique ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ +--------------------- ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ +-------------------+ ¦<br />

¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦A3 Transformer ¦ ¦<br />

¦ ¦<br />

W électrique ¦ ¦ ¦l'énergie mécanique¦ ¦ +-<br />

------------¦-+ ¦<br />

---------------¦-¦->¦ en ¦----+ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

basse tension ¦ ¦ ¦ énergie mécanique ¦ ¦ +---------------<br />

-----+ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ +-------------------+ ¦ ¦A5 Transformer<br />

¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦Système de démarrage ¦ ¦l'énergie<br />

electrique¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ +-------------------- ¦ W élec ¦ basse tension<br />

en ¦----+ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ------>¦énergie<br />

calorifique¦ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ de<br />

déclenchement ¦ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

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¦ ¦ ¦ +---------------<br />

-----+ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦Système<br />

d'allumage ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ +------------<br />

------ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ Energie ponctuelle de<br />

déclenchemt¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ Information ¦ +---------<br />

----------+ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ état de fonctionnement ¦ ¦ +----<br />

------------+ ¦ ¦<br />

¦ ¦ +-----------------------¦---------------¦----¦----<br />

--------------¦ ¦C.�<br />

¦ ¦ ¦ ¦ +------------------<br />

-+ ¦ ¦<br />

+-------------------+ ¦ ¦A2<br />

¦------------+ ¦<br />

W chimique ¦A1 Préparer ¦ +----->¦ Transformer<br />

¦--------------+ W mécanique Cm�m<br />

------------->¦ le mélange ¦---------------->¦ l'énergie<br />

chimique¦--------------------------------><br />

Air/Carburant¦ combustible ¦ ¦ du mélange en<br />

¦--------------------------------><br />

+-------------------+ ¦ énergie mécanique<br />

¦ W therm. Echappmt/Refroidissmt<br />

¦Système de carburation ¦<br />

¦--------------------------------><br />

+---------------------- +------------------<br />

-+ Info Fonctionnemt Etats/Bruits<br />

¦Système<br />

<strong>moteur</strong><br />

+-------------<br />

-<br />

- Fonction composante A1<br />

Assurer la préparation et la quantification du mélange comburant-carburant (Cas d'un <strong>moteur</strong> à<br />

essence).<br />

Contraintes sur le produit, critères d'état:<br />

Dans la plage de fonctionnement du <strong>moteur</strong>, critères variables en fonction de l'exploitation<br />

envisagée (Ou imposée):<br />

CRITERES JUSTIFICATION<br />

Dosage air/carburant variable de 1/5 à 1/18<br />

en fonction des contraintes d'utilisation<br />

Quantification massique du mélange<br />

introduit par cycle et par cylindre<br />

- Pollution minimale<br />

- Puissance variable de zéro à la valeur maximale<br />

- Rendement maximal<br />

- Pollution minimale<br />

- Puissance et fréquence de rotation variable<br />

Homogénéïsation des constituants Rendement maximal et pollution minimale<br />

Produit en sortie.<br />

Mélange air-carburant dosé, quantifié et homogénéïsé.<br />

Matière d'oeuvre.<br />

Air ambiant.<br />

Carburant contenu dans le réservoir embarqué.<br />

Données d'entrée:<br />

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Air ambiant non filtré, à pression atmosphérique, à température ambiante.<br />

Combustible liquide, statique dans le réservoir, à pression atmosphérique, non filtré<br />

(Renouvelable périodiquement).<br />

Données de pilotage:<br />

Relations avec le conducteur : Marche ou arrêt, démarrage, action sur l'accélérateur (position du<br />

papillon des gaz - Régime de rotation <strong>moteur</strong> - Pression dans la tubulure d'admission).<br />

Commande éventuelle de départ à froid (sonde température <strong>moteur</strong>).<br />

Pression atmosphérique.<br />

Température d'air admis.<br />

Pression de tarage de référence de régulation de pression de carburant.<br />

Pression de tarage de référence d'injection de carburant.<br />

- Solution injection monopoint<br />

Inventaire des flux échangés :<br />

Entrées<br />

Energie Electrique Batterie (Tension-Intensité continue).<br />

Chimique Pouvoir calorifique du carburant.<br />

Matière d'oeuvre Carburant Liquide, statique dans le réservoir,<br />

à pression atmosphérique, à température ambiante,<br />

non filtré.<br />

Air ambiant A pression atmosphérique, à température ambiante,<br />

non filtré.<br />

Informationnel Electrique Tension batterie.<br />

Ordre Marche/Arrêt.<br />

Régime <strong>moteur</strong>.<br />

Position vilebrequin.<br />

Sonde à oxygène.<br />

Pneumatique Pression atmosphérique de référence.<br />

Pression dans la tubulure d'admission.<br />

Calorifique Température d'air admis.<br />

Température d'eau <strong>moteur</strong>.<br />

Sorties<br />

Mécanique Position papillon des gaz<br />

Energie Hydraulique Débit-pression en sortie d'injecteur.<br />

Chimique Pouvoir calorifique du carburant.<br />

Matière d'oeuvre Mélange Air/Carburant Masse déterminée,<br />

pulvérisée en amont de chaque soupape d'admission.<br />

Informationnel Electrique Connecteur test injection/allumage.<br />

Visuel Indicateur de niveau de carburant.<br />

Voyant alerte test injection/allumage.<br />

Sonore Bruit des injecteurs.<br />

Bruit de fonctionnement pompe à carburant.<br />

ENTREE ou INITIAL SORTIE ou FINAL<br />

Type de flux Caract. flux Critères-Etats Caract. flux. Critères-Etat<br />

Energie<br />

Electrique U batterie<br />

I continu<br />

Hydraulique Débit-Pression<br />

injecteur<br />

Chimique Pci carburant Chimique Pci carburant<br />

Matière Fluide Carburant liquide statique<br />

à P. Atmosphérique<br />

T. Air ambiant non filtré<br />

à P. Atmosphérique<br />

et T. Air ambiant<br />

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Fluide Masse Air/Carburant<br />

déterminée<br />

pulvérisée en amont des<br />

soupapes d'admission


Information<br />

Electrique U Batterie<br />

Ordre M/A<br />

Régime <strong>moteur</strong><br />

Position vilebrequin<br />

Top allumage<br />

Position papillon<br />

Sonde Oxygéne<br />

Pneumatique P. Air admis<br />

P. Atmosphérique<br />

Calorifique T. Eau <strong>moteur</strong><br />

T. Air admis<br />

Electrique Prise diagnostic<br />

Visuelle Niveau carburant<br />

Voyant test IA<br />

Sonore Bruit d'injecteur<br />

Bruit de fonctionnement<br />

de pompe<br />

- A1 Assurer la préparation et la quantification du mélange comburant-carburant.<br />

+Fréquence de rotation<br />

Paramètres <strong>moteur</strong> ¦Top<br />

allumage d�/dt<br />

Action sur ¦<br />

+Température eau <strong>moteur</strong><br />

accélérateur ¦ Paramètres Air<br />

admis -Pression tubulure<br />

Contact ¦ Sonde ¦ ¦ U<br />

Batterie +Température<br />

Marche/Arrêt ¦ Oxygène ¦ ¦ ¦<br />

Pression atmosphérique<br />

¦ ¦ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦<br />

+---------------------------------------<br />

--------+ Mélange Air/Carburant<br />

W électrique U Bat/I continu ¦<br />

¦ Quantifié/Dosé/Pulvérisé<br />

------------------------------>¦ Réaliser<br />

¦ E chimique Pci<br />

Air ¦ la quantification<br />

¦---------------------------><br />

Pr Atmo/T° Ambiant/Non filtré¦ et le dosage<br />

¦ Commande allumage<br />

------------------------------>¦ du mélange air/carburant<br />

¦---------------------------><br />

Carburant liquide ¦ conforme aux exigences<br />

¦ Autodiagnostic<br />

Pr Atmo/T° Ambiant/Non filtré¦ du constructeur<br />

¦---------------------------><br />

E chimique Pouvoir calorif. ¦ et du conducteur<br />

¦ Bruits injecteurs/pompe<br />

------------------------------>¦<br />

¦---------------------------><br />

+---------------------------------------<br />

--------+<br />

¦ Système d'injection<br />

+--------------------<br />

- Fonction A1 - Assurer la préparation et la quantification du mélange comburant-carburant.<br />

Fonctions composantes :<br />

A11 Saisir les données des différents capteurs et gérer les énergies :<br />

tension batterie d'accumulateurs,<br />

contact Marche/Arrêt,<br />

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capteur de vitesse <strong>moteur</strong> (Régime/Position vilebrequin),<br />

pression atmosphérique,<br />

capteur de pression de tubulure d'admission,<br />

sonde de température d'air admis,<br />

sonde de température d'eau <strong>moteur</strong>,<br />

boîtier contacteurs de papillon (Ralenti-Pleine charge),<br />

sonde à oxygène.<br />

A12 Traiter les information :<br />

calculateur.<br />

A13 Quantifier la masse admise :<br />

circuit de carburant (Réservoir-Pompe-Filtre-Régulateur),<br />

circuit d'air (Filtre-Buse-Papillon des gaz-Vanne de régulation ralenti),<br />

injecteur-Tubulure.<br />

Boîtier contacteurs de papillon Capteur de pression de tubulure<br />

d'admission<br />

-------------------------------++--------------------------------------<br />

----<br />

Capteur de vitesse <strong>moteur</strong> ¦¦ Sonde de température d'air admis<br />

-------------------------+¦¦+--------------------------------<br />

Pression atmosphérique ¦¦¦¦ Sonde de température d'eau <strong>moteur</strong><br />

----------------------+¦¦¦¦+--------------------------------<br />

Sonde à oxygène ¦¦¦¦¦¦<br />

---------------+¦¦¦¦¦¦ Tension batterie<br />

Position papillon gaz<br />

¦¦¦¦¦¦¦ +----------------<br />

+----------------------<br />

+-+++++-+ ¦ Contact Marche/Arrêt<br />

¦ Pression Atmosphérique<br />

¦¦¦¦¦¦¦ ¦ +--------------------<br />

¦+----------------------<br />

+-----------------+ ¦ ¦<br />

¦¦<br />

¦A11 ¦ ¦ ¦<br />

¦¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦¦<br />

¦ Saisir ¦-+dp ¦ ¦<br />

¦¦<br />

+->¦ les données ¦ ¦Pt ¦ ¦<br />

¦¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦wm +----------------+<br />

¦¦ Autodiagnostic<br />

¦ ¦ ¦ ¦top ¦A12 ¦--------<br />

----------¦¦----------------------><br />

¦ ¦ ¦ ¦T°a ¦ Traiter ¦<br />

¦¦ Commande allumage<br />

¦ +-----------------+ ¦T°m ¦les informations¦--------<br />

----------¦¦----------------------><br />

¦ ¦Capteurs ¦O2 ¦ Gérer ¦Consigne<br />

Mess/cyl ¦¦<br />

¦ +-------- +------>¦ les énergies ¦--------<br />

--------+ ¦¦<br />

¦ ¦ de commande ¦Ordre<br />

pompe ¦ ¦¦<br />

+----------------------------->¦ ¦--------<br />

-------+¦ ¦¦<br />

¦ ¦ ¦Com V<br />

ralenti ¦¦ ¦¦<br />

¦ ¦ ¦--------<br />

------+¦¦ ¦¦<br />

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¦ +----------------+<br />

¦¦¦ ¦¦<br />

¦ ¦Calculateur<br />

¦¦¦ ¦¦<br />

W électrique BT ¦ +----------- +--<br />

---------------+<br />

---------------------¦<br />

¦A13 Quantifier ¦ Mélange<br />

Air +--------------------------------------------->¦<br />

la masse admise ¦ air/Carburant<br />

------------------------------------------------------------------->¦<br />

Réaliser ¦------------------><br />

Carburant ¦<br />

le mélange ¦ Bruits<br />

------------------------------------------------------------------->¦<br />

air/carburant ¦------------------><br />

+--<br />

---------------+<br />

¦Partie opérative<br />

+----------------<br />

- Fonction A11 - Saisir les données des différents capteurs et gérer les énergies<br />

Régime rotation <strong>moteur</strong><br />

----------------------+<br />

Position papillon des gaz ¦<br />

-------------------------+¦<br />

Sonde à oxygène ¦¦ Contact Marche/Arrêt<br />

---------------+¦¦ +--------------------<br />

Température d'eau <strong>moteur</strong> ¦¦¦ ¦ Tension batterie<br />

------------------------+¦¦¦ ¦+-----------------<br />

Température d'air admis ¦¦¦¦ ¦¦<br />

--------------------+¦¦¦¦ ¦¦<br />

¦¦¦¦¦ ¦¦<br />

¦¦¦¦¦ ¦¦<br />

+----------------+ Consigne Masse<br />

essence à injecter (4 fois/cycle)<br />

¦A12 ¦------------------------------<br />

----------------------------------><br />

électrique BT ¦ ¦<br />

Commande <strong>moteur</strong> régulateur de ralenti<br />

--------------------->¦ ¦------------------------------<br />

----------------------------------><br />

¦ ¦ ¦<br />

Commande coupure avance à dépression<br />

¦ ¦ Traiter ¦------------------------------<br />

----------------------------------><br />

¦ ¦les informations¦<br />

Commande recyclage vapeurs réservoir<br />

¦ ¦ ¦------------------------------<br />

----------------------------------><br />

¦ ¦ Gérer ¦<br />

Autodiagnostic<br />

¦ ¦ les énergies ¦- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -<br />

- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --><br />

¦ ¦ de commande ¦<br />

Infos tableau de bord<br />

¦ ¦ ¦- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -<br />

- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --><br />

¦ ¦ ¦<br />

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Commande compresseur de réfrigération<br />

¦ ¦ ¦- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -<br />

- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --><br />

¦ ¦ ¦ Gestion<br />

de la boîte de vitesses automatique<br />

¦ ¦ ¦- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -<br />

- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --><br />

¦ ¦ ¦ Ordre pompe<br />

¦ ¦ ¦------------------------+<br />

¦ +----------------+ ¦<br />

¦ ¦Calculateur +-----------<br />

+<br />

¦ +----------- ¦A122<br />

¦<br />

¦ ¦ Commander<br />

¦ Commande pompe à carburant<br />

+------------------------------------------------->¦ la pompe<br />

¦---------------------------------><br />

¦à<br />

carburant¦<br />

+-----------<br />

+<br />

¦Relais<br />

+------<br />

- Fonction A12 - Traiter les information : Calculateur.<br />

Régime rotation <strong>moteur</strong> Température d'eau <strong>moteur</strong><br />

----------------------+ +-----------------------------------<br />

--------<br />

Position papillon des gaz ¦ ¦ Température d'air admis<br />

-------------------------+ ¦ ¦ +--------------------------------<br />

Sonde à oxygène ¦ ¦ ¦ ¦<br />

---------------+ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

+-----------------------------+ Position papillon<br />

dp<br />

¦A11 ¦------------------<br />

------------<br />

¦ ¦ Pression Tubulure<br />

Pt<br />

¦ ¦------------------<br />

------------<br />

¦ ¦ Régime <strong>moteur</strong><br />

wm<br />

¦ Saisir ¦------------------<br />

------------<br />

W électrique BT ¦ les données ¦ Top allumage<br />

top<br />

--------------------->¦ ¦------------------<br />

------------<br />

¦ ¦ T°C air admis<br />

T°a<br />

¦ ¦------------------<br />

------------<br />

¦ ¦ T°C eau <strong>moteur</strong><br />

T°m<br />

¦ ¦------------------<br />

------------<br />

¦ ¦ Info O2<br />

O2<br />

¦ ¦------------------<br />

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------------<br />

+-----------------------------+<br />

¦ Capteurs<br />

+---------<br />

- Fonction A13 - Quantifier la masse admise et réaliser le mélange air/carburant.<br />

Fonctions composantes :<br />

A131 Retenir les impuretés : filtre à carburant.<br />

A132 Conditionner la masse de carburant : pompe à carburant, régulateur.<br />

A133 Retenir les impuretés : filtre à air.<br />

A134 Quantifier la masse d'air : corps d'injection (Buse-Papillon des gaz).<br />

A135 Régulariser le fonctionnement au ralenti : vanne de ralenti.<br />

A136 Mélanger l'air et le carburant : injecteur + tubulure.<br />

Ordre commande pompe Commande vanne<br />

ralenti<br />

-------------------+ Pression +-------------------<br />

-- Consigne<br />

Pression tubulure admission ¦ atmosphérique ¦ Position<br />

papillon des gaz masse essence<br />

--------------------------+ ¦ +------------ ¦ ---------------<br />

---------+ +-------------<br />

¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦<br />

+-------------+ ¦ +------------+ ¦<br />

¦ ¦<br />

Carburant ¦A131 ¦ ¦ ¦A132 ¦ ¦<br />

¦ ¦ Bruits<br />

---------->¦ Retenir ¦--¦--->¦Conditionner¦----¦-------------------<br />

---------¦--¦---------------------><br />

¦les impuretés¦ ¦ +->¦ la masse ¦----¦-------------------<br />

-+ ¦ ¦<br />

+-------------+ ¦ ¦ ¦de carburant¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦Filtre ¦ ¦ +------------+ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ à carburant ¦ ¦ ¦Pompe carburant ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

+------------ ¦ ¦ ¦Régulateur ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

W électrique BT ¦ ¦ +-------------- ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

----------------------------¦----------------------¦----------------+<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ +-----------------+ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦A135 ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ +->¦ Régulariser ¦---------+ ¦<br />

¦ ¦ ¦ T°C Air admis<br />

¦ ¦le fonctionnement¦ +-----¦--¦--<br />

-¦-------¦--¦---------------------><br />

+-----¦------->¦ au ralenti ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦ Pression tubulure<br />

¦ ¦ +-----------------+ ¦ +---¦--¦--<br />

-¦-------¦--¦---------------------><br />

¦ ¦ ¦Vanne de ralenti ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ ¦<br />

¦ ¦ +---------------- ¦ ¦ ¦ ¦<br />

¦ +------------+ Mélange<br />

+-------------+ ¦ +--------------+ ¦ ¦ ¦ ¦<br />

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+--->¦A136 ¦ Air/Carburant<br />

Air ¦A133 ¦-+ ¦A134 ¦->--------------+ ¦ ¦ +--<br />

----->¦ Mélanger ¦--------------><br />

----->¦ Retenir ¦----->¦ Quantifier ¦->----------------+ +-----<br />

----->¦ l'air et ¦ Bruits<br />

¦les impuretés¦ ¦la masse d'air¦----------------------------<br />

----->¦le carburant¦--------------><br />

+-------------+ +--------------+ Air quantifié et<br />

filtré +------------+<br />

¦Filtre à air ¦Corps d'injection<br />

¦Injecteur + tubulure<br />

+------------ +------------------<br />

+--------------------<br />

- Fonction A131 - Retenir les impuretés<br />

- Fonction A132 - Conditionner la masse de carburant<br />

- Fonction A133 - Retenir les impuretés<br />

- Fonction A134 - Quantifier la masse d'air<br />

- Fonction A135 - Régulariser le fonctionnement au ralenti<br />

- Fonction A136 - Mélanger l'air et le carburant<br />

<strong>Le</strong>s cycles des machines thermiques<br />

Notions de thermodynamique<br />

(Charles Bory, PUF 1974)<br />

En règle générale une machine thermique est constituée par un appareillage mécanique<br />

transmettant à l’extérieur le travail qu’il reçoit d’un fluide. Celui-ci évolue dans la machine et<br />

revient périodiquement à son état initial après avoir échangé de la chaleur avec les sources. Dans<br />

la machine à vapeur par exemple l’eau liquide est vaporisée à température élevée dans la<br />

chaudière, puis ramenée à l’état liquide à température plus basse dans le condenseur (à moins que,<br />

comme dans les locomotives, l’échappement se fasse dans l’atmosphère, la condensation a lieu<br />

alors hors de la machine, celle-ci utilise à chaque fois une quantité d'eau nouvelle mais qui, en fin<br />

de compte, n’en retrouve pas moins son état initial).<br />

La partie mécanique présente évidemment un grand intérêt pour l’ingénieur qui fait un projet de<br />

machine, mais elle est accessoire du point de vue thermodynamique, si bien que nous appellerons<br />

cycle de la machine celui que parcourt son fluide.<br />

<strong>Le</strong>s cycles utilisables, comme ceux effectivement utilisés, sont nombreux, nous nous bornerons à<br />

une brève étude des trois cycles suivants.<br />

<strong>Le</strong> cycle de Carnot<br />

<strong>Le</strong> cycle de Carnot est celui de la machine dans laquelle les échanges de chaleur se font<br />

uniquement avec deux sources aux températures fixes T1 et T2. Il comprend donc deux<br />

transformations isothermes au cours desquelles la chaleur échangée avec chacune des deux<br />

sources, et deux transformations amenant le fluide de l’une à l’autre des températures d’échanges;<br />

ces deux dernières transformations sont nécessairement adiabatiques puisque le fluide s’y trouve<br />

constamment à des températures intermédiaires entre T1 et T2.<br />

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La figure représente le cycle de Carnet d'un gaz en coordonnées de Clapeyron, c'est-à-dire avec<br />

pour paramètres d'états la pression et le volume.<br />

Pour un gaz parfait, les deux isothermes AD et CD sont des arcs des hyperboles pv = RT1, et pv =<br />

RT2.<br />

<strong>Le</strong>s adiabatiques BC et DA ont pour équation pv γ = Cte.<br />

Ayant parcouru le trajet ABC, la compression isotherme CD doit s'arrêter au point D qui se trouve<br />

sur l'adiabatique passant par A ; de même B et C sont sur une même adiabatique.<br />

Ces deux conditions s'expriment en coordonnées volume-température en faisant appel à la formule<br />

on a<br />

Lorsqu'une molécule-gramme du gaz parcourt un cycle :<br />

- le long de AB elle reçoit la chaleur : Q1 = RT1 Log vB / vA ;<br />

- le long de DC elle cède la chaleur : Q2 = RT2 Log vC / vD,<br />

ceci selon la formule<br />

Or de l'égalité (a) on déduit par permutation des extrêmes et des moyens vB / vA = vC / vD,<br />

si bien que Q1 / T1 = Q2 / T2 et, par suite, T = (Q1 - Q2) / Q1 = 1 — T2 / T1.<br />

L'étude du mécanisme de la production du travail dans un cycle de Carnet portant sur un gaz<br />

parfait conduit donc à la valeur du rendement établie par les considérations générales du<br />

paragraphe précédent : les propriétés spécifiques des gaz parfaits se coordonnent pour qu'il en soit<br />

ainsi, il en serait de même pour toute autre substance.<br />

<strong>Le</strong> cycle de Rankine<br />

C'est celui de la machine à vapeur primitive, la figure suivante le représentant en diagramme de<br />

Clapeyron.<br />

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L'eau, prise à l'état liquide dans le condenseur qui est la source froide, à la température T2 et sous<br />

la pression P2 qui y règnent, est simultanément échauffée et mise en pression de façon à être<br />

amenée aux conditions P1 et T1 de la chaudière.<br />

Cette opération se fait suivant des modalités variables d'une machine à l'autre, mais les<br />

augmentations de la pression et de la température portant sur un liquide n'entraînent qu'une<br />

variation négligeable du volume, pratiquement on parcourt sur le diagramme la parallèle AB à<br />

l'axe des pressions.<br />

De B en C, la vaporisation se produit sous pression et température constante, ce temps correspond<br />

à l'admission de la vapeur sur une fraction de la course du piston.<br />

Entre C et D la vapeur se détend adiabatiquement, sa température diminue jusqu'à atteindre, on<br />

principe, celle du condenseur; où elle est envoyée ensuite pour reprendre l'état liquide suivant DA.<br />

Il y a absorption d'une quantité de chaleur Q1 le long de ABC et restitution de Q2 au condenseur<br />

suivant DA, le rendement est :<br />

r = ( Q1 — Q2) / Q 1<br />

puisque la chaleur coûteuse est Q1 ; on le calcule à partir des propriétés calorimétriques de l'eau.<br />

<strong>Le</strong>s machines à vapeur modernes travaillent sur des cycles beaucoup plus compliqués, on<br />

particulier la vapeur est toujours surchauffée. Enfin, il faut éviter de croire que c'est un engin<br />

démodé, les centrales électriques thermiques classiques sont équipées de turbines à vapeur, et il on<br />

est de même des centrales nucléaires, existantes et en projets.<br />

<strong>Le</strong> cycle Beau de Rochas<br />

Il schématise l'évolution des gaz dans les <strong>moteur</strong>s à explosions.<br />

Il se compose de deux transformations à volume constant AD et CD, réunis par les adiabatiques<br />

BC et DA.<br />

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Nous supposerons que l'évolution porte sur un gaz parfait.<br />

<strong>Le</strong> long de AB, le gaz, dont la pression augmente on raison de l'élévation de la température, reçoit<br />

la quantité de chaleur Q1 = Cv (TB — TA) ;<br />

le long de CD il y a refroidissement avec diminution de pression et perte de la quantité de chaleur<br />

Q2 = = Cv (TC — TD).<br />

Définissant toujours le rendement à partir de la quantité de chaleur coûteuse dépensée, ici Q1, on<br />

a :<br />

car, d'après la formule<br />

on a<br />

<strong>Le</strong> rendement dépend uniquement du rapport de compression ρ = v1 / v0, et un peu de la nature du<br />

gaz qui évolue en raison de l'intervention du rapport des chaleurs spécifiques.<br />

En adoptant le γ des gaz diatomiques, soit 1,4, et pour un rapport de compression ρ = 7, ordre de<br />

grandeur de ce qui est réalisé dans les <strong>moteur</strong>s d'autos, le rendement est : r = 0,54.<br />

Il peut paraître scabreux d'assimiler à un gaz parfait le mélange complexe on réaction chimique<br />

qui évolue dans le cylindre d'un <strong>moteur</strong> à explosions. En fait, à discuter la question de plus près on<br />

s'aperçoit que cette assimilation est très acceptable, la raison fondamentale étant que l'air, toujours<br />

admis on notable excès, est composé pour ses 4/5 du gaz chlmiquement inerte qu'est l'azote.<br />

<strong>Le</strong>s machines frigorifiques<br />

<strong>Le</strong> refroidissement ne pose aucun problème lorsqu'on dispose d'une source de chaleur à<br />

température inférieure à celle du corps que l'on veut refroidir. <strong>Le</strong> problème des machines<br />

frigorifiques est, au contraire, de prendre de la chaleur à un corps pour l'évacuer sur un corps à<br />

température plus élevée.<br />

<strong>Le</strong>s réfrigérateurs par exemple prennent de la chaleur en leur intérieur, à une température voisine<br />

de zéro degré, et la dissipent dans l'air ambiant à des températures de l'ordre de 20 à 30°C.<br />

Cette opération demande une dépense de travail.<br />

En effet l'entropie S2 = Q2 / T2 prise à la source froide doit être, après un cycle pour l'agent qui<br />

évolue, rendue entièrement à la source chaude qui de ce fait reçoit une quantité de chaleur Q1 telle<br />

que Q1 = T1 . S2, d'où :<br />

La quantité de chaleur supplémentaire q que reçoit la source chaude ne peut provenir que du<br />

travail reçu par l'agent au cours du cycle.<br />

Pour un fonctionnement irréversible, à une même quantité de chaleur (donc d'entropie) reçue de la<br />

source froide, correspond une entropie Q'1 / T1 rendue à la source chaude plus grande que Q1 / T1,<br />

d'où Q'1 > Q1 et par conséquent q' = (Q'1 — Q22) > q.<br />

Pour extraire le même nombre de calories il faut dépenser plus de travail. <strong>Le</strong> refroidissement (1)<br />

ne peut donc s'effectuer que moyennant la dépense d'un travail au moins égal à un minimum qui<br />

ne dépend que de la température des deux sources.<br />

(1)<strong>Le</strong> terme de refroidissement est ici un peu Impropre car il s'agit, en définitive, de maintenir une<br />

température basse, mais on comprend ce que nous voulons dire.<br />

Proposons-nous par exemple de prendre de la chaleur dans une armoire frigorifique à 0°C, soit<br />

2730 K, et de la déverser dans l'air ambiant à 3000 K, on a q = Q2 . 0,099 soit à peu près q = Q2 /<br />

10<br />

Pour extraire une calorie, il faut dépenser au minimum un travail de 1/10 de calorie soit 0,42<br />

joule. Aucun appareillage ne peut nous rendre ce service à moindre prix.<br />

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<strong>Le</strong> cycle à deux sources que nous venons d'étudier est évidemment un cycle de Carnot parcouru à<br />

l'envers. Il va de soi qu'à chaque cycle de machine thermique correspond un cycle de machine<br />

frigorifique. Dans la plupart de celles-ci le refroidissement est obtenu par évaporation d'une<br />

substance liquide (gaz sulfureux, ammoniaque, Fréon, etc.), dont on condense la vapeur.<br />

Ensuite, leurs cycles s'apparentent au cycle de Rankine.<br />

Dans les appareils frigorifiques dits "à compression" le travail équivalant à q est fourni<br />

directement par un <strong>moteur</strong>.<br />

Dans les appareils ménagers "à absorption", on fournit non du travail mais de la chaleur à<br />

température élevée qui, pouvant subir une chute de température, représente une valeur en travail :<br />

on ne dépense pas effectivement du travail mais on sacrifie le travail qui pourrait être obtenu à la<br />

faveur de la chute de température de la chaleur dépensée.<br />

La chaleur à température élevée des réfrigérateurs à absorption s'obtient par chauffage électrique<br />

ou par une combustion : gaz, butane, pétrole, etc. ; le résultat est assez paradoxal de chauffer<br />

l'appareil pour avoir du froid.<br />

<strong>Le</strong> <strong>moteur</strong><br />

Notes<br />

- Numérotation des <strong>moteur</strong>s (NF-R 11.02, 6.1978):<br />

Observateur regardant face à la sortie de l'arbre d'entraînement côté accouplement), définissant<br />

ainsi le côté gauche et le côté droit, demi-plan de référence (p) constitué par le demi-plan<br />

horizontal passant par l'axe d'entraînement et situé à gauche de l'observateur.<br />

Cylindres en ligne : n°1 le plus proche de l'observateur.<br />

Cylindres en étoile n°1 à partir de celui qui rencontré le premier par demi-plan de référence, n<br />

étant le nombre de cylindres de la première ligne.<br />

Exemples :<br />

V12 W12 10 étoile<br />

1-6 7-12 1-4 5-8 9-12 2 3 4<br />

\ / \ ¦ / 1. \ . / .5<br />

(+) (+) (+)<br />

10. / . \ .6<br />

9 8 7<br />

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